L'intelligence et le cœur
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Re: L'intelligence et le cœur
@ Cher Monsieur,
"Il n'y a que nous, occidentaux, qui séparons aussi scandaleusement l'intelligence et le coeur. Il n'y a que chez nous que l'on puisse concevoir un grand savant qui soit aussi un humain minable, ou un homme bon et généreux qui soit en même temps complètement stupide. Mais cette différence provient de notre culture."
En ce qui concerne : "un homme bon et généreux qui soit en même temps complètement stupide", c'est un fait maintes fois observé, y compris par moi, que les débiles mentaux légers ont souvent le coeur sur la main. Maintenant ils ont leurs limites c'est sûr, mais les taxer de "complètement stupide" manque de nuances. Peut-être, du fait de leurs limites, ont-ils moins d'agressivité ? Je ne sais pas.
En ce qui concerne : "un grand savant qui soit aussi un humain minable". Alors là pour moi le manque de qualités de coeur, comme du reste le fait de mal se conduire dans quelque domaine que ce soit, c'est de la bêtise crasse. Je ne comprends pas. Mais je suis très consciente que j'ai, en partie, une réaction passionnelle. Je ne suis pas parfaite moi non plus, comme tout un chacun, mais nous sommes tous perfectibles c'est ce que je n'arrête pas de me dire. En fait tout ça est extrêmement complexe et plonge ses racines au niveau psychiatrique, car personne n'est parfaitement bien dans sa tête, ce qui fait que, observez autour de vous, beaucoup de gens, je serais tentée de dire tous, sont parfois bons, parfois désagréables, voire méchants.
"Il n'y a que nous, occidentaux, qui séparons aussi scandaleusement l'intelligence et le coeur. Il n'y a que chez nous que l'on puisse concevoir un grand savant qui soit aussi un humain minable, ou un homme bon et généreux qui soit en même temps complètement stupide. Mais cette différence provient de notre culture."
En ce qui concerne : "un homme bon et généreux qui soit en même temps complètement stupide", c'est un fait maintes fois observé, y compris par moi, que les débiles mentaux légers ont souvent le coeur sur la main. Maintenant ils ont leurs limites c'est sûr, mais les taxer de "complètement stupide" manque de nuances. Peut-être, du fait de leurs limites, ont-ils moins d'agressivité ? Je ne sais pas.
En ce qui concerne : "un grand savant qui soit aussi un humain minable". Alors là pour moi le manque de qualités de coeur, comme du reste le fait de mal se conduire dans quelque domaine que ce soit, c'est de la bêtise crasse. Je ne comprends pas. Mais je suis très consciente que j'ai, en partie, une réaction passionnelle. Je ne suis pas parfaite moi non plus, comme tout un chacun, mais nous sommes tous perfectibles c'est ce que je n'arrête pas de me dire. En fait tout ça est extrêmement complexe et plonge ses racines au niveau psychiatrique, car personne n'est parfaitement bien dans sa tête, ce qui fait que, observez autour de vous, beaucoup de gens, je serais tentée de dire tous, sont parfois bons, parfois désagréables, voire méchants.
espérance- Messages : 1120
Date d'inscription : 11/07/2010
Re: L'intelligence et le cœur
Na.
Post scriptum, j'ai trouvé ça:
Au-delà de l’amour – T. Lopsang Rampa
« Si une personne en aime une autre et que cette autre la déteste, un lien karmique se formera, mais il sera peu satisfaisant et ces deux personnes devront se réunir jusqu’à ce que la haine se transforme en amour. Seule une totale indifférence peut empêcher la formation de liens karmiques. La haine, comme l’amour, crée un lien karmique. »
T. Lopsang Rampa, Les univers secrets
"Cette proposition - que nous retrouvons également dans les enseignements du Bouddha - permet de mesurer l’abîme qui sépare une telle conception du christianisme.
La haine et l’amour sont présentés comme deux polarités de l’énergie psychique, qui doivent ultimement se neutraliser afin de mettre un terme à l’illusion de l’altérité. Selon la doctrine naturaliste, toute relation entretient nécessairement une telle illusion par le fait même qu’elle implique une séparation entre les deux termes qu’elle met en rapport. Or dans un contexte moniste, c’est-à-dire au sein de l’unique substance divine, les distinctions ne peuvent être qu’apparentes : une vague ne se distingue pas réellement de l’océan dont elle émerge et dans lequel elle se résorbe.
