Etre étranger à soi-même
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Watou
Fata Morgana
Overload
jmd
8 participants
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Etre étranger à soi-même
Je me demandais si l'expression "Etre étranger à soi-même" avait du sens pour certains d'entre vous.
Bien sûr, elle n'est pas à prendre trop structo sensu. Il ne s'agit ni de dédoublement de personnalité ni de Docteur Jekyll et Mister Hyde.
Il s'agit plutôt de se dire : je trouve que je devrais faire ceci mais je ne le fais pas (pour une raison qui est liée à moi mais qui m'échappe) ou : je sais que je devrais faire ceci mais je ne parviens pas à m'y mettre ou : cela se passe à cause de ce qu'on a fait de moi.
L'inhibition en serait un exemple : "Je" trouve que je devrais faire ceci mais "je" ne le fais pas (pas parce que je l'en n'ai pas les moyens mais parce que "quelque chose" en moi ne veut pas).
Bien sûr, elle n'est pas à prendre trop structo sensu. Il ne s'agit ni de dédoublement de personnalité ni de Docteur Jekyll et Mister Hyde.
Il s'agit plutôt de se dire : je trouve que je devrais faire ceci mais je ne le fais pas (pour une raison qui est liée à moi mais qui m'échappe) ou : je sais que je devrais faire ceci mais je ne parviens pas à m'y mettre ou : cela se passe à cause de ce qu'on a fait de moi.
L'inhibition en serait un exemple : "Je" trouve que je devrais faire ceci mais "je" ne le fais pas (pas parce que je l'en n'ai pas les moyens mais parce que "quelque chose" en moi ne veut pas).
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Etre étranger à soi-même
je sais que je devrais faire ceci mais je ne parviens pas à m'y mettre
c'est l'histoire de ma vie et ça m'a joué des tours cette année...
Overload- Messages : 106
Date d'inscription : 30/07/2011
Age : 35
Localisation : Suisse
Re: Etre étranger à soi-même
"Je ne fais pas le bien que je voudrais faire et je fais le mal que je ne voudrais pas." Romains7.19
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Etre étranger à soi-même
Ce phénomène m'est arrivé longtemps. Ce n'est que peu qu'il a disparu plus ou moins .. faut que je continue comme sa
Watou- Messages : 204
Date d'inscription : 05/08/2011
Age : 34
Localisation : Ile de france
Re: Etre étranger à soi-même
je trouve que je devrais faire ceci mais je ne le fais pas (pour une raison qui est liée à moi mais qui m'échappe) ou : je sais que je devrais faire ceci mais je ne parviens pas à m'y mettre ou : cela se passe à cause de ce qu'on a fait de moi.
C'est un de mes plus gros problèmes en ce moment. Ca me console de voir que je ne suis pas la seule à qui cela arrive !
Tu poses cette question parce que c 'est ton cas aussi? Si oui, as-tu trouvé des "moyens" d'y remédier (à part un mélange de patience et d'introspection) ?
Teotl- Messages : 866
Date d'inscription : 19/04/2011
Age : 30
Re: Etre étranger à soi-même
Pour ma part cela se présente de la manière suivante.
Un choix s'impose :
Faire quelque chose que je dois (étudier, travailler, ranger,...)
ou
Faire un truc constructif ou créatif
En général, je n'arrive pas à faire le premier que je reporte et je culpabilise trop à faire le deuxième.
Résultat je glande ... et ne fait surtout rien de constructif !!!
Un choix s'impose :
Faire quelque chose que je dois (étudier, travailler, ranger,...)
ou
Faire un truc constructif ou créatif
En général, je n'arrive pas à faire le premier que je reporte et je culpabilise trop à faire le deuxième.
Résultat je glande ... et ne fait surtout rien de constructif !!!
Kméléon- Messages : 198
Date d'inscription : 11/08/2011
Age : 52
Localisation : Kraainem Belgique
Re: Etre étranger à soi-même
1) Comprendre ce phénomène de "conflit entre deux parties en soi".
