Quand passer le test ?
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Définitions, références, tests, actualité de la douance :: Les tests
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Quand passer le test ?
Bonjour à tous,
J'espère que ce sujet ne sera pas redondant, ce forum est tellement foisonnant que je ne sais pas trop par où commencer... En fait j'ai maintenant la trentaine passée et je me pose énormément de question depuis que j'ai lu deux trois bouquins sur la douance. Je me retrouve dans beaucoup de choses qui sont écrites, notamment le parcours chaotique (quoique maintenant ça aille mieux) ou sur les centres d'intérêts atypiques, et bien sûr à propos de certains traits de caractère (hypersensibilité, excitation, curiosité, sentiment de différence etc.)
Mais pour autant, sans tomber dans un complexe d'infériorité, je sens que je suis pas du tout un intellectuel, je veux dire dans les sciences pures ou les capacités abstraites. J'ai fait quelques tests de QI et les résultats sont très variables (de 100 à 130 si mes souvenirs sont bons). Je suis très bon pour me forger mon propre avis dans un domaine et acquérir des connaissances, dans la direction précise que je souhaite, qui me passionne, mais je suis incapable de formaliser tout ça. Ce qui fait que j'ai lu des tas de bouquins sur plein de domaines en sciences humaines mais que je ne suis pas allé beaucoup plus loin que le bac et que je suis incapable de réussir un concours de la fonction publique car cela m'est d'une pénibilité absolue.
Du coup je ne sais franchement plus trop quoi penser. Mettre plus de 200 euros dans un test et apprendre que je ne suis peut-être qu'un dilettante, ben ça me fait un peu peur...
Dans votre cas, quand est-ce que vous avez décidé de franchir le pas ? Vous pensez que ce n'est qu'une question de capacités intellectuelles ? Parce que si c'est ça je doute franchement...
J'espère que ce sujet ne sera pas redondant, ce forum est tellement foisonnant que je ne sais pas trop par où commencer... En fait j'ai maintenant la trentaine passée et je me pose énormément de question depuis que j'ai lu deux trois bouquins sur la douance. Je me retrouve dans beaucoup de choses qui sont écrites, notamment le parcours chaotique (quoique maintenant ça aille mieux) ou sur les centres d'intérêts atypiques, et bien sûr à propos de certains traits de caractère (hypersensibilité, excitation, curiosité, sentiment de différence etc.)
Mais pour autant, sans tomber dans un complexe d'infériorité, je sens que je suis pas du tout un intellectuel, je veux dire dans les sciences pures ou les capacités abstraites. J'ai fait quelques tests de QI et les résultats sont très variables (de 100 à 130 si mes souvenirs sont bons). Je suis très bon pour me forger mon propre avis dans un domaine et acquérir des connaissances, dans la direction précise que je souhaite, qui me passionne, mais je suis incapable de formaliser tout ça. Ce qui fait que j'ai lu des tas de bouquins sur plein de domaines en sciences humaines mais que je ne suis pas allé beaucoup plus loin que le bac et que je suis incapable de réussir un concours de la fonction publique car cela m'est d'une pénibilité absolue.
Du coup je ne sais franchement plus trop quoi penser. Mettre plus de 200 euros dans un test et apprendre que je ne suis peut-être qu'un dilettante, ben ça me fait un peu peur...
Dans votre cas, quand est-ce que vous avez décidé de franchir le pas ? Vous pensez que ce n'est qu'une question de capacités intellectuelles ? Parce que si c'est ça je doute franchement...
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Je suis pas persuader que le test fasse de toi un zèbre ou pas.
Lés test c’est comme les radars automatiques : tu roule 1kmh trop vite ou 40kmh trop vite et dans tout les cas il va flasher sauf que t’es pas un chauffard à 1kmh de trop.
Être une zèbre, selon moi, et sa n’engage que moi, c’est pas lié au test.
Tu le sait, tu te sent zèbre, tu te sent différent, tu te reconnaît dans la description qui en est faite, dans les articles, les vidéos ou autre et tu sait tout aussi bien que tu fait parti des zèbre qu’un autre membre.
Le test c’est un test qui peut être positif... Ou négatif, et ensuite ?
Il est négatif.
Tu fait quoi ? Immédiatement tu te sentira comme les autres, normal et intégré dans une société qui ne colle pas à ta personnalité ?
Je croit que tu devrait le passer si tu ressent vraiment le besoin de le passer.
Ne te laisse pas mettre la pression par ce test, n’ai pas besoin de le passer simplement pour savoir si tu est ou n’est pas un zèbre.
En tout état de cause, seul toi peut prendre la décision.
A titre personnel j’ai passer « des tests » quand j’était enfant mais mes parents ne savent plus les quels.
J’avait de fortes prédispositions (a quoi ?) selon eux mais la liste d’attente pour entrer dans une école spécialisé été trop longue et le tarif de toute lés façon n’etait pas dans les moyens de ma modeste famille.
Aujourd’hui, j’a envie de passer ce test et de savoir moi aussi ou j’en suis clairement sur ma situation et je le ferait peut être plus tard sans conviction.
Ma différence je la vie au quotidien et les choses que je fait ou vie son bel et bien mes expériences personnel avec tout le lot de choses positives que les zèbres rencontre mais aussi les choses négatives.
Je ne peut donc pas aider mais simplement t’apporter mon expérience.
Lés test c’est comme les radars automatiques : tu roule 1kmh trop vite ou 40kmh trop vite et dans tout les cas il va flasher sauf que t’es pas un chauffard à 1kmh de trop.
Être une zèbre, selon moi, et sa n’engage que moi, c’est pas lié au test.
Tu le sait, tu te sent zèbre, tu te sent différent, tu te reconnaît dans la description qui en est faite, dans les articles, les vidéos ou autre et tu sait tout aussi bien que tu fait parti des zèbre qu’un autre membre.
Le test c’est un test qui peut être positif... Ou négatif, et ensuite ?
Il est négatif.
Tu fait quoi ? Immédiatement tu te sentira comme les autres, normal et intégré dans une société qui ne colle pas à ta personnalité ?
Je croit que tu devrait le passer si tu ressent vraiment le besoin de le passer.
Ne te laisse pas mettre la pression par ce test, n’ai pas besoin de le passer simplement pour savoir si tu est ou n’est pas un zèbre.
En tout état de cause, seul toi peut prendre la décision.
A titre personnel j’ai passer « des tests » quand j’était enfant mais mes parents ne savent plus les quels.
J’avait de fortes prédispositions (a quoi ?) selon eux mais la liste d’attente pour entrer dans une école spécialisé été trop longue et le tarif de toute lés façon n’etait pas dans les moyens de ma modeste famille.
Aujourd’hui, j’a envie de passer ce test et de savoir moi aussi ou j’en suis clairement sur ma situation et je le ferait peut être plus tard sans conviction.
Ma différence je la vie au quotidien et les choses que je fait ou vie son bel et bien mes expériences personnel avec tout le lot de choses positives que les zèbres rencontre mais aussi les choses négatives.
Je ne peut donc pas aider mais simplement t’apporter mon expérience.
Mastertav- Messages : 5
Date d'inscription : 19/04/2019
Re: Quand passer le test ?
En fait c'est vrai que c'est peut-être un peu vain de vouloir à tout prix me retrouver dans une case... Disons que j'ai entrepris un gros cheminement ces dernières années, notamment par une psychothérapie, et j'essaye de comprendre mon parcours si chaotique.
Mais je me trompe peut-être complètement sur moi-même en attribuant ma différence à la douance, et j'ai peur que le peu de confiance en moi que j'ai regagné ces dernières années volent en éclat en apprenant que ce n'est effectivement pas ça.
Ce test distingue-t-il que des capacités intellectuelles comme le QI en fait, ou vise-t-il à percevoir un fonctionnement différent ? J'ai beau lire des articles sur le sujet je ne suis pas très bien sûr de comprendre. Si c'est un test de QI améliorée, ce n'est sans doute pas la peine que je me lance...
Mais je me trompe peut-être complètement sur moi-même en attribuant ma différence à la douance, et j'ai peur que le peu de confiance en moi que j'ai regagné ces dernières années volent en éclat en apprenant que ce n'est effectivement pas ça.
Ce test distingue-t-il que des capacités intellectuelles comme le QI en fait, ou vise-t-il à percevoir un fonctionnement différent ? J'ai beau lire des articles sur le sujet je ne suis pas très bien sûr de comprendre. Si c'est un test de QI améliorée, ce n'est sans doute pas la peine que je me lance...
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Bonjour Charlo
Je ne peux te conseiller de passer le test et cela pour 3 raisons :
1. Le WAIS est très complet pour un premier test. Il permet de mettre en évidence, en plus de la douance, tes forces et faiblesses ainsi que d'éventuels difficultés cognitives (par exemple des dys, mais pas que). En fonction, le psy pourra éventuellement te faire passer d'autres tests pour approfondir certains points.
2. Il y a une différence considérable entre une hypothèse et sa validation. Si tu ne passes pas ce test, et pourtant tu connais des difficultés dans ta vie qui pourraient, tu le sens bien au fond de toi, être liées à un fonctionnement cognitif hors normes (dans le sens le plus littéral de l'expression), alors tu vas y repenser très régulièrement, la question sera toujours là latente. Mais pour autant, cette question va te travailler, peut-être t'obséder, sans la moindre certitude pour te fonder dessus dans tes choix de vie, ni de pouvoir en parler à ton entourage.
Or savoir que ton intelligence particulière est une caractéristique objective de ta personnalité devrait te redonner confiance en toi et en tes capacités pour oser faire des choix plus clairs, plus forts et mieux assumer.
3. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est un exercice d'humilité d'oser se mesurer à des tests. Il y en a qui, par peur d'eux même et de la vérité, préfère le confort de la rêverie et du flou. On aime se raconter des petites histoires pour se résigner à ce que la réalité soit un peu décevante, qu'elle ne corresponde pas à ce que l'on aurait dû en attendre.
Or il est bon de se mesurer au réel et d'oser sortir de soi. C'est incontestablement une vraie épreuve, l'angoisse de l'échec est évidente, et tous ceux qui ont passés le test adulte ont dû traverser cette angoisse. Mais elle ne concerne finalement que toi et ton psy, dans le cadre rassurant d'un protocole bienveillant et professionnel.
