Est-il plus important de donner un orgasme ou un sourire ?

Hortense a écrit:

Caecae a écrit:Je ne souris jamais.

Donc, tu parles de ce que tu ne connais pas ?

Dites "Oustitititiiiiiiiiiiii" !

Pas de plan B

J'ai pas compris la vanne, là, Este.

Caecae a écrit:Ah, le sujet a été migré en humour, ça a pris son temps, dis donc.

Ah mais merde. Tu lances un sujet sérieux, et tout. Auquel on répond nature, le coeur sur la planche à découper, tranquille.

Et v'là-t-il pas que la Légendaire Team Flood débarque, pour te me flinguer un sujet en moins de deux, ces salauds pas de gros mots saligots, du genre que j'osais même plus y poster un commentaire sérieux.

Jusque là, ça serait rien, si ces enfoirés pas le physique on a dit amis vénérés de la modération n'y avaient mis leur grain de sel en tranférant l'ensemble en rubrique "humour". Oubliettes de ZC, catacombes du néant, jetables, à consommer sur place.


Ca me fait sourire, et j'apprécie, mais j'en aurais voulu plus pour prendre mon pied.

Banzaï.

PS : quant à celles qui jouissent en lisant, mes épistolaires respects et admirations conjugués.

@charv (rédigé avant ton dernier message) : Je sais pas c'est à eux qu'il faut le demander, ce n'est pas de mon fait ce déplacement.

De mon côté, j'essaie de m'en tenir à ma compréhension de la charte et j'espère garder ainsi la modération loin de moi.

Je ne pensais pas que mon sujet n'était pas à sa place, mais il semble que la modération a pensé que si. Dont acte, pas envie de discuter avec elle, d'où mon « modération fait loi ».


NB : Le déplacement du fil Le dernier mot (version ésotérique) de jeux d'écriture à ici est lui par contre de mon fait, j'avais peur de l'interprétation qui pouvait en être faite en place.

Hortense a écrit:J'ai pas compris la vanne, là, Este.

Plan A: donner un orgasme
Plan B: donner un sourire

Ok. Si le plan A ne marche pas... Il lui reste quoi, du coup ?

Hortense a écrit:Ok. Si le plan A ne marche pas... Il lui reste quoi, du coup ?

la cigarette surement

L'orgasme partagé est important pour l’équilibre d'un couple, le sourire suit généralement peu après

@Charv : "mais j'en aurais voulu plus pour prendre mon pied."
C'est à dire ? Plus de serieux ?

Ou la bière.
Enfin, j'imagine que si la nana n'aime ni les cigarettes ni la bière, c'est compliqué à gérer.

Hortense a écrit:Ou la bière.
Enfin, j'imagine que si la nana n'aime ni les cigarettes ni la bière, c'est compliqué à gérer.

Une soirée "blagues "

Voilà, condamné à faire rire les filles s'il ne les invite pas dans son lit.
Il faut au moins deux soirées blagues, si je sais bien compter.
Parce que "femme qui rit à moitié dans ton lit".

Hortense a écrit:Voilà, condamné à faire rire les filles s'il ne les invite pas dans son lit.
Il faut au moins deux soirées blagues, si je sais bien compter.
Parce que "femme qui rit à moitié dans ton lit".

C' est vicieux ce cercle

Peut-être un poète disparu... (il est où, d'ailleurs ?)

Hortense a écrit:Peut-être un poète disparu... (il est où, d'ailleurs ?)

Parti donner un orgasme litteraire... ca prête a sourire

psydonyme a écrit:@Charv : "mais j'en aurais voulu plus pour prendre mon pied."
C'est à dire ? Plus de serieux ?

Plus de couilles.


@caecae.

Fayot !

Merci bien Chrav ^^

Je viens de penser à un truc

Femme qui fit femme qui jouit

Je me demande bien l'intérêt de formuler plus ou moins ça.

Si je pose la question dans une section sérieuse, à l'origine c'est parce que c'est une vraie préoccupation, le problème c'est que je ne sais absolument pas comment formuler ça sans être intimiste et que de toute façon, ça n'a pas une once d'importance foncièrement. C'est juste un soupir de ma faiblesse humaine.

