Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
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Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
A la mesure de nos perceptions nous sont imposées des épreuves. Nous qui ambitionnons de diluer par nos conceptions le ramdam de nos dysharmonies il nous faut franchir des obstacles que d'autres ne rencontrent pas. A la mesure de notre intelligence est notre exigence de bonheur. Nous qui avons tant vu ne pouvons nous contenter de peu. Est-ce une malédiction? La solitude qui nous échoit est proportionnelle à nos capacités. Car nous sommes CAPABLES. Cependant nous allons devoir résoudre des problèmes qui nous sont propres sur des chemins que peu ont balisés. Nous allons défricher des terrains vierges. Cependant aussi à cette même mesure pourrons-nous éprouver des joies et des prises de conscience d'envergure. Je pense que c'est en devenant de plus en plus intelligents que nous parviendrons à ce plateau: la sérénité.
Nous ne devons peut-être pas tant GÉRER nos particularités que nous en servir. Car les outils du jardinier ne sont pas plus féconds d'être bien rangés, mais bien exploités.
Beaucoup ici essaient d'endormir le nerf de la dent. Fêtes, alcools, drogues, yogas, toutes choses faites pour MINIMISER les effets de notre intelligence. Pourquoi? Pourquoi ne pas faire l'inverse, travailler à cultiver et éveiller toujours plus notre conscience, notre sensibilité pour les amener à leur maximum? Pourquoi ne pas MAXIMISER nos capacités même si l'entourage tente de nous étouffer? Pourquoi nous comparer à ceux qui ne nous sont pas comparables? Pourquoi leur bonheur serait-il le nôtre alors même que "leur monde" nous semble être un exil? Pourquoi vouloir être normal?
Pourquoi ne pas jeter nos bonnets par-dessus les moulins et nous DIRE et nous VIVRE, serait-ce dans une incompréhension que de toute façon l'adaptation que nous espérons ne nous donnera jamais?
Nous ne devons peut-être pas tant GÉRER nos particularités que nous en servir. Car les outils du jardinier ne sont pas plus féconds d'être bien rangés, mais bien exploités.
Beaucoup ici essaient d'endormir le nerf de la dent. Fêtes, alcools, drogues, yogas, toutes choses faites pour MINIMISER les effets de notre intelligence. Pourquoi? Pourquoi ne pas faire l'inverse, travailler à cultiver et éveiller toujours plus notre conscience, notre sensibilité pour les amener à leur maximum? Pourquoi ne pas MAXIMISER nos capacités même si l'entourage tente de nous étouffer? Pourquoi nous comparer à ceux qui ne nous sont pas comparables? Pourquoi leur bonheur serait-il le nôtre alors même que "leur monde" nous semble être un exil? Pourquoi vouloir être normal?
Pourquoi ne pas jeter nos bonnets par-dessus les moulins et nous DIRE et nous VIVRE, serait-ce dans une incompréhension que de toute façon l'adaptation que nous espérons ne nous donnera jamais?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Tu sembles avoir une définition de l'intelligence qui m'échappe, qui en tout cas ne se borne pas à la seule faculté de compréhension. Or, c'est le maximum que peuvent prétendre mesurer les tests de QI dont le résultat caractérise une bonne partie de ceux que tu appelles par "nous". Pour cette raison je perçois une sorte de déchirement dans tes propos du dernier paragraphe. Les autres etres humains nous sont comparables, si on entend par là qu'ils possèdent les memes qualités que nous dans des mesures différentes (meme si par un recoupement de qualités primaires certaines qualités secondaires se retrouvent chez les uns et pas chez les autres). De plus je crois en une certaine continuité de ces qualités à travers la continuité de la "répartition" de l'intelligence au sens où je la prends. Vouloir séparer leur monde du notre est donc très subjectif puisque chacun d'entre nous percevra le décalage différemment.
L'intelligence dont tu parles,il n'est pas si évident qu'elle est minimisée par "Fetes, alcools, drogues, yogas".
Si vouloir etre normal est reconnaitre que jusqu'à un certain point on l'est entièrement, et vouloir l'intégrer, alors je souscrit.
Dans le contexte du forum, ce message me semble en partie sage. De nombreux zèbres ont, à cause de la souffrance que leur causait le rejet, tenté d'etre normaux de la manière suivante: mettre de coté leur intellect ou l'utiliser dans le sens normal de leur milieu. Je pense que dire qu'ils n'en ont pas tiré plus qu'un échec ou la réalisation que ça ne leur convenait pas n'est pas trop hasardeux.
Donc ces deux positions ne sont pas incompatibles, on peut rejeter les valeurs du système sans rejeter les gens qui le composent, tout simplement parce que ce sont des gens. Et je pense qu'on a plus à y gagner à vouloir etre normal à un moment de sa vie qu'à se croire définitivement incapable de toute intéraction humaine hétérozébrée de qualité, qui participerait de surcoi à notre bonheur. Et ce parce que la première méthode donne rapidement son résultat (meme si je pense qu'il est négatif), alors que l'autre nous enferme dans notre propre constatation (peu importe le nombre d'éléments qui tendent à confirmer cette approche).
Fata Morgana, ton vécu est très éloigné (et plus riche) que le mien, et je pense que la plupart des membres du forum se reconnaitront dans un mélange des deux, d'où la nécessité d'avoir accès à deux avis plus ou moins opposés.
Meme si je pense que j'ai raison
L'intelligence dont tu parles,il n'est pas si évident qu'elle est minimisée par "Fetes, alcools, drogues, yogas".
Si vouloir etre normal est reconnaitre que jusqu'à un certain point on l'est entièrement, et vouloir l'intégrer, alors je souscrit.
Dans le contexte du forum, ce message me semble en partie sage. De nombreux zèbres ont, à cause de la souffrance que leur causait le rejet, tenté d'etre normaux de la manière suivante: mettre de coté leur intellect ou l'utiliser dans le sens normal de leur milieu. Je pense que dire qu'ils n'en ont pas tiré plus qu'un échec ou la réalisation que ça ne leur convenait pas n'est pas trop hasardeux.
Donc ces deux positions ne sont pas incompatibles, on peut rejeter les valeurs du système sans rejeter les gens qui le composent, tout simplement parce que ce sont des gens. Et je pense qu'on a plus à y gagner à vouloir etre normal à un moment de sa vie qu'à se croire définitivement incapable de toute intéraction humaine hétérozébrée de qualité, qui participerait de surcoi à notre bonheur. Et ce parce que la première méthode donne rapidement son résultat (meme si je pense qu'il est négatif), alors que l'autre nous enferme dans notre propre constatation (peu importe le nombre d'éléments qui tendent à confirmer cette approche).
Fata Morgana, ton vécu est très éloigné (et plus riche) que le mien, et je pense que la plupart des membres du forum se reconnaitront dans un mélange des deux, d'où la nécessité d'avoir accès à deux avis plus ou moins opposés.
Meme si je pense que j'ai raison
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
On dirait qu'il y a beaucoup de choses que je dis qui t'échappent... CF échanges précédents...Tu sembles avoir une définition de l'intelligence qui m'échappe
En tout cas, ce que je ne recherche quasiment jamais, c'est l'EXACTITUDE. Parce que ça n'existe pas!
