Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
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Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Charv a écrit:...., je préfère n'en rien dire, tant il ça mériterait un sujet à soi tout seul pour tenter d'éviter les propos à l'emporte-pièce qui pourraient bien davantage blesser que faire avancer un schmilblick. Si ce n'est que je souscris totalement, entièrement, sans réserve et avec enthousiasme aux propos tenus par Sham, surtout la fin :*Sham a écrit:et ceux qui s'en sont sorti ne l'ont pas fait parce qu'on leur crachait à la gueule du mépris mais bien parce qu'ils étaient entouré d'amour et accompagné sur le chemin difficile du sevrage. Et amour ne signifie pas caution ou tout laisser passer, je parle d'aimer malgré les erreurs. Comme aimer quelqu'un malgré son indelicatesse ou sa méchanceté...
Ah, si, quand même un truc : il y a une expérience que je trouve super éloquente, qui du moins m'a bien davantage laissé à penser que la plupart des propos qu'on peut lire ici ou là (surtout ici, hem...), c'est celle de Bruce Alexander et du "rat park". En cherchant un lien pour l'illustrer, je suis tombé sur celui-ci https://www.cutii.io/dependance-lien-social/ , qui certes sort légèrement du sujet, mais pour y retourner encore mieux, en rappelant le lien étroit entre "addiction" et "dépendance".
ah mince, j'arrive pas à effacer tout ce que je voulais vu que c'est intéressant.
Dernière édition par cyranolecho le Ven 13 Nov 2020 - 7:23, édité 1 fois
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Ce qui m'a lancé (comme quoi action / réaction )
My_illusion a écrit:Oui les fumeurs et alcooliques qui meurent de leur addiction? Bien fait pour eux, ils ont cherché ce qu’ils cherchaient malgré les mille et une mises en garde.
Ceux qui meurent de covid, je ne dirai pas bien fait pour eux mais j’en fais pas un drame monumental, non, puisque tuant préférentiellement les personnes déjà débilitées.
On entend personne avoir une pensée pour ceux qui meurent d’ebola, ou de la rage et pourtant ce sont de bien plus méchants virus tuant même les enfants en pleine santé. Chacun y va de sa sensibilité personnelle. Sans rationaliser.
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
cyranolecho a écrit:ah? je m'a trompé de bouton
là, j'étais un peu trop violent, c'est mon grand défaut, j'aime pas chier là où je mange
cyranolecho a écrit:à l'attention de certains, j'avais envie d'écrire: "votre souffrance vous rend cons et méchants", mais je n'aime pas tirer sur les ambulances.
Je bois et je fume énormément, et si je m'autodétruis même sans cela, je ne vous verrais pas non plus vous battre avec une biscotte dans un épade.
... ....
Le 21e siècle sera psychiatrique et social, où il ne sera pas.
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
My_illusion a écrit:Ma souffrance me rend conne et méchante? Lol. Je n’ai juste plus aucune œillère. Hier, une cliente disait que son compagnon infirmier n’avait pas de cœur car il peut voir des ventres ouverts sans l’once d’un dégoût. Ou soigner et porter à la morgue un arrêt cardiaque.
Le monde marche sur la tête, car ceux qui n’ont pas de cœur sont ceux qui trouillent et ne font rien! Ceux qui agissent dans le milieu médical ont justement à cœur de soigner et sauver! C’est vraiment le monde à l’envers que de traiter ceux qui ont choisi un métier émotionnellement difficile comme étant des sans coeur!
Tout comme s’anesthesier dans l’alcool et le tabac, c’est juste une voie de lâche, je le pense sincèrement oui. La forme que j’utilise est brutale mais le fond est plus que sensé.
En temps de covid, si l’on veut se protéger soi et les autres, on fume moins et on boit moins. Je parlais hier avec un pneumologue qui a donc une vue de l’intérieur de la situation, il est révolté contre les actes inconscients des gens et contre la politique. Il dit que c’est comme si les gens cherchaient le malheur en se sentant tout-puissant.
Comme un fumeur et buveur qui croit que les problèmes de santé ca n’arrive qu’aux autres.
Moi je suis désolée de ne pas avoir de cœur pour les gens qui s’addictent en se foutant de tout, qu’ils détruisent leur propre santé, passe encore mais ils occasionnent un tas de dommages collatéraux autour d’eux (dont il font probablement fi!) faut arrêter d’être compréhensif sur ce qui ne devrait pas l’être, arrêter de prôner socialement l’alcool, à croire qu’on est plus cool en picolant, qu’on ne puisse pas s’amuser sans faire couler l’alcool. C’est vraiment un fonctionnement honteux. Nous devrions prôner le respect de la Santé, de la Vie, et ensuite de l’Amour...
Plus aucune pitié pour les addicts non, ils veulent rien entendre de toute manière, bien dans leur monde égoïste. Quand ils tombent malades ou font des esclandres, ce sont les pompiers, ambulanciers, les infirmiers, les médecins, la sécurité sociale, les voisins, la famille qui doivent bosser pour ce qui est évitable. Les pompiers sont appelés majoritairement pour des problèmes liés à l’alcool, ça finit par blaser, désensibiliser et être dégoûté par les humains, c’est normal. Quand on vit seul dans son cocon, sans vision holistique, et qu’on a jamais eu à devoir aider autrui, c’est normal qu’on continue à ne penser qu’à sa petite personne.
cyranolecho a écrit:Je m'étais juré de ne plus te lire ni te répondre, mais je ne peux pas être indifférent au désarroi.
Ton manque total de compassion à ce sujet me sidère. Tu dois faire partie des personnes parfaites.
Mais tu as enlevé des œillères pour en mettre d'autres.
N'arrives tu pas à considérer qu'on puisse tomber dans un piège inextricable?
Et si c'est le cas, pour en sortir, un main secourable est préférable à des reproches. D'ailleurs si c'était si facile d'en sortir, de ces addictions, je ne vois pas pourquoi il existe des services de sevrage.
Je suis bien conscient des dégâts multiples à tous niveaux que tu cites et je pense que bien des fumeurs et buveurs en sont conscients, et c'est pour eux la double peine. Focaliser sur les individus qui ne veulent pas s'en sortir, ça c'est ton problème, mais tu n'es pas la seule à penser cela, malheureusement. Au passage, tu aurais pu également citer le fait que les fumeurs engraissent une industrie meurtrière, que l'alcool tue au volant aussi.
Souvent d'ailleurs, pour ne pas dire toujours, il y a des raisons au fait qu'une personne ne "veuille" pas s'en sortir, et l'accabler pour cela, ce n'est pas charitable. Car au final, ce n'est pas qu'elle ne veut pas, c'est qu'elle ne peut pas.
Tu aurais pu parler des obèses aussi, car "c'est leur faute également de trop manger", des diabétiques qui le deviennent par la malbouffe, ou des bricoleurs du dimanche qui engorgent les urgences.
Un buveur ou un fumeur pathologique, c'est avant tout un grand malade.
Et là, tu soutiens que c'est SA faute s'il est malade, venant de quelqu'un qui est censé soigner (si je ne m'abuse, des animaux heureusement) c'est plus que déplacé comme remarque.
Ce que tu prends pour de l'égoïsme n'en est vraiment pas, les "addicts" sont souvent des personnes qui ne s'aiment pas et à qui la vie a joué bien des tours.
Ce qui est simple pour toi, un monde tout blanc ou tout noir, ne l'est vraiment pas pour eux.
Heureusement, il y a des praticiens qui ne pensent pas comme toi, qui sont au fait des difficultés à s'en sortir, qui mettent au point des méthodes, qui aident au lieu d'accabler. Car même si les chances d'arrêter sont faibles étant donné la force des produits, ils ont compris l'intérêt de s'y investir, correctement.
Au passage, les suicidaires aussi sont de grands égoïstes, tant qu'on y est.
cyranolecho a écrit:My_illusion a écrit:Je te répondrai ailleurs cyrano, j’hésite entre te répondre ou pas car visiblement ça risque de t’enfoncer davantage. Je « crois » beaucoup à l’effet drill (un électrochoc permet de sortir du marasme) mais c’est un peu comme un quitte ou double ce qui, dans une situation qui perdure dans la destruction de soi n’est finalement pas une mauvaise option.
