Conscience collective
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Re: Conscience collective
Hahaha j’ai environ 10 ans de moins que toi ! ^^
Mais si je parais sage dans mes conseils, je n’ai jamais dit que j’arrivais à les appliquer correctement
Après c’est un travail d’une vie, et même si nous arrivons à rationaliser notre colère, elle n’en reste pas moins ravivée à chaque preuve d’injustice et de destruction causée par l’humain.
Ta position ne me paraît pas du tout paradoxale, on dit souvent que les misanthropes sont des humanistes déçus. D’ailleurs le thème du paradoxe du misanthrope humaniste a fait coulé beaucoup d’encre. Tu es loin d’être seule dans cette position, même si il est clair que ça ne concerne pas la majorité des gens.
Personnellement, je ne pense pas du tout que la colère est un défaut de faible. Ne pas savoir la gérer par contre, oui. Et là-dessus, si tu arrives à l’intérioriser pour préserver les autres, c’est déjà une partie du chemin de fait.
J’ai tendance à penser qu’une fois la colère pleinement comprise et acceptée, elle se dissout toute seule car elle n’a plus de raison d’être. Les émotions sont les indicateurs de nos états mentaux, ils servent à nous alerter ou nous conforter sur ce qu’il se passe dans notre environnement extérieur et intérieur, et nous aider à prendre les bonnes décisions (et à nous faire réagir, comme notamment la colère ou la peur, mais qui peuvent aussi nous bloquer si non gérées). Donc une fois pleinement intégrées, leur rôle est rempli et elles cessent de se manifester. Enfin c’est ma théorie de comptoir.
Je pense qu’apprendre à maîtriser sa rage est un processus de maturation. Il faut déjà être prêt à ressentir cette colère. Combien de personne préfèrent le déni ? Surtout lorsque nous savons pertinemment aujourd’hui que nous sommes responsables du désastre écologique et climatique. Une fois que nous sommes suffisamment matures pour regarder la situation en face, que nous prenons conscience du problème et de l’ampleur de ses conséquences, nous connaissons la colère. Après, suivant les personnes, une durée plus ou moins longue sera pleine de plaintes, d’agacement, d’anxiété, de culpabilisation et d’accusation, etc. Bref, on attend que quelqu’un vienne nous sauver ou faire le boulot à notre place, ou tout simplement que le problème se résolve tout seul avec le temps parce-que de toute façon ce n’est pas de notre faute. Ou plutôt que nous avons trop peur d’essayer de régler le problème parce-que nous ne nous sentons pas à la hauteur, nous avons peur d’échouer, nous avons peur de nous abîmer car cela demanderait trop de ressources, ou que sais-je…
Tant que nous n’acceptons pas que nous sommes les seuls responsables de la solution au problème, que nous sommes les seuls à pouvoir prendre notre vie en main, la colère peut-être abêtissante voir nuisible en renforçant les comportements néfastes car c’est la solution la plus rassurante. Tout le monde n’est pas apte à oser sortir de son confort pour essayer des choses effrayantes ou incertaines. C’est un processus de maturation qui dure plus moins longtemps en fonction des personnes, de l’environnement, de l’éducation, du tempérament, etc…
Et c’est clair que nous ne sommes absolument pas préparés à vivre dans une sobriété même volontaire, que cela relève encore de l’expérimentation et l’expérimentation fait peur à notre société et à l’individu. Je salue l'effort de ce monsieur.
Mais si je parais sage dans mes conseils, je n’ai jamais dit que j’arrivais à les appliquer correctement
Après c’est un travail d’une vie, et même si nous arrivons à rationaliser notre colère, elle n’en reste pas moins ravivée à chaque preuve d’injustice et de destruction causée par l’humain.
Ta position ne me paraît pas du tout paradoxale, on dit souvent que les misanthropes sont des humanistes déçus. D’ailleurs le thème du paradoxe du misanthrope humaniste a fait coulé beaucoup d’encre. Tu es loin d’être seule dans cette position, même si il est clair que ça ne concerne pas la majorité des gens.
Personnellement, je ne pense pas du tout que la colère est un défaut de faible. Ne pas savoir la gérer par contre, oui. Et là-dessus, si tu arrives à l’intérioriser pour préserver les autres, c’est déjà une partie du chemin de fait.
J’ai tendance à penser qu’une fois la colère pleinement comprise et acceptée, elle se dissout toute seule car elle n’a plus de raison d’être. Les émotions sont les indicateurs de nos états mentaux, ils servent à nous alerter ou nous conforter sur ce qu’il se passe dans notre environnement extérieur et intérieur, et nous aider à prendre les bonnes décisions (et à nous faire réagir, comme notamment la colère ou la peur, mais qui peuvent aussi nous bloquer si non gérées). Donc une fois pleinement intégrées, leur rôle est rempli et elles cessent de se manifester. Enfin c’est ma théorie de comptoir.
Je pense qu’apprendre à maîtriser sa rage est un processus de maturation. Il faut déjà être prêt à ressentir cette colère. Combien de personne préfèrent le déni ? Surtout lorsque nous savons pertinemment aujourd’hui que nous sommes responsables du désastre écologique et climatique. Une fois que nous sommes suffisamment matures pour regarder la situation en face, que nous prenons conscience du problème et de l’ampleur de ses conséquences, nous connaissons la colère. Après, suivant les personnes, une durée plus ou moins longue sera pleine de plaintes, d’agacement, d’anxiété, de culpabilisation et d’accusation, etc. Bref, on attend que quelqu’un vienne nous sauver ou faire le boulot à notre place, ou tout simplement que le problème se résolve tout seul avec le temps parce-que de toute façon ce n’est pas de notre faute. Ou plutôt que nous avons trop peur d’essayer de régler le problème parce-que nous ne nous sentons pas à la hauteur, nous avons peur d’échouer, nous avons peur de nous abîmer car cela demanderait trop de ressources, ou que sais-je…
Tant que nous n’acceptons pas que nous sommes les seuls responsables de la solution au problème, que nous sommes les seuls à pouvoir prendre notre vie en main, la colère peut-être abêtissante voir nuisible en renforçant les comportements néfastes car c’est la solution la plus rassurante. Tout le monde n’est pas apte à oser sortir de son confort pour essayer des choses effrayantes ou incertaines. C’est un processus de maturation qui dure plus moins longtemps en fonction des personnes, de l’environnement, de l’éducation, du tempérament, etc…
Et c’est clair que nous ne sommes absolument pas préparés à vivre dans une sobriété même volontaire, que cela relève encore de l’expérimentation et l’expérimentation fait peur à notre société et à l’individu. Je salue l'effort de ce monsieur.
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
Fenrir et My_Illusion, à quel age avez vous été informés de vos rayures si ce n'est pas indiscret ?
Mindview- Messages : 660
Date d'inscription : 25/03/2016
Age : 40
Localisation : Montpellier
Re: Conscience collective
Une psy que je consultais pour un tout autre problème aurait diagnostiqué ça sur la base de mon comportement lorsque je la voyais entre 5 et 7 ans. Ma mère m'en a informé quand je lui posais des questions sur le décalage avec les autres que j'ai commencé à ressentir vers mes 6-7 ans (enfin au CP si je me souviens bien).
Mais je n'ai jamais passé le test, je compte le faire quand j'aurais un peu d'argent de côté et un peu moins peur (ça c'est pas encore prêt ^^).
Mais je n'ai jamais passé le test, je compte le faire quand j'aurais un peu d'argent de côté et un peu moins peur (ça c'est pas encore prêt ^^).
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
D'accord, merci pour vos réponses.
Moi ça remonte à 4 ans, au même âge que toi à quelque chose prés.
J'allais me lancer dans un truc, mais j'enfonce des portes ouvertes ...
En bref : je mène ma petite enquête depuis, et selon mon échantillon (à mon niveau personnel, amis, connaissances, collègues, ex & co) les personnes "diagnostiquées" durant leur enfance n'ont pas ce type de problème, à l'inverse les autres en chient.
Moi ça remonte à 4 ans, au même âge que toi à quelque chose prés.
J'allais me lancer dans un truc, mais j'enfonce des portes ouvertes ...
En bref : je mène ma petite enquête depuis, et selon mon échantillon (à mon niveau personnel, amis, connaissances, collègues, ex & co) les personnes "diagnostiquées" durant leur enfance n'ont pas ce type de problème, à l'inverse les autres en chient.
