Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
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Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Coucou bandes de zebres!
J'aimerais faire une petite recherche sur le cas, car cela m'aiderais à comprendre mes problèmes due au social, si le fait que je sois HQI sois lié au fait que je suis très nulle avec les gens etc...
J'aimerais donc vous poser un petit sondage :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc9O8bOMAX4utykPAKgKkk_NxQiEoM9m1QhcXCFksvH_YHRFg/viewform?usp=sf_link
j’espère que vous répondrez et que vous serez nombreux, j'aimerais comprendre et vous aider en même temps si vous êtes dans le même cas que moi
hésitez pas à en parer dans cette discutions
J'aimerais faire une petite recherche sur le cas, car cela m'aiderais à comprendre mes problèmes due au social, si le fait que je sois HQI sois lié au fait que je suis très nulle avec les gens etc...
J'aimerais donc vous poser un petit sondage :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc9O8bOMAX4utykPAKgKkk_NxQiEoM9m1QhcXCFksvH_YHRFg/viewform?usp=sf_link
j’espère que vous répondrez et que vous serez nombreux, j'aimerais comprendre et vous aider en même temps si vous êtes dans le même cas que moi
hésitez pas à en parer dans cette discutions
P'tite Plume- Messages : 80
Date d'inscription : 05/09/2016
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
C'est ce qu'on appelle les autres types d'intelligence : intelligence émotionnelle (QE) et relationnelle (QR) notamment.
Ceux qui ont à la fois un QI et des QE, QR forts ne sont pas légion j'ai l'impression. Mais ils ont de la chance.
Personnellement, et comme beaucoup ici, j'ai un QE pourri et un QR pas top.
ça s'explique : les gens lucides et qui ont un recul sur la société (comme nous) se méfient des autres et les zèbres sont hypersensibles donc ne gèrent pas bien l'émotion.
Ceux qui ont à la fois un QI et des QE, QR forts ne sont pas légion j'ai l'impression. Mais ils ont de la chance.
Personnellement, et comme beaucoup ici, j'ai un QE pourri et un QR pas top.
ça s'explique : les gens lucides et qui ont un recul sur la société (comme nous) se méfient des autres et les zèbres sont hypersensibles donc ne gèrent pas bien l'émotion.
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Salut,
Je pense que la remarque de nikoku74 est très juste. C'est une question de "configuration émotionnelle", de prédisposition que l'on a, ou pas.
Je suis parvenue à cette conclusion avec le temps, et dernièrement j'ai été confortée dans cette idée en observant mon fils (zèbre également, je lui aurais bien épargné cette part de mon hérédité), qui vit une enfance paisible, en sécurité affective sur le plan familial, mais qui rencontre les mêmes difficultés que moi dans les relations sociales (aucun rapport, donc, avec un quelconque traumatisme).
J'ai remarqué qu'il existe tout de même des personnes sensibles aux qualités des zèbres, qui aiment s'en entourer, en acceptant les aléas de cette particularité. Il faut donc être patient(e) et rester ouvert, je pense. C'est difficile, parfois. Cela implique aussi une grande solitude, je n'apprends rien à personne ...^^
Je pense que la remarque de nikoku74 est très juste. C'est une question de "configuration émotionnelle", de prédisposition que l'on a, ou pas.
Je suis parvenue à cette conclusion avec le temps, et dernièrement j'ai été confortée dans cette idée en observant mon fils (zèbre également, je lui aurais bien épargné cette part de mon hérédité), qui vit une enfance paisible, en sécurité affective sur le plan familial, mais qui rencontre les mêmes difficultés que moi dans les relations sociales (aucun rapport, donc, avec un quelconque traumatisme).
J'ai remarqué qu'il existe tout de même des personnes sensibles aux qualités des zèbres, qui aiment s'en entourer, en acceptant les aléas de cette particularité. Il faut donc être patient(e) et rester ouvert, je pense. C'est difficile, parfois. Cela implique aussi une grande solitude, je n'apprends rien à personne ...^^
Electra- Messages : 2
Date d'inscription : 30/09/2018
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Même problème,
J’ai une piètre estime de l’humain de manière générale. Et pourtant j’ai cette illusion constante de penser que quelque part doit se trouver cet autre qui m’impressionnera, m’inspirera. Rien à voir avec un QI surdimensionné, ce que j’attends de rencontrer c’est un ensemble de valeurs morales, de l’intellectualisation, du recul, du Vrai, du profond, une facilité à accepter la privation (juger en fonction de son environnement, pas uniquement penser à soi), une vraie bonté et un tempérament qui n’a pas sa langue en poche, une qualité analytique et scientifique (please), une gestion émotionnelle tout en étant mu par des desseins nobles, de la sensibilité mais pas de la sensiblerie.
En gros, quelqu’un qui me ressemble un peu, quelqu’un à qui je pourrais m’identifier.
Mais je ne trouve pas, jcrois que pour être comme je le décris, il faut avoir beaucoup souffert et accorder peu d’importance à sa propre vie pour pouvoir s’extraire de soi même. Souvent, je me dis que c’est vain car les gens comme moi sont déjà morts.
Beaucoup croient être comme ci comme ça et je regarde les actes... c’est là que je trouve la plupart des réponses et bim, déceptions.
Alors je suis souvent absente des relations sociales et je deviens alors le clown de service ou la psy de service, ça tout le monde adore... sociable je suis, asociale je suis. Pas trop longtemps car ça me fatigue bcp de devoir m’adapter aux autres, ça ne me nourrit pas.
Solitude d'âme, depuis l’enfance.
J’ai une piètre estime de l’humain de manière générale. Et pourtant j’ai cette illusion constante de penser que quelque part doit se trouver cet autre qui m’impressionnera, m’inspirera. Rien à voir avec un QI surdimensionné, ce que j’attends de rencontrer c’est un ensemble de valeurs morales, de l’intellectualisation, du recul, du Vrai, du profond, une facilité à accepter la privation (juger en fonction de son environnement, pas uniquement penser à soi), une vraie bonté et un tempérament qui n’a pas sa langue en poche, une qualité analytique et scientifique (please), une gestion émotionnelle tout en étant mu par des desseins nobles, de la sensibilité mais pas de la sensiblerie.
En gros, quelqu’un qui me ressemble un peu, quelqu’un à qui je pourrais m’identifier.
Mais je ne trouve pas, jcrois que pour être comme je le décris, il faut avoir beaucoup souffert et accorder peu d’importance à sa propre vie pour pouvoir s’extraire de soi même. Souvent, je me dis que c’est vain car les gens comme moi sont déjà morts.
Beaucoup croient être comme ci comme ça et je regarde les actes... c’est là que je trouve la plupart des réponses et bim, déceptions.
Alors je suis souvent absente des relations sociales et je deviens alors le clown de service ou la psy de service, ça tout le monde adore... sociable je suis, asociale je suis. Pas trop longtemps car ça me fatigue bcp de devoir m’adapter aux autres, ça ne me nourrit pas.
Solitude d'âme, depuis l’enfance.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
My_illusion a écrit:J’ai une piètre estime de l’humain de manière générale. Et pourtant j’ai cette illusion constante de penser que quelque part doit se trouver cet autre qui m’impressionnera, m’inspirera. Rien à voir avec un QI surdimensionné, ce que j’attends de rencontrer c’est un ensemble de valeurs morales, de l’intellectualisation, du recul, du Vrai, du profond, une facilité à accepter la privation (juger en fonction de son environnement, pas uniquement penser à soi), une vraie bonté et un tempérament qui n’a pas sa langue en poche, une qualité analytique et scientifique (please), une gestion émotionnelle tout en étant mu par des desseins nobles, de la sensibilité mais pas de la sensiblerie.
En gros, quelqu’un qui me ressemble un peu, quelqu’un à qui je pourrais m’identifier.
Tu sais si même Dieu (dont les critères semblent moins élevés) n'a pas trouvé, çà risque d'être difficile pour toi.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
My_illusion a écrit:Même problème,
J’ai une piètre estime de l’humain de manière générale. Et pourtant j’ai cette illusion constante de penser que quelque part doit se trouver cet autre qui m’impressionnera, m’inspirera. Rien à voir avec un QI surdimensionné, ce que j’attends de rencontrer c’est un ensemble de valeurs morales, de l’intellectualisation, du recul, du Vrai, du profond, une facilité à accepter la privation (juger en fonction de son environnement, pas uniquement penser à soi), une vraie bonté et un tempérament qui n’a pas sa langue en poche, une qualité analytique et scientifique (please), une gestion émotionnelle tout en étant mu par des desseins nobles, de la sensibilité mais pas de la sensiblerie.
Mettre la barre trés (trop?) haut est le meilleur moyen de rencontrer la désillusion
Et la tolérance dans tout ça...
Lotophage- Messages : 1815
Date d'inscription : 03/09/2018
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Ah bé mon double doit exister nom d’une cacahuète. Je n’ai pas à accepter ce qui est insuffisant si moi même je tends à être une meilleure personne. Sert à rien de se faire tirer vers le bas. Je ne me comporte pas en lâche donc normal que je ne veuille pas m’entourer de lâches.. car résister ça demande des efforts. Si moi j’en fais, d’autres humains le peuvent également. Je suis déjà bien moins exigente envers les autres qu’envers moi-même, jv pas descendre encore plus bas, ça ne m’apportera rien et jv maltraiter l’autre, soyons lucides lol.
Attention je ne cherche pas le zéro défaut, j’en suis dotée également. Mais la tolérance c’est ok pour des goûts et des couleurs, pas pour des valeurs morales. Avec ces deux réponses, je vois le niveau, mais bon y’a d’autres gens, heureusement.
Tantôt j’ai rassuré une collègue qui a fait une crise de panique, remerciements patati. Je suis sensible vous inquiétez pas, je ne laisse jamais qqn en détresse sur le carreau.
Mais pour avoir cette immense chance de vraiment me connaître il en faut dans le pantal’. Pas si prétentieux que ça quand même, rhooo.
Attention je ne cherche pas le zéro défaut, j’en suis dotée également. Mais la tolérance c’est ok pour des goûts et des couleurs, pas pour des valeurs morales. Avec ces deux réponses, je vois le niveau, mais bon y’a d’autres gens, heureusement.
Tantôt j’ai rassuré une collègue qui a fait une crise de panique, remerciements patati. Je suis sensible vous inquiétez pas, je ne laisse jamais qqn en détresse sur le carreau.
Mais pour avoir cette immense chance de vraiment me connaître il en faut dans le pantal’. Pas si prétentieux que ça quand même, rhooo.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
My_illusion a écrit:Ah bé mon double doit exister nom d’une cacahuète. Je n’ai pas à accepter ce qui est insuffisant si moi même je tends à être une meilleure personne. Sert à rien de se faire tirer vers le bas. Je ne me comporte pas en lâche donc normal que je ne veuille pas m’entourer de lâches.. car résister ça demande des efforts. Si moi j’en fais, d’autres humains le peuvent également. Je suis déjà bien moins exigente envers les autres qu’envers moi-même, jv pas descendre encore plus bas, ça ne m’apportera rien et jv maltraiter l’autre, soyons lucides lol.
Attention je ne cherche pas le zéro défaut, j’en suis dotée également. Mais la tolérance c’est ok pour des goûts et des couleurs, pas pour des valeurs morales. Avec ces deux réponses, je vois le niveau, mais bon y’a d’autres gens, heureusement.
Tantôt j’ai rassuré une collègue qui a fait une crise de panique, remerciements patati. Je suis sensible vous inquiétez pas, je ne laisse jamais qqn en détresse sur le carreau.
Mais pour avoir cette immense chance de vraiment me connaître il en faut dans le pantal’. Pas si prétentieux que ça quand même, rhooo.
Je te souhaite sincerement de rencontrer quelqu'un d'aussi prétentieusement héroique que toi. Il va en effet falloir faire bien des efforts, ce ne sera pas facile... mais les efforts te sont familiers.
Quand à moi, je reparts dans ma misérable vie, bien ombragée de n'avoir par pu être illuminée par ton rayonnement .
Pour le reste, la vie s'en chargera.
Allez, à la revoyure comme disent les beaufs...
Lotophage- Messages : 1815
Date d'inscription : 03/09/2018
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Pour être illuminé par moi (lol) faudrait d’abord que tu apprennes ce que je suis, c’est pas en quelques phrases que tu peux en juger. Mais je t’accorde le droit de te contenter des apparences, la partie émergée de l’iceberg. Après tout, c’est ce que tout le monde fait.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Skieur a écrit:My_illusion a écrit:J’ai une piètre estime de l’humain de manière générale. Et pourtant j’ai cette illusion constante de penser que quelque part doit se trouver cet autre qui m’impressionnera, m’inspirera. Rien à voir avec un QI surdimensionné, ce que j’attends de rencontrer c’est un ensemble de valeurs morales, de l’intellectualisation, du recul, du Vrai, du profond, une facilité à accepter la privation (juger en fonction de son environnement, pas uniquement penser à soi), une vraie bonté et un tempérament qui n’a pas sa langue en poche, une qualité analytique et scientifique (please), une gestion émotionnelle tout en étant mu par des desseins nobles, de la sensibilité mais pas de la sensiblerie.
En gros, quelqu’un qui me ressemble un peu, quelqu’un à qui je pourrais m’identifier.
Tu sais si même Dieu (dont les critères semblent moins élevés) n'a pas trouvé, çà risque d'être difficile pour toi.
Mais t'es qui toi pour prétendre parler au nom du ? Serais-tu l'heureux élu que tu crois être, qui est juste jaloux de je sais pas trop quoi en fait?
Anyway, de nos jours, tout est simple. Il suffit de voir là où les autres ne voient pas, de toucher ce que les autres ont peur de toucher, et patati et patata. Si vraiment toi grand sportif intelligent (surdoué...oh wow!), alors toi va aimer c'te wikipéteux page-là,..pis fuck, jva te barouetter ça, çá semble juste trop pénible cliker sur un petit lien, hein?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_l%27information a écrit:Cette théorie est née de préoccupations techniques pratiques. La société Bell cherche à transmettre les messages de la façon à la fois la plus économique et la plus fiable. Aussi le cadre originel de la théorie est celui d'un système de communications où un émetteur transmet un message à un récepteur à travers un canal matériel/énergétique donné. Émetteur et récepteur ont par hypothèse un répertoire commun, un code qui contient les catégories de signaux utilisables. Ainsi le message codé est transmis, de l'émetteur au récepteur à travers le canal, sous forme de signes ou signaux portés par de la matière/énergie.
.................
Cette théorie mathématique appliquée aux techniques de la télécommunication a été élaborée plus spécialement par Claude Shannon, ingénieur à la Compagnie des Téléphones Bell et reste jusqu'à nos jours la base du concept dit scientifique d'information. Cependant, cette théorie ne pourrait s'appuyer ni sur la forme matérielle/énergétique, ni sur le contenu cognitif des messages émis : leur contenu sémantique est laissé de côté, de même que leur contenant physique, pour ne s'intéresser qu'aux aspects mathématiques et communicationnels.
.................
La notion d'information d'après Shannon est nécessairement associée à la notion de « redondance » et à celle de « bruit ». Par exemple, en linguistique l'information n'est ni dans le mot, ni dans la syllabe, ni dans la lettre. Il y a des lettres voire des syllabes qui sont inutiles à la transmission de l'information que contient le mot : il y a dans une phrase, des mots inutiles à la transmission de l'information. La théorie de Shannon appelle redondance tout ce qui dans le message apparaît comme en surplus. Aussi est-il économique de ne pas transmettre la redondance.
