[Help] Je ne suis pas diagnostiquée mais je me retrouve dans vos témoignages

Bonjour,

Je ne sais pas si je suis zèbre, mais je me permets de poster sur ce forum car je me retrouve beaucoup dans les témoignages que j´ai pu lire. J´espère pouvoir échanger sans jugement car je n´ai pas d´étiquette. Je me suis intéressée a toutes ces histoires de haut potentiel à force de recherches sur les raisons de mon mal être. Pour cela je pense qu´une présentation s´impose pour pouvoir appréhender les problèmes dans son ensemble.

D´aussi loin que je me souvienne je ne me suis jamais vraiment sentie à ma place. Je suis la troisième d´une fratrie de 4 enfants, j´apprécie mes frères et sœurs mais je ne me suis jamais sentie liée d´une profonde affinité avec eux. Jusque-là rien d´anormal, nous ne sommes pas obligés de partager les mêmes valeurs, la même façon de voir les choses. J´ai toujours étais très solitaire, passant des heures seule dans ma chambre. J´ai aussi toujours eu du mal à me lier avec les gens. Je me sens très handicapé socialement, ce n´est pas que je n´arrive pas à aller vers les gens, mais j´ai besoin de temps pour lier un contact. Je ne supporte pas les discussions d´ascenseur, je préfère me taire plutôt que de parler pour ne rien dire. Du coup je passe très souvent pour une personne froide et hautaine, alors que je ne m´identifie pas du tout de la sorte. Je suis une personne extrêmement sensible, en révolte face aux injustices au point de ne plus vouloir entendre les informations car cela me fait déprimer. Mais je n´expose pas ce que je ressens au grand jour. A côté de ça je peux être prise de crise de rage qui m´ont déjà amené a des choses dont je ne suis pas fière. Mon père a été diagnostiqué bipolaire (mais je le reconnais plus dans la description du zèbre) et j´ai peur de me retrouver en lui.

Je me suis toujours questionnée sur moi-même, à l´adolescence je ne compte plus les soirées a ruminé, à me sentir déprimée, mais personne dans mon entourage ne se doute un instant de mes errances existentielles. J´ai toujours été ce que l´on attendait de moi. J´étais douée à l´école, j´ai toujours aimé apprendre, et j´ai suivi une voie classique, un bac S, une classe préparatoire scientifique (qui fut une catastrophe car je n´arrivais pas à rentrer dans le moule selon mes professeurs), puis des études de sciences, avec un doctorat à la clef. Entre temps, au début de ma licence mon père a fait un burn out très violent, avec des profondes répercussions sur sa santé et sur notre famille. Mes frères n ´étaient plus à la maison et ma sœur n´était alors âgée que d´une dizaine d´années. A ce moment de ma vie j´ai porté ma famille à bout de bras, je les ai aidés financièrement, je me suis accrochée pour ne pas rajouter à leur préoccupation mon mal être. J´étais sous antidépresseurs en cachette pour pouvoir tenir le rythme entre mes études, ma famille, mon questionnement personnel.

Je me retrouve aujourd´hui à quasiment 30 ans à subir ma vie. Je souffre d´un manque de confiance en moi terrible, je ne me sens absolument pas légitime dans mon travail. On m´a dit que j´avais accomplie des choses vraiment exceptionnelles (publier dans un bon journal, soutenir une thèse en 3 ans en ayant eu un directeur de thèse complètement absent, écrire une thèse en 2 mois etc.…) et pourtant chaque matin je me lève en me disant que je suis nulle et que je ne mérite pas tout ça. J´en suis arriver à un point ou je me retrouve bloquée, j ´ai l´impression que mon cerveau et en mode pilote automatique. Je fais un boulot qui devrait être extrêmement stimulant et pourtant je ne me suis jamais sentie aussi peu stimulée, j´ai même l´impression de régresser intellectuellement. J´ai peur de ne jamais trouver ma place, car l´ensemble des jobs que j´ai fait m´ont tous profondément ennuyé, très vite lassé, j´ai même l´impression d´être extrêmement fainéante, ce qui me fait culpabiliser quand je pense aux travails exténuants de certaines personnes.

