Je me sens vraiment perdue...

Bonjour à tous,
Je viens ici aujourd'hui car je me sens perdue. Je ne sais pas du tout si je suis zèbre ou non, en fait je ne pense pas du tout... J'aurais pu aller poster sur un forum de bipolaires autant qu ici. Si je le fais, c'est parceque depuis l'enfance, la toute petite enfance, je me sens différente et cela me semble éloigné de la bipolarité. Par ailleurs, on m'a toujours qualifié de plus intelligente ou de tête bien faite, etc... Le pire c'est que je ne my suis jamais retrouvée et cest toujours le cas. Ça s'est même empiré puisque je me sens complètement à côté de mes pompes, du monde en général. Tout ce que je pense est horrible : je ne sais plus ce dont jai envie, je me sens tiraillée entre ce dont j'aurais peut etre envie et ce qu'il convient de faire, jai quelques tres bons amis ou collègues proches mais jai le sentiment den avoir tres tres peu puisque la plupart dy temps (mon dieu c'est horrible decrire cela) les gens mennuient... Parfois ma façon de raisonner ou penser laissent les gens sur le carreau au travail comme si jetais cinglée ou stupide. Avec dautres personnes par contre ca passe tres tres bien... Jme dis que ce sont les personnes les plus tolerantes. Je ne sais pas si j'ai quelque chose a faire ici d'ailleurs mais je me dis, apres vous avoir un peu lu, que vous avez une grande ouverture d'esprit et que peut etre je trouverais des personnes pour parler de ça. La situation me stresse tant que jai des problèmes de mémoire parfois alors que la mémoire a toujours ete ma plus grande alliée c'est assez confus à expliquer... Voila pour ma présentation. Je ne sais trop quoi dire d'autre.
A bientôt,
L.

Bonjour je trouve l'exercice de la présentation bien difficile..
Trop ou pas assez, quoi dire de soi..
Bienvenue

oup's pardon je me suis trompée de fil de présentation

Bonjour,

Oui se présenter est vraiment difficile mais malgré tout bien plus difficile dans la "vie" qu ici, que un forum car jai moins le sentiment d'être jugée... Qund je dois me presenter je suis d'une maladresse... !
Jai oublié certaines infos évidentes hier soir : je suis une femme de 34 ans. Je vis à Paris et je travaille comme cadre dans le secteur de la santé. Le secteur santé ce n'est pas un milieu facile pour moi : l'hôpital est un milieu professionnel très très hiérarchisé où encore plus qu ailleurs la lourdeur administrative est enorme et il faut savoir faire remonter des décisions des propositions a la hierarchie et de façon adaptee. Et ça moi je ne sais pas faire : tout ce que je pense sort de ma bouche bêtement. Si une mauvaise decision a ete prise : je le dis. Ca passe pas du tout. Jessaie vraiment de faire autrement mais cest dur.

Bonjour Lo-yk

Excuses moi tu as dû voir mon message précédent...je me suis trompée en répondant à lets' play à un autre de ses messages sur un autre fil de présentation ...donc je te souhaite la bienvenue du coup

Heu oui je ne comprenais pas vraiment mais jai vu le fil fermé du post où tu voulaiz répondre je pense.
Ca arrive !
Merci

Bonjour Lo-yk et bienvenue !
Je dois avouer que ta présentation me fait écho par son côté erratique et émotionnel. Aussi je vais me permettre de dire que c'est dur de se sentir unique (dans le sens ne faire qu'un) dans un monde qui ne nous reconnaît pas, il est compliqué de se sentir bien dans un environnement inadapté, il est ardu (voir même impossible) de bien s'entendre avec tout le monde. Alors j'ai simplement envie de dire que tu as le droit finalement. Droit de te sentir folle car ça démontre simplement que tu ne te sens pas comprise dans ce monde, et puis les fous sont les êtres les plus extraordinaire qu'il m'ai été donné de rencontrer. Droit aussi de ne pas te sentir à ta place dans la hiérarchie et de dire ce que tu penses si tes propos sont réels et parceque tu es né et tu demeureras libre à jamais. Et enfin droit de trouver les gens chiant car ils le sont dans la majorité, pour ne pas dire tous, surtout si tu t'abstiens de le leur faire remarquer en général et que tu trouves encore des personnes qui font briller la flamme de tes yeux. Bienvenue encore et j'espère que tu trouveras tes réponses. En espérant ne pas avoir été trop invasif..

