(Sur)vivre
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(Sur)vivre
J'imagine que ça rentre dans cette catégorie du forum. J'ai fais de l'écriture un moyen de sortir beaucoup de choses depuis mes 14 ans, mon bloc note est rempli de textes tous plus glauques les uns que les autres. Je ne dirais pas que c'est une thérapie, plutôt une ressource, comme disait le 1er psy que j'ai vu, me permettant de faire quelques pas, mètres, rues de plus avant d'im/exploser. Cette année a sans doute été la plus dure de ma (courte) vie, que ce soit physiquement ou psychologiquement, tout a échoué, tout a mal tourné, apparemment elle est là mon implosion.
Pourtant un an après son début, et beaucoup de changements et de claques en pleine tête, ça ne va toujours pas, ça fluctue, des périodes tout en haut et d'autres au plus bas, au point d'écrire ça :
Une envie de transformer ce tsunami en mer calme
De crever ces nuages noirs jusqu'à ce qu'ils rendent leur dernière goutte
D'épuiser ce vent jusqu'à son dernier souffle
Une envie de fermer les yeux
Juste pour les reposer de toutes ces couleurs d'une vivacité douloureuse
De tous ces flashs qui les abîment
Une envie de profiter de cette obscurité, de l'aimer et de ne plus la quitter
De se confondre dans le noir d'encre de ces abysses inconnues
Côtoyée par des créatures que personne n'a encore pu rêver
Découvrir ce qu'est l'après
Et comment c'est d'être seule à exister
Sous ces paupières fermées
J'espère y trouver la sérénité
Et toutes ces raisons de ne plus avancer
De ne plus se torturer
Parfois on préfère dire vivre pour ne pas s'avouer survivre
Et la survie camoufle l'agonie
Cette douleur intense et si violente
Terrible et douce car mienne dès sa plus tendre essence
La douleur que rien ne soigne et que rien n'enlève
Ce trou au milieu de l'âme qui fait souffrir le corps
Parfois comblé lors de la saison des pluies
Mais qui en plein désert s'assèche et se révèle
Alors j'attends la pluie
Mais elle tarde tellement à revenir
Un jour peut-être, l'attente sera trop longue
Et le puit m'engloutira
Au fond, il n'y aura plus rien de moi
Je sais pas ce qui marche pas chez moi. Je sais plus quoi dire ou faire pour avancer. J'ai juste mal sans savoir ce qui m'a heurté.
J'ai envie de voyager et de découvrir, mais juste pour me détacher de ce(ux) qui m'entoure(nt). Et pourtant rien ne se passe, le temps est figé et moi aussi.
Je partage rarement mes textes et jamais dans un contexte sérieux, mais il n'y a qu'ici que je capte des ressentis qui se rapprochent des miens. Dans les moments de douleur vous êtes étonnamment apaisants.
J'avais juste besoin de partager, apparemment je suis quelqu'un de trop joyeux pour que mes proches me prennent au sérieux.
Pourtant un an après son début, et beaucoup de changements et de claques en pleine tête, ça ne va toujours pas, ça fluctue, des périodes tout en haut et d'autres au plus bas, au point d'écrire ça :
Une envie de transformer ce tsunami en mer calme
De crever ces nuages noirs jusqu'à ce qu'ils rendent leur dernière goutte
D'épuiser ce vent jusqu'à son dernier souffle
Une envie de fermer les yeux
Juste pour les reposer de toutes ces couleurs d'une vivacité douloureuse
De tous ces flashs qui les abîment
Une envie de profiter de cette obscurité, de l'aimer et de ne plus la quitter
De se confondre dans le noir d'encre de ces abysses inconnues
Côtoyée par des créatures que personne n'a encore pu rêver
Découvrir ce qu'est l'après
Et comment c'est d'être seule à exister
Sous ces paupières fermées
J'espère y trouver la sérénité
Et toutes ces raisons de ne plus avancer
De ne plus se torturer
Parfois on préfère dire vivre pour ne pas s'avouer survivre
Et la survie camoufle l'agonie
Cette douleur intense et si violente
Terrible et douce car mienne dès sa plus tendre essence
La douleur que rien ne soigne et que rien n'enlève
Ce trou au milieu de l'âme qui fait souffrir le corps
Parfois comblé lors de la saison des pluies
Mais qui en plein désert s'assèche et se révèle
Alors j'attends la pluie
Mais elle tarde tellement à revenir
Un jour peut-être, l'attente sera trop longue
Et le puit m'engloutira
Au fond, il n'y aura plus rien de moi
Je sais pas ce qui marche pas chez moi. Je sais plus quoi dire ou faire pour avancer. J'ai juste mal sans savoir ce qui m'a heurté.
