Équidé en perdition
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Équidé en perdition
Bonjour
Je me suis inscrite hier après avoir versé des torrents de larmes en lisant certains échanges.
Je ne pense pas être des votres, juste un équidé perdu. Un vilain petit canard qui ne sait même pas si il est un volatile mais qui admet qu’il n’est pas un canard. Les possibilités sont donc légion !
La haute volée de vos propos me fait penser que je n’ai pas vos rayures mais votre quête est mienne. Qui suis je ? Et surtout suis je seule donc incompréhensible d’autrui ?
Je vous vois pour la majorité, jeunes. Est-ce trop tard pour rechercher des congénères ?
C’est très égocentrique mais je n’ai d’autre choix que de vous parler de moi. J’aimerais connaître vos ressentis mais par pitié allez-y doucement car le rejet est une terreur que j’ai du mal à combattre tellement la blessure m’est douloureuse.
Ma tête : jamais elle ne s’arrete ! Mémorisation analyse synthèse classification argumentation, elle me fatigue. L’abrutir d’idioties est la seule solution sinon il y a le repassage. Je fais quelque chose et elle est libre de faire ce qu’elle veut sans restriction, c’est inutile mais apaisant.
Mon corps : jeune j’ai fait beaucoup de sport. Un enfer quand il s’agit d’affronter autrui (la compétition m’est insupportable) mais un apaisement de rechercher la perfection d’un mouvement. C’est moi contre moi, faire refaire pendant des heures le même geste pour qu’il soit parfait, faire plier son corps, la victoire de l’esprit et de l’acharnement.
Mon incompréhension du monde, des gens, proches ou lointains. Des valeurs essentielles à mes yeux mais non partagées. Le sentiment de ne pas être dans la bonne époque ni au bon endroit. Je me sens à côté. Pas de côté. Je suis quelqu’un de très sociable enfin je sais ce qu’il faut faire pour l’etre. Mais je suis consciente que c’est un rôle et c’est épuisant. Je les écoute je participe je fais semblant mais tous ces efforts pour ne pas être moi m’épuisent.
Cela va vous paraître très prétentieux mais je me sens trop clairvoyante. Les non dits, les jeux des autres, leurs sentiments, tout me paraît évident. Je les vois comme ils ne se montrent pas. Ce n’est qu’avec le temps et la confiance qu’il m’accordent (très facilement et très vite d’ailleurs) qu’ils finissent par me montrer d’eux ce que je savais déjà.
Ma sensibilité que je trouve exacerbée. Les blessures terribles causées par des choses aussi banales que l’injustice, la malhonnêteté intellectuelle et je ne vous parle pas de ce que je vis comme des trahisons et que d’autres appelleraient les aléas de la vie.
Oh la la c’est trop long...
Bon j’arrête là, vos cerveaux bien faits auront déjà de quoi analyser, enfin pour ceux qui souhaiteront perdre le temps de s’attarder. Merci pour ce temps
Je me suis inscrite hier après avoir versé des torrents de larmes en lisant certains échanges.
Je ne pense pas être des votres, juste un équidé perdu. Un vilain petit canard qui ne sait même pas si il est un volatile mais qui admet qu’il n’est pas un canard. Les possibilités sont donc légion !
La haute volée de vos propos me fait penser que je n’ai pas vos rayures mais votre quête est mienne. Qui suis je ? Et surtout suis je seule donc incompréhensible d’autrui ?
Je vous vois pour la majorité, jeunes. Est-ce trop tard pour rechercher des congénères ?
C’est très égocentrique mais je n’ai d’autre choix que de vous parler de moi. J’aimerais connaître vos ressentis mais par pitié allez-y doucement car le rejet est une terreur que j’ai du mal à combattre tellement la blessure m’est douloureuse.
Ma tête : jamais elle ne s’arrete ! Mémorisation analyse synthèse classification argumentation, elle me fatigue. L’abrutir d’idioties est la seule solution sinon il y a le repassage. Je fais quelque chose et elle est libre de faire ce qu’elle veut sans restriction, c’est inutile mais apaisant.
Mon corps : jeune j’ai fait beaucoup de sport. Un enfer quand il s’agit d’affronter autrui (la compétition m’est insupportable) mais un apaisement de rechercher la perfection d’un mouvement. C’est moi contre moi, faire refaire pendant des heures le même geste pour qu’il soit parfait, faire plier son corps, la victoire de l’esprit et de l’acharnement.
Mon incompréhension du monde, des gens, proches ou lointains. Des valeurs essentielles à mes yeux mais non partagées. Le sentiment de ne pas être dans la bonne époque ni au bon endroit. Je me sens à côté. Pas de côté. Je suis quelqu’un de très sociable enfin je sais ce qu’il faut faire pour l’etre. Mais je suis consciente que c’est un rôle et c’est épuisant. Je les écoute je participe je fais semblant mais tous ces efforts pour ne pas être moi m’épuisent.
Cela va vous paraître très prétentieux mais je me sens trop clairvoyante. Les non dits, les jeux des autres, leurs sentiments, tout me paraît évident. Je les vois comme ils ne se montrent pas. Ce n’est qu’avec le temps et la confiance qu’il m’accordent (très facilement et très vite d’ailleurs) qu’ils finissent par me montrer d’eux ce que je savais déjà.
Ma sensibilité que je trouve exacerbée. Les blessures terribles causées par des choses aussi banales que l’injustice, la malhonnêteté intellectuelle et je ne vous parle pas de ce que je vis comme des trahisons et que d’autres appelleraient les aléas de la vie.