Autrement dit l’adepte doit éviter de s’engager dans les relations humaines, qui constituent un piège redoutable sur le chemin de l’advaïta (non-dualité) ; il est invité tout au contraire à garder une parfaite indifférence afin d’éviter la formation de liens karmiques qu’il serait obligé de venir dénouer dans une incarnation ultérieure.
En tant que chrétiens, nous avons du mal à entrer dans une telle logique. Certes, Saint Thomas d’Aquin montre bien dans son Traité sur les passions de l’âme comment l’amour de convoitise et la haine constituent deux passions concupiscibles antagonistes. Mais nous ne sommes pas pour autant invités à éradiquer l’amour au même titre que la haine : il s’agit tout au contraire de le convertir, de le spiritualiser, de manière à passer de l’amour de convoitise (charnel) à l’amour d’amitié (psychique), puis, en accueillant la grâce, à l’amour agapé (spirituel).
Saint Jean enseigne en effet que « Dieu est amour » et que dès lors, « celui qui n’aime pas, ne connaît pas Dieu » (1 Jn 4, . C’est bien notre pauvre amour humain que la grâce divine réoriente et surélève progressivement, nous rendant capables d’aimer de l’amour même que Dieu nous offre et dans lequel il se révèle.
Le Dieu de la Révélation n’est pas resté indifférent à notre triste sort après le péché ; en Jésus-Christ nous voyons comment sa compassion l’a conduit à prendre chair de notre chair et à assumer jusqu’au bout les conséquences de notre égarement, afin de nous offrir jusque dans la mort, la vie divine qu’il nous destinait en héritage.
La béatitude à laquelle il nous convie, n’est pas une éternelle indifférence, mais un embrasement d’amour qui n’aura pas de fin. Cette étreinte entre le Créateur et sa créature, n’est pas une réduction à l’identique – qui exclurait toute véritable relation et donc tout amour – mais elle respecte la distinction des natures et des personnes, et conduit à une communion sans confusion, s’ouvrant sur une connaissance réciproque dans la vérité et dans l’amour."
Père Joseph-Marie Verlinde
Ce moine fut apparemment très initié et réputé dans la voie de l'hindouisme:
Le père Joseph-Marie Verlinde
Père Joseph-Marie Verlinde Né en Belgique la 5 août 1947, Jacques Verlinde est docteur en science et chercheur au FNRS en chimie nucléaire quand sa quête spirituelle le conduit à rencontrer la Méditation Transcendantale, en 1968. Remarqué par le gourou fondateur, il est admis à le suivre dans des ashrams de l’Himalaya peu accessibles aux occidentaux. C’est là qu’il approfondit sa connaissance de l’Hindouisme et de ses pratiques quatre années durant. C’est là aussi qu’il fait la rencontre déterminante avec le Seigneur Jésus, qui le conduit à quitter la MT pour s’engager à la suite du Christ, sur les chemins de l’Evangile.
Revenu en Europe, le jeune converti se met en quête d’une synthèse de ce qu’il a vécu en Orient et de sa découverte de la personne de Jésus-Christ. Il est attiré par les interprétations des Évangiles proposées au sein d’une école ésotérique. Croyant avoir trouvé un cercle qui lui permette de vivre sa foi chrétienne tout en y intégrant son expérience de l’Orient, il fréquente leurs rassemblements, étudie leur doctrine, pratique leurs techniques. Jacques est alors invité à développer les pouvoirs occultes dont il dispose suite aux initiations reçues aux Indes, afin de " les mettre au service de son prochain " - tel est du moins la proposition qui lui est faite.
Ce n’est qu’après plusieurs mois de pratique qu’une nouvelle expérience déconcertante lui ouvre les yeux et lui fait comprendre que le chemin de l’ésotéro-occultisme est incompatible avec celui de l’Évangile.
Une nouvelle rupture s’impose alors, qui marque le commencement d’un long cheminement de guérison intérieure. Prenant le chemin du sacerdoce, Jacques Verlinde passe deux ans au séminaire d’Avignon, puis, après un séjour à la Trappe de Notre Dame des Neiges, il poursuit ses études de philosophie et de théologie à Rome, à l’Université Grégorienne. Le 28 août 1983, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Montpellier. Après quelques mois de ministère paroissial, son Evêque, Mgr L. Boffet, l’envoie préparer et soutenir un doctorat de philosophie à l’Université Catholique de Louvain.
