Comportement amoureux? Autre?
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Re: Comportement amoureux? Autre?
bah alors dis nous ce que tu en penses.
j'avais lu un truc qui disait que les hommes préféraient les femmes qui se faisaient quitter (les "victimes") plutôt que celles qui quittaient (qui, elles étaient des "salopes" )
j'avais lu un truc qui disait que les hommes préféraient les femmes qui se faisaient quitter (les "victimes") plutôt que celles qui quittaient (qui, elles étaient des "salopes" )
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
Indépendamment du fait que tout ça, ça fait très psycho de comptoir et qu'avant de faire le portrait psy de Ronald ce serait cool de voir s'il est ok, il semblerait que les hommes n'aiment pas rompre, c'est en majorité les femme qui le font... voilà
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Re: Comportement amoureux? Autre?
le forum, c'est la psycho de comptoir gratuite, le psy, c'est la psycho de comptoir payante.
@Wich : maintenant que tu es là, vas-y, donne nous ton ressenti d'homme sur la question posée par Ronald, s'il te plait. d'homme à homme.
@Wich : maintenant que tu es là, vas-y, donne nous ton ressenti d'homme sur la question posée par Ronald, s'il te plait. d'homme à homme.
isadora- Messages : 3889
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Re: Comportement amoureux? Autre?
Je n'ai pas clairement vu de question...
Mon ressenti d'homme à homme ?
Ne pas prendre pour prétexte ses enfants, sa femme ou autre, pour ne pas regarder ce qui ne va pas dans sa vie et faire en sorte que ça aille mieux... c'est le pire calcul possible.
Mon ressenti d'homme à homme ?
Ne pas prendre pour prétexte ses enfants, sa femme ou autre, pour ne pas regarder ce qui ne va pas dans sa vie et faire en sorte que ça aille mieux... c'est le pire calcul possible.
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Re: Comportement amoureux? Autre?
Wich a écrit:Ne pas prendre pour prétexte ses enfants, sa femme ou autre, pour ne pas regarder ce qui ne va pas dans sa vie et faire en sorte que ça aille mieux... c'est le pire calcul possible.
Alors celle-là je vais la garder - même si je n'ai pas de femme... enfin, on se comprend
- Réflexion off :
- Sapiens est bien compliqué : combien de ceux qui sont célibataires désespèrent de vivre en couple et souffrent de leur solitude, combien de ceux qui sont en couple y étouffent et fantasment sur d'autres ou rêveraient de célibat. Mouais, c'est la merde tout ça...
J043947.08+163415.7- Messages : 4459
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Re: Comportement amoureux? Autre?
"il vaut mieux avoir des remords que des regrets" Oscar Wilde. (un grand sage)
St'ban- Messages : 10478
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Re: Comportement amoureux? Autre?
Il me semble que vous vous emballez quand même un peu vite
La question initiale portait sur le comportement de la princesse des mille et une nuit.
Intéressée ou pas intéressée ?
La question initiale portait sur le comportement de la princesse des mille et une nuit.
Intéressée ou pas intéressée ?
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Re: Comportement amoureux? Autre?
"La question initiale portait sur le comportement de la princesse des mille et une nuit. "
Il a une bonne santé le gaillard
Il a une bonne santé le gaillard
St'ban- Messages : 10478
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Re: Comportement amoureux? Autre?
Propos inutile, appartenant au passé, à l'imaginaire.
Dernière édition par Tommy809 le Mar 4 Aoû 2020 - 9:00, édité 1 fois
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Re: Comportement amoureux? Autre?
RonaldMcDonald a écrit:Je me demande d'ailleurs si ma nature plutôt posée (sauf colère, rare) ne lui est pas utile d'ailleurs - comme point d'appui.
Elle a besoin de stabilisateurs pour rouler ?
Seule elle ne roule pas, elle cahote ?
RonaldMcDonald a écrit:Ses malheurs sont réels (même si elle les exagère parfois beaucoup, 20 minutes de marche pour aller à la plage, c'est pas la mort). Elle vit seule, et n'a plus ses anciens contacts pour se lâcher. Donc elle m'a sauté dessus pour en parler parce-qu’elle avait désespérément besoin de quelqu'un pour en parler - quelqu'un qui ne la juge pas. Elle sait que je ne vais pas la juger. Pas le genre de la maison. Après, est-ce qu'elle en abuse? Honnêtement, j'ai aimé la conversation. J'ai passé un bon moment.
Ses malheurs sont réels, elle en est là dans sa vie et a besoin d'en parler.
Mais toi, que souhaites-tu ?
Est-ce que tu as envie d'entrer dans une relation amoureuse, intime, par cette porte d'entrée là ?
Parce que je pense que la porte d'entrée ne se décide pas, elle se présente et soit tu l'ouvres, soit tu ne l'ouvres pas.
Ce qui ne veut pas dire que si tu l'ouvres tout part en fumée, juste que cela a des conséquences.
RonaldMcDonald a écrit:A court terme, je souhaite juste du calme sans stress. Calme que j'ai relativement au bureau désormais. Mais toujours pas à la maison. Ca, c'est l'objectif prioritaire, pour ne pas devenir complètement fou.
Le truc, c'est que les objectifs à long terme, eux, s'entrechoquent. Une relation de couple qui fonctionne, ça serait bien. des enfants qui grandissent dans un environnement serein, ça serait bien. Et autant l'option aller voir ailleurs est intéressante pour le point 1, elle est catastrophique pour le point 2. Et aller avec elle poserait une quantité de problèmes logistiques colossale. Or j'ai besoin de calme, de repos, pas de challenges, en ce moment.
Je pense que les relations amoureuses amènent de l'intranquillité, mais qu'il y a une différence entre "trop" d'intranquillité et la juste dose d'intranquillité qui fait que la relation vit. "Trop" d'intranquillité amène du déséquilibre et parfois la recherche de calme, en réaction.
Basilice- Messages : 1936
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Localisation : Tout dépend des moments
Re: Comportement amoureux? Autre?
oups, ça fait du monde, je vais devoir répondre de manière selective si je ne veux pas y passer la matinée... (et vous tapez tous assez juste, je dois dire. ça fait mal, mais c'est ça qui fait du bien)
Oui, mon couple ne va pas très bien, et ma femme a une solution radicale à ce sujet : faire semblant. Solution catastrophique qui lui a été enseignée directement par les religieux qui l'ont endoctrinée (ce qui explique partiellement ma hargne contre les religieux, euh, offensifs). Mais ce n'est pas non plus la catastrophe absolue. Je suis entre deux eaux. Elle a plein de qualités aussi (et elle abat un boulot de dignue avec le petit, ce qui explique aussi certaines choses), et les bons jours, elle est adorable. Les bons jours.
Et la forte religiosité de cette jeune femme qui m'attire me pose problème aussi. J'ai payé pour savoir que ça peut cacher des reflexes toxiques.
C'est un risque réel. Quand mon ex m'a plaqué, ça faisait des semaines (sur une relation de moins de trois mois) que je savais qu'il fallait dire stop.
Je sais pour l'avoir expérimenté. Un mur de déni, accompagné d'une bonne rasade de reproches et d'excuses foireuses. En gros, si je vais mal, c'est de ma faute, et si je la dérange avec ça, je nuis à son travail(s'occuper du petit, ce qu'elle fait avec un dévouement hors-normes).
C'est très différent entre les deux. Avec ma femme, ma crainte est plus de taper un mur, comme d'habitude (et là, je réponds avec la certitude que donne l'expérience). Avec elle, euh, ma crainte est d'aller trop loin, de l’entraîner là ou je pourrais lui faire du mal. Mais je n'ai pas de certitudes de ce coté là. Je sais que c'est très différent, mais je ne sais pas jusqu'à quel point va la différence.
