Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
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Pabanal
Ardel
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Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
.
Dernière édition par Nuanceleste le Sam 9 Jan 2021 - 21:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
C'est la mort annoncée des tests QI, on scannera le cerveau en activité et zou.
Invité- Invité
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Juste pour précision, cet article a notamment été incorporé dans un dossier de l'ANAE dont le détail est donné ici : https://www.zebrascrossing.net/t35307-anae-n154-le-haut-potentiel-intellectuel-mise-au-point#1436410 (quelques autres articles de ce même dossier sont également disponible en accès libre).
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Merci pour ce lien vers cet article qui semble bien aller à l'encontre de certaines idées communément admises.
Pabanal- Messages : 4647
Date d'inscription : 21/10/2017
Age : 67
Localisation : Juste à côté de chez moi
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Pabanalitor a écrit:Merci pour ce lien vers cet article qui semble bien aller à l'encontre de certaines idées communément admises.
Le problème c'est que les best-seller (JSF par exemple) ont véhiculé une image qui a largement été reprise ensuite. Je dis pas que c'est mal, mais l’observation d'UNE psy ne peut pas définir ce que sont TOUS les surdoués.
Pour ceux qui arrivent ensuite, c'est plus facile de copier/coller l’existant que de pousser la réflexion, le mythe de la pensée arborescente par exemple.
C'est bien que ce genre d'étude sorte.
berimbau- Messages : 181
Date d'inscription : 24/04/2018
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
.
Dernière édition par Nuanceleste le Sam 9 Jan 2021 - 21:06, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
berimbau a écrit:Pabanalitor a écrit:Merci pour ce lien vers cet article qui semble bien aller à l'encontre de certaines idées communément admises.
Le problème c'est que les best-seller (JSF par exemple) ont véhiculé une image qui a largement été reprise ensuite. Je dis pas que c'est mal, mais l’observation d'UNE psy ne peut pas définir ce que sont TOUS les surdoués.
Pour ceux qui arrivent ensuite, c'est plus facile de copier/coller l’existant que de pousser la réflexion, le mythe de la pensée arborescente par exemple.
C'est bien que ce genre d'étude sorte.
J'ai un soucis avec le mythe de la pensée arborescente : c'est la raison que l'on m'a donnée lorsqu'on m'a dit que je devais être concerné par la zébritude, sur un forum n'ayant rien à voir avec. Et puis je me reconnais dans une forme de pensée synthétique qui voit des applications à un principe, pour ainsi dire, dans un peu toutes les directions. Mais il n'est pas impossible que ce soit une construction : on pourrait m'avoir dit ça parce que la personne y croyait entre autres signes particuliers et que je m'y suis reconnu en faisant ma propre tambouille. Le fait que chacun ait tendance à développer sa propre conception de la pensée arborescente semble aller dans ce sens, il n'empêche, j'ai quand même du mal à suspendre mon jugement. Mais c'est un autre sujet.
Pabanal- Messages : 4647
Date d'inscription : 21/10/2017
Age : 67
Localisation : Juste à côté de chez moi
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Merci Nuanceleste pour ce lien, que j'apprécie particulièrement.
D'une part, parce que, "néophyte" quant à la question du HQI (j'ai découvert cette notion il y a à peine 7 mois, et à peine 5 depuis que j'ai passé le wais), ça me fait toujours plaisir de trouver une documentation "intelligente" sur la question.
D'autre part, parce qu'il me semble toujours salutaire qu'un questionnement scientifique vienne réinterroger (et, en l'occurence, éclater grave !) des affirmations (cerveau droit et cie...) posées péremptoirement, "au doigt mouillé". Ca fait du bien. Et j'aime quand on me fait du bien.