Aujourd´hui, tout se bouscule dans ma tête, j´ai de plus en plus l´impression que je suis spectatrice de ma vie et que tout ce que j´ai accomplie de ne me correspond pas. Je suis très préoccupée, j´ai des problèmes de sommeil, j´ai commencé à faire des crise d´hyperphagie (ce qui me fait sentir extrêmement minable et qui ne m´aide en rien dans mon cheminement). Mon corps me parle mais je ne sais pas comment interpréter les signaux. Je me sens vide, je n´ai plus aucunes envies, plus aucunes passions, et je me sens même bête de poster sur ce forum, mais je me sens très seule et paradoxalement je ne suis bien que lorsque je suis seule. J´en viens même à dire ouvertement à mon copain que je suis contente lorsqu´il est en déplacement. Je pense à tout plaquer, j´ai l´impression de n´avoir jamais été moi-même et en même temps je ne sais pas du tout qui je suis. Etes-vous passer par ces périodes ?

Je m´excuse pour ce long post, c´est une bouteille à la mer, un geste un peu désespéré car cela ne me correspond pas de m´étaler et encore moins à des inconnus mais cette situation et de plus en plus difficile à vivre. Avoir 30 ans et penser qu´on n´est pas à sa place et qu´on ne la trouvera jamais c´est épuisant. Je voudrais me sentir vivante à nouveau, et ne plus être une projection de moi-même qui assiste à sa vie qui défile.

Bienvenue !

Ici, tu peux être comprise et partager ce que tu vis et ressens sans être trop jugée (ceux qui jugent existent, mais, ne nous y trompons pas : ils se jugent en fait eux-mêmes à travers les autres).

Le bilan est douloureux, mais il n'est pas trop tard pour vivre et changer. As-tu l'impression d'être sans marge de manoeuvre ?

Souhaites-tu diversifier tes activités ? Rencontrer d'autres gens avec qui te sentir toi-même ?

Merci pour l´accueil Meganaram.

Je me sens complètement prise au piège, car malgré le fait de ne pas me sentir heureuse dans cette vie, je ne sais pas du tout ce qui me plait. Comme je l´ai dit dans mon post précédent, je n´ai plus vraiment de passions et j´ai l´impression de ne rien avoir à faire valoir.

Je pense que ma présence sur le forum parle d´elle-même quant au besoin de pouvoir échanger avec des gens qui comprennent ce que je ressens.

Oui, je retrouve l'état d'esprit dans lequel j'étais quand je suis arrivée sur le forum ^^
Un gros paquet de questions et une envie de tout lâcher parce que marre de ne pas savoir par où prendre le problème.
Je me souviens avoir passé des heures sur les vidéos de Guy Corneau. Par exemple celle là : https://www.youtube.com/watch?v=1lJclZWvNz4

T'as fait un premier diagnostic, tu t'es lancée sur le forum. Tu vas y arriver.  
Prends tes "soucis" les uns après les autres, et lâche la vision "tout est nul" qui fait paniquer et sois confiante.

Bon courage à toi !

Salut MB,

Si tu te retrouves dans ce que peuvent écrire des 'zèbres', si tu peux ressentir ce qu'ils ressentent ou saisir leurs réflexions, alors tu es sans doute aussi 'rayée' que ceux-là.

J'ignore si rendre ton diagnostic officiel t'aiderait à te sentir mieux dans tes pompes et résoudrait la plupart de tes soucis, mais que tu le fasses ou pas, tu peux déjà te rassurer en acceptant l'idée que tu sois à ta place sur ce forum.

Pour le reste, je viendrai sûrement rebondir sur quelques mots plus tard, quand j'aurai fini mon taf.

Tu peux souffler un coup et te mettre à l'aise.

Bienvenue.

Etes-vous passer par ces périodes ?

Oui.

Et je ne risque pas grand chose en disant que c'est pareil pour beaucoup d'autres...