"les hommes", c'est bien vaste. Je ne pense pas du tout de mal de mon ex qui m'a quitté. Pas du tout une salope (plutôt une victime, en fait, même si pas de moi), juste qu'on avait trop de décalages pour que ça puisse marcher (et pas seulement culturel. Après la tournante qu'elle avait subi, il lui fallait un psy, pas un jeune homme en manque comme je l'étais). Alors ça fait mal de se faire plaquer, même quand on sait que c'est la seule issue, mais ce n'est pas pour autant que j'en ai tiré des conclusions définitives.
Je ne sais pas ce qu'elle est devenue, la pauvre. Elle avait pas mal de boulets à gérer - et pas que ce dont j'ai parlé.
"les hommes", c'est très généralisant, mais ça colle assez bien avec mon profil, en effet.
Très ambigu, comme réponse - même si elle pointe un élément fondamental. Je crois voir ou tu veux en venir (dis moi si je me trompe) : "si tu regarde l’intérêt des autres, tu ne vois pas ton intérêt à toi". Mais ça peut se décliner de plein de manières. Est-ce que ça veut dire que je ne dois penser qu'à mon cul? Est-ce que ça veut dire que je dois accepter de sacrifier les autres? Est-ce que ça veut dire que je donne l'impression de m'enfoncer sur des prétextes fallacieux?
Je suis quelqu'un de très famille. Si je "règle" mes problèmes (en partant avec cette dame, ou encore en étant tout seul, volontairement ou non), j'aurais un autre problème massif, celui de l'avenir de mes enfants. Le petit survit à tout - si on l'aide. La grande, elle, ne tiendrait pas le choc. elle est solide par bien des aspects, mais la famille, c'est sa ligne de faiblesse. Si elle ne sent pas une famille à 100% derrière elle, elle défaille.
ta série d'adjectifs me semble coller - et tout cas à mon ressenti.
Qu'en termes feutrés cela est exprimé. Mais cela colle aussi, et explique le décalage massif entre son comportement à certains moments et à d'autres. Au final, certains m'avaient déjà orienté vers celà, et c'était le sens ultime de ma question initiale (parce-que je n'arrivais pas à donner du sens à ce décalage- qui vient en fait simplement du contexte).
C'est l'impression qu'elle donne. Ma formulation était sans doute maladroite. Un des trucs qu'elle a dit, c'est qu'elle a tendance à se mettre la rate au court-bouillon pour ce que les autres pourraient penser d'elles. Elle sait que ça n'en vaut pas la peine, mais quelqu'un comme moi qui s'en fout juste complètement, ça peut lui servir de point d'appui. Je n'ai pas dit ça dans le vide; je m'appuie sur son discours à elle. Et ça pose la question : au cas pas si probable que ça ou ça se termine en relation entre nous, est-ce que ce genre de détails ne seraient pas du poison?
Si je reste, le risque est que je finisse complètement écrasé par la situation (situation encore aggravée par les soucis de santé du petit).
Si j'ouvre la porte, plein de gens se feront écraser tout de suite. Mais peut-être en sortira-t-il du bon. "faire la guerre, c'est faire le mal, en espérant que quelque bien en ressorte", disait Basil Liddel-Hart. Rester, partir seul, ou partir accompagné, dans ma situation, ce sont des guerres au sens de ce général anglais. Quoi que je choisisse, il y aura de la casse. Je dois choisir la guerre la plus juste. Celle dont le plus de bien va ressortir. Je cherche donc à y voir clair.
Hirondelle78 a écrit:Je crois que ton attirance pour cette femme est surtout révélatrice d'un profond malaise et insatisfaction dans ton couple et je pense que tu n'es pas dupe et que tu le sais. cette femme et la relation que tu fantasmes, tu l'envisages comme une solution qui pourrait mettre fin à tes problèmes de couple sans que tu n'ais à à les affronter en couple.
Une telle liaison, en effet, ne ferait probablement que précipiter le moment ou tu devrais les affronter mais en déplaçant le problème, tu t'évites ainsi une séparation dont tu n'aurais pas (si ta femme apprenais ta liaison) à assumer seul la lourde et entière responsabilité car la décision finale pourrait revenir à ta femme et non à toi.
Oui, mon couple ne va pas très bien, et ma femme a une solution radicale à ce sujet : faire semblant. Solution catastrophique qui lui a été enseignée directement par les religieux qui l'ont endoctrinée (ce qui explique partiellement ma hargne contre les religieux, euh, offensifs). Mais ce n'est pas non plus la catastrophe absolue. Je suis entre deux eaux. Elle a plein de qualités aussi (et elle abat un boulot de dignue avec le petit, ce qui explique aussi certaines choses), et les bons jours, elle est adorable. Les bons jours.
Et la forte religiosité de cette jeune femme qui m'attire me pose problème aussi. J'ai payé pour savoir que ça peut cacher des reflexes toxiques.
Hirondelle78 a écrit:Certaines personnes ne savent pas partir, ils s'arrangent toujours pour être "celui qu'on quitte". Pour se résoudre à parler, à affronter l'autre dont ils craignent les réactions, il faut que leur culpabilité soit trop lourde, que le pot aux roses soit découvert et qu'ils subissent la colère de l'autre pour pouvoir, à leur tour, s'autoriser à faire sortir toute la colère qu'ils ont en eux, une colère liée à l'accumulation de toutes leurs frustrations.
Il faut qu'ils fassent tout exploser pour trouver le courage d'évacuer cette colère, qu'il n'y ait plus d'autres options, qu'ils soient mis littéralement aux pieds du mur.
Tant que c'est gérable, ils accumulent et encaissent en silence et nourrissent ainsi leurs frustrations, parfois pendant des années.
Parfois ça n'explose jamais et ils vivent ainsi toute leur vie, dans les non-dits, dans l'apparence, dans la résignation, dans le ressentiment, parfois jusqu'à la haine. Pour eux, mieux vaut être victime que coupable, ils ne sortent jamais du triangle de la culpabilité.
C'est un risque réel. Quand mon ex m'a plaqué, ça faisait des semaines (sur une relation de moins de trois mois) que je savais qu'il fallait dire stop.
Hirondelle78 a écrit:On pourrait également parler de fantasme lorsque Ronald imagine quelle serait la réaction de son épouse s'il lui avouait ses frustrations plutôt que de lui faire croire que "tout va bien".
Je sais pour l'avoir expérimenté. Un mur de déni, accompagné d'une bonne rasade de reproches et d'excuses foireuses. En gros, si je vais mal, c'est de ma faute, et si je la dérange avec ça, je nuis à son travail(s'occuper du petit, ce qu'elle fait avec un dévouement hors-normes).
Hirondelle78 a écrit:Il me semble qu'avec ces deux femmes, Ronald semble terriblement craindre leurs réactions et avoir face à elles, du mal à s'affirmer et exprimer ses attentes, comme s'il attendait d'elles qu'elles décident à sa place.
C'est très différent entre les deux. Avec ma femme, ma crainte est plus de taper un mur, comme d'habitude (et là, je réponds avec la certitude que donne l'expérience). Avec elle, euh, ma crainte est d'aller trop loin, de l’entraîner là ou je pourrais lui faire du mal. Mais je n'ai pas de certitudes de ce coté là. Je sais que c'est très différent, mais je ne sais pas jusqu'à quel point va la différence.