2) Savoir comment y remédier.
Plus on y voit clair, et plus la solution devient logique à découvrir et à mettre en place.
Donc pour faire SIMPLE :
1) COMPRENDRE :
Pour commencer, tout le monde à ces deux parties en lui.
C'est le décalage entre ÊTRE et PARAÎTRE :
° En arrivant sur Terre un enfant EST sans se poser de question, son naturel, sa spontanéïté est déja propre à lui.
° En revanche, il se retrouve dans une "famille" avec tout ce qu'implique la particularité de ce contexte qui l'entoure. Ces parents, ces frères et soeur, et cet environnement, qui entrent en interaction avec lui, lui reflêtent une certaine "personnalité". On lui attribu alors un ensemble de caractéristiques qu'il va finalement adopter comme étant "lui-même", sachant qu'il y avait autant de "personnalités" que l'on pouvait lui attribuer, qu'il n'y a de "contexte" différents dans le monde.
L'idéal serait le contexte qui renvoie à l'enfant "apprends à te connaître, sans jamais laissé personne te dire qui tu es, pas même nous tes parents, ta famille...rien ne saura te désigner, ni personne, ni évênement, parce que rien ne saura mieux que toi qui TU ES".
Ce sain message, aurait appris à cet individu à demeurer autonome dans sa considération de lui-même, et il aurait ainsi pu constater la fidélité de l'image de ce qu'il EST à travers ce qu'il PARAIT ÊTRE, l'y transférant lui-même avec conscience.
On sait tous que ce message est très rare (voir quasi-inexistant) et donc tout humain se voit attribuer une "image" (personnalité) plus ou moins proche de ce qu'il est, et surtout plus ou moins satisfaisante.
Il est facile de comprendre que la personne à qui l'on attribue une image POSITIVE, mais néanmoins loin de ce qu'elle est peut plus facilement s'en accomoder, que celle à qui l'on projette une image plus ou moins négative qui produira davantage de contradiction avec ce qu'il EST instinctivement.
LE ZÈBRE voit ce phénomène davantage prononcé chez lui, parce que :
° sa lucidité ne lui permet pas de fermer les yeux sur ce décalage qui lui parait bien évident.
° son soucis du détail, et son intérêt pour la cohérence de tout ce qu'il perçoit, le pousse à analyser de près ce décalage.
ET PAR DESSUS TOUT, parce que :
° ses particularités lui sont rarement projeté (son entourage ne pouvant projeter que ce qu'il est lui-même) et que lorsqu'elles le sont (après constatation de divergence avec "la norme") c'est presque toujours en y associant le reproche, le rejet, l'incompréhension et tout ce qui va avec l'ignorance associée à la zébrure.
EN RÉSUMÉ : tout être humain à pour mission de "retrouver la paix" entre ces deux parties en lui.
Le zèbre lui, aura pour MISSION première de réaliser sa "zébritude" et l'assumer (qui signifie, ne plus s'en accuser, et au contraire en tirer la force) afin de résoudre en premier lieu, le décalage dut au "manque de logique" que produit l'image dictée par "la norme" projeté sur un zèbre.
Ce faisant, il passera ainsi à sa deuxième MISSION, celle de tout être humain : RETROUVER LA PAIX entre ses deux parties à l'intérieur de lui.
2) Y REMÉDIER :
Le dialogue entre les deux est primordial !
C'est, finalement l'UNION de l'être & de son image qui assure le bien-être, le bonheur, la sensation de sécurité, et tout ce qu'accorde l'estime et la reconnaissance de SOI
Comme au coeur de toute relation, leur communication est ce qui permettra de créer une ouverture de l'une à l'autre, une connexion fluide pour mieux se "connaître" et prendre en compte les besoins et désirs de chacune, instaurant la confiance par un échange respectueux et vrai.