Mindview- Messages : 660
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Localisation : Montpellier
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Ce rapport à la vie, aux autres, aux relations sociales, au bonheur (égoïste?) ... Tout ce que tu exprimes si bien, je trouve
C'est ce que j'aime sur ce forum, non seulement il me permet de me sentir un peu moins singulier, mais en plus certaines personnes arrivent à exprimer toutes ces choses, avec nuances et précision. C'est quelque chose que j'admire et dont je suis (ou me sens, ça dépend des jours) présentement incapable, mais qui me laisse entrevoir une possible progression, toujours ça de prit. D'un autre coté c'est à double tranchant, vous faites tout le boulot et nourrissez mon indécrottable flemme
Merci
C'est ce que j'aime sur ce forum, non seulement il me permet de me sentir un peu moins singulier, mais en plus certaines personnes arrivent à exprimer toutes ces choses, avec nuances et précision. C'est quelque chose que j'admire et dont je suis (ou me sens, ça dépend des jours) présentement incapable, mais qui me laisse entrevoir une possible progression, toujours ça de prit. D'un autre coté c'est à double tranchant, vous faites tout le boulot et nourrissez mon indécrottable flemme
Merci
Mindview- Messages : 660
Date d'inscription : 25/03/2016
Age : 40
Localisation : Montpellier
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:37, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
My_illusion a écrit:A l’inverse, des parents qui reconnaissent la différence de leur enfant peuvent entrer dans un autre travers qui, lui aussi, fait des dégâts : celui de surinvestir l’enfant en lui mettant de la pression de performance parce qu’ils n’ont pas bien saisi ce que hp veut dire. Ils peuvent trouver normal et même un pré requis que leur enfant excelle. Et se vanter, trop auprès de l’entourage.(.../...)
J'ai eu de la pression, mais standard dans la famille. Fils de surdiplômé, binoclard intellectuel, je devais réussir. Et c'était à ma portée, sans trop bosser. Après, il ne s'agissait pas non plus de faire le programme de prépa en première(je l'ai vu faire), juste d'être premier de la classe. J'ai eu quand même de la chance. Je ne me suis fait taper sur les doigts que deux fois. Une en CM2, après un premier trimestre fini à la quatrième place(tu vaux mieux que ça!!!) et en cinquième quand je me suis jeté à corps perdu dans le jeu vidéo(un mois d'interdiction d'ordinateur). Pour le reste, étant identifié comme haut potentiel scolaire, les profs ne m'ont jamais traité de débile, et ils ont juste ignoré mes intuitions, sans jamais m'humilier publiquement(ça aurait pu me démolir) pour avoir utilisé des méthodes, euh, hors-programme.
Je me doute bien que dans des circonstances moins favorables, le dégât peut être massif. Je n'ai jamais porté seul sur mes épaules les ambitions de la famille. Avec un grand-père directeur d'usine, une tante directrice de ligne de transport mariée à un prof de maths de prépa, une autre mariée à un ponte du CNRS, et des cousins tous bourrés de succès scolaire(ingénieurs en grand nombre, mais aussi commerciaux, universitaires, pilotes de ligne, médecins...), faire mieux que les autres à l'école faisait de moi un individu normal dans la famille(et une bête curieuse à l'école, mais on ne peut pas tout avoir). Si toute ma famille avait été dans un milieu, disons faiblement scolarisé, mon succès scolaire aurait posé des problèmes dans la famille, aussi. La partie "trop se vanter auprès de l'entourage" était juste impossible : l'entourage était insurpassable - égalable, au mieux. Quand à la pression du succès, eh bien elle est beaucoup plus facile à accepter quand tout le monde y a droit(cf l'éducation à la chinoise, un truc massivement brutal, mais personne n'y échappe, donc personne ne s'en plaint).
Tout ça pour dire que je suis d'accord avec toi. J'ai eu la chance de me faufiler dans le chemin étroit entre ces deux écueils du don - rejet/exclusion et excès de pression - et j'ai frôlé suffisamment les deux cotés de la falaise pour prendre conscience du risque, et de la chance que j'ai eu(enfin, sur ce sujet. Sur d'autres.....).
RonaldMcDonald- Messages : 11681
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Conscience collective
Dans mon cas, le fait de savoir que j’étais HQI jeune m’a juste apporté un panier où jeter nombre de mes maux (sentiment de distanciation avec les autres et donc solitude, menant à un désintérêt pour les relations sociales pour préférer ma petite vie intérieure, principalement), et ça n’a fait aucune vague. Il n’y a eu aucun impact sur ma scolarité ou sur la vision de mes parents sur moi, ça paraissait « normal » en fait… Ou en tout cas, pas assez atypique pour qu’on s’y intéresse plus que ça. Mes parents sont ingénieurs, ça semblait logique que leurs enfants ne soient pas trop cons, donc ça n’a pas poser plus de questions que ça.
Ce n’est que depuis quelques temps que je me rends compte de l’ampleur des impacts que ça a eu et a toujours sur ma vie, et que je vais devoir faire avec.
Donc ça n’a pas changé grand-chose à ma vie de savoir jeune, dans le sens où il ne s’est rien passé. Mais je pense que ma vie aurait été vraiment très différente si je n’avais pas pu savoir quand j’étais jeune d’où venait ce décalage, car je me suis construit sur cette information (en partie erronée, car à l’époque on disait EIP, sous-entendu ça passera en grandissant. Très mauvaise blague).
Et maintenant, si je me pose moins de questions sur la cause de cette différence (encore à confirmer par un test), j’ai encore beaucoup de mal à identifier jusqu’où ça modifie mon être et ma vie.
Ce n’est que depuis quelques temps que je me rends compte de l’ampleur des impacts que ça a eu et a toujours sur ma vie, et que je vais devoir faire avec.
Donc ça n’a pas changé grand-chose à ma vie de savoir jeune, dans le sens où il ne s’est rien passé. Mais je pense que ma vie aurait été vraiment très différente si je n’avais pas pu savoir quand j’étais jeune d’où venait ce décalage, car je me suis construit sur cette information (en partie erronée, car à l’époque on disait EIP, sous-entendu ça passera en grandissant. Très mauvaise blague).
Et maintenant, si je me pose moins de questions sur la cause de cette différence (encore à confirmer par un test), j’ai encore beaucoup de mal à identifier jusqu’où ça modifie mon être et ma vie.
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:38, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
attendre la mort, en se comportant le plus juste possible, sans plus rien attendre de ses congénères, en essayant de ne pas trop se confronter aux cons, tel est mon objectif maintenant : et c'est je pense une belle ambition. Pas la même que la plupart des gens c'est sûr!
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
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Localisation : Loire
Re: Conscience collective
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Invité- Invité
Re: Conscience collective
- My life:
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Dernière édition par Mindview le Jeu 13 Juin 2019 - 8:30, édité 1 fois
Mindview- Messages : 660
Date d'inscription : 25/03/2016
Age : 40
Localisation : Montpellier
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:38, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
my_illusion a écrit:Ce que je ne comprends pas, c que toi nikoku tu aurais voulu faire un enfant. Que si ça ne s’est pas fait, c’est parce que tu n’as pas trouvé la mère ? Ou bien g mal compris, ce qui est tout à fait possible aussi (ma mémoire...)
c'était juste il y a une dizaine d'années : maintenant je suis déjà trop âgé et aussi plus conscient de la merde monde aussi (surtout du fait que ce n'est pas possible d'y changer quoi que ce soit).
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Conscience collective
Comment expliquer que le cerveau mette tant d’années à conscientiser? Comme si l’instinct biologique poussait à nier que l'avenir Humain ne peut qu'être incertain et douloureux. Ce déni est puissant. En parlant avec les plus âgés, y’en a qui me disent que s’ils avaient su, ils n’auraient pas fait d'enfant. Qu’ont-ils appris de neuf entre temps?
Tout ce que l’humain touche se dégrade. C’est le pire animal que la Terre s’est permise de porter.
Tout ce que l’humain touche se dégrade. C’est le pire animal que la Terre s’est permise de porter.
Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Hello .. discussion intéressante.
Je rebondis sur une phrase du message initial :
En fait si, les autres peuvent t'apporter beaucoup !
Nous sommes des être sociaux, et nous avons besoin des échanges avec les autres, c'est comme ça.
Donc il faut commencer par avoir une vie sociale, pour espérer s'épanouir.
Pas besoin de se dévoiler, avec les autres, mais simplement ne pas se priver de partager des choses simples.
Et cette vie sociale t'apporte des rencontres, qui font qui finalement tu rencontre des gens qui ont la même sensibilité que toi, tu ne te sens pas seul et c'est déjà beaucoup
Il ne faut pas être prétentieux, en se disant qu'on a une intelligence supérieure aux autres, même si c'est vrai, cela ne fait pas de nous les détenteurs de la vérité.
Le 4 accords toltèques sont assez intéressants, je trouve, pour pouvoir avancer assez sereinement, avoir un rapport sain entre soi même et les autres, en évitant de se torturer l'esprit
Je finirais sur la dernière phrase de ce fil :
Bon, ok, mais une fois qu'on a dit cela on fait quoi ?
