C'est déjà demain ... petit fil reprend son titre de tout début pour se finir :-)

"Il est des heures bleues où le vent vient mourir sur les grèves glacées où s'endorment les fées"

Votre petite Kasha a dur en ce moment, vraiment, c'est pas facile de s'assumer et de rester cohérent avec soi-même, c'est pas facile cette capacité de voir les jeux et enjeux ... faut dire que je suis tellement maladroite et que lorsque l'émotion s'en mêle ... marre de ces soi-disant professiuonnels qui n'ont rien de professionnel et joue du chantage affectif plutôt que de se former pour faire le boulot un tant sois peu correctement, marre d'être perçue comme celle qui sait et qui met les autres en difficultés !
On m'a demandé, au taf, de dire ce qui n'allaitr pas pour moi et mes souhaits ... j'aurais dû me méfier, je sais bien qu'à chaque fois c'est pareil, les gens vous disent, mais vas-y, lâche toi, dis ce qui ne va pas ... j'ai fait confiance, j'ai cru que je pouvais y aller ...
Pffffffffffffffffffffffff, c'est encore trop saignant là, encore trop confus, encore trop plein de larmes contenues et de colère apocalyptique ! Mais, je vais prendre ça comme un défi, pour une fois, je ne vais pas tout plaquer et claquer la porte, cette fois, je vais tenter de dépasser cette façon de fonctionner, je vais essayer de voir ce que ça peut m'apporter, en quoi ça peut me faire grandir, mûrir et mieux m'aimer moi-même, cette fois, je ne vais pas laisser les autres me définir ...

Salut kasha

Les autres, en grande majorité, se définissent en rejetant parce qu'ils se sentent agressés. Ils cherchent donc les failles chez les autres pour s'en servir ensuite...
Ceux, comme toi, qui savent " lire " les mécanismes de " mensonge interne et inconscient " et qui en comprennent peu ou prou l'origine en souffrent.

C'est difficile de trouver une limite entre faire et ne pas faire en ce cas...



A bientôt

Merci Mjö, c'est tout à fait ça, je t'embrasse :-)

Et crever de soif dans la rocaille
Plonger à poil dans les torrents
Marcher dans l'herbe jusqu'à la taille

Et avaler de la poussière
Pisser sur une fourmilière
Il prend son temps Des ampoules aux talons

Et y'en a qui courent comme des coupables
Y'en à qui roupillent comme des lézards
Lui il savoure l'inexplicable

Il fait la route comme un pel'rin
Et il continue, il continue
Les yeux ouverts sans ticket de retour

Et tendre le pouce assis dans la mousse
Coucher sur la paille avec une odeur animale
Comme un nomade en rade, un croisé sans croisade

Et pas de plan et pas de bataille
Il a lâché le gouvernail
Et sa barque dérive au grès des courants nonchalants

Il veut pas succomber comme une branche qui va tomber
En attendant la r'traite avec une bouillotte électrique
En r' gardant par la f' nètre comme un Bernard Lermite

Y'en a qui discutent et qui f'ront jamais rien
Y'en a qu'on pas d' but et qui dissent y'a rien d' bien
Mais on est si p'tit devant la montagne.

Et se laver dans l'eau froide des fontaines
Gagner trois ronds ici en boulot saisonnier
Tout devient possible quand on est pas attaché

Et s'arrêter pour croquer une tomate
Ou un bout de fromage un canif à cinq lames
Dans le fond de la poche et pas de compte à rendre

Il fait de mal à personne naïf et utopique
Il préfère la route, faire la route sans étique
Il est jamais sorti de ce vieux rêve beatnik

Il don'rait le peu qu'il a plutôt que de se battre
Il a pas peur d'être pauvre
Y'a pas de frontière la nuit sous l'étoile polaire

On d'vient si vite l'esclave de ses esclaves dit-il
Il préfère la route collée à ses s'melles tant qu'il n'a pas de rhumatisme
Il préfère la route la route la route
la route la route la route la route
la route la route la route la route

kasha a écrit:"Il est des heures bleues où le vent vient mourir sur les grèves glacées où s'endorment les fées"

Courage ma belle

Bah oui, mais Kerouac est mort

Il est libre Max... Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler..

Je me reconnais dans ton dernier texte kasha. Et c'est bien là la liberté qui reste à conquérir, celle qui niche en soi !

Je n'ai pas de conseil à donner, moi j'ai toujours fini par claquer la porte et je ne trouve un équilibre que dans le statut d'indépendant qui me laisse une liberté de ton, de méthodes, de planning,...
J'étais hier chez un client et je me suis à nouveau félicitée d'avoir refusé le poste salarié qu'il m'avait offert il y a un an et demi... Les mesquineries, l'inertie d'un grand groupe hiérarchisé, les aberrations d'organisation : je n'aurais pas tenu 3 mois là-dedans !!

Plein de courage jolie Kasha, fais au mieux mais surtout reste intègre

La Renarde étant dans son terrier, je lui ai subtilisée une image qu'elle avait postée sur le fil de Mjöllnir.
Bon bref, j'ai risqué la morsure ou le coup de hache !