Son énergie et sa dévotion, on devrait la placer dans ce qui a de réelles chances de donner du constructif.
N’oublie pas également que les professionnels font ce qu’ils peuvent parce qu’ils sont aussi payés à le faire, ça fait partie de leur gagne pain (sur le dos du trésor publique... donc d’autres travailleurs qui sont taxés). Si les interventions n’étaient pas rémunérées, il y aurait tout de suite moins de motivés. Logique ou pas? Il est où le cœur là dedans finalement si la carotte sousous conditionne en partie l’activation du « bon cœur » ?
Je t'ai écrit sur ton fil, tu peux me répondre sur le tien ou sur le mien. N'aie pas peur de m'enfoncer, je peux difficilement aller plus bas, et je pense avoir quasiment tout entendu, mais on ne sait jamais. Pour ce qui est de l'électrochoc, certains ont essayé, ils ont eu des problèmes, et puis j'en ai ma dose tous les jours, ça m'empêche même de dormir sereinement, comme les chevaux je fonctionne mieux quand on tire doucement sur la corde que quand on tire trop fort. Certes, à l'instar de la connerie certaines choses touchent mon amour propre, mais les feux qu'ils font monter en moi s'éteignent trop vite en des "à quoi bon".
Et bien tu vois, si j'avais voulu être constructif (ce que je regrette certes), j'aurais été un peu plus égoïste, du coup je me retrouve à n'avoir rien construit, ne plus pouvoir construire et être taxé d'égoïste, et c'est plus que la double peine, c'est perpète.
Ton histoire de bon coeur ça me rappelle celle de l'honneur et de l'argent, en fait on travaille pour ce qu'on n'a pas.
.....
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
J'aurais dû m'en douter, y'en avait une qui tenait la porte.
isNaN a écrit:je suis surprise, voire choquée de lire ici des (non)arguments aussi vils rétorquant qu'une personne doit etre parfaite avant de pouvoir relater un probleme de société, peut etre meme le + gros probleme sociétal : la déresponsabilisation humaine
les addictions sont clairement un probleme sociétal, de non reconnaissance de la personne, de la déshumanisation, dans la forme la + représentative de la déresponsabilisation
amplifiées par l'imposture qui font d'elles une valorisation de la personne
elles nécessitent + que de la compassion
en 1er elles nécessitent que le probleme fondamental soit reconnu, et ce n'est pas avec la politique de l'autruche que ça avance
un ami me disait qu'il y a 3 fuites à la souffrance (lorsqu'on choisit de ne pas la traiter et guerir) : la folie, le meurtre et le suicide
les addictions représentent bien ces 3 pans
en 2e, d'arreter de définir/valoriser la personne car elle est (consomme) ++
ce qui aidera l'addict à souhaiter sortir de son addiction
car on n'aide pas un addict contre son gré (et mine de rien, ils ne sont pas nombreux ceux qui sont honnetes et qui souhaitent véritablement s'en sortir)
ce que tout cela m'amene à penser, c'est que l'Homme ne souhaite pas vivre (il peut avoir de bonnes raisons pour cela) pour ne pas à voir et soyons fous reconnaitre et tenter de réparer ses erreurs [edit] au minimum arrêter de les (re)faire...[/edit]
on est tous confronté à cela, je trouve un peu facile de ne pas faire sa part de travail personnel sous couvert de "maladie"
le but n'est pas d'etre parfait mais déjà d'arreter de se complaire dans la médiocrité et de prendre sa part de responsabilité individuelle, ce qui facilitera notre propre vie avant meme de faciliter la vie d'autrui
merci encore @MyIllusion de ton existence et de tes prises de risque de position qui lancent des discussions tellement hors des consensus lénifiants
la responsabilité individuelle (dans ou en dehors des addictions) : un bon gros sujet qui fâche mais dont la résolution serait un vrai changement de paradigme sociétal (et un bon traitement du scandale corona ! ;-) )
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
dr-korbo a écrit:Je suis interne et je partage parfois les sentiments de My_illusion.
En fait ce que vous ne comprenez pas c'est que quand on travaille dans certains milieux (santé, police, pompiers, social, etc...) on est amenés à voir les aspects les plus sordides du monde. A être confrontés quotidiennement à la souffrance, à la mort et à la connerie humaine. C'est important de pouvoir avoir un exutoire pour se décharger de temps en temps et éviter de craquer devant le patient. C'est pas pour rien que les association étudiantes existent avec les internats, leur fresque et l'humour carabin.
J'ai arrêté de faire de la clinique car je suis incapable de gérer correctement mon stress (et à cause d'un TDAH). Mais j'admire sincèrement ceux qui sont continuellement en 1e ligne. On a besoin d'eux. S'ils ont besoin de se décharger et que ça leur permet de continuer à rester opérationnels alors laissons-les faire. Je préfère une personne cynique mais qui fait le job à une personne pleine de bonnes intentions mais qui ne fait rien.
*Sham a écrit:Heu... MyIllusion est veto, elle bosse pas en service réa hein. Et j'ai moi même beaucoup de respect pour le personnel soignant mis sous pression ces dernières années et je les soutiens du mieux que je peux. Mais vous pensez vraiment qu'un drogué va s'arrêter sous prétexte du corona ??! C'est que vous ne connaissez rien au sujet de l'addiction. J'en côtoie un bon nombre depuis des années, des drogués, et ceux qui s'en sont sorti ne l'ont pas fait parce qu'on leur crachait à la gueule du mépris mais bien parce qu'ils étaient entouré d'amour et accompagné sur le chemin difficile du sevrage. Et amour ne signifie pas caution ou tout laisser passer, je parle d'aimer malgré les erreurs. Comme aimer quelqu'un malgré son indelicatesse ou sa méchanceté...
- Troll on:
D'ailleurs, je me demande si le fait d'avoir passer 3h en forêt à nettoyer le canal d'arrosage du village compense ma consommation de drogue....
p2m a écrit:Et merci encore pour ça. Ça me va droit au coeur. Enfin... droit à l’endroit où est censé se situer le coeur...*Sham a écrit:Comme aimer quelqu'un malgré son indelicatesse ou sa méchanceté...
siamois93 a écrit:Aimer seulement ce qui est bon et bien ce n’est pas vraiment de l’amour.
....
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
déjà cité au début donc:
Charv a écrit:ddistance a écrit:Hein, quoi, des fresques, comme à Lascaux ?dr-korbo a écrit:C'est pas pour rien que les association étudiantes existent avec les internats, leur fresque...
Ce doit être joli.
Des fresques, oui, et comme à Lascaux, oui, un peu aussi, ma foi... mais pas tout à fait non plus... et je n'irai pas jusqu'à les qualifier de "jolies", hem.
Je te laisse taper "fresque salle de garde" sur un moteur de recherche d'images, en te prévenant que ça relève du +18, comme ce qu'on appelle fort justement "chanson de carabin".
Tradition intéressante, d'ailleurs. Qui ne doit pas manquer d'évoluer avec la féminisation grandissante de la profession.
Même si je préfère Lascaux, et même si nos lointains ancêtres n'étaient pas avares non plus de représentations sexuelles/pornographiques/rituelles.
Quant aux propos tenus plus haut, je préfère n'en rien dire, tant ça mériterait un sujet à soi tout seul pour tenter d'éviter les propos à l'emporte-pièce qui pourraient bien davantage blesser que faire avancer un schmilblick. Si ce n'est que je souscris totalement, entièrement, sans réserve et avec enthousiasme aux propos tenus par Sham, surtout la fin :*Sham a écrit:et ceux qui s'en sont sorti ne l'ont pas fait parce qu'on leur crachait à la gueule du mépris mais bien parce qu'ils étaient entouré d'amour et accompagné sur le chemin difficile du sevrage. Et amour ne signifie pas caution ou tout laisser passer, je parle d'aimer malgré les erreurs. Comme aimer quelqu'un malgré son indelicatesse ou sa méchanceté...
Ah, si, quand même un truc : il y a une expérience que je trouve super éloquente, qui du moins m'a bien davantage laissé à penser que la plupart des propos qu'on peut lire ici ou là (surtout ici, hem...), c'est celle de Bruce Alexander et du "rat park". En cherchant un lien pour l'illustrer, je suis tombé sur celui-ci https://www.cutii.io/dependance-lien-social/ , qui certes sort légèrement du sujet, mais pour y retourner encore mieux, en rappelant le lien étroit entre "addiction" et "dépendance".