Mets ta tête de coté pour lire, tu verras, ça aura un autre goût.
AH ? Non. Ceux qui sont de ce "nous" se reconnaitront, chiffrés ou pas.Or, c'est le maximum que peuvent prétendre mesurer les tests de QI dont le résultat caractérise une bonne partie de ceux que tu appelles par "nous
Même remarque que ci-dessus.ils possèdent les memes qualités que nous dans des mesures différentes
Même remarque que ci-dessus.Vouloir séparer leur monde du notre est donc très subjectif puisque chacun d'entre nous percevra le décalage différemment.
Cela dit, je n'ai jamais pensé écrire un texte polémique, pas plus qu'un billet d'humeur. "Cor ad cor loquitur". Ceux qui se sentent concernés par ce RESSENTI l'auront-il entendu ?
Dernière édition par Fata Morgana le Mer 31 Aoû 2011 - 21:02, édité 2 fois (Raison : fote)
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
J'aime bien vos posts.
Alcool, drogues, parades nuptiales, ou cogitations me semblent aussi vaines les unes que les autres.
Les unes comme les autres correspondent au besoin d'assouvir nos pulsions qui n'ont de raison d'être que la survie de l'espèce.
La gueule de bois qui résulte des simulacres de mise en situation surviendra dans tous les cas de figure précités.
Donc +1 pour les outils de fata.
Reste à trouver le potager adapté et savoir repérer que l'outil rouillé qui ne semble pas adapté au jardinage mérite probablement un autre usage, et non un désintérêt.
PS pas lu ta réponse ci dessus fata
Edit: l'intelligence sera quoiqu'il arrive déçue dans une quète désespérée de refléter un monde plus complexe qu'elle.
Reste effectivement a lui donner l'impression qu'elle ne mouline pas dans le vide : c'à d prévoir un feedback adapté
Joli contrepied (dans le titre) Fata qui résoud et tue dans l'oeuf de nombreuses polémiques.
Alcool, drogues, parades nuptiales, ou cogitations me semblent aussi vaines les unes que les autres.
Les unes comme les autres correspondent au besoin d'assouvir nos pulsions qui n'ont de raison d'être que la survie de l'espèce.
La gueule de bois qui résulte des simulacres de mise en situation surviendra dans tous les cas de figure précités.
Donc +1 pour les outils de fata.
Reste à trouver le potager adapté et savoir repérer que l'outil rouillé qui ne semble pas adapté au jardinage mérite probablement un autre usage, et non un désintérêt.
PS pas lu ta réponse ci dessus fata
Edit: l'intelligence sera quoiqu'il arrive déçue dans une quète désespérée de refléter un monde plus complexe qu'elle.
Reste effectivement a lui donner l'impression qu'elle ne mouline pas dans le vide : c'à d prévoir un feedback adapté
Joli contrepied (dans le titre) Fata qui résoud et tue dans l'oeuf de nombreuses polémiques.
Dernière édition par qwerty le Mer 31 Aoû 2011 - 20:59, édité 1 fois
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
j'ai un doute sur le fait que la consommation de drogues ait pour but la survie de l'espèce... A moins que ce ne soit en luttant contre la surpopulation.Les unes comme les autres correspondent au besoin d'assouvir nos pulsions qui n'ont de raison d'être que la survie de l'espèce.
j'ajoute un détail. j'ai lu par ici que certains essaient de calmer leur petit vélo en pratiquant la méditation.
Selon les termes de patanjali: "le yoga est la suppression des oscillations de la substance mentale".
Pourtant et expérience faite, je sais qu'il existe un autre moyen: la pensée analogique. Chaines analogiques, cadènes, à la fois créatives, fécondes et aptes à discipliner un zèbre dont l'esprit est fougueux.
Une roue paraît arrêtée dans deux situations, soit quand elle l'est effectivement, soit quand elle tourne très vite. Je suis pour la seconde option.
Dernière édition par Fata Morgana le Mer 31 Aoû 2011 - 21:01, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Facilité de language fata. Les recepteurs a ces drogues et les circuits stimulés le sont.
Idem pour les parades nuptiales dont le coit eventuel risque fort de ne pas se voir récompensé du resultat attendu.
Lol pour la roue. Tout dépend aussi de la fréquence de la camera qui observe la roue.
Si celle ci est basse elle peu même tourner au ralenti a l'envers.
Effet dunning kruger ???
Idem pour les parades nuptiales dont le coit eventuel risque fort de ne pas se voir récompensé du resultat attendu.
Lol pour la roue. Tout dépend aussi de la fréquence de la camera qui observe la roue.
Si celle ci est basse elle peu même tourner au ralenti a l'envers.
Effet dunning kruger ???
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
qwerty a écrit:Facilité de language fata. Les recepteurs a ces drogues et les circuits stimulés le sont.
Idem pour les parades nuptiales dont le coit eventuel risque fort de ne pas se voir récompensé du resultat attendu.
Une fois sursaturés les synapses par lesquels la sérotonine circule sont exangues, la sérotonine est consumée et le flip qui suit assuré.
Je ne parlais pas de roue, je parlais de l'intuition en pleine action. Appelée aussi "concentration sans effort".Lol pour la roue. Tout dépend aussi de la fréquence de la camera qui observe la roue.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Oui j'ai zappé sur une autre idée.
Tu voulais dire que les freins se reposent soit a l'arrêt soit en roue libre ? Mais qu'en pente la solution la plus valable reste la roue libre ?
Tu voulais dire que les freins se reposent soit a l'arrêt soit en roue libre ? Mais qu'en pente la solution la plus valable reste la roue libre ?
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Tu es sûr de faire le maximum ?
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Ben non je vois pas comment en être sûr
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
@ Fata et son message original...
Enfin c'est dit !
J'avais envie de répondre exactement CE QUE TU AS ÉCRIT..au topic "comment débrancher son cerveau"
Le zèbre souffre du fait qu'on ne lui donne pas sa place dans la société, mais n'est-ce pas avant tout à lui-même de commencer à prendre toute sa place face à lui-même jusqu’au bout de sa propre expression ?!
S’il n’est pas fidèle à sa particularité, qui fait de lui un zèbre, jamais personne ne songera à l’être à sa place !
S’il se mutile de sa nature-même, comment peut-il s’étonner de se sentir vivre une vie si « vide » de sens, puisqu'il s'effaçe ainsi de sa propre vie ?!
Le « pourquoi » de ta question, trouve hélas une réponse simple, cette réponse que l’on n’a pas le choix de comprendre : « parce que constater le rejet face à ce que je suis de plus naturel, me fait extrêmement mal » te répondra sans doute tout zèbre « qui s’est mis lui-même entre parenthèse » le temps que les réactions extérieures aient une chance d’être différentes envers lui, moins « meurtrières ».
Mais l’évidence est là :
Si le rejet venant de l’autre peut faire aussi mal, IMAGINEZ à quel point le rejet venant de soi peut être finalement à l’origine de la pire des douleurs.
À méditer ...
.... __
.. ‘ -_-`
.. } Q {
.°<,~.>°
EN RÉSUMÉ : Fonces Fata !