Tout cela pour évoquer qu'il n'y a guère que le livre pour nous définir, nous renvoyer à l'intimité de nous-même et nous autoriser à toute digression de l'imaginaire. Et que cet axe est l'un des seuls privilégiable, sans dégâts collatéraux.
Quant aux "bien/normo/oligo" pensants ou prétendus tels, qui sous prétexte de bienveillance questionnent pour mieux s'attribuer les bonnes idées ou marginaliser les "trop tout", j'en suis largement revenu car cela se termine toujours mal, enfin si je me réfère à mon expérience.

Une bise,

la belle !

Avec grand plaisir et sans morsure, tous mes vaccins sont à jour tu ne risques rien

Bah Ours

La hache n'est là que pour débiter des troncs d'abres tombès en travers de nos routes

Amitiés

Ouf, double ouf....

Et nous, rien à craindre d'un coup de griffe j'espère
Moi j'ai confiance !

Bon courage Kasha !

Moi je dis comme Mogwhy, mieux vaut dans ce cas être seule que mal accompagnée. Du reste, tu as raison : pourquoi ça te toucherait qu'ils s'excitent comme des puces parce que tu as osé dire ce que tu pensais ?... On s'en fout de leur réaction. On s'en fout de ce qu'ils racontent. Toi, tu bosses, et bien, et t'as pas besoin de leur assentiment pour le leur prouver, alors basta.

Et moi je dis ... je vous ZM :-) zerbi, vous êtes beaux mais boooooooooooooooooooooo ! demain, je vais voir mon toubib, ai besoin de temps libre pour recadrer c'te chose et hors de question que ce soit le public et moi qui trinquent pour une équipe qui dysfonctionne ..... pfffffffffffffffffff zébrée et atteinte du complexe du saint-bernard, suis pas sortie de l'auberge !!!!!!!!
puis, faut que j'apronfondisse à fond "l'art de négocier" (approche analyse transactionnelle) ... vais interroger mes parents, enfants, toussa qui sont en moi :-) ... mais d'abord : DORMIR !
Bises et belle nuit les rayurés de mon coeur :-)

Bises et bonne nuit

Douce et belle nuit

kasha a écrit:.../...puis, faut que j'apronfondisse à fond "l'art de négocier" (approche analyse transactionnelle) ... vais interroger mes parents, enfants, toussa qui sont en moi :-) .../...

Négocier, c'est arrondir les angles.
C'est moi noble que la guerre victorieuse, mais plus efficace.

Victor Hugo :

"Ouvrière sans yeux, Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
...
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l'animal,
Si tu ne sais, dans l'ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?"

Je, Moah, Me myself and I (que je m'aime).... dit souvent : "Il ne s'agit pas de faire juste, il s'agit de ne pas faire faux" et cette position est souvent efficace pour transformer le conflit.

En même temps, je n'en pense pas moins.

Quand on arrive à devoir négocier c'est souvent que les choses ont dépassé certaines limites...
Il y a dans la négociation même le désir caché de ne pas perdre certains avantages. Et aussi l'implicite de savoir que des concessions, parfois douloureuses, sont à faire. Consensus... parfois appauvrissant.

Je crois bien plus à l'apprentissage commun et permanent, sorte de création d'une " langue partagée " mâtinée de respect des différences qui peuvent être vécues à part. Séparer le beurre de l'argent du beurre dès le départ en quelque sorte...

Joli cours de négociation

Ah oui !
J'aime beaucoup cette négo.
Elle est comment dire, ... radicale.

Ohohoh, qu'est-ce que je ris :-) excellent, je vais essayer ça à ma prochaine réunion hihi ... la meilleure façon de négocier avec ses collègues ? Ne plus avoir de collègues ahahah ;-)

Je reviens d'abord sur ce que tu as écrit Mog'jolie ;-)
Oui, j'ai testé la position d'être mon propre patron, pour l'instant, c'est trop générateur d'angoisses pour moi, je dois me vendre et courir le contrat, avec le risque de ne pas survivre financièrement, c'est trop pour moi, mais je ne quitte pas l'idée, justement, chacun de mes boulot a toujours été vu par moi comme une marche de plus vers cette solution.
De plus, j'adore partager, et j'ai toujours pensé qu'un travail en équipe me donnerait cette possibilité de réflexion commune ... force m'est de constater de plus en plus que cet argument est bancal, jusqu'à ce jour, je n'ai jamais rencontré d'équipe qui réfléchisse sur le sens des actions, j'ai encore un peu d'espoir avec celle-ci ... on verra :-/
Cependant, là, avec cette crise (c'est pas la première fois, pour moi, ça se passe dans chaque boulot, j'en viens donc à re-penser que la répétition de ce genre de scénarii dans ma vie professionnelle ressemble furieusement à une situation de transfert non-résolu ;-), j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes, plutôt que de continuer à me contempler le nombril en geignant ;-) :
- je vais me faire accompagner par un psy spécialisé dans les relations au travail (il travaille essentiellement à accompagner les gens dans une "reprise du travail" mais accepte de travailer avec moi à clarifier mon projet professionnel actuel et la façon de continuer en me protégeant (un canard sans plumes, ça se noie ;-)
- je vais me décider à m'inscrire à cette formation par correspondance que je repousse depuis 3 ans "faute de temps" (hum hum la belle excuse) afin d'avoir un réseau professionnel de réflexion que je ne trouve pas actuellement.