Sur cet exercice d'humilité, je peux témoigner de mon expérience personnelle. Avant de passer le Rubicon du WAIS, je m'étais laissé entrainer dans une sorte de compétition malsaine et constante avec moi-même, et donc avec les autres. En toute chose j'y mettais un exercice de confirmation ou d'infirmation d'un éventuel HPI. Cela t'entraine petit à petit dans l'enfer du nombrilisme. Tu deviens alors comme obsédé par les marques d'intelligence ou (surtout) de manque d'intelligence. Faire le test est aussi une manière de se libérer de ce poids pour réaliser que l'intelligence ne fait pas tout, mais vraiment pas tout de la personnalité et de la beauté d'une personne. C'est une évidence à écrire mais ce n'en est pas toujours une à vivre dans une société qui fantasme sa méritocratie.
Il faut faire attention à ne pas entrer dans le fantasme inverse, qui nourrit une certaine littérature psychologique grand public, en regardant les zèbres comme des albatros de l'intelligence. Le Wais est une clef pour reprendre confiance en soi, mais ce n'est qu'une clef, tu n'en ressortiras pas avec un manuel d'utilisation de ta personnalité qui elle a bien plus de rayures que le corps d'un zèbre.
Je ne peux te conseiller de passer le test et cela pour 3 raisons :
1. Le WAIS est très complet pour un premier test. Il permet de mettre en évidence, en plus de la douance, tes forces et faiblesses ainsi que d'éventuels difficultés cognitives (par exemple des dys, mais pas que). En fonction, le psy pourra éventuellement te faire passer d'autres tests pour approfondir certains points.
2. Il y a une différence considérable entre une hypothèse et sa validation. Si tu ne passes pas ce test, et pourtant tu connais des difficultés dans ta vie qui pourraient, tu le sens bien au fond de toi, être liées à un fonctionnement cognitif hors normes (dans le sens le plus littéral de l'expression), alors tu vas y repenser très régulièrement, la question sera toujours là latente. Mais pour autant, cette question va te travailler, peut-être t'obséder, sans la moindre certitude pour te fonder dessus dans tes choix de vie, ni de pouvoir en parler à ton entourage.
Or savoir que ton intelligence particulière est une caractéristique objective de ta personnalité devrait te redonner confiance en toi et en tes capacités pour oser faire des choix plus clairs, plus forts et mieux assumer.
3. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, c'est un exercice d'humilité d'oser se mesurer à des tests. Il y en a qui, par peur d'eux même et de la vérité, préfère le confort de la rêverie et du flou. On aime se raconter des petites histoires pour se résigner à ce que la réalité soit un peu décevante, qu'elle ne corresponde pas à ce que l'on aurait dû en attendre.
Or il est bon de se mesurer au réel et d'oser sortir de soi. C'est incontestablement une vraie épreuve, l'angoisse de l'échec est évidente, et tous ceux qui ont passés le test adulte ont dû traverser cette angoisse. Mais elle ne concerne finalement que toi et ton psy, dans le cadre rassurant d'un protocole bienveillant et professionnel.
Sur cet exercice d'humilité, je peux témoigner de mon expérience personnelle. Avant de passer le Rubicon du WAIS, je m'étais laissé entrainer dans une sorte de compétition malsaine et constante avec moi-même, et donc avec les autres. En toute chose j'y mettais un exercice de confirmation ou d'infirmation d'un éventuel HPI. Cela t'entraine petit à petit dans l'enfer du nombrilisme. Tu deviens alors comme obsédé par les marques d'intelligence ou (surtout) de manque d'intelligence. Faire le test est aussi une manière de se libérer de ce poids pour réaliser que l'intelligence ne fait pas tout, mais vraiment pas tout de la personnalité et de la beauté d'une personne. C'est une évidence à écrire mais ce n'en est pas toujours une à vivre dans une société qui fantasme sa méritocratie.
Il faut faire attention à ne pas entrer dans le fantasme inverse, qui nourrit une certaine littérature psychologique grand public, en regardant les zèbres comme des albatros de l'intelligence. Le Wais est une clef pour reprendre confiance en soi, mais ce n'est qu'une clef, tu n'en ressortiras pas avec un manuel d'utilisation de ta personnalité qui elle a bien plus de rayures que le corps d'un zèbre.
Dernière édition par Hormé le Mar 23 Avr 2019 - 14:22, édité 2 fois
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 40
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: Quand passer le test ?
Je ne peux qu'aller dans ton sens, Hormé.
Le WAIS, quel que soit son résultat, apporte beaucoup de réponses à la personne qui le passe concernant son fonctionnement cognitif. Une fois qu'on connait son positionnement précis, c'est plus facile de savoir quel chemin emprunter pour aller dans telle ou telle direction.
Le WAIS, quel que soit son résultat, apporte beaucoup de réponses à la personne qui le passe concernant son fonctionnement cognitif. Une fois qu'on connait son positionnement précis, c'est plus facile de savoir quel chemin emprunter pour aller dans telle ou telle direction.
Invité- Invité
Re: Quand passer le test ?
Merci pour vos réponses.
J'ai justement pris rendez-vous chez un psychologue pour un premier rendez-vous. Je crois que l'acte d'écrire ce topic était déjà en lui-même une nécessité pour me donner le courage de prendre ce rendez-vous. Et ce que tu dis Hormé est très juste : si je ne le passe pas, quelque soit le résultat, cette idée ne cessera de me hanter, autant donc m'en débarrasser, enfin si je puis dire cela ainsi. En tout cas j'ai besoin de savoir, ne serait-ce que pour éclaircir mes doutes. Ma thérapie a été plutôt salutaire mais j'aimerais maintenant savoir si la douance peut être une des raisons de mon sentiment de décalage avec les autres...
Sinon, pour me donner une idée de ce qu'est un test de QI (même si je sais que le WAIS est un peu différent, enfin à ce que j'ai compris), j'ai fait le pré-test sur le site de MENSA et j'ai obtenu 30 bonnes réponses sur 40. Selon leurs indications c'est très moyen, ça ne me rassure pas trop... Vous l'avez déjà fait ce test ?
J'ai justement pris rendez-vous chez un psychologue pour un premier rendez-vous. Je crois que l'acte d'écrire ce topic était déjà en lui-même une nécessité pour me donner le courage de prendre ce rendez-vous. Et ce que tu dis Hormé est très juste : si je ne le passe pas, quelque soit le résultat, cette idée ne cessera de me hanter, autant donc m'en débarrasser, enfin si je puis dire cela ainsi. En tout cas j'ai besoin de savoir, ne serait-ce que pour éclaircir mes doutes. Ma thérapie a été plutôt salutaire mais j'aimerais maintenant savoir si la douance peut être une des raisons de mon sentiment de décalage avec les autres...
Sinon, pour me donner une idée de ce qu'est un test de QI (même si je sais que le WAIS est un peu différent, enfin à ce que j'ai compris), j'ai fait le pré-test sur le site de MENSA et j'ai obtenu 30 bonnes réponses sur 40. Selon leurs indications c'est très moyen, ça ne me rassure pas trop... Vous l'avez déjà fait ce test ?
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Salut Charlo,
Je me suis aussi posé la question des zébrures il y a quelques mois.
Suite à un burn out dans mon cas, je suis allé voir une première psy à laquelle je n'ai pas osé en parler.
J'ai fais le pré-test MENSA et ai obtenu 32/40. Il faut bien comprendre que le pré test MENSA n'est pas un WAIS, juste un indice qui vise plutôt certaines compétences et moins d'autres.
Etant obsédé par la question et suite à un changement de psy, j'ai obtenu une adresse pour passé le WAIS.
Je comprends ton stress et tes doutes.
Je pense que quand la question est là et ne part plus alors il faut éclaircir la situation
Je me suis aussi posé la question des zébrures il y a quelques mois.
Suite à un burn out dans mon cas, je suis allé voir une première psy à laquelle je n'ai pas osé en parler.
J'ai fais le pré-test MENSA et ai obtenu 32/40. Il faut bien comprendre que le pré test MENSA n'est pas un WAIS, juste un indice qui vise plutôt certaines compétences et moins d'autres.
Etant obsédé par la question et suite à un changement de psy, j'ai obtenu une adresse pour passé le WAIS.
Je comprends ton stress et tes doutes.
Je pense que quand la question est là et ne part plus alors il faut éclaircir la situation
McDuck- Messages : 20
Date d'inscription : 18/02/2019
Age : 42
Localisation : Brest
Re: Quand passer le test ?
Oui, j'avoue que je n'en peux déjà plus d'attendre ce test qui en soi ne me fait pas peur, contrairement au résultat possible... Il me faut encore tenir deux semaines, ça va être long !
J'ai décidé d'utiliser ce temps pour retracer une énième fois mon parcours car je voudrais être au clair avec moi-même avant d'entendre le résultat. J'ai réussi à atteindre une sorte de stabilité dans la vie et surtout à retrouver un peu de confiance mais j'ai peur d'être ébranlé, dans un sens comme dans l'autre. Un résultat décevant me confirmerait dans mes craintes d'un manque de moyens au regard de mes échecs tant scolaire que personnel. Je suis prêt à prendre le risque car je n'en peux plus de ce doute perpétuel mais dans ce genre de situation on ne sait jamais comment on réagira en fin de compte...
J'ai décidé d'utiliser ce temps pour retracer une énième fois mon parcours car je voudrais être au clair avec moi-même avant d'entendre le résultat. J'ai réussi à atteindre une sorte de stabilité dans la vie et surtout à retrouver un peu de confiance mais j'ai peur d'être ébranlé, dans un sens comme dans l'autre. Un résultat décevant me confirmerait dans mes craintes d'un manque de moyens au regard de mes échecs tant scolaire que personnel. Je suis prêt à prendre le risque car je n'en peux plus de ce doute perpétuel mais dans ce genre de situation on ne sait jamais comment on réagira en fin de compte...
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
On a toujours le stress au moment de passer le test.
J'avais super peur aussi.
Mais finalement, il ne faut pas voir cela comme un "échec" ou une "réussite". L'idée est de savoir quelles sont nos forces et nos faiblesses ... quelque soit le résultat final.
Un WAIS permet d'avoir une assez bonne idée des domaines dans lesquels on est bon et dans lesquels on est moins bon, même avec un QI inférieur à 130 !
L'idée est de mieux se connaître et d'avancer en s'appuyant sur les informations de ce test en fin de compte.
J'avais super peur aussi.
Mais finalement, il ne faut pas voir cela comme un "échec" ou une "réussite". L'idée est de savoir quelles sont nos forces et nos faiblesses ... quelque soit le résultat final.
Un WAIS permet d'avoir une assez bonne idée des domaines dans lesquels on est bon et dans lesquels on est moins bon, même avec un QI inférieur à 130 !
L'idée est de mieux se connaître et d'avancer en s'appuyant sur les informations de ce test en fin de compte.
kerlutinhoec- Messages : 204
Date d'inscription : 25/05/2018
Localisation : Brest
Re: Quand passer le test ?