Il enseigne aujourd’hui la philosophie de la nature à la faculté de philosophie de l’Université Catholique de Lyon et la théologie fondamentale au Séminaire d’Ars ainsi qu’au STIM (Studium Théologique Inter-Monastères bénédictins de France).
En 1991, et sous le nom de Joseph-Marie, il prononce ses engagements définitifs au sein de la Fraternité Monastique de la Famille de Saint Joseph.
Apparemment il est aussi devenu exorciste.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'intelligence et le cœur
Fata Morgana a écrit:
Père Joseph-Marie Verlinde
Ce moine fut apparemment très initié et réputé dans la voie de l'hindouisme:
Le père Joseph-Marie Verlinde
Père Joseph-Marie Verlinde Né en Belgique la 5 août 1947, Jacques Verlinde est docteur en science et chercheur au FNRS en chimie nucléaire quand sa quête spirituelle le conduit à rencontrer la Méditation Transcendantale, en 1968. Remarqué par le gourou fondateur, il est admis à le suivre dans des ashrams de l’Himalaya peu accessibles aux occidentaux. C’est là qu’il approfondit sa connaissance de l’Hindouisme et de ses pratiques quatre années durant. C’est là aussi qu’il fait la rencontre déterminante avec le Seigneur Jésus, qui le conduit à quitter la MT pour s’engager à la suite du Christ, sur les chemins de l’Evangile.
Revenu en Europe, le jeune converti se met en quête d’une synthèse de ce qu’il a vécu en Orient et de sa découverte de la personne de Jésus-Christ. Il est attiré par les interprétations des Évangiles proposées au sein d’une école ésotérique. Croyant avoir trouvé un cercle qui lui permette de vivre sa foi chrétienne tout en y intégrant son expérience de l’Orient, il fréquente leurs rassemblements, étudie leur doctrine, pratique leurs techniques. Jacques est alors invité à développer les pouvoirs occultes dont il dispose suite aux initiations reçues aux Indes, afin de " les mettre au service de son prochain " - tel est du moins la proposition qui lui est faite.
Ce n’est qu’après plusieurs mois de pratique qu’une nouvelle expérience déconcertante lui ouvre les yeux et lui fait comprendre que le chemin de l’ésotéro-occultisme est incompatible avec celui de l’Évangile.
Une nouvelle rupture s’impose alors, qui marque le commencement d’un long cheminement de guérison intérieure. Prenant le chemin du sacerdoce, Jacques Verlinde passe deux ans au séminaire d’Avignon, puis, après un séjour à la Trappe de Notre Dame des Neiges, il poursuit ses études de philosophie et de théologie à Rome, à l’Université Grégorienne. Le 28 août 1983, il est ordonné prêtre pour le diocèse de Montpellier. Après quelques mois de ministère paroissial, son Evêque, Mgr L. Boffet, l’envoie préparer et soutenir un doctorat de philosophie à l’Université Catholique de Louvain.
Il enseigne aujourd’hui la philosophie de la nature à la faculté de philosophie de l’Université Catholique de Lyon et la théologie fondamentale au Séminaire d’Ars ainsi qu’au STIM (Studium Théologique Inter-Monastères bénédictins de France).
En 1991, et sous le nom de Joseph-Marie, il prononce ses engagements définitifs au sein de la Fraternité Monastique de la Famille de Saint Joseph.
Apparemment il est aussi devenu exorciste.
J'ai eu la chance d'assister à une conférence de lui cet été. Je ne peux pas confirmer qu'il est exorciste, mais ça ne m'étonnerai pas d'après son témoignage et enseignement.
Il a effectivement expliqué cette idée dans le bouddhisme de recherche de la non souffrance qui passe par l'élimination des autres sentiments mêmes positifs. L'amour est à éviter car source de souffrance aussi. La vie est souffrance à cause du désir, nous sommes des êtres de désir, donc il faut éliminer le "je". Il faut s'efforcer d'être le plus "neutre" possible: immobilité, diminution de la respiration et arrêt des pensées.
C'est donc tout à fait différent du christianisme qui proclame que Dieu est amour et que c'est cet amour qui sauve les hommes gratuitement.
Phrase du Père Verlinde: "Il est impossible d'aimer comme Dieu, mais si nous l'accueillons, c'est lui qui vient aimer en nous."