Mais nos expériences sont difficilement comparables, nos vies sont si différentes.

Tu pourras certainement trouver ici de l'écoute et de l'écho, mais pour te débloquer et continuer d'avancer sur ta route, c'est à toi de faire le boulot. N'hésite pas à partager tes questionnements, ils peuvent en aider d'autres aussi.

Peu importe d'où tu viens et où tu vas, si tu restes 'toi-même', tu ne peux t'égarer ni te tromper de chemin.

Spoiler:

Tchao !

Bonjour Lyade et Bimbang,

Merci pour votre accueil et votre bienveillance.

Bimbang a écrit:Oui, je retrouve l'état d'esprit dans lequel j'étais quand je suis arrivée sur le forum ^^
Un gros paquet de questions et une envie de tout lâcher parce que marre de ne pas savoir par où prendre le problème.

Bon courage à toi !

Bimbamg si ce n´est pas indiscret pourrais-tu développer un peu ton expérience, ton vécu ?

Lyade a écrit:Tu pourras certainement trouver ici de l'écoute et de l'écho, mais pour te débloquer et continuer d'avancer sur ta route, c'est à toi de faire le boulot. N'hésite pas à partager tes questionnements, ils peuvent en aider d'autres aussi.

Lyade, merci pour ton message, évidement que je ne peux trouver la force de rebondir qu´en moi-même, mais je suis tellement perdue et pleine d´incompréhension que cela fait du bien de trouver écho dans d´autres expériences de vie. Je me sens moins incomprise, je ne suis plus la ´pleurnicheuse, l´idéaliste ou la rêveuse´. Du moins je suis plus que ça, car même si je ne me reconnais pas dans le terme ´pleurnicheuse ´pour le reste je suppose que cela fait partie de ma personnalité. Mais si on doit abandonner nos idéaux pour se conformer aux standards de la vie adulte j´ai bien peur d´en être incapable et cela me peine d´être perçu comme cela par mon entourage.

Bonjour MB (désolée pour les initiales mais ton pseudo est chiant à écrire, comme ça c'est dit :p)

Alors, bonne nouvelle, s'il en est, et n'en déplaise aux angoissés qui en ont besoin (là je tacle un peu, ce qui n'est pas du tout mon genre mais je suis en ébullition depuis ... très tôt ce matin sur un sujet que je vais écrire ici et qui porte sur les "scientifiques" et les "intuitifs", je demande donc au lecteur de pardonner cet écart),  en ce qui me concerne le fait de ne pas avoir d'étiquette collée sur ton front et de venir quand même venir te jeter dans la fosse aux lions qu'est ZC est la preuve que ça y est, c'est bon, tu viens de faire le premier pas vers toi, le vrai toi, celui qui est là, dessous et qui est très certainement merveilleux.

Tout ce que tu décris, une grande majorité l'a vécu, à un moment où l'autre de sa vie, parfois même à répétition, avec le sentiment d'être retombé.e N années en arrière. On s'y fait, on apprend, on avance.

Par contre, plutôt que de demander à untel ou unetelle de te raconter toute son expérience, étant donné qu'elle l'a très certainement raconté ailleurs, je te suggère, d'une part de parcourir ce que cette personne a écrit ailleurs (suffit de cliquer sur son pseudo, tu verras les messages postés ou les sujets créées, par exemple) et aussi de poser des questions précises sur des fils plus larges, que tous iront lire,  et auxquels très certainement beaucoup répondront.

Ensuite, si tu cherches sur certains sujets dans ce vaste forum, tu trouveras de très nombreuses références, vidéos, livres, articles qui pourront te réconforter. Tu pourrais aussi chercher du côté du faux-self, du complexe de l'imposteur et (mais là je prêche pour ma paroisse) te raconter, écrire sur toi, en laissant tout simplement venir ce qui vient, sans (te) juger, laisser sortir ce "toi" qui se fait tout petit depuis trop longtemps. Moi, la matheuse à qui on prédisait un grand avenir scientifique et qui a tout fait foirer en prenant la tangente, c'est ce qui m'a sauvée.