LionnaLove- Messages : 57
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Localisation : Québec
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Il y a une possibilité: répondre de manière intelligente et argumentée. Le rejetant n'y résiste pas !parce que constater le rejet face à ce que je suis de plus naturel, me fait extrêmement mal
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Plaire ou être soi, il faut choisir.
J'ai choisi.
Que l'on soit soi plait même à certaines personnes, qui même si elles sont différentes de moi, ont envie d'être elles-mêmes aussi et de ressentir un air de liberté et de nouveauté ...
J'ai choisi.
Que l'on soit soi plait même à certaines personnes, qui même si elles sont différentes de moi, ont envie d'être elles-mêmes aussi et de ressentir un air de liberté et de nouveauté ...
jmd- Messages : 830
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Localisation : Bruxelles
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Ok pour tout, etre soi plutot que chercher a plaire plaire, se faire une place en étant soi et non travestir son soi pour se faire plus facilement sa place etc...
MAIS....
en quoi, la fete, les drogues alcool compris, la méditation, bref, l'amusement et le vidage de crane, ponctuellement, seraient forcément contraire au vrai soi d'un zèbre ? Enfin surtout la fête quoi ? qu'y'a t'il de mal a faire la fete, a priori ?
MAIS....
en quoi, la fete, les drogues alcool compris, la méditation, bref, l'amusement et le vidage de crane, ponctuellement, seraient forcément contraire au vrai soi d'un zèbre ? Enfin surtout la fête quoi ? qu'y'a t'il de mal a faire la fete, a priori ?
volcan auvergnat- Messages : 256
Date d'inscription : 24/05/2011
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Localisation : Au centre de notre beau pays.
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Je pensais à la fête en tant que fuite, et sous sa forme abusive que signalent les mots "drogue, alcool", etc. Je pensais aux ivresses obscurcissantes en général.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
- Spoiler:
- Désolé Fata Morgana j'ai pas pu m'en empecher, mais mis à part la question du "nous", je maintiens ma conclusion, qui est de dire que ton ressenti se fait interpréter d'une façon qui peut etre contraignante meme pour ceux que tu visais dans le "nous", si ils suivent ton idée jusqu'au bout et peut-etre plus loin que tu la suis toi-meme.
(impossible de mettre ma tete de coté pour lire un post pareil, ça serait dommage)
1...2...3... ...SPOILERISATION!!!
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
paela a écrit:
- Spoiler:
Désolé Fata Morgana j'ai pas pu m'en empecher, mais mis à part la question du "nous", je maintiens ma conclusion, qui est de dire que ton ressenti se fait interpréter d'une façon qui peut etre contraignante meme pour ceux que tu visais dans le "nous", si ils suivent ton idée jusqu'au bout et peut-etre plus loin que tu la suis toi-meme.
(impossible de mettre ma tete de coté pour lire un post pareil, ça serait dommage)
1...2...3... ...SPOILERISATION!!!
si ils suivent ton idée jusqu'au bout
Laquelle ?
Un point de vue est toujours contraignant, puisqu'il rencontre celui des autres.
Je ne cherchais pas à couper les cheveux en quatre, mon ressenti est ce qu'il est, et je parie qu'avec des nuances, d'autres le partagent. Je pensais en particulier à ce que j'ai lu ici sur les moyens supposés d'arrêter ce foutu cerveau. Est-il oui ou non encore possible de poser un affirmation sans qu'aussitôt des vierges effarouchées s'émeuvent de ce qu'on puisse avoir une réflexion un peu virile en propre?
Je trouve fatiguant qu'on réagisse sur la forme sans jamais interroger le fond, même si ça titille. Il n'y a vraiment que le langage putassier de la pub pour les couches-culottes qui lèche sans heurter...Je vais finir comme Bochra à force.
Digression.
[mode viril on]
Maintenant il faut un minimum de logique: si on suit TON idée jusqu'au bout, l'abrutissement et la destruction des neurones est la solution que tu préconises, et ça, c'est authentiquement choquant.
Lionnalove a écrit ceci:
C'est à dire que mon interrogation vaut.J'avais envie de répondre exactement CE QUE TU AS ÉCRIT..au topic "comment débrancher son cerveau"
...Nerve..On dirait une normalisation intellectuelle par le lowest common denominator. Comme si on pouvait rester une personne libre en étant forcément d'accord avec tout le monde, comme si on pouvait prétendre à une pensée tout en recueillant un assentiment général !
"Il n'importera pas de se dire quelque chose de précis, mais seulement de se parler. Le langage étant un moyen de communication exclusif de l'homme, «tout refus du langage est une mort»." Roland Barthes"
Ce n'est pas un "ressenti", ce sont des faits. Et j'espère bien que c'est contraignant ! On s'attend à ça:ton ressenti se fait interpréter d'une façon qui peut être contraignante
"Oh, mon dieu, non, tu ne me respectes pas, tu m'oblige à penser! C'est scandaleux !"
Putain, mais où est Léon Bloy?
Je déborde du sujet, mais qu'est-ce que c'est que cette philosophie de guimauve et de ramollis incapable de dire oui ou non sans enrober ses opinions (et plaise à dieu que c'en fut) d'une telle abondance de circonlocutions et de gnangnans impuissants qu'on ne comprend qu'une chose: c'est l'art de parler pour ne ,surtout, rien dire ! Cette novlangue de psy de bazar et de démocrates asexués donne l'impression de s'enliser dans une gadoue de sucre et de salive. Beuark.
[mode viril off]
Et bien qu'ils le prouvent !si on entend par là qu'ils possèdent les memes qualités que nous dans des mesures différentes
Je suis face contre terre devant l'expression d'une telle mansuétude...Dans le contexte du forum, ce message me semble en partie sage.
Finalement, tout vouloir réduire à l'aune d'une majorité bien-pensante, c'est cela le vrai sens de "médiocratie."
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 1 Sep 2011 - 12:54, édité 2 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
@ Fata :
Ce sujet me fais pas mal réfléchir dans un sens que je ressens porteur d'expansion
A une psychologue qui me suggérait récemment de peut-être arrêter un peu de "penser" afin de me reposer, je me suis entendu lui répondre que non, que c'est justement en ne me freinant pas que je trouve le calme. Quand je me freine, je me frustre, et c'est même physique : ça me fait mal. Je m'étouffe, j'étouffe ma vitalité, littéralement.
L'image qui me vient à l'instant c'est d'avoir une super puissance qui vrombit sous le pied et de pousser à fond sur le frein avec l'autre pied. C'est pas gentil pour mon moteur ça…
Les sentiments de solitude extrême, expérimentés depuis toute petite quand je ressens viscéralement le gouffre qui semble me séparer de ceux qui ne sont pas équipés en mode "Ferrari" (?) [et je ne parle pas là de QI, mais plutôt de vitesse de connections des synapses et de compréhension intuitive et de besoin fonctionnel d'action en phase avec l'énergie qui me traverse], ces moments d'intense solitude donc, qui parfois me navrent encore parfois au point d'en ressentir un désespoir sans fond, je ressens ces jours-ci que je n'ai plus tellement envie de chercher à les arranger, à les fuir finalement.