Au fond, chacun à sa notion de ce que signifie pour lui "une relation satisfaisante" il s'agit tout simplement de se pencher sur cette priorité de faire naître (renaître) un amour vivifiant entre les deux aspects de SOI.
Ainsi, en se rapprochant, elles finiront par se fondrent l'une en l'autre, tel que l'implique la "fidélité".
Et la cerise sur le gâteau c'est que leur amour saura les combler, rendant LA personne comblée d'elle-même
Si vous ne l'aviez pas déja étudié ainsi, voilà un beau secret qui vient alors de vous être dévoilé
Le paradis en sommes !
LionnaLove XXXX
2) Savoir comment y remédier.
Plus on y voit clair, et plus la solution devient logique à découvrir et à mettre en place.
Donc pour faire SIMPLE :
1) COMPRENDRE :
Pour commencer, tout le monde à ces deux parties en lui.
C'est le décalage entre ÊTRE et PARAÎTRE :
° En arrivant sur Terre un enfant EST sans se poser de question, son naturel, sa spontanéïté est déja propre à lui.
° En revanche, il se retrouve dans une "famille" avec tout ce qu'implique la particularité de ce contexte qui l'entoure. Ces parents, ces frères et soeur, et cet environnement, qui entrent en interaction avec lui, lui reflêtent une certaine "personnalité". On lui attribu alors un ensemble de caractéristiques qu'il va finalement adopter comme étant "lui-même", sachant qu'il y avait autant de "personnalités" que l'on pouvait lui attribuer, qu'il n'y a de "contexte" différents dans le monde.
L'idéal serait le contexte qui renvoie à l'enfant "apprends à te connaître, sans jamais laissé personne te dire qui tu es, pas même nous tes parents, ta famille...rien ne saura te désigner, ni personne, ni évênement, parce que rien ne saura mieux que toi qui TU ES".
Ce sain message, aurait appris à cet individu à demeurer autonome dans sa considération de lui-même, et il aurait ainsi pu constater la fidélité de l'image de ce qu'il EST à travers ce qu'il PARAIT ÊTRE, l'y transférant lui-même avec conscience.
On sait tous que ce message est très rare (voir quasi-inexistant) et donc tout humain se voit attribuer une "image" (personnalité) plus ou moins proche de ce qu'il est, et surtout plus ou moins satisfaisante.
Il est facile de comprendre que la personne à qui l'on attribue une image POSITIVE, mais néanmoins loin de ce qu'elle est peut plus facilement s'en accomoder, que celle à qui l'on projette une image plus ou moins négative qui produira davantage de contradiction avec ce qu'il EST instinctivement.
LE ZÈBRE voit ce phénomène davantage prononcé chez lui, parce que :
° sa lucidité ne lui permet pas de fermer les yeux sur ce décalage qui lui parait bien évident.
° son soucis du détail, et son intérêt pour la cohérence de tout ce qu'il perçoit, le pousse à analyser de près ce décalage.
ET PAR DESSUS TOUT, parce que :
° ses particularités lui sont rarement projeté (son entourage ne pouvant projeter que ce qu'il est lui-même) et que lorsqu'elles le sont (après constatation de divergence avec "la norme") c'est presque toujours en y associant le reproche, le rejet, l'incompréhension et tout ce qui va avec l'ignorance associée à la zébrure.
EN RÉSUMÉ : tout être humain à pour mission de "retrouver la paix" entre ces deux parties en lui.
Le zèbre lui, aura pour MISSION première de réaliser sa "zébritude" et l'assumer (qui signifie, ne plus s'en accuser, et au contraire en tirer la force) afin de résoudre en premier lieu, le décalage dut au "manque de logique" que produit l'image dictée par "la norme" projeté sur un zèbre.
Ce faisant, il passera ainsi à sa deuxième MISSION, celle de tout être humain : RETROUVER LA PAIX entre ses deux parties à l'intérieur de lui.
2) Y REMÉDIER :
Le dialogue entre les deux est primordial !