Hello à tous
Kerlutinhhoex, je suis d'accord avec toi, sauf peut être pour cette phrase qui m'a fait sourire :
On parle quand même d'un score réussit par seulement 2,3% de la population...
Avoir même 115 au WAIS ce serait déjà très bon.
Certes ce n'est pas le HPI. Mais quand on doutait de son intelligence, il y a là pleinement de quoi retrouver confiance en soi au moins pour ce qui est de ses capacités intellectuelles.
C'est un des effets pervers de cette fascination publique pour la douance : se focaliser sur 130 et oublier qu'en dessous ce n'est vraiment pas faire un constat d'échec. Un peu comme si on disait que même en dessous de 1m90, on n'était pas petit...
Ps : Kerlutinhhoex, l'intention de ton message est parfaitement claire. Je profitais juste de ta phrase pour écrire ce que je voulais répondre aux personnes qui ont peur (et c'est parfaitement compréhensible) de ne pas être HPI à l'issue du WAIS, ou mieux à ceux qui sont déçus de ne pas être HPI avec un score compris entre 115 et 130 (avec des indices qui ne soient pas trop hétérogènes, sinon d'autres questions se posent en plus de la douance).
Kerlutinhhoex, je suis d'accord avec toi, sauf peut être pour cette phrase qui m'a fait sourire :
même avec un QI inférieur à 130 !
On parle quand même d'un score réussit par seulement 2,3% de la population...
Avoir même 115 au WAIS ce serait déjà très bon.
Certes ce n'est pas le HPI. Mais quand on doutait de son intelligence, il y a là pleinement de quoi retrouver confiance en soi au moins pour ce qui est de ses capacités intellectuelles.
C'est un des effets pervers de cette fascination publique pour la douance : se focaliser sur 130 et oublier qu'en dessous ce n'est vraiment pas faire un constat d'échec. Un peu comme si on disait que même en dessous de 1m90, on n'était pas petit...
Ps : Kerlutinhhoex, l'intention de ton message est parfaitement claire. Je profitais juste de ta phrase pour écrire ce que je voulais répondre aux personnes qui ont peur (et c'est parfaitement compréhensible) de ne pas être HPI à l'issue du WAIS, ou mieux à ceux qui sont déçus de ne pas être HPI avec un score compris entre 115 et 130 (avec des indices qui ne soient pas trop hétérogènes, sinon d'autres questions se posent en plus de la douance).
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 40
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: Quand passer le test ?
D'ailleurs, vis-à-vis du résultat obtenu, je me posais une autre question. En fait, je souffre également de cyclothymie (j'en ai pris conscience il y a quelques années maintenant). J'ai au début pensé que c'était ce trouble lui-même qui était à l'origine de mon sentiment de décalage, puis j'ai compris qu'il y avait autre chose quand je me suis rendu compte qu'on pouvait très bien être cyclothymique et mener une vie relativement normal vis-à-vis de certains aspects. Mais bref, la question que je me pose ici, ou plutôt ma crainte, c'est que lors du test je sois dans un état plutôt dépressif, ce qui pourrait impacter considérablement les résultats (plus qu'un simple stress ou du fait d'avoir passé une nuit blanche). Ce trouble de l'humeur a en effet ceci de pernicieux qu'il peut me faire passer du jour au lendemain d'un état d'excitabilité assez élevé (ce qui me rend très vif et très productif) à un état quasi-dépressif et donc très inhibant comme chacun sait.
Bon, j'imagine qu'il me suffirait de reporter le test si par malheur je devais être dans une mauvaise phase... mais en tout cas ça peut être une piste pour certaines personnes concernées qui auraient eu des résultats inférieurs à ce qu'elles peuvent réellement, du moins dans un état favorable.
Bon, j'imagine qu'il me suffirait de reporter le test si par malheur je devais être dans une mauvaise phase... mais en tout cas ça peut être une piste pour certaines personnes concernées qui auraient eu des résultats inférieurs à ce qu'elles peuvent réellement, du moins dans un état favorable.
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Je rebondis pour insister sur ce que j'évoquais dans le post "la bulle du QI".
On est bien d'accord : si la motivation, c'est faire partie d'un club d'élite, alors, à quoi bon, effectivement. Mais cette motivation, de même que la vision "grand public", me semble, précisément, être une vue de l'esprit de ceux qui ne sont pas "intimement" concernés. Pis question "club d'élite", je veux pas dire, mais pour peu qu'on s'y plonge, on trouvera surtout une Cour des Miracles pleine d'éclopés et de freaks... Qu'on me comprenne bien, aucun jugement de valeur là-dedans, c'est ma famille, dans tous les sens du terme, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c'est qu'on y trouve aussi quelques rois des fous et autres Esmeralda qui enchantent la vie. Quelques grandes âmes et autres esprits brillants qui aident à vivre. Bref.
Bien plus légitime et compréhensible me semble la peur, à l'idée "d'échouer" au test, de voir en même temps se refermer les portes d'une compréhension, d'une grille de lecture, enfin opératoires pour avancer par rapport à des galères précédemment rencontrées. C'est la peur, après avoir entrevu un îlot certes quasi-désert mais résolument salvateur pour quelques naufragés qui fatiguent de ramer, de le voir fondre comme neige au soleil ou mirage d'oasis sous un soleil de plomb. C'est pour ceux-là que je cause...
Quand passer le test ?
Si, comme pour certains, l'évidence s'impose : "j'en suis !", alors, jamais. Inutile. Et si d'aventure ils s'illusionnaient, du moment que ça les fait avancer et ne leur ajoute pas un fardeau supplémentaire, alors oui, inutile de passer quelconque test. En tout cas, ça n'enlève rien à personne ; en tout cas, pas à moi.
Si, au contraire, le doute s'insinue, le ver de l'imposture ronge, alors... tout de suite !
... me souviens, c'est pas vieux, quelques 15 jours après avoir entendu causer pour la 1ère fois de surdouance, et que quelqu'un me dise "t'en es !", et lu quelques bouquins, dire à la psy qui me suivait, et à celle auprès de qui j'entamais illico la démarche des tests : je suis SÛR du résultat. Du moins, si ce que je lis est exact, alors oui, forcément. Je me souviens de cette terreur intérieure qui m'habitait à l'instant de déclarer ça. Putain, j'ai pris mes couilles !
Mais, en même temps, j'avais découvert une grille de lecture que je considérais (au même titre que le marxisme, la psychanalyse, que sais-je... - mais en plus fort !) tout à fait opératoire me concernant. Avoir un résultat au-dessus du chiffre fatidique m'aurait "autorisé" à continuer dans cette voie en pleine légitimité. A contrario, en cas de réponse -130, je n'aurais pas voulu jeter le bébé avec l'eau du bain, et puisque cette grille me causait, j'aurais tout de même continué à creuser. Mais j'avoue que ç'aurait été plus compliqué...
Hormé a écrit:
C'est un des effets pervers de cette fascination publique pour la douance : se focaliser sur 130 et oublier qu'en dessous ce n'est vraiment pas faire un constat d'échec. (...)
(...) ce que je voulais répondre aux personnes qui ont peur (et c'est parfaitement compréhensible) de ne pas être HPI à l'issue du WAIS, ou mieux à ceux qui sont déçus de ne pas être HPI avec un score compris entre 115 et 130 ...
On est bien d'accord : si la motivation, c'est faire partie d'un club d'élite, alors, à quoi bon, effectivement. Mais cette motivation, de même que la vision "grand public", me semble, précisément, être une vue de l'esprit de ceux qui ne sont pas "intimement" concernés. Pis question "club d'élite", je veux pas dire, mais pour peu qu'on s'y plonge, on trouvera surtout une Cour des Miracles pleine d'éclopés et de freaks... Qu'on me comprenne bien, aucun jugement de valeur là-dedans, c'est ma famille, dans tous les sens du terme, pour le meilleur et pour le pire. Le meilleur, c'est qu'on y trouve aussi quelques rois des fous et autres Esmeralda qui enchantent la vie. Quelques grandes âmes et autres esprits brillants qui aident à vivre. Bref.
Bien plus légitime et compréhensible me semble la peur, à l'idée "d'échouer" au test, de voir en même temps se refermer les portes d'une compréhension, d'une grille de lecture, enfin opératoires pour avancer par rapport à des galères précédemment rencontrées. C'est la peur, après avoir entrevu un îlot certes quasi-désert mais résolument salvateur pour quelques naufragés qui fatiguent de ramer, de le voir fondre comme neige au soleil ou mirage d'oasis sous un soleil de plomb. C'est pour ceux-là que je cause...
Quand passer le test ?
Si, comme pour certains, l'évidence s'impose : "j'en suis !", alors, jamais. Inutile. Et si d'aventure ils s'illusionnaient, du moment que ça les fait avancer et ne leur ajoute pas un fardeau supplémentaire, alors oui, inutile de passer quelconque test. En tout cas, ça n'enlève rien à personne ; en tout cas, pas à moi.
Si, au contraire, le doute s'insinue, le ver de l'imposture ronge, alors... tout de suite !
... me souviens, c'est pas vieux, quelques 15 jours après avoir entendu causer pour la 1ère fois de surdouance, et que quelqu'un me dise "t'en es !", et lu quelques bouquins, dire à la psy qui me suivait, et à celle auprès de qui j'entamais illico la démarche des tests : je suis SÛR du résultat. Du moins, si ce que je lis est exact, alors oui, forcément. Je me souviens de cette terreur intérieure qui m'habitait à l'instant de déclarer ça. Putain, j'ai pris mes couilles !
Mais, en même temps, j'avais découvert une grille de lecture que je considérais (au même titre que le marxisme, la psychanalyse, que sais-je... - mais en plus fort !) tout à fait opératoire me concernant. Avoir un résultat au-dessus du chiffre fatidique m'aurait "autorisé" à continuer dans cette voie en pleine légitimité. A contrario, en cas de réponse -130, je n'aurais pas voulu jeter le bébé avec l'eau du bain, et puisque cette grille me causait, j'aurais tout de même continué à creuser. Mais j'avoue que ç'aurait été plus compliqué...
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Quand passer le test ?
Charlo,
Je connais bien le problème, c'est la maladie de ma famille (qui se décline même chez certains en véritable bipolarité). Heureusement je suis, pour l'instant, épargné par ce problème, mais je sais qu'elle pourrait un jour se déclarer.
Il est essentiel que tu en parles au psy avant de passer le test et éventuellement de reporter le jour j si tu es dans une phase down, car cela aura un impact négatif.