Oh la la c’est trop long...
Bon j’arrête là, vos cerveaux bien faits auront déjà de quoi analyser, enfin pour ceux qui souhaiteront perdre le temps de s’attarder. Merci pour ce temps
Avecbulles- Messages : 15
Date d'inscription : 23/02/2019
Age : 53
Localisation : Paris
Re: Équidé en perdition
Tu parles d'égocentrisme ou de prétention, mais le seul "défaut" que je vois réellement transparaitre dans ton message est un manque de confiance en toi, probablement dû à un syndrome de l'imposteur assez marqué.
J'ai bel et bien l'intention d'utiliser mon temps pour te répondre, et ça ne sera pas une perte.
À te lire, je vois beaucoup de zérbure et rien qui rendrait à dire qu'elles sont fausses. Tu as ces même traits qu'on retrouve chez à peu près tout le monde ici (chacun avec ses propres proportions), et tu souffres tout autant du décalage naturel. Par conséquent, bienvenue dans un endroit où tu as totalement ta place
Et pour répondre à la question sur l'âge : non, du tout. Certains se découvrent à 80 ans et s'en portent bien mieux, et il n'y a pas que des jeunes sur le forum. Sans compter que les zébrures ont tendance à faire vieillir prématurément au niveau de la vision du monde, donc que l'écart d'âge est moins notable.
J'ai bel et bien l'intention d'utiliser mon temps pour te répondre, et ça ne sera pas une perte.
À te lire, je vois beaucoup de zérbure et rien qui rendrait à dire qu'elles sont fausses. Tu as ces même traits qu'on retrouve chez à peu près tout le monde ici (chacun avec ses propres proportions), et tu souffres tout autant du décalage naturel. Par conséquent, bienvenue dans un endroit où tu as totalement ta place
Et pour répondre à la question sur l'âge : non, du tout. Certains se découvrent à 80 ans et s'en portent bien mieux, et il n'y a pas que des jeunes sur le forum. Sans compter que les zébrures ont tendance à faire vieillir prématurément au niveau de la vision du monde, donc que l'écart d'âge est moins notable.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Équidé en perdition
Merci à vous pour votre réponse et votre accueil qui trouble ma vue .... quand je vous que mes sensibleries sont ch.....
Ce fameux syndrome de l’imposteur (pardon d’avance) n’est-il pas un peu facile à brandir ? De la confiance en moi je ne semble pas en manquer et de la prétention non plus
Je vois un psy depuis un an et j’ai l’impression que ça ne m’aide pas. C’est une amie qui m’a parlée de zébrures. Elle ne cessait de souligner ma façon de m’exprimer et mon accablement systématique face à l’injustice. Dites-moi qu’est qui vous pousse à passer un test et surtout qu’est que cela apporte ?
Ce fameux syndrome de l’imposteur (pardon d’avance) n’est-il pas un peu facile à brandir ? De la confiance en moi je ne semble pas en manquer et de la prétention non plus
Je vois un psy depuis un an et j’ai l’impression que ça ne m’aide pas. C’est une amie qui m’a parlée de zébrures. Elle ne cessait de souligner ma façon de m’exprimer et mon accablement systématique face à l’injustice. Dites-moi qu’est qui vous pousse à passer un test et surtout qu’est que cela apporte ?
Avecbulles- Messages : 15
Date d'inscription : 23/02/2019
Age : 53
Localisation : Paris
Re: Équidé en perdition
Au vu de ta façon de te déprécier à répétition dans ton premier message, je pense que même si tu es prétentieuse à côté (ce que je ne peux pas dire, je ne te connais point), tu as quand même beaucoup de mal à te dire que tu es peut-être zébrée et que tu as de la légitimité à le penser ^^
Tout les psy ne sont pas capable d'aider un zèbre, car beaucoup ne sont que peu voir pas au courant de ce que c'est. Il faut y être sensible et formé pour pouvoir aider véritablement, d'après mes observations.
Ce qu'apporte le test ? Une confirmation. Un gros bloc de granit sur lequel je peux me poser en me disant "c'est comme ça, ça ne bougera pas, maintenant que puis-je faire avec -voir grâce à- ça". C'est une base pour avancer, et rien que ça aide énormément. Rien de pire que de tenter d'avancer à l'aveuglette sur un sol friable.
Tout les psy ne sont pas capable d'aider un zèbre, car beaucoup ne sont que peu voir pas au courant de ce que c'est. Il faut y être sensible et formé pour pouvoir aider véritablement, d'après mes observations.
Ce qu'apporte le test ? Une confirmation. Un gros bloc de granit sur lequel je peux me poser en me disant "c'est comme ça, ça ne bougera pas, maintenant que puis-je faire avec -voir grâce à- ça". C'est une base pour avancer, et rien que ça aide énormément. Rien de pire que de tenter d'avancer à l'aveuglette sur un sol friable.
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Équidé en perdition
Je comprends, je comprends. C’est indéniablement un atout d’avoir une base solide. Vous avez tellement devant vous. J’ai 48 ans et pas mal de choses à perdre à commencer par moi-même.
J’ai lu ici des témoignages effroyables sur le bouleversement engendré par les résultats d’un test.
Ma tête est en ébullition
Je crois que la première chose est de trouver un psy « sensible et formé ». J’imagine que vous vous échangez des adresses ?
Vous avez une suggestion ? J’appréhende un peu, certains échanges sont vraiment durs. D’ailleurs, je vous remercie pour la bienveillance dont vous faites preuve à mon égard
J’ai lu ici des témoignages effroyables sur le bouleversement engendré par les résultats d’un test.