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Pis patati pis patata, on a tout compris, patate!
Campagne Radis- Messages : 215
Date d'inscription : 22/12/2013
Localisation : mailto:webmaster@frederiquebrissonlambert.com
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Lotophage, la recherche d’une personne qui nous ressemble ne veut pas forcément dire être intolérant. Pour ma part, je me retrouve énormément dans ce que dit My_illusion, et si je recherche moi aussi des personnes qui me ressemblent et donc qui répondent à certaines exigences que je m’impose à moi-même, ce n’est pas pour autant les autres sont juste nuls ou méprisables. Je suis sûre que parmi les zèbres, de nombreuses personnes espèrent pouvoir trouver un jour quelqu’un à qui s’identifier, pouvoir la respecter et se sentir d’égal à égal, sentir que la relation est équilibrée et que chacun est capable d’enrichir l’autre.
Mais il faut aussi avouer que la majorité des personnes que l’on rencontre n’ont pas forcément les mêmes valeurs que nous, ou alors pas à la même hauteur, ou bien avec une mise en application qui peut montrer de fortes incohérences. Si la désillusion arrive fréquemment, est-ce une raison pour abandonner l’espoir de rencontrer quelqu’un qui nous ressemble ? Et donc possiblement remettre en question les exigences que l’on a pour nous-même avec comme conséquence de se rapprocher de la médiocrité ? Je m’excuse si c’est dit de façon plutôt crue et peu avenante, mais on ne construit pas un meilleur monde avec la fainéantise, l’ignorance ou le déni. Et donc on ne construit pas une meilleure société avec un meilleur cadre de vie et un meilleur épanouissement.
Même parmi les zèbres, chacun vit cette particularité de façon différente, a fait des choix différents, est à un stade de réflexion différent. On nous qualifie souvent avec des superlatifs, je ne sais pas si je suis trop ceci ou trop cela, ce que je sais par contre, c’est que je ressens les autres comme étant « pas assez » de façon générale. Evidemment cela s’estompe avec les zèbres, mais on peut aussi avoir envie de rencontrer quelqu’un qui nous corresponde de façon beaucoup plus prononcée.
Je vois ça comme un besoin, une nécessité de se sentir reconnu, compris et accepté tel que l’on est, et surtout pouvoir le partager avec quelqu’un avec qui on se sent comme connecté. Cela permet d’avoir les ressources nécessaires pour supporter le monde et les personnes qui nous sont très différentes. Beaucoup connaissent les dégâts dû à une adaptation forcée à la majorité de la population, s’accepter et développer ses propres particularités devient souvent une nécessité pour être en accord avec soi-même.
Quand nos besoins de relations sociales ne sont pas comblés car incompatibilité avec les autres, il peut être très dur psychologiquement de se contenter de la situation et de n’être entouré que de gens avec qui on s’entend bien mais qui ne nous intéresse pas tant que ça, qui ne nous comprennent pas dans le fond du fond. L’intolérance nait souvent du sentiment de non reconnaissance et d’incompréhension des autres, voire de rejet, couplé avec la solitude que cela entraîne. Ne pas devenir amère peut demander beaucoup d’effort, alors garder l’espoir que la personne attendue existe peut souvent paraître comme la seule option pour ne pas sombrer.
Mais il faut aussi avouer que la majorité des personnes que l’on rencontre n’ont pas forcément les mêmes valeurs que nous, ou alors pas à la même hauteur, ou bien avec une mise en application qui peut montrer de fortes incohérences. Si la désillusion arrive fréquemment, est-ce une raison pour abandonner l’espoir de rencontrer quelqu’un qui nous ressemble ? Et donc possiblement remettre en question les exigences que l’on a pour nous-même avec comme conséquence de se rapprocher de la médiocrité ? Je m’excuse si c’est dit de façon plutôt crue et peu avenante, mais on ne construit pas un meilleur monde avec la fainéantise, l’ignorance ou le déni. Et donc on ne construit pas une meilleure société avec un meilleur cadre de vie et un meilleur épanouissement.
Même parmi les zèbres, chacun vit cette particularité de façon différente, a fait des choix différents, est à un stade de réflexion différent. On nous qualifie souvent avec des superlatifs, je ne sais pas si je suis trop ceci ou trop cela, ce que je sais par contre, c’est que je ressens les autres comme étant « pas assez » de façon générale. Evidemment cela s’estompe avec les zèbres, mais on peut aussi avoir envie de rencontrer quelqu’un qui nous corresponde de façon beaucoup plus prononcée.
Je vois ça comme un besoin, une nécessité de se sentir reconnu, compris et accepté tel que l’on est, et surtout pouvoir le partager avec quelqu’un avec qui on se sent comme connecté. Cela permet d’avoir les ressources nécessaires pour supporter le monde et les personnes qui nous sont très différentes. Beaucoup connaissent les dégâts dû à une adaptation forcée à la majorité de la population, s’accepter et développer ses propres particularités devient souvent une nécessité pour être en accord avec soi-même.
Quand nos besoins de relations sociales ne sont pas comblés car incompatibilité avec les autres, il peut être très dur psychologiquement de se contenter de la situation et de n’être entouré que de gens avec qui on s’entend bien mais qui ne nous intéresse pas tant que ça, qui ne nous comprennent pas dans le fond du fond. L’intolérance nait souvent du sentiment de non reconnaissance et d’incompréhension des autres, voire de rejet, couplé avec la solitude que cela entraîne. Ne pas devenir amère peut demander beaucoup d’effort, alors garder l’espoir que la personne attendue existe peut souvent paraître comme la seule option pour ne pas sombrer.
Ashura27- Messages : 47
Date d'inscription : 21/04/2018
Age : 29
Localisation : Lyon
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Merci ashura, tu as tout compris de ce que j’ai voulu exprimer, je n’utilise pas la forme qu’il faudrait mais le fond est ce que tu expliques. J’exprime souvent les choses de façon « brutales » même si j’aurais envie de dire que ça fait partie de la franchise, je ne vise personne quand j’ai cette apparente prétention.
Je peux parler également de tout ce qui est insuffisant chez moi à commencer par le tact et la diplomatie. J’en manque et je le reconnais sans difficulté. J’ai bien d’autres défauts dont celui d’avoir un mal de chien à exprimer des émotions dites vulnérables. Les autres ont la sensation que je les rejette car distante et très critique mais c’est avant tout parce qu’lls regardent leur besoin, que je les aime, que je les reconnaisse eux. Et malheureusement (pour moi c’est heureusement), j’analyse sur la durée les actes des autres, ce qui m’importe ce n’est pas ce que moi je peux retirer d’eux mais qui ils sont dans leurs tripes. L’émotionnel rend aveugle, je préfère commencer dans le rationnel et puis dans l’émotionnel. Oui je peux décider de ça, je contrôle moins la colère par contre (celle qui résulte de la déception). Donc je comprends aussi que je ne suis pas un cadeau! Mais jamais je n’ai d’intention de faire du mal, j’aime secouer un cocotier ou remettre L’eglise Au milieu du village mais je ne blesse pas pour blesser. Mais soit.
La solitude d'âme est une grande tueuse. Comme tu le dis très justement ashura, garder l’espoir est la seule façon de ne pas sombrer. Bcp ont la gâchette facile en te sortant la phrase « be t’as qu'à diminuer tes exigences! » et là tu comprends que celui en face fait ... ce qu’il peut avec ses moyens. Et tu repars toujours un peu plus seule. Je me rappelle alors une phrase que m’avait dit ma sœur (décédée) « celui qui parviendra à atteindre ton cœur aura trouver une perle rare! ». A l’époque Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. Elle avait de l’estime pour moi mais je pensais que c’était parce que je lui donnais bcp, je me sentais instrumentalisée (elle n’allait pas bien).
Merci d’exister ashura, nous voilà un peu moins seules.
Je peux parler également de tout ce qui est insuffisant chez moi à commencer par le tact et la diplomatie. J’en manque et je le reconnais sans difficulté. J’ai bien d’autres défauts dont celui d’avoir un mal de chien à exprimer des émotions dites vulnérables. Les autres ont la sensation que je les rejette car distante et très critique mais c’est avant tout parce qu’lls regardent leur besoin, que je les aime, que je les reconnaisse eux. Et malheureusement (pour moi c’est heureusement), j’analyse sur la durée les actes des autres, ce qui m’importe ce n’est pas ce que moi je peux retirer d’eux mais qui ils sont dans leurs tripes. L’émotionnel rend aveugle, je préfère commencer dans le rationnel et puis dans l’émotionnel. Oui je peux décider de ça, je contrôle moins la colère par contre (celle qui résulte de la déception). Donc je comprends aussi que je ne suis pas un cadeau! Mais jamais je n’ai d’intention de faire du mal, j’aime secouer un cocotier ou remettre L’eglise Au milieu du village mais je ne blesse pas pour blesser. Mais soit.
La solitude d'âme est une grande tueuse. Comme tu le dis très justement ashura, garder l’espoir est la seule façon de ne pas sombrer. Bcp ont la gâchette facile en te sortant la phrase « be t’as qu'à diminuer tes exigences! » et là tu comprends que celui en face fait ... ce qu’il peut avec ses moyens. Et tu repars toujours un peu plus seule. Je me rappelle alors une phrase que m’avait dit ma sœur (décédée) « celui qui parviendra à atteindre ton cœur aura trouver une perle rare! ». A l’époque Je ne comprenais pas ce qu’elle voulait dire. Elle avait de l’estime pour moi mais je pensais que c’était parce que je lui donnais bcp, je me sentais instrumentalisée (elle n’allait pas bien).
Merci d’exister ashura, nous voilà un peu moins seules.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Haha, ça me fait plaisir si je peux t’apporter un peu de baume au cœur !
Si j’arrive à mettre les formes à l’écrit, c’est beaucoup moins le cas à l’oral… ^^
C’est important de reconnaître ses défauts, mais c’est aussi ce qui nous construit, la question est de savoir si nos traits de caractère sont des défauts pour nous-mêmes avant de savoir si ils sont des défauts aux yeux des autres…
Je pense aussi que l’estime que ta sœur avait pour toi était juste : on ne cherche pas une connexion profonde pour rien, on en a besoin et on est prêt à combler ce besoin pour une autre personne dans la même situation.
Si cette solitude d’âme est un problème majeur pour beaucoup de zèbres, je ne sais pas si c’est dû à la configuration émotionnelle dont parle nikoku74, même si il est évident que les axes sur lesquels nous sommes les plus développés vont contribuer à ce ressenti. En tout cas et pour ma part, des zèbres qui ne cultivent pas leur particularité, qui ne cherchent pas exploiter leur potentiel (que ce soit un potentiel cognitif, émotionnel ou relationnel) ne me font pas beaucoup vibrer, on va dire.
Peut-être que je le formulerai autrement :
Tout le monde est différent, zèbre ou pas zèbre. Donc oui, on ne peut probablement jamais accéder à une compréhension absolue de l’autre, tout le monde a un référentiel de pensée et de valeurs différent (par son éducation, ses expériences, etc.), ça c’est ce les gens me disent quand j’évoque mon problème.
Mais mettons qu’on puisse « quantifier » la différence sur une échelle. Les gens normaux sont différents entre eux de 3 à 7-8 points sur cette échelle par exemple, donc même entre eux ils sont plus ou moins différents et sur différents aspects également. Mais si j’ai l’impression d’être à 20 points sur cette échelle, je suis moi aussi différente d’eux, mais à un autre niveau en quelque sorte. La plupart des gens m’avancent des conseils qui ressemblent à « baisse tes exigences » ou « trouve un moyen de t’adapter » ou beaucoup de phrases qui sous-entendent que cette différence n’est pas aussi grande que je le pense, pas aussi insurmontable, car après tout, eux aussi, ils sont différents des autres.
On dirait qu’ils ne sont pas capables d’imaginer que quelqu’un puisse être « trop » différent pour s’adapter et se résoudre à se contenter de relations « normales ». J’ai l’impression qu’ils ne sont même pas capables de concevoir la profondeur des réflexions et des émotions que nous souhaitons partager, alors que c’est le seul moyen de se sentir véritablement vivant et à sa place pour nous.
La solution est peut-être de prendre sur soi, de s’armer de patience et de persévérance jusqu’à rencontrer le/la/les personne(s) avec qui on sera « compatibles ».
Donc pour essayer de répondre à la question initiale : il est fort possible que plus on a un QI élevé, plus le ressenti de différence est fort, et donc plus les difficultés à s’adapter aux relations sociales sont grandes.
Une question qui me travaille en ce moment est de savoir si mon ressenti de différence est objectif : le QI amène véritablement un décalage dans la compréhension (ça c’est quasi sûr) et ce décalage entraîne quasi systématiquement des difficultés à avoir un sentiment d’appartenance avec les gens normaux, ce qui empêche de combler des besoins primaires en terme de sociabilité, et donc il y a souffrance (et pas de solutions évidentes à vue de nez).
OU ce ressenti de différence est subjectif : il y a un décalage dans la compréhension, mais c’est moi qui ai érigé une barrière pour me séparer des autres car je n’ai pas assez de volonté ou de capacités à m’intégrer (sans nier mes différences pour pas devenir cinglée), et donc à tirer du bon des relations que je peux avoir avec des gens normaux. Et donc là, c’est à moi de détruire cette barrière illusoire. Cette option-là, beaucoup de gens normaux essayent de m’y faire croire, mais comme je ne suis pas sûre qu’ils puissent cerner toute l’étendue du problème…
Pourtant, la profondeur de compréhension et de connexion que je recherche ne me paraît pas utopique et illusoire, vu certains indices qu’on pu me laisser des rencontres avec d’autres zèbres.
Voilà, j’espère que ce témoignage pourra donner des pistes à certains !
Si j’arrive à mettre les formes à l’écrit, c’est beaucoup moins le cas à l’oral… ^^
C’est important de reconnaître ses défauts, mais c’est aussi ce qui nous construit, la question est de savoir si nos traits de caractère sont des défauts pour nous-mêmes avant de savoir si ils sont des défauts aux yeux des autres…
Je pense aussi que l’estime que ta sœur avait pour toi était juste : on ne cherche pas une connexion profonde pour rien, on en a besoin et on est prêt à combler ce besoin pour une autre personne dans la même situation.
Si cette solitude d’âme est un problème majeur pour beaucoup de zèbres, je ne sais pas si c’est dû à la configuration émotionnelle dont parle nikoku74, même si il est évident que les axes sur lesquels nous sommes les plus développés vont contribuer à ce ressenti. En tout cas et pour ma part, des zèbres qui ne cultivent pas leur particularité, qui ne cherchent pas exploiter leur potentiel (que ce soit un potentiel cognitif, émotionnel ou relationnel) ne me font pas beaucoup vibrer, on va dire.
Peut-être que je le formulerai autrement :
Tout le monde est différent, zèbre ou pas zèbre. Donc oui, on ne peut probablement jamais accéder à une compréhension absolue de l’autre, tout le monde a un référentiel de pensée et de valeurs différent (par son éducation, ses expériences, etc.), ça c’est ce les gens me disent quand j’évoque mon problème.