C'est, finalement l'UNION de l'être & de son image qui assure le bien-être, le bonheur, la sensation de sécurité, et tout ce qu'accorde l'estime et la reconnaissance de SOI
Comme au coeur de toute relation, leur communication est ce qui permettra de créer une ouverture de l'une à l'autre, une connexion fluide pour mieux se "connaître" et prendre en compte les besoins et désirs de chacune, instaurant la confiance par un échange respectueux et vrai.
Au fond, chacun à sa notion de ce que signifie pour lui "une relation satisfaisante" il s'agit tout simplement de se pencher sur cette priorité de faire naître (renaître) un amour vivifiant entre les deux aspects de SOI.
Ainsi, en se rapprochant, elles finiront par se fondrent l'une en l'autre, tel que l'implique la "fidélité".
Et la cerise sur le gâteau c'est que leur amour saura les combler, rendant LA personne comblée d'elle-même
Si vous ne l'aviez pas déja étudié ainsi, voilà un beau secret qui vient alors de vous être dévoilé
Le paradis en sommes !
LionnaLove XXXX
LionnaLove- Messages : 57
Date d'inscription : 11/08/2011
Localisation : Québec
Re: Etre étranger à soi-même
C'est, finalement l'UNION de l'être & de son image qui assure le bien-être, le bonheur, la sensation de sécurité, et tout ce qu'accorde l'estime et la reconnaissance de SOI
En définitive autant parler d'harmonie de l'inné et de l'acquis...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Etre étranger à soi-même
En définitive autant parler d'harmonie de l'inné et de l'acquis
Ben j'ai pas fini de me faire du soucis, Y a encore du travail à faire
Overload- Messages : 106
Date d'inscription : 30/07/2011
Age : 35
Localisation : Suisse
Re: Etre étranger à soi-même
Je ne crois pas que vous parliez exactement de ça, mais ce sujet m'a fait penser au livre d'Albert Camus : "L'Etranger"
Dans le bouquin, il y a une scène de meurtre et on voit que le personnage principal, qui tue son adversaire, n'agit pas selon sa propre volonté. A cause de la chaleur, il se déconnecte complètement de son corps et n'est plus qu'un étranger à son corps. Il voit la scène se dérouler sous ses yeux, mais c'est comme si ce n'était pas lui qui agissait.
J'ai souvent ressenti ça (je parle pas de tuer les gens, hein? ^^), le fait d'être spectateur de ma vie plutôt qu'acteur. Que ça soit par ennui ou parce que les moments était trop fort pour me paraître réel, je me suis souvent retrouvé déconnecter de mon corps, à le regarder agir pour moi. Presque curieux de voir ce qu'il allait faire...
Mais il n'y avait rien de mal à ça (tant que ça ne durait pas trop longtemps) !
Dans le bouquin, il y a une scène de meurtre et on voit que le personnage principal, qui tue son adversaire, n'agit pas selon sa propre volonté. A cause de la chaleur, il se déconnecte complètement de son corps et n'est plus qu'un étranger à son corps. Il voit la scène se dérouler sous ses yeux, mais c'est comme si ce n'était pas lui qui agissait.
J'ai souvent ressenti ça (je parle pas de tuer les gens, hein? ^^), le fait d'être spectateur de ma vie plutôt qu'acteur. Que ça soit par ennui ou parce que les moments était trop fort pour me paraître réel, je me suis souvent retrouvé déconnecter de mon corps, à le regarder agir pour moi. Presque curieux de voir ce qu'il allait faire...
Mais il n'y avait rien de mal à ça (tant que ça ne durait pas trop longtemps) !
Carbal- Messages : 361
Date d'inscription : 30/04/2011
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Etre étranger à soi-même
Non, être étranger à soi-même n'a rien à voir avec le fait de sortir de son corps ou avec un moment de "déconnection" complète.