Et l'intensité qui me meut, ha ça… ça aussi, je n'ai plus envie de la freiner… comme je me suis blessée en refoulant cette puissance… mais aussi, je ne savais pas comment l'orienter…
Oui Fata, comme tu dis "nous sommes capables", so : je suis capable.
Je suis capable de laisser ma conscience s'élargir encore et encore.
je suis capable de faire face et de traverser ces moments extrèmes.
je suis capable …
Je ne sais pas si tu parlais de ça, mais ce "nous sommes capables" me fait un bien fou.
Bon, c'est un peu en désordre là ce que j'essaie de dire… Je vais laisser ce sujet continuer sa réflexion en moi, peut-être essayer de formuler plus précisément aussi, pas facile je trouve, mais sans doute pas impossible.
Merci pour ce sujet.
Ce sujet me fais pas mal réfléchir dans un sens que je ressens porteur d'expansion
yes, yes, yes.La solitude qui nous échoit est proportionnelle à nos capacités. Car nous sommes CAPABLES. Cependant nous allons devoir résoudre des problèmes qui nous sont propres sur des chemins que peu ont balisés. Nous allons défricher des terrains vierges. Cependant aussi à cette même mesure pourrons-nous éprouver des joies et des prises de conscience d'envergure. Je pense que c'est en devenant de plus en plus intelligents que nous parviendrons à ce plateau: la sérénité.
Nous ne devons peut-être pas tant GÉRER nos particularités que nous en servir. Car les outils du jardinier ne sont pas plus féconds d'être bien rangés, mais bien exploités.
A une psychologue qui me suggérait récemment de peut-être arrêter un peu de "penser" afin de me reposer, je me suis entendu lui répondre que non, que c'est justement en ne me freinant pas que je trouve le calme. Quand je me freine, je me frustre, et c'est même physique : ça me fait mal. Je m'étouffe, j'étouffe ma vitalité, littéralement.
L'image qui me vient à l'instant c'est d'avoir une super puissance qui vrombit sous le pied et de pousser à fond sur le frein avec l'autre pied. C'est pas gentil pour mon moteur ça…
Les sentiments de solitude extrême, expérimentés depuis toute petite quand je ressens viscéralement le gouffre qui semble me séparer de ceux qui ne sont pas équipés en mode "Ferrari" (?) [et je ne parle pas là de QI, mais plutôt de vitesse de connections des synapses et de compréhension intuitive et de besoin fonctionnel d'action en phase avec l'énergie qui me traverse], ces moments d'intense solitude donc, qui parfois me navrent encore parfois au point d'en ressentir un désespoir sans fond, je ressens ces jours-ci que je n'ai plus tellement envie de chercher à les arranger, à les fuir finalement.
Et l'intensité qui me meut, ha ça… ça aussi, je n'ai plus envie de la freiner… comme je me suis blessée en refoulant cette puissance… mais aussi, je ne savais pas comment l'orienter…
Oui Fata, comme tu dis "nous sommes capables", so : je suis capable.
Je suis capable de laisser ma conscience s'élargir encore et encore.
je suis capable de faire face et de traverser ces moments extrèmes.
je suis capable …
Je ne sais pas si tu parlais de ça, mais ce "nous sommes capables" me fait un bien fou.
Bon, c'est un peu en désordre là ce que j'essaie de dire… Je vais laisser ce sujet continuer sa réflexion en moi, peut-être essayer de formuler plus précisément aussi, pas facile je trouve, mais sans doute pas impossible.
Merci pour ce sujet.
Dernière édition par fleur de nacre le Jeu 1 Sep 2011 - 12:52, édité 1 fois
fleur de nacre- Messages : 148
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 58
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Heureusement que tu as posté fleur, parce que j'allais changer complètement le contenu de mon premier billet question de le saboter pour saboter le sabotage.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Fata Morgana a écrit:Heureusement que tu as posté fleur, parce que j'allais changer complètement le contenu de mon premier billet question de le saboter pour saboter le sabotage.
Pleaseeeeee non !
On garde le fil, on garde le cap !!!!!!
Je sais pas très bien dire où je sens que ça va, mais je sens que ça va dans un sens qui me va et surtout dont j'ai besoin !
Tu as dit : … trouver les bonnes prises.
Et ça, justement, c'est ce que je ressens ces jours-ci… trouver les (mes !) bonnes prises.
Yo!
fleur de nacre- Messages : 148
Date d'inscription : 09/08/2011
Age : 58
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Pour MOI, je ne généralise donc pas, l'arme suprême est la pensée analogique. Dont la clé est le mot
"comme".
Exemple: les humeurs qui me traversent sont comme les couleurs de l'arc en ciel. Sur cette base, combien de patterns ne peut-on pas créer pour se dire ? On peut mélanger des couleurs pour donner
plus de clarté à notre expression, on peut placer ces couleurs dans des formes, etc, et cela vaut pour une foule de domaines, et sans doute même pour tous.
Plutôt que chercher à ne pas penser, pourquoi ne pas créer ?
Quand j'ai compris enfant que je pensais différemment, la première chose que j'ai faite, c'est d'écrire et dessiner. Écrire ce que je ressentais, dessiner avec des formes simples le mouvement de mes pensées et de mes émotions. Ce que j'ai fais ci-dessus. Je le faisais sans cesse en classe, jusqu'à ne plus avoir ni livres scolaires, ni cahiers sinon ceux dans lesquels je m'exprimais. Et lentement une cohérence est apparue au fil des années. Une langage s'est précisé, des lignes de fuite se sont dessinées. Non seulement je ne veux pas reposer mes pensées, mais je veux les activer parce qu'en vérité, c'est quand je les active que je trouve le repos !
"comme".
Exemple: les humeurs qui me traversent sont comme les couleurs de l'arc en ciel. Sur cette base, combien de patterns ne peut-on pas créer pour se dire ? On peut mélanger des couleurs pour donner
plus de clarté à notre expression, on peut placer ces couleurs dans des formes, etc, et cela vaut pour une foule de domaines, et sans doute même pour tous.
Plutôt que chercher à ne pas penser, pourquoi ne pas créer ?
Quand j'ai compris enfant que je pensais différemment, la première chose que j'ai faite, c'est d'écrire et dessiner. Écrire ce que je ressentais, dessiner avec des formes simples le mouvement de mes pensées et de mes émotions. Ce que j'ai fais ci-dessus. Je le faisais sans cesse en classe, jusqu'à ne plus avoir ni livres scolaires, ni cahiers sinon ceux dans lesquels je m'exprimais. Et lentement une cohérence est apparue au fil des années. Une langage s'est précisé, des lignes de fuite se sont dessinées. Non seulement je ne veux pas reposer mes pensées, mais je veux les activer parce qu'en vérité, c'est quand je les active que je trouve le repos !
J'achête un livre de mawlâna Djalâl Od-Dîn Rûmî, et que me dit cette relation en voyant le nom de l'auteur ? "Ah ! Un arabe !"si on entend par là qu'ils possèdent les memes qualités que nous dans des mesures différentes
Décidément non, ils ne possèdent pas les mêmes qualités que nous, ils en ont hélas d'autres, dont je me passe !