Mais mettons qu’on puisse « quantifier » la différence sur une échelle. Les gens normaux sont différents entre eux de 3 à 7-8 points sur cette échelle par exemple, donc même entre eux ils sont plus ou moins différents et sur différents aspects également. Mais si j’ai l’impression d’être à 20 points sur cette échelle, je suis moi aussi différente d’eux, mais à un autre niveau en quelque sorte. La plupart des gens m’avancent des conseils qui ressemblent à « baisse tes exigences » ou « trouve un moyen de t’adapter » ou beaucoup de phrases qui sous-entendent que cette différence n’est pas aussi grande que je le pense, pas aussi insurmontable, car après tout, eux aussi, ils sont différents des autres.
On dirait qu’ils ne sont pas capables d’imaginer que quelqu’un puisse être « trop » différent pour s’adapter et se résoudre à se contenter de relations « normales ». J’ai l’impression qu’ils ne sont même pas capables de concevoir la profondeur des réflexions et des émotions que nous souhaitons partager, alors que c’est le seul moyen de se sentir véritablement vivant et à sa place pour nous.
La solution est peut-être de prendre sur soi, de s’armer de patience et de persévérance jusqu’à rencontrer le/la/les personne(s) avec qui on sera « compatibles ».
Donc pour essayer de répondre à la question initiale : il est fort possible que plus on a un QI élevé, plus le ressenti de différence est fort, et donc plus les difficultés à s’adapter aux relations sociales sont grandes.
Une question qui me travaille en ce moment est de savoir si mon ressenti de différence est objectif : le QI amène véritablement un décalage dans la compréhension (ça c’est quasi sûr) et ce décalage entraîne quasi systématiquement des difficultés à avoir un sentiment d’appartenance avec les gens normaux, ce qui empêche de combler des besoins primaires en terme de sociabilité, et donc il y a souffrance (et pas de solutions évidentes à vue de nez).
OU ce ressenti de différence est subjectif : il y a un décalage dans la compréhension, mais c’est moi qui ai érigé une barrière pour me séparer des autres car je n’ai pas assez de volonté ou de capacités à m’intégrer (sans nier mes différences pour pas devenir cinglée), et donc à tirer du bon des relations que je peux avoir avec des gens normaux. Et donc là, c’est à moi de détruire cette barrière illusoire. Cette option-là, beaucoup de gens normaux essayent de m’y faire croire, mais comme je ne suis pas sûre qu’ils puissent cerner toute l’étendue du problème…
Pourtant, la profondeur de compréhension et de connexion que je recherche ne me paraît pas utopique et illusoire, vu certains indices qu’on pu me laisser des rencontres avec d’autres zèbres.
Voilà, j’espère que ce témoignage pourra donner des pistes à certains !
Ashura27- Messages : 47
Date d'inscription : 21/04/2018
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Ashura27 a écrit:Lotophage, la recherche d’une personne qui nous ressemble ne veut pas forcément dire être intolérant. Pour ma part, je me retrouve énormément dans ce que dit My_illusion, et si je recherche moi aussi des personnes qui me ressemblent et donc qui répondent à certaines exigences que je m’impose à moi-même, ce n’est pas pour autant les autres sont juste nuls ou méprisables. Je suis sûre que parmi les zèbres, de nombreuses personnes espèrent pouvoir trouver un jour quelqu’un à qui s’identifier, pouvoir la respecter et se sentir d’égal à égal, sentir que la relation est équilibrée et que chacun est capable d’enrichir l’autre.
Mais il faut aussi avouer que la majorité des personnes que l’on rencontre n’ont pas forcément les mêmes valeurs que nous, ou alors pas à la même hauteur, ou bien avec une mise en application qui peut montrer de fortes incohérences. Si la désillusion arrive fréquemment, est-ce une raison pour abandonner l’espoir de rencontrer quelqu’un qui nous ressemble ? Et donc possiblement remettre en question les exigences que l’on a pour nous-même avec comme conséquence de se rapprocher de la médiocrité ? Je m’excuse si c’est dit de façon plutôt crue et peu avenante, mais on ne construit pas un meilleur monde avec la fainéantise, l’ignorance ou le déni. Et donc on ne construit pas une meilleure société avec un meilleur cadre de vie et un meilleur épanouissement.
Même parmi les zèbres, chacun vit cette particularité de façon différente, a fait des choix différents, est à un stade de réflexion différent. On nous qualifie souvent avec des superlatifs, je ne sais pas si je suis trop ceci ou trop cela, ce que je sais par contre, c’est que je ressens les autres comme étant « pas assez » de façon générale. Evidemment cela s’estompe avec les zèbres, mais on peut aussi avoir envie de rencontrer quelqu’un qui nous corresponde de façon beaucoup plus prononcée.
Je vois ça comme un besoin, une nécessité de se sentir reconnu, compris et accepté tel que l’on est, et surtout pouvoir le partager avec quelqu’un avec qui on se sent comme connecté. Cela permet d’avoir les ressources nécessaires pour supporter le monde et les personnes qui nous sont très différentes. Beaucoup connaissent les dégâts dû à une adaptation forcée à la majorité de la population, s’accepter et développer ses propres particularités devient souvent une nécessité pour être en accord avec soi-même.
Quand nos besoins de relations sociales ne sont pas comblés car incompatibilité avec les autres, il peut être très dur psychologiquement de se contenter de la situation et de n’être entouré que de gens avec qui on s’entend bien mais qui ne nous intéresse pas tant que ça, qui ne nous comprennent pas dans le fond du fond. L’intolérance nait souvent du sentiment de non reconnaissance et d’incompréhension des autres, voire de rejet, couplé avec la solitude que cela entraîne. Ne pas devenir amère peut demander beaucoup d’effort, alors garder l’espoir que la personne attendue existe peut souvent paraître comme la seule option pour ne pas sombrer.
Bonjour Ashura,
Je partage ton point de vue lorsque tu dis que "la recherche d’une personne qui nous ressemble ne veut pas forcément dire être intolérant;", encore que si l'humanité était faite de personnes toutes pareilles, de clones, je ne pense pas que cela serait un gage d'humanité joyeuse.
La pluralité, la différence, la diversité, pour peu qu'on s'y intéresse et qu'on ne parte pas pétri d'a priori négatifs sur les autres, ces "médocres", "fainéants", et autres "ignorants". Cette vision hiérarchisée de l'humain (au sommet de la pyramide les sujets brillants, intelligents, HP et à la base la fange inintéressante et méprisable) me semble sinon dangeureuse du moins le révélatrice d'une vision égocentrée et erronnée de soi, sans doute mâtinée de souffrances et de désillusions.
Chacun pssède des forces et des faiblesses, même les "idiots" ont des aptitudes que bien des HP n'ont pas (sociales par exemple...). L'intelligence collective est de savoir mettre en commun les capacités de chacun, d'en extraire le meilleur pour avancer dans une société dans laquelle chacun trouve sa place et s'y sente bien. Pour cela, il est très utile d'avoir des catalyseurs positifs, fonction pour laquelle une intelligence est un atout nécessaire mais absolument pas suffisant.
Les personnes les plus intelligentes que j'ai pu croiser, (et certaines qui avaient très très largement et indiscutablement fait leurs preuves sur le plan du savoir, du raisonnement, de la réalisation scientifique ) étaient aussi les personnes les plus ouvertes aux autres, les plus à l'écoute, les plus bienveillantes envers autrui bien loin des jugements hâtifs sur la prétendue bêtise de la masse de la population. Elles ne m'ont d'ailleurs jamais renvoyé à la figure leur supériorité prétendue. Peut-être m'ont t'elles trouvée stupide (ou pas... ) mais elles ont eu l'intelligence de me pas m'écrasser de leur savoirs et de s'interresser à moi comme à tout un chacun.
D'avance, je m'excuse pour mon intervention de médiocre pékin , au QI sans doute sans commune mesure avec celui d'autrui ici.
Lotophage- Messages : 1815
Date d'inscription : 03/09/2018
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Sincèrement, je ne pense pas qu’il y ait une relation quantitative entre QI et besoin de profondeur. Le QI n’est qu’un moyen, un outil pour accomplir, pour développer, analyser, rationaliser etc. Mais le QI n’induit pas ce qui besoin de partager du profond. C’est pas la partie psy de l’entité. Il n’y a toujours aucune preuve du caractère inné ou acquis de cet ensemble comportemental et intellectuel. Fort à parier que c’est une interaction entre inné acquis. Il y a qqchose d’inné qui va s’intensifier ou non par l’acquis, c’est comme ça que ça a du se passer pour moi. Je suis très sensible aux questions morales, mais vraiment trop, c’est totalement incompatible pour la vie en communauté. Et ça n’est pas possible que je diminue les exigences de mon référentiel car j’en ai besoin. Se greffe à mon besoin de pouvoir se regarder dans un miroir, une crainte abandonnique viscérale. Je dois tout anticiper, tout analyser pour ne pas « me faire avoir » c’est réellement un besoin. Donner sa confiance a un prix, le prix d’une ribambelle de valeurs morales. Même le droit de vivre a un prix, celui du respect de notre Terre mère. Je ne suis pas étonnée de marcher seule, j’ai conscience de ces excès. Je ne fais de mal à personne, au contraire je dirais, j’enseigne les bonnes mœurs ? Comme l’éducation est la seule réelle arme et que les enfants sont modulables, j’enseigne à mes neveux et nièce. Oh mais je suis chiante et juge et moqueuse pour les adultes. Les enfants, eux, m’adorent, et les animaux aussi (rires). Ah ça, le plus grand de 8 ans il aime sa tatie qui lui apprend des tas de choses et joue avec lui à des jeux stimulants. Il est différent lui aussi mais je ne saurais dire pour l’instant dans quelle mesure. Il déjà un infleunceur et n’a pas de gêne à dire qu’il aime bcp jouer seul à l’école. Quand j’entends une belle sœur psy dire qu’il a peut être un problème à aimer être seul, j’ai envie de lui dire de regarder l’éducation qu’elle donne à ses propres enfants. Un enfant qui peut jouer seul et avec les autres est pour moi justement le plus équilibré. Elle a déjà dit qu’elle le soupçonnait d’etre Gay car il est sensible et à une voix fluette. Faut qu’elle fasse gaffe car si elle l’influence mal je vais sortir les griffes et les dents. Alors qu’il évolue hyper bien, elle pourrait engendrer chez lui une perte de confiance en lui. Vive les psys... ce le plus éveillé de mes neveux, depuis qu’il est bébé, je sentais qu’il était équilibré, curieux et qu’il apprenait vite. Si je peux avoir un neveu qui me ressemble ce serait top ! Mais je le laisse grandir à son rythme bien entendu. Il est en demande de stimulations intellectuelles. Je l’adore ce petit sauf quand il mange comme un porc lol.
C’est dur de vivre dans un monde différent et de devoir composer avec l’insuffisance.
Le QI seul ne suffit pas et à vrai dire c’est secondaire au panel psy qui est une grande richesse. Avoir les deux pans développés est dans certains aspects, geniallissime mais à toute médaille il y a un revers. Des fois, je me demande s’il ne vaut mieux pas être dénué d’aptitudes et juste kiffer sans se poser de questions existentielles et ou morales.
Si on ne peut pas se développer pleinement avec autrui, on fait quoi? Ma solution qui n’est qu’une roue de secours est de me lancer une suite de challenges, ça fonctionne comme une sorte d’anesthesie, et c’est utile pour avancer dans ses projets. Mais à long terme c’est pas épanouissant.
C’est dur de vivre dans un monde différent et de devoir composer avec l’insuffisance.
Le QI seul ne suffit pas et à vrai dire c’est secondaire au panel psy qui est une grande richesse. Avoir les deux pans développés est dans certains aspects, geniallissime mais à toute médaille il y a un revers. Des fois, je me demande s’il ne vaut mieux pas être dénué d’aptitudes et juste kiffer sans se poser de questions existentielles et ou morales.
Si on ne peut pas se développer pleinement avec autrui, on fait quoi? Ma solution qui n’est qu’une roue de secours est de me lancer une suite de challenges, ça fonctionne comme une sorte d’anesthesie, et c’est utile pour avancer dans ses projets. Mais à long terme c’est pas épanouissant.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Lotophage a écrit:Je partage ton point de vue lorsque tu dis que "la recherche d’une personne qui nous ressemble ne veut pas forcément dire être intolérant;", encore que si l'humanité était faite de personnes toutes pareilles, de clones, je ne pense pas que cela serait un gage d'humanité joyeuse.
Le seul qui est toutes pareilles, c'est Dieu. Pis, lui, on peut pas le cloner, y en a juste Un. C'est bête, hein, qu'on peut pas le cloner, Dieu? Imagine si on pourrait, qu'on serait toutes Dieu, on en aurait des pouvoirs magiques en sacrament!
Lotophage a écrit:La pluralité, la différence, la diversité, pour peu qu'on s'y intéresse et qu'on ne parte pas pétri d'a priori négatifs sur les autres, ces "médocres", "fainéants", et autres "ignorants". Cette vision hiérarchisée de l'humain (au sommet de la pyramide les sujets brillants, intelligents, HP et à la base la fange inintéressante et méprisable) me semble sinon dangeureuse du moins le révélatrice d'une vision égocentrée et erronnée de soi, sans doute mâtinée de souffrances et de désillusions.
Mais là, tu y penses un peu? Si on est toutes Dieu, et qu'on a toutes des pouvoirs magiques en sacrament, à quoi ça va bien pouvoir nous servir? Dieu est parfait, faut pas aller mettre le bordel dans cette affaire-là! Mais quissée qui voudrait bien utiliser ses pouvoirs magiques en sacrament dans une situation pareille...une personne médiocre? Ou bien une personne fainéante? Pis si c'était Lucifer qui avait fait ça, d'utiliser ses pouvoirs magiques en sacrament, pis si en plus c'était parce qu'il était ignorant...Calisse qui fait peur, notre démon, crisse! CALISSE, QUE, Y, FAIT, PEUR, TABARNAK!
Lotophage a écrit:
Chacun pssède des forces et des faiblesses, même les "idiots" ont des aptitudes que bien des HP n'ont pas (sociales par exemple...). L'intelligence collective est de savoir mettre en commun les capacités de chacun, d'en extraire le meilleur pour avancer dans une société dans laquelle chacun trouve sa place et s'y sente bien. Pour cela, il est très utile d'avoir des catalyseurs positifs, fonction pour laquelle une intelligence est un atout nécessaire mais absolument pas suffisant.
Bof
Lotophage a écrit:
Les personnes les plus intelligentes que j'ai pu croiser, (et certaines qui avaient très très largement et indiscutablement fait leurs preuves sur le plan du savoir, du raisonnement, de la réalisation scientifique ) étaient aussi les personnes les plus ouvertes aux autres, les plus à l'écoute, les plus bienveillantes envers autrui bien loin des jugements hâtifs sur la prétendue bêtise de la masse de la population. Elles ne m'ont d'ailleurs jamais renvoyé à la figure leur supériorité prétendue. Peut-être m'ont t'elles trouvée stupide (ou pas... ) mais elles ont eu l'intelligence de me pas m'écrasser de leur savoirs et de s'interresser à moi comme à tout un chacun.
Bien figure-toi donc, que MOI AUSSI!
Lotophage a écrit:
D'avance, je m'excuse pour mon intervention de médiocre pékin , au QI sans doute sans commune mesure avec celui d'autrui ici.
Hein, quessé? Tu parlais pas de la ville? Pis tu t'appelle toi une personne médiocre? Tu ne joues pas ici de la stratégie éculée de quissé qui l'a qui est la plus grosse?
Lotophage a écrit:
:tchao;
Ben c'est ça, Tchad!