En ce qui concerne ce que tu écris Mjöllnir sur la négociation, j'ai envie de partager ceci :
"La symbiose : Les contrats secrets.

Pourquoi les gens négocient-ils si peu ?
Dans bien des cas des personnes qui cohabitent depuis longtemps (en entreprise, en couple, en famille) laissent s'installer des situations préjudiciables et perverses. Pourquoi ?

Tout simplement à cause du concept de symbiose.

Qu'est-ce que la symbiose ?
Certaines personnes ont plutôt tendance à se faire prendre en charge, d'autres au contraire à prendre les autres en charge.
Les premiers pensent qu'il leur est impossible de résoudre eux-mêmes leurs problèmes.
Leur croyance est : " je ne suis pas capable d'y arriver ".
Ils se placent dans leur état du moi Enfant et n'en bougent pas.
Les seconds pensent qu'ils doivent aider les premiers en volant à leur secours ou en leur disant ce qu'il faut faire.
Ils pensent : " Les pauvres heureusement que je suis là pour les aider ! "
Ceux-la se placent dans leur Parent et leur Adulte et n'en bougent pas non plus.
Tous mettent de l'énergie à maintenir stables les systèmes relationnels qu'ils établissent selon leur tendance et s'y enferment.
L' AT explore la manière dont les personnes engagent et élaborent ce type de relations.
Elle apporte les outils pour prévenir ou réparer les malentendus que provoque l'absence de négociation claire dans ces " contrats secrets ".

Les invitations symbiotiques.

La symbiose est une opposition du Parent d'une personne avec l'Enfant d'une autre personne.
Bien entendu l'Adulte est à ce moment là exclu partiellement ou totalement.
Dans la relation symbiotique les deux personnes forment un système complet de Parent, Adulte et Enfant, stable et fondé sur de multiples contrats secrets.
L' Adulte est faiblement présent. Il n'y a aucune négociation d'accords explicites, le fait de s'occuper l'un de l'autre et la manière de faire est quelque chose de dû.
Mais nul n'est vraiment responsable, on est dans le magma relationnel et le flou des responsabilités.
Dans une symbiose chacun néglige certains de ses besoins, ceux de son Enfant pour la personne qui prend l'autre en charge, ceux de ses Parent et Adulte pour la personne qui est prise en charge.
En fait les deux partenaires sont implicitement d'accord pour ne pas trop négocier en Adulte car ils trouvent de nombreux bénéfices secrets à la situation.
Celui qui prend en charge peut en effet exiger ce qu'il veut sans prendre le risque de demander (c'est pour lui un signe de faiblesse).
Celui qui est pris en charge échappe à sa peur des responsabilités.
Les deux craignent de devenir des personnes autonomes dotées d'un système efficace de Parent, Adulte et Enfant.
Chacun a vécu la symbiose à l'origine avec sa mère lorsqu'il était enfant, elle satisfaisait tout nos besoins.
Puis nous avons dû nous résigner, nous prendre en charge progressivement nous-même.
Souvent il peut nous arriver de rechercher à nouveau cet état idéal ou comme dans un rêve tout se fait tout seul…

La symbiose se manifeste par une sensation quasi physique d'empêtrement relationnel, de flou, de gêne.
En toile de fond les gens ressentent une impression de fausse sécurité, vaguement menaçante, avec la peur de " perdre " l'autre. Ils savent bien qu'ils dépendent de l'autre, mais comme rien n'est clair la crainte de voir le système s'écrouler est toujours présente.
Il existe 2 façons de créer une symbiose.
Quelqu'un peut vouloir se mettre en Parent en cherchant à placer l'autre en Enfant.
Il peut aussi se mettre en Enfant en cherchant à mettre l'autre en Parent.
Beaucoup de relations correspondent à une double symbiose dans laquelle les partenaires sont en symbiose du premier type dans certains domaines et de l'autre type dans d'autres domaines.
Toute négociation donne lieu à de nombreuses tentatives de créer des symbioses.
C'est à dire une recherche, consciente ou non, de relations dans laquelle on voudrait au moins un peu se faire prendre en charge par l'autre.
Exemple : " Allez, soyez sympa, accordez-moi ceci ou cela… ".
La recherche de telle situation fait même partie de la panoplie de certains manipulateurs dont le but est d'affaiblir l'adulte de l'autre afin d'obtenir un accord plus favorable.
Le concept de symbiose éclaire et explique divers types de conflits :

Le conflit de rupture symbiotique.

Un premier type de conflit correspond au cas dans lequel 2 partenaires étaient d'accord pour fonctionner de façon symbiotique et ou l'un des 2 (ou les 2) change d'avis.
Pour une raison quelconque celui-ci ne veut plus jouer le jeu symbiotique.
Les conflits de rupture symbiotique sont très nombreux.
Dans l'histoire il y a la révolution française de 1789 des français contre leur roi.
Les grandes luttes ouvrières du début du 20ème siècle face à un patronat paternaliste.
Le mouvement de libération des femmes dans les années 70.
Côté familial on trouve le conflit classique entre les ados et les parents et beaucoup des cas de divorces…
Le conflit de rupture symbiotique est révélateur d'une aspiration à une plus grande autonomie.

