Bien l'bonjour mousaillon !

Bonjour à toi, oh lecteur.

Je ne sais pas ce qui t'as mené sur cette présentation mais merci de me lire. Je t'en pris, assieds-toi et prends donc un bon verre de jus de goyave. Je m'appelle donc Rémi, j'ai 27 ans et j'habite pas très loin de Mulhouse en Alsace depuis 1 an et demi. Voilà, ça c'est la partie simple. Mais si tu veux connaître les détails un peu plus dingi-dingos comme mon boulot je suis obligé de te raconter ma vie. Ce sera sûrement long et tu t'en moques probablement. Mais c'est important pour le reste de l'histoire et en bon rédacteur de présentation je me dois de te raconter.

Il était une fois moi en 2014. J'ai alors 23 ans (oui je suis fort en soustraction aussi), j'ai passé un M1 de japonais à l'université de Lille et je m'apprête à faire le voyage qui va changer ma vie. Durant 2 ans, je vais résider à Tokyo où ma femme a trouvé du boulot. C'est le rêve de ma vie. Sur le coup, je ne sais pas trop l'expliquer mais maintenant je sais : enfin un endroit où je suis à ma place. Un étranger, un mec différent des autres, presque un extraterrestre Enfermé dans mon syndrome du "moins j'en fait mieux j'me porte", je ne fais pas grand chose là-bas en dehors de l'associatif. Mais tout va changer en 2016 avec la fin de mon séjour. D'abord, mon fils nait et je suis propulsé dans un rôle de papa au foyer qui demande bien plus de maturité que je n'en avais. Mais pire encore, en septembre je retourne en France.

Et c'est là que tout s’accélère. Je suis chez moi et pourtant je ne me sens pas à ma place. Même si j'ai toujours senti un décalage entre les autres et moi, c'est maintenant un gouffre abyssal. Pour répondre à cela, on m'a souvent dit "mais tout le monde est différent". C'est vrai. Mais c'est comme si je vivais au milieu d'un troupeau de chèvres. Elles sont toutes différentes c'est vrai, mais moi je ne suis pas une chèvre mais un cheval (y'avait pas de smiley cheval désolé). Là, c'est la descente aux enfers. Petit à petit, je tombe en dépression au point d'être hospitalisé fin janvier 2019 après de nombreuses rencontres avec des psychologues et des psychiatres en tous genres.

Ma technique de dissimulation pour être comme les autres

Juste avant de sortir de l'hôpital, le destin me sourit. Je me retrouve le jour de mon départ à parler 5min avec une dame avec qui je n'avais jamais parlé. Sans même que je raconte ma vie, elle me dit qu'elle pense que je suis haut potentiel et que je devrais aller me faire tester. Là, c'est un peu la stupeur dans ma tête. Ma cousine m'avait déjà parlé de ça quelques mois plus tôt et la coïncidence m’effraie un peu. Je parle un peu plus avec cette dame et magie ! Elle trouve des explications à plus ou moins toutes les questions que je me suis toujours posé et auxquelles personne n'avait jamais répondu.

En sortant, je prends alors les devants, je passe le test et... bingo ! Je découvre enfin la réponse à tout ce bazar : je suis haut potentiel. Et nous voilà aujourd'hui mardi 7 mai 2019, je suis papa au foyer et j'ai tout un paquet de nouvelles choses à comprendre sur moi même. Mon fils est-il aussi haut potentiel ? Pourquoi je fuis toujours le moindre effort... mais ça, c'est une autre histoire. Pour conclure, je viens sur ce forum pour rencontrer des gens "comme moi". Depuis toujours, j'ai ce sentiment de solitude en moi même en présence des autres. Alors en rencontrant des gens de "mon espèce", j'espère enfin combler ce vide et par la même occasion faire de belles rencontres


Voilà donc qui je suis. J'espère ne pas avoir été trop barbant... Merci de m'avoir lu !