Campagne Radis- Messages : 215
Date d'inscription : 22/12/2013
Localisation : mailto:webmaster@frederiquebrissonlambert.com
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Vu que je t'ai lancé une pique (non méritée) sur un autre sujet. Je vais partager mes propres faiblesses ici.
Je suis un peu comme toi, My_illusion.
Je suis quelqu'un de très rapide dans le raisonnement, du coup s'il y a un choix à prendre ou si on me pose une question, je réponds généralement instantanément. Et c'est là que je vais perdre patience très, très vite. Quand les autres hésitent et me disent "mais t'as oublié de penser à ça" => "non j'ai pas oublié". Pareil, l'autre jour j'ai fait une remarque méchante à quelqu'un parce qu'il fallait choisir un sandwich à la boulangerie, qu'il y avait la queue et que je n'arrive pas à concevoir qu'il faille une vingtaine, trentaine de seconde pour ça !
Loin de moi l'idée de penser que j'ai toujours raison, mais alors que je réponds immédiatement, les autres ont besoin de plus de temps pour dépasser le premier niveau de raisonnement. Souvent on atteins pas le second niveau. Comme je réponds (sèchement) à toutes leurs interrogations de base, ils doivent se dire que j'ai pensé à tout. J'aimerais des fois avoir des contradicteurs de deuxième niveau.
Du coup je vis mal quand on me reproche d'avoir eu tord, car j'ai l'impression de toujours prendre les décisions seul de la manière la plus pragmatique possible.
Ça me rappelle une discussion avec un ami :
- "J'en ai marre de toi t'as toujours réponse à tout !"
- "Oui c'est vrai, j'ai tendance à trop affirmer mon opinion, alors que je n'ai pas toujours raison, je devrais plus écouter les autres."
- "Ah mais non, t'as pas compris ! Le pire c'est que t'as quasiment toujours raison ! C'est ça qui est fatigant."
Je suis resté sans savoir quoi y dire...
Du coup, mon travail consiste à essayer d'être bienveillant envers les autres, car ce n'est pas parce que je pense vite que j'ai plus raison qu'eux. Et c'est là où je trouve tes propos irritants je les ressens méprisants et tu sembles dire que les autres sont débiles, alors qu'ils sont simplement plus lents (je ne dis pas que c'est vraiment ce que tu dis, mais c'est en tout cas ce que je ressens).
Je suis un peu comme toi, My_illusion.
Je suis quelqu'un de très rapide dans le raisonnement, du coup s'il y a un choix à prendre ou si on me pose une question, je réponds généralement instantanément. Et c'est là que je vais perdre patience très, très vite. Quand les autres hésitent et me disent "mais t'as oublié de penser à ça" => "non j'ai pas oublié". Pareil, l'autre jour j'ai fait une remarque méchante à quelqu'un parce qu'il fallait choisir un sandwich à la boulangerie, qu'il y avait la queue et que je n'arrive pas à concevoir qu'il faille une vingtaine, trentaine de seconde pour ça !
Loin de moi l'idée de penser que j'ai toujours raison, mais alors que je réponds immédiatement, les autres ont besoin de plus de temps pour dépasser le premier niveau de raisonnement. Souvent on atteins pas le second niveau. Comme je réponds (sèchement) à toutes leurs interrogations de base, ils doivent se dire que j'ai pensé à tout. J'aimerais des fois avoir des contradicteurs de deuxième niveau.
Du coup je vis mal quand on me reproche d'avoir eu tord, car j'ai l'impression de toujours prendre les décisions seul de la manière la plus pragmatique possible.
Ça me rappelle une discussion avec un ami :
- "J'en ai marre de toi t'as toujours réponse à tout !"
- "Oui c'est vrai, j'ai tendance à trop affirmer mon opinion, alors que je n'ai pas toujours raison, je devrais plus écouter les autres."
- "Ah mais non, t'as pas compris ! Le pire c'est que t'as quasiment toujours raison ! C'est ça qui est fatigant."
Je suis resté sans savoir quoi y dire...
Du coup, mon travail consiste à essayer d'être bienveillant envers les autres, car ce n'est pas parce que je pense vite que j'ai plus raison qu'eux. Et c'est là où je trouve tes propos irritants je les ressens méprisants et tu sembles dire que les autres sont débiles, alors qu'ils sont simplement plus lents (je ne dis pas que c'est vraiment ce que tu dis, mais c'est en tout cas ce que je ressens).
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
[quote="Skieur"
Je suis quelqu'un de très rapide dans le raisonnement, du coup s'il y a un choix à prendre ou si on me pose une question, je réponds généralement instantanément. Et c'est là que je vais perdre patience très, très vite. Quand les autres hésitent et me disent "mais t'as oublié de penser à ça" => "non j'ai pas oublié". Pareil, l'autre jour j'ai fait une remarque méchante à quelqu'un parce qu'il fallait choisir un sandwich à la boulangerie, qu'il y avait la queue et que je n'arrive pas à concevoir qu'il faille une vingtaine, trentaine de seconde pour ça ![/quote]
Moi, c'est tout le contraire... Je raisonne rapidement "sur ma lancée" et sur des choses abstraites, ou sur mes intérêts du moment. Je n'ai pas de répartie et je m'en mords souvent les doigts après coup. J'y travaille mais la vie concrète tourne vite à l'expédition, ne serais-ce qu'une série de courses à faire dans les temps sans rien oublier... Le choix du sandwich peut prendre un certain temps, même si dans l'absolu ça m'est un peu égal. Les questions du genre tu fais quoi dans la vie peuvent aussi laisser un blanc, le temps de "connecter".
Les choses que certaines personnes font sans y penser comme les courses, le plein, les démarches administratives... me demandent un effort, et je suis parfois lente.
A côté de ça, quand je suis à fond sur un truc, je cavale et je peux devenir irritable quand les autres ne suivent pas.
Je suis quelqu'un de très rapide dans le raisonnement, du coup s'il y a un choix à prendre ou si on me pose une question, je réponds généralement instantanément. Et c'est là que je vais perdre patience très, très vite. Quand les autres hésitent et me disent "mais t'as oublié de penser à ça" => "non j'ai pas oublié". Pareil, l'autre jour j'ai fait une remarque méchante à quelqu'un parce qu'il fallait choisir un sandwich à la boulangerie, qu'il y avait la queue et que je n'arrive pas à concevoir qu'il faille une vingtaine, trentaine de seconde pour ça ![/quote]
Moi, c'est tout le contraire... Je raisonne rapidement "sur ma lancée" et sur des choses abstraites, ou sur mes intérêts du moment. Je n'ai pas de répartie et je m'en mords souvent les doigts après coup. J'y travaille mais la vie concrète tourne vite à l'expédition, ne serais-ce qu'une série de courses à faire dans les temps sans rien oublier... Le choix du sandwich peut prendre un certain temps, même si dans l'absolu ça m'est un peu égal. Les questions du genre tu fais quoi dans la vie peuvent aussi laisser un blanc, le temps de "connecter".
Les choses que certaines personnes font sans y penser comme les courses, le plein, les démarches administratives... me demandent un effort, et je suis parfois lente.
A côté de ça, quand je suis à fond sur un truc, je cavale et je peux devenir irritable quand les autres ne suivent pas.
Lujan- Messages : 125
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Je ne me souviens pas de ta pique skieur, ça ne devait pas être bien piquant
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Je n'ai pas lu tout le thread, mais le titre m'a fait penser à cette vidéo : (chaine Youtube que j'ai découverte récemment et que j'affectionne particulièrement)
Chouchen- Messages : 32
Date d'inscription : 18/02/2016
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Lotophage, je crois qu’on s’est mal compris ou alors je me suis mal exprimée, mais vu le contexte de départ, ce n’est pas étonnant.
Quand je parle de gens ignorants ou dans le déni, je ne parle pas des personnes non HP. C’est très réducteur et ne représente aucunement la réalité. Comme tu le dis toi-même, les gens non HP ont pleins de qualité tout comme les HP, et je ne pense pas qu’être HP soit une condition nécessaire pour s’intéresser au monde et contribuer à son amélioration.
J’entendais par là des gens qui, comme certains que j’ai pu rencontrer, m’ont dit ne pas se soucier des atrocités qui se passent dans le monde. Ou ne pas se sentir concerner par la destruction de l’environnement (et donc au milieu indispensable à leur survie) auxquels ils participent par leur mode de vie. Ces gens là me paraissent cruels et stupides (mais ce n’est que mon opinion), et en l’occurrence, je ne pense pas qu’il soit avisé de tolérer la cruauté ou une stupidité aussi égoïste et nuisible pour tous. (Je ne mentionne pas ici les gens qui se mettent des œillères par peur, ça c’est un autre sujet et un autre problème)
Et les gens qui commettent le plus d’atrocités sont souvent loin d’avoir un QI très bas… Les capacités cognitives ne font pas automatiquement de l’humain un être meilleur. Si j’ai fait le rapprochement avec l’amélioration du monde et les HP, c’est parce qu’a priori nous avons une grande curiosité et un grand sens de l’injustice, alors peut-être que c’est plus facile ou plus fréquent de se poser ces questions-là. C’est tout.
Je n’ai pas (en tout cas j’essaye) de vision hiérarchisée des gens. Chacun fait ce qu’il peut avec ses capacités et ses ressources pour essayer de ressentir le moins de souffrance possible et le plus de bonheur possible au cours de sa vie. La façon dont on s’y prend (en écrasant les autres ou pas, par exemple), c’est un choix personnel qui n’a pas forcément à voir avec l’intelligence décrite par le QI.
Et je suis donc tout à fait d’accord avec ton raisonnement sur l’intelligence collective et sur les catalyseurs positifs. Aider et éduquer les gens à tirer le meilleur d’eux-mêmes, notamment en montrant l’exemple est une très bonne voie pour améliorer tout un chacun.
A My_illusion, je ne sais pas si il y a un lien entre le QI et le besoin de profondeur, par contre j’ai du mal à communiquer ma profondeur avec des non HP, alors que cela me semble plus facile avec des zèbres d’échanger et de partager là-dessus.
Et pour finir, Lotophage si jamais tu veux bien me donner ton avis : comment qualifies-tu les personnes qui ne font aucun lien entre leur mode de vie et la destruction de l’environnement par exemple ? Aujourd’hui, c’est difficile d’ignorer la situation vu la médiatisation et les rapports scientifiques démontrant notre rôle dans tout ça. Tu parles de la prétendue bêtise de la population comme si c’était un jugement hâtif (enfin c’est mon ressenti face à ton post), mais n’est-ce pas le cas sur cette question ?
J’aimerais réussir à calmer ma sidération, mon indignation et ma colère face à cette bêtise, mais je m’en sens bien incapable aujourd’hui, tout en sachant que ce n’est pas dans cet état que je pourrais aider les gens à évoluer et faire évoluer la situation.
Quand je parle de gens ignorants ou dans le déni, je ne parle pas des personnes non HP. C’est très réducteur et ne représente aucunement la réalité. Comme tu le dis toi-même, les gens non HP ont pleins de qualité tout comme les HP, et je ne pense pas qu’être HP soit une condition nécessaire pour s’intéresser au monde et contribuer à son amélioration.
J’entendais par là des gens qui, comme certains que j’ai pu rencontrer, m’ont dit ne pas se soucier des atrocités qui se passent dans le monde. Ou ne pas se sentir concerner par la destruction de l’environnement (et donc au milieu indispensable à leur survie) auxquels ils participent par leur mode de vie. Ces gens là me paraissent cruels et stupides (mais ce n’est que mon opinion), et en l’occurrence, je ne pense pas qu’il soit avisé de tolérer la cruauté ou une stupidité aussi égoïste et nuisible pour tous. (Je ne mentionne pas ici les gens qui se mettent des œillères par peur, ça c’est un autre sujet et un autre problème)
Et les gens qui commettent le plus d’atrocités sont souvent loin d’avoir un QI très bas… Les capacités cognitives ne font pas automatiquement de l’humain un être meilleur. Si j’ai fait le rapprochement avec l’amélioration du monde et les HP, c’est parce qu’a priori nous avons une grande curiosité et un grand sens de l’injustice, alors peut-être que c’est plus facile ou plus fréquent de se poser ces questions-là. C’est tout.
Je n’ai pas (en tout cas j’essaye) de vision hiérarchisée des gens. Chacun fait ce qu’il peut avec ses capacités et ses ressources pour essayer de ressentir le moins de souffrance possible et le plus de bonheur possible au cours de sa vie. La façon dont on s’y prend (en écrasant les autres ou pas, par exemple), c’est un choix personnel qui n’a pas forcément à voir avec l’intelligence décrite par le QI.
Et je suis donc tout à fait d’accord avec ton raisonnement sur l’intelligence collective et sur les catalyseurs positifs. Aider et éduquer les gens à tirer le meilleur d’eux-mêmes, notamment en montrant l’exemple est une très bonne voie pour améliorer tout un chacun.
A My_illusion, je ne sais pas si il y a un lien entre le QI et le besoin de profondeur, par contre j’ai du mal à communiquer ma profondeur avec des non HP, alors que cela me semble plus facile avec des zèbres d’échanger et de partager là-dessus.
Et pour finir, Lotophage si jamais tu veux bien me donner ton avis : comment qualifies-tu les personnes qui ne font aucun lien entre leur mode de vie et la destruction de l’environnement par exemple ? Aujourd’hui, c’est difficile d’ignorer la situation vu la médiatisation et les rapports scientifiques démontrant notre rôle dans tout ça. Tu parles de la prétendue bêtise de la population comme si c’était un jugement hâtif (enfin c’est mon ressenti face à ton post), mais n’est-ce pas le cas sur cette question ?
J’aimerais réussir à calmer ma sidération, mon indignation et ma colère face à cette bêtise, mais je m’en sens bien incapable aujourd’hui, tout en sachant que ce n’est pas dans cet état que je pourrais aider les gens à évoluer et faire évoluer la situation.
Ashura27- Messages : 47
Date d'inscription : 21/04/2018
Age : 29
Localisation : Lyon
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Super ashura, j’adhère à 100% à ton message !
Nous avons pas mal de choses à se dire je pense. Ne serait-ce que sur le sujet de la destruction de notre maison (la Nature et sa biodiversité végétale, animal et minérale) il y a tant de choses à dire et personne dans mon entourage ne veut en parler avec moi (peur ou volonté consciente de fuir, ou bien ils ne se sentent pas à la hauteur pour une envolée dans les tours). Récemment, une ancienne institutrice (qd j’avais 11ans) m’a dit qu’il était possible qu’on ne me réponde pas car .... j’impressionne? Ce serait donc ça plutôt qu’un égoïsme exacerbé (ou bien les deux?).
Il m’est peu pratique de répondre sur le phone (faute orthographe, transformation des mots, petits écrans, et tactile qui m’emmerde). Le bon vieux clavier en relief c’est 10 fois mieux!
A mon sens ce n’est pas tant le QI qui fait le gap mais les aspects « hyper » dont cette sensibilité qui peut être très ciblée. Personnellement, je suis très peu sensible envers moi mais tout ce qui touche à l’abus, l’injustice au sens large (ça ne doit pas me concerner) me frappe de plein fouet. Je parais alors insensible aux yeux des autres car je ne suis pas dans l’effluve sentimental, je n’exprime pas grand chose d’émotionnel dans la relation face to face et puis je pars dans les tours pour des questions morales, environnementales, médicales... ce qui décontenance celui en face ou le rend plus souvent fuyant. Mes vrais amis se contentent de me laisser parler mais il n’y a pas réellement d'échanges. Ce qui est frustrant.