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Bon, là, je finis mon apéro, j'en fume une ou cinq, je mange, je lis et je réfléchis.
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Il est temps pour la pause zic, non ?
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Bien et pas bien je dirais... Le pas bien est facile à dire et à deviner (ça s'appelle la bien-pensance ça, non ? ^^). Le côté bien que j'y vois, c'est que ça sert de "marquage", c'est un symptôme visible d'un mal caché/nié/fuis en général. C'est donc la croix au trésor sur la carte du pirate qui rêve secrètement de quitter les flots pour enfin profiter de la terre ferme...
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Je vais jouer mon prosaïque de base, mais peut-être faut-il aussi tenir compte de l'intensité de l'addiction, en terme de consommation concrète ?
Boire 3 verres de vin par jour n'est pas la même chose qu'en boire 3 litres. Idem pour les pétards, clopes, etc...
Attention, ce n'est pas une critique des personnes ayant des formes "extrêmes" d'addiction, je veux juste dire par là que les conséquences d'une addiction bien réelle mais encore à peu prés contrôlée, ne peuvent se comparer avec une addiction type "très grosse consommation"...
Sinon j'aime bien le poste de Sham, mais on peut je crois trouver d'autres points positifs (sans occulter le négatif évidemment).
Par exemple, nombre de créatifs de tout domaine (dont votre serviteur ^^) trouve dans le cannabis non pas une inspiration, mais un moyen de détente amenant parfois de nouvelles et intéressantes associations d'idées... (je ne dis pas que c'est indispensable, mais ça peut aider à l'occasion)
Boire 3 verres de vin par jour n'est pas la même chose qu'en boire 3 litres. Idem pour les pétards, clopes, etc...
Attention, ce n'est pas une critique des personnes ayant des formes "extrêmes" d'addiction, je veux juste dire par là que les conséquences d'une addiction bien réelle mais encore à peu prés contrôlée, ne peuvent se comparer avec une addiction type "très grosse consommation"...
Sinon j'aime bien le poste de Sham, mais on peut je crois trouver d'autres points positifs (sans occulter le négatif évidemment).
Par exemple, nombre de créatifs de tout domaine (dont votre serviteur ^^) trouve dans le cannabis non pas une inspiration, mais un moyen de détente amenant parfois de nouvelles et intéressantes associations d'idées... (je ne dis pas que c'est indispensable, mais ça peut aider à l'occasion)
Dernière édition par Godzilla le Mer 11 Nov 2020 - 21:01, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Et vu que la disparition des pirates est la cause du réchauffement climatique... ben c’est pas bien*Sham a écrit:C'est donc la croix au trésor sur la carte du pirate qui rêve secrètement de quitter les flots pour enfin profiter de la terre ferme...
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Addiction veut dire dépendance et excès, donc c'est plutôt mal.
C'est différent d'une passion qui elle est positive.
C'est différent d'une passion qui elle est positive.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Passion_(%C3%A9motion)
La notion d'excès n'est pas systématique, c'est la notion de besoin qui est problématique dans une addiction.
La notion d'excès n'est pas systématique, c'est la notion de besoin qui est problématique dans une addiction.
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Je n'ai pas compris tout le fil (et lire le forum sur mon téléphone ne m'aide pas, il faut être motivé vu que la moitié est inaccessible pour moi), mais une des dernières phrases m'a interpellée.
Ma mère est (entre autre addiction) alcoolique. Lorsque j'ai quitté la maison elle buvait un apéritif avant chaque repas (16h inclus) et bien que cela puisse être considéré comme "sobre" (4 verres dans la journée) et donc non excessif, l'addiction était bien présente et dommageable (par la suite ça a sévèrement empiré). J'essaie de dire qu'une addiction n'est pas forcément dans l'excès, mais reste une addiction et donc problématique malgré tout pour la personne comme pour l'entourage.
L'addiction prend des formes retorses, elle est vicieuse. Par exemple le sucre est une drogue (peu y pensent), mon ex n'a jamais réussi à s'en défaire et en est mort (en tant que diabétique, ça ne pouvait pas passer). D'un côté il est responsable de ce qu'il mangeait et donc de sa mort. De l'autre on ne peut pas ignorer ce qui l'y a mené (son passé, des secrets dévoilés à l'enterrement (un peu tard pour lui, il en aurait eu besoin vivant..), etc.). Il n'a pas réussi à démêler les nœuds, il ne savait même pas qu'ils étaient là, ça l'a tué.
Je ne pense pas que rejeter la faute sur les personnes qui n'arrivent pas à sortir d'une addiction, soit constructif. Les aider à comprendre ce qui les y amènent, c'est déjà plus courageux et difficile.
Il serait intéressant, dans un monde qui s'effondre littéralement de tout côté, de garder les pierres pour construire les murs sur lesquels on pourra s'adosser, plutôt que les jeter sur le premier qu'on voit flancher.. on y reviendra toujours : amour, compassion, bienveillance..
(Je ne relis pas, le tel c'est pourri. Pardon si faute il y a, ou si mon discours est mal construit)
Ma mère est (entre autre addiction) alcoolique. Lorsque j'ai quitté la maison elle buvait un apéritif avant chaque repas (16h inclus) et bien que cela puisse être considéré comme "sobre" (4 verres dans la journée) et donc non excessif, l'addiction était bien présente et dommageable (par la suite ça a sévèrement empiré). J'essaie de dire qu'une addiction n'est pas forcément dans l'excès, mais reste une addiction et donc problématique malgré tout pour la personne comme pour l'entourage.
L'addiction prend des formes retorses, elle est vicieuse. Par exemple le sucre est une drogue (peu y pensent), mon ex n'a jamais réussi à s'en défaire et en est mort (en tant que diabétique, ça ne pouvait pas passer). D'un côté il est responsable de ce qu'il mangeait et donc de sa mort. De l'autre on ne peut pas ignorer ce qui l'y a mené (son passé, des secrets dévoilés à l'enterrement (un peu tard pour lui, il en aurait eu besoin vivant..), etc.). Il n'a pas réussi à démêler les nœuds, il ne savait même pas qu'ils étaient là, ça l'a tué.
Je ne pense pas que rejeter la faute sur les personnes qui n'arrivent pas à sortir d'une addiction, soit constructif. Les aider à comprendre ce qui les y amènent, c'est déjà plus courageux et difficile.
Il serait intéressant, dans un monde qui s'effondre littéralement de tout côté, de garder les pierres pour construire les murs sur lesquels on pourra s'adosser, plutôt que les jeter sur le premier qu'on voit flancher.. on y reviendra toujours : amour, compassion, bienveillance..
(Je ne relis pas, le tel c'est pourri. Pardon si faute il y a, ou si mon discours est mal construit)
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Merci Lou Djinn pour ton témoignage et tes "pensées".
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
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Dernière édition par My_illusion le Jeu 28 Juil 2022 - 23:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
*Sham a écrit:https://fr.wikipedia.org/wiki/Passion_(%C3%A9motion)
La notion d'excès n'est pas systématique, c'est la notion de besoin qui est problématique dans une addiction.
Peut-être pas systématique mais souvent corrélé. Les récepteurs de dopamine ne sont pas comblés sur le long terme, d'où une fréquence importante en général.
Une activité peut être chronophage mais gratifiante et positive à la fin.
Quand on parle d'addiction, ça ressemble plus à un cercle vicieux.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Mon addiction à l'oxygène est un vrai souci.
En quoi ce n'est pas une addiction ?
Je reviens sur cette histoire de l'animal qu'on met dans une marmite d'eau et petit à petit on augmente la température.
Addiction, accoutumance et imaginaire. N'imagine-t-on pas au départ qu'on va réussir à ne pas tomber dans la dépendance ? N'y reste-t-on pas tant qu'on imagine que «ça fait plus de bien que de mal» ?
En quoi ce n'est pas une addiction ?
Je reviens sur cette histoire de l'animal qu'on met dans une marmite d'eau et petit à petit on augmente la température.
Addiction, accoutumance et imaginaire. N'imagine-t-on pas au départ qu'on va réussir à ne pas tomber dans la dépendance ? N'y reste-t-on pas tant qu'on imagine que «ça fait plus de bien que de mal» ?