Prends-tu un traitement ?
Si non, cette maladie se régule bien mais elle demande de la patience pour trouver le bon psy et le bon médicament, autant s'y prendre tôt.
Ma grand mère, que j'avais souvent vu dans des phases extrêmes au sein dans une même journée, a aujourd'hui une humeur stable et se dit heureuse. Elle a trouvé le bon régulateur de l'humeur et surtout le bon dosage suite à un changement de psychiatre. A 87 ans, elle revit.
Si tu prends un traitement, il est possible qu'il minore tes performances sur les subtests de la mémoire de travail (IMT) et/ou ceux qui demandent une rapidité dans l'exécution (IVT). Là encore il faut en parler au psy. Il existe des subtests complémentaires pour palier certaines difficultés. Le psy peut également faire un calcul du "QI" un peu particulier (l'IAG), qui permet de ne pas prendre en compte les indices qui se révèleraient anormalement chutés car très dépendants à ce genre de trouble.
Je connais bien le problème, c'est la maladie de ma famille (qui se décline même chez certains en véritable bipolarité). Heureusement je suis, pour l'instant, épargné par ce problème, mais je sais qu'elle pourrait un jour se déclarer.
Il est essentiel que tu en parles au psy avant de passer le test et éventuellement de reporter le jour j si tu es dans une phase down, car cela aura un impact négatif.
Prends-tu un traitement ?
Si non, cette maladie se régule bien mais elle demande de la patience pour trouver le bon psy et le bon médicament, autant s'y prendre tôt.
Ma grand mère, que j'avais souvent vu dans des phases extrêmes au sein dans une même journée, a aujourd'hui une humeur stable et se dit heureuse. Elle a trouvé le bon régulateur de l'humeur et surtout le bon dosage suite à un changement de psychiatre. A 87 ans, elle revit.
Si tu prends un traitement, il est possible qu'il minore tes performances sur les subtests de la mémoire de travail (IMT) et/ou ceux qui demandent une rapidité dans l'exécution (IVT). Là encore il faut en parler au psy. Il existe des subtests complémentaires pour palier certaines difficultés. Le psy peut également faire un calcul du "QI" un peu particulier (l'IAG), qui permet de ne pas prendre en compte les indices qui se révèleraient anormalement chutés car très dépendants à ce genre de trouble.
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 40
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: Quand passer le test ?
Cyclothymie, bipolarité, Troubles de l'Humeur... Autant de pathologies "psy" souvent diagnostiquées à tort (mais pas toujours, c'est compliqué !) à des HQI aux sautes humeurs souvent spectaculaires...
Bref, là aussi, vive les pros, et le reste pour contrebalancer.
(et, oui, NE PAS passer le test quand on est surmédiqué, ou très mal...)
Bref, là aussi, vive les pros, et le reste pour contrebalancer.
(et, oui, NE PAS passer le test quand on est surmédiqué, ou très mal...)
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Quand passer le test ?
Je ne prends pas de traitement et ne souhaite pas en prendre, peut-être à tort d'ailleurs, mais pour avoir vu d'autres personnes en prendre autour de moi (bien que pour d'autres raisons...) cela m'effraie un peu. En tout cas ma thérapie m'a beaucoup aidé à retrouver une certaine stabilité, par le simple fait d'évacuer d'anciens conflits déjà, et aussi en ré-apprenant à avoir confiance en moi (ce qui était presque de l'ordre du néant auparavant). Et puis il y a aussi que j'ai des activités portées vers l'art, et même si cela reste très modeste, je n'aime pas l'idée d'altérer mes aptitudes dans ce domaine.
Je me demande aussi dans quelle mesure la cyclothymie et la douance peuvent être liés. Dans les phases hypomaniaques, l'état d'excitation et de productivité sont tels qu'on arrive à des résultats assez impressionnants, et ce même pour une personne qui ne serait pas surdoué je pense. A l'inverse, comme je le disais, les phases dépressives nous plombent littéralement, si bien que l'on se voit devenir complètement inhibé et apathique. Ce qui ne rend pas la chose facile quant au fait de savoir quelles nos véritables capacités dans la vie, et sur notre identité elle-même.
Je me demande aussi dans quelle mesure la cyclothymie et la douance peuvent être liés. Dans les phases hypomaniaques, l'état d'excitation et de productivité sont tels qu'on arrive à des résultats assez impressionnants, et ce même pour une personne qui ne serait pas surdoué je pense. A l'inverse, comme je le disais, les phases dépressives nous plombent littéralement, si bien que l'on se voit devenir complètement inhibé et apathique. Ce qui ne rend pas la chose facile quant au fait de savoir quelles nos véritables capacités dans la vie, et sur notre identité elle-même.
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Avant de passer le test, j'avais tous les symptômes de la cyclothymie... Perceptions excessives et les sautes d'humeur qui vont avec. J'ai failli passer par la case psy parce que ça devenait difficile à vivre.
Maintenant que je sais que je suis HP, j'arrive mieux à repérer "quand la machine s'emballe", en bien ou en mal, pour temporiser. Je reste plus excessive que la moyenne (je crois), mais c'est plus supportable.
Mon témoignage vaut ce qu'il vaut, je n'ai pas fait de diagnostic clinique concernant d'éventuels troubles de l'humeur. C'est peut-être tout simplement chez moi une conséquence de mon hyper sensibilité / stimulabilité.
Disons qu'en dehors du fait "d'en être" ou pas, ce qui a finalement une importance toute relative, le test pourra peut-être t'éclairer sur toi-même et ton fonctionnement.
Maintenant que je sais que je suis HP, j'arrive mieux à repérer "quand la machine s'emballe", en bien ou en mal, pour temporiser. Je reste plus excessive que la moyenne (je crois), mais c'est plus supportable.
Mon témoignage vaut ce qu'il vaut, je n'ai pas fait de diagnostic clinique concernant d'éventuels troubles de l'humeur. C'est peut-être tout simplement chez moi une conséquence de mon hyper sensibilité / stimulabilité.
Disons qu'en dehors du fait "d'en être" ou pas, ce qui a finalement une importance toute relative, le test pourra peut-être t'éclairer sur toi-même et ton fonctionnement.
Lujan- Messages : 125
Date d'inscription : 08/11/2017
Re: Quand passer le test ?
Je pense également, après des années à décortiquer mes troubles et maux divers, que la cyclothymie est le fait d'une hypersensibilité difficile à gérer, ajoutée au fait que je ne peux m'empêcher de tout analyser, de tout interpréter, bref de vouloir tout comprendre, ce qui finit bien souvent par créer de l'angoisse...
Peut-être que si je parvenais à mieux canaliser ce désir ainsi que l'intensité de mes émotions je parviendrais à un état plus stable, un état qui me ferait dire qu'il ne s'agit pas d'un trouble de l'humeur, c'est possible. En même temps, bien que je me sente plus en paix avec moi-même maintenant, il arrive quelque fois que quelque chose se renverse imperceptiblement en moi et que je me retrouve in extremis à ouvrir les yeux devant le précipice, à un petit pas de la chute (vers le haut ou vers le bas d'ailleurs...) C'est un peu comme vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et même si les conséquences pourraient être désastreuses vis-à-vis de ma vie familiale, je crois que j'ai fini par l'accepter au fond...
Quoiqu'il en soit, j'en parlerai avec la psychologue avec laquelle je dois passer le test et j'en ferais un retour ici, quelque soit le résultat.
Peut-être que si je parvenais à mieux canaliser ce désir ainsi que l'intensité de mes émotions je parviendrais à un état plus stable, un état qui me ferait dire qu'il ne s'agit pas d'un trouble de l'humeur, c'est possible. En même temps, bien que je me sente plus en paix avec moi-même maintenant, il arrive quelque fois que quelque chose se renverse imperceptiblement en moi et que je me retrouve in extremis à ouvrir les yeux devant le précipice, à un petit pas de la chute (vers le haut ou vers le bas d'ailleurs...) C'est un peu comme vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête, et même si les conséquences pourraient être désastreuses vis-à-vis de ma vie familiale, je crois que j'ai fini par l'accepter au fond...
Quoiqu'il en soit, j'en parlerai avec la psychologue avec laquelle je dois passer le test et j'en ferais un retour ici, quelque soit le résultat.
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Salut Charlo et bonjour à tous par la même occasion,
Charlo, je me pose les mêmes questions existentielles que toi sauf que je suis beaucoup plus âgé (45 ans...). Gamin, au primaire, on me qualifiait de "surdoué" mais pour reprendre une phrase que j'ai lue sur ce forum, je crains surtout que je n'étais qu'un 120 de QI au milieu des Groseilles, seul gamin avec une intelligence supérieure à la moyenne perdu au milieu d'une petite école de quartier populaire. Ma scolarité a été chaotique dès la 5ème, j'ai deux bac+2 dans des disciplines complètement différentes parce que j'ai erré dans mes études avec des notes en dent de scie (je pouvais avoir dans le même trimestre un 18 en biologie ou en mathématiques statistiques et un 12 voire un 7 en mathématiques générales ou Sc physiques), bref rien du petit génie en définitive...
Ma vie a été rythmée par des dépressions, des crises d'identités, la sensation d'être en mode survie au milieu des gens "normaux", porter un masque, réfléchir à ce que l'on va dire, faire ou ne pas faire pour rester "dans le ton", être discret mais pas trop. J'ai le sentiment d'être passé à côté de ma vie sentimentale d'une part (les jeux de séduction, je n'ai jamais compris les règles) et professionnelle d'autre part (à 9 ans je voulais être astrophysicien... à 12 ans j'ai commencé à comprendre que je ne le serai jamais). Puis me voilà à 45 ans, au bout d'une énième dépression qui m'a permis d'enterrer la hache de guerre avec mon être et accepter l'échec de ma vie (par échec de vie, je veux dire avoir une vie banale. Je sais que ça parait stupide comme idée mais bon, je le ressens comme ça)
Et puis il y a quelques mois de cela, je suis tombé par hasard sur des vidéos traitant de la surdouance et plus particulièrement des HPE. Clairement, je n'ai rien à voir avec les HPI, ce côté Vulcain à la Spock qui compense une absence d'émotion par des prodiges intellectuels, ça n'a rien à voir avec moi. La description des HPE m'a par contre fortement perturbé. En écoutant les psychologues parler des HPE, j'avais l'impression qu'elles parlaient de moi, l'hypersensibilité (d'ailleurs je chialais comme un gosse devant les vidéos, moment de vie WTF), l'empathie exacerbée (j'ai ce besoin et cette capacité à "lire" les gens et à ressentir leurs humeurs), je passe ma vie à réfléchir sur tout et n'importe quoi, je me pose tout le temps des questions existentielles. Je m'impose un code moral, un sentiment profond d'intégrité, de droiture que je m'applique à moi-même ou pire que j'attends des autres (avec tous les problèmes que ça entraîne), la perte de mes moyens intellectuels en situation de stress ou d'hostilité (les joies du collège public) mais à côté de ça un "bouillonnement" intellectuel qui me fait passer pour "Monsieur solutions" à mon travail. Bref tout ça collait tellement à moi... et ça a remué tellement de choses que j'avais enterrées en moi.