C'est peut être HS, ou peut-être pas, mais je vous partage ce lien du https://fr.wikipedia.org/wiki/Noble_Chemin_octuple. Cela fait longtemps que des hommes (et femmes) ont trouvé quelques explications à nos problèmes existentiels
Je rebondis sur une phrase du message initial :
"Pour survivre, je disparais du relationnel. Je m’éloigne et j’agis ça et là pour me sentir utile. Maigre lot de consolation. Les autres ne peuvent souvent pas m’apporter grand chose. "
En fait si, les autres peuvent t'apporter beaucoup !
Nous sommes des être sociaux, et nous avons besoin des échanges avec les autres, c'est comme ça.
Donc il faut commencer par avoir une vie sociale, pour espérer s'épanouir.
Pas besoin de se dévoiler, avec les autres, mais simplement ne pas se priver de partager des choses simples.
Et cette vie sociale t'apporte des rencontres, qui font qui finalement tu rencontre des gens qui ont la même sensibilité que toi, tu ne te sens pas seul et c'est déjà beaucoup
Il ne faut pas être prétentieux, en se disant qu'on a une intelligence supérieure aux autres, même si c'est vrai, cela ne fait pas de nous les détenteurs de la vérité.
Le 4 accords toltèques sont assez intéressants, je trouve, pour pouvoir avancer assez sereinement, avoir un rapport sain entre soi même et les autres, en évitant de se torturer l'esprit
Je finirais sur la dernière phrase de ce fil :
Tout ce que l’humain touche se dégrade. C’est le pire animal que la Terre s’est permise de porter.
Bon, ok, mais une fois qu'on a dit cela on fait quoi ?
C'est peut être HS, ou peut-être pas, mais je vous partage ce lien du https://fr.wikipedia.org/wiki/Noble_Chemin_octuple. Cela fait longtemps que des hommes (et femmes) ont trouvé quelques explications à nos problèmes existentiels
Tux- Messages : 28
Date d'inscription : 24/10/2018
Localisation : Bretagne
Re: Conscience collective
Bonsoir Tux et merci pour ta réponse,
On fait quoi ensuite? De son mieux en ne laissant pas de descendant, c déjà beaucoup.
On fait quoi ensuite? De son mieux en ne laissant pas de descendant, c déjà beaucoup.
Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:39, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Petit point par rapport à la conscientisation sur le problème du réchauffement climatique : j’ai lu un excellent bouquin là-dessus, Le syndrome de l’autruche écrit par Georges Marshall (2014). Il est allé rencontré tout un tas de chercheur en neurosciences, sciences cognitives, psychologie sociale, écologistes et climato-sceptiques, etc. afin de faire une étude globale du sujet. C’est un livre passionnant mais il faut être un peu averti sur le sujet je pense, car si il est vulgarisé, ça reste un pavé de 400 pages assez technique qui demande un peu de concentration pour tout suivre. Mais je le conseille vraiment, vous aurez beaucoup de réponses à la question : pourquoi on met si longtemps à accepter ce qu’il se passe tout en sachant pertinemment que nous sommes dans la merde, et pourquoi nous mettons si longtemps à réagir ? Même si ces réponses sont pour la majorité pas très optimistes, car vous verrez que notre cerveau ne semble vraiment pas adapté pour gérer ce type de problème.
Mais sinon, pour en revenir à un de tes précédents postes My_illusion, personnellement je comprends tout à fait ta réaction face à ce type de comportement. Je me rappelle avoir parlé à une amie un jour à propos d’une personne que je ne souhaitais pas apprendre à connaître davantage à cause de son orientation politique. Elle me répond alors que cela ne veut pas dire grand-chose et que cela ne fait pas de cette personne quelqu’un de méchant ou de non-fréquentable et qui ne pourrait pas devenir un ami. A mon sens, quand on est presque néo-nazi, c’est quelque chose qui fait effondrer toutes les bonnes choses à côté. Je ne pourrai jamais sympathiser avec quelqu’un comme ça, même si il a des hautes valeurs sur d’autres aspects. Même si ce penchant semblait peu basé sur un raisonnement logique et plus sur son environnement familial et social en général (et donc qu’il adhère à ces idées sans trop les remettre en cause, rendant cette personne peu intéressante à mes yeux), ça laisse penser que ce type de positionnement doit pas mal déteindre dans d’autres domaines. Je suis toujours en grande sidération quand des gens balaient ces "détails" dans leurs relations avec les autres et ne les prennent pas en compte, comme si tout ce qui comptait était de passer un moment agréable avec ces gens, peu importe qui ils sont à l'intérieur.
On m’a aussi parfois reproché d’avoir beaucoup d'exigences envers les autres sur des valeurs morales. Mais je ne baisserai pas mes exigences envers moi-même, et je souhaite juste pouvoir vivre avec quelques personnes qui sont aussi exigeantes, c’est tout. Si cela m’impose une solitude car ces personnes sont rares, ainsi soit-il, car je ne désire pas baisser la barre pour l’instant, en tout cas envers moi-même. Peut-être que j'aurai plus de tolérance en vieillissant, mais cette situation ne cessera jamais de me désoler.
Après, si je n’attends pas non plus grand-chose de l’humanité en général sur ces aspects, je vois bien qu’il y a des réveils de conscience et des actions qui commencent à prendre, et c’est une bonne chose même si ça n’a pas encore atteint la majorité. En tout cas je pense qu’il ne faut pas attendre les autres pour être heureux. Évidement que les contacts sociaux sont essentiels pour se développer et s’épanouir, notamment dans des projets collectifs qui nous dépassent et sont bénéfiques à de nombreuses personnes. Mais je pense que ça peut être très intéressant de trouver une voie qui nous permettent de nous développer à côté de ça, en parallèle, notamment pour les zèbres qui peuvent avoir beaucoup de mal à trouver du sens à leurs actions, à trouver une place dans la société, voire même à trouver un cercle de personnes intimes avec qui se sentir à l’aise et compris, et avec qui avoir des relations suffisamment profondes et intéressantes.
Personnellement, j’essaye de développer ça de mon côté car je ne sais pas si je pourrai connaitre ça un jour à travers des relations avec les autres, et je n’ai pas envie d’attendre de rencontrer les bonnes personnes pour avoir une vie qui vaut la peine d’être vécue. Cela peut être difficile de trouver sa voie, nos rêves peuvent nous faire peur, il faut arriver à descendre de son nuage pour les transformer en projets et cela demande beaucoup de travail dont on ne sait pas si il aboutira comme on le voudrait.
Mais 100% des gens qui ont réussi leur rêve sont des gens qui ont essayé.
Et je plussoie la philosophie bouddhiste pour trouver un équilibre dans sa vie. Ils sont d’ailleurs assez strictes niveau règles de conduite et valeurs morales ^^
Mais sinon, pour en revenir à un de tes précédents postes My_illusion, personnellement je comprends tout à fait ta réaction face à ce type de comportement. Je me rappelle avoir parlé à une amie un jour à propos d’une personne que je ne souhaitais pas apprendre à connaître davantage à cause de son orientation politique. Elle me répond alors que cela ne veut pas dire grand-chose et que cela ne fait pas de cette personne quelqu’un de méchant ou de non-fréquentable et qui ne pourrait pas devenir un ami. A mon sens, quand on est presque néo-nazi, c’est quelque chose qui fait effondrer toutes les bonnes choses à côté. Je ne pourrai jamais sympathiser avec quelqu’un comme ça, même si il a des hautes valeurs sur d’autres aspects. Même si ce penchant semblait peu basé sur un raisonnement logique et plus sur son environnement familial et social en général (et donc qu’il adhère à ces idées sans trop les remettre en cause, rendant cette personne peu intéressante à mes yeux), ça laisse penser que ce type de positionnement doit pas mal déteindre dans d’autres domaines. Je suis toujours en grande sidération quand des gens balaient ces "détails" dans leurs relations avec les autres et ne les prennent pas en compte, comme si tout ce qui comptait était de passer un moment agréable avec ces gens, peu importe qui ils sont à l'intérieur.
On m’a aussi parfois reproché d’avoir beaucoup d'exigences envers les autres sur des valeurs morales. Mais je ne baisserai pas mes exigences envers moi-même, et je souhaite juste pouvoir vivre avec quelques personnes qui sont aussi exigeantes, c’est tout. Si cela m’impose une solitude car ces personnes sont rares, ainsi soit-il, car je ne désire pas baisser la barre pour l’instant, en tout cas envers moi-même. Peut-être que j'aurai plus de tolérance en vieillissant, mais cette situation ne cessera jamais de me désoler.