On peut passer toute sa vie en étant étranger à soi-même. Attendre que la vie passe sans jamais entreprendre ce que l'on désirait apparemment le plus. Dire : "je veux cela" et ne pas faire un seul pas dans cette direction pendant des années. Procrastiner une vie entière. J'ai passé ma vie à des futilités et je le regrette. Le temps a coulé comme de l'eau dans les mains à regarder des inepties à la télé.
Et ne pas comprendre pourquoi l'on a ce comportement.
Ne pas parvenir à décider ou ne pas savoir ce que l'on veut est un autre exemple.
On peut passer toute sa vie en étant étranger à soi-même. Attendre que la vie passe sans jamais entreprendre ce que l'on désirait apparemment le plus. Dire : "je veux cela" et ne pas faire un seul pas dans cette direction pendant des années. Procrastiner une vie entière. J'ai passé ma vie à des futilités et je le regrette. Le temps a coulé comme de l'eau dans les mains à regarder des inepties à la télé.
Et ne pas comprendre pourquoi l'on a ce comportement.
Ne pas parvenir à décider ou ne pas savoir ce que l'on veut est un autre exemple.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Etre étranger à soi-même
J'avais bien compris les différences entre nos deux exemples...
Je trouve juste qu'il y a des points communs entre :
- regarder sa vie passer comme l'eau coule entre ses doigts, en ayant des envies fortes qu'on ne suit pas, comme si on ne pouvait agir pour soi, comme si on n'était pas soi
- Et se déconnecter de soi, en regardant sa vie passer en mode automatique, comme si on n'avait pas d'envies suffisamment fortes pour nous réveiller.
Désolé d'avoir voulu participer à la conversation...
Je trouve juste qu'il y a des points communs entre :
- regarder sa vie passer comme l'eau coule entre ses doigts, en ayant des envies fortes qu'on ne suit pas, comme si on ne pouvait agir pour soi, comme si on n'était pas soi
- Et se déconnecter de soi, en regardant sa vie passer en mode automatique, comme si on n'avait pas d'envies suffisamment fortes pour nous réveiller.
Désolé d'avoir voulu participer à la conversation...
Carbal- Messages : 361
Date d'inscription : 30/04/2011
Age : 37
Localisation : Paris
Re: Etre étranger à soi-même
Il n'y a vraiment aucune raison à ce que tu sois désolé, cela me fait au contraire très plaisir quand quelqu'un répond à un de mes messages.
Je craignais de m'être mal exprimé (mes explications sont loin d'être toujours claires) d'où ma reformulation.
Je craignais de m'être mal exprimé (mes explications sont loin d'être toujours claires) d'où ma reformulation.
jmd- Messages : 830
Date d'inscription : 10/08/2011
Localisation : Bruxelles
Re: Etre étranger à soi-même
En tous cas, on en dira bien ce qu'on voudra pour l'expliquer... je suis convaincue que cette passivité est absolument du à l'idée "à quoi bon, ça ne sert à rien" !
Comment être motiver à faire le moindre effort pour obtenir quelque chose que l'on sait déja "sera sans dimension" à nos yeux, sera tout autre que ce que l'on désirait trouver en bout de ligne, pour finalement avoir toujours ce même "vide" ?! (testé et retesté, même résultat à tous les coups)
C'est comme si tout ce que l'on demandait, cette toute petite chose mais qui fait toute la différence, était liée à une certaine fréquence et que tout ce que nous avions le pouvoir, nous, de récolter par des efforts, nous arrivait toujours inévitablement sous une autre fréquence, et donc nous laissait sur notre faim...
Même simplement exprimer CE QUE L'ON DÉSIRE PAR DESSUS TOUT, parait presque impossible, parce que dès qu'on s'entend le prononcer, la seconde suivante, on entend l'interprétation qui sera faite de nos paroles, et on sait pertinamment que cette confusion sera aussi présente dans le résultat. Alors on le veut, mais on ne croit pas vraiment pouvoir l'avoir...alors on le rêve, mais on le voit surtout nous passer sous le nez...même si on tient cette impression entre nos doigts que peut être, si, au moins, on pouvait tenter ceci, ou cela, mais...au fond, ce serait comme jouer à la loterie, on se sent déja presque certain de ne pas "gagner" ce que l'on désire, et ce malgré tous nos efforts...