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Deux pistes :
D'abord le jeûne : un jour de jeûne assez fréquemment, peut-être tous les dix jours, aide vraiment à nettoyer l'organisme et surtout à désaturer certains récepteurs. Il y a des pratiques sérieuses et assez documentées.
Deuzio, il y a également beaucoup de matériau,.livres, vidéos ou autres sur la reprogrammation du cerveau et sur le fonctionnement de l'inconscient.
Je ne suis pas sûr que quelqu'un qui subit une addiction en connaisse les vraies raisons. Mais l'analyse ne suffit pas, au contraire même elle peut pousser à l'immobilisme, afin de mieux étudier la situation. Les mécanismes qui nous mettent en mouvement vers un mieux ne sont pas ceux de l'analyse.
D'abord le jeûne : un jour de jeûne assez fréquemment, peut-être tous les dix jours, aide vraiment à nettoyer l'organisme et surtout à désaturer certains récepteurs. Il y a des pratiques sérieuses et assez documentées.
Deuzio, il y a également beaucoup de matériau,.livres, vidéos ou autres sur la reprogrammation du cerveau et sur le fonctionnement de l'inconscient.
Je ne suis pas sûr que quelqu'un qui subit une addiction en connaisse les vraies raisons. Mais l'analyse ne suffit pas, au contraire même elle peut pousser à l'immobilisme, afin de mieux étudier la situation. Les mécanismes qui nous mettent en mouvement vers un mieux ne sont pas ceux de l'analyse.
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Je dirai les deux, quand on est dans l'addiction: pas bien. Mais après: bien. Comme tout. Pour moi. Je pense. Même les pires expériences, ou surtout celles là, ont un revers positif. Ça fait avancer.
Au bout d'un moment plus ou moins long. On sort, on ouvre les yeux, on regarde autour de soi. Parfois on recommence, c'est qu'il le fallait, certains animaux dorment tout l'hiver.
Au bout d'un moment plus ou moins long. On sort, on ouvre les yeux, on regarde autour de soi. Parfois on recommence, c'est qu'il le fallait, certains animaux dorment tout l'hiver.
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Kill them all !Je ne tolère plus les addictions chez les autres, je les fuis comme je fuis les personnes toxiques
Simple, efficace.
Passée une phase un peu délicate et laborieuse (puisque c'est de saison : "Vaste programme !") surviendra enfin une société hygiéniste inodore et sans saveur.
Le meilleur des mondes.
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
My_illusion a écrit:
...By the way, je crois apercevoir une menace (« si tu me cherches de trop tu vas le regretter! ») ....
Et bien dis moi à quel endroit, je me relis je ne la trouve pas. Si tel est le cas c'est une erreur de ma part, sinon, je te laisse juge.
My_illusion a écrit:
...quel est le lien entre asthénie, dégoût, et addictions?
Ne crois tu pas qu’on soit tous sujets à l’une ou l’autre addiction et que ce n’est pas l’état fébrile qui fait basculer mais l’envie de départ?
....
Je ne comprends vraiment pas tes questions, je ne vois pas où tu veux en venir.
My_illusion a écrit:...Je suppose oui qu’on t’a dit mille fois les mêmes choses et que tu juges ce qu’on te dit que d’une façon dévalorisante et écrasante. Sans jamais prendre justement le pli de prouver que tu pouvais mieux faire. Ce que, et je crois peu me tromper, est au final l’intention de la plupart des gens qui ont pu te critiquer.
Tu fais des raccourcis qui t’arrangent, qui te confortent. Je ne me bats pas contre ce genre de croyances.
....
Non, je me sens rarement dévalorisé ou "écrasé" par des propos, en général c'est surtout la stupidité de leur contenu qui m'afflige. De même il est courant que des personnes n'y entendant rien à un sujet dans son ensemble, mais ayant des convictions, se posent en experts d'un monde qu'ils ne connaissent que par le petit bout de leur lorgnette. Je supporte très bien la critique et l'accepte d'autant mieux qu'elle me rend service, quand c'est une critique constructive, par contre, la critique des gens qui parlent sans savoir m'insupporte assez, quand au dénigrement, il est souvent le fait de personnes qui se sentent dévalorisées, qui on besoin de se dire "meilleurs" que les autres.
Si j'emploie des raccourcis, alors le cheminement de ton raisonnement est inexistant, c'est entre le réchauffé et la leçon apprise par coeur.
Tes attaques à mon sujet son vagues, évasives et pour tout dire oiseuses.
My_illusion a écrit:...Tu mélanges un peu tout dans ton message. ...
Peut être parce que tu n'as pas saisi le rapport entre les choses mélangées, je part du principe que je serais lu par des personnes intelligentes, qui plutôt que de comprendre ce qu'ils veulent, tâcheront de comprendre ce qui est écrit.
A ce propos, tu n'es pas mal non plus, pire, ta syntaxe rend parfois tes propos incompréhensibles, cela ne m'étonne pas vraiment venant d'une personne refusant de se mettre à la place de l'autre, certainement par manque total d'humilité.
My_illusion a écrit: ....C’est assez fatigant oui de devoir aider les autres à se relever alors que soi-même on se botte quotidiennement le cul pour fonctionner. Je refuse d’entendre que tu es une victime cyranolecho, tu es l’acteur même si cela signifie que tu végètes. Justifier tes addictions comme tu le fais est inadmissible dans mon schéma de pensées. Je te le dis comme je le ressens, même si ça ne te plait pas. ....
Et toi tu es fatigante de faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas écrit. Ce qui ne me plait pas, c'est ton imagination perverse et débordante. Tu supposes bien trop de choses, ne confond pas excuses, prétextes et explication.
Si j'ai besoin d'aide pour me relever, je ne pense pas avoir besoin de personnes comme toi, tu serais parfaitement inutile à ça, car tu noie plus que tu sauves.
Quand au statut de victime, ce n'est ni à moi, ni à toi d'en juger, et si tu considères que ce statut est toujours un prétexte, moi je considère que c'est un état, un constat. Et si c'est le cas, si je suis une victime, tu n'as vraiment pas les billes pour savoir si cela est vrai ou faux.
My_illusion a écrit:...Titiller la corde suicidaire m’émeut à peine tant je connais également cette envie de ne plus devoir exister. ...
Encore là, tu interprètes une éventuelle manoeuvre de ma part, alors que je n'ai fait qu'expliquer.
My_illusion a écrit:
Et dans 10 ans, tu te projettes?
Je ne le répète peut-être pas suffisamment : on a qu’une seule vie.
....
Pfou, alors c'est ce genre de phrase qui me navre, ça dénote d'une parfaite méconnaissance de ce que peut être un état dépressif ou d'une névrose, et si on l'a été soi même, c'est je pense encore plus grave.
My_illusion a écrit:...
Je ne tolère plus les addictions chez les autres, je les fuis comme je fuis les personnes toxiques, j’ai assez donné et on m’a assez dépouillée. Je n’ai plus aucune foi en une rémission de franches addictions. Je n’ai aucune idée de la matérialisation de tes addictions. Mais je dois avouer que je n’ai même pas envie de les connaître. Je sais d’avance que je ne te serai d’aucune aide. Et mon temps finit par devenir précieux.
Je ne te souhaite pas le mal, plutôt le bien même mais je n’ai plus de foi. Qu’une seule personne anciennement lourdement addict me montre son chemin et qu’il serve d’exemple aux addicts, pour que je puisse y croire à nouveau.
On est toujours tout seul pour affronter la vie. Personne ne nous sauve!
C’etait pas la réponse que je comptais faire au départ.
Je suis effectivement fatiguée. Je vais rejoindre Morphée.
J'en déduis que ta manière de penser n'est pas le fruit de la réflexion, mais plutôt d'un ou plusieurs traumatismes.
Ce qui est heureux, c'est que tu ne sois pas une professionnelle chargée d'aider les addicts. Certes les accros sont peut être peu à s'en sortir, ce n'est peut être pas la majorité, mais est ce pour cela qu'il faut sacrifier la minorité qui peut s'en sortir.
Et bien moi, tu vois, si je suis seul et ne fait mes confidences plutôt à des professionnels pour ne pas faire de mal aux autres, mes proches me sauvent tous les jours, en particulier ceux que j'aime et qui m'aiment, qu'ils soient de la famille ou des amis, des personnes perdues ou des rencontres d'un jour.