J'ai envie de voyager et de découvrir, mais juste pour me détacher de ce(ux) qui m'entoure(nt). Et pourtant rien ne se passe, le temps est figé et moi aussi.
Je partage rarement mes textes et jamais dans un contexte sérieux, mais il n'y a qu'ici que je capte des ressentis qui se rapprochent des miens. Dans les moments de douleur vous êtes étonnamment apaisants.
J'avais juste besoin de partager, apparemment je suis quelqu'un de trop joyeux pour que mes proches me prennent au sérieux.
Espoir- Messages : 50
Date d'inscription : 04/07/2012
Age : 25
Re: (Sur)vivre
KW
Ton joli texte (trop triste) m'a fait penser à une jolie chanson. Ecoutes tu de la musique ?
A moins que ce ne soit celle là
Ton joli texte (trop triste) m'a fait penser à une jolie chanson. Ecoutes tu de la musique ?
A moins que ce ne soit celle là
Invité- Invité
Re: (Sur)vivre
Bonjour
Le titre de ton message m'a tout simplement attirée comme un aimant, je suis exactement dans cet état
Je sais que ton message date de 2 mois mais je ne pouvais pas rester insensible.
Mon âme est noircie à sa base parce que ma lucidité me fait constamment voir et penser à tous les défauts du monde, des autres et de moi. Ça me mène inconsciemment vers une forme de nihilisme - tout est vain pourquoi vivre.
J'ai l'impression que quand on a commencé à penser au suicide et qu'on a eu recours aux ts, les idées suicidaires ne sortent plus jamais de notre âme. Et quand la vie compile des péripéties à la chaîne elles se ravivent mais toujours plus intensément.
Voici mon dernier poème qui est un peu dans le même état d'esprit que le tien.
Je suis la mort
Ton associée
Je vais te débarrasser de ton corps,
Tu ne seras plus qu’une âme en paix
Qui pourras oublier cette existence émiettée
Mais pas l'amour que tu as
Ici la souffrance n'existe pas
Je suis la vie
De prime abord ton ennemie
C'ést vrai que j'aime te mettre au défi
Ton âme je l’ai ébréchée
Mais remplis ta jauge d'énergie pour rester de mon côté
Je voudrais être comme une enfant
Bercée par les sentiments
Mais mon espoir s’envole dans un soupir
C’est une mauvaise farce de l’avenir de prétendre que demain j’aurai le sourire.
Oui la vie paraît terriblement diffcile
Mais qui t'as dit qu'avancer est facile
Notre âme alterne entre deux nuances de couleurs, le blanc et le noir
Dans les ténèbres n'oublie pas de garder l'espoir
Car c'est grâce a cette terrible obscurité
Que tu redécouvriras l'immense joie de la clarté.
Comment vas-tu aujourd'hui ?
Le titre de ton message m'a tout simplement attirée comme un aimant, je suis exactement dans cet état
Je sais que ton message date de 2 mois mais je ne pouvais pas rester insensible.
Mon âme est noircie à sa base parce que ma lucidité me fait constamment voir et penser à tous les défauts du monde, des autres et de moi. Ça me mène inconsciemment vers une forme de nihilisme - tout est vain pourquoi vivre.
J'ai l'impression que quand on a commencé à penser au suicide et qu'on a eu recours aux ts, les idées suicidaires ne sortent plus jamais de notre âme. Et quand la vie compile des péripéties à la chaîne elles se ravivent mais toujours plus intensément.
Voici mon dernier poème qui est un peu dans le même état d'esprit que le tien.
Je suis la mort
Ton associée
Je vais te débarrasser de ton corps,
Tu ne seras plus qu’une âme en paix
Qui pourras oublier cette existence émiettée
Mais pas l'amour que tu as
Ici la souffrance n'existe pas
Je suis la vie
De prime abord ton ennemie
C'ést vrai que j'aime te mettre au défi
Ton âme je l’ai ébréchée
Mais remplis ta jauge d'énergie pour rester de mon côté
Je voudrais être comme une enfant
Bercée par les sentiments
Mais mon espoir s’envole dans un soupir
C’est une mauvaise farce de l’avenir de prétendre que demain j’aurai le sourire.
Oui la vie paraît terriblement diffcile
Mais qui t'as dit qu'avancer est facile
Notre âme alterne entre deux nuances de couleurs, le blanc et le noir
Dans les ténèbres n'oublie pas de garder l'espoir
Car c'est grâce a cette terrible obscurité
Que tu redécouvriras l'immense joie de la clarté.