Hirondelle78 a écrit:j'avais lu un truc qui disait que les hommes préféraient les femmes qui se faisaient quitter (les "victimes") plutôt que celles qui quittaient (qui, elles étaient des "salopes" )
"les hommes", c'est bien vaste. Je ne pense pas du tout de mal de mon ex qui m'a quitté. Pas du tout une salope (plutôt une victime, en fait, même si pas de moi), juste qu'on avait trop de décalages pour que ça puisse marcher (et pas seulement culturel. Après la tournante qu'elle avait subi, il lui fallait un psy, pas un jeune homme en manque comme je l'étais). Alors ça fait mal de se faire plaquer, même quand on sait que c'est la seule issue, mais ce n'est pas pour autant que j'en ai tiré des conclusions définitives.
Je ne sais pas ce qu'elle est devenue, la pauvre. Elle avait pas mal de boulets à gérer - et pas que ce dont j'ai parlé.
Wich a écrit:Indépendamment du fait que tout ça, ça fait très psycho de comptoir et qu'avant de faire le portrait psy de Ronald ce serait cool de voir s'il est ok, il semblerait que les hommes n'aiment pas rompre, c'est en majorité les femme qui le font... voilà
"les hommes", c'est très généralisant, mais ça colle assez bien avec mon profil, en effet.
Wich a écrit:Ne pas prendre pour prétexte ses enfants, sa femme ou autre, pour ne pas regarder ce qui ne va pas dans sa vie et faire en sorte que ça aille mieux... c'est le pire calcul possible.
Très ambigu, comme réponse - même si elle pointe un élément fondamental. Je crois voir ou tu veux en venir (dis moi si je me trompe) : "si tu regarde l’intérêt des autres, tu ne vois pas ton intérêt à toi". Mais ça peut se décliner de plein de manières. Est-ce que ça veut dire que je ne dois penser qu'à mon cul? Est-ce que ça veut dire que je dois accepter de sacrifier les autres? Est-ce que ça veut dire que je donne l'impression de m'enfoncer sur des prétextes fallacieux?
Je suis quelqu'un de très famille. Si je "règle" mes problèmes (en partant avec cette dame, ou encore en étant tout seul, volontairement ou non), j'aurais un autre problème massif, celui de l'avenir de mes enfants. Le petit survit à tout - si on l'aide. La grande, elle, ne tiendrait pas le choc. elle est solide par bien des aspects, mais la famille, c'est sa ligne de faiblesse. Si elle ne sent pas une famille à 100% derrière elle, elle défaille.
Tommy809 a écrit:Elle semble sincère et maladroite. Déterminée dans le temps et impatiente. Réceptive ou sensible à l'écoute ou l'intérêt que la ou les personnes interpellées lui accorderai-en-t. Cela renforce la tournure ou l'impression de tentative de séduction.
ta série d'adjectifs me semble coller - et tout cas à mon ressenti.
Tommy809 a écrit:Si elle est zébrée et arborescente, il y a de bonnes chances, en te sachant marié et traversant une passe difficile, qu'elle sache bien vers quoi elle risquerait de s'engager si elle arrivait à plus de familiarité/d'intimité entre collègues. Le problème est de savoir si elle idéalise ou non, même s'il est clair dès le départ, avec ces retrouvailles à revenir vers toi chaque heure, qu'elle attend une compréhension de ta part exprimée en retour mais discrètement ou ultérieurement, étant donné le contexte de cette organisation annuelle qui reste en milieu pro et aux yeux de tous les collègues présents. Si le retour de marbre ou de glace est le terrain idéal pour nourrir toute sorte de possibilités entre vous, elle est consciente qu'il lui faut donc faire davantage de rentre dedans.
Qu'en termes feutrés cela est exprimé. Mais cela colle aussi, et explique le décalage massif entre son comportement à certains moments et à d'autres. Au final, certains m'avaient déjà orienté vers celà, et c'était le sens ultime de ma question initiale (parce-que je n'arrivais pas à donner du sens à ce décalage- qui vient en fait simplement du contexte).
- Imaginons que...:
Difficile à savoir en effet et l'échange téléphonique imprévu de 40 mn est... plus parlant. Cela confirme qu'elle prépare un terrain déjà propice ou non, qu'elle souhaite élargir vos rapports, peut-être à plus de proximité ou de confiance entre vous pour vous permettre justement de vous découvrir davantage. Soit elle n'a pas l'habitude parce que c'est en milieu professionnel, soit pas l'habitude du tout pour tendre une perche ou alors elle est effectivement vraiment intéressée et se réfugie dans une image d'elle-même plus facile à gérer pour aller vers cet homme qui l'attire au point de tenter de briser la glace.
Je réponds en italique dans le spoiler, pas le temps de chercher une solution technique plus appropriée. J'ai presque envie de dire "les trois". Entre les gros lourds qui la branchent sans cesse dans le RER et les innombrables prétendants "compatibles" présentés par sa famille, elle n'a pas forcément eu l'occasion d'apprendre à faire du rentre-dedans - plutôt le contraire. Le contexte professionnel rend le tout encore plus compliqué. Ce qui expliquerait pourquoi elle tente différentes images d'elles-même, de manière expérimentale et parfois maladroite.
Ce qui est déroutant, c'est que bien qu'intelligente, ses initiatives partent manifestement d'un ressenti d'aplomb, de certitudes, même avec une personnalité assez extravertie pour au moins t'exprimer son intérêt et son existence. On peut avoir l'habitude d'aller vers les hommes mais lorsqu'on est amoureuse et aussi tranchée dès le départ, on ne peut pas, sauf exception, agir aussi aisément en ce sens sans convictions particulières. Lorsqu'elle travaillait sur le même site, avait-elle déjà ce comportement vis-à-vis de toi dans un contexte évènementiel annuel comme celui-là ? Elle semble habituée ou familière avec toi à des niveaux non strictement pro. On peut dès lors se demander si elle n'a pas plus d'information qu'il n'y parait au sujet de la difficulté actuelle en couple ou si elle ne sent pas d'une manière ou d'une autre plus de disponibilité ou d'attirance sous entendue non verbalement.
On a pas eu d’événementiel quand j'étais sur site - ça a commencé deux ans plus tard, avec l'arrivée du nouveau patron. Oui, elle est familière avec moi à un niveau non-pro. Pour le niveau d'information qu'elle a, je ne sais pas. Enfin, lors de ce coup de fil de 40 minutes, je lui ai laissé des indices - et elle a besoin de moins que ça pour arriver à une conclusion assez juste. Avant, je ne sais pas, mais maintenant, elle a une vue claire de la situation tactique.
Je dis ça car il me parait évident qu'elle se sent bien davantage avec toi, du moins avec cette écoute et cette attitude glacée pas aussi extravertie que son comportement à elle. Je pense qu'elle doit bien sentir que tu la comprends mieux, malgré le fait que cela ne doit pas être facile de ton côté pour éclaircir tout ça en analysant factuellement à tête reposée.
C'est l'impression que j'ai aussi. En tout cas, elle m'a lâché plusieurs fois qu'avec moi, elle parlait enfin à quelqu'un qui la comprenait. Ca ne fait pas forcément de bons amants, d'ailleurs. Ca peut, ou pas.
En toute bienveillance, je suggère une subtile triple contre-attaque légèrement déstabilisante afin de la titiller légèrement dans un sens global qui pourrait permettre d'y voir plus clair dans son jeu qui ne semble pas une blague ou un rituel pour se rassurer sur sa reconnaissance ou sa capacité à plaire, du moins pas que s'il y avait de ça dans son attitude envers toi. 2-3 conditions pour ce faire : trouver le moment opportun car vous êtes distants géographiquement même si tu as repris le chemin du travail sur site, parler seule à seul sans mur avec oreille et bien entendu, être absolument certain que ta femme ou une connaissance à vous n'ai jamais rencontré cette jeune Zèbre. Je ne parle pas de l'effet "Téléphone arabe" mais surtout que cela ne soit pas un test ou un piège classique du style fidélité de couple organisé et contrôlé par un groupe de zèbres
... du Zc, va savoir !