Le conflit de refus symbiotique.

Un second type de conflit correspond au cas où l'un fixe d'emblée une règle du jeu et où l'autre la refuse.
Le premier, frustré de ne pas voir accepter la symbiose qu'il réclamait, peu alors engager un conflit pour imposer celle-ci.
Par exemple quelqu'un d'autoritaire (tendance au Parent Critique) a besoin de partenaires de type Enfant soumis pour que son système symbiotique habituel fonctionne.
Si la personne tombe sur un partenaire qui ne veut pas jouer ce jeu, elle se met en fureur.
Ce type de conflit mène souvent à une escalade, c'est à dire à un renforcement de l'agressivité.
Les conflits de refus symbiotique sont assez brefs et débutent en général par un chantage.
Le mendiant qui force la dose, implore la charité en apitoyant le public puis injurie ceux qui ne veulent pas donner d'argent, vit un conflit de refus symbiotique.
En entreprise les affaires de harcèlement sont aussi de ce type.

La compétition symbiotique.

Dans ce troisième type de conflit les partenaires rivalisent pour occuper la même place dans la symbiose.
Deux grands-mères qui se disputeraient pour préparer le petit déjeuner de leur petite fille ou deux associations humanitaires défendant la même cause sont en compétition symbiotique pour occuper la place de Parent Nourricier.
La compétition symbiotique de Parent Critique en entreprise est la guerre des chefs pour être le " roi du pétrole ou de la montagne ", pour pouvoir imposer la règle du jeu aux tiers concernés.
Dans la compétition symbiotique Enfant - Enfant, la dispute porte sur l'avoir. Chacun se place dans l'état Enfant en espérant que l'autre acceptera de se placer dans l'état du Moi complémentaire de Parent Nourricier.
Deux enfants se disputent la possession d'un jouet.
Chacun tire de son côté et le jouet se brise.
En négociation syndicale cela donne : " Nous voulons 5 % d'augmentation de salaire ! " et de l'autre côté : " Il faut améliorer la productivité de l'entreprise ".

Quels que soient leurs types, tous ces conflits ne peuvent être résolus positivement que si chacun renonce à la situation symbiotique et accepte de négocier.

Un conflit sain : Le conflit adulte - adulte.

La meilleure façon de sortir de la symbiose est d'accepter un conflit sain géré par " l'Adulte aux commandes " des 2 parties concernées.
Ce genre de négociation est en effet celle qui a le plus de chance d'aboutir à la résolution du conflit.
Conscient de la réalité dans son ensemble, des faits, les négociateurs peuvent dialoguer, échanger des informations, évaluer leur chance de succès, proposer des évolutions et finalement passer contrat et tomber d'accord.
Le principe majeur en négociation est donc de ramener les conflits à une élaboration de solutions entre :
" Adultes aux commandes " en s'y mettant soi-même et en invitant l'autre à s'y placer lui aussi.
Lorsque les deux parties n'en sont pas capables ou n'y parviennent plus, le conflit peut-être réglé par une tierce personne qui prend le rôle de l'Adulte.
La tierce partie ou le médiateur a pour rôle de se substituer temporairement aux Adultes défaillants des deux parties en conflit.
Si dans le cas de la dispute pour un jouet les parents jouent le rôle de l'adulte et arbitrent le conflit dans d'autres cas c'est un peu plus compliqué…"
(extrait de "le pouvoir de négocier" sur lequel je reviens plus bas dans ce message)

Je pense que l'équipe dans laquelle je travaille est en crise de "sortie de symbiose", ce qui, pour moi, est plutôt positif, ça dépendra de comment c'est accompagné au niveau structurel !


Je viens donc vous faire part de mes recherches ...
Tout d'abord, je le notais ci-plus haut, je lis "Le pouvoir de négocier" de François Délivré (joli nom, non ? ;-)
http://id.erudit.org/iderudit/009552ar
plus complet ici :
http://www.erudit.org/revue/ri/2004/v59/n2/009552ar.pdf

En voici quelques extraits :

La première chose sur laquelle je me ré-appuye en ce moment :
http://www.unil.ch/webdav/site/dialog/shared/Documentation/Positions_de_vie_DialogUNIL.pdf

et surtout, ce "résumé" très bien fait (à mon avis :-) (tableaux et descriptions en pages 7 et 8 :-):
http://www.cterrier.com/cours/communication/32_analyse_transactionnelle.pdf

C'est marrant à découvrir, je m'y essaie ... j'essaie de décoder en quelle position je me mets dans mes relations avec les autres ... c'est ainsi que j'ai revu cette réunion, quand je me mettais en +/-, en -/+ et en -/- ... peu de +/+ d'ailleurs ;-)


j'ai également découvert le site d'un coach, Frédéric Marquet, qui, je trouve présente clairement plusieurs notions qui me parlent beaucoup :-)