Enfin, et peut-être le plus important : la vache, que ça fait du bien de voir que la neuroimagerie confirme que, non, le HQI n'est pas ontologiquement différent du quidam de base. A double titre : en terme de "rassurance" d'abord, constater que le HQI n'est pas un monstre, une créature de Frankenstein, un être avec des pièces en plus ou des cases en moins. J'en suis, et en étais déjà, persuadé, mais merci "docteur Ramus" de votre "diagnostic officiel" ! En terme de leçon d'humilité ensuite, nettement teintée idéologiquement : non, le HQI ne sort pas de la cuisse de Jupiter ni ne débarque de Mars, c'est juste quelqu'un qui se sert un chouïa différemment des outils que, grosso modo, tout le monde a à disposition.
Merci Nuanceleste.
D'une part, parce que, "néophyte" quant à la question du HQI (j'ai découvert cette notion il y a à peine 7 mois, et à peine 5 depuis que j'ai passé le wais), ça me fait toujours plaisir de trouver une documentation "intelligente" sur la question.
D'autre part, parce qu'il me semble toujours salutaire qu'un questionnement scientifique vienne réinterroger (et, en l'occurence, éclater grave !) des affirmations (cerveau droit et cie...) posées péremptoirement, "au doigt mouillé". Ca fait du bien. Et j'aime quand on me fait du bien.
Enfin, et peut-être le plus important : la vache, que ça fait du bien de voir que la neuroimagerie confirme que, non, le HQI n'est pas ontologiquement différent du quidam de base. A double titre : en terme de "rassurance" d'abord, constater que le HQI n'est pas un monstre, une créature de Frankenstein, un être avec des pièces en plus ou des cases en moins. J'en suis, et en étais déjà, persuadé, mais merci "docteur Ramus" de votre "diagnostic officiel" ! En terme de leçon d'humilité ensuite, nettement teintée idéologiquement : non, le HQI ne sort pas de la cuisse de Jupiter ni ne débarque de Mars, c'est juste quelqu'un qui se sert un chouïa différemment des outils que, grosso modo, tout le monde a à disposition.
Merci Nuanceleste.
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Mmmmh cet article me semble assez juste mais j'imagine que cela dépend surtout de ce que l'on qualifie de surdoué et de HQI (ou si on considère que c'est la même chose justement). C'est une question qui revient fréquemment ici je crois...
Car si l'on considère que le surdoué est celui qui "fonctionne" différemment, cette étude ne prouverait qu'une chose (de par ses délimitations) : le HQI n'est pas nécessairement quelqu'un qui fonctionne fondamentalement différemment d'une personne au QI moins élevé et ainsi n'est pas nécessairement surdoué à strictement parler. Aussi vrai, donc, que l'on peut avoir un QI dans la norme et faire preuve de certaines aptitudes en ce qui concerne la réflexion, la synthèse, l'originalité de la pensée...
C'est plutôt en prenant un "panel" de personnes que l'on considère différentes du point de vue de ces aptitudes qu'une étude pourrait apporter des pistes intéressantes, mais encore faudrait-il pour cela faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit vis-à-vis de celles-ci (ma petite pique s'adresse à l'auteur de l'étude bien entendu!). Car en fin de compte, je crois que ce fonctionnement ou mode de pensée différent n'est pas fondamentalement lié au seul cerveau (d'où la difficulté à « mesurer » une différence qualitative). C'est tout le corps qui concourt à la formation des idées et à leur maturation ; cela a beaucoup à voir avec l'appareil pulsionnel et les aptitudes à la contemplation, à notre sensibilité face à l'environnement extérieur, à l'expression de nos désirs etc. En fait je rapproche beaucoup le génie de la douance, c'est peut-être une erreur d'appréciation de ma part mais ça me semble assez cohérent. Et je distingue bien entendu les HQI que je considère comme des personnes supérieures intellectuellement mais pas nécessairement comme des génies, mais qui peuvent aussi bien l'être, donc.
Car si l'on considère que le surdoué est celui qui "fonctionne" différemment, cette étude ne prouverait qu'une chose (de par ses délimitations) : le HQI n'est pas nécessairement quelqu'un qui fonctionne fondamentalement différemment d'une personne au QI moins élevé et ainsi n'est pas nécessairement surdoué à strictement parler. Aussi vrai, donc, que l'on peut avoir un QI dans la norme et faire preuve de certaines aptitudes en ce qui concerne la réflexion, la synthèse, l'originalité de la pensée...