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Je vais poser une question à la con et impertinente mais une telle harmonie dans les réponses c'est trop pour moi, il faut foutre le bordel :Fata Morgana a écrit:Pour MOI, je ne généralise donc pas, l'arme suprême est la pensée analogique. Dont la clé est le mot
"comme".
Exemple: les humeurs qui me traversent sont comme les couleurs de l'arc en ciel. Sur cette base, combien de patterns ne peut-on pas créer pour se dire ? On peut mélanger des couleurs pour donner
plus de clarté à notre expression, on peut placer ces couleurs dans des formes, etc, et cela vaut pour une foule de domaines, et sans doute même pour tous.
Plutôt que chercher à ne pas penser, pourquoi ne pas créer ?
Quand j'ai compris enfant que je pensais différemment, la première chose que j'ai faite, c'est d'écrire et dessiner. Écrire ce que je ressentais, dessiner avec des formes simples le mouvement de mes pensées et de mes émotions. Ce que j'ai fais ci-dessus. Je le faisais sans cesse en classe, jusqu'à ne plus avoir ni livres scolaires, ni cahiers sinon ceux dans lesquels je m'exprimais. Et lentement une cohérence est apparue au fil des années. Une langage s'est précisé, des lignes de fuite se sont dessinées. Non seulement je ne veux pas reposer mes pensées, mais je veux les activer parce qu'en vérité, c'est quand je les active que je trouve le repos !
Pourquoi ne pas créer en effet ? Et même plus largement que créer pourquoi ne pas agir ? Parce que créer tel que tu le décris c'est encore penser, mais penser en l'exprimant ; où est la véritable action où on quitte son for(t) intérieur pour rencontrer le monde, pour interagir ? Halte au repli sur soi, à l'inaction qui remplit l'individu d'énergie à dépenser qui se transforme en ce fameux petit vélo...
Pour citer une fois de plus Kipling (enfin, traduit en français) : "Si tu sais penser sans n'être qu'un penseur"
Est-ce que les forumeurs n'ont pas tendance à devenir des penseurs ? Est-ce un déséquilibre -car c'est bien s'arrêter sur une facette de l'existence- souhaitable que de passer son temps à l'intérieur de soi (même si on aère de temps en temps) ?
Allez-y, boxez moi
Invité- Invité
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
- Spoiler:
Fata m'est d'avis que tout le monde tirerait le plus grand bénéfice à te voir foncer toi le premier.
Paela ne m'a pas semblé agressif :
Donc le nivellement par le bas je ne le vois pas.d'où la nécessité d'avoir accès à deux avis plus ou moins opposés.
Part du principe que l’éducation à la différence est effectivement complètement déficiente et que le résultat ne peut manquer de se faire sentir. Elle est en + systématiquement rattachée au fait de satisfaire autrui ou un standard : genre "tu es différent, comment va t'on pouvoir utiliser ta différence et la faire rentrer dans un cadre"
Je me demande si la lutte contre le nivellement par le bas n'est pas contre productive si l'on fait un échange standard avec un nivellement par le haut.
Genre la ferrari qui lassée de reléguer systématiquement le peloton trois virages derrière elle, et persuadée que ce dernier agit ainsi a dessein, choisit de rester dans le peloton et de donner quelques poussettes afin d’accélérer le mouvement. Mon expérience me laisse à penser que l'intention ne sera pas très bien décodée et que les sorties de route qui ne manqueront pas de se produire seront imputés a une volonté de nuire ou autre fourre tout destiné a accueillir chaleureusement la différence.
C'est tout le problème des traitements inadaptés érigés en normalité. Parfois la simple empreinte laissée sur les victimes suffit à réactiver l'environnement propice à leur pérennisation.
PS j'ai l'impression de ne pas que me faire l'avocat du diable. En tout cas je sollicite le bénéfice du doute.
bepo- Messages : 2704
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
J'ai toujours trouvé que le principe "thèse antithèse synthèse" était le meilleur moyen d'annuler toute pensée. Il n'y a pas d'obligation à s'opposer pour s'opposer. Et si justement au lieu de s'opposer on écoutait L'ESPRIT- et non la lettre - de ce qui est dit, on pourrait alors trouver une "synthèse" qui ne soit pas pour une fois une castration ou une défiguration systématique de la pensée d'autrui.d'où la nécessité d'avoir accès à deux avis plus ou moins opposés.
Je ne parlais de la création que comme préalable. Ce qui en sortira de concret est de l'initiative de chacun.Parce que créer tel que tu le décris c'est encore penser, mais penser en l'exprimant ; où est la véritable action où on quitte son for(t) intérieur pour rencontrer le monde, pour interagir ?
Je parlais d'une méthode (meta-hodos = "aller au delà") pour rendre le surplus créatif. Pour le reste, l'action, que chacun fasse ce qu'il veut. J'ajoute que la visée de l'art est avant tout la communication, qu'il est même une esthétique de la communication et offre un cadre à la fois culturel et ludique aux interactions. Il est évident que je m'ambitionnais pas ici de raconter toute ma vie.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Bien sûr, que chacun fasse ce qu'il veut, mais je crois qu'il faut être conscient qu'une bonne part du fameux petit vélo vient de l'inaction. L'inaction fait penser, voire penser en rond, et j'ai le sentiment que ça n'est pas souhaitable pour l'équilibre individuel (d'ailleurs bien des personnes s'en plaignent visiblement).Fata Morgana a écrit:Je ne parlais de la création que comme préalable. Ce qui en sortira de concret est de l'initiative de chacun.Parce que créer tel que tu le décris c'est encore penser, mais penser en l'exprimant ; où est la véritable action où on quitte son for(t) intérieur pour rencontrer le monde, pour interagir ?
Je parlais d'une méthode (meta-hodos = aller au delà) pour rendre le surplus créatif. Pour le reste, l'action, que chacun fasse ce qu'il veut.
Je ne parle pas de se "normaliser" (mon dieu non ) mais de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier histoire que ça ne pèse pas trop lourd sur l'épaule qui le tient.
Un zèbre qui plonge dans l'action et oublie un peu la pensée existentielle (pour aller vers la pensée pratique) se dénature-t-il par rapport au zèbre qui pense et écrit ?
Invité- Invité
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Merci de ta réponse
"...thèse antithèse synthèse..."
Oui idem, en tout cas dans le cadre de l'expression d'une personne.
(même si on peut lui trouver des justifications : ex: determiner le domaine de validité, rechercher les biais méthodologiques, tout ça quoi)
Maintenant dans le cadre de l'expression de plusieurs personnes, l'objectif n'est pas de réaliser une sommation des idées. Réduire la relation a autrui a une simple opération arithmétique me semble réducteur. Et là pour le coup le nivellement par la moyenne a de fortes chances d'intervenir de façon destructrice, surtout si l’individualité écrasé dans l'opération cherche a percevoir sa contribution après compactage et non avant.
"...thèse antithèse synthèse..."
Oui idem, en tout cas dans le cadre de l'expression d'une personne.