Ma tête est en ébullition
Je crois que la première chose est de trouver un psy « sensible et formé ». J’imagine que vous vous échangez des adresses ?
Vous avez une suggestion ? J’appréhende un peu, certains échanges sont vraiment durs. D’ailleurs, je vous remercie pour la bienveillance dont vous faites preuve à mon égard
Avecbulles- Messages : 15
Date d'inscription : 23/02/2019
Age : 53
Localisation : Paris
Re: Équidé en perdition
Bonjour,
Les éléments que tu indiques semblent concorder, Avecbulles. Et quoi qu'il arrive tu es la bienvenue ici ce forum est ouvert à tous.
Pour la tête qui jamais ne s'arrête c'est un truc que j'ai beaucoup expérimenté aussi. La prise à cœur de sujets apparemment anodins aussi ("aléas de la vie"). Pour la clairvoyance ce n'est pas pour moi de la prétention, si ça t'arrive c'est que ça existe donc en parler n'est pas prétentieux, c'est juste rendre compte de la réalité. J'associe ça d'ailleurs à une lecture fine de l'implicite et du non-dit. Beaucoup de choses s'expriment sans mots (ou par le choix des mots justement... L'analyse du champ lexical et de la syntaxe choisie recèle toujours un potentiel éclairant sur l'état d'esprit d'une personne).
Je connais mal le sujet des psys, j'avoue que je cherchais aussi des conseils à ce sujet en arrivant mais je n'en ai pas trouvé beaucoup et j'ai fini par choisir de ne pas passer le test. J'espère que tu auras plus de chance que moi
La métaphore du socle de Royjade est très pertinente je pense.
Vers quelle coin cherches-tu ? Tu pourrais peut-être demander plus d'informations en postant Dans cette section.
Et bonne chance à toi, et bon courage
Les éléments que tu indiques semblent concorder, Avecbulles. Et quoi qu'il arrive tu es la bienvenue ici ce forum est ouvert à tous.
Pour la tête qui jamais ne s'arrête c'est un truc que j'ai beaucoup expérimenté aussi. La prise à cœur de sujets apparemment anodins aussi ("aléas de la vie"). Pour la clairvoyance ce n'est pas pour moi de la prétention, si ça t'arrive c'est que ça existe donc en parler n'est pas prétentieux, c'est juste rendre compte de la réalité. J'associe ça d'ailleurs à une lecture fine de l'implicite et du non-dit. Beaucoup de choses s'expriment sans mots (ou par le choix des mots justement... L'analyse du champ lexical et de la syntaxe choisie recèle toujours un potentiel éclairant sur l'état d'esprit d'une personne).
Je connais mal le sujet des psys, j'avoue que je cherchais aussi des conseils à ce sujet en arrivant mais je n'en ai pas trouvé beaucoup et j'ai fini par choisir de ne pas passer le test. J'espère que tu auras plus de chance que moi
La métaphore du socle de Royjade est très pertinente je pense.
Vers quelle coin cherches-tu ? Tu pourrais peut-être demander plus d'informations en postant Dans cette section.
Et bonne chance à toi, et bon courage
Dernière édition par Alim le Dim 24 Fév 2019 - 22:31, édité 1 fois (Raison : orthographe)
Invité- Invité
Re: Équidé en perdition
Merci beaucoup Alim pour votre message.
Je suis à Paris et c’est bête comme chou parce qu’il y’a pléthore de psys en tout genre. Mais je suis un peu « sauvage ». Non pas que je sois timide, je peux parler à une chaise sans problème, mais me laisser approcher est une autre affaire.
Chaque échec relationnel me plonge dans un tel désespoir que j’en arrive à fuir autrui pour éviter le deuxième effet kiss cool.
Je vais suivre votre conseil et poster dans la section que vous suggérez.
Puis je vous demander ce qui a motivé votre choix concernant le non passage du test ?
Je suis à Paris et c’est bête comme chou parce qu’il y’a pléthore de psys en tout genre. Mais je suis un peu « sauvage ». Non pas que je sois timide, je peux parler à une chaise sans problème, mais me laisser approcher est une autre affaire.
Chaque échec relationnel me plonge dans un tel désespoir que j’en arrive à fuir autrui pour éviter le deuxième effet kiss cool.
Je vais suivre votre conseil et poster dans la section que vous suggérez.
Puis je vous demander ce qui a motivé votre choix concernant le non passage du test ?
Avecbulles- Messages : 15
Date d'inscription : 23/02/2019
Age : 53
Localisation : Paris
Re: Équidé en perdition
Dans ton message je lis beaucoup de choses qui m'ont concerné : "ne pas être née au bon moment", "ne pas savoir si on est comme autres", "lire facilement les gens", "la tête qui ne s'arrête jamais".
D'ailleurs l’anecdote du repassage m'a fait rire, quand j'essaie de faire quelque chose, ma tête fait aussi ce qu'elle veut, j'ai fini par lui donner ce qu'elle voulait. Quand je travail sur un projet non verbale, j'écoute de la philosophie en fond, si je ne le fais pas elle n'est pas contente, car elle à l'impression de perdre du temps.
Tu as aussi parlé d'injustice et malhonnêteté intellectuelle, tout ça je connais, surtout la malhonnête intellectuelle, et la philosophie m'a beaucoup aidé à concevoir le monde d'une autre façon. Une façon plus adaptée à mon esprit, car, un moment, il faut bien se faire du bien.