C'est plutôt en prenant un "panel" de personnes que l'on considère différentes du point de vue de ces aptitudes qu'une étude pourrait apporter des pistes intéressantes, mais encore faudrait-il pour cela faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit vis-à-vis de celles-ci (ma petite pique s'adresse à l'auteur de l'étude bien entendu!). Car en fin de compte, je crois que ce fonctionnement ou mode de pensée différent n'est pas fondamentalement lié au seul cerveau (d'où la difficulté à « mesurer » une différence qualitative). C'est tout le corps qui concourt à la formation des idées et à leur maturation ; cela a beaucoup à voir avec l'appareil pulsionnel et les aptitudes à la contemplation, à notre sensibilité face à l'environnement extérieur, à l'expression de nos désirs etc. En fait je rapproche beaucoup le génie de la douance, c'est peut-être une erreur d'appréciation de ma part mais ça me semble assez cohérent. Et je distingue bien entendu les HQI que je considère comme des personnes supérieures intellectuellement mais pas nécessairement comme des génies, mais qui peuvent aussi bien l'être, donc.
Invité- Invité
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Dans toutes les études ou ouvrages que j'ai pu lire ou voir, du moins les études sérieuses, HQI et surdoué sont exactement synonymes, connotés différemment certes, mais désignant rigoureusement la même bestiole.
Au sens strict, qui fait consensus dans la communauté, (scientifique par exemple, mais ici y compris, et c'est par exemple le critère reconnu par l'Education Nationale), ça désigne les personnes ayant un QI supérieur à 130 (voire à 132, pour rentrer dans les stricts 2% de la population, je crois que c'est la limite basse de Mensa, par exemple) sur l'échelle de Wechsler (ce qui correspond à 148 sur l'échelle de Catell, http://www.douance.org/qi/tabqi.html). Point barre.
On peut être d'accord avec ça, ou non, mais c'est pour l'instant le seul élément "objectif" qui désigne un, au choix, surdoué, surefficient, HQI, haut potentiel, précoce, j'en oublie.
Libre à toi bien sûr de considérer que le QI ne fait pas tout, tout ça...
Mais, chaque fois que la question est soulevée ici, il y en a généralement un (aujourd'hui, c'est mon tour !) qui se dévoue pour rappeler que le +130, c'est la seule version "officielle".
Certes, Siaud-Facchin et Peticollin proposent dans leurs ouvrages d'autres acceptions, et, pour JSF du moins, elle propose carrément un terme nouveau, les fameux zèbres dont le présent forum tire son nom ; mais, sans leur jeter la pierre, ne serait-ce qu'eu égard au fait que leur très large audience fit que beaucoup, moi y compris, découvrirent cette notion pour la première fois à travers leur prose, ce n'est pas les insulter que de dire que, "scientifiquement", leurs propos n'ont pas le moindre étayage : il s'agit simplement du fruit de leurs observations empiriques en tant que psychologues. Ce n'est pas un jugement de valeur, juste un fait, même si, personnellement, je leur trouve aussi beaucoup de limites.
De même chez Raymonde Hazan, mais je préfère n'en point causer ici, je n'ai pas assez de pierres en stock sous la main.
Pour revenir à l'article, c'est bien ce critère qui est pris en compte par l'auteur pour faire son distinguo entre "HQI" d'une part, et "non HQI" d'autre part.
Et donc, pour reprendre tes termes, Donatien_edas, "C'est plutôt en prenant un "panel" de personnes que l'on considère différentes du point de vue de ces aptitudes qu'une étude pourrait apporter des pistes intéressantes, mais encore faudrait-il pour cela faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit vis-à-vis de celles-ci (ma petite pique s'adresse à l'auteur de l'étude bien entendu!) " : prendre un panel de personnes différentes, dans et hors HQI, c'est rigoureusement ce que fait l'auteur : d'un côté, + de 130, de l'autre -130 de QI chez Wechsler. C'est son paramètre, et le seul qui fasse autorité.