Après, si je n’attends pas non plus grand-chose de l’humanité en général sur ces aspects, je vois bien qu’il y a des réveils de conscience et des actions qui commencent à prendre, et c’est une bonne chose même si ça n’a pas encore atteint la majorité. En tout cas je pense qu’il ne faut pas attendre les autres pour être heureux. Évidement que les contacts sociaux sont essentiels pour se développer et s’épanouir, notamment dans des projets collectifs qui nous dépassent et sont bénéfiques à de nombreuses personnes. Mais je pense que ça peut être très intéressant de trouver une voie qui nous permettent de nous développer à côté de ça, en parallèle, notamment pour les zèbres qui peuvent avoir beaucoup de mal à trouver du sens à leurs actions, à trouver une place dans la société, voire même à trouver un cercle de personnes intimes avec qui se sentir à l’aise et compris, et avec qui avoir des relations suffisamment profondes et intéressantes.
Personnellement, j’essaye de développer ça de mon côté car je ne sais pas si je pourrai connaitre ça un jour à travers des relations avec les autres, et je n’ai pas envie d’attendre de rencontrer les bonnes personnes pour avoir une vie qui vaut la peine d’être vécue. Cela peut être difficile de trouver sa voie, nos rêves peuvent nous faire peur, il faut arriver à descendre de son nuage pour les transformer en projets et cela demande beaucoup de travail dont on ne sait pas si il aboutira comme on le voudrait.
Mais 100% des gens qui ont réussi leur rêve sont des gens qui ont essayé.
Et je plussoie la philosophie bouddhiste pour trouver un équilibre dans sa vie. Ils sont d’ailleurs assez strictes niveau règles de conduite et valeurs morales ^^
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
Le "chemin du milieu" c'est ni l'un ni l'autre. Ce qui n'est pas si simple.My_illusion a écrit:A choisir entre les deux extrêmes, j’aurais consciemment choisi celui là.
Mais tu es libre de tes choix !
Pourquoi prêter tant d'attention à cette conne ? Je comprends que ça t'ai profondément énervé, mais je crois qu'il vaut mieux oublier ce genre de confrontations.My_illusion a écrit:Ce à quoi elle m’a répondu « je fais ce que je veux, si les autres sont pas contents, ils s’éloignent »
Effectivement, les hommes (et femmes) ne sont pas aptes à affronter un danger lointainFenrir a écrit:car vous verrez que notre cerveau ne semble vraiment pas adapté pour gérer ce type de problème.
C'est une démarche qui demande une grande volonté, félicitations.Fenrir a écrit:Personnellement, j’essaye de développer ça de mon côté car je ne sais pas si je pourrai connaitre ça un jour à travers des relations avec les autres,
Personnellement, la perte de biodiversité m’inquiète bien plus que le réchauffement climatique, car ça se passe maintenant et partout (même en France)
Je vous partage ce clip de Coldplay .. Don't Panic
Tux- Messages : 28
Date d'inscription : 24/10/2018
Localisation : Bretagne
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:40, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
My illusion a écrit:Comment expliquer que le cerveau mette tant d’années à conscientiser?
ce que tu ne vois pas c'est que mon parcours de vie m'avait beaucoup protégé de la mauvaise face de la nature humaine jusqu'à mes 30 ans, donc ce n'était pas une question de conscientisation. C'est juste que j'avais cheminé dans un quasi microcosme...
nikoku74- Messages : 1431
Date d'inscription : 22/06/2012
Age : 49
Localisation : Loire
Re: Conscience collective
Mais quitte à devoir vivre, autant vivre d’illusions. Juste pas se reproduire car quand même, c’est vraiment pas cool d’offrir un monde qu’on sait se dégrader de décennie en décennie.
Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
L'instinct est puissant. J'en parlait avec une collègue, il y a quelques jours. Le sujet n'était pas l'environnement, juste la quantité astronomiques de boulot que représente un gamin. Et elle avait avoué qu'au moment de faire le second, tout ce qu'elle en avait chié pour le premier, elle l'a oublié.
Ma femme, pareil. Après la naissance du deuxième - alors qu'elle avait déjà 45 ans, et que le petit a failli crever à la naissance, et qu'il a fallu 6 mois de kiné pour qu'il puisse marcher, et qu'on a pas la place dans l'appart' pour un troisième gamin, et qu'il demande un boulot de dingue - elle m'a reproché de prendre mes précautions pour ne pas en avoir un troisième. Elle était(et est toujours partiellement) face à une tâche qui la dépasse, et pourtant elle en redemandait. C'est l'instinct de reproduction, notre instinct animal. Ca fait partie de nous. La plupart du temps, c'est une bonne chose.
Parfois, non.
Ma femme, pareil. Après la naissance du deuxième - alors qu'elle avait déjà 45 ans, et que le petit a failli crever à la naissance, et qu'il a fallu 6 mois de kiné pour qu'il puisse marcher, et qu'on a pas la place dans l'appart' pour un troisième gamin, et qu'il demande un boulot de dingue - elle m'a reproché de prendre mes précautions pour ne pas en avoir un troisième. Elle était(et est toujours partiellement) face à une tâche qui la dépasse, et pourtant elle en redemandait. C'est l'instinct de reproduction, notre instinct animal. Ca fait partie de nous. La plupart du temps, c'est une bonne chose.
Parfois, non.
RonaldMcDonald- Messages : 11681
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Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Pour le livre, il me serait difficile d’en faire un résumé tellement l’auteur a évoqué des choses, il faudrait que je m’y replonge et que j’en sorte un pavé tellement plein de choses sont abordées ^^
Un truc dont je me souviens est que le problème climatique est un « problème cognitif parfait », il est très multivalent avec de multiples sens et interprétations possibles, et surtout sans identité claire : pas d’échéance, pas de lieu précis, pas de cause unique, pas de solution, pas d’ennemi. Donc difficile à appréhender pour notre cerveau.
Il aborde plein d’aspect de notre fonctionnement cérébral qui permettent de mieux comprendre comment les humains fonctionnent, au-delà du problème du réchauffement climatique (il aborde le racisme, l’homophobie, le nazisme, l’avortement, etc.), en regardant les biais cognitifs, tous nos mécanismes de déni ou de logiques fallacieuses. En vrai il m’a beaucoup plus brassée par rapport à ce qu’il révèle sur le fonctionnement humain en général que sur notre façon de traiter le problème du réchauffement climatique en particulier.
D’ailleurs un autre livre qui m’a aussi beaucoup fait réfléchir est la Psychologie de la connerie, ou quelque chose comme ça. Si au début le ton est plutôt léger en essayant de décrire ce qu’est la connerie, plus on avance plus le sujet devient complexe et pesant. C’est aussi un livre qui regroupe une trentaine de références de neuroscience et sciences cognitives, il y a notamment la question de la rationalité qui y est abordée (ça a l’air d’être un sujet assez présent dans tes réflexions My_illusion), en citant notamment « Système 1/Système 2 : les deux vitesses de la pensée » de Daniel Kahneman, psychologue qui a reçu un prix Nobel d’économie pour ce livre qui explique très bien la base du raisonnement en économie comportementale. En gros il explique le fonctionnement du cerveau concernant notre programmation à raisonner et prendre des décisions : le système 1 serait rapide, intuitif et émotionnel, le système 2 serait lent, logique et rationnel. Je ne l’ai pas encore lu mais il a l’air vraiment très intéressant, c’est devenu une référence dans les milieux psycho et neuro.
Il cite aussi quelqu’un qui a fait des recherches sur la rationalité et monter un test de rationalité. En gros, la rationalité serait peu corrélée au QI, et serait bien différente de l’intelligence mesurable avec le QI. Elle se rapprocherait plus du « bon sens », et de notre capacité à prendre les meilleures décisions pour nous.
Bref, tout ces livres apportent pas mal pour comprendre pourquoi des gens prennent des décisions à la con ou contre eux, même avec tous les éléments en main pour prendre une meilleure décision, pourquoi c’est plus facile de réfléchir avec ces émotions que sa raison même si le résultat a plus de chance d’être merdique, et surtout pourquoi on est programmé pour le faire.
Notamment avec le livre de Kahneman, d’après les citations que j’ai pu en lire, on est à un millimètre de dire que le libre-arbitre n’existe pas car nos cerveaux sont déjà programmés pour nous dire comment réfléchir. Ça fait assez peur, et en même temps ça permet de mieux accepter le comportement des gens, ils sont programmés biologiquement pour se comporter ainsi et n’ont pas forcément les ressources intellectuelles, émotionnelles ou suffisamment de connaissances ou de méthodes pour éviter/modifier ça.
Un truc dont je me souviens est que le problème climatique est un « problème cognitif parfait », il est très multivalent avec de multiples sens et interprétations possibles, et surtout sans identité claire : pas d’échéance, pas de lieu précis, pas de cause unique, pas de solution, pas d’ennemi. Donc difficile à appréhender pour notre cerveau.