"Une croyance très répandue prétend qu’il serait bon de contrôler ses émotions. Or, le but premier des émotions est d’assurer notre survie. En effet, elles nous renseignent sur nos besoins essentiels tels que boire, manger, dormir, se reproduire, ou encore, sur nos besoins existentiels tels que ceux de sécurité, d’identité ou de réalisation de soi.
L’emballement émotionnel est en grande partie lié à cette tentation du contrôle qui va de pair avec notre réticence à écouter nos émotions, à les reconnaître et à les transformer en une énergie de développement qui ne peut s’effectuer que dans la connaissance de soi, qui elle-même ne peut faire l’économie de la reconnaissance de ses besoins et donc de l’acceptation émotionnelle. Lutter contre nos émotions reviendrait alors à lutter contre notre énergie vitale et
contre cet instinct archaïque de survie qui permet aux espèces d’assurer leur pérennité." (F. Marquet in "La santé émotionnelle au travail")

Sur les émotions :
http://fredericdemarquet.com/sites/default/files/emotions.pdf
http://fredericdemarquet.com/sites/default/files/les_emotions_au_travail.pdf

Voili voilou,
Bisoux zavous :-)

P.S : qu'est-ce que c'est gai de lire vos échanges légers et humoristiques que d'aucuns qualifieraient de flood et bien moi : J'AIME LE FLOOD :-)

Oui, mais :

"Le flood, c'est mal" ( )

A part cela, merci pour ces références.
Je vais télécharger tout cela et prendre le temps de me mettre dans les cases.
Sait-on jamais que j'arrive à comprendre tout seul....

Ours a écrit:Oui, mais :

"Le flood, c'est mal" ( )

Le flood c'est LE mal ;-)

Oui mais y a pas de mal à se faire du bien et à en faire aux z'autres

Oops !

Hello Kasha !

Le paragraphe sur le conflit adulte-adulte est la réalité crue de ce que j'ai cherché à établir sans relache lors des différentes frictions que j'ai eu à affronter.
Cetre reconnaissance croisée ne me semble possible qu'à partir d'un certain niveau de maturité. A cet instant, seul le temps peut faire son ouvrage, par le biais d'expériences moultes fois répétés. L'être encore en "enfance " ne devrait pas être brusqué, sous peine de renforcer sa peur au lieu de le laisser évoluer à sa mesure. Alors, si cette négotiation ne peut s'établir sur les bases citées ici, la meilleure voie pour " l'adulte " est de s'écarter pour laisser " l'enfant " maturer...

Merci Kasha de ton passage sur mon fil : j' adore l' image (j' ai même envie de le prendre comme nouvel avatar - si je savais comment faire)

Je reviens lire plus tard, en prenant le temps de ton post très interressant

Là je pars en stage à Toulouse et je suis à la bourre !

Prends bien soin de Toi et vole vers tes nouveaux projets

Merci pour toutes ces lectures Kasha !
Bon, à vrai dire, j'ai toujours eu un peu de mal avec l'Analyse Transactionnelle parce que je la trouve au final un peu simpliste...
Un exemple (voir ce document) : si j'en crois les descriptions, à première vue je suis clairement un Enfant Adapté Soumis (EAS). Pourtant, malgré une sur-adaptation de tous les instants, j'ai bien l'impression que la rébellion ne m'a jamais réellement quittée, et si j'ai donné tous les gages apparents de la "gentillesse" et de l'"obéissance", en réalité, j'ai pratiquement toujours fait ce que j'avais réellement envie de faire... J'ai une capacité poussée à comprendre et adopter (en surface) les règles d'un groupe social, pour pouvoir mieux les transgresser "en douce" et sans jamais me faire prendre...
Alors, suis-je un Enfant Adapté Rebelle qui se camoufle sous un costume d'EAS ?
En gros, c'est pour ça que les jolies cases bien régulières de l'AT me donnent juste envie de les exploser et de mettre un peu de créativité dans tout ça !
Signé : la nana totalement incapable de mener une négo digne de ce nom (le mot n'existe même po dans mon dico !!)

PS : ceci-dit, je trouve courageux et productif de tenter de mieux te comprendre plutôt que de mettre un coup de pied dans la fourmilière tout de suite. Au moins, si tu finis par le faire quand même, tu sauras exactement pourquoi et tu te sentiras sereine !

EDIT : ah oui et aussi, j'ai déjà mis ce lien sur le forum mais ça me paraît opportun de le rappeler ici, c'est un guide sur les émotions que je trouve très bien fait : http://www.redpsy.com/guide/

Salut kasha !

Amicale pensée pour toi en espérant que tout va bien !

Affectueusement,
Bon, c'est nul, mais je suis un peu sec, ce soir.

Coucou Kasha

Comment vas -tu ?

Au plaisir de te revoir bientôt

Bises

Coucou Kasha

Comment vas -tu ?

Au plaisir de te revoir bientôt

Bises

Un coucou amical et un en espérant que tout va bien pour toi !