Moi aussi je ne souhaite le mal de personne, par contre je ne peux pas accepter qu'on puisse souhaiter la mort de quelqu'un d'autant qu'il est désespéré.
Tirer sur des ambulances n'est pas mon fort.
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Elvis99 a écrit:Je dirai les deux, quand on est dans l'addiction: pas bien. Mais après: bien. Comme tout. Pour moi. Je pense. Même les pires expériences, ou surtout celles là, ont un revers positif. Ça fait avancer.
Au bout d'un moment plus ou moins long. On sort, on ouvre les yeux, on regarde autour de soi. Parfois on recommence, c'est qu'il le fallait, certains animaux dorment tout l'hiver.
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
siamois93 a écrit:... Les mécanismes qui nous mettent en mouvement vers un mieux ne sont pas ceux de l'analyse.
Tout dépend de la pathologie il me semble, d'autant que certaines personnes ne peuvent pas y avoir accès pour des raisons extérieures ou intérieures, si je retrouve où j'ai pu lire ça je ferais un exposé plus complet.
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Ahahahah Confiteor qui fait l’apologie des addictions, on se rassure comme on peut je vois.
Mhmmm oui on est tellement plus cool une clope ou un pet au bec, ou avoir une bouteille de picole à la main ou à se manger des petites pilules comme des bonbons, oh yeahhhhh c’est rock’n roll! « Toi la petite sainte parfaite, tu peux pas comprendre ! » oui oui bien sûr, sauf que celui qui subit l’addictions de l’autre n’a pas à trouver ça fun et cool, celui qui est dans l’addiction il se sent bien quand il accède à sa dose, n’en n’ayant rien à foutre de tout ce qui l’entoure. Le frein psychologique est faible pour le retenir puis qu’inlassablement il continue malgré le mal fait à autrui.
De ce que je me rappelle, la seule chose qui fonctionnait un tant soit peu, c’est la terreur. Éclater les bouteille d’alcool dans l’évier avec un air menaçant et tellement réel de mise à bout de nerf, par un homme plus fort physiquement, ça refroidit un peu l’addict. Quelques coups physiques aussi, mais ça refroidit juste quelques instants. Au final, peut-être faut-il torturer pour desaddicter l’humain (comme avec les animaux, associer un comportement avec du révulsif). Il faut vraiment imaginer un réel contexte avant de juger que c’est extrême !
Après, je suppose que ceux qui parlent de leurs addictions ici, ne sont que de « petits addicts ». Et tant mieux pour vous si ça reste « gentil » avec peu de conséquences!
Mhmmm oui on est tellement plus cool une clope ou un pet au bec, ou avoir une bouteille de picole à la main ou à se manger des petites pilules comme des bonbons, oh yeahhhhh c’est rock’n roll! « Toi la petite sainte parfaite, tu peux pas comprendre ! » oui oui bien sûr, sauf que celui qui subit l’addictions de l’autre n’a pas à trouver ça fun et cool, celui qui est dans l’addiction il se sent bien quand il accède à sa dose, n’en n’ayant rien à foutre de tout ce qui l’entoure. Le frein psychologique est faible pour le retenir puis qu’inlassablement il continue malgré le mal fait à autrui.
De ce que je me rappelle, la seule chose qui fonctionnait un tant soit peu, c’est la terreur. Éclater les bouteille d’alcool dans l’évier avec un air menaçant et tellement réel de mise à bout de nerf, par un homme plus fort physiquement, ça refroidit un peu l’addict. Quelques coups physiques aussi, mais ça refroidit juste quelques instants. Au final, peut-être faut-il torturer pour desaddicter l’humain (comme avec les animaux, associer un comportement avec du révulsif). Il faut vraiment imaginer un réel contexte avant de juger que c’est extrême !
Après, je suppose que ceux qui parlent de leurs addictions ici, ne sont que de « petits addicts ». Et tant mieux pour vous si ça reste « gentil » avec peu de conséquences!
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Confiteor a écrit:Kill them all !Je ne tolère plus les addictions chez les autres, je les fuis comme je fuis les personnes toxiques
Simple, efficace.
Passée une phase un peu délicate et laborieuse (puisque c'est de saison : "Vaste programme !") surviendra enfin une société hygiéniste inodore et sans saveur.
Le meilleur des mondes.
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
My_illusion a écrit:Ahahahah Confiteor qui fait l’apologie des addictions, on se rassure comme on peut je vois.
Mhmmm oui on est tellement plus cool une clope ou un pet au bec, ou avoir une bouteille de picole à la main ou à se manger des petites pilules comme des bonbons, oh yeahhhhh c’est rock’n roll! « Toi la petite sainte parfaite, tu peux pas comprendre ! » oui oui bien sûr, sauf que celui qui subit l’addictions de l’autre n’a pas à trouver ça fun et cool, celui qui est dans l’addiction il se sent bien quand il accède à sa dose, n’en n’ayant rien à foutre de tout ce qui l’entoure. Le frein psychologique est faible pour le retenir puis qu’inlassablement il continue malgré le mal fait à autrui.
De ce que je me rappelle, la seule chose qui fonctionnait un tant soit peu, c’est la terreur. Éclater les bouteille d’alcool dans l’évier avec un air menaçant et tellement réel de mise à bout de nerf, par un homme plus fort physiquement, ça refroidit un peu l’addict. Quelques coups physiques aussi, mais ça refroidit juste quelques instants. Au final, peut-être faut-il torturer pour desaddicter l’humain (comme avec les animaux, associer un comportement avec du révulsif). Il faut vraiment imaginer un réel contexte avant de juger que c’est extrême !
Après, je suppose que ceux qui parlent de leurs addictions ici, ne sont que de « petits addicts ». Et tant mieux pour vous si ça reste « gentil » avec peu de conséquences!
Tu as raison, la schlague ça fonctionne, mais ce n'est pas sans conséquences, pour le schlagueur comme le schlagué.
J'ai tendance à croire que les personnes qui font appel à la violence ont souvent été victimes eux mêmes de violences, d'où le biais cognitif.
PS: je t'ai répondu plus haut
Je viens de prendre rendez vous chez un praticien spécialisé (tabacologie, hypnose et acupuncture) je vous en dirai des nouvelles.
Dernière édition par cyranolecho le Jeu 12 Nov 2020 - 9:25, édité 1 fois
cyranolecho- Messages : 4873
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Cyrano a écrit: Je t'ai écrit sur ton fil, tu peux me répondre sur le tien ou sur le mien. N'aie pas peur de m'enfoncer, je peux difficilement aller plus bas, et je pense avoir quasiment tout entendu, mais on ne sait jamais. Pour ce qui est de l'électrochoc, certains ont essayé, ils ont eu des problèmes, et puis j'en ai ma dose tous les jours, ça m'empêche même de dormir sereinement, comme les chevaux je fonctionne mieux quand on tire doucement sur la corde que quand on tire trop fort. Certes, à l'instar de la connerie certaines choses touchent mon amour propre, mais les feux qu'ils font monter en moi s'éteignent trop vite en des "à quoi bon".
Et bien tu vois, si j'avais voulu être constructif (ce que je regrette certes), j'aurais été un peu plus égoïste, du coup je me retrouve à n'avoir rien construit, ne plus pouvoir construire et être taxé d'égoïste, et c'est plus que la double peine, c'est perpète.
Ton histoire de bon coeur ça me rappelle celle de l'honneur et de l'argent, en fait on travaille pour ce qu'on n'a pas.
C’était avec cette réponse que j’ai lu une pseudo menace.
Tu as raison, ma syntaxe est pourrie. Je n’ai pas le temps d’être parfaite. Sorry. Je ne peux pas vivre ce luxe de l’inactivité professionnelle.
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Et bien si tu vois une menace dans mon texte tu as vraiment l'esprit plus tordu que je ne le croyais.
Si un jour (ce que je ne te souhaite pas) tu tombes en burn out, ou que tu es victime d'un stress post traumatique ou autre joyeuseté, je pense que ce luxe te sera non seulement accessible mais nécessaire.