Pour, finalement, conclure que d'un côté ou de l'autre de la barrière, les similitudes physiologiques sont bien plus nombreuses que les différences, et que la seule vraie différence trouvée n'est pas d'ordre physiologique, mais concerne les zones neurologiques activées par les uns ou les autres, et encore, pas si différemment.
Tout ceci étant dit, Donatien-Edas, je ne veux rien enlever à tes "intuitions" (j'en ai un certain nombre aussi, quoique pas forcément les mêmes), dont je ne discute pas la pertinence, ou non. Simplement, je veux rendre à César ce qui lui appartient, et à l'auteur de cette étude son sérieux. Ce qui ne veut pas dire "incontestable", hein. Mais les mots un sens admis, je tenais donc à re-préciser. Ce qui n'interdit à personne de parler de "zèbres", par exemple...
Ce qui m'amuse, au passage, c'est que j'ai bien l'impression que ce que tu reproches à Ramus vient précisément en parfait accord avec tes convictions, à savoir que, si je t'ai bien compris, plus ou moins 130, bôf, c'est quand même un peu kif-kif bourrique.
J'ai un peu la flemme d'aller chercher de jolis liens, mais je ne doute pas que d'autres plus avisés passeront par ici pour 2-3 références bien senties, et au besoin pour corriger mon propos si j'ai raconté des carabistouilles (auquel cas, pan sur le bec !). Mais là, c'est un peu du basique de basique du manuel "le HQI en 10 leçons", et je suis assez sûr de mon propos.
Amicalement.
PS : et merci Pabanalitor pour sa remarque pertinente, grâce à laquelle je viens d'éditer mon charabia...
Au sens strict, qui fait consensus dans la communauté, (scientifique par exemple, mais ici y compris, et c'est par exemple le critère reconnu par l'Education Nationale), ça désigne les personnes ayant un QI supérieur à 130 (voire à 132, pour rentrer dans les stricts 2% de la population, je crois que c'est la limite basse de Mensa, par exemple) sur l'échelle de Wechsler (ce qui correspond à 148 sur l'échelle de Catell, http://www.douance.org/qi/tabqi.html). Point barre.
On peut être d'accord avec ça, ou non, mais c'est pour l'instant le seul élément "objectif" qui désigne un, au choix, surdoué, surefficient, HQI, haut potentiel, précoce, j'en oublie.
Libre à toi bien sûr de considérer que le QI ne fait pas tout, tout ça...
Mais, chaque fois que la question est soulevée ici, il y en a généralement un (aujourd'hui, c'est mon tour !) qui se dévoue pour rappeler que le +130, c'est la seule version "officielle".
Certes, Siaud-Facchin et Peticollin proposent dans leurs ouvrages d'autres acceptions, et, pour JSF du moins, elle propose carrément un terme nouveau, les fameux zèbres dont le présent forum tire son nom ; mais, sans leur jeter la pierre, ne serait-ce qu'eu égard au fait que leur très large audience fit que beaucoup, moi y compris, découvrirent cette notion pour la première fois à travers leur prose, ce n'est pas les insulter que de dire que, "scientifiquement", leurs propos n'ont pas le moindre étayage : il s'agit simplement du fruit de leurs observations empiriques en tant que psychologues. Ce n'est pas un jugement de valeur, juste un fait, même si, personnellement, je leur trouve aussi beaucoup de limites.
De même chez Raymonde Hazan, mais je préfère n'en point causer ici, je n'ai pas assez de pierres en stock sous la main.
Pour revenir à l'article, c'est bien ce critère qui est pris en compte par l'auteur pour faire son distinguo entre "HQI" d'une part, et "non HQI" d'autre part.
Et donc, pour reprendre tes termes, Donatien_edas, "C'est plutôt en prenant un "panel" de personnes que l'on considère différentes du point de vue de ces aptitudes qu'une étude pourrait apporter des pistes intéressantes, mais encore faudrait-il pour cela faire preuve d'une certaine ouverture d'esprit vis-à-vis de celles-ci (ma petite pique s'adresse à l'auteur de l'étude bien entendu!) " : prendre un panel de personnes différentes, dans et hors HQI, c'est rigoureusement ce que fait l'auteur : d'un côté, + de 130, de l'autre -130 de QI chez Wechsler. C'est son paramètre, et le seul qui fasse autorité.