Alors perdure ce "à quoi bon"...et l'incompréhension de cette variation de "fréquence" qui sépare ce que l'on veux de ce qui se présente autour de nous.
Lamentable à vivre...tellement dur à accepter...et presque pas les mots pour exprimer la particularité de ce qui finalement nous enrage de ne pas trouver !
Est-ce qu'on ne parle pas de cette même sensation d'être étranger à soi-même... et finalement plutôt être étranger au monde qui nous entoure mais qui semble être le seul disponible pour tenter de s'accomplir, aussi décalé soit-il par rapport à nos aspirations pourtant si naturelles et spontanées en nous ?
Comment être motiver à faire le moindre effort pour obtenir quelque chose que l'on sait déja "sera sans dimension" à nos yeux, sera tout autre que ce que l'on désirait trouver en bout de ligne, pour finalement avoir toujours ce même "vide" ?! (testé et retesté, même résultat à tous les coups)
C'est comme si tout ce que l'on demandait, cette toute petite chose mais qui fait toute la différence, était liée à une certaine fréquence et que tout ce que nous avions le pouvoir, nous, de récolter par des efforts, nous arrivait toujours inévitablement sous une autre fréquence, et donc nous laissait sur notre faim...
Même simplement exprimer CE QUE L'ON DÉSIRE PAR DESSUS TOUT, parait presque impossible, parce que dès qu'on s'entend le prononcer, la seconde suivante, on entend l'interprétation qui sera faite de nos paroles, et on sait pertinamment que cette confusion sera aussi présente dans le résultat. Alors on le veut, mais on ne croit pas vraiment pouvoir l'avoir...alors on le rêve, mais on le voit surtout nous passer sous le nez...même si on tient cette impression entre nos doigts que peut être, si, au moins, on pouvait tenter ceci, ou cela, mais...au fond, ce serait comme jouer à la loterie, on se sent déja presque certain de ne pas "gagner" ce que l'on désire, et ce malgré tous nos efforts...
Alors perdure ce "à quoi bon"...et l'incompréhension de cette variation de "fréquence" qui sépare ce que l'on veux de ce qui se présente autour de nous.
Lamentable à vivre...tellement dur à accepter...et presque pas les mots pour exprimer la particularité de ce qui finalement nous enrage de ne pas trouver !
Est-ce qu'on ne parle pas de cette même sensation d'être étranger à soi-même... et finalement plutôt être étranger au monde qui nous entoure mais qui semble être le seul disponible pour tenter de s'accomplir, aussi décalé soit-il par rapport à nos aspirations pourtant si naturelles et spontanées en nous ?
LionnaLove- Messages : 57
Date d'inscription : 11/08/2011
Localisation : Québec
Re: Etre étranger à soi-même
jmd a écrit:Non, être étranger à soi-même n'a rien à voir avec le fait de sortir de son corps ou avec un moment de "déconnection" complète.
On peut passer toute sa vie en étant étranger à soi-même. Attendre que la vie passe sans jamais entreprendre ce que l'on désirait apparemment le plus. Dire : "je veux cela" et ne pas faire un seul pas dans cette direction pendant des années. Procrastiner une vie entière. J'ai passé ma vie à des futilités et je le regrette. Le temps a coulé comme de l'eau dans les mains à regarder des inepties à la télé.
Et ne pas comprendre pourquoi l'on a ce comportement.
Ne pas parvenir à décider ou ne pas savoir ce que l'on veut est un autre exemple.
JMD tu décris exactement ce que je ressens.
En plus même impression d'avoir besoin de reformuler car pas exactement compris tel que je voulais l'exprimer.
Kméléon- Messages : 198
Date d'inscription : 11/08/2011
Age : 52
Localisation : Kraainem Belgique
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