Je te conseillerais donc personnellement de lire sur le stoïcisme, c'est un modèle de pensée difficile à appliquer, surtout avec le profil que tu décris, mais à force, je pense que ça peut t'aider. Tu n'as pas à sauver le monde. Tu dois déjà te sauver toi-même.
D'ailleurs l’anecdote du repassage m'a fait rire, quand j'essaie de faire quelque chose, ma tête fait aussi ce qu'elle veut, j'ai fini par lui donner ce qu'elle voulait. Quand je travail sur un projet non verbale, j'écoute de la philosophie en fond, si je ne le fais pas elle n'est pas contente, car elle à l'impression de perdre du temps.
Tu as aussi parlé d'injustice et malhonnêteté intellectuelle, tout ça je connais, surtout la malhonnête intellectuelle, et la philosophie m'a beaucoup aidé à concevoir le monde d'une autre façon. Une façon plus adaptée à mon esprit, car, un moment, il faut bien se faire du bien.
Je te conseillerais donc personnellement de lire sur le stoïcisme, c'est un modèle de pensée difficile à appliquer, surtout avec le profil que tu décris, mais à force, je pense que ça peut t'aider. Tu n'as pas à sauver le monde. Tu dois déjà te sauver toi-même.
Wilou2- Messages : 19
Date d'inscription : 20/02/2019
Re: Équidé en perdition
À 48 ans il te reste encore beaucoup de choses devant toi, tu es loin d'être vieille encore.
Pour le choc que cela pourrait procurer, c'est un risque. Toutefois, serai-tu capable de vivre paisiblement avec non seulement tes problèmes actuels mais en plus le doute permanent quand à tes zébrures qui pourraient t'expliquer tant de choses ?
Je n'ai pas d'adresse personnellement, ce sont mes parents qui avaient trouvé la psy qui m'a diagnostiquée il y a de ça près de quinze ans. Pour ma sœur, ils sont allé voir CogitoZ, mais je n'en ai pas que des bons témoignages.
Pas trop de suggestion non plus, je vis vraiment au feeling à ce niveau. Et de rien, aider les autres (surtout ceux vivant quelque chose de similaire à ce que je vis) est toujours un plaisir !
Pour le choc que cela pourrait procurer, c'est un risque. Toutefois, serai-tu capable de vivre paisiblement avec non seulement tes problèmes actuels mais en plus le doute permanent quand à tes zébrures qui pourraient t'expliquer tant de choses ?
Je n'ai pas d'adresse personnellement, ce sont mes parents qui avaient trouvé la psy qui m'a diagnostiquée il y a de ça près de quinze ans. Pour ma sœur, ils sont allé voir CogitoZ, mais je n'en ai pas que des bons témoignages.
Pas trop de suggestion non plus, je vis vraiment au feeling à ce niveau. Et de rien, aider les autres (surtout ceux vivant quelque chose de similaire à ce que je vis) est toujours un plaisir !
RoyJade- Messages : 525
Date d'inscription : 15/11/2016
Age : 33
Localisation : Généralement chez moi
Re: Équidé en perdition
Le plaisir est pour moi Avecbulles, je vous prie d'ailleurs de m'excuser pour le tutoiement c'est un réflexe pour moi sur Internet.
La principale raison que j'ai trouvé à ne pas passer le test est d'abord que cela nécessite un certain effort logistique et d'organisation (d'abord prendre rendez-vous puis aller au rendez-vous) qui paraît certes anodin mais qui ne l'est pas tant que ça pour moi l'organisation n'est pas exactement ma spécialité... si je dois le faire un jour ça se fera.
L'autre raison c'est que j'ai pas mal de signaux faibles qui confirment mon intuition, je me suis d'abord intéressé au sujet sur conseil de ma mère, qui avait suivi une formation sur les surdoués pour son travail et qui disait qu'elle avait reconnu mon comportement d'enfant quasiment à chaque nouveau chapitre, puis mon neveu testé entre 130 et 150 selon les domaines (test fait d'urgence par crainte d'un retard cognitif, qui était en fait dû à un empoisonnement de son cerveau par allergie alimentaire et résorbé depuis) et quelques autres pistes. C'est un trait assez répandu dans ma famille.
Après je rejoins Wilou, en relisant votre message il y a quand même beaucoup de concordances. Le syndrome de l'imposteur existe, c'est un fait. Bien sûr ça n'implique pas automatiquement que tout ceux qui ne se sentent pas surdoués le soient, mais par contre c'est assez fréquent que les surdoués tiennent ce discours.
Quoi qu'il arrive si vous voulez participer aux conversations et que vous y trouvez du plaisir n'hésitez pas ! C'est quand même bien le but de cet espace donc encore une fois, bienvenue
PS : une première piste de réflexion, par rapport à votre message initial : les 4 accords toltèques
4 règles de bases :
- Que votre parole soit impeccable
- Ne pas en faire une affaire personnelle
- Ne pas faire de suppositions
- Toujours faire de son mieux
Les deux idées du milieu sont intéressantes, en particulier.
La principale raison que j'ai trouvé à ne pas passer le test est d'abord que cela nécessite un certain effort logistique et d'organisation (d'abord prendre rendez-vous puis aller au rendez-vous) qui paraît certes anodin mais qui ne l'est pas tant que ça pour moi l'organisation n'est pas exactement ma spécialité... si je dois le faire un jour ça se fera.