(même si on peut lui trouver des justifications : ex: determiner le domaine de validité, rechercher les biais méthodologiques, tout ça quoi)
Maintenant dans le cadre de l'expression de plusieurs personnes, l'objectif n'est pas de réaliser une sommation des idées. Réduire la relation a autrui a une simple opération arithmétique me semble réducteur. Et là pour le coup le nivellement par la moyenne a de fortes chances d'intervenir de façon destructrice, surtout si l’individualité écrasé dans l'opération cherche a percevoir sa contribution après compactage et non avant.
bepo- Messages : 2704
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
...
Dernière édition par fleur de nacre le Ven 9 Sep 2011 - 22:56, édité 1 fois
fleur de nacre- Messages : 148
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Un zèbre qui plonge dans l'action et oublie un peu la pensée existentielle (pour aller vers la pensée pratique) se dénature-t-il par rapport au zèbre qui pense et écrit ?
Tout dépend de l'action. Si c'est une fuite en avant pour ne pas rencontrer son bourreau, à mon avis l'acteur a quelques problèmes à régler avant de "plonger" dans l'action. De plus la pensée existentielle est-elle si désagréable qu'on veuille l'oublier, ou bien est-ce que c'est parce que cette pensée existentielle n'est pas accomplie qu'on veut l'oublier? Je l'ignore, chacun le sait pour lui-même.
Il me semble que l'activité créatrice peut être extrêmement intense et ne se contente pas d'écrire et de penser. Le tout c'est de ne pas croire qu'en endormant le nerf de la dent on va régler le problème. J'ajoute que le pensée analogique se satisfait tout à fait du réel et du vécu. C'est seulement une manière de lire ce qu'on vit d'une façon plus large.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
- Spoiler:
- Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
bepo- Messages : 2704
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Deux phrases proches:
"Regarde la fleur, ce qu'elle est, tu le devient en voulant, c'est cela." Schiller.
"Je veux seulement être homme autant que la fleur et fleur" Gyorgyo Somlyo.
Deux beaux exemples de pensée analogique traduite en écriture.
"Regarde la fleur, ce qu'elle est, tu le devient en voulant, c'est cela." Schiller.
"Je veux seulement être homme autant que la fleur et fleur" Gyorgyo Somlyo.
Deux beaux exemples de pensée analogique traduite en écriture.
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
qwerty a écrit:
- Spoiler:
Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
fleur de nacre- Messages : 148
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Ce n'est pas un "lapsus", c'est une faute d'inattention parce que je tape vite.qwerty a écrit:
- Spoiler:
Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Fata Morgana a écrit:Ce n'est pas un "lapsus", c'est une faute d'inattention parce que je tape vite.qwerty a écrit:
- Spoiler:
Vive les lapsus !
Cratère + cavité-> crativité
En fait, j'ai écrit Crativité (toi aussi alors Fata ?), et effectivement c'est
fleur de nacre- Messages : 148
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Mince, je croyais que c'était moi...En fait, j'ai écrit Crativité (toi aussi alors Fata ?)
J'aurais dû mettre :
Dernière édition par Fata Morgana le Jeu 1 Sep 2011 - 14:25, édité 1 fois
Fata Morgana- Messages : 20818
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
...
Dernière édition par fleur de nacre le Ven 9 Sep 2011 - 22:58, édité 1 fois
fleur de nacre- Messages : 148
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
"Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas afin que s'accomplisse le miracle de l'unité." Hermès trimégiste.
Créer c'est agir afin que ce qui est en bas soit comme ce qui est en haut et ce qui est en haut soit comme ce qui est en bas afin que s'accomplisse le miracle de l'unité.
Où l'on voit l'un des usages possibles du mot "Comme".
Quand j'étais jeune, j'ignorais que mon fonctionnement se référait aux caractéristiques des zèbres, et j'étais sans arrêt très déprimé et troublé. Je prenais alors des feuilles de papier, et déposais avec des crayons les 7 couleurs de l'arc en ciel en toutes sortes de configurations, mais qui devaient seulement respecter l'ordre de départ. Toutes sortes d'analogies avec la musique, la nature, et même la ménorah juive m'accompagnaient dans ce travail de coloriage. Je ne pensais pas en termes de chromothérapie ou autre, mais je me recadrais ainsi dans une harmonie intérieure qui me rendait capable de pensées fluides, cohérentes et créatives.
Ce furent mes premiers pas vers le mystère.
Désormais, maintenant que je me connais mieux, je réagis très fort à ce genre de phrase:
"Tel est l'arbre vertical avec ses racines plongées dans la terre, ses branches horizontales et sa couronne épanouie dans le ciel, tel est l'homme." D'où une analogie évidente avec la pensée en arborescence. Si l'on regarde l'inconscient comme les racines plongées dans la terre et la couronne comme épanouie dans le sur-conscient, soudain, des rapports éclairants entre les choses se font jour. Et durant tout le temps où je crée ces relations, ma pensée fonctionne à plein régime, mais dans la paix...
Créer c'est agir afin que ce qui est en bas soit comme ce qui est en haut et ce qui est en haut soit comme ce qui est en bas afin que s'accomplisse le miracle de l'unité.
Où l'on voit l'un des usages possibles du mot "Comme".
Quand j'étais jeune, j'ignorais que mon fonctionnement se référait aux caractéristiques des zèbres, et j'étais sans arrêt très déprimé et troublé. Je prenais alors des feuilles de papier, et déposais avec des crayons les 7 couleurs de l'arc en ciel en toutes sortes de configurations, mais qui devaient seulement respecter l'ordre de départ. Toutes sortes d'analogies avec la musique, la nature, et même la ménorah juive m'accompagnaient dans ce travail de coloriage. Je ne pensais pas en termes de chromothérapie ou autre, mais je me recadrais ainsi dans une harmonie intérieure qui me rendait capable de pensées fluides, cohérentes et créatives.
Ce furent mes premiers pas vers le mystère.
Désormais, maintenant que je me connais mieux, je réagis très fort à ce genre de phrase:
"Tel est l'arbre vertical avec ses racines plongées dans la terre, ses branches horizontales et sa couronne épanouie dans le ciel, tel est l'homme." D'où une analogie évidente avec la pensée en arborescence. Si l'on regarde l'inconscient comme les racines plongées dans la terre et la couronne comme épanouie dans le sur-conscient, soudain, des rapports éclairants entre les choses se font jour. Et durant tout le temps où je crée ces relations, ma pensée fonctionne à plein régime, mais dans la paix...
Fata Morgana- Messages : 20818
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Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
POUR FAIRE SIMPLE
(tiens d'ailleurs, le mot "simple" a l'air d'une bonne notion pour un zèbre, parce que "faire simple" c'est précisemment s'aider à ne pas se torturer avec ses questionnements complexes, tout en leur accordant l'attention qu'ils méritent, donc en ne "débranchant" rien )
Moi je vois ça comme ça (après j'ai peut être rien compris au premier message non plus, parce que quand je vois la complexité qui a suivi, j'ai du mal à croire que ce soit conséquent à ce que j'ai pu y comprendre) :
La société à créer des buts pour "la norme", elle a désigné des façons de les atteindre, etc... ainsi toute personne qui s'y reconnait, sait aproximativement détecter ce qui lui plait, où ça se trouve, et comment se débrouiller pour l'atteindre.
Jusque là tout va bien !