Pour, finalement, conclure que d'un côté ou de l'autre de la barrière, les similitudes physiologiques sont bien plus nombreuses que les différences, et que la seule vraie différence trouvée n'est pas d'ordre physiologique, mais concerne les zones neurologiques activées par les uns ou les autres, et encore, pas si différemment.
Tout ceci étant dit, Donatien-Edas, je ne veux rien enlever à tes "intuitions" (j'en ai un certain nombre aussi, quoique pas forcément les mêmes), dont je ne discute pas la pertinence, ou non. Simplement, je veux rendre à César ce qui lui appartient, et à l'auteur de cette étude son sérieux. Ce qui ne veut pas dire "incontestable", hein. Mais les mots un sens admis, je tenais donc à re-préciser. Ce qui n'interdit à personne de parler de "zèbres", par exemple...
Ce qui m'amuse, au passage, c'est que j'ai bien l'impression que ce que tu reproches à Ramus vient précisément en parfait accord avec tes convictions, à savoir que, si je t'ai bien compris, plus ou moins 130, bôf, c'est quand même un peu kif-kif bourrique.
J'ai un peu la flemme d'aller chercher de jolis liens, mais je ne doute pas que d'autres plus avisés passeront par ici pour 2-3 références bien senties, et au besoin pour corriger mon propos si j'ai raconté des carabistouilles (auquel cas, pan sur le bec !). Mais là, c'est un peu du basique de basique du manuel "le HQI en 10 leçons", et je suis assez sûr de mon propos.
Amicalement.
PS : et merci Pabanalitor pour sa remarque pertinente, grâce à laquelle je viens d'éditer mon charabia...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Pardon, je m'exprime parfois de manière confuse, surtout quand je suis pressé.
En fait les critères scientifiques ou tout autre version "officielle" m'incitent plus à remettre en question leur autorité qu'autre chose. C'est viscéral, je ne peux m'en empêcher.
Mais tout repose en effet ici sur les termes. Les personnes ayant un QI plus élevé "fonctionnent" de la même manière que les autres, j'accepte cela sans problème.
Mais je pense qu'il existe également des personnes ayant un mode de pensée différent, que l'on ne peut évaluer selon des critères scientifiques, dans le sens où les moyens techniques sont limités pour mesurer des phénomènes très complexes (au-delà de la seule "mécanique" du cerveau donc) et relevant d'aspects parfois subjectifs. Je veux bien parler là d'aptitudes artistiques portées à un niveau supérieure à la moyenne (comme l'est le niveau d'intelligence du surdoué envers les autres).
Et dans ce cas distinguons génie et douance, je n'ai pas de problème avec ça a la limite !
La confusion est peut-être entretenue par les différents auteurs dont tu parles (que je n'ai pas lus pour ma part) parce que la distinction n'est pas faite entre les deux. Ce qui me fait à la fois approuver la conclusion de l'étude et à la fois désapprouver son point de vue initial, j'en ai bien peur.
En fait les critères scientifiques ou tout autre version "officielle" m'incitent plus à remettre en question leur autorité qu'autre chose. C'est viscéral, je ne peux m'en empêcher.
Mais tout repose en effet ici sur les termes. Les personnes ayant un QI plus élevé "fonctionnent" de la même manière que les autres, j'accepte cela sans problème.
Mais je pense qu'il existe également des personnes ayant un mode de pensée différent, que l'on ne peut évaluer selon des critères scientifiques, dans le sens où les moyens techniques sont limités pour mesurer des phénomènes très complexes (au-delà de la seule "mécanique" du cerveau donc) et relevant d'aspects parfois subjectifs. Je veux bien parler là d'aptitudes artistiques portées à un niveau supérieure à la moyenne (comme l'est le niveau d'intelligence du surdoué envers les autres).