Re: L'intelligence et le cœur
Fata Morgana a écrit:
Post scriptum, j'ai trouvé ça:
Au-delà de l’amour – T. Lopsang Rampa
Super référence...
- Spoiler:
- Lobsang Rampa, dont le pseudonyme complet est Tuesday Lobsang Rampa, né Cyril Henry Hoskin (8 avril 1910 – 25 janvier 1981), était un écrivain qui prétendait être né au Tibet où il serait devenu lama.
.......
Dès avant la publication du Troisième œil, Lobsang Rampa s'était trouvé un détracteur en la personne de l'anthropologue Agehananada Bharati. Sollicité par la maison d'édition pour donner son avis sur la véracité du contenu du livre, ce spécialiste du bouddhisme tibétain mit l'éditeur en garde :
« Les deux premières pages m'ont convaincu que l'auteur n'était pas Tibétain, les deux suivantes qu'il n'était pas non plus allé au Tibet ni en Inde, et qu'il ne connaissait rien au bouddhisme sous toutes ses formes, tibétaines ou autres ».
L'explorateur et tibétologue Heinrich Harrer, qui vécut au Tibet de 1944 à 1951, était sceptique quant aux origines du livre Le Troisième œil. Il engagea un détective privé de Liverpool, du nom de Clifford Burgess, pour enquêter sur Rampa. Le résultat des recherches de Burgess fut publié dans le Daily Mail en février 1958 : l'auteur du livre était un certain Cyril Henry Hoskin, né le 8 avril 1910 à Plympton dans le Devon, d'un père plombier. Hoskin n'avait jamais été au Tibet et ne parlait pas tibétain. En 1948, il avait officiellement fait changer son nom en Karl Kuon Suo avant d'adopter celui de Lobsang Rampa.
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: L'intelligence et le cœur
Oui, et c'est comme la coiffeuse à coté de chez moi qui a une tête de bouddha sur sa banque...
Est-ce que ce serait différent sur le fond avec patanjali ? Rien que le concept de Karma me fait rire !
@ cmoi, je l'ai entendu de mon coté pendant une semaine, dont une partie en tête à tête il y a trois ans de ça. C'était bien...
Est-ce que ce serait différent sur le fond avec patanjali ? Rien que le concept de Karma me fait rire !
@ cmoi, je l'ai entendu de mon coté pendant une semaine, dont une partie en tête à tête il y a trois ans de ça. C'était bien...
Et après ça on dit que le judéo christianisme est une foi de mort...recherche de la non souffrance qui passe par l'élimination des autres sentiments mêmes positifs. L'amour est à éviter car source de souffrance aussi. La vie est souffrance à cause du désir, nous sommes des êtres de désir, donc il faut éliminer le "je". Il faut s'efforcer d'être le plus "neutre" possible: immobilité, diminution de la respiration et arrêt des pensées.
Fata Morgana- Messages : 20818
Date d'inscription : 09/02/2011
Age : 67
Localisation : Un pied hors de la tombe
Re: L'intelligence et le cœur
Fata Morgana a écrit:
Ce qui est absolument différent entre ces traditions (orientales et Judéo-chrétiennes) c'est que la tradition Judéo-chrétienne s'appuie sur une altérité, alors que l'orient étudie l'homme tel qu'il est, sans grâce. ...
En réalité dans le judéo-christianisme, tout est trine, là où le tao, par ex, est binaire:
(Désolé vieux sujet, en plus ne m'intéresse absolument pas à ces symboles et tout le toutim...)
Juste en passant pour dire que trinité à mettre en relation avec culture indo-européenne ; cela n'explique rien bien sûr..
Fata Morgana a écrit:
J'ajoute que la médecine orientale est teintée d'occultisme et que la SOURCE de ses connaissances et de ses pratiques ne laisse de m'inquiéter.
??
Uccen- Messages : 2369
Date d'inscription : 26/04/2013
Age : 107
Localisation : Awras
Re: L'intelligence et le cœur
C'est marrant parce que justement en lisant tout ça je me rends compte que je ne trouve véritablement intelligents que des gens qui font preuve d'une certaine intelligence du cœur aussi.
Quand il y a un fossé je trouve le gens stupides.
C'est un très joli sujet de réflexion.
Quand il y a un fossé je trouve le gens stupides.
C'est un très joli sujet de réflexion.
Invité- Invité
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