LE ZÈBRE, lui, de par sa large palette d'outils cérébrale (dis ainsi ça n'exprime aucune supériorité et ne dérangera personne ) a tout simplement des aspirations différentes (parlons surtout au sujet des emplois et de ses façons de procéder à travers son domaine professionnel - necessité oblige -) ce qui signifie que rien n'a été prévu par la société pour le "contenter/satisfaire", donc pas de façons prévues non plus pour atteindre ce qui lui plait, ni rien de ces aspects "pratique" mis à la disposition de l'individu.
On le ressent tout très clairement, ce n'est plus une surprise.
Alors...oui on peut continuer de faire tourner nos idées en rond, de maudire notre "condition interne" "trop" "différente" pour nous permettre "une utilisation fluide" du système mis en place par et pour la norme, on peut faire perdurer notre "souffrance" en s'accusant de faire partie d'une population (dite à rayures) à l'égard de laquelle rien n'a été judicieusement conçue pour lui permettre de s'épanouir au quotidien...
MAIS
(et ça là l'idée qui m'a parue avec été si sagement "présenté" en début de topic)
On peut aussi décidé dès à présent, de ne plus en vouloir à personne (ni à notre nature, ni au système établi, qui n'a simplement pas encore eu suffisemment connaissance de notre "besoin"), et se dire "bon voilà on a tous compris que rien n'était prévu pour notre confort, mais si ce n'est pas nous, (NOUS LES ZÈBRES, LES UNIQUES CONCERNÉS) qui mettons en place ce dont on a besoin, en étant au contraire bien à l'écoute de notre "richesse zébrique" (à laquelle on peut ainsi entièrement sourire) qui d'autre pourrait bien avoir l'idée de s'en occuper à notre place ?
On a beau dire ce que l'on veut (émotions floutant souvent le jugement...et ça aussi ça peut se comprendre de notre part à TOUS) si l'on regarde avec sincérité, ce n'est pas "la société/norme" qui nous demande de "nous adapter" et vivre l'enfer en nous "oubliant nous-même", c'est nous qui pensons n'avoir pas le choix de le faire si l'on veut atteindre un minimum "d'ergonomie prévue" (si je puis dire!).
Alors OUI, c'est facile de comprendre qu'on a si longtemps cru devoir opter pour l'inibition, mais OUI on comprends aussi maintenant qu'IL N'Y A QU'UNE SOLUTION À CE QUE L'ON AI ENFIN ACCÈS, TOUT AUTOUR DE NOUS, À CE DONT ON A BESOIN ET ENVIE, et cette solution c'est que nous assumions, avant tout, ce que nous sommes (en ne nous minimisant plus/en ne nous "éteignant plus") pour mieux proposer des idées nouvelles à mettre en place au coeur de cette société, afin que les aspirations qui sont les notres et les moyens d'y accéder, voient enfin le jour !
Au fond c'est comme arriver à une réunion, et voir qu'il n'y a plus de chaise vide où s'assoir...on peut "le prendre mal" et faire la gueule en restant debout contre un mur, insulté du manque d'accueil envers notre personne, mais on peut aussi tout simplement aller se chercher une chaise et la placer avec les autres, en étant tout content d'être bien assis
Au fond...le cerveau d'un zèbre roule trop vite pour les routes déja baties ? Et bien qu'à cela ne tienne, batissons des RGV (Routes à grandes vitesses) !
Et précisons-le...rien n'empêchera personne (donc personne de normal non plus) à utiliser les RGV s'il se sent capable d'y rouler aussi
Au fond, c'est lorsque LE BESOIN est présenté et exprimé, que l'on adhère à l'idée de créer ce qu'il faut pour répondre à ce besoin...Et ça c'est de notre responsabilité, tout simplement
(tiens d'ailleurs, le mot "simple" a l'air d'une bonne notion pour un zèbre, parce que "faire simple" c'est précisemment s'aider à ne pas se torturer avec ses questionnements complexes, tout en leur accordant l'attention qu'ils méritent, donc en ne "débranchant" rien )
Moi je vois ça comme ça (après j'ai peut être rien compris au premier message non plus, parce que quand je vois la complexité qui a suivi, j'ai du mal à croire que ce soit conséquent à ce que j'ai pu y comprendre) :
La société à créer des buts pour "la norme", elle a désigné des façons de les atteindre, etc... ainsi toute personne qui s'y reconnait, sait aproximativement détecter ce qui lui plait, où ça se trouve, et comment se débrouiller pour l'atteindre.
Jusque là tout va bien !
LE ZÈBRE, lui, de par sa large palette d'outils cérébrale (dis ainsi ça n'exprime aucune supériorité et ne dérangera personne ) a tout simplement des aspirations différentes (parlons surtout au sujet des emplois et de ses façons de procéder à travers son domaine professionnel - necessité oblige -) ce qui signifie que rien n'a été prévu par la société pour le "contenter/satisfaire", donc pas de façons prévues non plus pour atteindre ce qui lui plait, ni rien de ces aspects "pratique" mis à la disposition de l'individu.
On le ressent tout très clairement, ce n'est plus une surprise.
Alors...oui on peut continuer de faire tourner nos idées en rond, de maudire notre "condition interne" "trop" "différente" pour nous permettre "une utilisation fluide" du système mis en place par et pour la norme, on peut faire perdurer notre "souffrance" en s'accusant de faire partie d'une population (dite à rayures) à l'égard de laquelle rien n'a été judicieusement conçue pour lui permettre de s'épanouir au quotidien...
MAIS
(et ça là l'idée qui m'a parue avec été si sagement "présenté" en début de topic)
On peut aussi décidé dès à présent, de ne plus en vouloir à personne (ni à notre nature, ni au système établi, qui n'a simplement pas encore eu suffisemment connaissance de notre "besoin"), et se dire "bon voilà on a tous compris que rien n'était prévu pour notre confort, mais si ce n'est pas nous, (NOUS LES ZÈBRES, LES UNIQUES CONCERNÉS) qui mettons en place ce dont on a besoin, en étant au contraire bien à l'écoute de notre "richesse zébrique" (à laquelle on peut ainsi entièrement sourire) qui d'autre pourrait bien avoir l'idée de s'en occuper à notre place ?
On a beau dire ce que l'on veut (émotions floutant souvent le jugement...et ça aussi ça peut se comprendre de notre part à TOUS) si l'on regarde avec sincérité, ce n'est pas "la société/norme" qui nous demande de "nous adapter" et vivre l'enfer en nous "oubliant nous-même", c'est nous qui pensons n'avoir pas le choix de le faire si l'on veut atteindre un minimum "d'ergonomie prévue" (si je puis dire!).
Alors OUI, c'est facile de comprendre qu'on a si longtemps cru devoir opter pour l'inibition, mais OUI on comprends aussi maintenant qu'IL N'Y A QU'UNE SOLUTION À CE QUE L'ON AI ENFIN ACCÈS, TOUT AUTOUR DE NOUS, À CE DONT ON A BESOIN ET ENVIE, et cette solution c'est que nous assumions, avant tout, ce que nous sommes (en ne nous minimisant plus/en ne nous "éteignant plus") pour mieux proposer des idées nouvelles à mettre en place au coeur de cette société, afin que les aspirations qui sont les notres et les moyens d'y accéder, voient enfin le jour !