Et comme toi ashura, je suis dans l’inquiétude et personne ne parvient à me rassurer sur cette détresse profonde d’anticiper la chute. J’essaie d’expliquer qu’il vaut mieux lever le pied sur les naissances car ça ne va pas être Jojo lorsque les bébés d’aujourdhui auront 30-40 ans. Mais personne ne veut entendre ça, ils préfèrent se doper à l’oxytocine et croire que ce sont les jeunes qui vont tout révolutionner. Ils n’ont pour moi aucune conscience du goulot d'étranglement vers lequel l’humanité s’enfonce. La seule chose qui me rassure c’est le fait que je n’en laisse personne derrière moi. J’aime les enfants oui mais pas ce qui attend nos descendants. Moi je serai déjà vieille qd les gros drames nous toucheront, ce n’est pas pour moi que j’ai peur. La mort je la regarde en face sans frémir.
On ne va pas tous mourir non. Les espèces animales non plus mais un sacré ménage sera fait, crescendo, lentement mais sûrement. L’air que nous respirons ne semble avoir aucune réalité matérielle pour la plupart mais tout ce qui passera dans nos poumons et notre transit digestif vont accentuer les malformations congénitales, les déclarations cancéreuses, les allergies et processus dégénératifs en tout genre, insidieusement. Les pesticides eux aussi mais c’est qu’une petite partie de la pollution que nous produisons.
Ce besoin de parentaliser peut être sublimé. Objet d’une autre discussion, je dois y aller. On ouvre un autre thread ashura?
Nous avons pas mal de choses à se dire je pense. Ne serait-ce que sur le sujet de la destruction de notre maison (la Nature et sa biodiversité végétale, animal et minérale) il y a tant de choses à dire et personne dans mon entourage ne veut en parler avec moi (peur ou volonté consciente de fuir, ou bien ils ne se sentent pas à la hauteur pour une envolée dans les tours). Récemment, une ancienne institutrice (qd j’avais 11ans) m’a dit qu’il était possible qu’on ne me réponde pas car .... j’impressionne? Ce serait donc ça plutôt qu’un égoïsme exacerbé (ou bien les deux?).
Il m’est peu pratique de répondre sur le phone (faute orthographe, transformation des mots, petits écrans, et tactile qui m’emmerde). Le bon vieux clavier en relief c’est 10 fois mieux!
A mon sens ce n’est pas tant le QI qui fait le gap mais les aspects « hyper » dont cette sensibilité qui peut être très ciblée. Personnellement, je suis très peu sensible envers moi mais tout ce qui touche à l’abus, l’injustice au sens large (ça ne doit pas me concerner) me frappe de plein fouet. Je parais alors insensible aux yeux des autres car je ne suis pas dans l’effluve sentimental, je n’exprime pas grand chose d’émotionnel dans la relation face to face et puis je pars dans les tours pour des questions morales, environnementales, médicales... ce qui décontenance celui en face ou le rend plus souvent fuyant. Mes vrais amis se contentent de me laisser parler mais il n’y a pas réellement d'échanges. Ce qui est frustrant.
Et comme toi ashura, je suis dans l’inquiétude et personne ne parvient à me rassurer sur cette détresse profonde d’anticiper la chute. J’essaie d’expliquer qu’il vaut mieux lever le pied sur les naissances car ça ne va pas être Jojo lorsque les bébés d’aujourdhui auront 30-40 ans. Mais personne ne veut entendre ça, ils préfèrent se doper à l’oxytocine et croire que ce sont les jeunes qui vont tout révolutionner. Ils n’ont pour moi aucune conscience du goulot d'étranglement vers lequel l’humanité s’enfonce. La seule chose qui me rassure c’est le fait que je n’en laisse personne derrière moi. J’aime les enfants oui mais pas ce qui attend nos descendants. Moi je serai déjà vieille qd les gros drames nous toucheront, ce n’est pas pour moi que j’ai peur. La mort je la regarde en face sans frémir.
On ne va pas tous mourir non. Les espèces animales non plus mais un sacré ménage sera fait, crescendo, lentement mais sûrement. L’air que nous respirons ne semble avoir aucune réalité matérielle pour la plupart mais tout ce qui passera dans nos poumons et notre transit digestif vont accentuer les malformations congénitales, les déclarations cancéreuses, les allergies et processus dégénératifs en tout genre, insidieusement. Les pesticides eux aussi mais c’est qu’une petite partie de la pollution que nous produisons.
Ce besoin de parentaliser peut être sublimé. Objet d’une autre discussion, je dois y aller. On ouvre un autre thread ashura?
Ashura27 a écrit:Lotophage, je crois qu’on s’est mal compris ou alors je me suis mal exprimée, mais vu le contexte de départ, ce n’est pas étonnant.
Quand je parle de gens ignorants ou dans le déni, je ne parle pas des personnes non HP. C’est très réducteur et ne représente aucunement la réalité. Comme tu le dis toi-même, les gens non HP ont pleins de qualité tout comme les HP, et je ne pense pas qu’être HP soit une condition nécessaire pour s’intéresser au monde et contribuer à son amélioration.
J’entendais par là des gens qui, comme certains que j’ai pu rencontrer, m’ont dit ne pas se soucier des atrocités qui se passent dans le monde. Ou ne pas se sentir concerner par la destruction de l’environnement (et donc au milieu indispensable à leur survie) auxquels ils participent par leur mode de vie. Ces gens là me paraissent cruels et stupides (mais ce n’est que mon opinion), et en l’occurrence, je ne pense pas qu’il soit avisé de tolérer la cruauté ou une stupidité aussi égoïste et nuisible pour tous. (Je ne mentionne pas ici les gens qui se mettent des œillères par peur, ça c’est un autre sujet et un autre problème)
Et les gens qui commettent le plus d’atrocités sont souvent loin d’avoir un QI très bas… Les capacités cognitives ne font pas automatiquement de l’humain un être meilleur. Si j’ai fait le rapprochement avec l’amélioration du monde et les HP, c’est parce qu’a priori nous avons une grande curiosité et un grand sens de l’injustice, alors peut-être que c’est plus facile ou plus fréquent de se poser ces questions-là. C’est tout.
Je n’ai pas (en tout cas j’essaye) de vision hiérarchisée des gens. Chacun fait ce qu’il peut avec ses capacités et ses ressources pour essayer de ressentir le moins de souffrance possible et le plus de bonheur possible au cours de sa vie. La façon dont on s’y prend (en écrasant les autres ou pas, par exemple), c’est un choix personnel qui n’a pas forcément à voir avec l’intelligence décrite par le QI.
Et je suis donc tout à fait d’accord avec ton raisonnement sur l’intelligence collective et sur les catalyseurs positifs. Aider et éduquer les gens à tirer le meilleur d’eux-mêmes, notamment en montrant l’exemple est une très bonne voie pour améliorer tout un chacun.
A My_illusion, je ne sais pas si il y a un lien entre le QI et le besoin de profondeur, par contre j’ai du mal à communiquer ma profondeur avec des non HP, alors que cela me semble plus facile avec des zèbres d’échanger et de partager là-dessus.
Et pour finir, Lotophage si jamais tu veux bien me donner ton avis : comment qualifies-tu les personnes qui ne font aucun lien entre leur mode de vie et la destruction de l’environnement par exemple ? Aujourd’hui, c’est difficile d’ignorer la situation vu la médiatisation et les rapports scientifiques démontrant notre rôle dans tout ça. Tu parles de la prétendue bêtise de la population comme si c’était un jugement hâtif (enfin c’est mon ressenti face à ton post), mais n’est-ce pas le cas sur cette question ?
J’aimerais réussir à calmer ma sidération, mon indignation et ma colère face à cette bêtise, mais je m’en sens bien incapable aujourd’hui, tout en sachant que ce n’est pas dans cet état que je pourrais aider les gens à évoluer et faire évoluer la situation.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
À mon avis un gros problème de ce genre de sujet, c'est que c'est bien beau d'en parler, mais il faut agir. Du coup, quand on ne voit pas comment agir, ça semble juste inutile d'en parler. Beaucoup de gens attendent que l'état prenne le sujet en main car ils pensent qu'ils n'ont pas d'impact à leur niveau.
Il existe des cercles, des assocs qui prennent ce genre de sujet très à cœur, avec des gens qui tentent de changer leur manière de vivre, d'informer via des projections, des débats. En vous rapprochant de telles assocs vous trouvez des gens prêt à discuter (bon le problème c'est que tout le monde est d'accord).
Il existe des cercles, des assocs qui prennent ce genre de sujet très à cœur, avec des gens qui tentent de changer leur manière de vivre, d'informer via des projections, des débats. En vous rapprochant de telles assocs vous trouvez des gens prêt à discuter (bon le problème c'est que tout le monde est d'accord).
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Oui, là-dessus je pense qu’on est sur la même longueur d’onde, My_illusion. C’est sûr que l’avenir est loin d’être radieux… ^^’
Et si je ne me trompe pas, d’autres topics ont essayés d’aborder le sujet mais je n’ai pas tout regardé…
A skieur, c’est vrai que beaucoup de gens sont au courant des problèmes et ne savent pas comment agir. Mais si c’est une raison pour trouver inutile d’en parler, alors l’humanité s’éteindra car nous n’auront pas mis notre intelligence en commun pour résoudre un problème aussi énorme. Point final. Mais c’est sûr qu’après avoir réfléchi aux solutions, il faut évidemment les mettre en œuvre, sans chercher tout le temps le compromis ou retarder les prises de décisions, mais ça, ça se passe souvent à une échelle plus grande que la nôtre.
Je pense qu’il est clair qu’effectivement, tant que l’état n’impose pas de réglementations strictes sur les multinationales et autres grosses entreprises ayant un impact environnemental néfaste énorme, ça va être compliqué de stopper l’augmentation des émissions de GES d’ici deux ans (cf. le dernier rapport du GIEC).
Et je pense aussi que ce sera ces associations de consommacteurs avertis qui pourront faire renverser la tendance générale dans le temps, une fois qu’on aura atteint la masse critique pour faire changer le paradigme sur la question. Et personnellement, j’ai pu voir que tout le monde n’est pas d’accord dans ces assos, tout le monde n’est pas non plus prêt à faire les mêmes efforts pour viser un mode de vie plus sobre. Mais je pense que c’est une bonne voie pour échanger et essayer d’aller vers les autres pour les informer et les aider si ils souhaitent changer leur mode de vie.
D’ailleurs au passage, plusieurs études en neurosciences ont montré pourquoi notre cerveau n’est pas du tout adapté pour réagir sur ce type de problème de grande échelle de temps et d’espace. La question du « pourquoi nous n’arrivons pas à prendre conscience du problème, pourquoi nous le nions, et pourquoi nous n’arrivons pas à y faire face en réagissant de façon adaptée ? » a déjà des réponses, elles sont juste très dures à avaler.
Mais bon, je ne suis pas sûre que tout ça soit le sujet de ce topic… ^^
Et pour rebondir sur ce que tu as dit, My_illusion, je pense qu’effectivement on a peut-être une différence de sensibilité face à ces problèmes, qui peut se traduire par engagement plus profond (enfin c’est mon hypothèse), et en même temps cela se joue beaucoup suivant l’éducation qu’on a reçu je trouve, donc peut-être aussi qu’il n’y a aucun lien avec le fait d’être HP, à part cette sensibilité pour des questions importantes.
A Chouchen, j’ai regardé la vidéo, je l’avais déjà vu mais c’est toujours d’actualité pour moi, j’ai un ressenti assez proche de ce qu’il décrit je pense.
Et si je ne me trompe pas, d’autres topics ont essayés d’aborder le sujet mais je n’ai pas tout regardé…
A skieur, c’est vrai que beaucoup de gens sont au courant des problèmes et ne savent pas comment agir. Mais si c’est une raison pour trouver inutile d’en parler, alors l’humanité s’éteindra car nous n’auront pas mis notre intelligence en commun pour résoudre un problème aussi énorme. Point final. Mais c’est sûr qu’après avoir réfléchi aux solutions, il faut évidemment les mettre en œuvre, sans chercher tout le temps le compromis ou retarder les prises de décisions, mais ça, ça se passe souvent à une échelle plus grande que la nôtre.
Je pense qu’il est clair qu’effectivement, tant que l’état n’impose pas de réglementations strictes sur les multinationales et autres grosses entreprises ayant un impact environnemental néfaste énorme, ça va être compliqué de stopper l’augmentation des émissions de GES d’ici deux ans (cf. le dernier rapport du GIEC).
Et je pense aussi que ce sera ces associations de consommacteurs avertis qui pourront faire renverser la tendance générale dans le temps, une fois qu’on aura atteint la masse critique pour faire changer le paradigme sur la question. Et personnellement, j’ai pu voir que tout le monde n’est pas d’accord dans ces assos, tout le monde n’est pas non plus prêt à faire les mêmes efforts pour viser un mode de vie plus sobre. Mais je pense que c’est une bonne voie pour échanger et essayer d’aller vers les autres pour les informer et les aider si ils souhaitent changer leur mode de vie.
D’ailleurs au passage, plusieurs études en neurosciences ont montré pourquoi notre cerveau n’est pas du tout adapté pour réagir sur ce type de problème de grande échelle de temps et d’espace. La question du « pourquoi nous n’arrivons pas à prendre conscience du problème, pourquoi nous le nions, et pourquoi nous n’arrivons pas à y faire face en réagissant de façon adaptée ? » a déjà des réponses, elles sont juste très dures à avaler.
Mais bon, je ne suis pas sûre que tout ça soit le sujet de ce topic… ^^
Et pour rebondir sur ce que tu as dit, My_illusion, je pense qu’effectivement on a peut-être une différence de sensibilité face à ces problèmes, qui peut se traduire par engagement plus profond (enfin c’est mon hypothèse), et en même temps cela se joue beaucoup suivant l’éducation qu’on a reçu je trouve, donc peut-être aussi qu’il n’y a aucun lien avec le fait d’être HP, à part cette sensibilité pour des questions importantes.
A Chouchen, j’ai regardé la vidéo, je l’avais déjà vu mais c’est toujours d’actualité pour moi, j’ai un ressenti assez proche de ce qu’il décrit je pense.
Ashura27- Messages : 47
Date d'inscription : 21/04/2018
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Skieur a écrit:À mon avis un gros problème de ce genre de sujet, c'est que c'est bien beau d'en parler, mais il faut agir. Du coup, quand on ne voit pas comment agir, ça semble juste inutile d'en parler. Beaucoup de gens attendent que l'état prenne le sujet en main car ils pensent qu'ils n'ont pas d'impact à leur niveau.
Il existe des cercles, des assocs qui prennent ce genre de sujet très à cœur, avec des gens qui tentent de changer leur manière de vivre, d'informer via des projections, des débats. En vous rapprochant de telles assocs vous trouvez des gens prêt à discuter (bon le problème c'est que tout le monde est d'accord).
Je l’ai écrit LA solution la plus efficace : diminuer la natalité. Pour les cons qui font exprès de ne pas comprendre : ce ne veut pas dire de tuer les enfants nés ni d’interdire chaque famille de faire un enfant. Mais si on retire totalement les aides au second enfant et qu’on diminue les prix contraceptifs, la population mondiale va diminuer jusqu'au seuil où la forestation va remonter. Le second point majoritaire c’est de garder les fossiles dans le sol car en les sortant on remet du co2 circulant. Mais si les poumons de la terre deviennent suffisamment abondants, on pourra peut être même utiliser la dernière goutte de pétrole sans dérégler létalement les écosystèmes. C’est une question de balances. Tous les efforts de restriction, de recyclage sont des aides mais seuls ils sont clairement insuffisants.