Merci PQRAM. Tu nes pas du tout invasif Je sais que jai le droit de ressentir tout ça... Je culpabilise juste de le ressentir et surtout ben je me rends compte que je sais pas bien m'intégrer. Je sais pas respecter les codes des autres entre ce qu'il faut dire ou pas... Alors soit je me tais et j'observe soit jen dis trop... Et dans mob boulot jai l'impression de pas meriter ma place tellement je suis nulle et surtout pas intégrée a la communauté des cadres. Je mange seule 90% du temps ou avec un collegue que j'apprécie car nous nous ressemblons un peu et il me juge pas. Je sais que si je m'intègre aux autres collaborateurs, je vais etre mal mal mal. Rien que l'idée de manger avec me terrorise. Je les évite et tout... Comme une collégienne... Cest ridicule à mib âge. Résultat tout le monde me chambre gentiment a dire que je mange seule avec mon livre ou mes videos avec casque sur les oreilles a la cantine... Et aupres de la direction ca se sait et aussi bete soit il ca ternit mon image voire meme mon autorité car j'encadre 25 personnes...

Eh bien j'imagine qu'il y doit y avoir des solutions à tout les problèmes donc...
Déjà on est bien d'accord pour dire que les codes sociaux et implicites c'est un ramassis de conneries incompréhensible et franchement dispensable. Ensuite je tiens à dire que je n'ai aucune expérience professionnelle ("bouuuh aucun droit à la parole ! [A. Finkeilkraut derrière] : TAISEZ VOUS !" et que bien sûr c'est plus facile à dire de l'extérieur mais, je crois qu'il ne faut pas confondre compétences et images. Les deux sont dis sociables. La preuve en est que tu te dis nulle et que tu as peur pour ton autorité et de ton image aux yeux de ta direction alors que ta direction elle-même (j'imagine) t'as pourvu à un poste où tu géres toi même 25 personnes (wow la charge de travail que ça doit être, pas trop fatiguant ? ) et ça c'est par apport à tes compétences. Trop perfectionniste peut-être ? Aussi on a tendance à penser à la place des autres ou plutôt à leur attribuer des pensées qui ne sont pas forcément méchantes à la base, si t'es collègues te chambrent et que ça te Blesse explique leur directement pourquoi et tu verras qu'en grande parti ils n'auraient jamais imaginé te blesser, mais il faut partager ton ressentis. Pour ce qui est de manger seul, on est jamais seul avec un bon livre ou de la musique et le repas et souvent plus savoureux. Si tu préfères manger seul que accompagner c'est ton choix..

Je suis totalement d'accord pour dire que les codes sociaux c'est inutile ! Je n'ai jamais aimé ça. Et je vois mal pourquoi je gaspillerais mon temps où je peux faire ce que j'aime, juste à passer du temps à manger ou être avec des personnes qui m'interessent pas, surtout que ça risque de se voir que je m'ennuie... Juste que parfois je paie les conséquences de ces choix... Par exemple, je pourrais faire des gardes là où je travaille mais comme je travaille dans mon coin, que peu de gens me connaissent et que je passe pour une misanthrope au pire ou une grosse timide : bah ça me ferme la porte. On m'accorde moins spontanément confiance car je me mets pas du tout en avant, voire même en retrait. Et ça, ben ça me dessert. Même mes proches ils me disent : faut te montrer plus, si tu veux obtenir des choses... Bah ouai, ouai mais j'y arrive pas Résultat je stagne d'une certaine façon. Et ça me frustre car moi j'adorerais faire des gardes !!
Après y aussi eu mon "ex" petit ami qui me répétait que oui je suis bizarre, trop exigente, que j'aime pas parler de moi et fais tout pour l'éviter, que j'avais pas d'ami, que je me réfugie vers les animaux pour masquer ma solitude (ça c'est faux ! je les aime c'est tout). Ca a duré trois années de réflexions comme ça et ça m'a pas aidé car je me suis beaucoup remise en question ; j'ai essayé de changer, de m'ouvrir plus mais plus je faisais des efforts pour évoluer plus je régressais. Je sais pas si c'est compréhensible tout ca

Si si, ça me cause !