Il aborde plein d’aspect de notre fonctionnement cérébral qui permettent de mieux comprendre comment les humains fonctionnent, au-delà du problème du réchauffement climatique (il aborde le racisme, l’homophobie, le nazisme, l’avortement, etc.), en regardant les biais cognitifs, tous nos mécanismes de déni ou de logiques fallacieuses. En vrai il m’a beaucoup plus brassée par rapport à ce qu’il révèle sur le fonctionnement humain en général que sur notre façon de traiter le problème du réchauffement climatique en particulier.
D’ailleurs un autre livre qui m’a aussi beaucoup fait réfléchir est la Psychologie de la connerie, ou quelque chose comme ça. Si au début le ton est plutôt léger en essayant de décrire ce qu’est la connerie, plus on avance plus le sujet devient complexe et pesant. C’est aussi un livre qui regroupe une trentaine de références de neuroscience et sciences cognitives, il y a notamment la question de la rationalité qui y est abordée (ça a l’air d’être un sujet assez présent dans tes réflexions My_illusion), en citant notamment « Système 1/Système 2 : les deux vitesses de la pensée » de Daniel Kahneman, psychologue qui a reçu un prix Nobel d’économie pour ce livre qui explique très bien la base du raisonnement en économie comportementale. En gros il explique le fonctionnement du cerveau concernant notre programmation à raisonner et prendre des décisions : le système 1 serait rapide, intuitif et émotionnel, le système 2 serait lent, logique et rationnel. Je ne l’ai pas encore lu mais il a l’air vraiment très intéressant, c’est devenu une référence dans les milieux psycho et neuro.
Il cite aussi quelqu’un qui a fait des recherches sur la rationalité et monter un test de rationalité. En gros, la rationalité serait peu corrélée au QI, et serait bien différente de l’intelligence mesurable avec le QI. Elle se rapprocherait plus du « bon sens », et de notre capacité à prendre les meilleures décisions pour nous.
Bref, tout ces livres apportent pas mal pour comprendre pourquoi des gens prennent des décisions à la con ou contre eux, même avec tous les éléments en main pour prendre une meilleure décision, pourquoi c’est plus facile de réfléchir avec ces émotions que sa raison même si le résultat a plus de chance d’être merdique, et surtout pourquoi on est programmé pour le faire.
Notamment avec le livre de Kahneman, d’après les citations que j’ai pu en lire, on est à un millimètre de dire que le libre-arbitre n’existe pas car nos cerveaux sont déjà programmés pour nous dire comment réfléchir. Ça fait assez peur, et en même temps ça permet de mieux accepter le comportement des gens, ils sont programmés biologiquement pour se comporter ainsi et n’ont pas forcément les ressources intellectuelles, émotionnelles ou suffisamment de connaissances ou de méthodes pour éviter/modifier ça.
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Hum… Je ne sais pas si ça m’apprend quelque chose sur moi-même, par contre ça me permet de vraiment mettre des mots sur les comportements que j’observe et d’avoir des explications scientifiques dessus. Et donc de mieux comprendre les autres, et évaluer la différence entre mon fonctionnement et le leur. De voir ce qui me semble à peu près similaires et ce qui est complètement différent ou présent/absent.
Je ne sais pas si beaucoup de gens se retrouvent entièrement dans le groupe HP, même si au début, le fait de voir autant de ressemblances peut nous laisser penser qu’on a enfin trouver un groupe auquel s’identifier. Personne n’est « que » HP, tant de choses influencent notre fonctionnement.
De mon côté, si je ne me retrouve pas entièrement dans le groupe HP (en sachant que je ne suis même pas sûre de l’être), je m’y retrouve sur pas mal d’aspects qui ne correspondent pas à d’autres populations, et je me sens plus proches de ces gens quand j’en rencontre.
Mais il reste toujours une grande distance qui m’empêche de me sentir vraiment proche, comprise et perçue pour ce que je suis vraiment, voire « connectée » ou liée avec quelqu’un. Un peu comme si il était impossible de vraiment comprendre ce que je suis. Ta vidéo m’a beaucoup parlé car si j’explique aux gens ce qui se passe dans ma tête, ils comprennent bien le concept même si ils pensent effectivement que c’est bizarre ou peu commun, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont incapables de vraiment comprendre car ils n’ont jamais éprouvé, ressenti au plus profond d’eux ce que je leur raconte. Ils ne l’ont jamais vécu, ils ne peuvent donc pas comprendre ni même imaginer l’ampleur des impacts que cela a sur mon être ou ma vie, ma vision du monde.
En tout cas, grâce aux livres, je sais qu’il y a plus que le possible côté HP pour expliquer ma différence. Si je n’ai pas encore vraiment réussi à la nommer, je sais au moins que je suis vraiment loin de la « norme », et ça me permet de prendre conscience que ça ne va pas être possible de continuer à faire semblant d’être capable de vivre normalement pour le reste de ma vie. Je ne veux pas de ça, le prix en terme de déni de soi-même en est exorbitant, en plus de l’effort nerveux que ça demande et du renoncement à une vie plus adaptée que ça entraine.
Après, je ne suis malheureusement pas sûre qu’un psy comme tu le décris existe, mais ça serait beaucoup plus simple si c’était le cas ^^
Très peu de gens sont capables de tomber juste avec peu d’information, je reste d’avis que la connexion « ultime » ou fusionnelle est impossible, on ne comprendra jamais totalement ce qui se passe chez autrui (mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas essayer de l’atteindre, c’est un idéal intéressant à mes yeux). Seul de longues discussions régulièrement mises à jour (car on évolue constamment) me semblent appropriées pour espérer comprendre l’autre du mieux que nous pouvons. Et ça vaut pour soi-même ! Plus on discute avec soi-même, mieux on se comprend et mieux on est capable de repérer nos évolutions internes.
Je ne sais pas si beaucoup de gens se retrouvent entièrement dans le groupe HP, même si au début, le fait de voir autant de ressemblances peut nous laisser penser qu’on a enfin trouver un groupe auquel s’identifier. Personne n’est « que » HP, tant de choses influencent notre fonctionnement.
De mon côté, si je ne me retrouve pas entièrement dans le groupe HP (en sachant que je ne suis même pas sûre de l’être), je m’y retrouve sur pas mal d’aspects qui ne correspondent pas à d’autres populations, et je me sens plus proches de ces gens quand j’en rencontre.
Mais il reste toujours une grande distance qui m’empêche de me sentir vraiment proche, comprise et perçue pour ce que je suis vraiment, voire « connectée » ou liée avec quelqu’un. Un peu comme si il était impossible de vraiment comprendre ce que je suis. Ta vidéo m’a beaucoup parlé car si j’explique aux gens ce qui se passe dans ma tête, ils comprennent bien le concept même si ils pensent effectivement que c’est bizarre ou peu commun, mais ce qui est sûr, c’est qu’ils sont incapables de vraiment comprendre car ils n’ont jamais éprouvé, ressenti au plus profond d’eux ce que je leur raconte. Ils ne l’ont jamais vécu, ils ne peuvent donc pas comprendre ni même imaginer l’ampleur des impacts que cela a sur mon être ou ma vie, ma vision du monde.
En tout cas, grâce aux livres, je sais qu’il y a plus que le possible côté HP pour expliquer ma différence. Si je n’ai pas encore vraiment réussi à la nommer, je sais au moins que je suis vraiment loin de la « norme », et ça me permet de prendre conscience que ça ne va pas être possible de continuer à faire semblant d’être capable de vivre normalement pour le reste de ma vie. Je ne veux pas de ça, le prix en terme de déni de soi-même en est exorbitant, en plus de l’effort nerveux que ça demande et du renoncement à une vie plus adaptée que ça entraine.
Après, je ne suis malheureusement pas sûre qu’un psy comme tu le décris existe, mais ça serait beaucoup plus simple si c’était le cas ^^
Très peu de gens sont capables de tomber juste avec peu d’information, je reste d’avis que la connexion « ultime » ou fusionnelle est impossible, on ne comprendra jamais totalement ce qui se passe chez autrui (mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas essayer de l’atteindre, c’est un idéal intéressant à mes yeux). Seul de longues discussions régulièrement mises à jour (car on évolue constamment) me semblent appropriées pour espérer comprendre l’autre du mieux que nous pouvons. Et ça vaut pour soi-même ! Plus on discute avec soi-même, mieux on se comprend et mieux on est capable de repérer nos évolutions internes.
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
C’est ça, c’est tout à fait ça : Il faut le vivre pour le comprendre. Et je crois que c’est pour cela que tous les discours et écrits ne serviront à rien (presque à rien) pour amener plus de conscience collective.
Je le sais au fond de moi, mais je me résiste à l’accepter, comme je résiste à accepter trop de choses pour lesquelles je n’ai aucun pouvoir. Cela anéantit toute forme d’espérance et cela est impossible à supporter.
Je le sais au fond de moi, mais je me résiste à l’accepter, comme je résiste à accepter trop de choses pour lesquelles je n’ai aucun pouvoir. Cela anéantit toute forme d’espérance et cela est impossible à supporter.
Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
En effet je ne l'ai pas vu, et il a l'air très intéressant de ce que tu en décris donc j'espère arriver à le regarder d'ici peu !
Après peut-être que des psys comme ça existe, mais ils doivent être très rares. Déjà trouver un bon psy tout court, c'est pas une mince affaire...
Et oui je suis d'accord avec toi, cette conscientisation ne peut que s'éprouver pour être comprise et pleinement intégrée, les discours et les preuves rationnelles ne suffisent pas. C'est à chacun de faire ce chemin intérieur, cette acceptation de la réalité qui ne correspond pas à leurs croyances ou à leurs souhaits. Je ne sais pas si il est possible de voir la réalité complètement dénuée de tout nos filtres qui nous protègent, nous rassurent ou qui nous évite simplement un effort cognitif trop important pour la comprendre. Mais on ne peut qu'espérer que de plus en plus de gens ouvrent les yeux par eux-même, on ne peut que proposer, supposer et inciter sans imposer, et tout en ayant l'humilité de savoir qu'on ne détient pas la vérité absolue non plus.
C'est toute la question de définir la réalité et d'essayer de déterminer collectivement vers quelle réalité ou perception de la réalité nous souhaitons tendre, en sachant que jamais nous n'arriverons à l'unanimité (même si on était télépathes, je ne pense pas que ça serait possible ^^ On aurait toujours des avis et des envies différentes).
Après peut-être que des psys comme ça existe, mais ils doivent être très rares. Déjà trouver un bon psy tout court, c'est pas une mince affaire...
Et oui je suis d'accord avec toi, cette conscientisation ne peut que s'éprouver pour être comprise et pleinement intégrée, les discours et les preuves rationnelles ne suffisent pas. C'est à chacun de faire ce chemin intérieur, cette acceptation de la réalité qui ne correspond pas à leurs croyances ou à leurs souhaits. Je ne sais pas si il est possible de voir la réalité complètement dénuée de tout nos filtres qui nous protègent, nous rassurent ou qui nous évite simplement un effort cognitif trop important pour la comprendre. Mais on ne peut qu'espérer que de plus en plus de gens ouvrent les yeux par eux-même, on ne peut que proposer, supposer et inciter sans imposer, et tout en ayant l'humilité de savoir qu'on ne détient pas la vérité absolue non plus.
C'est toute la question de définir la réalité et d'essayer de déterminer collectivement vers quelle réalité ou perception de la réalité nous souhaitons tendre, en sachant que jamais nous n'arriverons à l'unanimité (même si on était télépathes, je ne pense pas que ça serait possible ^^ On aurait toujours des avis et des envies différentes).
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
« la lucidité exacerbée sur le monde et sur les autres rend difficile la sérénité intérieure »
C’est exactement ça !
C’est exactement ça !
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Etrangement, c'est lorsque "tout va mal" qu'il est sage de garder son sang froid.
J'espère me souvenir de ça à la prochaine "merdouille"
J'espère me souvenir de ça à la prochaine "merdouille"
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Conscience collective
Jeune, on se pense omnipotent.
Vieux, on perd ses illusions.
Vieux, on perd ses illusions.
Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Il y a une profonde tristesse en toi. Probablement dûe aux 5 blessures. C'est beaucoup 5 !
Ce qui est contradictoire c'est que tu aimes protéger et respecter la nature et....que tu ne le fais pas pour Ta propre nature. Tu épuises ton corps alors que tu cherches à ne pas épuiser la terre et ses ressources.
Il te suffirait peut-être d'appliquer ce traitement à toi.
Tu crois que tu pourrais le faire dans cette optique ?
Ce qui est contradictoire c'est que tu aimes protéger et respecter la nature et....que tu ne le fais pas pour Ta propre nature. Tu épuises ton corps alors que tu cherches à ne pas épuiser la terre et ses ressources.
Il te suffirait peut-être d'appliquer ce traitement à toi.
Tu crois que tu pourrais le faire dans cette optique ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Conscience collective
Souvent dans ce cas làRonaldMcDonald a écrit:
Parfois, non.
Caveman- Messages : 435
Date d'inscription : 21/05/2019
Localisation : fcuk
Re: Conscience collective
Je plussoie grandement le message de Zarbitude, après j’imagine bien que tu y as déjà penser et que ce n’est pas si simple.
J’imagine qu’il est possible de ne pas trouver de raisons de le faire, tout simplement : est-ce que l’on mérite ? Quel sens cela peut-il avoir ? Mais soigner la Terre n’a pas plus de sens. On le fait par respect parce-que nous avons subjectivement décidé qu’elle méritait le respect (ou la protection, l’adoration, ce que vous voulez), mais ça n’a pas de sens "réel" (à mes yeux en tout cas). Les seuls intérêts sont « psychiques » : donner du sens à sa vie, se démarquer en voyant que nous faisons des efforts et pas les autres, se déculpabiliser en faisant du bien à un endroit pour compenser et pouvoir nous auto-donner le droit de vivre (Il n’y a aucun jugement négatif dans les propositions que j’écris, c’est naturel de chercher à combler ces besoins et sain lorsqu’ils sont mesurés) ; et matériels : soigner la Terre nous soigne nous et les générations futures, préserve notre habitat et sa fonction à satisfaire nos besoins.
J’imagine qu’un profond altruisme t’anime pour pouvoir faire passer la nature avant toi, mais cela te détruit car tu n’arrives pas à toi toute seule à rendre le monde suffisamment meilleur, plus beau et moins violent, et les gens plus conscients et responsables, plus compassionnels. C’est là que l’illusion dont tu parles s’estompe et te montre une vision fade et douloureuse à supporter.
Ce n’est que mon avis, mais je pense que la solution vient d’une acceptation profonde de tout ça, d’un très gros travail de lâcher-prise, d’accepter que tu ne puisses pas améliorer le monde dans sa totalité malgré une grande volonté de le faire, de ne plus chercher à contrôler/améliorer cette situation au-delà de tes forces et de ton échelle d’action. Accepter qu’on ne puisse que vivre dans le monde qui existe, s’y adapter et faire sa part d’amélioration à notre portée en sachant que certains ne vont pas se gêner pour ne pas le faire (donc on n'est pas dans le renoncement total, mais dans une vision un peu plus réaliste pour espérer des résultats concrets réalisables).
C’est difficile et douloureux, mais je ne vois pas d’autres moyens que d’accepter cette situation, tolérer les limites de sa propre existence et être capable de la chérir pour ce qu’elle est, si on est dans un objectif de profiter au maximum de la vie sans marcher sur les autres, car il n’y a pas grand-chose d’autre à faire dans sa vie et que chacun désire probablement un truc du genre et que comme ça on ne freine personne (oui la réalité est plus complexe, la répartition des richesse et les égalités sociales de naissance toussa toussa mais on fait avec ce qu’on a et ça fait partie du problème à accepter).
J’imagine qu’il est possible de ne pas trouver de raisons de le faire, tout simplement : est-ce que l’on mérite ? Quel sens cela peut-il avoir ? Mais soigner la Terre n’a pas plus de sens. On le fait par respect parce-que nous avons subjectivement décidé qu’elle méritait le respect (ou la protection, l’adoration, ce que vous voulez), mais ça n’a pas de sens "réel" (à mes yeux en tout cas). Les seuls intérêts sont « psychiques » : donner du sens à sa vie, se démarquer en voyant que nous faisons des efforts et pas les autres, se déculpabiliser en faisant du bien à un endroit pour compenser et pouvoir nous auto-donner le droit de vivre (Il n’y a aucun jugement négatif dans les propositions que j’écris, c’est naturel de chercher à combler ces besoins et sain lorsqu’ils sont mesurés) ; et matériels : soigner la Terre nous soigne nous et les générations futures, préserve notre habitat et sa fonction à satisfaire nos besoins.
J’imagine qu’un profond altruisme t’anime pour pouvoir faire passer la nature avant toi, mais cela te détruit car tu n’arrives pas à toi toute seule à rendre le monde suffisamment meilleur, plus beau et moins violent, et les gens plus conscients et responsables, plus compassionnels. C’est là que l’illusion dont tu parles s’estompe et te montre une vision fade et douloureuse à supporter.
Ce n’est que mon avis, mais je pense que la solution vient d’une acceptation profonde de tout ça, d’un très gros travail de lâcher-prise, d’accepter que tu ne puisses pas améliorer le monde dans sa totalité malgré une grande volonté de le faire, de ne plus chercher à contrôler/améliorer cette situation au-delà de tes forces et de ton échelle d’action. Accepter qu’on ne puisse que vivre dans le monde qui existe, s’y adapter et faire sa part d’amélioration à notre portée en sachant que certains ne vont pas se gêner pour ne pas le faire (donc on n'est pas dans le renoncement total, mais dans une vision un peu plus réaliste pour espérer des résultats concrets réalisables).