Je me pose la question parce que les deux me manquent beaucoup. Qu'il est fort peu probable que je sois dans une situation de donner de l'un ou l'autre dans un avenir à court ou moyen terme (le long terme n'est pas un concept auquel je peux avoir accès).

À vrai dire, je ne comprends même plus ces deux expressions du bonheur. Vous pourrez demander à mes ex, je ne suis pas simple à faire jouir et souvent le mécanique l'emporte bien avant le psychique et même ça c'est souvent bien après madame. Et pour un sourire, un vrai, un qui fait dire qu'on est bien à cet instant, sans rien en travers... Je ne sais plus, ça fait bien trop longtemps et même encore sous bien trop de contraintes.

Alors peut-être que je suis juste un sale con bardé de mécanismes de défense, de cicatrice, d'inhumanité et probablement de haine de soi et des autres. Mais malgré ça, dans les fragments d'humanité qu'il me reste, je suis triste de ne pas savoir être capable ce que certains s'efforcent à tenter de me donner. Si je devais répondre à ma propre question, je répondrai le sourire, parce qu'il exprime une plaie bien plus béante et que la probabilité de la combler un jour est plus faible que celle de l'autre.

Je me vois mal développer ça de façon construite dans un sujet direct. Trop d'intime, trop d'affect. Pas envie qu'on prenne ça non plus pour un appel. C'était juste un besoin de comprendre les autres, lire en eux, pour retrouver ce qui se disperse en moi.

Mais bon, puisque c'est un sujet pas sérieux, Ok ! On s'en fout. J'essaierai de continuer à donner des bons mots pour faire croire que tout va bien.

@charv : Fayot ? Pourquoi donc...

fleurdesel a écrit:L
Mon orgasme...je ne le donnerai à presque personne.

Dommage, je pense.
Imaginons le texte qui suit, que nous connaissons tous pour l'avoir lu 100 000 fois au café "Chez Jeannette", et remplaçons "sourire" par "orgasme", si vous le voulez bien... Ahhh... Ca va pas déjà mieux ?

fleurdesel a écrit:L
Donc statistiquement le premier a plus d'effet sur la société. Soyons (sur) efficient

Il suffit d'un seul. Nous sommes des milliers. Zip, le feu aux poudres.

Oups.

Caecae a écrit:Je me demande bien l'intérêt de formuler plus ou moins ça.

Je me pose la question parce que les deux me manquent beaucoup. Qu'il est fort peu probable que je sois dans une situation de donner de l'un ou l'autre dans un avenir à court ou moyen terme (le long terme n'est pas un concept auquel je peux avoir accès).
(...) 
À vrai dire, je ne comprends même plus ces deux expressions du bonheur. Vous pourrez demander à mes ex, je ne suis pas simple à faire jouir et souvent le mécanique l'emporte bien avant le psychique et même ça c'est souvent bien après madame. Et pour un sourire, un vrai, un qui fait dire qu'on est bien à cet instant, sans rien en travers... Je ne sais plus, ça fait bien trop longtemps et même encore sous bien trop de contraintes.

Alors peut-être que je suis juste un sale con bardé de mécanismes de défense, de cicatrice, d'inhumanité et probablement de haine de soi et des autres. Mais malgré ça, dans les fragments d'humanité qu'il me reste, je suis triste de ne pas savoir être capable ce que certains s'efforcent à tenter de me donner. Si je devais répondre à ma propre question, je répondrai le sourire, parce qu'il exprime une plaie bien plus béante et que la probabilité de la combler un jour est plus faible que celle de l'autre.

Je me vois mal développer ça de façon construite dans un sujet direct. Trop d'intime, trop d'affect. Pas envie qu'on prenne ça non plus pour un appel. C'était juste un besoin de comprendre les autres, lire en eux, pour retrouver ce qui se disperse en moi.

Mais bon, puisque c'est un sujet pas sérieux, Ok ! On s'en fout. J'essaierai de continuer à donner des bons mots pour faire croire que tout va bien.