Hello les z'amis :-)
Oui, là mon âme chante à tue tête :-)
ça fait répétitif mais n'enfout ... merci de vos passages :-)
Bon, ben l'art de la négociation et moi ça fait 2025 !!!Rhorhorho, qu'est-ce que ça a pété, c'était fabuleux ... enfin, fabuleux ... avec quelques temps de recul hein, parce que sur le moment même et les moments qui ont suivi, tidjû tempête at home !!! Mais ces moments de tempête sont bien moins longs et puis, j'arrive à accepter de ne pas gérer seule et même, à dire : "help les gars, là, j'ai besoin de débroussailler" ... petit à petit :-)

Mais là, oui, ça va ... "il n'y a pas de problème qui n'ait de cadeau pour toi entre ses mains, tu cherches des problèmes parce que tu as besoin de leurs cadeaux" (R. Bach - Illusion, Le Messie récalcitrant) est et restera ma devise ;-)
Je vous embrasse

Je suis incapable de passer la nuit du 30 avril dans ma maison, celle que j'ai décidé d'acheter, celle que je suis en train de rendre habitable pour d'autres en plus de moi, celle où je rêve d'accueillir les gens que j'aime, celle qu'il m'aura fallu 5 ans pour accepter que c'est chez moi celle dans laquelle j'ai envie de me poser pour la première fois de ma vie, celle dans laquelle ont vécu ma grand-mère et mon grand-père que je n'ai pas connu et qui m'ont toujours manqué, jalouse que j'étais de tout ces enfants qui avaient des grands-parents alors que je n'ai pas connu les miens ... je suis incapable d'y passer la nuit du 30 avril au premier mai ... c'est la nuit pendant laquelle, il y a presque 20 ans (foutue zébrette et sa mémoire extensive !!!), mon beau-frère s'est suicidé, là, commençant par essayer de se pendre dans le salon depuis lequel j'écris, avant de se tirer une balle dans la bouche (paraît que c'est le plus sûr moyen de se rater ... crétin !!!) ... j'ai essayé cette année, mais j'ai craqué et je suis allé dormir ailleurs ... je pensais à ça en lisant le fil d'Ours, my brother d'âme ;-) et puis, je pensais à ces grands-parents que je n'ai pas connu en lisant le fil d'Harpo ... connaissez-vous l'exil invisible ? l'exil fantôme ?
Je fais partie de ces gens qui ont vécu leur enfance "ailleurs", loin du pays dont ils sont "ressortissants" ... je suis "revenue" dans "mon" pays à 14 ans, brutalement arrachée de ma terre sans espoir de retour, cela fait 27 ans, chez nous, dans ma famille, on continue à compter le temps en "depuis qu'on est revenus" ... août 1985 ! Nous ne serons jamais d'un endroit ou d'un autre, nous sommes le peuple migrant :-) nous sommes de là où nous vivons, de là où sont ceux que nous aimons, toujours étrangers, jamais vraiment "chez nous" ... comment être chez soi quand on ne partage pas les souvenirs de ceux qui nous entourent ? Et qu'en est-il de ceux qui quittent leur "vrai" pays sans en avoir le choix ? Comment peut-on refuser l'asile à ceux qui, comme mes grands-parents et tant d'autres, on choisi de partir pour vivre une vie qu'ils espèrent meilleure ? Ils disent "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde " ... comment osent-ils ? Comment osent-ils refouler aux frontières ces hommes, ces femmes, ces enfants ... comment osent-ils ???????????
Je pense à ça dans ma petite maison où mon "beau grand-père" italien a craché ses poumons silicosés, où ma grand-mère a planté les tulipes qui refleurissent encore aujourd'hui, naturalisées depuis plus de 40 ans !!! Je pense à eux, mineurs et femmes de mineurs, avec en toile de fond la tragédie du bois du cazier, à moins de 5 minutes de chez moi ! () ... je pense à tous mes morts qui habitent ma vie, je pense à eux, sang et âme, chair et tripes ... humains !!! Mon père m'a raconté que sur le terre-plein qui abrite aujourd'hui plusieurs commerces de moyenne envergure (pfffffffffffffff, on dirait presque du "technicienne de surfaces" !!!) à côté de chez moi, il y avait des baraquements qui "accueillaient" des prisonniers russes qui partaient travailler à la mine sans chaussures, en plein hiver, puis, ces mêmes baraquements ont accueillis des prisonniers allemands, puis, après la guerre, ces toujours même baraquements, on "accueillis" les mineurs italiens, vendus contre quelques tonnes de charbon ... je pense à ça, je pense à mon père, sidérurgiste (une promotion par rapport à mineur ... tu parles d'une promotion !!!) qui aujourd'hui se bat contre un cancer professionnel et à son souffle coupé par les fumées et les émanations ... je suis fière de ces hommes et ces femmes qui sont ma famille, je suis fière d'eux et d'être leur descendance, ça me construit, ça me fait humaine ... http://www.sonuma.be/archive/bois-du-cazier-retour-en-images ... la mort ? c'est la vie !

Que la nuit soit lisse et sans remous...

Ces lieux semblent remplis de misère et de tristesse, pourquoi es-tu revenu y vivre?

anianka05 a écrit:Ces lieux semblent remplis de misère et de tristesse, pourquoi es-tu revenu y vivre?

Parce qu'il y a un moment dans la vie où l'errance intérieure, ce petiot dans une caverne toute noire, tente de rentrer dans ses racines. Habiter le "d'où il vient" pour espérer habiter le "où il va" quelque soit la douleur du "d'où il vient". Dénier le droit ou refuser cette confrontation, c'est condamner à la folie du mat du tarot, le mat de "échec et mat".



Excuse-moi, Kasha, je n'ai pas pu m’empêcher...