Je crois qu'il faut adopter une ruse avec son cerveau pour passer le cap du "il faudrait..., mais ça me fait suer...". Je me dis que je vais voir les autres pour m'amuser, et les faire rire, ça passe beaucoup mieux. Pas de performance à avoir, pas de stress à anticiper et les voir rire me détend.
Je tente ça en tout cas, et ça m'a l'air de marcher.

J'ai encore des points d'amélioration à faire du genre amener des trucs sympas à manger pendant les pauses. Il parait que c'est fortement conseillé ^^

Bienvenue à toi sur le forum !

Bienvenue !

Connaissant très bien ce milieu (l'hôpital, hein), évidemment que ça m'cause... J'sais pas trop quoi (te) dire de plus pour le moment. Si ce n'est qu'on peut y survivre, au moins un certain temps, mais à certaines conditions seulement ! Non seulement là-bas, mais même au delà !

Lo-yk a écrit:Je suis totalement d'accord pour dire que les codes sociaux c'est inutile ! Je n'ai jamais aimé ça. Et je vois mal pourquoi je gaspillerais mon temps où je peux faire ce que j'aime, juste à passer du temps à manger ou être avec des personnes qui ne m’intéressent pas, surtout que ça risque de se voir que je m'ennuie... Juste que parfois je paie les conséquences de ces choix...

Je pense qu'il y a deux points différents ici. Il y a deux niveaux de codes sociaux. Ceux pour pouvoir simplement vivre en communauté et ceux pour paraître bien. Je vais vous avouer que ça fait bien longtemps que je n'essaye plus de passer pour quelqu'un de normal et qu'il m'arrive de transgresser la bienséance, par contre j'ai beaucoup de mal à supporter les gens qui ne font pas l'effort du commun. Il y a des compromis à faire, certaines parties de nous à effacer pour qu'on puisse avancer. Refuser ce compromis, c'est avoir la prétention de dire qu'on peut se construire seul (il y en a certains hein, mais ce sont des ermites), mais c'est souvent simplement qu'on écrase les autres.

Lo-yk a écrit:Par exemple, je pourrais faire des gardes là où je travaille mais comme je travaille dans mon coin, que peu de gens me connaissent et que je passe pour une misanthrope au pire ou une grosse timide : bah ça me ferme la porte. On m'accorde moins spontanément confiance car je me mets pas du tout en avant, voire même en retrait. Et ça, ben ça me dessert. Même mes proches ils me disent : faut te montrer plus, si tu veux obtenir des choses... Bah ouais, ouais mais j'y arrive pas Résultat je stagne d'une certaine façon. Et ça me frustre car moi j'adorerais faire des gardes !!

Ba je les comprends un peu surtout sur le "peu de gens me connaissent". Le « J'y arrive pas », j'ai envie de dire non : il faut persévérer. Tu ne peux faire que des progrès ! J'ai du mal à voir comment on peut régresser sur ce point. Attention quand même à pas tomber dans le faux cul hein. Mais par exemple commencer par dire que tu voudrais faire des gardes ? Ça serait sans doute une solution.

Merci de vos réponses précises et de vos encouragements ou des vérités !

Pour répondre à Skieur : demander à faire des gardes c'est déjà fait.
Il y a deux niveaux : Après 6 mois passés sur mon poste c'est à dire il y a trois ans, on me les as spontanément proposées. Je les ai refusées en disant clairement que je ne souhaitais pas être logée à titre quasi gratuit dans une si grande surface. Cette réponse là (et je le comprends) est assez mal passée. Pour moi c'est une question de principe.
Aujourd'hui en raison de travaux etc, les logements proposés ont une surface plus cohérente avec mes besoins et cela me semble donc "juste" et adapté. Malheureusement entre temps, je me suis beaucoup renfermée et effectivement je passe pour la misanthrope de mon boulot... Alors un "non" ne m'a pas été opposé. C'est en attente mais je crois savoir que ce comportement ne joue pas forcément en ma faveur. Je sais que professionnellement rien ne m'est reproché de tangible ; je dis simplement que j'ai du mal à me fondre dans le moule et que ça gêne certains aspects de ma vie sociale ou professionnelle.

Quant aux codes sociaux, je suis d'accord avec toi. Mais vraiment je n'y arrive pas. Bien sûr je me force un peu pour les choses absolument essentielles ; je fais des compromis. Mais cela m'est de plus en plus pénible.