L'autre raison c'est que j'ai pas mal de signaux faibles qui confirment mon intuition, je me suis d'abord intéressé au sujet sur conseil de ma mère, qui avait suivi une formation sur les surdoués pour son travail et qui disait qu'elle avait reconnu mon comportement d'enfant quasiment à chaque nouveau chapitre, puis mon neveu testé entre 130 et 150 selon les domaines (test fait d'urgence par crainte d'un retard cognitif, qui était en fait dû à un empoisonnement de son cerveau par allergie alimentaire et résorbé depuis) et quelques autres pistes. C'est un trait assez répandu dans ma famille.
Après je rejoins Wilou, en relisant votre message il y a quand même beaucoup de concordances. Le syndrome de l'imposteur existe, c'est un fait. Bien sûr ça n'implique pas automatiquement que tout ceux qui ne se sentent pas surdoués le soient, mais par contre c'est assez fréquent que les surdoués tiennent ce discours.
Quoi qu'il arrive si vous voulez participer aux conversations et que vous y trouvez du plaisir n'hésitez pas ! C'est quand même bien le but de cet espace donc encore une fois, bienvenue
PS : une première piste de réflexion, par rapport à votre message initial : les 4 accords toltèques
4 règles de bases :
- Que votre parole soit impeccable
- Ne pas en faire une affaire personnelle
- Ne pas faire de suppositions
- Toujours faire de son mieux
Les deux idées du milieu sont intéressantes, en particulier.
Invité- Invité
Re: Équidé en perdition
Bonjour Equidée, et bienvenue ici.
Je me permets un petit mot sur votre pseudo, pas choisi au hasard. Depuis toujours, le cheval est la représentation symbolique des pulsions animales, des besoins de liberté, d'explorer, d'aller ailleurs, au delà. De soif des grands espaces. Au féminin, cela représente les pulsions et les forces des émotions, de la sensibilité... cf par exemple, dans les douze travaux d'Héraclès, le mythe des Juments de Diomède
Je ne pense pas être des votres, juste un équidé perdu. Un vilain petit canard qui ne sait même pas si il est un volatile mais qui admet qu’il n’est pas un canard. Les possibilités sont donc légion !
Dans l'histoire, le vilain petit canard se change en cygne. Il le fait en grandissant, en apprenant à se regarder lui-même avec bienveillance, et à ne pas accorder trop d'importance aux canards médisants puis jaloux.
Ma tête : jamais elle ne s’arrete !
Nous sommes tous, enfin je crois, confrontés à cela. Il n'est pas forcément facile "d'arrêter" ce flot. Mais le contourner, l'apprivoiser, est du domaine du faisable. Le repassage, d'autres tâches en mode "automatique" aident (le tricot...). Le fait de marcher, de courir, de faire du vélo, des balades, des randonnées, permet de vivre ces pensées autrement. Tout ce qui est yoga, respiration, méditation, sophrologie... Leur but n'étant pas d'arrêter ce flot, mais de pouvoir prendre du recul, de le laisser couler sans qu'il nous emporte nous.
Mon corps : jeune j’ai fait beaucoup de sport. Un enfer quand il s’agit d’affronter autrui
Même si c'est rare, il existe des sports sans compétition. Je pense à l'aiki-do, notamment. Ou peut-être à privilégier les sports individuels, dans des petites structures conviviales, sans recherche de performance ?
Le sentiment de ne pas être dans la bonne époque ni au bon endroit. Je me sens à côté. Pas de côté. Je suis quelqu’un de très sociable enfin je sais ce qu’il faut faire pour l’etre. Mais je suis consciente que c’est un rôle et c’est épuisant. Je les écoute je participe je fais semblant mais tous ces efforts pour ne pas être moi m’épuisent.
I'm in the right place, at the wrong time ? That's how I feel every day. Jack White, avant le titre des White Stripes, Jolene, sur le dvd Under Blackpool lights
C'est aussi un fait partagé par pas mal d'entre nous. Le décalage avec le milieu qui nous entoure. Vous pourrez, je pense, trouver un peu de repos et de bienveillance ici. Après, rien n'empêche de prendre du recul. J'ai passé un week-end en retraite silencieuse, c'était génial !
Cela va vous paraître très prétentieux mais je me sens trop clairvoyante.
Je vous propose un autre rattachement à la mythologie avec Cassandre. Troie ou la trahison des Dieux, par Marion Zimmer Bradley. Les gens réclament qu'on leur tendent un miroir qui les montrera comme ils sont, avec leurs erreurs, leurs vides, leur doutes. Et nous détesteront nous au moment où ils verront le "vrai" reflet d'eux-mêmes. Je suis convaincu que les pensant-normaux détestent la "vérité" tout autant que la "liberté".
Ma sensibilité que je trouve exacerbée. Les blessures terribles causées par des choses aussi banales que l’injustice, la malhonnêteté intellectuelle et je ne vous parle pas de ce que je vis comme des trahisons et que d’autres appelleraient les aléas de la vie.
Il n'y a pas de remède miracle. Prendre du recul... les 4 accords toltèques indiqués plus haut sont une piste possible.
Je me permets un petit mot sur votre pseudo, pas choisi au hasard. Depuis toujours, le cheval est la représentation symbolique des pulsions animales, des besoins de liberté, d'explorer, d'aller ailleurs, au delà. De soif des grands espaces. Au féminin, cela représente les pulsions et les forces des émotions, de la sensibilité... cf par exemple, dans les douze travaux d'Héraclès, le mythe des Juments de Diomède
Je ne pense pas être des votres, juste un équidé perdu. Un vilain petit canard qui ne sait même pas si il est un volatile mais qui admet qu’il n’est pas un canard. Les possibilités sont donc légion !