Si un jour (ce que je ne te souhaite pas) tu tombes en burn out, ou que tu es victime d'un stress post traumatique ou autre joyeuseté, je pense que ce luxe te sera non seulement accessible mais nécessaire.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
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Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
C'est une drôle de coïncidence : hier, au moment où tu créais ce topic, la chaîne Arte diffusait un film (La Prière, de Cédric Kahn) ayant pour thème l'addiction et le sevrage.
Je parle de drôle de coïncidence, car des films consacrés à ce sujet, je n'en compte pas beaucoup.
Très bon film !
C'est l’histoire d'un jeune toxico qui part rejoindre une communauté religieuse isolée dans la montagne pour essayer de se défaire de son addiction. Pas de cigarettes là-bas, pas d'alcool, pas de drogue ni de médicament : toute la vie de la communauté tourne autour du travail, de la prière, de l'entraide.
Je sais qu'il y en a beaucoup sur ce forum qui font des poussées d'urticaire à le seule écoute d'un Ave Maria, ceci étant, le cadre de l’histoire (une retraite spirituelle) n'est pas gratuit, c'est-à-dire que pour se sortir d'une addiction, il va beaucoup être question de foi et de persévérance ; il s'agit d'être porté.
En ce qui me concerne, je bois et fume depuis que j'ai 13 ans. J'ai voulu arrêter, j'ai été pris de convulsions et de vomissements. Le seul endroit aujourd’hui où je me verrais bien calmer le jeu, ce serait un monastère, justement.
Quand j'étais étudiant, l’été, j'allais à l'abbaye de Belloc, située au sommet des monts Pyrénées. A chaque fois, j’emmenais dans mon sac une bouteille d’alcool, au cas où, mais bizarrement, je n’ai jamais ressenti le besoin d’y toucher ; j’étais sobre, sans me forcer, et sans même y penser.
Je crois que ce qui m’apaisait le plus, c’était le silence des lieux. Les moines ne parlent pas : quand on a besoin de quelque chose au réfectoire (du sel, du sucre…) on fait un petit signe discret, de la main ou des yeux.
Il y a trois ou quatre ans, j'ai voulu y retourner, je me suis renseigné sur internet, mais l'abbaye ne recevait plus les laïcs, ou alors une petite semaine, tout au plus. Tandis que moi, ce qu'il me faudrait, c'est quinze jours - trois semaines minimum.
S'il y en a qui sont tentés par l'expérience, sachez que normalement, les moines ne vous demandent pas d'être croyants, et personne ne vous obligera à assister aux offices. Vous pouvez aussi emmener dans vos sacs alcool, cigarettes, et même vos tablettes et smartphones si vous y tenez, mais le but du jeu consiste tout de même à tenter l’expérience de l’isolement et du retrait du monde : on se sent très apaisé, les tentations sont moins grandes, on se sent moins assailli par le vacarme du monde...
Siamois parlait de jeûne : j’ai fait la même chose, l’année dernière : pas d'alcool le vendredi, ça a bien marché pendant un temps. Et puis l'année dernière, ça a un peu coincé.
En tous cas, super film hier ! Le sujet est extrêmement ambitieux (lutte contre soi-même, foi, vocation de prêtre, et au delà de ça : vocation d’homme), mais la mise en scène est très sobre, il y a très peu d’effets inutiles.
Je parle de drôle de coïncidence, car des films consacrés à ce sujet, je n'en compte pas beaucoup.
Très bon film !
C'est l’histoire d'un jeune toxico qui part rejoindre une communauté religieuse isolée dans la montagne pour essayer de se défaire de son addiction. Pas de cigarettes là-bas, pas d'alcool, pas de drogue ni de médicament : toute la vie de la communauté tourne autour du travail, de la prière, de l'entraide.
Je sais qu'il y en a beaucoup sur ce forum qui font des poussées d'urticaire à le seule écoute d'un Ave Maria, ceci étant, le cadre de l’histoire (une retraite spirituelle) n'est pas gratuit, c'est-à-dire que pour se sortir d'une addiction, il va beaucoup être question de foi et de persévérance ; il s'agit d'être porté.
En ce qui me concerne, je bois et fume depuis que j'ai 13 ans. J'ai voulu arrêter, j'ai été pris de convulsions et de vomissements. Le seul endroit aujourd’hui où je me verrais bien calmer le jeu, ce serait un monastère, justement.
Quand j'étais étudiant, l’été, j'allais à l'abbaye de Belloc, située au sommet des monts Pyrénées. A chaque fois, j’emmenais dans mon sac une bouteille d’alcool, au cas où, mais bizarrement, je n’ai jamais ressenti le besoin d’y toucher ; j’étais sobre, sans me forcer, et sans même y penser.
Je crois que ce qui m’apaisait le plus, c’était le silence des lieux. Les moines ne parlent pas : quand on a besoin de quelque chose au réfectoire (du sel, du sucre…) on fait un petit signe discret, de la main ou des yeux.
Il y a trois ou quatre ans, j'ai voulu y retourner, je me suis renseigné sur internet, mais l'abbaye ne recevait plus les laïcs, ou alors une petite semaine, tout au plus. Tandis que moi, ce qu'il me faudrait, c'est quinze jours - trois semaines minimum.
S'il y en a qui sont tentés par l'expérience, sachez que normalement, les moines ne vous demandent pas d'être croyants, et personne ne vous obligera à assister aux offices. Vous pouvez aussi emmener dans vos sacs alcool, cigarettes, et même vos tablettes et smartphones si vous y tenez, mais le but du jeu consiste tout de même à tenter l’expérience de l’isolement et du retrait du monde : on se sent très apaisé, les tentations sont moins grandes, on se sent moins assailli par le vacarme du monde...
Siamois parlait de jeûne : j’ai fait la même chose, l’année dernière : pas d'alcool le vendredi, ça a bien marché pendant un temps. Et puis l'année dernière, ça a un peu coincé.
En tous cas, super film hier ! Le sujet est extrêmement ambitieux (lutte contre soi-même, foi, vocation de prêtre, et au delà de ça : vocation d’homme), mais la mise en scène est très sobre, il y a très peu d’effets inutiles.
ddistance- Messages : 1469
Date d'inscription : 20/02/2019
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
le film est en replay gratuit sur arte-tv. j'allais également le citer. film à voir
https://www.arte.tv/fr/videos/084630-000-A/la-priere/
https://www.arte.tv/fr/videos/084630-000-A/la-priere/
- Spoiler:
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Merci pour ta réponse mesurée et sereine My_illusion. Ta compassion pour le malheur d’autrui t’honore.
Pour être transparent, j’ai un tempérament fortement prédisposant aux additions, je ne l’ai pas choisi. Jusqu’a ce jour, en dehors du tabac qui a accompagné ma vie avec une pause de dix ans qui a stupidement été interrompue lors du confinement, j’ai réussi à gérer mon appétence pour les psychotropes divers. J’ai assumé mes conduites à risque (dont celles ... de véhicules a moteur en milieu hostile). Le moteur de ma vie est la quête de l’intensité émotionnelle, je ne vois pas en quoi j’ai nuis à autrui. Si ma compagne en avait souffert, ce qui n’est pas vraiment le cas, elle aurait eu la liberté de me quitter.
Du coup, j’ai acheté pour 500 balles de jeu à gratter, voilà qui meublera ma journée.
Pour être transparent, j’ai un tempérament fortement prédisposant aux additions, je ne l’ai pas choisi. Jusqu’a ce jour, en dehors du tabac qui a accompagné ma vie avec une pause de dix ans qui a stupidement été interrompue lors du confinement, j’ai réussi à gérer mon appétence pour les psychotropes divers. J’ai assumé mes conduites à risque (dont celles ... de véhicules a moteur en milieu hostile). Le moteur de ma vie est la quête de l’intensité émotionnelle, je ne vois pas en quoi j’ai nuis à autrui. Si ma compagne en avait souffert, ce qui n’est pas vraiment le cas, elle aurait eu la liberté de me quitter.
Du coup, j’ai acheté pour 500 balles de jeu à gratter, voilà qui meublera ma journée.