Un piège mis en place sur 6 ans? alors que je ne suis sur ZC que depuis 2 ans? Une hypothèse rigolote, mais je n'arrive pas à voir comment elle pourrait se goupiller. Le plus jeune de mes beaux-frères est assez tordu pour imaginer des trucs pareils (il a fait pire avec ma belle-sœur), mais il ne parle pas un mot de Français, et ne connais personne en dehors de Pologne. Je ne dis pas que c'est impossible dans l'absolu, je dis juste que je ne vois pas comment c'est possible dans les conditions actuelles.
PS : ne surtout pas en parler à ta femme, ce n'est pas le moment on dirait ! Plus tard oui mais il me semble que tu dois être sûr de ce qu'elle elle envisage. Je pense que le plus difficile est plutôt de savoir si cette personne est amoureuse ou juste attirée par autre chose comme le physique, la situation, l'intelligence, le caractère ou autre, sans oublier une combinaison pas si sentimentale que ça. Il me semble qu'une bonne piste est celle du téléphone pour prendre le temps d'échanger plus personnellement comme vous avez fait l'autre fois, si l'un et l'autre êtes seuls devant votre téléphone, c'est sûr. C'est plutôt à elle que tu dois d'abord avouer ou retourner un éventuel aveu d'attirance. Cela ne coûte rien d'en avoir le cœur net avant quelconque erreur potentielle. Bien entendu, si tu es amoureux d'elle, parle juste d'attirance en tant qu'homme que ce soit physique ou avec autre chose de sa perso mais à moins d'un cas de force majeure, la vérité totale qui la concerne elle est importante, même pour séduire ou connaître plus amicalement. Plus c'est rapidement établi (ce ne sont que des mots et je ne parle de plans rencontre même en mode friend-zone ou échanges téléphoniques pendant une période prolongée anticipant tout l'avenir de l'un comme de l'autre), plus cela peut te permettre justement de voir clair et de réfléchir la dessus en préservant ton couple avant tout pour en savoir plus de son côté à elle.
Ma femme m'étrangle si je lui dis ça. Quel que soit le moment. Bon, elle n'a pas assez de force dans les doigts pour me faire réellement du mal (je le sais, elle a fait le coup, deux fois - et c'était pitoyable, je n'ai même pas eu besoin de me défendre, elle s'est fatiguée avant d'arriver au moindre résultat)
Pour ce qui est d'avouer mes sentiments, oui, la difficulté est de trouver le moment propice. On a parlé de sa maladresse à elle, mais la mienne est encore plus grande.
Basilice a écrit:Elle a besoin de stabilisateurs pour rouler ?
Seule elle ne roule pas, elle cahote ?
C'est l'impression qu'elle donne. Ma formulation était sans doute maladroite. Un des trucs qu'elle a dit, c'est qu'elle a tendance à se mettre la rate au court-bouillon pour ce que les autres pourraient penser d'elles. Elle sait que ça n'en vaut pas la peine, mais quelqu'un comme moi qui s'en fout juste complètement, ça peut lui servir de point d'appui. Je n'ai pas dit ça dans le vide; je m'appuie sur son discours à elle. Et ça pose la question : au cas pas si probable que ça ou ça se termine en relation entre nous, est-ce que ce genre de détails ne seraient pas du poison?
Basilice a écrit:Mais toi, que souhaites-tu ?
Est-ce que tu as envie d'entrer dans une relation amoureuse, intime, par cette porte d'entrée là ?
Parce que je pense que la porte d'entrée ne se décide pas, elle se présente et soit tu l'ouvres, soit tu ne l'ouvres pas.
Ce qui ne veut pas dire que si tu l'ouvres tout part en fumée, juste que cela a des conséquences.
Si je reste, le risque est que je finisse complètement écrasé par la situation (situation encore aggravée par les soucis de santé du petit).
Si j'ouvre la porte, plein de gens se feront écraser tout de suite. Mais peut-être en sortira-t-il du bon. "faire la guerre, c'est faire le mal, en espérant que quelque bien en ressorte", disait Basil Liddel-Hart. Rester, partir seul, ou partir accompagné, dans ma situation, ce sont des guerres au sens de ce général anglais. Quoi que je choisisse, il y aura de la casse. Je dois choisir la guerre la plus juste. Celle dont le plus de bien va ressortir. Je cherche donc à y voir clair.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
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Re: Comportement amoureux? Autre?
Pour y voir clair, il faut regarder la situation et pour regarder la situation il faut que tu sortes de ton analyse les éventuelles conséquence de tes éventuels choix.
C'est ds ce sens là que je dis qu'il ne faut pas prendre pour prétexte les enfants pour ne rien faire (en simplifiant).
Si l'analyse de la situation te montre que ton couple va dans le mur et qu'il ne peut pas se "rénover" en interne, alors tu sais ce qu'il faut faire.
Tenir compte des autre ensuite va te donner des pistes pour savoir comment.
C'est ds ce sens là que je dis qu'il ne faut pas prendre pour prétexte les enfants pour ne rien faire (en simplifiant).
Si l'analyse de la situation te montre que ton couple va dans le mur et qu'il ne peut pas se "rénover" en interne, alors tu sais ce qu'il faut faire.
Tenir compte des autre ensuite va te donner des pistes pour savoir comment.
Je ne sais pas quel age elle a, mais un enfant survit à tout, même une famille bancale, mais c'est encore mieux à partir du moment où c'est clair.La grande, elle, ne tiendrait pas le choc. elle est solide par bien des aspects, mais la famille, c'est sa ligne de faiblesse. Si elle ne sent pas une famille à 100% derrière elle, elle défaille.
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
message reçu tard hier d'un ami : "coucou, du bouleversement dans ma vie privée. coup de cœur pour quelqu'un, ma compagne me fout à la porte, j'ai besoin d'être hébergé les nuits de vendredi et samedi. si tu peux m'offrir un toit..."
hum, compagne de très longue date versus coup de cœur de 3 nuits
20 sms plus tard, je termine par : "cela ressemble à un rayon de soleil d'été, laisse toi porter, tu verras bien si l'arrivée de l'automne ternit la lumière ou la renforce."
réponse : "peut être que ça ne passera même pas l'été ? vas savoir ?"
je crois qu'il y a du déconfinement dans l'air, il s'est passé quelque chose, ça implose ou ça explose tout autour de moi.
hum, compagne de très longue date versus coup de cœur de 3 nuits
20 sms plus tard, je termine par : "cela ressemble à un rayon de soleil d'été, laisse toi porter, tu verras bien si l'arrivée de l'automne ternit la lumière ou la renforce."
réponse : "peut être que ça ne passera même pas l'été ? vas savoir ?"
je crois qu'il y a du déconfinement dans l'air, il s'est passé quelque chose, ça implose ou ça explose tout autour de moi.
isadora- Messages : 3889
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Re: Comportement amoureux? Autre?
@RonaldMcDonald
Remarques à l'emporte pièce, certes, mais que je trouve essentielles pour ma part :
Je pense que tu sais ce que tu ne veux pas ou plus. Mais sais-tu ce que tu veux vraiment ? Es-tu prêt à assumer ce que supposent tes envies ? Es-tu prêt à ne pas acquiescer aux contraintes qu'une nouvelle vie t'inciterait à adopter, contraintes que tu as précédement acceptées sous une autre forme, au risque d'oublier une part de toi encore une fois ?