Comment vas-tu aujourd'hui ?
As-I-Am- Messages : 15
Date d'inscription : 30/09/2018
Re: (Sur)vivre
Bonjour,
J'ai bien connu ce genre de passages, 'pas-sages'.
Lorsque l'on est pris dans le courant, peu importe sa nomination,
alors on est ce courant.
On ne peut pas faire autrement, car c'est ce que l'on vit, ressent.
On est cela.....or......On n'est cela!
On le pense, on l'écrit. On l'écrit donc c'est ce que l'on pense être, n'est-ce pas?
Or pour que cela soit....écrit, il faut à "l'autre bout", quelque chose qui dicte et pour que cela soit dicté, il nous faut en un quelconque 'autre lieu, endroit", cette troisième chose de où tout émane et découle.
Nous avons donc '3 configurations', bien distinctes, complètement indépendantes mais qui forme au final....un condensé, un résultat...visible, lisible.
Je vois vos textes et c'est magnifique.
Je lis vos poésie, et c'est beau
Je ressens vos proses et c'est resplendissant.
On ne se voit jamais ou que très rarement soi-même.
On prend rarement conscience de soi-même, soit Tout ce qui nous anime.
On ne sait parfois pas prendre assez de recul pour voir - ce Tout- qui nous traverse.
Alors puisque l'on a pas idée, parce que l'on a pas encore suffisamment appris de soi, de ce -Tout qui nous compose- alors on se 'contente' que du résultat,
qui semble être la seule possibilité de ce que nous sommes,
une vulgaire finalité, banale, parce que l'on ne sait pas encore Tout ce que nous sommes.
On ne l'a pas -dé-couvert- On ne s'est/sait pas encore ouvert.
Ouvert à la réalité de soi, à la vérité de soi, sur soi, en soi.
C'est avec le recul que je peux vous transmettre ce que je 'vois' au travers de ce que vous pensez que n'être. Naitre.
Vous vous percevez qu'en partie, une seule. Un fragment. Moi, je vous vois dans votre totalité, et votre version de vous-même,
l'idée que vous avez de vous et l'option que vous choisissez de voir, n'est pas la réalité de -Tout ce que vous êtes, Tout ce qui vous compose.
Permettez de mettre un peu de clémence dans votre jugement.
Permettez d'y mettre un peu de patience et de bienveillance
Permettez de mettre un peu de prévenance, de présence.
On ne se voit que rarement soi-même et pourtant l'on est. On est Tout.
Tout, c'est la Beauté Originale Originelle.
Tout nait de la Beauté.
(j'emploie Beauté comme 'forme' volontairement)
Pour explorer ou appréhender toutes choses, il est besoin d'un point de départ.
Pour exprimer ce que vous exprimer, il faut une conscience.
La conscience étant là, puisque vous êtes, elle a besoin d'un moyen, votre expression.
Pour se connaitre, se reconnaitre, la conscience, inconsciente d'elle-même (on ne se voit pas)
expérimente.
Elle possède ou a à sa disposition, deux 'moyens' ou possibilités.
Soit la lumière, directe, soit l'ombre, forme indirecte.
Or certains expérimentent la forme la plus directe, d'autres, la forme indirecte.
Et il ni a rien de -mal- dans cela.
Le négatif n'existe pas vraiment, c'est une sensation, c'est tout. C'est une forme.
Il est interessant de voir cela, prendre de la distance et voir que cela n'est qu'une forme, c'est tout.
Ne pas se confondre, se prendre pour 'la forme'.
Vous êtes la Beauté, La Vie, dans la version la plus Originale, Vraie, Authentique.
Cette 'forme' informe, qui ne cherche qu'à s'exprimer, être, pour se re-dé-couvrir, dans son aspect Initial.
Vous êtes le 'moyen choisi' pour son expression de reconnaissance, de son 'état 1er'.
Ainsi vous n'êtes pas seulement et simplement un résidu, une larve, un être fébrile, comme vous semblez le croire
vous êtes l'Original, en base. Votre croyance de vous-mêmes sur vous mêmes est à remettre en cause.
On ne peut pas écrire des textes aussi beaux et se sentir 'rien'. Ce n'est pas chose possible.
Et c'est bien là, sur cette pierre angulaire, que votre regard sur vous, doit changer.
En fait la finalité que vous avez de vous-mêmes est exactement le tremplin sur lequel rebondir.
Vous n'êtes pas, dans votre vraie nature, ce que vous croyez, pensez de vous-mêmes.