C' est dommage. 
Ta question avait comme point d'intérêt principal pour moi d'être très original c'est pas le genre de question sur laquelle on va répondre tout de suite même si la réponse semble facile finalement n'est pas si facile que ça.

Je te vois pas comment tu te décris comme un sale con bardé de mécanismes exetera tu as de l'humour une certaine sensibilité

Après je suis comme toi je préfère ce genre de sujet sous forme d'humour plutôt que de questions directes qui serait trop intime donc trop intrusives

#caecae :
Peine à jouir, ça s'appelle, non ?
Sale affaire.

La plupart n'en réchappent pas.


Certains y survivent, sublimant leurs pulsions libidinales (=désirantes) dans l'entomologie, la musique baroque, ou le flood sur ZC.


Quelques élus, rares, jouissent sans entraves.


Je cherche le chemin entre l'entomologie et l'entrave.

J'ai distribué pas mal de sourires dans ma vie.

J'ai joui aussi, souvent.


Je pense qu'à l'heure de rendre le dernier soupir, pour peu que j'aie le temps d'y penser, me viendront plutôt le souvenir des jouissances. En tant que moments où j'ai baisé la mort, l'ai renvoyée aux vestiaires. Parce que ici, tout de suite, maintenant, et de toute éternité. En tant que, j'aie pas connu de plus chouette.


Si ce n'est, peut-être, ma petite fille de 3 ans, lorsque, la changeant, elle a, comme souvent, effleuré mes sourcils, puis ma barbe, puis, dans un sourire et un geste tendre dont elle n'est pas si familière, les poils de mon torse qui dépassaient du col.

Elle m'a adressé un sourire qui en disait long. Ah quoi je lui ai répondu, à voix haute :
- c'est beau les humains, non ?
A quoi je lui ai répondu, à voix basse et sans rien dire :
- c'est beau un homme. C'est beau une femme.
Vis ! Sois cosmonaute ou footballeuse,
vis, jouis. Tu es une femme libre.


A quoi nous avons beaucoup souri.

Sans  sensation, je viens de comprendre que parfois on peut réinventer une sexuqlite. 
La sexualité c'est sûr que le mieux c'est l'orgasme si possible Mutuel en même temps le truc parfait génial etc.
Mais parfois on peut avoir énormément de plaisir sans forcément avoir d'orgasme.
Pour des millions de raisons. Neurologique physique psychologique...

Jusqu'à ce weekend c'était exclu pour moi.
Aujourd'hui je peux imaginer qu'on peut avoir une sexualité différente que je pourrais avoir une sexualité totalement différente de celle que j'avais avant la classique préliminaires bisous pénétration.?. Orgasme

Les peines à jouir comme vous dites. Je ne sais pas comment ça s'appelle médicalement mais je pense que cela doit être très frustrant d'autant plus qu'on associe toujours chez un homme d'éjaculation avec la jouissances.
Donc si un homme ne jouit pas c'est qu'il n'a pas éjaculé.
 ce qui n'est pas forcément vrai

Est-ce une difficulté générale de synthèse des endorphines ? Par exemple, si tu fais un jogging, peux-tu ressentir le flux d'endorphines une fois passé le premier souffle ?

Hortense a écrit:Est-ce une difficulté générale de synthèse des endorphines ? Par exemple, si tu fais un jogging, peux-tu ressentir le flux d'endorphines une fois passé le premier souffle ?

"Endorphine : bien-être



Cette hormone est bien connue de tous les sportifs (et des rieurs également !) car elle provoque un sentiment de calme, de bien-être voire d’euphorie, tout en réduisant le stress et l’anxiété. Elle a également un effet antalgique important.

L’endorphine est produite lors d’un effort significatif : par exemple pour le footing, il faudra maintenir un rythme confortable pendant une demi-heure environ avant de ressentir les effets de la libération d’endorphine. Ce temps est plus court lorsque l’on utilise le rire pour produire cette hormone : quelques minutes suffisent pour en sentir les bienfaits.

Outre ses effets à court-terme (sensation de plaisir, anti-douleur…) l’endorphine est très intéressante pour limiter les effets néfastes d’un niveau de stress trop prolongé.