Pour moi, c’est très clair et je fais amplement ma part du marché.
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
My_illusion a écrit:Je l’ai écrit LA solution la plus efficace : diminuer la natalité. Pour les cons qui font exprès de ne pas comprendre : ce ne veut pas dire de tuer les enfants nés ni d’interdire chaque famille de faire un enfant. Mais si on retire totalement les aides au second enfant et qu’on diminue les prix contraceptifs, la population mondiale va diminuer jusqu'au seuil où la forestation va remonter. Le second point majoritaire c’est de garder les fossiles dans le sol car en les sortant on remet du co2 circulant. Mais si les poumons de la terre deviennent suffisamment abondants, on pourra peut être même utiliser la dernière goutte de pétrole sans dérégler létalement les écosystèmes. C’est une question de balances. Tous les efforts de restriction, de recyclage sont des aides mais seuls ils sont clairement insuffisants.
Pour moi, c’est très clair et je fais amplement ma part du marché.
Désolé, si je n'ai pas été très clair. Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de solution, j'ai dit qu'à mon avis les gens avaient du mal à imaginer qu'ils pouvaient y changer quelque chose. Ou même peut-être qu'ils n'ont pas le même avis sur la question, peut-être même qu'ils s'en foutent que la terre crève ?
J'ai un doute sur le fait que diminuer le prix des contraceptifs fasse diminuer la natalité.
Quand à faire sa part de marché, on fait toujours plus que certains et toujours beaucoup moins que d'autres, mais ce n'est que mon avis.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Normalement, si on est sainement constitué, quand on fait des enfants par volonté de les élever (et non pas pour les aides financières) on pense à leur avenir avec ce désir de leur léguer une terre vivable. Mais oui, bcp pensent que les scientifiques vont révolutionner les pratiques et ils sont tout en joie qd ils découvrent qu’on peut fabriquer des assiettes en bambou, des bouteilles en algues ... sans se poser la question de l’énergie nécessaire pour les fabriquer et la matière première qu’on doit faire cultiver —> monocultures, bassins d’algues, avec biopesticides et compagnie.
Ça a beau être tourné dans tous les sens, soit on doit vivre comme les animaux (dans la nature, les animaux ne produisent aucun déchets), soit se partager des parts de gâteau toujours un peu plus petites d’annees En années, soit moins se reproduire.
Oui oui, y’a des humains qui polluent moins que moi, je ne dirai pas le contraire. Je fais bcp pour diminuer mon empreinte écologique et je n’ai pas à me sacrifier encore davantage pour tous ceux qui s’en battent le coquillard. Je fais donc largement ma part.
Une de mes belles sœurs m’a parlé qu’elle aurait peut être hérité d’un gène cancéreux (cancer malin du sein) et elle était toute paniquée à vouloir passer tous les examens et me disait « je dois me dépêcher à faire mon second enfant! » et moi je me disais « non seulement elle a cet égoïsme d’en faire un second mais en plus si elle possède ce gène elle prendrait ce risque là de le transmettre à sa descendance ? » ça me dépasse complètement cette absence de conscience. Comment puis je me sentir en lien fort avec des personnes ayant des systemes de pensée aussi archaïques. Je me suis contentée de la rassurer et qu’elle commence par le test génétique avant de vouloir passer mammographie et irm... car même si je dis ce que je pense réellement, ça ne changera pas la finalité. Je lui ai déjà parlé de mes inquiétudes et ça ne l’effleure pas.
J’ai grandi dans des circonstances difficiles, j’y ai appris énormément mais je suis le cinquième enfant qui n’a pas été voulu par l’un des deux géniteurs et voulu par le second juste pour avoir encore un bébé, faire gazou gazou avec et puis l’abandonner comme une vieille chaussette. Si j’avais pu décider en connaissance de la vie que j’allais endurer, j’aurais choisi de ne pas pénétrer dans l’ovule. Même si auj’ j’ai tout pour être heureuse, je ne tiens pas énormément à ma vie. Et j’ai encore moins la prétention de croire que mon hypothétique enfant serait forcément qqn de bien... on me dit « les gens biens doivent faire des enfants » lol hein.
Ça a beau être tourné dans tous les sens, soit on doit vivre comme les animaux (dans la nature, les animaux ne produisent aucun déchets), soit se partager des parts de gâteau toujours un peu plus petites d’annees En années, soit moins se reproduire.
Oui oui, y’a des humains qui polluent moins que moi, je ne dirai pas le contraire. Je fais bcp pour diminuer mon empreinte écologique et je n’ai pas à me sacrifier encore davantage pour tous ceux qui s’en battent le coquillard. Je fais donc largement ma part.
Une de mes belles sœurs m’a parlé qu’elle aurait peut être hérité d’un gène cancéreux (cancer malin du sein) et elle était toute paniquée à vouloir passer tous les examens et me disait « je dois me dépêcher à faire mon second enfant! » et moi je me disais « non seulement elle a cet égoïsme d’en faire un second mais en plus si elle possède ce gène elle prendrait ce risque là de le transmettre à sa descendance ? » ça me dépasse complètement cette absence de conscience. Comment puis je me sentir en lien fort avec des personnes ayant des systemes de pensée aussi archaïques. Je me suis contentée de la rassurer et qu’elle commence par le test génétique avant de vouloir passer mammographie et irm... car même si je dis ce que je pense réellement, ça ne changera pas la finalité. Je lui ai déjà parlé de mes inquiétudes et ça ne l’effleure pas.
J’ai grandi dans des circonstances difficiles, j’y ai appris énormément mais je suis le cinquième enfant qui n’a pas été voulu par l’un des deux géniteurs et voulu par le second juste pour avoir encore un bébé, faire gazou gazou avec et puis l’abandonner comme une vieille chaussette. Si j’avais pu décider en connaissance de la vie que j’allais endurer, j’aurais choisi de ne pas pénétrer dans l’ovule. Même si auj’ j’ai tout pour être heureuse, je ne tiens pas énormément à ma vie. Et j’ai encore moins la prétention de croire que mon hypothétique enfant serait forcément qqn de bien... on me dit « les gens biens doivent faire des enfants » lol hein.
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Tout à fait d'accord My_illusion : les gens font des gamins parce que leurs hormones le leur disent et qu'ils veulent pouponner. Ces gens ne pensent pas pour la plupart à l'avenir de leurs enfants, à savoir s'ils vont vivre dans un monde sain, à la fois écologiquement et humainement. Le top c'est que les gens qui polluent le plus sur la planète (industriels notamment) ont souvent des enfants! ça me troue qu'ils égoïstes à ce point qu'ils ne pensent pas à l'avenir de leurs propres enfants.
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Bon, c'est pas gagné ^^
J'essayais d'amener le débat vers la suite, maintenant que vous êtes tous d'accord que faire des enfants c'est ça qui pollue la terre le plus, qu'en plus c'est quelque chose d'évident que tous le monde sait au fond de lui, alors pourquoi que ça avance pas ?
Essayons de savoir pourquoi les autres ne font et ne pensent pas comme nous : d'autres paramètres non pris en compte par nous, discours mal positionné, etc. ?
Si ça vous tente vous pouvez encore une fois répéter que ces "cons" (sic) n'y comprennent rien car ils sont "cons", mais ça sera sans moi.
C'est amusant je parlais au début du problème des associations où souvent on tourne en rond car tout le monde est d'accord et on se pose rarement la question de pourquoi des gens qui ne sont pas d'accord à la base ne viennent pas, c'est un peu parti pareil là.
Désolé du ton non bienveillant de mon message.
J'essayais d'amener le débat vers la suite, maintenant que vous êtes tous d'accord que faire des enfants c'est ça qui pollue la terre le plus, qu'en plus c'est quelque chose d'évident que tous le monde sait au fond de lui, alors pourquoi que ça avance pas ?
Essayons de savoir pourquoi les autres ne font et ne pensent pas comme nous : d'autres paramètres non pris en compte par nous, discours mal positionné, etc. ?
Si ça vous tente vous pouvez encore une fois répéter que ces "cons" (sic) n'y comprennent rien car ils sont "cons", mais ça sera sans moi.
C'est amusant je parlais au début du problème des associations où souvent on tourne en rond car tout le monde est d'accord et on se pose rarement la question de pourquoi des gens qui ne sont pas d'accord à la base ne viennent pas, c'est un peu parti pareil là.
Désolé du ton non bienveillant de mon message.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
je n'ai jamais dit ça : je dis juste qu'il faut penser à leur avenir avant de les faire!
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Tout d’abord, le problème n’est pas uniquement la démographie mais aussi et surtout nos modes de vie occidentaux et le fait que ce mode de vie se répande sur la planète. Au-delà de la perte des modes de vie traditionnels et donc d’un pan de culture pour l’humanité, c’est aussi la perte de la connaissance qu’un mode de vie sobre est possible.
Comme je l’ai dit plus haut, les neurosciences expliquent pourquoi la majorité ne réagit pas. Notre cerveau n’est absolument pas câblé comme ça. Le fonctionnement de notre instinct de survie a été sélectionné pour réagir face à des dangers proches et immédiats, pas pour concevoir un danger écosystémique qui s’étale dans le temps et l’espace.
Ces problèmes demandent un engagement sur la durée par la majorité pour y faire face. Les conséquences tragiques et notre sentiment d’impuissance mènent les gens dans le déni ou la résignation, tout les efforts faits par des organisations multinationales qui ont misé sur l’alarmisme et la peur ne fonctionnent pas car les gens deviennent justement paralysés par cette peur.
Les stratégies culpabilisantes ne fonctionnent pas non plus car c’est le mode de vie normal que nous voyons dans nos sociétés occidentales et la remise en question nous « coûte » trop cher.
Il faut donc arriver à changer de paradigme face à ces questions pour mettre en place des solutions collectives et changer notre mode de vie collectivement. Toute la question est de savoir comment toucher les neurones qui font ouvrir les yeux sans terroriser les gens, comment développer leurs capacités de projection pour ces types de danger afin de leur donner des moyens d’appréhender le problème avant même de penser à le résoudre. Evidemment, une sensibilité ou une empathie accrue aide à une prise de conscience car il est plus facile de se préoccuper d'évènement qui dépasse notre personne ou notre temps de vie.
Je précise que je suis désolée de ne pas pouvoir vous fournir les liens vers les études sur l’urgence climatique et les neurosciences pour que vous puissiez vous renseigner et vous faire votre propre opinion, malheureusement je ne les retrouve pas en quelques recherches rapides.
Comme je l’ai dit plus haut, les neurosciences expliquent pourquoi la majorité ne réagit pas. Notre cerveau n’est absolument pas câblé comme ça. Le fonctionnement de notre instinct de survie a été sélectionné pour réagir face à des dangers proches et immédiats, pas pour concevoir un danger écosystémique qui s’étale dans le temps et l’espace.
Ces problèmes demandent un engagement sur la durée par la majorité pour y faire face. Les conséquences tragiques et notre sentiment d’impuissance mènent les gens dans le déni ou la résignation, tout les efforts faits par des organisations multinationales qui ont misé sur l’alarmisme et la peur ne fonctionnent pas car les gens deviennent justement paralysés par cette peur.
Les stratégies culpabilisantes ne fonctionnent pas non plus car c’est le mode de vie normal que nous voyons dans nos sociétés occidentales et la remise en question nous « coûte » trop cher.
Il faut donc arriver à changer de paradigme face à ces questions pour mettre en place des solutions collectives et changer notre mode de vie collectivement. Toute la question est de savoir comment toucher les neurones qui font ouvrir les yeux sans terroriser les gens, comment développer leurs capacités de projection pour ces types de danger afin de leur donner des moyens d’appréhender le problème avant même de penser à le résoudre. Evidemment, une sensibilité ou une empathie accrue aide à une prise de conscience car il est plus facile de se préoccuper d'évènement qui dépasse notre personne ou notre temps de vie.
Je précise que je suis désolée de ne pas pouvoir vous fournir les liens vers les études sur l’urgence climatique et les neurosciences pour que vous puissiez vous renseigner et vous faire votre propre opinion, malheureusement je ne les retrouve pas en quelques recherches rapides.
Ashura27- Messages : 47
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
c'est vrai que j'ai toujours remarqué que le court-termisme était le fonctionnement de la plupart des humains et que je dois faire partie d'une faible proportion de la population qui pense différemment...et c'est pour ça que je suis ici!
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Selon moi, l’emotionnel peut prendre diverses et opposées direction. Tu as cet émotionnel où la peur domine et une sorte de déni devient très puissant pour y survivre. Cet émotionnel dominé par de l’optimisme illusoire (des solutions seront trouvées, quand on en aura jusqu’au coup, quand on touchera le fond on donnera un coup de pied pour remonter à la surface, un prix Nobel fera une découverte révolutionnaire, on ira tous habiter sur Mars, mes enfants participeront à un monde meilleur car moi je ferai mieux que tous les autres parents, etc). Et puis on a l’émotionnel nourrit par le dopage hormonal (oxytocine, sérotonine, dopamine) où l’on ne cherche qu’une seule chose : alimenter en continue sa perfusion continue de drogue endogène : famille et enfants procurent cette drogue. La conscience n’a plus de pouvoir quand on veut son shoot.
Le déni sous toutes ses formes :
- Ça ne va pas si mal chez nous.
- Avec de l’argent, on se soignera et on ira vivre ailleurs.
- Je ne serai plus là, mes enfants s’adapteront.
- Chacun sa merde.
- J’ai confiance en l’humain.
- Je veux vivre dans la positive attitude.
- Je n’ai pas les capacités mentales pour penser et agir.
- Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
- C’est à l’Etat de régler les problèmes, on paie assez de taxes et d’impôts, aux politiques d’assumer.
- Faisons une marche pour le climat pour calmer nos inquiétudes en ayant l’impression d’avoir fait qqchose de bien.
Allongez la liste comme vous voulez. La plupart pensent que les solutions viendront toujours de l'extérieur. Puis leurs enfants c’est tellement sacré, c’est si mignon des bébés. L'humain est très parcimonieux et auto centré. On ne peut pas attendre des humains de fournir des efforts. Peu tiennent sur la durée même s’ils en comprennent la nécessité. L’humain veut jouir, pas s’empoisonner la vie par des efforts et restrictions. C’est pour ça et plein d’autres raisons que ça coince. Je ne me leurre pas, j’ai assez analysé mes « semblables ». Tous différents mais aucun n’a grand chose dans le pantalon.
Le déni sous toutes ses formes :
- Ça ne va pas si mal chez nous.
- Avec de l’argent, on se soignera et on ira vivre ailleurs.
- Je ne serai plus là, mes enfants s’adapteront.
- Chacun sa merde.
- J’ai confiance en l’humain.
- Je veux vivre dans la positive attitude.
- Je n’ai pas les capacités mentales pour penser et agir.
- Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
- C’est à l’Etat de régler les problèmes, on paie assez de taxes et d’impôts, aux politiques d’assumer.
- Faisons une marche pour le climat pour calmer nos inquiétudes en ayant l’impression d’avoir fait qqchose de bien.