Crois-tu que quitter un environnement qui te pèse, sans avoir pris le temps de te retrouver seul pour panser des blessures, faire le point, en replongeant directement dans une autre relation, avec, semblerait-il, de fortes attentes qui commencent à s'exprimer sous le boisseau, tendrait à rétablir ton équilibre intérieur ? Crois-tu enfin que tes enfants, un jour ou l'autre, ne te reprocheraient pas d'avoir fait perdurer une ambiance délétère au lieu d'y avoir mis un point d'arrêt, alors que tu crains (sans doute à juste titre, puisqu'un enfant est par essence égoïste) qu'ils te repprochent par après de les avoir délaissés ?
Il n'y a pas de voie royale en ces circonstances. Je pense alors qu'une des choses primordiales sur laquelle réfléchir est la suivante : Que puis-je faire pour maintenir mon équilibre afin d'être au mieux pour ceux à qui je tiens.
Remarques à l'emporte pièce, certes, mais que je trouve essentielles pour ma part :
Je pense que tu sais ce que tu ne veux pas ou plus. Mais sais-tu ce que tu veux vraiment ? Es-tu prêt à assumer ce que supposent tes envies ? Es-tu prêt à ne pas acquiescer aux contraintes qu'une nouvelle vie t'inciterait à adopter, contraintes que tu as précédement acceptées sous une autre forme, au risque d'oublier une part de toi encore une fois ?
Crois-tu que quitter un environnement qui te pèse, sans avoir pris le temps de te retrouver seul pour panser des blessures, faire le point, en replongeant directement dans une autre relation, avec, semblerait-il, de fortes attentes qui commencent à s'exprimer sous le boisseau, tendrait à rétablir ton équilibre intérieur ? Crois-tu enfin que tes enfants, un jour ou l'autre, ne te reprocheraient pas d'avoir fait perdurer une ambiance délétère au lieu d'y avoir mis un point d'arrêt, alors que tu crains (sans doute à juste titre, puisqu'un enfant est par essence égoïste) qu'ils te repprochent par après de les avoir délaissés ?
Il n'y a pas de voie royale en ces circonstances. Je pense alors qu'une des choses primordiales sur laquelle réfléchir est la suivante : Que puis-je faire pour maintenir mon équilibre afin d'être au mieux pour ceux à qui je tiens.
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
Propos inutile, appartenant au passé, à l'imaginaire.
Dernière édition par Tommy809 le Mar 4 Aoû 2020 - 9:01, édité 1 fois
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Re: Comportement amoureux? Autre?
Coucou Ronald,
Je viens rajouter mon grain de sel. Tu en feras ce que tu en veux, parce que, bon, je ne suis pas franchement sûre d'être du meilleur conseil sur ces sujets. Courage à toi
Je viens rajouter mon grain de sel. Tu en feras ce que tu en veux, parce que, bon, je ne suis pas franchement sûre d'être du meilleur conseil sur ces sujets. Courage à toi
- Quelques idées, si j'étais à ta place... ce que je ne suis pas:
- Ton histoire m'inspire un certain nombre de ressentis et qui me font émerger les réflexions qui suivent.
Il est évident, tu le dis toi-même, que votre couple connait une période tumultueuse. C'est le lot de tous les couples, surtout, même si tu restes très pudique sur ce point, que j'ai bien compris que vous aviez traversé et continuiez à traverser des moments compliqués avec votre petit dernier. Il est déjà difficile pour chacun de trouver sa place dans la famille quand tout le monde va bien, cela est forcément encore plus difficile en l'espèce. Je ne veux même pas imaginer l'angoisse et les inquiétudes qui ont pu et peuvent encore être les vôtres. Face à cette épreuve, vous avez, semble-t-il, chacun fait face à votre manière, comme vous pouviez, sauf qu'il semble que ce ne soit pas de la même manière et que faute de pouvoir faire face ensemble, cela vous ait éloigné. Vous vous êtes crispés chacun sur votre souffrance, dans votre combat, parce qu'il faut tenir, être forts... sauf que ça ne peut pas durer. Ta femme semble être dans le sacrificiel. Je comprends tout à fait ce que tu soulignes quant à pensée religieuse qui peut l'animer. Pourtant, la dévotion n'est pas le sacrificiel, et cela fait toute la différence. Aime ton prochain comme toi même, veut dire qu'il faut s'aimer soi donc prendre soin de soi et aller bien pour pouvoir aider / aimer les autres. Aujourd'hui, elle s'oublie, elle vous oublie, elle t'oublie même peut-être, absorbée par le soutien qu'elle apporte à votre fils. Je ne pense pas qu'elle ignore ce que ça va mal, c'est juste qu'elle n'a pas la force d'empoigner le problème et qu'elle ne sait certainement pas par où le prendre car elle tient déjà tout ce qu'elle croit devoir porter seule à bout de bras. Je pense que son raisonnement est "qu'est-ce que je peux faire de plus pour que ça aille mieux? Rien, je suis au maximum partout, je ne peux pas plus". C'est un raisonnement vicié car justement c'est peut-être moins qu'il faudrait faire. Moins pour aller mieux, redevenir elle-même et pas la personne écrasée par le devoir qu'elle semble être devenue. Moins pour te laisser plus la place toi-aussi d'être au sein de votre famille. Moins pour alléger un peu la charge mentale de tout le monde et l'atmosphère de la maison. Sauf que ça c'est difficile à entendre quand on est dans sa logique.
Si j'étais à ta place, (ce que je ne suis pas, on est bien d'accord), je pense que j'aborderais le problème franchement. Par écrit peut-être, ou dans le cadre d'un moment où les enfants ne sont pas avec nous, pour être sûre d'avoir son attention. Je lui dirais ma souffrance. Ma souffrance de la voir se sacrifier et sacrifier notre couple, le sentiment de distance de plus en plus grand qui nous sépare, la rancœur qui petit à petit s'installe à mon cœur défendant, la tristesse de constater que l'amour ne suffit plus. J'irais peut-être même jusqu'à lui dire que j'en viens à vouloir fuir la maison, à redouter de rentrer le soir, à espérer d'autres femmes. C'est violent, mais c'est la vérité. La question étant de dire "Je" et non pas "tu", comme si elle était responsable, coupable de cette situation, afin que ton propos puisse être entendu. Et puis, peut-être, je lui proposerais quelque chose pour changer tout ça. Des suggestions pour que notre couple aille mieux, pour que l'amour que nous continuons à nous porter ne soit pas que souffrance et prison. Et j'écouterais les siennes. Parce que j'ai le sentiment que vous ne vous parlez plus à cœur ouvert, chacun enfermé dans sa douleur.
Ce n'est qu'alors que je me poserais la question de la reine des mille et une nuit. Parce que soyons lucides: si tout allait bien dans ton couple, tu n'aurais peut-être même pas remarqué son manège ou tout au plus t'aurait-il flatté / amusé. Et de ce que je comprends de ce qu'elle t'a dit, elle est dans un mécanisme identique même si ce n'est pas pour les mêmes raisons.
Voilà, tu en fais ce que tu en veux. Une fois encore, je ne suis pas un parangon de réussite matrimoniale, alors mon avis pour ce qu'il vaut!!
Je t'envoie plein de pensées positives en tout cas.
J043947.08+163415.7- Messages : 4459
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Re: Comportement amoureux? Autre?
isadora a écrit:le forum, c'est la psycho de comptoir gratuite, le psy, c'est la psycho de comptoir payante.
Re: Comportement amoureux? Autre?
Propos inutile, appartenant au passé, à l'imaginaire.
Dernière édition par Tommy809 le Mar 4 Aoû 2020 - 9:22, édité 1 fois
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Re: Comportement amoureux? Autre?
Salut Ronald.
(Salut tout le monde )
C'est pas souvent qu'on échange, mais je te lis parfois.