Du coup j'ai lu un peu partout qu'on ne peut être HPI/HPE sans avoir passé "Le Test", on en arrive à avoir l'impression de devoir marcher sur des braises. Maintenant j'ai la trouille, j'ai fait quelques tests de QI à deux balles sur le net qui m'ont donné entre 120 et 130 de QI... autant dire que ça sent pas bon.
D'un côté j'aimerais qu'on mette une étiquette sur moi, sur ma vie... "mon cher monsieur, si vous avez eu la vie que vous avez eu, c'est à cause de ça". Avoir ce sentiment que "tout s'explique" et de l'autre j'ai peur de la débandade, qu'on m'annonce que je suis un individu lambda qui a juste foiré sa vie et de recommencer à me poser la question de "qu'est-ce que je fous ici ?".
A priori, tu es allé dans cette démarche de faire passer le test. J'espère que tu liras ce message et que tu nous feras un retour.
Charlo, je me pose les mêmes questions existentielles que toi sauf que je suis beaucoup plus âgé (45 ans...). Gamin, au primaire, on me qualifiait de "surdoué" mais pour reprendre une phrase que j'ai lue sur ce forum, je crains surtout que je n'étais qu'un 120 de QI au milieu des Groseilles, seul gamin avec une intelligence supérieure à la moyenne perdu au milieu d'une petite école de quartier populaire. Ma scolarité a été chaotique dès la 5ème, j'ai deux bac+2 dans des disciplines complètement différentes parce que j'ai erré dans mes études avec des notes en dent de scie (je pouvais avoir dans le même trimestre un 18 en biologie ou en mathématiques statistiques et un 12 voire un 7 en mathématiques générales ou Sc physiques), bref rien du petit génie en définitive...
Ma vie a été rythmée par des dépressions, des crises d'identités, la sensation d'être en mode survie au milieu des gens "normaux", porter un masque, réfléchir à ce que l'on va dire, faire ou ne pas faire pour rester "dans le ton", être discret mais pas trop. J'ai le sentiment d'être passé à côté de ma vie sentimentale d'une part (les jeux de séduction, je n'ai jamais compris les règles) et professionnelle d'autre part (à 9 ans je voulais être astrophysicien... à 12 ans j'ai commencé à comprendre que je ne le serai jamais). Puis me voilà à 45 ans, au bout d'une énième dépression qui m'a permis d'enterrer la hache de guerre avec mon être et accepter l'échec de ma vie (par échec de vie, je veux dire avoir une vie banale. Je sais que ça parait stupide comme idée mais bon, je le ressens comme ça)
Et puis il y a quelques mois de cela, je suis tombé par hasard sur des vidéos traitant de la surdouance et plus particulièrement des HPE. Clairement, je n'ai rien à voir avec les HPI, ce côté Vulcain à la Spock qui compense une absence d'émotion par des prodiges intellectuels, ça n'a rien à voir avec moi. La description des HPE m'a par contre fortement perturbé. En écoutant les psychologues parler des HPE, j'avais l'impression qu'elles parlaient de moi, l'hypersensibilité (d'ailleurs je chialais comme un gosse devant les vidéos, moment de vie WTF), l'empathie exacerbée (j'ai ce besoin et cette capacité à "lire" les gens et à ressentir leurs humeurs), je passe ma vie à réfléchir sur tout et n'importe quoi, je me pose tout le temps des questions existentielles. Je m'impose un code moral, un sentiment profond d'intégrité, de droiture que je m'applique à moi-même ou pire que j'attends des autres (avec tous les problèmes que ça entraîne), la perte de mes moyens intellectuels en situation de stress ou d'hostilité (les joies du collège public) mais à côté de ça un "bouillonnement" intellectuel qui me fait passer pour "Monsieur solutions" à mon travail. Bref tout ça collait tellement à moi... et ça a remué tellement de choses que j'avais enterrées en moi.
Du coup j'ai lu un peu partout qu'on ne peut être HPI/HPE sans avoir passé "Le Test", on en arrive à avoir l'impression de devoir marcher sur des braises. Maintenant j'ai la trouille, j'ai fait quelques tests de QI à deux balles sur le net qui m'ont donné entre 120 et 130 de QI... autant dire que ça sent pas bon.
D'un côté j'aimerais qu'on mette une étiquette sur moi, sur ma vie... "mon cher monsieur, si vous avez eu la vie que vous avez eu, c'est à cause de ça". Avoir ce sentiment que "tout s'explique" et de l'autre j'ai peur de la débandade, qu'on m'annonce que je suis un individu lambda qui a juste foiré sa vie et de recommencer à me poser la question de "qu'est-ce que je fous ici ?".
A priori, tu es allé dans cette démarche de faire passer le test. J'espère que tu liras ce message et que tu nous feras un retour.
woocarz- Messages : 9
Date d'inscription : 09/05/2019
Re: Quand passer le test ?
Bonjour woocarz,
Je ne manquerai pas de faire un retour une fois le test passé (qui a été repoussé au début du mois de juin finalement). Nous partageons en tout cas les mêmes doutes quant au "résultat" si je puis dire... Dans tous les cas je suis impatient d'être fixé, car le doute commence vraiment à me peser (je serais pour une fois en désaccord avec Nietzsche sur qui du doute ou de la certitude rend fou...).
Bref, dans tous les cas, je ne suis pas sûr que mon bilan puisse t'aider à y voir plus clair tant la subjectivité a sa place dans ce domaine... Il y a cela dit un point qui m'a fait relativiser mes craintes vis-à-vis du test, c'est qu'il ne mesure pas seulement l'intelligence logique (comme pour les tests de MENSA si j'ai bien compris) mais tend à déceler une manière particulière d'appréhender les problèmes (ce qui implique différentes aptitudes). Cela dit, certains professionnelles disent clairement que le test n'est pas non plus la panacée et pointent de nombreuses lacunes... Personnellement, je sais d'avance que ce ne sera pas tout à fait représentatif de mes capacités (il n'y a que dans les domaines que j'affectionne particulièrement que mes capacités se déploient totalement), mais je ne vois pas d'autres manières pour enfin avoir une réponse fiable quant à mon questionnement...
Pour finir, je dirais que si tes craintes sont trop fortes vis-à-vis du résultat, pourquoi ne pas tout d'abord en parler avec un psychologue (que ce soit celui qui te ferait passer le test ou un autre) ? Je pense que passer un test qui a tant d'enjeu affectivement nécessite vraiment que l'on y soit préparé. Je ne l'aurais pas fait il y a ne serait-ce que deux ans de ça, car un résultat "négatif" aurait sans doute été destructeur vu l'état dans lequel je me trouvais... Bref, il faut prendre le temps je crois, personnellement cela fait un an que je laisse mûrir cette question (je suis passé d'une phase de révélation en découvrant ce qu'est vraiment la douance - c'est-à-dire autre chose que le stéréotype véhiculé par les médias - à une phase de déni... pour finalement me poser à nouveau la question du fait de certains événements !)
En espérant avoir pu t'aider dans ton questionnement.
Je ne manquerai pas de faire un retour une fois le test passé (qui a été repoussé au début du mois de juin finalement). Nous partageons en tout cas les mêmes doutes quant au "résultat" si je puis dire... Dans tous les cas je suis impatient d'être fixé, car le doute commence vraiment à me peser (je serais pour une fois en désaccord avec Nietzsche sur qui du doute ou de la certitude rend fou...).
Bref, dans tous les cas, je ne suis pas sûr que mon bilan puisse t'aider à y voir plus clair tant la subjectivité a sa place dans ce domaine... Il y a cela dit un point qui m'a fait relativiser mes craintes vis-à-vis du test, c'est qu'il ne mesure pas seulement l'intelligence logique (comme pour les tests de MENSA si j'ai bien compris) mais tend à déceler une manière particulière d'appréhender les problèmes (ce qui implique différentes aptitudes). Cela dit, certains professionnelles disent clairement que le test n'est pas non plus la panacée et pointent de nombreuses lacunes... Personnellement, je sais d'avance que ce ne sera pas tout à fait représentatif de mes capacités (il n'y a que dans les domaines que j'affectionne particulièrement que mes capacités se déploient totalement), mais je ne vois pas d'autres manières pour enfin avoir une réponse fiable quant à mon questionnement...
Pour finir, je dirais que si tes craintes sont trop fortes vis-à-vis du résultat, pourquoi ne pas tout d'abord en parler avec un psychologue (que ce soit celui qui te ferait passer le test ou un autre) ? Je pense que passer un test qui a tant d'enjeu affectivement nécessite vraiment que l'on y soit préparé. Je ne l'aurais pas fait il y a ne serait-ce que deux ans de ça, car un résultat "négatif" aurait sans doute été destructeur vu l'état dans lequel je me trouvais... Bref, il faut prendre le temps je crois, personnellement cela fait un an que je laisse mûrir cette question (je suis passé d'une phase de révélation en découvrant ce qu'est vraiment la douance - c'est-à-dire autre chose que le stéréotype véhiculé par les médias - à une phase de déni... pour finalement me poser à nouveau la question du fait de certains événements !)
En espérant avoir pu t'aider dans ton questionnement.
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
woocarz a écrit:Du coup j'ai lu un peu partout qu'on ne peut être HPI/HPE sans avoir passé "Le Test", on en arrive à avoir l'impression de devoir marcher sur des braises. Maintenant j'ai la trouille, j'ai fait quelques tests de QI à deux balles sur le net qui m'ont donné entre 120 et 130 de QI... autant dire que ça sent pas bon.
C'est idiot de dire qu'il faut passer le test pour être HPI (je laisse de côté HPE qui est un concept plus discutable), on peut être HPI sans passer le test, le truc c'est qu'on ne peut pas l'affirmer.