Dans l'histoire, le vilain petit canard se change en cygne. Il le fait en grandissant, en apprenant à se regarder lui-même avec bienveillance, et à ne pas accorder trop d'importance aux canards médisants puis jaloux.
Ma tête : jamais elle ne s’arrete !
Nous sommes tous, enfin je crois, confrontés à cela. Il n'est pas forcément facile "d'arrêter" ce flot. Mais le contourner, l'apprivoiser, est du domaine du faisable. Le repassage, d'autres tâches en mode "automatique" aident (le tricot...). Le fait de marcher, de courir, de faire du vélo, des balades, des randonnées, permet de vivre ces pensées autrement. Tout ce qui est yoga, respiration, méditation, sophrologie... Leur but n'étant pas d'arrêter ce flot, mais de pouvoir prendre du recul, de le laisser couler sans qu'il nous emporte nous.
Mon corps : jeune j’ai fait beaucoup de sport. Un enfer quand il s’agit d’affronter autrui
Même si c'est rare, il existe des sports sans compétition. Je pense à l'aiki-do, notamment. Ou peut-être à privilégier les sports individuels, dans des petites structures conviviales, sans recherche de performance ?
Le sentiment de ne pas être dans la bonne époque ni au bon endroit. Je me sens à côté. Pas de côté. Je suis quelqu’un de très sociable enfin je sais ce qu’il faut faire pour l’etre. Mais je suis consciente que c’est un rôle et c’est épuisant. Je les écoute je participe je fais semblant mais tous ces efforts pour ne pas être moi m’épuisent.
I'm in the right place, at the wrong time ? That's how I feel every day. Jack White, avant le titre des White Stripes, Jolene, sur le dvd Under Blackpool lights
C'est aussi un fait partagé par pas mal d'entre nous. Le décalage avec le milieu qui nous entoure. Vous pourrez, je pense, trouver un peu de repos et de bienveillance ici. Après, rien n'empêche de prendre du recul. J'ai passé un week-end en retraite silencieuse, c'était génial !
Cela va vous paraître très prétentieux mais je me sens trop clairvoyante.
Je vous propose un autre rattachement à la mythologie avec Cassandre. Troie ou la trahison des Dieux, par Marion Zimmer Bradley. Les gens réclament qu'on leur tendent un miroir qui les montrera comme ils sont, avec leurs erreurs, leurs vides, leur doutes. Et nous détesteront nous au moment où ils verront le "vrai" reflet d'eux-mêmes. Je suis convaincu que les pensant-normaux détestent la "vérité" tout autant que la "liberté".
Ma sensibilité que je trouve exacerbée. Les blessures terribles causées par des choses aussi banales que l’injustice, la malhonnêteté intellectuelle et je ne vous parle pas de ce que je vis comme des trahisons et que d’autres appelleraient les aléas de la vie.
Il n'y a pas de remède miracle. Prendre du recul... les 4 accords toltèques indiqués plus haut sont une piste possible.
Invité- Invité
Re: Équidé en perdition
[quote="Alim"](.../...)
4 règles de bases :
- Que votre parole soit impeccable
- Ne pas en faire une affaire personnelle
- Ne pas faire de suppositions
- Toujours faire de son mieux
(.../...)/quote]
Le bouquin m'a paru superflu et plein de blabla sans intérêt(mais peut-être est-ce juste mon hostilité systématique au new age qui parle). Mais ces 4 règles de base, c'est "ça va sans dire, ça va mieux en le disant". On les lit, ça parait évident, et pourtant, on les oublie tellement souvent. D'ou l'utilité de les rappeler régulièrement. "Ne pas en faire une affaire personnelle" est très dur, parce-que ça tape dans l'affectif. "Ne pas faire de supposition" me parait à moi beaucoup plus facile, et je viens encore d'éviter une grosse bévue au boulot en l'appliquant scrupuleusement. Les deux autres, je dirais que c'est fluide, ça vient tout seul, ou ça ne vient pas. (mais bon, c'est juste moi, hein, on est tous différents, même entre zèbres)
@AvecBulles : comme les autres, je trouve que ton discours t'identifie assez précisément comme zèbre. Perso, je ne passe pas les tests pour 2 raisons. La première est la même qu'alim : trouver du temps entre le boulot et les enfants, trouver un psy compétent, etc... La deuxième, c'est que je sais depuis la maternelle ce que je suis. Je me retrouve totalement dans les descriptions que font les autres, sauf que déjà à la maternelle tout le monde louait mon intellect plus adapté que la moyenne aux apprentissages(la terminologie a changé depuis), et se désolait de mes difficultés pour trouver des petits camarades de jeu. Donc je sais. Je sais depuis toujours. Et oui, c'est un socle. On en bave terriblement, mais on sait pourquoi.
Si tu doutes après notre accueil, alors il se peut que le test te permettre de savoir sur quelle route tu avances. D'avoir une ou deux certitudes qui te permettront de savoir pourquoi tu en baves. Savoir ne dispense pas de problèmes, mais au moins, on sait les placer, les analyser. C'est toujours un risque, mais si tu te sens vraiment perdue, eh bien ça te fera un point de repère.