Et enfin, ne casse rien tant que tu n'es pas plus stable.

Courage, souris à la vie, elle est belle pour certains, il n'y a AUCUNE raison valable de penser qu'elle ne puisse pas être belle aussi pour toi

Bonjour Mockingbird,

Tout d'abord, je te souhaite la bienvenue sur le forum. J'espère que tu y trouveras ce dont tu as besoin pour alléger le fardeau que tu sembles porter sur tes épaules.

Pour revenir à ton message, je tiens à te dire que tu n'es pas seule avec ce type de questionnement. J'aurais pû êcrire moi même une bonne partie de tes mots (maux?) à 30ans. Tes interrogations, tes doutes, tes douleurs n'ont rien d'illégitimes, bien au contraire.

Je pense que tu es en pleine crise existencielle. Certains la traverse plus tôt dans l'existence, d'autre plus tard, d'autres jamais... Il n'y a pas de règle établie, juste des personnalités et des parcours de vie bien divers.

Il me semble que tu as du mal à te regarder avec bienveillance, à prendre conscience de quelles sont tes forces. Au vu de ton récit, tu as bien des qualités. Si, si j'insiste!
Tu es manisfestement dotée d'une intelligence certaine (HP ou pas, je n'en sais rien, seul un test cognitif permettrait de le dire. Te serait-il utile? Il n'y a que toi qui puisses le dire), tu as aussi une sensibilité et une empathie évidente, ces sont des qualités précieuses, tu as des facultés de résilience indubitables (Regarde les écrits de Boris Cyrulnik si tu ne connais pas ce domaine) vu ton histoire de vie...
Bref, tu es une personne riche et pleine de belles ressources.

Le fait que tu ne parviennes pas à voir tout cela, est sans doute en lien avec ce cruel et douloureux manque de confiance en toi que tu exprimes très bien. Un(e) psychologue avec le(a)quel(elle) tu te sentirais à l'aise pourrait t'aider à déconstruire cette image négative de toi que tu as construite, telle une tour d'ivoire qui t'enmure et t'empêche de rayonner.

Ne baisse pas les bras. Le chemin vers le bien être existe bel et bien, mais parfois il est nécessaire qu'un guide nous accompagne un peu pour en trouver l'accès.

Je te souhaite une très belle journée.

Bonjour Fleur de Lotus,

Merci pour ton message, je vais suivre tes conseils en ce qui concerne mes questions et les sujets déjà posté par les membres du forum. J´ai hâte de lire ton poste sur les scientifiques et les intuitifs.

Fleur de Lotus a écrit:

Tu pourrais aussi chercher du côté du faux-self, du complexe de l'imposteur et (mais là je prêche pour ma paroisse) te raconter, écrire sur toi, en laissant tout simplement venir ce qui vient, sans (te) juger, laisser sortir ce "toi" qui se fait tout petit depuis trop longtemps. Moi, la matheuse à qui on prédisait un grand avenir scientifique et qui a tout fait foirer en prenant la tangente, c'est ce qui m'a sauvée.

Je ne sais pas si tu as quitté le domaine de la science ou non mais en ce qui me concerne je trouve cet environnement extrêmement toxique pour mon bien être psychique. Je me remets constamment en question et je me trouve tellement minable face aux autres chercheurs. Le complexe de l´imposteur m´est très familier et cet environnement pro ne fait que le renforcer.
Je pense en lisant ton message que c´est probablement ce que tu as ressentis aussi. J´ai souvent envie de prendre la tangente aussi, et quand j´évoque le sujet c´est toujours la même rengaine ´tant d´année d´étude pour ça´, ´C´est du gâchis´ mais je n´éprouve aucune amertume quand à mon parcours universitaire, j´ai énormément pris de plaisir dans mes études mais la réalité de la science et particulièrement dans mon domaine et assez violente et je ne pense pas être armé pour affronter ça.