Conseil : rien de mieux que le rire pour produire facilement de l’endorphine ! Alors foncez au club de rigologie ou de yoga du rire le plus proche, ou préparez vous un bon plateau repas devant votre comédie préférée ""

http://www.solution-rire.fr/psychologie-positive/les-hormones-du-bonheur/

Merci pour ces précisions, Dr Esteban.
Pour le jogging, dans mon souvenir, on peut avoir les endorphines plus vite. On peut aussi en avoir en accouchant (avec un entrainement adapté), mais je doute que Caecae choisisse cette méthode.

Hortense a écrit:Merci pour ces précisions, Dr Esteban.
Pour le jogging, dans mon souvenir, on peut avoir les endorphines plus vite. On peut aussi en avoir en accouchant (avec un entrainement adapté), mais je doute que Caecae choisisse cette méthode.

Puis on accouche pas tous les jours

Heureusement !
Alors que bon, sourire ou faire un jogging, ça peut se faire fréquemment.

@Caecae : Alors là je m'insurge (Mon côté too much) : "À vrai dire, je ne comprends même plus ces deux expressions du bonheur."
L'orgasme n'est pas l expression du bonheur pour moi.
Pour le dire d'une autre manière la jouissance n'est pas ce vers quoi je tends. Pourtant j'adore le sexe et pourtant je suis hédoniste. Cf les grecques antiques qui on traités du bonheur.

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Assimiler la fin de partie à la jouissance pour l'homme est en effet fort dommage...

Je n'ai toujours pas compris le sens de l'étrange titre de ce fil : s'agit-il d'offrir en partage son sourire ou son orgasme, ou de le provoquer chez l'autre?
Il y a mille sourires et mille orgasmes... Les plus réjouissants pour moi sont ceux qui sont aussi totalement offerts que totalement reçus ; peu importe que je donne ou reçoive car les deux sont des dons, des abandons de nous-mêmes, de notre auto-contrôle, réciproques et partagés.
Le sourire est plus universel et simple à partager, la sexualité possède une puissance inégalée : la comparaison n'a pas de sens.

Lorelei a écrit:
     Je n'ai toujours pas compris le sens de l'étrange titre de ce fil : s'agit-il d'offrir en partage son sourire ou son orgasme, ou de le provoquer chez l'autre?

Un peu pareil, mais je voulais pas faire encore une fois mon casse-couille zèbre qui n'a pas compris la question, et qui la discute...  
Me semble quand même que Caecae a éclairci le point : ça parlerait de ce qu'on ressent, et qu'on offre...

Lorelei a écrit:.
.
Assimiler la fin de partie à la jouissance pour l'homme est en effet fort dommage...

Ca existe. Statistiquement (j'ai mes sources !), c'est essentiel. On en revient...

Lorelei a écrit:
  Il y a mille sourires et mille orgasmes... Les plus réjouissants pour moi sont ceux qui sont aussi totalement offerts que totalement reçus ; peu importe que je donne ou reçoive car les deux sont des dons, des abandons de nous-mêmes, de notre auto-contrôle, réciproques et partagés.

Arfff. Oui, je partage le "point de vue". Et ça, ça explose tout le reste.

@psydonyme : Je vois. Merci de cet éclairement. C'est bien car ce sont des interrogations pour moi que je ne sais pas vraiment les définir. Mais même en exercice mental, j'ai du mal à accorder plus ou moins de valeur à un bonheur physique (quand bien même ne serait-ce que de la jouissance) sur un bonheur plus intérieur, émotionnel.

Je ne vois pas la jouissance comme un but à atteindre, c'est une expression du partage parmi d'autres.

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@Lorelei : Le titre visait en effet la notion d'offrir à l'autre, c'est à dire, partager. Ce sont les aspects altruistes et non égoïstes que j'essayais de m'expliquer. Je te rejoins assez dans tes définitions de ce partage malgré tout. Et peut-être le soucis que je connais et lié à l'auto-contrôle. Peut-être que la vie m'a fait apprendre à ne plus l'abandonner.