Allongez la liste comme vous voulez. La plupart pensent que les solutions viendront toujours de l'extérieur. Puis leurs enfants c’est tellement sacré, c’est si mignon des bébés. L'humain est très parcimonieux et auto centré. On ne peut pas attendre des humains de fournir des efforts. Peu tiennent sur la durée même s’ils en comprennent la nécessité. L’humain veut jouir, pas s’empoisonner la vie par des efforts et restrictions. C’est pour ça et plein d’autres raisons que ça coince. Je ne me leurre pas, j’ai assez analysé mes « semblables ». Tous différents mais aucun n’a grand chose dans le pantalon.
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
"sad but true" l'Homme n'est pas fait pour se serrer les coudes avec ses congénères, fair avancer la communauté, il est individualiste au fond de lui, fait tout par intérêt personnel, même des enfants!
nikoku74- Messages : 1431
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Je vais rebondir sur quelques remarques. Je vous le dis, j'ai du mal avec votre manière de généraliser ce que veut et pense l'ensemble des individus tout en vous en excluant.
Une palme pour "My_illusion" :
Pour une finir sur une note positive, merci à Ashura ! Je suis d'accord avec toi. Les gens qui ne font rien, on a peut-être simplement pas su leur parler. Bien sûr dans le lot y'aura des gens qu'en ont rien à foutre, de là à dire que c'est tout le monde.
Une palme pour "My_illusion" :
Aucun c'est dit. Personne ! Rien !Tous différents mais aucun n’a grand chose dans le pantalon.
Il est où le curseur ? Pour certains c'est de produire 0 déchet, pour d'autres c'est de se limiter à deux vols long courrier par an. Et les deux estiment sans doute faire largement leur part sinon ils feraient plus !Je fais beaucoup pour diminuer mon empreinte écologique et je n’ai pas à me sacrifier encore davantage pour tous ceux qui s’en battent le coquillard. Je fais donc largement ma part.
Fin du débat ? On arrête là ? Ce que je trouve bizarre, si cette affirmation est vraie, c'est comment la conscience écologiste progresse depuis ces dernières années.L'Homme n'est pas fait pour se serrer les coudes avec ses congénères, faire avancer la communauté, il est individualiste au fond de lui, fait tout par intérêt personnel.
On mets ça avec celle du dessus, ça vous va ? J'ajoute une touche personnelle : "Tous des feignants de RMIstes ! Un bon service militaire ça leur mettrait les idées d'équerre !"On ne peut pas attendre des humains de fournir des efforts.
Je te conseille d'arrêter d'analyser froidement et de les fréquenter et les écouter plutôt. T'es en train de finir aigrie. Ça mène à pas grand chose de bon le repli sur soi. Surtout que vous le condamnez.Je ne me leurre pas, j’ai assez analysé mes « semblables ».
Pour une finir sur une note positive, merci à Ashura ! Je suis d'accord avec toi. Les gens qui ne font rien, on a peut-être simplement pas su leur parler. Bien sûr dans le lot y'aura des gens qu'en ont rien à foutre, de là à dire que c'est tout le monde.
Klub des loosers a écrit:Elle disait qu'elle m'aimait vraiment mais pas au point de ne pas être maman
Sommes nous civilisés si l'instinct bat les sentiments
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Et sinon, à part rentrer dans le lard, ne voudrais-tu pas ouvrir/alimenter le sujet à ta sauce? Je répondais au pourquoi je n’ai aucun espoir d’un mieux, pourquoi je suis confortée dans ce choix contraint de ne pas faire d’enfant et pourquoi à mon sens, on peut éduquer de toutes les manières les humains, s’ils ne portent pas en eux, intrinsequement, une sensibilité rationalisée, il n’y aura pas de résultats suffisants. Ça ne s’apprend pas par du blabla, ça vient des tripes. Plus les gens souffrent et plus ils s’éveillent, quand c’est déjà trop tard. Machin chose crée une fondation parce que son papa est mort de la maladie xyz. Y’en a combien qui se donnent vraiment à fond sans avoir vécu du tragique ? Oui Jsuis aigrie, je suis inquiète et dépourvue d’espoir.
Skieur a écrit:Je vais rebondir sur quelques remarques. Je vous le dis, j'ai du mal avec votre manière de généraliser ce que veut et pense l'ensemble des individus tout en vous en excluant.
Une palme pour "My_illusion" :Aucun c'est dit. Personne ! Rien !Tous différents mais aucun n’a grand chose dans le pantalon.Il est où le curseur ? Pour certains c'est de produire 0 déchet, pour d'autres c'est de se limiter à deux vols long courrier par an. Et les deux estiment sans doute faire largement leur part sinon ils feraient plus !Je fais beaucoup pour diminuer mon empreinte écologique et je n’ai pas à me sacrifier encore davantage pour tous ceux qui s’en battent le coquillard. Je fais donc largement ma part.Fin du débat ? On arrête là ? Ce que je trouve bizarre, si cette affirmation est vraie, c'est comment la conscience écologiste progresse depuis ces dernières années.L'Homme n'est pas fait pour se serrer les coudes avec ses congénères, faire avancer la communauté, il est individualiste au fond de lui, fait tout par intérêt personnel.On mets ça avec celle du dessus, ça vous va ? J'ajoute une touche personnelle : "Tous des feignants de RMIstes ! Un bon service militaire ça leur mettrait les idées d'équerre !"On ne peut pas attendre des humains de fournir des efforts.Je te conseille d'arrêter d'analyser froidement et de les fréquenter et les écouter plutôt. T'es en train de finir aigrie. Ça mène à pas grand chose de bon le repli sur soi. Surtout que vous le condamnez.Je ne me leurre pas, j’ai assez analysé mes « semblables ».
Pour une finir sur une note positive, merci à Ashura ! Je suis d'accord avec toi. Les gens qui ne font rien, on a peut-être simplement pas su leur parler. Bien sûr dans le lot y'aura des gens qu'en ont rien à foutre, de là à dire que c'est tout le monde.Klub des loosers a écrit:Elle disait qu'elle m'aimait vraiment mais pas au point de ne pas être maman
Sommes nous civilisés si l'instinct bat les sentiments
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Moi ma "solution" ?
Vivre sa vie selon ses convictions, se dire qu'en montrant aux autres que c'est possible, ça va faire changer les choses. C'est ma façon de voir. Se remettre en question est important pour évoluer.
Je ne fais pas le maximum que je pourrais faire, car je suis un faible et un lâche et que ma "position finale" est sans doute un peu trop radicale. Je garde l'espoir un jour d'y arriver.
En me montrant bienveillant envers les autres humains que je considère, dans la majeur partie, comme capable d'évoluer, j'ai des retours plutôt positif et j'ai l'impression de faire évoluer quelques personnes autour de moi. J'ai donc l'impression d'être entouré de gens qui veulent faire changer les choses mais qui ne savent pas toujours comment faire. Certaines choses qu'ils font me parait critique, mais je fais sans doute aussi des choses qui doit leur paraître critiques (je vis dans une maison, ça doit pas être hyper écologique en terme de chauffage / place / ...).
Je ne crois pas que nous allons vers quelque chose de bien, ça va mal se finir, car les gens ne se bougent pas assez vite. MAIS ça se trouve j'ai tord, et mes pratiques sont mauvaises même si aujourd'hui je les crois bonnes. Deuxièmement, je ne suis pas Jésus, je ne vais pas évangéliser l'espèce humaine.
Pour moi il y a de grands mouvements de pensées qui envahissent la société, qui viennent et qui vont comme des vagues. Je ne comprends pas encore bien leur mécanique et il me semble qu'elles sont incontrôlables à l'échelle d'un individu. À moins de posséder un media de masse (et encore).
D'après moi, la société progresse via ces grands mouvements de pensées, il faut simplement attendre que ce soit l'heure pour que le mouvement soit global. En attendant autour de moi, les choses bougent et moi aussi je bouge.
Quant à mon dernier message quelque peu discourtois, à vrai dire je me retiens depuis plusieurs de vos réponses. Je trouve votre manière de répondre brutale, elle donne envie de se défendre ce qui n'est jamais utile dans une discussion. Soyez moins affirmative et évitez, s'il vous plaît (s'il ne vous plaît pas continuez...), de dire que tout le monde sauf vous ne font pas ce qu'ils faut, ne réfléchissent pas, sont "cons", ne comprennent rien. On le prends forcément pour soi (oui tous les autres c'est aussi moi, non ?) et ça ne donne pas envie de répondre sur le fond, en tout cas pas de manière courtoise et éclairée.
Je vous conseille vraiment de vous rapprocher de gens qui partagent vos idées (même si pas totalement) vous serez peut-être moins aigri de voir que des choses, en dehors de votre potager secret, progressent lentement.
Vivre sa vie selon ses convictions, se dire qu'en montrant aux autres que c'est possible, ça va faire changer les choses. C'est ma façon de voir. Se remettre en question est important pour évoluer.
Je ne fais pas le maximum que je pourrais faire, car je suis un faible et un lâche et que ma "position finale" est sans doute un peu trop radicale. Je garde l'espoir un jour d'y arriver.
En me montrant bienveillant envers les autres humains que je considère, dans la majeur partie, comme capable d'évoluer, j'ai des retours plutôt positif et j'ai l'impression de faire évoluer quelques personnes autour de moi. J'ai donc l'impression d'être entouré de gens qui veulent faire changer les choses mais qui ne savent pas toujours comment faire. Certaines choses qu'ils font me parait critique, mais je fais sans doute aussi des choses qui doit leur paraître critiques (je vis dans une maison, ça doit pas être hyper écologique en terme de chauffage / place / ...).
Je ne crois pas que nous allons vers quelque chose de bien, ça va mal se finir, car les gens ne se bougent pas assez vite. MAIS ça se trouve j'ai tord, et mes pratiques sont mauvaises même si aujourd'hui je les crois bonnes. Deuxièmement, je ne suis pas Jésus, je ne vais pas évangéliser l'espèce humaine.
Pour moi il y a de grands mouvements de pensées qui envahissent la société, qui viennent et qui vont comme des vagues. Je ne comprends pas encore bien leur mécanique et il me semble qu'elles sont incontrôlables à l'échelle d'un individu. À moins de posséder un media de masse (et encore).
D'après moi, la société progresse via ces grands mouvements de pensées, il faut simplement attendre que ce soit l'heure pour que le mouvement soit global. En attendant autour de moi, les choses bougent et moi aussi je bouge.
Quant à mon dernier message quelque peu discourtois, à vrai dire je me retiens depuis plusieurs de vos réponses. Je trouve votre manière de répondre brutale, elle donne envie de se défendre ce qui n'est jamais utile dans une discussion. Soyez moins affirmative et évitez, s'il vous plaît (s'il ne vous plaît pas continuez...), de dire que tout le monde sauf vous ne font pas ce qu'ils faut, ne réfléchissent pas, sont "cons", ne comprennent rien. On le prends forcément pour soi (oui tous les autres c'est aussi moi, non ?) et ça ne donne pas envie de répondre sur le fond, en tout cas pas de manière courtoise et éclairée.
Je vous conseille vraiment de vous rapprocher de gens qui partagent vos idées (même si pas totalement) vous serez peut-être moins aigri de voir que des choses, en dehors de votre potager secret, progressent lentement.
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Merci pour cette réponse plus constructive ;-) Tu me vouvoies?
Tu devrais aimer le courant actuel, en France, de "il est encore temps.fr" : https://ilestencoretemps.fr/
J'ai écouté, ils font des directs sur FB également, je me dis que c'est bien pour la diffusion à tous. Je salue leurs efforts car ils y croient encore. Et si l'on peut changer même qu'un peu des mentalités, c'est toujours ça de pris. Mais pas en s'épuisant et moi je suis épuisée.
Ta position finale?... Oh tu sais pour être quelqu'un à la hauteur de mes aspirations, il faut être mort je suppose ... ? En tout cas, j'y pense souvent, pour être moi-même à la hauteur de mes attentes. Je me dis que mort on est plus du tout un être polluant, et on laisse la place aux plus jeunes, hoplà. Mais quand la vie est là, on doit faire de son mieux pour la préserver. Je suis très dure et je comprends que ça dérange. Je suis bien plus agneau in real life, le net est davantage un exutoire. Je l'ai mentionné au début que j'étais pleine de défauts ;-) En général, j'aime le "straight to the point". Ce qui est affirmé de ma part n'est au fond toujours que mon avis, pas une vérité absolue. L'édulcorer n'a pas vraiment d'intérêt. Je n'aime pas tourner autour du pot et palabrer.
Puis, je suis misanthrope, la définition me décrit très bien même si encore personne ne me l'a balancé à la tête (rires). Je cherche justement ces personnes qui partagent du similaire et qui puissent manager mes paroles brutales sans justement se sentir attaqués. Car avant tout, j'y exprime de la détresse, voir au-delà des apparences. Comprendre un peu mon fonctionnement sans juste relever les petites parties qui sont "limites".
Merci pour tes petites piques dissimulées Skieur, je me doutais que tu irais lire d'autres messages ;-) Mais ça ne me blesse pas je te rassure. Je ne prends pas ça au premier degré. Je comprends que tu sois irrité par moi. A moi aussi d'être moins désagréable à la lecture. Je pourrai te parler de plein d'autres choses que mon potager "secret". Il est pas secret, déjà je diffuse tout sur mon fb et quand les amis/connaissance sont intéressés je réponds à leurs questions. D'ailleurs, je réponds à des plein de questions qui rendent service aux autres. Je ne veux juste pas être abusée par les autres et faire à leur place. Car quand on connait mon tempérament, certains en profitent car je ne sais pas dire non et je fais en général trop pour les autres, c'est un défaut aussi de ne pas parvenir à poser des limites. Je donne l'impression d'y parvenir mais c'est pas le cas en vrai. Bref, les apparences sont toujours trompeuses (je peux affirmer là ou pas? dans tous les cas, ce n'est juste que mon avis, un avis qui peut être insignifiant pour autrui).
Tu fais de ton mieux, et je t'encourage à continuer. Il y a des limites aux privations, oui tu as une maison, et même si tu as une bagnole polluante et que tu voyages 5 fois par an, et bien si tu as simplement la conscience que c'est polluant et que c'est nécessaire à ton bien-être, ça suffit. On doit pouvoir vivre aussi, à mon sens, stopper sa descendance est plus le bel acte écologique qui au final peut se sublimer par le contact avec d'autres jeunes, qui eux auront toujours besoin d'être entourés, aimés, soutenus. A côté de ça, faire des actions diverses et variées pour diminuer son empreinte écologique n'est que du bonus. On peut parler de toutes nos actions si tu veux, sans être dans la comparaison mais dans l'échange de ce qui peut être fait sans trop d'épuisement et de temps consacrés. Un juste milieu. Sans enfant, je dégage ce temps pour mon potager et mes astuces diverses. J'ai un neveu orphelin de sa mère, heureusement qu'il a du coup une tatie sans enfant, non?
Allez, bisous skieur.
Tu devrais aimer le courant actuel, en France, de "il est encore temps.fr" : https://ilestencoretemps.fr/
J'ai écouté, ils font des directs sur FB également, je me dis que c'est bien pour la diffusion à tous. Je salue leurs efforts car ils y croient encore. Et si l'on peut changer même qu'un peu des mentalités, c'est toujours ça de pris. Mais pas en s'épuisant et moi je suis épuisée.