Et dans ce cas distinguons génie et douance, je n'ai pas de problème avec ça a la limite !
La confusion est peut-être entretenue par les différents auteurs dont tu parles (que je n'ai pas lus pour ma part) parce que la distinction n'est pas faite entre les deux. Ce qui me fait à la fois approuver la conclusion de l'étude et à la fois désapprouver son point de vue initial, j'en ai bien peur.
Invité- Invité
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Il est effectivement avéré que le QI est corrélé d'une part à la créativité et d'autre part à l'ouverture à l'expérience (c'est le seul trait de personnalité du big five corrélé au QI).
Les personnes avec un QI élevé auront donc en moyenne plus d'intérêt pour les idées et pour l'esthétique et les moyens cognitifs d'exprimer cet intérêt
Après on peut être artiste et HQI et être HQI sans une once de curiosité...
Je préfère employer les termes créativité ou ouverture qui définissent plus clairement ceux à qui vous faites allusion (même si on peut être artiste et ouvert et avoir très mauvais goût ou avoir des idées douteuses)
Les personnes avec un QI élevé auront donc en moyenne plus d'intérêt pour les idées et pour l'esthétique et les moyens cognitifs d'exprimer cet intérêt
Après on peut être artiste et HQI et être HQI sans une once de curiosité...
Je préfère employer les termes créativité ou ouverture qui définissent plus clairement ceux à qui vous faites allusion (même si on peut être artiste et ouvert et avoir très mauvais goût ou avoir des idées douteuses)
Eggplant- Messages : 1
Date d'inscription : 22/12/2020
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Pour ceux que ça pourrait intéresser, j'ai lu depuis mon post précédent 2 bouquins mentionnés ailleurs, qui font le point sur ce qu'on sait, ou non, des différences scientifiquement avérées entre HPI et non HPI.
Le premier, à mon sens le plus intéressant, c'est celui de Catherine Cuche et Sophie Brasseur, Le haut Potentiel en questions. Universitaires en sciences psychologiques, psychologue et "logopède" (j'ai appris un mot, j'aurais pensé qu'un logopède devait être un lièvre ou un lapin, ben non, comme quoi...), elles font un état des lieux des connaissances, via 38 points concrets, en se livrant à une méta-analyse qui reprend d'autres études mondialement réalisées, en plus des leurs propres. De mémoire, c'est tout de même surtout le monde francophone et Israël, seul état à ma connaissance à procéder à un test systématique du QI de la population - quoiqu'il me semble que le Japon n'en soit pas loin ?- qu'elles prennent en compte, et beaucoup moins le monde anglophone, mais je peux me tromper, c'est déjà un peu vieux, comme lecture.
De ce que je m'en souviens, leurs points forts tournent surtout autour de la neurologie. Différences avérées : épaisseur de la matière blanche, de vitesses de connexions neuronales, de capacité d'interconnexion entre les deux hémisphères, de zones cérébrales activées pour une même activité... Au passage, elles confirment sans ambiguïté que le mythe d'utiliser davantage l'un ou l'autre des hémisphères (théorie soutenue par Petitcollin, entre autres, dont je rappelle qu'elle n'est que psychologue), c'est de la couille.
Et que, globalement, s'il y a bien des différences réelles entre HPI et non HPI, ça se joue quand même à vraiment peu de choses.
Elles abordent aussi des points davantage comportementaux ou sociologiques, mais c'est pas ce que j'ai retenu de plus intéressant de leur bouquin.
Pour ce dernier point, meilleur est le bouquin de Nicolas Gauvrit Le sourdoué ordinaire. C'est désormais un classique. Il a grosso modo la même démarche de méta-analyse, qui reprend et fait l'état des lieux des connaissances universitaires. Entre autres, il démonte le fameux mythe selon lequel 30 % des surdoués seraient en échec scolaire, pour rappeler que, si certes ça existe (y'en a même sur ce forum !), la prédictibilité de réussite scolaire reste largement corrélée au QI. Ah, oui, il établit aussi scientifiquement que le Haut Potentiel est héréditaire à 42 %. Ni plus, ni moins. Déjà qu'on avait 2,6 enfants par femme...