Le sourire me semble pourtant plus intime que l'orgasme. Et pourtant, je ne peux dans mon cas précis pas envisager la relation sexuelle en dehors d'un cadre affectif déjà très fort. Mais peut-être que je parle là d'un sourire rare.

Je pense qu'il y a une grande question de moral derrière tout ça (et non de morale). Si je fais abstraction du décor émotionnel et existentiel plus global que je connais en ce moment, la journée d'hier a été particulièrement difficile. C'est con parce que c'était juste un chat et il y a tellement de choses plus graves qui me laissent indifférent. Peut-être que si j'avais pas passé une heure à regarder son agonie, en me disant que si j'étais un homme je devrais avoir le courage de l'achever avant... Peut-être que si je l'avais pas appelée par son nom jusqu'à ses tous derniers instants avant de faire un trou dans le jardin pour la confier aux déesses auxquelles je ne crois pas...

Peut-être que si tout ça, j'aurais pas lâché mes défenses pour aborder ces questions là... En la laissant à la dernière (défense) qu'il me restait celle de l'humour. Peut-être que je me suis dit que si je faisais sourire... L'humour donne droit à des formes moindres de ce bonheur souriant.

Tu vois, de la même façon hier soir, j'avais besoin d'une telle quête d'équilibre, que j'aurais aimé être capable d’écrire à quelqu'un quelque chose d'intime et sincère pour équilibrer de cette peine. Mais le faire, c'eût été une facilité que je me donnais et probablement une forme de supercherie de l'égoïsme. Être humain ne me rend pas meilleur.

---

Enfin, j'ai bien conscience d'être assez confus globalement sur le sujet, ce sont des sujets que je ne maîtrise pas.

Alors on va choisir d'être politique et de remercier la modération d'avoir fait son boulot sinon je n'aurais peut-être jamais abordé vraiment cette question ainsi. Comme quoi, ils sont pas si cons dans leur prépotence.

Désolée pour ton chat

(C'est pas un des deux miens, c'est un de ceux du jardin de mes parents (c'était la sœur d'un des miens). Cela n'avait pas à m'affecter ainsi.)

L'agonie et la mort d'un être vivant devrait toujours affecter…

.

Je ne comprends pas pourquoi ça n'a pas à t'affecter. Ca t'affecte. Point. Ce qui serait inquiétant, ça serait que rien ne t'affecte.

Et pourquoi ça ne devrait pas affecter ?

Spoiler:

Désolée pour le chat et j espère que ça va mieux depuis.

Charv a écrit:

Ca existe. Statistiquement (j'ai mes sources !), c'est essentiel. On en revient...

  Je ne comprends pas clairement ce que tu veux dire, mais je comprends que je me suis mal exprimée. J'aurais dû écrire "réduire la jouissance" plutôt.

   Le titre, à propos de donner un orgasme et de sourire, m'a rappelé une mésaventure.
  J'étais toute jeune femme, rentrais chez moi nuitamment ; un individu sortit de l'ombre d'un des buissons qui entouraient un immeuble et m'aborda, très excité. Mon souvenir est parcellaire, il me semble qu'il m'avait espionnée, qu'il m'a avoué m'avoir déjà repérée, bref : j'étais une déesse à laquelle il devait offrir illico sa jouissance, j'étais plus embarrassée qu'effrayée car il n'était pas vraiment violent mais je me suis tout de même retrouvée coincée avec lui dans un recoin devant un immeuble. Je ne parviens pas à me souvenir comment, s'il n'étais pas plus intimidant, je n'ai pas poursuivi ma route jusque chez moi. Sans doute avais-je déjà compris qu'il n'allait pas me violer et éprouvais-je déjà de la pitié malgré ma crainte et mon désarroi. Quoi qu'il en soit, il a effectivement eu un orgasme assez spectaculaire devant moi sans avoir besoin de plus que ma présence devant lui, je me souviens que j'en étais fascinée, son visage, son abandon devant moi ont eu l'effet de mêler au choc que j'ai pu éprouver, de la pitié et presque une certaine tendresse pour lui. Je crois bien que j'allais presque le rassurer par des paroles, lui montrer un peu de gentillesse --et je me suis faite insulter, traîner plus bas que terre.
 Bien entendu, je suis tombée sur un déséquilibré, mais de ce drame de l'incommunicabilité (il aurait pu tenter de me séduire) : offrir un orgasme, qu'est-ce que cela veut dire si on ne le reçoit pas? (ou pas vraiment --dans des circonstances normales). Sans une jouissance partagée le précédant suffisamment intense, profonde, l'orgasme n'est-il pas vide de sens? Et l'orgasme n'est-il pas d'abord là, rendant l'éjaculation de l'homme superflue? (Mais il faut l'emmener à ressentir et à partager nos orgasmes).
Le véritable sourire ne naît-il pas des yeux, du corps?