Ta position finale?... Oh tu sais pour être quelqu'un à la hauteur de mes aspirations, il faut être mort je suppose ... ? En tout cas, j'y pense souvent, pour être moi-même à la hauteur de mes attentes. Je me dis que mort on est plus du tout un être polluant, et on laisse la place aux plus jeunes, hoplà. Mais quand la vie est là, on doit faire de son mieux pour la préserver. Je suis très dure et je comprends que ça dérange. Je suis bien plus agneau in real life, le net est davantage un exutoire. Je l'ai mentionné au début que j'étais pleine de défauts ;-) En général, j'aime le "straight to the point". Ce qui est affirmé de ma part n'est au fond toujours que mon avis, pas une vérité absolue. L'édulcorer n'a pas vraiment d'intérêt. Je n'aime pas tourner autour du pot et palabrer.
Puis, je suis misanthrope, la définition me décrit très bien même si encore personne ne me l'a balancé à la tête (rires). Je cherche justement ces personnes qui partagent du similaire et qui puissent manager mes paroles brutales sans justement se sentir attaqués. Car avant tout, j'y exprime de la détresse, voir au-delà des apparences. Comprendre un peu mon fonctionnement sans juste relever les petites parties qui sont "limites".
Merci pour tes petites piques dissimulées Skieur, je me doutais que tu irais lire d'autres messages ;-) Mais ça ne me blesse pas je te rassure. Je ne prends pas ça au premier degré. Je comprends que tu sois irrité par moi. A moi aussi d'être moins désagréable à la lecture. Je pourrai te parler de plein d'autres choses que mon potager "secret". Il est pas secret, déjà je diffuse tout sur mon fb et quand les amis/connaissance sont intéressés je réponds à leurs questions. D'ailleurs, je réponds à des plein de questions qui rendent service aux autres. Je ne veux juste pas être abusée par les autres et faire à leur place. Car quand on connait mon tempérament, certains en profitent car je ne sais pas dire non et je fais en général trop pour les autres, c'est un défaut aussi de ne pas parvenir à poser des limites. Je donne l'impression d'y parvenir mais c'est pas le cas en vrai. Bref, les apparences sont toujours trompeuses (je peux affirmer là ou pas? dans tous les cas, ce n'est juste que mon avis, un avis qui peut être insignifiant pour autrui).
Tu fais de ton mieux, et je t'encourage à continuer. Il y a des limites aux privations, oui tu as une maison, et même si tu as une bagnole polluante et que tu voyages 5 fois par an, et bien si tu as simplement la conscience que c'est polluant et que c'est nécessaire à ton bien-être, ça suffit. On doit pouvoir vivre aussi, à mon sens, stopper sa descendance est plus le bel acte écologique qui au final peut se sublimer par le contact avec d'autres jeunes, qui eux auront toujours besoin d'être entourés, aimés, soutenus. A côté de ça, faire des actions diverses et variées pour diminuer son empreinte écologique n'est que du bonus. On peut parler de toutes nos actions si tu veux, sans être dans la comparaison mais dans l'échange de ce qui peut être fait sans trop d'épuisement et de temps consacrés. Un juste milieu. Sans enfant, je dégage ce temps pour mon potager et mes astuces diverses. J'ai un neveu orphelin de sa mère, heureusement qu'il a du coup une tatie sans enfant, non?
Allez, bisous skieur.
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
nikoku74 a écrit:"sad but true" l'Homme n'est pas fait pour se serrer les coudes avec ses congénères, fair avancer la communauté, il est individualiste au fond de lui, fait tout par intérêt personnel, même des enfants!
Oui... c'est dramatique d'y penser mais faut accepter ces travers là pour pouvoir "mieux" avancer. Faire l'autruche n'a jamais rendu service à la communauté. Je suis moi aussi individualiste, je fais juste pas tout juste pour mon intérêt personnel (ouf). Je peux vivre "modestement", je n'ai pas besoin de posséder, ouf. J'agis toute seule car je suis déçue des autres qui ont souvent de belles paroles mais les actes ne suivent pas. Je donne le fruit de mon potager à d'autres mais pas pour leur faire plaisir à eux, c'est plutôt en me disant "Ce sera ça en moins qu'ils n'iront pas acheter dans un supermarché" Car peu de gens méritent que je sois gentille avec eux. Non allez, c'est pas tout à fait exact, je veux aussi qu'ils ingurgitent moins d'additifs-pesticides et plus de vitamines-minéraux. Je n'ai pas besoin de les aimer pour leur vouloir du bien
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Je n'ai pas écris de pique dans mon dernier message.My_illusion a écrit:Merci pour tes petites piques dissimulées Skieur, je me doutais que tu irais lire d'autres messages ;-) Mais ça ne me blesse pas je te rassure.
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Mais c'est une stratégie si répandue : dans les entreprises, l'école de la république, au quotidien...le hashtag "pas de vagues" est très significatif de cet état d'esprit et peut s'étendre hors de l'éducation nationale. J'avoue que ce politiquement correct me minait il y a encore peu de temps mais j'ai décidé de prendre du recul, continuer à me comporter comme je pense qu'il est bon de se comporter en société sans faire la morale aux autres car ils me répondent toujours que je suis déjà un vieux con.My_illusion a écrit:Faire l'autruche n'a jamais rendu service à la communauté.
Quant à l'avenir de l'humanité je ne suis pas optimiste c'est évident. Et même si il y a un peu plus de gens qui agissent. En même temps je vais faire mon individualiste, je ne me fais pas de souci pour moi vu que je n'ai pas d'enfant : dans 40 ans la terre sera encore habitable, après...
nikoku74- Messages : 1431
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
nikoku74 a écrit:Mais c'est une stratégie si répandue : dans les entreprises, l'école de la république, au quotidien...le hashtag "pas de vagues" est très significatif de cet état d'esprit et peut s'étendre hors de l'éducation nationale. J'avoue que ce politiquement correct me minait il y a encore peu de temps mais j'ai décidé de prendre du recul, continuer à me comporter comme je pense qu'il est bon de se comporter en société sans faire la morale aux autres car ils me répondent toujours que je suis déjà un vieux con.My_illusion a écrit:Faire l'autruche n'a jamais rendu service à la communauté.
Quant à l'avenir de l'humanité je ne suis pas optimiste c'est évident. Et même si il y a un peu plus de gens qui agissent. En même temps je vais faire mon individualiste, je ne me fais pas de souci pour moi vu que je n'ai pas d'enfant : dans 40 ans la terre sera encore habitable, après...
Yes tu as raison, je pense la même chose, les gens glacialement conscients, eux, stopperont leur descendance. C'est dur à accepter mais bon c'est ainsi, ya pas grand chose qui soit dépendant uniquement de notre propre volonté. Et sinon, on fait comment pour se sentir heureux en attendant sa fin?
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
On consomme a outrance , pour oublier qu'on va droit dans le mur.Et sinon, on fait comment pour se sentir heureux en attendant sa fin? a écrit:
St'ban- Messages : 10478
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Esteban a écrit:
On consomme a outrance , pour oublier qu'on va droit dans le mur.
LOL. Oui c’est une anesthésie psycho comme une autre. La mienne (d’anesthesie), c’est de m’occuper tout le temps l’esprit par des challenges. Construire soi même, restaurer, recycler, autonomiser, remplir ma tête de données utiles et exploitables. L’acoolisme, la luxure, le consumérisme ou les drogues dures ça me tente pas des masses. Surtout que j’en ai vu tous les dégâts sur autrui. Mais ça semble très bien fonctionner pour faire taire sa conscience et ne penser qu’à se faire du bien. Un suicide à petit feu mais sans vraiment s’en rendre compte. Ça engourdit.
Donc y’a rien de vraiment positif, optimiste ?
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
My_illusion a écrit:Esteban a écrit:
On consomme a outrance , pour oublier qu'on va droit dans le mur.
LOL. Oui c’est une anesthésie psycho comme une autre. La mienne (d’anesthesie), c’est de m’occuper tout le temps l’esprit par des challenges. Construire soi même, restaurer, recycler, autonomiser, remplir ma tête de données utiles et exploitables. L’acoolisme, la luxure, le consumérisme ou les drogues dures ça me tente pas des masses. Surtout que j’en ai vu tous les dégâts sur autrui. Mais ça semble très bien fonctionner pour faire taire sa conscience et ne penser qu’à se faire du bien. Un suicide à petit feu mais sans vraiment s’en rendre compte. Ça engourdit.
Donc y’a rien de vraiment positif, optimiste ?
Je généralisais, pour ma part je suis heureux dans mes activités musicales et mon job même si je suis lucide que nous sommes au crépuscule de l'humanité.
Je suis un peu a l' image du Coq gaulois "c’est le seul oiseau qui arrive à chanter les pieds dans la merde !" dixit coluche
St'ban- Messages : 10478
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
D’où la nécessité de se centrer sur soi. Et la boucle est bouclée. C’est ce que je dois tâcher de parvenir à faire. Laisser aux autres leurs propres merdes. Mais c’est archi dur à faire, à laisser faire. Le sentiment d’impuisance est ... puissant pour le coup. Être heureuse parmi le malheur, j’en suis incapable. Et m’entourer que de gens heureux ne me convient pas non plus, on doit servir à quelque chose quand on en a les moyens. De toute manière, peut-on se sentir heureux juste dans son coin? Autant je suis harassée par le manque de courage de bcp de gens, autant j’arrive pas à les laisser tomber. Je nourris du coup cette forme de méprise car je les stimule autant que je le peux et ils n’en font rien de constructif, continuent à faire l’aiutruche assistée. En ce moment, je laisse tomber des gens car être en contact avec eux m’est inconfortable, je les vois amorphes sans vouloir chercher les causes et les solutions. J’en propose et c’est direct « tu me juges ». Bon bah, alors je disparais si l’autre ne perçoit pas que j’essaie de l’aider. Je ne suis pas faite pour l’écoute passive! Et j’arrive qd même à culpabiliser. Puis je me dis « stop, ces autres là, que font-ils pour toi? Rien alors cesse de se plier en 4! » une relation saine est une relation donnant-donnant. Il n’y a qu’avec ses parents ou ses enfants que ça peut être déséquilibré et tenir.
Je vais me replonger dans des voyages, avec ça au moins on se sent vivre même si on pollue! Je lisais un article sur l’islande Et je me disais « quel beau nom : THE Island »
Je vais me replonger dans des voyages, avec ça au moins on se sent vivre même si on pollue! Je lisais un article sur l’islande Et je me disais « quel beau nom : THE Island »
Invité- Invité
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Ah ben … Je me retrouve un peu dans ce qu'écrit My_illusion.
C'est un employeur (plus exactement, une) qui m'avait appris/aidé à "laisser tomber" certaines personnes (pour lesquelles, on ne peut rien faire). Ces personnes sont "usantes", il faut qu'elles finissent par prendre conscience, elles-mêmes, (les laisser prendre leurs responsabilités, c'était, pour elle, une marque de respect). Elle disait souvent: "faut vous faire violence!".
Cela n'a pas été facile tous les jours, mais ça a finit par devenir une sorte de seconde nature … Moi aussi, après une période de "misanthropie", je suis devenue "cash", et aujourd'hui, je me contente de répondre "Mais, tu fais c'que tu veux, t'es grand(e), t'es capable de prendre des décisions seul(e), t'es libre, non? Et, moi, laisse-moi faire comme je veux" . Quelquefois, ce genre de réponse ne plaît pas, j'ignore pourquoi, mais j'm'en fiche.
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
D'un côté vous critiquez que les gens ne pensent qu'à eux et ne font pas pour le bien commun, et votre solution est de vous replier sur vous ?My_illusion a écrit:D’où la nécessité de se centrer sur soi. Et la boucle est bouclée. C’est ce que je dois tâcher de parvenir à faire. Laisser aux autres leurs propres merdes. Mais c’est archi dur à faire, à laisser faire.
J'ai sincèrement du mal à saisir.
Les interroges tu sur leurs perceptions ? Peut-être qu'ils le perçoivent mais qu'ils ne veulent pas. Peut-être tente tu de les bouger trop vite. Peut-être ne les bouges tu pas de la bonne manière ?My_illusion a écrit:J’en propose et c’est direct « tu me juges ». Bon bah, alors je disparais si l’autre ne perçoit pas que j’essaie de l’aider.
Je ne suis pas du tout d'accord. Faire le don de soi pour les causes que l'on juge supérieures à l'humanité c'est beau et motivant. Enfin pour moi.My_illusion a écrit:Puis je me dis « stop, ces autres là, que font-ils pour toi ? Rien alors cesse de se plier en 4 ! » une relation saine est une relation donnant-donnant. Il n’y a qu’avec ses parents ou ses enfants que ça peut être déséquilibré et tenir.
Ne serais tu pas dans le problème que tu décris depuis le début ? T'attends que l'extérieur bouge dans le bon sens, avant de vraiment te mobiliser ?
Autostop, camping sauvage, vélo, destinations étranges, ça va, c'est possible de faire des vacances peu polluantes.My_illusion a écrit:Je vais me replonger dans des voyages, avec ça au moins on se sent vivre même si on pollue! Je lisais un article sur l’islande Et je me disais « quel beau nom : THE Island »
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Faire le don de soi pour les causes que l'on juge supérieures à l'humanité c'est beau et motivant. a écrit:
Je plussoie
St'ban- Messages : 10478
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Re: Lien QI/intelligence et difficultés avec le social
Bonjour,
Je poste ici, parce qu'aujourd'hui je me posais encore cette question : "y a-t-il une signification à mes perceptions des usagers de la métropole ? "
Il est possible différencier les situations mobiles (tourisme, marche, sortie), des situations statiques (transport, file d'attente).
Dans les situations mobiles : le sens de l'orientation est faussé (pas de piste naturelle, indications de panneaux), la connaissance acquise est un préalable aux histoires brèves (acculturation activée ), il y a confusion de la qualité de communication décidant des trajets (les habits, les gestuelles, la mise en scène urbaine).
Les situations statiques permettent d'autres observations. Les usagers statiques sont-ils connectés : entre eux, à l'actualité du transport, à un phénomène extérieur ? Expriment-ils une relation à l'inconnu(e) que je suis : neutralité, théâtralisation, bienveillance, négativité ? Comment leurs modes d'expression me renseignent sur la mode de communication de ce réseau : voix, geste, écrit, silences, grimaces ? Pourquoi cette recherche de lecture des autres n'est-elle pas une solution réelle à mon besoin humain ?
Le statu quo du corps, est comme la contraction d'un schéma de "banda" : quand et comment est-il autorisé se souvenir d'autres rétentions de l'énergie, tant qu'on en a ?
Je poste ici, parce qu'aujourd'hui je me posais encore cette question : "y a-t-il une signification à mes perceptions des usagers de la métropole ? "
Il est possible différencier les situations mobiles (tourisme, marche, sortie), des situations statiques (transport, file d'attente).
Dans les situations mobiles : le sens de l'orientation est faussé (pas de piste naturelle, indications de panneaux), la connaissance acquise est un préalable aux histoires brèves (acculturation activée ), il y a confusion de la qualité de communication décidant des trajets (les habits, les gestuelles, la mise en scène urbaine).
Les situations statiques permettent d'autres observations. Les usagers statiques sont-ils connectés : entre eux, à l'actualité du transport, à un phénomène extérieur ? Expriment-ils une relation à l'inconnu(e) que je suis : neutralité, théâtralisation, bienveillance, négativité ? Comment leurs modes d'expression me renseignent sur la mode de communication de ce réseau : voix, geste, écrit, silences, grimaces ? Pourquoi cette recherche de lecture des autres n'est-elle pas une solution réelle à mon besoin humain ?
Le statu quo du corps, est comme la contraction d'un schéma de "banda" : quand et comment est-il autorisé se souvenir d'autres rétentions de l'énergie, tant qu'on en a ?
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