Si je pense que je cours le 100 m en moins de 12 secondes, je ne peux pas l'affirmer sans m'être chronométré, sauf à mentir ou émettre une hypothèse que je juge juste mais invérifiable et donc non recevable. Et même chronométré... Si j'obtiens 11"96, je peux l'affirmer. Si j'obtiens 12"03 je le peux pas. Maintenant supposons que j'étais vent de face au niveau de la mer dans le 2e cas, si je refais le test en altitude avec vent favorable, il aurait très bien pu être positif et meilleur que le premier fait dans ces circonstances favorables. Un test donne un résultat à la marge. Peut-être qu'un jour je suis plus en forme ou moins et ça peut jouer d'un, deux, trois dixièmes... Et si je cours finalement en 12"1... est-ce que je dois me dire que je suis nul parce que j'ai pas atteint 12" ou bien je suis une sombre merde parce que les records du monde sont à 9"58 (H) ou 10"49 (F) ou alors je peux me dire que ce n'est pas si mal qu'il y a pas beaucoup de différence avec ce seuil et que la plupart des gens le courent au mieux en 13, 14 voire 15, 16, 20 secondes*.
Il en va de même du QI, quelqu'un de 125 de QI s'entendra avec une bien plus grande probabilité (parce que d'autres facteurs que le QI interviennent (opinion, milieu socio-culturel, intérêts) avec quelqu'un de 135 qu'avec quelqu'un de 105. Parce que l'écart est bien plus important avec le second qu'avec le premier. Il n'y a pas de seuil magique, il n'y a que des seuils statistiques définis selon des lois mathématiques. Ce qui intervient c'est que plus on est marginal sur une statistique, plus on a du mal à y être confronté, plus la solitude ressentie par décalage augmente. Quand cette stat se relève du niveau de 1 personne sur 50 et bien, potentiellement on trouve deux fois moins de personnes de son niveau cognitif qu'un personne qui serait à un niveau de 1/25. Pourtant cette personne rencontre aussi 24 personnes sur 25 ne sont pas de son niveau et donc se sent aussi seule. Relativement c'est sur d'aborder une solitude plus importante quand on se sent soi-même très seul, et ça n'amoindrit pas ou ne renforce pas cette solitude pour autant. Cela rend plus complexe de trouver une émulation ou un écho.
Reprenons nos coureurs pour l'analogie. En caricaturant (très grossièrement), un mec en 12" rencontrera de la rivalité dans son bahut, un mec à 11"5 dans sa ville, un mec à 11" dans son département, à 10"5 dans son pays et à 10" à l’international. Mais finalement, si le type prend un quidam au hasard et court contre lui, dans la très grande majorité des cas, il l'écrasera à plate-couture et dans les faits, le battu, il se fout bien du temps de celui qui a pu le battre, dans la plupart des cas, la vitesse où il allait c'était « beaucoup trop vite pour moi ».
- *un peu de doc sourcée pour faire pro :
- Si je prends un exemple, vite fait, j'ai un barème de concours (Nord - Session 2008) de policier municipal, ce qui je suppose demande un peu de compétence athlétique. Il va dans ce sens.
Pour les hommes :
11"7 donne 20/20
12"1 donne 17/20
13"1 donne 11/20
14"0 donne 6/20
15"0 donne 1/20
Pour les femmes :
13"3 donne 20/20
14"0 donne 16/20
15"0 donne 11/20
16"0 donne 6/20
17"0 donne 2/20
https://www.agirhe-concours.fr/docs/59/brochures/bruchure%20gpm.pdf- Hum... :
- Merde j'ai raté ma vie, je le courais à 11"6 à la fac sans en avoir fait en club. :'(
Enfin tout ça pour dire qu'un test ça ne peut pas être la seule clé, elle ne ferait pas de toi tout ou rien. Celui qui pense ça n'a probablement pas compris grand chose que ce soit à lui-même ou à l'humain en général. Quant aux tests de QI sur internet, tu le dis toi-même ce sont des test à deux balles. Je crois qu'il n'y a rien à ajouter à ta déclaration.
Enfin ton QI, qu'il soit mesuré à 110, 125 ou 140, il y a une chose qu'il ne fera pas c'est changer qui tu es ni comment tu fonctionnes. Il ne va pas décréter que tu es un gros con ou un génie infini et cosmique. Cela serait un peu trop facile. Il ne va pas te donner une valeur absolue. On peut être un gros connard à 130+ et être exceptionnel, humainement parlant, bien en dessous. Ce score, ce test, il peut te servir à t'accepter, mais l'acceptation est avant tout en toi quelque soit cette valeur que tu obtiendrais.
Invité- Invité
Re: Quand passer le test ?
Charlo a écrit:Je ne l'aurais pas fait il y a ne serait-ce que deux ans de ça, car un résultat "négatif" aurait sans doute été destructeur vu l'état dans lequel je me trouvais... Bref, il faut prendre le temps je crois, personnellement cela fait un an que je laisse mûrir cette question (je suis passé d'une phase de révélation en découvrant ce qu'est vraiment la douance - c'est-à-dire autre chose que le stéréotype véhiculé par les médias - à une phase de déni... pour finalement me poser à nouveau la question du fait de certains événements !)
Tu viens de résumer mon parcours intérieur Charlo
En te souhaitant que le résultat te permette d'aller de l'avant dans ta vie et merci de ton retour.
woocarz- Messages : 9
Date d'inscription : 09/05/2019
Re: Quand passer le test ?
Caecae a écrit:
C'est idiot de dire qu'il faut passer le test pour être HPI (je laisse de côté HPE qui est un concept plus discutable), on peut être HPI sans passer le test, le truc c'est qu'on ne peut pas l'affirmer.
Merci Caecae pour ta réponse,
J'ai réalisé deux choses en la lisant, la première est que je me suis mal exprimé et la deuxième est qu'effectivement je ne comprends peut-être pas grand chose à tout cela.
Mon but n'était pas de m'accrocher à un "scoring", il fallait plutôt le voir dans le sens où de ce que j'avais pu en lire, la surdouance semble très étroitement liée à un QI hors norme. Or, je n'ai jamais eu ce sentiment en ce qui me concerne et les premières ébauches de test semblaient aller dans mon sens.
Quand je te parle de mes 120-130, ce n'est pas pour dire que je suis juste en dessous de la limite, c'est plutôt à entendre dans le sens : si la surdouance est associée à des QI exceptionnels alors à 150 j'aurais de très fortes probabilités d'être surdoué mais à 120, les probabilités sont très très faibles et donc... la probabilité de me tromper très haute. Mais bon, c'est peut-être effectivement ma compréhension de la surdouance qui est très erronée.
Tu as raison aussi sur le fait que le QI ne change pas grand chose quant à l'acceptation de soi. A 45 ans, j'ai appris à vivre avec mon mal être, j'ai accepté d'être différent mais sans savoir en quoi je me sens différent, pourquoi je me sens différent. Je l'avoue c'est dur de mettre tout ça sous le tapis et de faire comme si on était "normalement inadapté".
Il y a une phrase qui a attirée mon attention quand tu dis : "je laisse de côté HPE qui est un concept plus discutable". Veux-tu dire que cette histoire de HPE serait tirée par les cheveux ? J'ai tiqué car c'est indiscutablement dans ce profil que je me reconnais. Pour faire simple j'ai l'impression de correspondre à tous les points décrivant la surdouance sauf l'intelligence hors norme (c'est ballot).
woocarz- Messages : 9
Date d'inscription : 09/05/2019
Re: Quand passer le test ?
Un petit retour concernant la passation du test. Tout s'est relativement bien passé, c'était plutôt long du fait qu'il m'a fallu prendre plusieurs pauses pour me reconcentrer à cause de bloquages...
La personne avec qui je l'ai passé a été très compétente pour me mettre en confiance et pour amoindrir le stress et les bloquages en question. Mais franchement, à l'heure qu'il est je ne sais pas du tout ce que "vaut" ma prestation. J'ai fait de mon mieux, je n'ai pas fait trop de fautes je crois du moins dans les épreuves dans lesquelles je me sentais bien, mais j'ai raté celle sur l'arithmétique comme je m'y attendais ! Et la mémoire n'étant pas mon fort non plus, j'étais déjà content d'arriver jusqu'à 7 ou 8 pour les nombres...
Concernant la compréhension verbale, c'est, comme chacun sait, difficile de savoir si on l'a réussi ou pas. J'ai eu un peu de mal à bien m'exprimer du fait de mon stress mais ce que j'ai dit était souvent suffisant.
Ah et pour les cubes, c'était plutôt ludique et je crois avoir presque tout réussi.
Je suis soulagé mais en même temps je n'arrête pas de penser aux résultats maintenant... Verdict dans plus d'une semaine, ça va être long !
La personne avec qui je l'ai passé a été très compétente pour me mettre en confiance et pour amoindrir le stress et les bloquages en question. Mais franchement, à l'heure qu'il est je ne sais pas du tout ce que "vaut" ma prestation. J'ai fait de mon mieux, je n'ai pas fait trop de fautes je crois du moins dans les épreuves dans lesquelles je me sentais bien, mais j'ai raté celle sur l'arithmétique comme je m'y attendais ! Et la mémoire n'étant pas mon fort non plus, j'étais déjà content d'arriver jusqu'à 7 ou 8 pour les nombres...
Concernant la compréhension verbale, c'est, comme chacun sait, difficile de savoir si on l'a réussi ou pas. J'ai eu un peu de mal à bien m'exprimer du fait de mon stress mais ce que j'ai dit était souvent suffisant.
Ah et pour les cubes, c'était plutôt ludique et je crois avoir presque tout réussi.
Je suis soulagé mais en même temps je n'arrête pas de penser aux résultats maintenant... Verdict dans plus d'une semaine, ça va être long !
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Charlo a écrit:Et la mémoire n'étant pas mon fort non plus, j'étais déjà content d'arriver jusqu'à 7 ou 8 pour les nombres
Hahaha : La moyenne c'est 5...
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 40
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: Quand passer le test ?
J'aurais dû préciser : je parlais pour l'ordre direct seulement... Pour les autres, je dois être dans cette moyenne je pense.
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Je ne sais pas si on peut estimer la valeur d'une prestation à un test de QI. Je veux dire, hors de ce contexte. Je m'excuse de réagir là-dessus mais les guillemets m'ont fait tiquer. Souvent le test de QI est perçu comme un test de performance plutôt que comme un outil de mesure de soi et de compréhension de son propre fonctionnement.