Au fond c'est comme arriver à une réunion, et voir qu'il n'y a plus de chaise vide où s'assoir...on peut "le prendre mal" et faire la gueule en restant debout contre un mur, insulté du manque d'accueil envers notre personne, mais on peut aussi tout simplement aller se chercher une chaise et la placer avec les autres, en étant tout content d'être bien assis
Au fond...le cerveau d'un zèbre roule trop vite pour les routes déja baties ? Et bien qu'à cela ne tienne, batissons des RGV (Routes à grandes vitesses) !
Et précisons-le...rien n'empêchera personne (donc personne de normal non plus) à utiliser les RGV s'il se sent capable d'y rouler aussi
Au fond, c'est lorsque LE BESOIN est présenté et exprimé, que l'on adhère à l'idée de créer ce qu'il faut pour répondre à ce besoin...Et ça c'est de notre responsabilité, tout simplement
LionnaLove- Messages : 57
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Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Fata Morgana a écrit:Un zèbre qui plonge dans l'action et oublie un peu la pensée existentielle (pour aller vers la pensée pratique) se dénature-t-il par rapport au zèbre qui pense et écrit ?
Tout dépend de l'action. Si c'est une fuite en avant pour ne pas rencontrer son bourreau, à mon avis l'acteur a quelques problèmes à régler avant de "plonger" dans l'action. De plus la pensée existentielle est-elle si désagréable qu'on veuille l'oublier, ou bien est-ce que c'est parce que cette pensée existentielle n'est pas accomplie qu'on veut l'oublier? Je l'ignore, chacun le sait pour lui-même.
Il me semble que l'activité créatrice peut être extrêmement intense et ne se contente pas d'écrire et de penser. Le tout c'est de ne pas croire qu'en endormant le nerf de la dent on va régler le problème. J'ajoute que le pensée analogique se satisfait tout à fait du réel et du vécu. C'est seulement une manière de lire ce qu'on vit d'une façon plus large.
Tu parles de l'action comme a priori un divertissement (dans le sens de divertir où il s'agit de détourner son attention), alors qu'elle est hautement nécessaire et naturelle et qu'elle a il me semble toute sa place dans une vie d'Homme.
Et puis l'action n'annihile pas la pensée, elle s'en sert au contraire comme support ; la pensée de l'action a simplement un objet et un but concrets, contrairement à la pensée de l'existence ou à la rêverie.
J'ai souvent croisé (et d'ailleurs j'y ai moi-même souscrit fut un temps pas si ancien) une dévalorisation de l'action. Sans doute parce que le propre de l'action c'est de rappeler la dimension matérielle de l'Homme et de ce qui l'entoure. Une scission a toujours été faite entre les choses "bassement matérielles" -labeur ou distraction- et celles de l'esprit, vecteur de la conscience de soi et du monde ; il est certain que les secondes ont donc revêtu un caractère plus noble que les premières.
Dans ton discours tu ne laisses visiblement pas de place légitime à l'action ; si l'action est là alors c'est qu'on cherche à se tromper, qu'on se compromet par rapport à soi-même. Et pourtant, celui qui pense mais ne manipule rien, ne perd-il pas pied avec la réalité ?
Tout cela me fait songer au mythe de la caverne : le penseur qui contemple n'allant pas au contact des choses, restant à distance, il ne capte qu'une projection du monde sur l'écran de son esprit.
Si le penseur ressent pleinement tout un tourbillon de pensées venu de ce que son énergie y est consacrée (ce qui donne cette impression de pleine profondeur de cet état réflexif), il est par contre alors fatalement trompé par son appréhension trop lointaine des choses, enfin il me semble.
Refaire le monde sans sortir de son lit n'a par exemple pour moi pas le moindre sens, car on ignore tout du monde et on travaille alors sur des caricatures, ou disons des a prioris.
Je sens bien que vanter les mérites du travail du corps et de l'esprit sur des choses matérielles risque d'avoir assez peu de succès.
Pourtant il est enthousiasmant de prendre conscience de son pouvoir sur le réel, le concret, le monde, et de le mettre en oeuvre dans l'action.
Cela n'est pas forcément abrutissant, et encore moins abêtissant ; au contraire même, l'action sollicite l'esprit sur du solide, ce qui le nourrit en apprentissage.
Mais je crois que l'auteur de "Eloge du carburateur" serait bien plus convaincant que moi sur ce terrain et je ne vais pas m'étaler plus que je ne viens de le faire sur le sujet.
A la base je voulais simplement poser une petite interrogation et je me suis embarquée toute seule dans ce laïus, j'espère ne pas avoir trop divergé du débat initial...
PS : navrée pour la réponse à la bourre, je devais partir en plein rebondissement tout à l'heure, mais en me promettant de te répondre
Invité- Invité
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Pas du tout, je pense au "travail" !Tu parles de l'action comme a priori un divertissement
Je n'ai pas dis le contraire, j'ai juste parlé de l'action comme fuite.Et puis l'action n'annihile pas la pensée
Si, du moment que ce n'est pas une fuiteDans ton discours tu ne laisses visiblement pas de place légitime à l'action
Je n'ai jamais opposé penseur à actif, j'ai opposé fuite à créativité.le penseur qui contemple n'allant pas au contact des choses, restant à distance, il ne capte qu'une projection du monde sur l'écran de son esprit.
Je serais plus porté à écrire "éloge des arbres qui nettoient l'air que les carburateurs ont sali"...Eloge du carburateur
Voilà voilà voilà...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Pour le fait d'être content "de penser trop" au lieu de chercher le calme, je me demande aussi s'il n'y a pas une question d'âge (et donc d'évolution dans le temps), jeune c'est plus la panique face à un monde dans lequel il faut rentrer (enfin, cela l'était pour moi), maintenant je suis contente de ce cerveau en perpétuelle recherche (affamé presque) et qui tourne vite. J'aime cette dimension en plus.
Peut-être aussi la vie (la société) aujourd'hui est plus agressive pour les jeunes, j'ai eu la chance d'être ado dans les années 70, une période plus ouverte je trouve.
Peut-être aussi la vie (la société) aujourd'hui est plus agressive pour les jeunes, j'ai eu la chance d'être ado dans les années 70, une période plus ouverte je trouve.
Colibri- Messages : 25
Date d'inscription : 27/06/2011
Age : 64
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Pareil pour moi, et je ne veux surtout pas suspendre le train d'enfer de ma citrouille !
Au point que les moments où je m'ennuie le plus ce sont les moments où je dois agir. Pour moi, action = ennui...
Au point que les moments où je m'ennuie le plus ce sont les moments où je dois agir. Pour moi, action = ennui...
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: Peut-on être heureux quand on n'est pas intelligent ? Faire le maximum !
Fata Morgana a écrit:Pareil pour moi, et je ne veux surtout pas suspendre le train d'enfer de ma citrouille !
Au point que les moments où je m'ennuie le plus ce sont les moments où je dois agir. Pour moi, action = ennui...
La contre-apposée a ses avantages, finalement chacun met dans action et pensée ses propres doses d'intéret, ce qui est plutot bien
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
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