Mockingbird9000 a écrit:j´ai énormément pris de plaisir dans mes études mais la réalité de la science et particulièrement dans mon domaine et assez violente et je ne pense pas être armé pour affronter ça.

Tu n'es pas armé ou tu n'as pas envie de faire semblant ?
Dans mon cas je ne me sens pas désarmé dans mon domaine, je pourrais donner des coups comme les autres. Mais c'est bien la vacuité et le manque de but "humain" qui ne me font pas apprécier la manière dont je récupère un salaire de ma passion.
Au début de ma carrière, je rentrais chez moi et je continuais de faire la même chose qu'au boulot mais sur des projets avec des buts plus humanistes (d'après moi). Aujourd'hui le sport m'a permis de vouloir des fois changer d'air et c'est pas plus mal.
Du coup ma passion commence à me barber car de toute façon il n'y a pas manière d'en vivre "dignement". Dans le fond de ma tête j'envisage une reconversion, qui sait... un jour...

Bonjour,

Lotophage a écrit:

tu as des facultés de résilience indubitables (Regarde les écrits de Boris Cyrulnik si tu ne connais pas ce domaine) vu ton histoire de vie...
Bref, tu es une personne riche et pleine de belles ressources.

Je te remercie pour ton message et surtout ta bienveillance. Il est parfois plus facile d´être bienveillant envers les autres qu´avec soit même je m´en rend bien compte. Je connais Boris Cyrulnik, j´ai lu un de ces livre après une consultation avec un psy qui m´avait fait la remarque sur ma capacité de résilience. N´étant pas familière avec cette notion et après quelques recherches j´étais tombée sur ces livres.

Skieur a écrit:

Tu n'es pas armé ou tu n'as pas envie de faire semblant ?

Skieur, quand je dis que je ne suis pas armée c´est que je n´ai pas cette volonté d´écraser les autres et de me mettre en avant. Je trouve toujours ridicule les experts dans le domaine qui bombent le torse et jouent des coudes dans les colloques. J´avais effectivement une vision plus ´humaniste ´de la recherche. Pour moi le but premier est d´aider l´humanité et pour cela de partager la connaissance (Je sais c´est extrêmement naif...). Mais bien souvent on se retrouve au milieu d´une guerre d´égo et d´idées qui ne m´intéresse absolument pas. Du coup je me retrouve en décalage.

Skieur a écrit:

Du coup ma passion commence à me barber car de toute façon il n'y a pas manière d'en vivre "dignement". Dans le fond de ma tête j'envisage une reconversion, qui sait... un jour...

J´ai parfois la même sensation que toi.

MB a écrit:Lyade, merci pour ton message, évidement que je ne peux trouver la force de rebondir qu´en moi-même, mais je suis tellement perdue et pleine d´incompréhension que cela fait du bien de trouver écho dans d´autres expériences de vie. Je me sens moins incomprise, je ne suis plus la ´pleurnicheuse, l´idéaliste ou la rêveuse´. Du moins je suis plus que ça, car même si je ne me reconnais pas dans le terme ´pleurnicheuse ´pour le reste je suppose que cela fait partie de ma personnalité. Mais si on doit abandonner nos idéaux pour se conformer aux standards de la vie adulte j´ai bien peur d´en être incapable et cela me peine d´être perçu comme cela par mon entourage.  

De rien.
Je pense comprendre.
Soit tu restes au fond, en peine car tu ne te plairas pas à toi-même. (comment s'aimer dans le 'paraître' ?)
Soit tu remontes, en peine parce qu'il se peut que tu te mettes à déplaire à ton entourage.

Dans les deux cas, il y a de la peine.

Si tu te sens incapable de te 'conformer' aux standards de notre société, la direction que tu prends apparaît clairement. Ce n'est certainement pas le chemin le plus facile, mais le plus éprouvant. Le reste est une question de temps.

Vivre en accord avec soi-même vaut bien quelques larmes, quelles soient de tristesse ou de joie.
Car c'est en son for que l'on fait vraiment ses armes, à l'ombre 'des regards et des lois'.

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