Chère Kasha, même sentiment il y a peu devant un reportage édifiant sur les mineurs de mon pays, la souffrance de leur descendants, et l'indignité du gouvernement français :
http://pluzz.francetv.fr/videos/la_case_de_l_oncle_doc.html

Mon arrière grand-père était houilleur. A 12 ans ma grand-mère a quitté l'école pour aller distribuer les lampes à l'entrée de la mine. Et puis quelques années plus tard, elle fut fière d'épouser un dessinateur industriel parce lui au moins "y travaillait din ché bureaux" au lieu de descendre au fond. J'ai passé toute mon enfance dans le jardin de leur maison de coron, mangeant des "briquets" (du nom du député du Pas de Calais avant la guerre de 1914 qui obtint une pause casse-croute pour les mineurs) et rigolant des blagues ed Cafougnette
Ce n'est qu'aujourd'hui, loin de cette terre noire et du lieu où ils sont enterrés, que je prends peu à peu conscience de leur legs, de l'histoire que je porte. Les briques de la ville dite "rose" me rappellent invariablement le rouge de celles de mon enfance...
Quand je pense à eux, à ce grand-père peintre, poète, colombophile, ferronnier à ses heures, à cette grand-mère droite et fière de son certificat d'études, qui ont porté ma mère à bout de bras et de finances tout au long de ses études de prof pour l'aider à sortir de cette condition, je ne peux pas m'empêcher de me dire que sans doute eux aussi étaient des Z... Ils sont morts, mais vivent encore en moi.
Bisous la belle.

D'aucun eussent pu croire que mon post ci-dessus déclamait une tristesse et un mal être .. eh bien : 3xNON :-)

Non, ce post n'est pas triste, je ne vais pas mal, que du contraire, les prises de conscience que j'ai en ce moment ne sont que l'acceptation de ce que j'ai toujours défendu et que pendant si longtemps, j'ai fait semblant de ne pas défendre pour ne pas être la rabat-joie de service, foutu masque mimétique !!!
Oui, Anianka, longtemps je me suis posé la question que tu poses ci-dessus :-)
Mais, je ne le découvre que maintenant que mon coeur s'ouvre ... cette maison m'a toujours aimé, elle n'attendait, patiemment, très patiemment, qu'une chose, que je découvre que moi aussi, je l'aime :-)
Et là, en écrivant cette phrase, des larmes de joie me montent aux yeux et inondent mes joues, je pleure du bonheur de découvrir que je suis chez moi :-)
Oui, brother, t'as tout juste en écrivant, encore une fois, tu dis mieux que moi ce que je tourneboule au fond de mes tréfonds ... :-)

Je regarde par la fenêtre, là et j'aime ce que je vois :-)

Je reviens à la question d'Anianka ... pourquoi ? peut-être parce qu'inconsciemment, les tulipes dont je parle m'ont accueillie, peut-être parce que ma marraine est décédée cet été et que son départ m'a relié à la vie (elle est morte d'une saleté de cancer incurable qui nous l'a arrachée au bout de près de deux ans de lutte alors que les médecins ne lui donnaient que 6 mois ! La dernière fois que nos voix se sont mélangées, elle me disait "tu sais, je voulais me faire incinérer, j'ai si peur de ces vers qui me boufferont mais j'ai vu un reportage il y a quelques jours, sur ces vers qui nous bouffent, nous, les morts ... tu sais que c'est grâce à la mort, à la pourriture, que la vie peut naître ? eh bien, moi, je n'ai plus peur des vers, je sais que grâce à eux, la vie peut faire son oeuvre, je vais me faire enterrer"***, en tout cas, ça a profondément bouleversé ma vie, peut-être parce que la découverte de ma douance est enfin ancrée en moi et qu'enfin, je suis complète ?-) ............ euh, ça veut pas dire que c'est comme ça tout le temps, mais ça avance bien ;-)
Peut-être parce que rencontrer tout ces ZCiens m'a réconcilié avec la vie :-)
Avant, je me désespérais de ce que la mort m'arracherait à ceux que j'aime, et, aujourd'hui, cette conscience que tout peu disparaître du jour au lendemain me donne la force de tout vivre au jour le jour, de n'être que dans l'instant présent :-)

Oui, Mog ... ils sont morts et vivent en moi, moi aussi, je pense qu'ils étaient Z ... la grande voix de l'inconnu vers lequel nous pousse notre destinée ;-)

*** elle nous a dit aussi "pleurez, beaucoup, parce que c'est triste, après, vous ferez plein de belles choses car la tristesse ne peut durer toute la vie" ... pour moi dont les émotions sont si fortes que j'ai cru longtemps que je volais les émotions des autres, elle m'a rendu le droit à la puissance de mes émotions, je n'aurais jamais de mots pour la remercier, et, ce jour, alors que les nigelles de Damas pointent le bout de leur nez hors du sol, ces fleurs qui furent celles que j'ai cueillies en partant à son enterrement et que les ouvriers communaux ont compris qu'il fallait enterrer avec elle, alors qu'ils ôtaient du cercueil toutes les couronnes, ce bouquet là, tout simple avec sa bande d’aluminium pour tenir les tiges ensemble, ils l'ont enterré avec elle, et, elles (les nigelles) me rappellent que la vie renaît de la mort et m'apprennent à vivre ce qui se présente là :-)

Et puis, je sais pas pourquoi, mais ma cyclothymie qui me faisait tant souffrir, que je voulais tant cacher, je l'accepte aujourd'hui comme une force et non comme une faiblesse, j'apprends même à l'aimer, superbe alternance de souffrances indicibles et d'euphories transcendantes ... je relisais ce jour le témoignage de Lilly sur "j'aime ma cyclothymie parce que ..." .... je ne résiste pas, je vous le poste :
"
jeudi 29 octobre 2009

j'aime ma cyclothymie parce que... par Lilly, 25 ans.