C’est difficile et douloureux, mais je ne vois pas d’autres moyens que d’accepter cette situation, tolérer les limites de sa propre existence et être capable de la chérir pour ce qu’elle est, si on est dans un objectif de profiter au maximum de la vie sans marcher sur les autres, car il n’y a pas grand-chose d’autre à faire dans sa vie et que chacun désire probablement un truc du genre et que comme ça on ne freine personne (oui la réalité est plus complexe, la répartition des richesse et les égalités sociales de naissance toussa toussa mais on fait avec ce qu’on a et ça fait partie du problème à accepter).
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Oui c'est ça, tu es ton propre bourreau. A présent tu n'as plus besoin de personne pour te maltraiter
Une vieille habitude venue de ton enfance où tu n'as connu que de la maltraitance.
C'est du boulot de changer ça mais c'est possible. Ca dépend de toi à présent.
Pour ce qui est d'être utile, voici quelque chose qui te fera peut-être sourire : il y a quelques années de ça, j'ai essayé de n'être utile à personne. Juste comme ça, pour voir.
Et bin c'est im-po-ssi-ble, même à court terme!
On est toujours utile à quelque chose ou à quelqu'un, même sans vraiment le vouloir.
Parce que chaque existence est unique et joue un rôle unique dans le grand tout.
@Fenir : moi aussi j'apprécie tes interventions
Une vieille habitude venue de ton enfance où tu n'as connu que de la maltraitance.
C'est du boulot de changer ça mais c'est possible. Ca dépend de toi à présent.
Pour ce qui est d'être utile, voici quelque chose qui te fera peut-être sourire : il y a quelques années de ça, j'ai essayé de n'être utile à personne. Juste comme ça, pour voir.
Et bin c'est im-po-ssi-ble, même à court terme!
On est toujours utile à quelque chose ou à quelqu'un, même sans vraiment le vouloir.
Parce que chaque existence est unique et joue un rôle unique dans le grand tout.
@Fenir : moi aussi j'apprécie tes interventions
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Conscience collective
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Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Merci Zarbitude. Et My_illusion, merci pour le don de fraises imaginaires ^^
Bon déjà point positif : tu es sûre de toi et de ce que tu vaux, tu sembles stable dans tes émotions et raisonnement. C’est un super bon point de départ, une super base sur laquelle se poser et commencer à travailler sereinement.
Tu dis te ressentir dans un état émotionnel irréversible « foutu pour foutu », tu es fatiguée de vivre ça et voudrait t’en aller, on est pas loin du genre de cercle vicieux typique des dépressions nous entrainant au fond du désespoir. Ce que tu décris de tes symptômes physiques, cette grande somatisation de ta charge nerveuse traduit effectivement quelque chose proche du burn out, je pense. Ça ce sont les mauvais points. Tu es effectivement ton propre bourreau qui te conduit à l’épuisement et à une situation de non-sens, donc d’immobilisme par manque d’énergie et de solutions satisfaisantes envisageables.
D’une part, si tu ne peux te nourrir que du bien que tu peux procurer à ton environnement et entourage, et étant donné que tu essayes de le faire à ton échelle, n’en as-tu aucun retour ou sont-ils trop maigres ?
Ou le problème ne viendrait-il pas du fait que tu n’arrives pas à le recevoir ? (pas forcément des humains, mais de la part de cette nature que tu contribue à préserver et dont on peut puiser une grande énergie) Tu dis que s’aimer et prendre soin de soi reviendrait à se construire un ego et se poser des œillères, mais je pense que tu sais que ce n’est pas vrai, c’est juste difficile de trouver le chemin du milieu.
Et d’autre part, en parlant du Chemin du Milieu, dans le bouddhisme il est très clairement décrit la différence entre l’amour propre et l’amour de soi, que c’est impératif de ne pas les confondre. Ce sont des questions d’estime de soi qui seraient derrière, l’amour-propre étant le masque que nous créons pour correspondre aux attentes des autres, et l’amour de soi le véritable amour qui nous permet de nous respecter et de nous accepter tel que nous sommes. Peut-être qu’il faut d’abord que tu acceptes qui tu es avant de pouvoir accepter les autres et l’état du monde ? Cela t’aiderait justement à recevoir l’amour que penses peut-être ne pas être digne de recevoir (c'est un très gros peut-être car tu n'as encore jamais dit que c'était le cas, de ce que j'en sais pour l'instant).
Petite citation : « Si vous vous aimez vous-mêmes, vous vous libérerez du piège d’exiger que les autres vous aiment. Pour ma part, j’ai besoin de l’amour des autres, mais je ne peux pas le commander. Si mon besoin d’amour n’est pas comblé par les autres, je m’assure de pouvoir m’aimer moi-même. Ainsi, je laisse les autres libres de me donner ou non leur amour." Bouddha poursuivit ainsi son enseignement : "Pour atteindre cet idéal d’estime de vous-même, vous devez abandonner l’idée de vous croire meilleur ou inférieur ou même leur égal. Quel choix vous reste-t-il si vous n’êtes ni supérieur, ni inférieur, ni égal ? L’idéal est de rester vous-même. »
Ou comment s'aimer soi-même pour combler ses propres besoins avant d'aimer les autres et combler leurs besoins à eux. Au final, s'aimer soi-même est une porte pour aider les autres, donc ça ne devrait pas te dégouter en ce sens.
Ce n’est peut-être pas la bonne direction pour t’aider, mais peut-être qu’avec toutes les blessures que tu as subi plus jeune, peut-être que tu essayes de combler quelque chose. Le fait d’avoir grandi parmi des gens que tu n’appréciais voire n’estimais pas, peut-être que tu essayes de le combler en étant encore meilleure qu’eux ? Pour tout un tas de raison : te prouver à toi-même que tu vaux mieux qu’eux, que cette situation ne t’a pas détruite et que tu en ressors plus forte, la possible idée que l’abandon serait dû au fait de ne pas être à la hauteur et donc essayer d’être meilleure, etc…
Je pense qu’entre les souffrances que tu as vécues enfant et celles que la nature subit et que tu ressens fortement, ça s’emboite très bien. Dans les deux cas, est-ce que ce ne serait pas deux êtres vivants maltraités injustement alors qu’ils n’ont rien fait, qu’ils essayent de faire du mieux qu’ils peuvent malgré des actions toxiques de leur entourage, qu’ils essayent de faire le bien en aidant sans que les gens n’en soient conscients et reconnaissants ?
Tout ceci a été écrit avec les quelques informations que j’ai à disposition pour l’instant et avec beaucoup d’extrapolations, donc je tape peut-être complètement à côté de la cible.
Bon déjà point positif : tu es sûre de toi et de ce que tu vaux, tu sembles stable dans tes émotions et raisonnement. C’est un super bon point de départ, une super base sur laquelle se poser et commencer à travailler sereinement.
Tu dis te ressentir dans un état émotionnel irréversible « foutu pour foutu », tu es fatiguée de vivre ça et voudrait t’en aller, on est pas loin du genre de cercle vicieux typique des dépressions nous entrainant au fond du désespoir. Ce que tu décris de tes symptômes physiques, cette grande somatisation de ta charge nerveuse traduit effectivement quelque chose proche du burn out, je pense. Ça ce sont les mauvais points. Tu es effectivement ton propre bourreau qui te conduit à l’épuisement et à une situation de non-sens, donc d’immobilisme par manque d’énergie et de solutions satisfaisantes envisageables.
D’une part, si tu ne peux te nourrir que du bien que tu peux procurer à ton environnement et entourage, et étant donné que tu essayes de le faire à ton échelle, n’en as-tu aucun retour ou sont-ils trop maigres ?
Ou le problème ne viendrait-il pas du fait que tu n’arrives pas à le recevoir ? (pas forcément des humains, mais de la part de cette nature que tu contribue à préserver et dont on peut puiser une grande énergie) Tu dis que s’aimer et prendre soin de soi reviendrait à se construire un ego et se poser des œillères, mais je pense que tu sais que ce n’est pas vrai, c’est juste difficile de trouver le chemin du milieu.
Et d’autre part, en parlant du Chemin du Milieu, dans le bouddhisme il est très clairement décrit la différence entre l’amour propre et l’amour de soi, que c’est impératif de ne pas les confondre. Ce sont des questions d’estime de soi qui seraient derrière, l’amour-propre étant le masque que nous créons pour correspondre aux attentes des autres, et l’amour de soi le véritable amour qui nous permet de nous respecter et de nous accepter tel que nous sommes. Peut-être qu’il faut d’abord que tu acceptes qui tu es avant de pouvoir accepter les autres et l’état du monde ? Cela t’aiderait justement à recevoir l’amour que penses peut-être ne pas être digne de recevoir (c'est un très gros peut-être car tu n'as encore jamais dit que c'était le cas, de ce que j'en sais pour l'instant).