4 règles de bases :
- Que votre parole soit impeccable
- Ne pas en faire une affaire personnelle
- Ne pas faire de suppositions
- Toujours faire de son mieux
(.../...)/quote]
Le bouquin m'a paru superflu et plein de blabla sans intérêt(mais peut-être est-ce juste mon hostilité systématique au new age qui parle). Mais ces 4 règles de base, c'est "ça va sans dire, ça va mieux en le disant". On les lit, ça parait évident, et pourtant, on les oublie tellement souvent. D'ou l'utilité de les rappeler régulièrement. "Ne pas en faire une affaire personnelle" est très dur, parce-que ça tape dans l'affectif. "Ne pas faire de supposition" me parait à moi beaucoup plus facile, et je viens encore d'éviter une grosse bévue au boulot en l'appliquant scrupuleusement. Les deux autres, je dirais que c'est fluide, ça vient tout seul, ou ça ne vient pas. (mais bon, c'est juste moi, hein, on est tous différents, même entre zèbres)
@AvecBulles : comme les autres, je trouve que ton discours t'identifie assez précisément comme zèbre. Perso, je ne passe pas les tests pour 2 raisons. La première est la même qu'alim : trouver du temps entre le boulot et les enfants, trouver un psy compétent, etc... La deuxième, c'est que je sais depuis la maternelle ce que je suis. Je me retrouve totalement dans les descriptions que font les autres, sauf que déjà à la maternelle tout le monde louait mon intellect plus adapté que la moyenne aux apprentissages(la terminologie a changé depuis), et se désolait de mes difficultés pour trouver des petits camarades de jeu. Donc je sais. Je sais depuis toujours. Et oui, c'est un socle. On en bave terriblement, mais on sait pourquoi.
Si tu doutes après notre accueil, alors il se peut que le test te permettre de savoir sur quelle route tu avances. D'avoir une ou deux certitudes qui te permettront de savoir pourquoi tu en baves. Savoir ne dispense pas de problèmes, mais au moins, on sait les placer, les analyser. C'est toujours un risque, mais si tu te sens vraiment perdue, eh bien ça te fera un point de repère.
RonaldMcDonald- Messages : 11620
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Équidé en perdition
Bonjour à tous
Je tiens à vous remercier très chaleureusement pour votre accueil il y a 10 mois de cela. D’ailleurs je vais abuser de votre gentillesse en revenant vers vous.
Depuis nos échanges je vois une psy avec laquelle je me sens bien. Elle est très à l’écoute et m’a aidée à supporter la terrible maladie de mon père (DCL) et son décès récent.
Mais la semaine dernière elle m’a conseillé de prendre contact avec le centre Cogitoz. Alors me voilà de retour à il y a 10 mois. J’essayais d’enterrer le problème, de me focaliser sur mon père mais cette histoire me rattrape. Bien sûr tout un chacun est ravagé parle décès d’un proche mais que dire de mon état ... je me sens anéantie, incomprise dans ma douleur. Je me noie dans le travail, je tourne en boucle dans ma tête, je cherche à m’isoler puisque personne ne peut comprendre, puisque le contact avec les autres m’est de moins en moins supportable, puisque je vis le moindre bruit comme une agression... et je reviens ici. Je relis vos messages et d’autres fils et je me demande pourquoi je n’ai pas poursuivi dans cette voie. Non en fait je le sais. Trop dangereux, peur de me tromper. Peut être juste dépressive. J’avais parlé de tout ceci à mon ex mari avec lequel j’ai toujours eut d’excellentes relations et qui fut le seul que j’ai toujours senti proche. Étonné par ma démarche je lui ai fait lire mes messages il a été encore plus étonné par la libéralité de mon propos et m’a expliqué avoir été lui même détecté « surdoué » (c’est comme cela que l’on disait à l’époque) quand il était enfant. Voilà j’ai clôturé le sujet comme si cette découverte était suffisante. Finalement je suis encore dans le même questionnement je ne me sens pas intelligente mais je me reconnais hypersensible. Pourrais je avoir les symptômes sans avoir la cause ? Un peu comme un déni de grossesse. L’effort de logistique n’est pas un frein pour moi alors pourquoi ce refus d’obstacle ? Pourquoi je reste tétanisée et me laisse couler ainsi ? En fait le pourquoi n’est pas si important que le comment y remédier. Je sais que vous m’avez donné des pistes mais elles me paraissent tellement (excusez moi) peu à ma portée. Bref, la perdition s’accentue, j’ai le sentiment d’agiter les bras en tout sens mais de ne pas accrocher les branches qui pourtant passent à ma portée et pourraient ralentir ma chute. Le manque de soutient est criant, mon isolement est néfaste et pourtant salvateur pour vivre mon quotidien. L’équidé se mord la queue... manquerait plus que je sois maso ... alors je sollicite de nouveau votre bienveillance, vos conseils, votre écoute, votre aide... d’avance merci pour les branches que vous voudrez bien tenter de me tendre à nouveau
Je tiens à vous remercier très chaleureusement pour votre accueil il y a 10 mois de cela. D’ailleurs je vais abuser de votre gentillesse en revenant vers vous.
Depuis nos échanges je vois une psy avec laquelle je me sens bien. Elle est très à l’écoute et m’a aidée à supporter la terrible maladie de mon père (DCL) et son décès récent.