Sans te juger, je pense que si tu commences à peser le pour et le contre, c'est peut-être que tu envisages déjà la perspective d'une association des genres. Je ne peux pas te donner de conseils fondamentaux pour réparer éventuellement une relation cassée et n'est peut-être même pas qualifié pour ça. Je peux juste te dire qu'en cas de chambardement, essaie le plus possible de préparer tes gosses au tremblement de terre à venir.
Personnellement, je vois en ce moment trop de petits bouts perturbés parce que papa et maman ne dorment plus dans le même lit, (conséquences possibles et extrêmes du confinement forcé) ou que "papa n'est pas rentré ce soir". Que les adultes fassent ce qu'ils veulent entre eux, c'est tout à fait possible. Et, quand il n'y a plus d'amour, et bien y a plus d'amour, c'est tout. La séparation reste la meilleure solution. Mais quand ça affecte durablement un enfant qui s'est construit sur une relation qui se brise brusquement, là, ça fait des dégâts. Et, dans l'entourage, il n'y a pas toujours des tontons alternatifs comme moi pour expliquer en mots accessibles à des mômes en souffrance ce qui se passe dans la tête, dans le slip et dans le cœur des grands. Parce que parfois, les enfants comprennent, mais ils ont besoin d'une relation extérieure qui leur confirme leurs premières appréciations de la choses. Des ressentis qu'ils n'expriment des fois tout simplement jamais à leur propres parents.
Tous mes encouragements pour que tu trouves en toi les ressources propres à passer le cap facilement. Quelque puisse être ton choix, dans 6 mois, 1 an ou même 10, prend au moins le temps, au calme, de réfléchir à tous les scénarios et opte pour le meilleur des meilleurs. La raison est un outil, mais la pulsion est un poison.
De tout cœur avec toi, dans ta galère.
A bientôt Rony. En espérant ne pas avoir été un seul instant dans le faux.
Sincèrement,
Hig.
.
(Salut tout le monde )
C'est pas souvent qu'on échange, mais je te lis parfois.
Hors trouple (et encore que...) toute relation à trois, notamment si l'un des trois n'est pas au courant pour les deux autres, est forcément vouée à être branlante.RonaldMcDonald a écrit:Une relation de couple qui fonctionne, ça serait bien. des enfants qui grandissent dans un environnement serein, ça serait bien. Et autant l'option aller voir ailleurs est intéressante pour le point 1, elle est catastrophique pour le point 2. Et aller avec elle poserait une quantité de problèmes logistiques colossale. Or j'ai besoin de calme, de repos, pas de challenges, en ce moment.
Sans te juger, je pense que si tu commences à peser le pour et le contre, c'est peut-être que tu envisages déjà la perspective d'une association des genres. Je ne peux pas te donner de conseils fondamentaux pour réparer éventuellement une relation cassée et n'est peut-être même pas qualifié pour ça. Je peux juste te dire qu'en cas de chambardement, essaie le plus possible de préparer tes gosses au tremblement de terre à venir.
Personnellement, je vois en ce moment trop de petits bouts perturbés parce que papa et maman ne dorment plus dans le même lit, (conséquences possibles et extrêmes du confinement forcé) ou que "papa n'est pas rentré ce soir". Que les adultes fassent ce qu'ils veulent entre eux, c'est tout à fait possible. Et, quand il n'y a plus d'amour, et bien y a plus d'amour, c'est tout. La séparation reste la meilleure solution. Mais quand ça affecte durablement un enfant qui s'est construit sur une relation qui se brise brusquement, là, ça fait des dégâts. Et, dans l'entourage, il n'y a pas toujours des tontons alternatifs comme moi pour expliquer en mots accessibles à des mômes en souffrance ce qui se passe dans la tête, dans le slip et dans le cœur des grands. Parce que parfois, les enfants comprennent, mais ils ont besoin d'une relation extérieure qui leur confirme leurs premières appréciations de la choses. Des ressentis qu'ils n'expriment des fois tout simplement jamais à leur propres parents.
Tous mes encouragements pour que tu trouves en toi les ressources propres à passer le cap facilement. Quelque puisse être ton choix, dans 6 mois, 1 an ou même 10, prend au moins le temps, au calme, de réfléchir à tous les scénarios et opte pour le meilleur des meilleurs. La raison est un outil, mais la pulsion est un poison.
De tout cœur avec toi, dans ta galère.
A bientôt Rony. En espérant ne pas avoir été un seul instant dans le faux.
Sincèrement,
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Comportement amoureux? Autre?
Tommy809 a écrit:
Tu peux bien rire, je me suis farci quelques gros pavés "So Sure" à son pied sur l'ex fil de Vincenz' ci-gît je ne sais plus où... No comment, l'homme est plus fort et plus viril que la femme, même si c'est assez souvent plus lui qu'est dans la mouise...
Alors qu'il y a tant d'autres lectures...
Re: Comportement amoureux? Autre?
Propos inutile, appartenant au passé, à l'imaginaire.
Dernière édition par Tommy809 le Mar 4 Aoû 2020 - 9:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
Merci Hig.
Chuna- Messages : 22222
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Localisation : Landes
Re: Comportement amoureux? Autre?
Oh, bah de rien...
.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Comportement amoureux? Autre?
Merci à tous. J'y vois plus clair.
Déjà, je me retrouve face à un choix à trois options, chose que je n'avait pas forcément identifié.
(1) Rester (ce qui implique de changer un certain nombre de trucs)
(2) Partir, seul
(3) Partir, et pas seul
Mais en fait, je me rends compte que je ne suis armé pour aucun de ces trois chemins. Je me suis rendu compte en vous lisant que j'ai un biais de personnalité très fort : je ne force jamais le destin. Je me glisse dans les événements pour mieux les tordre à mon avantage. Ce qui m'a presque toujours porté chance jusque là, et amené plus loin que je ne croyais possible. Sauf que là, je me trouve face à un mur que je ne pourrais pas subtilement dévier. D'une manière ou d'une autre, il faut que je prenne le marteau, et casse un mur. Je ne sais pas faire. Je dois me transformer en George W Bush, et moi aussi essayer d'ignorer le monde réel pour transformer la réalité en fonction de ma volonté. Et faire mieux que lui, il s'est lamentablement planté. Après, changer ma situation familiale ne représente pas non plus le même niveau de difficulté que de démocratiser et d'occidentaliser le moyen-orient à coup de bombes.
Ca reste difficile, hein. Alors j'ai commencé dimanche matin en tentant de convaincre madame de se reposer un peu de temps en temps et de prendre, donc, une babysitter de loin en loin. Paf le mur. "au lieu de donner l'argent à je ne sais qui, tu ferais mieux de l'économiser pour acheter une cuisine!". Bon, notre cuisine n'est pas vraiment adéquate, mais je n'ai pas vraiment l'impression que ça soit l'urgence. En tout cas, pour ce qui est de plier le monde réel à ma volonté, c'est pas encore ça. Je dois m’entraîner. Je vais m’entraîner sur le chemin 1, et on va voir ce que ça donne. Ca va être long et dur. On avisera en fonction de l'évolution.
Déjà, je me retrouve face à un choix à trois options, chose que je n'avait pas forcément identifié.
(1) Rester (ce qui implique de changer un certain nombre de trucs)
(2) Partir, seul
(3) Partir, et pas seul
Mais en fait, je me rends compte que je ne suis armé pour aucun de ces trois chemins. Je me suis rendu compte en vous lisant que j'ai un biais de personnalité très fort : je ne force jamais le destin. Je me glisse dans les événements pour mieux les tordre à mon avantage. Ce qui m'a presque toujours porté chance jusque là, et amené plus loin que je ne croyais possible. Sauf que là, je me trouve face à un mur que je ne pourrais pas subtilement dévier. D'une manière ou d'une autre, il faut que je prenne le marteau, et casse un mur. Je ne sais pas faire. Je dois me transformer en George W Bush, et moi aussi essayer d'ignorer le monde réel pour transformer la réalité en fonction de ma volonté. Et faire mieux que lui, il s'est lamentablement planté. Après, changer ma situation familiale ne représente pas non plus le même niveau de difficulté que de démocratiser et d'occidentaliser le moyen-orient à coup de bombes.