Petite citation : « Si vous vous aimez vous-mêmes, vous vous libérerez du piège d’exiger que les autres vous aiment. Pour ma part, j’ai besoin de l’amour des autres, mais je ne peux pas le commander. Si mon besoin d’amour n’est pas comblé par les autres, je m’assure de pouvoir m’aimer moi-même. Ainsi, je laisse les autres libres de me donner ou non leur amour." Bouddha poursuivit ainsi son enseignement : "Pour atteindre cet idéal d’estime de vous-même, vous devez abandonner l’idée de vous croire meilleur ou inférieur ou même leur égal. Quel choix vous reste-t-il si vous n’êtes ni supérieur, ni inférieur, ni égal ? L’idéal est de rester vous-même. »
Ou comment s'aimer soi-même pour combler ses propres besoins avant d'aimer les autres et combler leurs besoins à eux. Au final, s'aimer soi-même est une porte pour aider les autres, donc ça ne devrait pas te dégouter en ce sens.
Ce n’est peut-être pas la bonne direction pour t’aider, mais peut-être qu’avec toutes les blessures que tu as subi plus jeune, peut-être que tu essayes de combler quelque chose. Le fait d’avoir grandi parmi des gens que tu n’appréciais voire n’estimais pas, peut-être que tu essayes de le combler en étant encore meilleure qu’eux ? Pour tout un tas de raison : te prouver à toi-même que tu vaux mieux qu’eux, que cette situation ne t’a pas détruite et que tu en ressors plus forte, la possible idée que l’abandon serait dû au fait de ne pas être à la hauteur et donc essayer d’être meilleure, etc…
Je pense qu’entre les souffrances que tu as vécues enfant et celles que la nature subit et que tu ressens fortement, ça s’emboite très bien. Dans les deux cas, est-ce que ce ne serait pas deux êtres vivants maltraités injustement alors qu’ils n’ont rien fait, qu’ils essayent de faire du mieux qu’ils peuvent malgré des actions toxiques de leur entourage, qu’ils essayent de faire le bien en aidant sans que les gens n’en soient conscients et reconnaissants ?
Tout ceci a été écrit avec les quelques informations que j’ai à disposition pour l’instant et avec beaucoup d’extrapolations, donc je tape peut-être complètement à côté de la cible.
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
Vraiment, tu as une très belle capacité d’analyse Fenrir (zarbi’ aussi d’ailleurs), plus douées que le psy lambda!! Je vous paie les séances en quelle monnaie? Lol.
La conclusion est tjrs la même: s’aimer soi. Mais hard.
La conclusion est tjrs la même: s’aimer soi. Mais hard.
Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:44, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Quand "les autres", nos parents, éducateurs etc, ne nous ont pas aimé, c'est compréhensible qu'on ait soi-même du mal à le faire. Ca m'a pris du temps
Mais quand j'ai regardé à l'intérieur de moi, j'ai vu une personne aimable ( en toute humilité ).
Et je suis bien certaine que si tu regardes en toi, avec sincérité et objectivité, tu vas aussi y trouver une personne aimable, avec de belles qualités.
Tout étant relatif, on peut toujours améliorer, c'est certain.
Et ça tombe bien parce que c'est ce qu'on a envie de faire naturellement. La nature nous a dotés de la possibilité de le faire.
Alors hauts les coeurs et on y va!
On améliore ce qui est à améliorer selon notre conscience du moment et on n'oublie pas d'apprécier ce qui est déjà "beau"
Big kisses à toutes les belles âmes ici
Mais quand j'ai regardé à l'intérieur de moi, j'ai vu une personne aimable ( en toute humilité ).
Et je suis bien certaine que si tu regardes en toi, avec sincérité et objectivité, tu vas aussi y trouver une personne aimable, avec de belles qualités.
Tout étant relatif, on peut toujours améliorer, c'est certain.
Et ça tombe bien parce que c'est ce qu'on a envie de faire naturellement. La nature nous a dotés de la possibilité de le faire.
Alors hauts les coeurs et on y va!
On améliore ce qui est à améliorer selon notre conscience du moment et on n'oublie pas d'apprécier ce qui est déjà "beau"
Big kisses à toutes les belles âmes ici
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: Conscience collective
Ah bah mince alors, j’aurais dû faire psy, j’ai peut-être raté ma vocation ^^
En tout cas je pense que ce n'est peut-être pas une très bonne chose de continuer à voir cette psy à la retraite, ce n'est vraiment pas sain que d’entendre des compliments-injonctions qui t’emmènent vers un chemin que tu n’aurais probablement pas choisi par toi-même.
Pour reprendre, tu as grandi dans un environnement toxique qui a laissé de gros dégâts, il y a un souci niveau relationnel avec d’un côté accepter que les humains sont ce qu’ils sont et font ce qu’ils font, et d’un autre s’accepter soi-même de faire ce que tu peux et pas plus. Et le milieu qui fait qu’il est difficile d’apprécier les autres et de ressentir qu’ils t’apprécient sans t’utiliser.
Tout ça semble le résultat des blessures de ton enfance qui t’ont probablement fortement conditionnée sur le plan de tes réflexions et de tes émotions. Je pense qu’une bonne TCC s’impose et te ferait beaucoup de bien (mais faut trouver le bon psy)
Tu arrives pour l’instant à puiser un peu de joie dans ce que tu fais, mais je doute que cela soit suffisant pour avoir une qualité de vie correcte niveau équilibre trucs agréables et trucs désagréables.
Donc moi je conclurais qu’il faut lâcher prise, accepter et se déconditionner, déconstruire ces mécanismes même si ils sont justifiés, peut-être qu’il y en a d’autres plus sains qu’il serait tout autant justifié de mettre en place. Mais beaucoup de travail en perspective dans cette voie, et un peu de « renoncement » car il faut savoir faire table rase pour regarder quels comportements et pensées garder ou jeter. Ça ne veut pas dire baisser ses exigences envers soi ou les autres, mais ça veut dire les mettre complètement de côté un moment pour choisir sans leur emprise, et choisir comment les aborder sous un angle plus vivable. Pour vraiment choisir ce que toi tu veux, si tu n'avais pas toutes ces marques sur le dos.
Je te souhaite d’arriver à vivre la vie que tu veux vivre !
En tout cas je pense que ce n'est peut-être pas une très bonne chose de continuer à voir cette psy à la retraite, ce n'est vraiment pas sain que d’entendre des compliments-injonctions qui t’emmènent vers un chemin que tu n’aurais probablement pas choisi par toi-même.
Pour reprendre, tu as grandi dans un environnement toxique qui a laissé de gros dégâts, il y a un souci niveau relationnel avec d’un côté accepter que les humains sont ce qu’ils sont et font ce qu’ils font, et d’un autre s’accepter soi-même de faire ce que tu peux et pas plus. Et le milieu qui fait qu’il est difficile d’apprécier les autres et de ressentir qu’ils t’apprécient sans t’utiliser.
Tout ça semble le résultat des blessures de ton enfance qui t’ont probablement fortement conditionnée sur le plan de tes réflexions et de tes émotions. Je pense qu’une bonne TCC s’impose et te ferait beaucoup de bien (mais faut trouver le bon psy)
Tu arrives pour l’instant à puiser un peu de joie dans ce que tu fais, mais je doute que cela soit suffisant pour avoir une qualité de vie correcte niveau équilibre trucs agréables et trucs désagréables.
Donc moi je conclurais qu’il faut lâcher prise, accepter et se déconditionner, déconstruire ces mécanismes même si ils sont justifiés, peut-être qu’il y en a d’autres plus sains qu’il serait tout autant justifié de mettre en place. Mais beaucoup de travail en perspective dans cette voie, et un peu de « renoncement » car il faut savoir faire table rase pour regarder quels comportements et pensées garder ou jeter. Ça ne veut pas dire baisser ses exigences envers soi ou les autres, mais ça veut dire les mettre complètement de côté un moment pour choisir sans leur emprise, et choisir comment les aborder sous un angle plus vivable. Pour vraiment choisir ce que toi tu veux, si tu n'avais pas toutes ces marques sur le dos.
Je te souhaite d’arriver à vivre la vie que tu veux vivre !
Fenrir- Messages : 58
Date d'inscription : 13/10/2018
Re: Conscience collective
Merci les filles
Dernière édition par My_illusion le Mar 19 Juil 2022 - 21:45, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Conscience collective
Il n'y a que toi qui puisses faire ce choix crucial : la vie ou la mort.
Pour le moment tu hésites. Tu es juste une survivante.
C'est déjà bien d'en avoir conscience. C'est le point de départ.
Pour le moment tu hésites. Tu es juste une survivante.
C'est déjà bien d'en avoir conscience. C'est le point de départ.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
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