Plutôt que de rester focalisé sur 1 seule idée se tenant devant vous, comme la seule possibilité offertes de voir toute chose et vous-même,
Offrez-vous un tour de 'manège',
tournez vous ne serait-ce que d'un quart et voyez, entre-voyez une autre possibilité,
laissez cette autre possibilité, que vous n'avez pas encore conscience se faire jour en vous.
Choisissez autre chose. Vous ne savez pas quoi!?
Mais voyez que ce besoin de contrôle est tout ce qui a besoin d'être laissé tombé
et que c'est tout ce qui vous 'bloque' dans cet état ...larvaire.
Vous êtes La Vie, dans sa Totalité. Toutes les options sont...il ni a toujours eu qu'un pas à faire.
Comme je l'écris souvent, à force de se prendre toujours le même mur, à un moment, alors émerge une autre idée...une volonté innée propre à La Vie, ou La Beauté d'être, de se livrer, délivrer.... alors un virage se dessine, des poésies s'écrivent..n'est ce pas merveilleux!
Force & courage
Re: (Sur)vivre
Magnifique , Introitus .
144 ième message ;
144 nombre de juste .
texte (comme d'autres de la méme auteur(e) , hauteur? )
d'une
juste ( c'est le méme mot au féminin )
et bleus
comme la liberté .
Merci
et
Paix à vous .
144 ième message ;
144 nombre de juste .
texte (comme d'autres de la méme auteur(e) , hauteur? )
d'une
juste ( c'est le méme mot au féminin )
et bleus
comme la liberté .
Merci
et
Paix à vous .
Invité- Invité
Re: (Sur)vivre
https://shivaisme-cachemire.blogspot.com/2019/05/loeuvre-divine.html#links
Invité- Invité
Re: (Sur)vivre
Hello Mélik...
Je n'ai pas trop 'saisi' les 144 et ce qui vient après.....mais ça a l'air prometteur!
Cool ton lien. Oui, voilà. C'est bien cela dont il est question....
Au plaisir et Merci pour ta belle présence.
Je n'ai pas trop 'saisi' les 144 et ce qui vient après.....mais ça a l'air prometteur!
Cool ton lien. Oui, voilà. C'est bien cela dont il est question....
Au plaisir et Merci pour ta belle présence.
Re: (Sur)vivre
Le message de vous auquel je répondais était le 144iéme que vous ecriviez .
Ce nombre est symbolique .
Par exemple :
http://anagogie.online.fr/nombres/nb144.htm
Dans l'Apocalypse de Jean , il est question de 144 000 justes .
J'ai trouvé votre texte trés juste .
Et qu'il était l'expression d'une (femme ) juste .
J'ai joué sur le fait que le mot "juste" reste le méme au féminin et au masculin ( contrairement à d'autres),
et que cela assone bien la non-dualité ," adwaita" en sanskrit .
Puis il y avait un jeu homophonique sur l'auteure du texte , vous , et la hauteur de vos écrits que j'ai lus ici et sur d'autres fils .
Donc tout cela était un hommage à la lumiére de vos interventions et à l'enthousiasme qu'elles m'ont procuré .
Bref , ça fait 'tin du bien !
Cette auto éxègèse , exercice qui m'est bizarre ,( moi j'ai dit bizarre?) , clarifira , je l'éspère , ma façon quelque peu énigmatique .
Quant à la couleur :
huile et pigment sur toile .
Joie et Paix à vous .
et (peut étre) Kenavo .
Ce nombre est symbolique .
Par exemple :
http://anagogie.online.fr/nombres/nb144.htm
Dans l'Apocalypse de Jean , il est question de 144 000 justes .
J'ai trouvé votre texte trés juste .
Et qu'il était l'expression d'une (femme ) juste .
J'ai joué sur le fait que le mot "juste" reste le méme au féminin et au masculin ( contrairement à d'autres),
et que cela assone bien la non-dualité ," adwaita" en sanskrit .
Puis il y avait un jeu homophonique sur l'auteure du texte , vous , et la hauteur de vos écrits que j'ai lus ici et sur d'autres fils .
Donc tout cela était un hommage à la lumiére de vos interventions et à l'enthousiasme qu'elles m'ont procuré .
Bref , ça fait 'tin du bien !
Cette auto éxègèse , exercice qui m'est bizarre ,( moi j'ai dit bizarre?) , clarifira , je l'éspère , ma façon quelque peu énigmatique .
Quant à la couleur :
huile et pigment sur toile .
Joie et Paix à vous .
et (peut étre) Kenavo .
Invité- Invité
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