Ca reste difficile, hein. Alors j'ai commencé dimanche matin en tentant de convaincre madame de se reposer un peu de temps en temps et de prendre, donc, une babysitter de loin en loin. Paf le mur. "au lieu de donner l'argent à je ne sais qui, tu ferais mieux de l'économiser pour acheter une cuisine!". Bon, notre cuisine n'est pas vraiment adéquate, mais je n'ai pas vraiment l'impression que ça soit l'urgence. En tout cas, pour ce qui est de plier le monde réel à ma volonté, c'est pas encore ça. Je dois m’entraîner. Je vais m’entraîner sur le chemin 1, et on va voir ce que ça donne. Ca va être long et dur. On avisera en fonction de l'évolution.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
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Re: Comportement amoureux? Autre?
RonaldMcDonald a écrit:... je ne force jamais le destin...
RonaldMcDonald a écrit:...Je me glisse dans les événements pour mieux les tordre à mon avantage...
Quel grand écart ! Quelle contradiction !
Ceci dit sans méchanceté aucune.
"Différer le règlement d'une emmerde, c'est lui laisser le temps de croître" - Frédéric Dard
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
Je me suis mal exprimé. Ce que je veux dire, c'est que en temps normal, je n'arrive pas avec un objectif précis, pour mettre le paquet pour y arriver. Je me glisse comme une anguille dans une situation, et je vois quels objectifs pourraient être accessibles en fonction de la situation. Et là seulement, j'interviens, par petites touches, pour atteindre un objectif que je n'avais pas peu de temps avant. Rien à voir avec quelqu'un qui va remuer ciel et terre pour arriver à un résultat défini de longue date.
Je n'ai pas de plan de vie ou de carrière à 5, 10 ans. Ca m'a toujours sembler prétentieux. Trop de choses imprévues peuvent survenir (comme un confinement, tiens; mais bien des événements plus mineurs peuvent aussi mettre dans le zag un plan bien monté). Sauf que là, je DOIS faire un plan et décider ou je veux être dans 5 ans, 10 ans. Et agir en conséquence. Pas du tout ma nature. Mais je n'ai plus le choix. Surfer sur les opportunités ne suffira pas. Aucun des choix qui s'offrent à moi n'aura de résultats acceptables sans choix délibéré, profond, décisif, soutenu par une démarche constante et active. Et ça, j'ai pas l'habitude.
Je n'ai pas de plan de vie ou de carrière à 5, 10 ans. Ca m'a toujours sembler prétentieux. Trop de choses imprévues peuvent survenir (comme un confinement, tiens; mais bien des événements plus mineurs peuvent aussi mettre dans le zag un plan bien monté). Sauf que là, je DOIS faire un plan et décider ou je veux être dans 5 ans, 10 ans. Et agir en conséquence. Pas du tout ma nature. Mais je n'ai plus le choix. Surfer sur les opportunités ne suffira pas. Aucun des choix qui s'offrent à moi n'aura de résultats acceptables sans choix délibéré, profond, décisif, soutenu par une démarche constante et active. Et ça, j'ai pas l'habitude.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
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Re: Comportement amoureux? Autre?
J'ai constaté quelque chose dans mon existence : Cette dernière repasse le plat tant que l'on a pas compris la leçon. Je pense qu'il en est de même pour tous. Il y a donc, ce me semble, des fourches caudines sous lesquelles il parait impossible de ne pas passer. Ici, par exemple, celle de faire un pari sur soi, et non pas s'appuyer sur le terrain archiconnu que représente son intelligence logicoadaptative.
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
RonaldMcDonald a écrit: Sauf que là, je DOIS faire un plan et décider ou je veux être dans 5 ans, 10 ans. Et agir en conséquence. Pas du tout ma nature. Mais je n'ai plus le choix. Surfer sur les opportunités ne suffira pas. Aucun des choix qui s'offrent à moi n'aura de résultats acceptables sans choix délibéré, profond, décisif, soutenu par une démarche constante et active. Et ça, j'ai pas l'habitude.
Ah si seulement on pouvait connaître les conséquences de ses choix avant de les faire, on ne ferait que les bons
Moi, je ne crois pas qu'il y ait de bons ou de mauvais choix, seulement des choix avec derrière le devoir de les assumer et donc, parvenir à faire en sorte que ce choix, quel qu'il sera, sera le bon.
Dans ta situation, partir, seul ou pour une autre, ce serait faire un saut dans l'inconnu.C'est comme sauter sans parachute avec la foi en soi chevillée au corps qu'on parviendra à en construire un durant la chute.
Tu ne peux estimer aujourd'hui que le coût de ce choix (la culpabilité de faire souffrir ceux que tu aimes), tu ne peux pas savoir si cette liberté tiendra ses promesses parce que cela ne dépendra que de toi et de ta capacité à t'adapter.
Si tu as confiance en elle, parce que la vie t'a appris à mener ta barque en milieu hostile, à rebondir, alors tu es déjà plus armé qu'un autre mais en attendant je ne vois aucun choix qui t'économisera la souffrance, quelque soit le chemin que tu choisiras.
Tout dépend donc de ton seuil de tolérance à la souffrance, jusqu'où tu es capable de te nier, ce que tu es capable d'endurer.
Chacun a son seuil, ses limites.
- Spoiler:
- J'ai fait le choix de partir il y a 20 ans mais j'ai plutôt l'impression que c'était un non choix. J'étais comme toi "incapable de forcer le destin". Pour que je consente à endurer la souffrance que j'ai causé à mes enfants sur le moment, Il a fallu que j'atteigne un seuil de souffrance insupportable. il fallait que j'aille au bout de ce que je pouvais encaisser alors je suis allée jusqu'au burn out, que je ne ressente plus rien, que je devienne un légume, que je m' "insensibilise" à la souffrance que j'allais infliger à mes enfants.
la vie, après, je ne l'imaginais pas, je ne la fantasmais pas, simplement, elle ne pouvait pas être pire.
la seconde fois, il a encore fallu que le choix de rester ne puisse plus être une option envisageable.
Aujourd'hui, les enjeux ne sont plus du tout les mêmes, je n'hésite plus à mettre un terme à une relation bien avant d'atteindre ces limites. je n'ai plus besoin de m'auto-détruire pour dépasser la culpabilité de faire souffrir l'autre car mes enfants sont grands et ne sont plus affectés par ma vie conjugale. Je m'autorise le choix de faire passer ma santé mentale avant celle de l'autre.
Certains disent que je suis devenue égoïste, cruelle. à ceux là, je répond qu'ils ne savent pas ce que ça m'aura coûté d'apprendre à le devenir et par deux fois et parvenir à me sauver, moi.
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
RonaldMcDonald a écrit:
Oui, mon couple ne va pas très bien, et ma femme a une solution radicale à ce sujet : faire semblant. Solution catastrophique qui lui a été enseignée directement par les religieux qui l'ont endoctrinée (ce qui explique partiellement ma hargne contre les religieux, euh, offensifs). Mais ce n'est pas non plus la catastrophe absolue. Je suis entre deux eaux. Elle a plein de qualités aussi (et elle abat un boulot de dignue avec le petit, ce qui explique aussi certaines choses), et les bons jours, elle est adorable. Les bons jours.