Mon imperfection, mon humanité : J'aime ma cyclothymie parce que : parce que je suis l'incarnation même de l'expression "L'Empire des Sens" avec moi tout est toujours "trop": trop vif, trop intense, trop triste, trop coloré...
Parce que mes mains ne font pas que simplement "toucher" quand elles entrent en contact avec la peau d'un autre c'est tout un monde de sensations qui s'éveille en moi, la chaleur, la douceur, la moiteur, la force, l'électricité qui remonte ma colone vertébrale jusqu'à mon cerveau,qui parcours mes bras jusqu'à mon coeur, mon estomac et ma gorge qui se nouent à chaque fois puis se libèrent en faisant frissonner chaque centimètre carré de mon corps, tant à l'extérieur, qu'à l'intérieur.
Parce qu'encore quand la Nuit étend son manteau sur la vie, mon esprit se libère et tout paraît alors tellement clair que la vie elle même prend d'un seul coup tout son sens, si simple, futile et inutile mais également si longue, riche et intense, j'ai l'impression que par ma seule volonté je pourrai détruire le monde...ou bien le sauver.
Parce qu'aussi ma perception des autres et si limpide qu'ils sont peu nombreux à savoir me manipuler et que quand cela arrive enfin je n'ai qu'une envie: me faire un allié de cette personne à l'esprit, peut être plus torturé que le mien, qui pourrai faire écho à mes émotions les plus intenses, peut être tellement terre à terre qu'il serait l'équilibre de ma balance.
Parce qu'enfin avec moi rien ne peut être soit tout blanc, soit tout noir, qu'au final on ne peut que : soit m'aimer, soit me détester je suis la contradiction à l'état brut, mais quand je me décide enfin à aimer la vie, c'est la vie tout entière qui m'aime et me sourit, c'est la plénitude en soi pour ceux qui m'ont soutenue dans mes heures les plus sombres.Quand mon coeur s'ouvre je deviens force de vie, j'avance et j'entraîne tout le monde avec moi, bon gré mal gré et tant pis pour celui qui ne suit pas, peut être que la prochaine fois que mon coeur saignera je retournerai le chercher, attendant la nouvelle vague qui nous fera avancer."

Voilou, je voulais dire aussi à mise en pâte que ces quelques mots me touchent, merci l'ami ;-)

et puis vous dire à tous que je vous aime et merci merci de partager ma vie :-) ... et toussa toussa qui me font vivante et aimante et belle de vous tous, today, le monde m'appartient et si demain il devait se dérober, m'en fout, j'aurais vécu et bien Vécu, mon coeur et mon âme sont tellement enchantés ...................................... juste thx ;-)

Nous sommes riches de nos racines, elles nous ancrent et nous permettent de lever la tête vers le ciel ...

Les racines peuvent varier des uns aux autres: chacun s'ancre à des niveaux différents, des arbres, des pierres, de la terre, le sable, ou se laisse porter par le Vent qui est lui aussi une "racine", mais d'un ordre différent. S'ancrer par le Haut, ou par le bas, pour finalement s'ancrer comme l'on souhaite, à sa manière, à la manière de l'instant éphémère. Temporel et intemporel. Avec un début, une fin, un cycle.
Les racines ne sont pas seulement celles que l'on voit "en bas" ou "en haut".
C'est fractal, multiple, fini et infini.
Beau.

Même les déracinés ont leurs racines, différentes. Invisibles si l'on est "déraciné", mais que l'on découvre un beau matin, ou un beau soir... Qu'elles avaient toujours été là...

les prises de conscience que j'ai en ce moment ne sont que l'acceptation

Mais, je ne le découvre que maintenant que mon coeur s'ouvre ... cette maison m'a toujours aimé, elle n'attendait, patiemment, très patiemment, qu'une chose, que je découvre que moi aussi, je l'aime :-)

Et là, en écrivant cette phrase, des larmes de joie me montent aux yeux et inondent mes joues, je pleure du bonheur de découvrir que je suis chez moi :-)

With lot of Love...

Séquence nostalgie :-)

Alors, résumons :

Consomme des trucs bizarres
Ne voyage qu'avec des liquides d'origine douteuse
Parle sans discontinuer pendant 45mn
Pleure quand on lui raconte des histoires
Veut être kidnappée par un cowboy en diesel
Pousse des petits cris du genre "Rhooooooooo" ou "hihihi" ou "rhaaaaaaaaaaaaa" ou "alleeeeeeezzzzzz"
Est capable de faire la bougie vivante

Merci Z'Ours de cette tentative de définition de ma petite personne, j'ai relu, j'ai re-ris ... hihihi ;-)
... que de choses depuis près d'un an :-)