Il n'y a pas de honte à être 1, 2, 3 ou 4 écarts-types en-dessous. Il n'y a pas de honte ni d'orgueil à avoir pour être au-dessus. Cela serait donné une valeur absolue aux personnes. Bien sûr, il y a toujours une valeur relative des choses, mais elle ne se repose que sur ce principe de référence. On pourrait ainsi parfaitement considérer qu'une focalisation excessive sur une valeur purement logique et cognitive exprimerait tout autant une carence humaniste pour certains. D'un point de vue adaptatif encore, une excessive cognition pourrait être perçue comme une tare puisqu'elle complexifie la nature et la facilité de nos échanges communs, ce qui déjoue par rapport à notre nature d'animaux sociaux. On pourrait dès lors en conclure qu'un score élevé serait de valeur moindre. Cela serait tout aussi idiot. Cela montre surtout qu'associer une valeur à un score, hors du contexte où elle sied, ne fait donc pas vraiment sens.
C'est un score, la valeur est trop connotée sémantiquement. L'important c'est de parvenir à se définir soi et à trouver comment faire cohabiter cela avec les autres, dans toutes leurs variations.
Tu ne vaux pas un score, tu es toi-même.
Il n'y a pas de honte à être 1, 2, 3 ou 4 écarts-types en-dessous. Il n'y a pas de honte ni d'orgueil à avoir pour être au-dessus. Cela serait donné une valeur absolue aux personnes. Bien sûr, il y a toujours une valeur relative des choses, mais elle ne se repose que sur ce principe de référence. On pourrait ainsi parfaitement considérer qu'une focalisation excessive sur une valeur purement logique et cognitive exprimerait tout autant une carence humaniste pour certains. D'un point de vue adaptatif encore, une excessive cognition pourrait être perçue comme une tare puisqu'elle complexifie la nature et la facilité de nos échanges communs, ce qui déjoue par rapport à notre nature d'animaux sociaux. On pourrait dès lors en conclure qu'un score élevé serait de valeur moindre. Cela serait tout aussi idiot. Cela montre surtout qu'associer une valeur à un score, hors du contexte où elle sied, ne fait donc pas vraiment sens.
C'est un score, la valeur est trop connotée sémantiquement. L'important c'est de parvenir à se définir soi et à trouver comment faire cohabiter cela avec les autres, dans toutes leurs variations.
Tu ne vaux pas un score, tu es toi-même.
Invité- Invité
Re: Quand passer le test ?
Oups, je ne voulais justement pas laisser sous-entendre qu'il y avait là un jugement global. J'ai en effet mis les guillemets car je ne sais tout simplement pas ce qui ressortira de ce test me concernant, car ce test, je le passe avant tout pour avoir une réponse à mon questionnement quant à la surdouance. Même si cela ne sera pas déterminé par un chiffre précis uniquement, le résultat global et l'appréciation du psychologue me donneront tout de même une réponse relativement claire quant à ce questionnement. C'est donc à travers ce prisme que je m'exprimais.
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
D'accord, c'est plus clair et ça me semble plus juste. Je me sens mal à l'aise quand je vois des personnes qui se sentent mal à l'aise parce qu'elles pensent avoir raté et se considère du coup comme des moins que rien. Le QI et l'intelligence en général sont des qualités relatives, tout dépend de ce que l'on en fait. La compréhension et l'accord avec soi importent bien plus à mes yeux.
Invité- Invité
Re: Quand passer le test ?
Hello,
Le test est très bien, il donne des idées sur différentes facettes de l'intelligence. Je n'adhère pas à la notion qui est de dire, on est HPI sans QI de 130. C'est un des éléments de base et ne pas l'admettre c'est comme dire je n'ai pas mon master parce que je me suis arrêté en BTS mais quand je vois l'examen pour le bac+5 ce n'est pas tellement difficile, je sais que je l'aurai eu.
Peut être ou pas, néanmoins tu n'es pas un Master, comme tu n'es pas HPI sans les 130.
A juste titre par contre, ce n'est pas le chiffre qui changera ton questionnement, tes remises en question, ton placement dans ce monde et vis à vis des autres. Ca ne t'empêchera pas de penser, philosopher voire te rendre compte que ce monde est vraiment merdique.
Et de toute façon, tu n'es pas le seul que ça soit une douance ou une souffrance.
Peace
Le test est très bien, il donne des idées sur différentes facettes de l'intelligence. Je n'adhère pas à la notion qui est de dire, on est HPI sans QI de 130. C'est un des éléments de base et ne pas l'admettre c'est comme dire je n'ai pas mon master parce que je me suis arrêté en BTS mais quand je vois l'examen pour le bac+5 ce n'est pas tellement difficile, je sais que je l'aurai eu.
Peut être ou pas, néanmoins tu n'es pas un Master, comme tu n'es pas HPI sans les 130.
A juste titre par contre, ce n'est pas le chiffre qui changera ton questionnement, tes remises en question, ton placement dans ce monde et vis à vis des autres. Ca ne t'empêchera pas de penser, philosopher voire te rendre compte que ce monde est vraiment merdique.
Et de toute façon, tu n'es pas le seul que ça soit une douance ou une souffrance.
Peace
Rhinocéros- Messages : 16
Date d'inscription : 26/05/2019
Re: Quand passer le test ?
Mmh c'est une question épineuse. On peut aussi se sentir enfermé dans le cadre scolaire et être inhibé par son mode de fonctionnement ! Je joue un peu avec ton exemple, mais je crois que le potentiel de quelqu'un s'exprime d'une manière très subjective, c'est-à-dire selon le domaine et la manière de l'exprimer qui vont lui plaire. Les pensées neuves et fécondes dans un art sont souvent le fruit d'un apprentissage autodidacte, d'une assimilation particulière, plus que d'une formation de haut-niveau, même si la maîtrise de la technique est elle aussi essentielle.
Bref, les capacités cognitives restent un facteur important, je ne dis pas le contraire. Mais j'aurais tendance à dire que l'avis du psychologue est tout aussi important dans le diagnostic, qui ne peut se limiter uniquement à un chiffre.
Bref, les capacités cognitives restent un facteur important, je ne dis pas le contraire. Mais j'aurais tendance à dire que l'avis du psychologue est tout aussi important dans le diagnostic, qui ne peut se limiter uniquement à un chiffre.
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Hello Charlo,
Pour avoir eu un psy que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, il n'a juste pris en compte le chiffre et m'a expliqué. Je pensais que justement il y aurait un 'plus' mais ce n'est pas le cas.
J'entends que les conditions changent et être hors norme ouvre des chemins, je reste juste sur la logique sémantique qui inclus le chiffre, comme le diplôme le nombre d'années post bac.
Et clairement ce n'est pas important pour le ressenti que l'on peut vivre, juste pour se 'classer' ou se 'retrouver'.
Peace
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Pour avoir eu un psy que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, il n'a juste pris en compte le chiffre et m'a expliqué. Je pensais que justement il y aurait un 'plus' mais ce n'est pas le cas.
J'entends que les conditions changent et être hors norme ouvre des chemins, je reste juste sur la logique sémantique qui inclus le chiffre, comme le diplôme le nombre d'années post bac.
Et clairement ce n'est pas important pour le ressenti que l'on peut vivre, juste pour se 'classer' ou se 'retrouver'.
Peace
Envoyé depuis l'appli Topic'it
Rhinocéros- Messages : 16
Date d'inscription : 26/05/2019
Re: Quand passer le test ?
La'psy ma expliqué qu'il y a 2 maniere de calculer.
Pr faire simple
Qi homogene haut potentiel si qi sup a 130
Qi hétérogène haut potentiel si au moins un critère sup a 125
Me demandez pas pk c à appremment comme ca que ca scalcul.
Par exemple ma psy ma classé hpi alors que je nai qu un critere au-dessus de 130
Pr faire simple
Qi homogene haut potentiel si qi sup a 130
Qi hétérogène haut potentiel si au moins un critère sup a 125
Me demandez pas pk c à appremment comme ca que ca scalcul.
Par exemple ma psy ma classé hpi alors que je nai qu un critere au-dessus de 130
Ibtissem- Messages : 28
Date d'inscription : 10/05/2019
Re: Quand passer le test ?
Rien n'est simple dans l'humain
Je vous renvoie à ce blog qui explique très bien la question de l'hétérogénéité et du HPI, ainsi que la limite d'une règle absolue en la matière :
- https://overthe130.wordpress.com/2018/09/17/certification-a-la-wais-iv/
- https://overthe130.wordpress.com/2017/11/22/formation-au-wais-iv-bilan/
Il y a aussi ce livre, avec des études de cas parfois assez limites.
(par ex un jeune homme dont le QIT est en dessous de 100, ainsi que l'ensemble des indices, mais dont l'auteur, malgré cela et à partir d'une analyse serrée des différents résultats, peut soupçonner un haut potentiel.
Le jeune homme en question a en effet réussi des questions les plus difficiles, mais raté beaucoup des plus faciles, ce qui laisse préjuger d'un TDAH + d'autres troubles associés. Notons ici que le neuropsy, un spécialiste des tests psychotechniques, avait délibérément fait une entorse au protocole de passage du WAIS qui oblige l'arrêt d'un exercice après 2 échecs).
https://livre.fnac.com/a13164688/Sebastien-Vaumoron-Tests-de-QI-et-que-faire-apres?oref=00000000-0000-0000-0000-000000000000&Origin=SEA_GOOGLE_PLA_BOOKS&esl-k=sem-google|ng|c294196405911|m|kpla349573444465|p|t|dc|a58200328279|g1553156614&gclsrc=aw.ds&&gclid=CjwKCAjw27jnBRBuEiwAdjQXDN_PljCT36sIYc8mscA2gSrPUpGOuGh28BfsY1Z6nurbht2krqroRxoCksEQAvD_BwE
Je vous renvoie à ce blog qui explique très bien la question de l'hétérogénéité et du HPI, ainsi que la limite d'une règle absolue en la matière :
- https://overthe130.wordpress.com/2018/09/17/certification-a-la-wais-iv/
- https://overthe130.wordpress.com/2017/11/22/formation-au-wais-iv-bilan/
Il y a aussi ce livre, avec des études de cas parfois assez limites.
(par ex un jeune homme dont le QIT est en dessous de 100, ainsi que l'ensemble des indices, mais dont l'auteur, malgré cela et à partir d'une analyse serrée des différents résultats, peut soupçonner un haut potentiel.
Le jeune homme en question a en effet réussi des questions les plus difficiles, mais raté beaucoup des plus faciles, ce qui laisse préjuger d'un TDAH + d'autres troubles associés. Notons ici que le neuropsy, un spécialiste des tests psychotechniques, avait délibérément fait une entorse au protocole de passage du WAIS qui oblige l'arrêt d'un exercice après 2 échecs).
https://livre.fnac.com/a13164688/Sebastien-Vaumoron-Tests-de-QI-et-que-faire-apres?oref=00000000-0000-0000-0000-000000000000&Origin=SEA_GOOGLE_PLA_BOOKS&esl-k=sem-google|ng|c294196405911|m|kpla349573444465|p|t|dc|a58200328279|g1553156614&gclsrc=aw.ds&&gclid=CjwKCAjw27jnBRBuEiwAdjQXDN_PljCT36sIYc8mscA2gSrPUpGOuGh28BfsY1Z6nurbht2krqroRxoCksEQAvD_BwE
Hormé- Messages : 1083
Date d'inscription : 14/05/2017
Age : 40
Localisation : Entre Iliade et Odyssée
Re: Quand passer le test ?