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
ah oui tiens? On a pas causé du jeu
merci ddistance et isadora pour les analyses du film et le lien, je l'ai bêtement raté hier alors que je voulais le voir.
merci ddistance et isadora pour les analyses du film et le lien, je l'ai bêtement raté hier alors que je voulais le voir.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Confiteor a écrit: Pour être transparent, j’ai un tempérament fortement prédisposant aux additions, je ne l’ai pas choisi.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
1+1+1+1+1+1+1+..+1= addi(c)tion
Techniquement, il a bon
Techniquement, il a bon
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
"Addictions, c'est bien ou c'est pas bien?"
Bon ou mauvais plutôt, il faut arrêter de mettre de la morale partout.
Et puis aussi peut-être distinguer entre les addictions qui n'affectent que notre personne et celles qui ont de fortes conséquences sociales et familiales.
Bon ou mauvais plutôt, il faut arrêter de mettre de la morale partout.
Et puis aussi peut-être distinguer entre les addictions qui n'affectent que notre personne et celles qui ont de fortes conséquences sociales et familiales.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Faut pas en vouloir à My, elle manque de connaissances en chimie du cerveau et surtout en psychologie.
Bien ou pas bien, c'est pas vraiment la question, ça n'a pas franchement de sens à mes yeux. ça met un jugement moral qui me fait hérisser les poils sur les bras.
Et oui, bon ou pas bon pour la santé (physique et mentale) a plus de sens.
L'empathie c'est pas donné à tout le monde, même pas aux zèbres, à ce que je constate à nouveau sur ZC. Comme l'intelligence.
Bien ou pas bien, c'est pas vraiment la question, ça n'a pas franchement de sens à mes yeux. ça met un jugement moral qui me fait hérisser les poils sur les bras.
Et oui, bon ou pas bon pour la santé (physique et mentale) a plus de sens.
L'empathie c'est pas donné à tout le monde, même pas aux zèbres, à ce que je constate à nouveau sur ZC. Comme l'intelligence.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
david50 a écrit:"Addictions, c'est bien ou c'est pas bien?"
Bon ou mauvais plutôt, il faut arrêter de mettre de la morale partout.
Et puis aussi peut-être distinguer entre les addictions qui n'affectent que notre personne et celles qui ont de fortes conséquences sociales et familiales.
C'est pas seulement une question de morale, il y a aussi des critères objectifs.
Quand on parle d'addiction à l'alcool oi tabac, dans la majorité des cas on rencontre souvent des problèmes en tout genre : problèmes de santé, problème financiers, violence envers les proches, perte de travail...
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
« Pour ce qui est de l'électrochoc, certains ont essayé, ils ont eu des problèmes, et puis j'en ai ma dose tous les jours, ça m'empêche même de dormir sereinement, comme les chevaux je fonctionne mieux quand on tire doucement sur la corde que quand on tire trop fort. »
Ces autres qui ont essayé de t’électrochoquer dis tu, ont eu des problèmes en retour, quel genre de problème ? C’est là que j’ai cru lire de la menace de ta part. Corrige moi si je me trompe.
Le monde veut du temps et de la douceur, on en aimerait tous? Tu crois qu’on m’e donne du temps et de la douceur? Je suis pressée tel un citron de tous les côtés, tu penses que j’ai le temps de me poser et d’accueillir encore tous les maux de la terre? Évidemment, parfois voire souvent je m’agace de savoir que des tas de gens sont en inactivité presque complète et que ça dure des années, un moment de down, je le comprends aisément, je flirte avec le burn out, je souffre physiquement de tout ce que je m’impose mais je le sais de source sûre que si je craque et me réfugie dans la fuite (que constituent les addictions) le retour en arrière ne sera plus possible. Moi aussi, j’aimerais tout lâcher, tout laisser tomber et ne penser qu’à moi et qu’on m’aide aussi, mais y’aura jamais personne. Se laisser aller dans l’addiction c’est la meilleure façon de se couper les deux pieds, sa dignité, ses amis, ses aspirations futures. Alors oui, autant faire son maximum pour ne pas commencer et tout faire pour en sortir. C’est ça mon leitmotiv, si on justifie ses addictions par sa souffrance, qu’on s’érige en victime, on se coupe de tout moyen de levier pour en sortir. Poser la question de savoir si c’est bien ou pas bien les addictions est une question qui est déjà mal posée, le consensus se devrait d’être unanime : les addictions ont toujours des conséquences néfastes, c’est comme une certitude, ça n’a jamais aidé personne, est ce que ça t’a aidé, est ce que ça t’aide?
Que l’espèce humains dévie en pathologies psychiatriques, je suis parfaitement d’accord. Je n’ai jamais dit que j’étais parfaite et je ne le dirai jamais, mais les addictions oui je les fuis comme la peste. Car ça n’apporte jamais (jamais!) de choses constructives. Il paraît que rien n’est jamais impossible, en sortir demande un courage immense. Comme pour tout, la prévention a toujours des effets supérieurs, alors si l’on peut éviter de transmettre au monde que d’être addict c’est plutôt un truc cool, ça éviterait déjà tout un tas de drames. L’alcool festif, la fumette sociale, la décharge dopaminergique doit se trouver ailleurs... dans le sport, dans l’adrénaline, dans les challenges, dans les œuvres caritatives, tout ce qu’on veut mais cibler avant tout du sain.
Toute ma vie, j’ai ressenti que j’étais anormale de commander un soda quand tout le monde commandait une bière. Tu le sens le jugement social auquel j’ai toujours répondu par un fuck, mais les jeunes ils suivent facilement la troupe, il faut avoir un sacré tempérament bien trempé pour résister à ces mouvements de foule! Pour se faire accepter du groupe et paraître « normal ». Il faut tordre le cou à ces règles sociales.
Nous sommes dans deux extrêmes, pour cela que ça ne peut que clasher. Moi aussi j’aimerais pouvoir glander sans culpabiliser. Mais à l’opposé, je suis dans une hyperactivité physique et mentale qui me consume. Ça ne fait de mal à personne, au contraire c’est apprécié des autres, pour cela aussi que je continue à faire de mon mieux et à plus de 100%. Mais la corde risque de péter. Et comme dit Dr Korbo (en espérant pas encore avoir compris de travers), la soupape libère de la pression d’une façon ou l’autre.
Dans ma fratrie, nous sommes en recherche constante de challenge, si on n’en a plus, nous sentons de la mort en nous mêmes. Nous avons sublime nos souffrances et nos carences affectives par le faire, normal que je souhaite transmettre cela. Car c’est la seule voie qui éviter de sombrer et de se suicider. Sublimer ses souffrances et les transformer en niack de « résoudre des énigmes », en faisant le bien, en développant des projets longs et fastidieux, en bossant dur jusqu’à s’en écrouler de fatigue. C’est une forme d’addiction également mais qu’on a choisi de diriger vers le moins malsain possible!
Jamais, je n’accepterai de dire que j’ai été une victime, tout au plus un dommage collatéral. Si on se place en victime, on permet de justifier son état apathique! Je le ressens constamment aussi cette envie de tout lâcher, la dépression je la ressens constamment aussi, mais quoi, si je laisse gagner ces forces noires, alors autant choisir le suicide sans passer par la case « je me détruis moi et les autres à petit feu! » merde aussi, la vie c’est dur, mais oui !
Ces autres qui ont essayé de t’électrochoquer dis tu, ont eu des problèmes en retour, quel genre de problème ? C’est là que j’ai cru lire de la menace de ta part. Corrige moi si je me trompe.
Le monde veut du temps et de la douceur, on en aimerait tous? Tu crois qu’on m’e donne du temps et de la douceur? Je suis pressée tel un citron de tous les côtés, tu penses que j’ai le temps de me poser et d’accueillir encore tous les maux de la terre? Évidemment, parfois voire souvent je m’agace de savoir que des tas de gens sont en inactivité presque complète et que ça dure des années, un moment de down, je le comprends aisément, je flirte avec le burn out, je souffre physiquement de tout ce que je m’impose mais je le sais de source sûre que si je craque et me réfugie dans la fuite (que constituent les addictions) le retour en arrière ne sera plus possible. Moi aussi, j’aimerais tout lâcher, tout laisser tomber et ne penser qu’à moi et qu’on m’aide aussi, mais y’aura jamais personne. Se laisser aller dans l’addiction c’est la meilleure façon de se couper les deux pieds, sa dignité, ses amis, ses aspirations futures. Alors oui, autant faire son maximum pour ne pas commencer et tout faire pour en sortir. C’est ça mon leitmotiv, si on justifie ses addictions par sa souffrance, qu’on s’érige en victime, on se coupe de tout moyen de levier pour en sortir. Poser la question de savoir si c’est bien ou pas bien les addictions est une question qui est déjà mal posée, le consensus se devrait d’être unanime : les addictions ont toujours des conséquences néfastes, c’est comme une certitude, ça n’a jamais aidé personne, est ce que ça t’a aidé, est ce que ça t’aide?