Hum, j'aurais en effet dû préciser que c'était dans un contexte de partage et pas dans une pure expression physiologique. Que ce méta-sourire ou ce méta-orgasme était la complicité qui liait celui/celle qui le donnait et celui/celle qui le recevait de leur pleine conscience et acceptation.

Je m'excuse que ça ait pu te rappeler de mauvais souvenirs.

.
.
Ah, pauvre bête, c'est toujours triste de perdre un chat!
Il n'y a pas de remord à avoir à ne pas l'avoir "achevé", malheureux! Les chats sont comme nous, ils sont heureux d'avoir quelqu'un à côté d'eux lorsqu'ils meurent, c'est humain félin  mammifère naturel! Tu as bien fait de l'appeler par son nom, il sentait ta présence et ton amour.
(Si tu es dans la même situation avec un Homme ou un animal, tu peux si c'est possible mettre tes mains (une main peut suffire, surtout pour les petites bêtes) en haut sur la nuque, à la base du crâne : on y sent une vibration, qui dure un long moment après la mort. C'est très apaisant pour les deux, notamment celui qui meurt).

Ah non, ne t'excuse pas! Tu n'es pas responsable des souvenirs des autres. Et puis j'ai pire en magasin Au contraire, c'était intéressant car j'ai eu des sentiments mêlés, c'était troublant et j'y vois plus clair --j'aurais aimé donner un peu d'amour pour en recevoir ; et puis : d'une certaine manière ce pauvre type m'a bien offert quelque chose avant de m'insulter. Amour, haine...

Je note, en espérant ne pas en avoir l'usage de sitôt. Merci.

PS : Il y a des apprentissages à prendre en tout. (Même dans les traumatismes d'ailleurs, mais heureux que ce n'en fut pas un)

@ Lorelei: tu n'es pas partie parce que ce sont des situations qui paralysent.

.
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Oui Hortense, c'est vrai, mais je n'étais pas non plus une gamine ; il y avait quelque chose de trouble, je veux dire un trouble chez moi : une fascination pour ce que je provoquais je pense, le sentiment (vague et mêlé à d'autres émotions moins "positives") de posséder une puissance, un pouvoir. C'est sans doute ce qui m'a le plus perturbée.

kéké : et bien sûr l'autre main dans la main, la patte, ou un autre endroit que tu sens, que le corps de l'autre appelle.

@Caecae
Sourire. Ne plus sourire. Enfin, si, mais des sourires vides, épuisés. N'avoir que le désintérêt, la peine, qui marquent le visage. En fait je n'en avais pas vraiment pris conscience jusqu'à ce que de nouveau de vrais sourires emménagent. Sentir le coeur qui est à l'unisson avec le sourire, c'est sentir la vie revenir en soi. C'est un des effets sur le long terme qu'a eu la pratique de la méditation de pleine conscience (plusieurs mois - 6 à 8, 30 à 45 mn quotidiennes).

@ Charv : bien vu . Néanmoins, des milliers... hum... quand est-ce que je bosse et que je m'occupe de mes enfants moi ?

un orgasme garantit le sourire tandis que l'inverse n'est pas vrai

alors perso quand j'arrive à faire sourire mon ex parce que il vient de se rendre compte que je ne suis pas débile et que j'ai raison...... et que donc lui le grand mâle qu'il veut être a tort.... 
franchement c'est presque orgasmique.....

Non je corrige ça vaut un orgasme
Et ça vaut tous les orgasmes qu'il n'a pas su me donner cet abruti