Bonjour à tous,
Ça y est, j'ai enfin eu les résultats après une attente très angoissante... Alors comme je m'y attendais, le QI global (123) n'est pas interprétable du fait de résultats extrêmement hétérogènes. De ce fait, la psychologue a calculé l'IAG qui selon elle est plus représentatif de mes capacités, et celui-ci est de 134. En fait, mes valeurs les plus élevées sont l'ICV et l'IRP (respectivement 131 et 126), l'IMT est à 112 et l'IVT chute à 92... La passation du test aura ainsi permis de dévoiler ce que je soupçonnais, à savoir des problèmes de concentration voire d'inhibition (en partie dus à mon anxiété).
Je suis tout de même assez surpris par ces résultats, surtout en ICV où j'avais quelques doutes du fait de mes difficultés à bien exprimer mes idées parfois (j'ai parfois du mal à objectiver ma pensée on va dire). Pourtant, c'est là où mon score dépasse les 130 et c'est aussi là où je plafonne avec un subtest (celui des similitudes).
Bref, malgré les résultats très hétérogènes, la psy est sûre d'elle quant à mes capacités, qui relèveraient donc bien du haut potentiel. Je sais en tout cas maintenant où j'en suis et c'est vraiment très apaisant. Au fond je l'ai toujours su mais cela fait des années que mes potentialités sont inhibées et que je me sabote dans tant d'aspects de mon existence. En ce sens, la confiance que l'on retrouve après cette découverte n'a vraiment pas de prix à mes yeux, quoique pour d'autres elle puisse être de moindre importance !
Ça y est, j'ai enfin eu les résultats après une attente très angoissante... Alors comme je m'y attendais, le QI global (123) n'est pas interprétable du fait de résultats extrêmement hétérogènes. De ce fait, la psychologue a calculé l'IAG qui selon elle est plus représentatif de mes capacités, et celui-ci est de 134. En fait, mes valeurs les plus élevées sont l'ICV et l'IRP (respectivement 131 et 126), l'IMT est à 112 et l'IVT chute à 92... La passation du test aura ainsi permis de dévoiler ce que je soupçonnais, à savoir des problèmes de concentration voire d'inhibition (en partie dus à mon anxiété).
Je suis tout de même assez surpris par ces résultats, surtout en ICV où j'avais quelques doutes du fait de mes difficultés à bien exprimer mes idées parfois (j'ai parfois du mal à objectiver ma pensée on va dire). Pourtant, c'est là où mon score dépasse les 130 et c'est aussi là où je plafonne avec un subtest (celui des similitudes).
Bref, malgré les résultats très hétérogènes, la psy est sûre d'elle quant à mes capacités, qui relèveraient donc bien du haut potentiel. Je sais en tout cas maintenant où j'en suis et c'est vraiment très apaisant. Au fond je l'ai toujours su mais cela fait des années que mes potentialités sont inhibées et que je me sabote dans tant d'aspects de mon existence. En ce sens, la confiance que l'on retrouve après cette découverte n'a vraiment pas de prix à mes yeux, quoique pour d'autres elle puisse être de moindre importance !
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Heureux pour toi, et j'espère que ça t'aidera à avancer avec ces éléments en ta possession.
Je rebondis là-dessus parce que je me sens assez concerné par ce ressenti. Je me l'explique par la gestion du flux des idées. Ce n'est pas tant l'expression elle-même du ressenti ou du perçu qui est complexe, mais plutôt le fait de fixer ce ressenti. Le flux est nécessairement plus rapide que nos capacités de vocalisation et donc il est complexe de faire coïncider un état figé extérieur à ce miroitement permanent intérieur. C'est encore plus vrai si tu es inhibé ou dans le doute. C'est potentiellement plus simple de passer outre dans un écrit non chronométré parce qu'on peut se laisser plus de temps pour dégager l'idée dominante et la moduler plus conforme à nos pensées. Mais malgré tout, dans l'urgence, la compréhension et l'expression sont loin d'être mauvaises, c'est juste qu'on les perçoit moindre à leur niveau brut qu'en on se réfère au raffinement qu'on aimerait leur donner.
Une petite analogie : Si tu as 30 secondes pour faire un croquis, ce n'est pas comme si tu as deux heures pour faire un dessin. Mais tu peux malgré tout exprimer beaucoup dans ce cours laps de temps.
Charlo a écrit:Je suis tout de même assez surpris par ces résultats, surtout en ICV où j'avais quelques doutes du fait de mes difficultés à bien exprimer mes idées parfois (j'ai parfois du mal à objectiver ma pensée on va dire).
Je rebondis là-dessus parce que je me sens assez concerné par ce ressenti. Je me l'explique par la gestion du flux des idées. Ce n'est pas tant l'expression elle-même du ressenti ou du perçu qui est complexe, mais plutôt le fait de fixer ce ressenti. Le flux est nécessairement plus rapide que nos capacités de vocalisation et donc il est complexe de faire coïncider un état figé extérieur à ce miroitement permanent intérieur. C'est encore plus vrai si tu es inhibé ou dans le doute. C'est potentiellement plus simple de passer outre dans un écrit non chronométré parce qu'on peut se laisser plus de temps pour dégager l'idée dominante et la moduler plus conforme à nos pensées. Mais malgré tout, dans l'urgence, la compréhension et l'expression sont loin d'être mauvaises, c'est juste qu'on les perçoit moindre à leur niveau brut qu'en on se réfère au raffinement qu'on aimerait leur donner.
Une petite analogie : Si tu as 30 secondes pour faire un croquis, ce n'est pas comme si tu as deux heures pour faire un dessin. Mais tu peux malgré tout exprimer beaucoup dans ce cours laps de temps.
Invité- Invité
Re: Quand passer le test ?
Tu as parfaitement bien analysé la chose. J'ai déjà d'ailleurs longtemps été dérangé par le décalage entre mon expression écrite et orale, voire même dans ma capacité de restituer la complexité de mes pensées à l'écrit. Avec le temps j'arrive mieux à canaliser les moments où mon esprit va dans tous les sens et j'essaye de faire un tri, d'aller au plus simple, le plus difficile étant de resituer le contexte de ma pensée car je vais souvent trop vite et oublie certains éléments ou pré-requis pour la compréhension commune en passant. J'aime beaucoup écrire, je veux dire en tant qu'amateur, et j'essaye maintenant de mieux structurer ce que je veux exprimer, de garder de la clarté sans sacrifier la complexité, ce qui est un exercice beaucoup moins évident qu'il n'y paraît !
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
Re: Quand passer le test ?
Tout à fait, pour l'écriture et la structuration, le temps et la pratique, comme dans tout art, apportent beaucoup.
Je continue en écrivant à faire beaucoup de retour en arrière pour ajouter deux ou trois mots, en retirer un autre, en changeant deux ici, et si je ne fais pas attention en corrigeant cela, je peux rendre ceci incorrect ou même illisible (contresens). Cela procède de même à l'oral sauf que la correction est beaucoup plus complexe : [i]Ah mais je t'ai pas dit[/i], [i]comment formuler ça[/i], * [i]silence ; ce n'est pas le mot que je veux qui vient[/i] *, [i]merde j'ai pas contextualisé avant de...[/i], etc.
C'est situations rendent un mauvais ressenti personnel de son expression, sans que cela soit nécessairement perçu par les autres (et donc sans que ce soit vrai). Je commence à me faire à l'idée que je n'écris pas trop mal. Pour ce qui est de parler, j'ai toujours une prêtre opinion de moi. Pourtant de l'extérieur, on me dit que je parle bien/très bien quand le sujet m'intéresse et que je semble à l'aise (mais je continue de ne pas parler fort, je chuchote presque, comme plongé dans ces pensées à [i]dompter[/i]).
Je continue en écrivant à faire beaucoup de retour en arrière pour ajouter deux ou trois mots, en retirer un autre, en changeant deux ici, et si je ne fais pas attention en corrigeant cela, je peux rendre ceci incorrect ou même illisible (contresens). Cela procède de même à l'oral sauf que la correction est beaucoup plus complexe : [i]Ah mais je t'ai pas dit[/i], [i]comment formuler ça[/i], * [i]silence ; ce n'est pas le mot que je veux qui vient[/i] *, [i]merde j'ai pas contextualisé avant de...[/i], etc.
C'est situations rendent un mauvais ressenti personnel de son expression, sans que cela soit nécessairement perçu par les autres (et donc sans que ce soit vrai). Je commence à me faire à l'idée que je n'écris pas trop mal. Pour ce qui est de parler, j'ai toujours une prêtre opinion de moi. Pourtant de l'extérieur, on me dit que je parle bien/très bien quand le sujet m'intéresse et que je semble à l'aise (mais je continue de ne pas parler fort, je chuchote presque, comme plongé dans ces pensées à [i]dompter[/i]).
Invité- Invité
Re: Quand passer le test ?
D'ailleurs, je me faisais la réflexion l'autre jour que j'appréciais énormément de pouvoir écrire sur ordinateur (dans mon travail d'écriture ou même pour communiquer). La lenteur de mon écriture manuelle m'a toujours terriblement frustré. Avec un clavier on va beaucoup plus vite et le texte est infiniment plus malléable. On peut le reprendre directement ou copier telle partie et la reprendre successivement, autant de fois qu'on le souhaite, puis comparer et choisir la version qui nous convient le mieux.
En ce qui concerne l'oral, la confiance en soi a sans doute beaucoup à voir aussi. Étant perpétuellement en train de douter de moi, il m'arrive fréquemment de bafouiller ou de devenir hésitant selon l'expression de la personne que j'ai en face de moi. Ou pire encore quand il s'agit de parler en public ou devant des personnes d'autorité...
En ce qui concerne l'oral, la confiance en soi a sans doute beaucoup à voir aussi. Étant perpétuellement en train de douter de moi, il m'arrive fréquemment de bafouiller ou de devenir hésitant selon l'expression de la personne que j'ai en face de moi. Ou pire encore quand il s'agit de parler en public ou devant des personnes d'autorité...
Charlo- Messages : 51
Date d'inscription : 21/04/2019
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