Que l’espèce humains dévie en pathologies psychiatriques, je suis parfaitement d’accord. Je n’ai jamais dit que j’étais parfaite et je ne le dirai jamais, mais les addictions oui je les fuis comme la peste. Car ça n’apporte jamais (jamais!) de choses constructives. Il paraît que rien n’est jamais impossible, en sortir demande un courage immense. Comme pour tout, la prévention a toujours des effets supérieurs, alors si l’on peut éviter de transmettre au monde que d’être addict c’est plutôt un truc cool, ça éviterait déjà tout un tas de drames. L’alcool festif, la fumette sociale, la décharge dopaminergique doit se trouver ailleurs... dans le sport, dans l’adrénaline, dans les challenges, dans les œuvres caritatives, tout ce qu’on veut mais cibler avant tout du sain.
Toute ma vie, j’ai ressenti que j’étais anormale de commander un soda quand tout le monde commandait une bière. Tu le sens le jugement social auquel j’ai toujours répondu par un fuck, mais les jeunes ils suivent facilement la troupe, il faut avoir un sacré tempérament bien trempé pour résister à ces mouvements de foule! Pour se faire accepter du groupe et paraître « normal ». Il faut tordre le cou à ces règles sociales.
Nous sommes dans deux extrêmes, pour cela que ça ne peut que clasher. Moi aussi j’aimerais pouvoir glander sans culpabiliser. Mais à l’opposé, je suis dans une hyperactivité physique et mentale qui me consume. Ça ne fait de mal à personne, au contraire c’est apprécié des autres, pour cela aussi que je continue à faire de mon mieux et à plus de 100%. Mais la corde risque de péter. Et comme dit Dr Korbo (en espérant pas encore avoir compris de travers), la soupape libère de la pression d’une façon ou l’autre.
Dans ma fratrie, nous sommes en recherche constante de challenge, si on n’en a plus, nous sentons de la mort en nous mêmes. Nous avons sublime nos souffrances et nos carences affectives par le faire, normal que je souhaite transmettre cela. Car c’est la seule voie qui éviter de sombrer et de se suicider. Sublimer ses souffrances et les transformer en niack de « résoudre des énigmes », en faisant le bien, en développant des projets longs et fastidieux, en bossant dur jusqu’à s’en écrouler de fatigue. C’est une forme d’addiction également mais qu’on a choisi de diriger vers le moins malsain possible!
Jamais, je n’accepterai de dire que j’ai été une victime, tout au plus un dommage collatéral. Si on se place en victime, on permet de justifier son état apathique! Je le ressens constamment aussi cette envie de tout lâcher, la dépression je la ressens constamment aussi, mais quoi, si je laisse gagner ces forces noires, alors autant choisir le suicide sans passer par la case « je me détruis moi et les autres à petit feu! » merde aussi, la vie c’est dur, mais oui !
Dernière édition par My_illusion le Jeu 12 Nov 2020 - 12:48, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Pureté a écrit:david50 a écrit:"Addictions, c'est bien ou c'est pas bien?"
Bon ou mauvais plutôt, il faut arrêter de mettre de la morale partout.
Et puis aussi peut-être distinguer entre les addictions qui n'affectent que notre personne et celles qui ont de fortes conséquences sociales et familiales.
C'est pas seulement une question de morale, il y a aussi des critères objectifs.
Quand on parle d'addiction à l'alcool oi tabac, dans la majorité des cas on rencontre souvent des problèmes en tout genre : problèmes de santé, problème financiers, violence envers les proches, perte de travail...
Relis moi, j'écris que ce n'est justement absolument pas une question de morale et conteste la formulation du sujet.
Tu ne peux pas mettre sur le même plan une addiction au tabac et à l'alcool, j'ai connu les deux, moi au tabac ma mère à l'alcool, et même si les processus au niveau du cerveau sont les mêmes les conséquences de l'alcoolisme sont incomparablement plus sévères.
david50- Messages : 5185
Date d'inscription : 16/09/2013
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Mais tu te places en victime autant que les autres MyI, tu refusés juste de l'admettre.
Et non, ta méthode n'est pas la seule valable, c'est la seule que tu connais, c'est différent.
Et non, ta méthode n'est pas la seule valable, c'est la seule que tu connais, c'est différent.
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Si ya bien quelque chose qui n'est pas objectif, c'est la morale !
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Est ce que tu peux te concentrer pour apporter des pistes exploitables à cyrano plutôt que de continuellement me chercher?
Il veut qu’on soit doux avec lui et qu’on le dirige tout lentement comme un cheval. Fais cela au lieu de vouloir m’enterrer.
Pourquoi se complaire dans sa médiocrité et se divertir par des jeux et blagues au lieu de concentrer son energie à évoluer vers une meilleure version de soi?
Que de temps gâché !
Il veut qu’on soit doux avec lui et qu’on le dirige tout lentement comme un cheval. Fais cela au lieu de vouloir m’enterrer.
Pourquoi se complaire dans sa médiocrité et se divertir par des jeux et blagues au lieu de concentrer son energie à évoluer vers une meilleure version de soi?
Que de temps gâché !
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Bein, c'est toi qui prones la haine, j'accède à tes désirs, bienveillante que je suis..! Étrange comme tu t'accorde le droit d'enterrer les autres tout en refusant ce droit à ceux qui l'excercent sur toi. Tu manques de logique, non ?
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Et oui, les gens adorent souffrir, c'est bien connu.
Et les professionnels de santé savent que c'est en expliquant aux gens à quel point ils sont minables que ça les aide à s'en sortir.
Et les professionnels de santé savent que c'est en expliquant aux gens à quel point ils sont minables que ça les aide à s'en sortir.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Laisse Cyrano être juge de ce que mes réponses lui apportent. D’expérience, on me déteste toujours et puis après quelques années ce que j’ai pu dire fait son chemin et accroche toi bien, on me remercie, car si je suis un bulldozer, la finalité de mon intention est constructive. Je pourrais me contenter de dévaloriser et d’insulter mais ce n’est pas ce que je pense faire, tout est soumis à interprétation.
Laisser les gens dans leur merde, c’est p-e pas de la haine mais ce n’est certainement pas de l’amour, juste que ça évite de s’occasionner des emmerdes et de juste prendre le bon et l’amusant des autres.
Moi je dis juste « stoppe, pas de complaisance dans ses addictions, non ce n’est pas bien, et si l’autre trouve ça cool d’être addict et bien qu’il dégage de ma vue » clair net et parfaitement cohérent.
Laisser les gens dans leur merde, c’est p-e pas de la haine mais ce n’est certainement pas de l’amour, juste que ça évite de s’occasionner des emmerdes et de juste prendre le bon et l’amusant des autres.
Moi je dis juste « stoppe, pas de complaisance dans ses addictions, non ce n’est pas bien, et si l’autre trouve ça cool d’être addict et bien qu’il dégage de ma vue » clair net et parfaitement cohérent.
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Mais qui a dit qu'il fallait être complaisant et trouver l'addiction cool ? Tu t'inventes des choses, tu ne vois qu'en noir et blanc, c'est d'une tristesse...
Et laisse Cyrano décider si ma présence et mon discours lui semblent constructifs, y'en à pleins qui me remercie seulement quelques semaines après, je n'ai jamais eu à attendre des années.... Du coup on fait un concours ?
Et laisse Cyrano décider si ma présence et mon discours lui semblent constructifs, y'en à pleins qui me remercie seulement quelques semaines après, je n'ai jamais eu à attendre des années.... Du coup on fait un concours ?
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Je ne comprend pas pourquoi certains continuent de se prendre la tête avec My_I .
Invité- Invité
Re: Addictions, méthode dure VS méthode douce (ancien bien/pas bien)
Parce que si ça se trouve dans quelques années elle me remercieras de mes coups de pied au cul pour l'ouvrir à l'amour !
Invité- Invité
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