Mais la semaine dernière elle m’a conseillé de prendre contact avec le centre Cogitoz. Alors me voilà de retour à il y a 10 mois. J’essayais d’enterrer le problème, de me focaliser sur mon père mais cette histoire me rattrape. Bien sûr tout un chacun est ravagé parle décès d’un proche mais que dire de mon état ... je me sens anéantie, incomprise dans ma douleur. Je me noie dans le travail, je tourne en boucle dans ma tête, je cherche à m’isoler puisque personne ne peut comprendre, puisque le contact avec les autres m’est de moins en moins supportable, puisque je vis le moindre bruit comme une agression... et je reviens ici. Je relis vos messages et d’autres fils et je me demande pourquoi je n’ai pas poursuivi dans cette voie. Non en fait je le sais. Trop dangereux, peur de me tromper. Peut être juste dépressive. J’avais parlé de tout ceci à mon ex mari avec lequel j’ai toujours eut d’excellentes relations et qui fut le seul que j’ai toujours senti proche. Étonné par ma démarche je lui ai fait lire mes messages il a été encore plus étonné par la libéralité de mon propos et m’a expliqué avoir été lui même détecté « surdoué » (c’est comme cela que l’on disait à l’époque) quand il était enfant. Voilà j’ai clôturé le sujet comme si cette découverte était suffisante. Finalement je suis encore dans le même questionnement je ne me sens pas intelligente mais je me reconnais hypersensible. Pourrais je avoir les symptômes sans avoir la cause ? Un peu comme un déni de grossesse. L’effort de logistique n’est pas un frein pour moi alors pourquoi ce refus d’obstacle ? Pourquoi je reste tétanisée et me laisse couler ainsi ? En fait le pourquoi n’est pas si important que le comment y remédier. Je sais que vous m’avez donné des pistes mais elles me paraissent tellement (excusez moi) peu à ma portée. Bref, la perdition s’accentue, j’ai le sentiment d’agiter les bras en tout sens mais de ne pas accrocher les branches qui pourtant passent à ma portée et pourraient ralentir ma chute. Le manque de soutient est criant, mon isolement est néfaste et pourtant salvateur pour vivre mon quotidien. L’équidé se mord la queue... manquerait plus que je sois maso ... alors je sollicite de nouveau votre bienveillance, vos conseils, votre écoute, votre aide... d’avance merci pour les branches que vous voudrez bien tenter de me tendre à nouveau
Avecbulles- Messages : 15
Date d'inscription : 23/02/2019
Age : 53
Localisation : Paris
Re: Équidé en perdition
Bonjour,
Si cela peut vous aider : l'association MENSA France (qui m'a aidé sans inscription) m'a donné les coordonnées de psychologues spécialisés dans les "hauts potentiels" et je ne suis pas déçu : au moins les choses avancent grâce à la séance de ce matin, dans la vie pratique aussi.
Bon courage !
Si cela peut vous aider : l'association MENSA France (qui m'a aidé sans inscription) m'a donné les coordonnées de psychologues spécialisés dans les "hauts potentiels" et je ne suis pas déçu : au moins les choses avancent grâce à la séance de ce matin, dans la vie pratique aussi.
Bon courage !
R_vie- Messages : 27
Date d'inscription : 27/02/2020
Re: Équidé en perdition
Tu veux dire une grossesse nerveuse, non ?Avecbulles a écrit:Pourrais je avoir les symptômes sans avoir la cause ? Un peu comme un déni de grossesse.
Quels livres as-tu lus sur le sujet des surdoués ?
Est-ce que tu crois que mieux comprendre ces histoires de surdoués pourrait t'aider à mieux te comprendre ? Est-ce le sens de ce sujet et de ta venue sur le forum ?
Ça veut dire quoi "effort de logistique" ?L’effort de logistique n’est pas un frein pour moi alors pourquoi ce refus d’obstacle ? Pourquoi je reste tétanisée et me laisse couler ainsi ? En fait le pourquoi n’est pas si important que le comment y remédier.
Si je peux me permettre, tu devrais exprimer clairement ce que tu veux. Si tu veux maximiser les chances d'être bien comprise, exprime-toi en allant droit au but, et sans formules trop recherchées. Si tu veux des infos pratiques, l'aspect poétique de ta prose peut éventuellement être mis de côté un instant. Tutoie les gens à qui tu parles, c'est l'usage sur internet. Et passe des lignes pour aérer le texte, comme ça on peut distinguer une grande idée par paragraphe.
Je suis désolé que tu vives un deuil et que tu ne te sentes écoutées par personne.
J'aimerais tenter de t'apporter des pistes utiles, mais pour le moment je ne comprends pas où tu veux en venir.
Une remarque en passant : aller chez cogitoz, c'est comme aller dans un magasin bio : la certitude que tu as, c'est que ça coûte bonbon.
Édition : tu ne devrais pas craindre autant de ne pas être surdouée : lire par ici devrait te convaincre que les surdoués sont aussi intelligents ou bêtes que le tout-venant.
L'hypervigilance est un signe de grande anxiété. L'anxiété, c'est la grande potesse de la dépression. Si tu ne te sens capables de rien d'autre que de rester prostrée, que ton travail est impraticable dans ton état, demande à ton généraliste de t'arrêter un peu pour dépression, non ? Aller jusqu'au point où tu vas craquer psychologiquement (genre gros burn out, ou autre) n'est pas une meilleure éventualité.Je me noie dans le travail, je tourne en boucle dans ma tête, je cherche à m’isoler puisque personne ne peut comprendre, puisque le contact avec les autres m’est de moins en moins supportable, puisque je vis le moindre bruit comme une agression...
Je ne suis pas médecin ou quoi, qu'est-ce, j'essaie de donner un avis qui me paraît de bon sens.
Depuis le 25 décembre personne ne t'avait répondu sauf aujourd'hui !? Encore une preuve qu'au pays des surdoués, ce n'est pas plus rose qu'ailleurs.
Moi, je suis maso, mais pas souple.Avecbulles a écrit:L’équidé se mord la queue... manquerait plus que je sois maso ...
Invité- Invité
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