En écrivant ceci, je m'aperçois que c'est confortable d'avoir ce genre de notion quand on est HP, pour éviter de laisser passer trop de conneries, mais, dans mon quotidien, qu'est-ce que ça me fait une belle jambe...
Au moins, logopède, c'est un mot marrant.
- maman, quand je serai grand, je serai logopède.
- ah non, on a déjà ton oncle Socialiste, que va penser Monsieur le Curé ?
Le premier, à mon sens le plus intéressant, c'est celui de Catherine Cuche et Sophie Brasseur, Le haut Potentiel en questions. Universitaires en sciences psychologiques, psychologue et "logopède" (j'ai appris un mot, j'aurais pensé qu'un logopède devait être un lièvre ou un lapin, ben non, comme quoi...), elles font un état des lieux des connaissances, via 38 points concrets, en se livrant à une méta-analyse qui reprend d'autres études mondialement réalisées, en plus des leurs propres. De mémoire, c'est tout de même surtout le monde francophone et Israël, seul état à ma connaissance à procéder à un test systématique du QI de la population - quoiqu'il me semble que le Japon n'en soit pas loin ?- qu'elles prennent en compte, et beaucoup moins le monde anglophone, mais je peux me tromper, c'est déjà un peu vieux, comme lecture.
De ce que je m'en souviens, leurs points forts tournent surtout autour de la neurologie. Différences avérées : épaisseur de la matière blanche, de vitesses de connexions neuronales, de capacité d'interconnexion entre les deux hémisphères, de zones cérébrales activées pour une même activité... Au passage, elles confirment sans ambiguïté que le mythe d'utiliser davantage l'un ou l'autre des hémisphères (théorie soutenue par Petitcollin, entre autres, dont je rappelle qu'elle n'est que psychologue), c'est de la couille.
Et que, globalement, s'il y a bien des différences réelles entre HPI et non HPI, ça se joue quand même à vraiment peu de choses.
Elles abordent aussi des points davantage comportementaux ou sociologiques, mais c'est pas ce que j'ai retenu de plus intéressant de leur bouquin.
Pour ce dernier point, meilleur est le bouquin de Nicolas Gauvrit Le sourdoué ordinaire. C'est désormais un classique. Il a grosso modo la même démarche de méta-analyse, qui reprend et fait l'état des lieux des connaissances universitaires. Entre autres, il démonte le fameux mythe selon lequel 30 % des surdoués seraient en échec scolaire, pour rappeler que, si certes ça existe (y'en a même sur ce forum !), la prédictibilité de réussite scolaire reste largement corrélée au QI. Ah, oui, il établit aussi scientifiquement que le Haut Potentiel est héréditaire à 42 %. Ni plus, ni moins. Déjà qu'on avait 2,6 enfants par femme...
En écrivant ceci, je m'aperçois que c'est confortable d'avoir ce genre de notion quand on est HP, pour éviter de laisser passer trop de conneries, mais, dans mon quotidien, qu'est-ce que ça me fait une belle jambe...
Au moins, logopède, c'est un mot marrant.
- maman, quand je serai grand, je serai logopède.
- ah non, on a déjà ton oncle Socialiste, que va penser Monsieur le Curé ?
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Etude - "Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral qualitativement différent ?"
Kesketekon.
Mais merci pour ton compte-rendu.
Mais merci pour ton compte-rendu.
wiki a écrit:L'orthophonie (ortho : « droit », phonè : « son »), ou logopédie (logos : « parole », paideia : « éducation ») en Belgique et en Suisse, est une profession paramédicale, pratiquée par des orthophonistes en France et au Canada, des logopèdes en Belgique et des logopédistes en Suisse, et liée à un champ d'expertises et de pratiques thérapeutiques spécialisées dans l'évaluation et le traitement des troubles de la communication liés à la voix, à la parole et au langage oral et écrit, ainsi que des troubles de la déglutition et de motricité bucco-faciale.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
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