Bonjour Ronald (ça me fait toujours bizarre de t'appeler ainsi )
Elle a sûrement des qualités, ta femme, sans quoi tu ne serais sans doute pas resté jusque-là et vous n'auriez pas eu ensemble ce petit garçon à bouclettes tout à fait charmant.
Je trouve que la question n'est pas tellement de savoir si ta femme ou si ta collègue ont des qualités et lesquelles, mais bien de déterminer un peu mieux ce que tu souhaites, ce que tu veux.
Par exemple, ta femme solutionne en faisant semblant, es-tu d'accord avec ça ? Si tu n'es pas d'accord, tu peux le dire et refuser d'acter dans le sens de faire semblant.
RonaldMcDonald a écrit:Si je reste, le risque est que je finisse complètement écrasé par la situation (situation encore aggravée par les soucis de santé du petit).
Et si tu restes à d'autres conditions, en vous laissant le temps nécessaire pour voir si ces nouvelles conditions peuvent être prises en compte ou non ?
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Comportement amoureux? Autre?
Hirondelle78 a écrit:je ne crois pas qu'il y ait de bons ou de mauvais choix, seulement des choix avec derrière le devoir de les assumer
Je suis d'accord avec ça.
Je trouve que cette histoire de "bons" et "mauvais" choix renvoie à la notion de réussite ou d'échec.
Parfois les choix que l'on fait ressemblent à des échecs et sont en réalité de vraies réussites.
Ronald, tu dis que tu ne te sens pas armé pour choisir de rester, partir seul, ou partir accompagné.
Est-ce que tu ne te sens pas armé pour assumer un choix, ou est-ce que tu ne te sens pas armé pour assumer un échec ?
Car je pense, comme dit dans le paragraphe précédent, que ce sont deux choses différentes.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Comportement amoureux? Autre?
Coucou Ronald,
D'avance je m'excuse si j'ai mal lu des choses, dans ce cas là reprends moi stp (c'est important pour moi de ne pas porter un oeil maladroit sur tes écris).
Par contre, je vais être cash.
Quand je lis ça : "Je dois choisir la guerre la plus juste. Celle dont le plus de bien va ressortir. Je cherche donc à y voir clair."
Jusqu'à preuve du contraire une guerre, c'est 2 (voir plus) camps qui s'opposent pour le gain de quelque chose. Là en l'occurence, le gain je le vois pas.
Et oser mettre le mot "bien" dans la même phrase, c'est... euh... je trouve pas désolé.
Tu as quand même fais en sorte tout seul d'avoir le cul entre deux (trois?) chaises en mentalisant pour pas dire en fantasmant de l'interêt (non formulé) d'une femme.
-1 La nana du taf, elle t'a parlé, elle s'est confié, ok. Mais elle ne t'a jamais dis explicitement qu'elle voulait vivre quelque chose avec toi, si?
-2 Je vois beaucoup de chose, sur le fait que ta femme était insupportable, ton gamin aussi... Et toi, tu as fait quoi de bien?
Ou plutôt pour être plus direct, quelle est ta part de responsabilité dans tout ce bordel?
Quand je lis les 3 options que tu cites et que tu n'es armé pour aucunes, c'est simple, personne ne l'est.
Et quand j'ai lu la dernière, partir mais pas seul, j'ai pensé que tu parlais de partir avec tes enfants. Mais en écrivant mon petit pavé, a surgit l'idée que tu parlais peut-être de partir avec la belle du taf.
Ensuite je ne comprend même pas comment on pourrait mettre toute sa famille (même bancale) dans la balance pour une relation fantasmé qui n'en est peut-être même pas une (et peut-être même, même pas une naissante). Ce que je veux exprimer, c'est la taille de la prise de risque par rapport au gain, qui, si on le mesure aujourd'hui est infinitésimal tellement il est soumis à des peut-être.
Je trouve aussi que tu te fais beaucoup confiance quand à ta capacité à analyser son éventuel jeu de séduction vis-à-vis de toi.
Ensuite j'ai une partie moins accusatrice.
Il faut dans la vie (que l'on soit en couple ou non, avec une famille ou non) chercher son bonheur, c'est une certitude.
Tu réfléchis à quoi faire pour t'éviter de sombrer. Je trouve ça assez positif d'un point de vue unilatéral (égoïste quoi...). J'accuse encore un peu désolé, c'est l'inertie
L'équation que tu cherche à résoudre est insoluble non?
Z (ta grande) heureuse + Y (ton petit) heureux + X (ta femme) heureuse + W (la nana du taf) heureuse + V (toi) heureux + U (séparation) heureuse + T (remise en couple) heureuse = Pas de boom
La solution de faire semblant est un non-sens, les gamins sont bien plus intelligent qu'on le croit et plus ils sont jeunes plus ils ont des radars performants.
Faire semblant c'est tirer une balle dans la tête de chaque membre de ta famille.
Je pense aussi que si tu demandais à ta fille ce qu'elle préfère (je dis pas qu'il faut le faire hein ^^) entre : avoir des parents qui sentent (puent?) le désaccord et la tension de façon permanente et avoir des parents séparés mais apaisés? A défaut d'avoir une réponse, la graine serait planté au moins.
Je suis assez d'accord avec Hirondelle78, que tu choisisses une solution ou une autre, tu prend le risque d'avoir choisi la mauvaise, mais le pire est de ne pas choisir (dans le cas où tu es sûr de toi et que ta vie sentimentale est loin de ton foyer).
Ensuite la partie espoir.
J'avais le rôle de ta femme.
Je pensais ma moitié acquise et je n'étais pas toujours agréable.
Mais il y a toujours des raisons. Intérieures ou extérieures.
Je n'ai pas de caméras chez toi (pas besoin de vérifier je te le jure ^^) je ne sais donc pas ce qu'il s'y passe.
Nous aussi on a passé par une période très dure avec le petit où on a bien faillit le perdre à 1an et comme ta femme c'est moi qui suis aller au charbon pour faire tous les efforts pour le petits, supporter la charge émotive de tout les personnes autour qui craquaient (mon ex, ses parents, les miens...) et moi il fallait que je garde le cap pour que le petit ai un phare, un repère solide, alors qu'au fond de moi je n'était qu'un tas de larmes.
Ça use, moi aussi en récompense j'ai eu droit aux "tu pourrais faire un effort, souris un peu", "sois moins râleur, c'est chiant et t'es chiant", "putain tu fais encore la gueule" et moi au fond de moi de penser mais aller tous vous faire foutre, je suis seul dans le bateau, vous avez tous sauté quand ça devenait dur et maintenant ça critique?
Jusqu'au jour où elle a décidé de partir et elle a fait comme toi, oui je pars? non je pars pas. Si si Je pars? non je pars pas.
Finalement c'est moi qui suis parti, pour le bien être du petit, pour pas qu'il puisse observer un parent qui ne peux plus voir l'autre et le second qui est anéanti.
Aujourd'hui on est séparé depuis 2ans, le petit pète la forme et la chose qui lui parait bizarre c'est quand on est tout les 3 ensemble pour son anniv, pour lui la normalité de notre famille c'est 2 foyers.
Les enfants ont bien plus de force, de résilience que l'on veut bien leur prêter. C'est des monstres d'adaptation. Et même pour ta grande, la famille reste la famille, sous 1 toit ou 2.
A CONDITION qu'ils reçoivent toujours encore l'amour de chaque côté. ils ont besoin d'une maman et d'un papa stable psychologiquement.
Par contre mon ex qui a donc décidée de rompre, elle galère encore avec sa part de culpabilité, elle galère encore avec ses hésitations, elle galère encore avec la certitude ou non d'avoir fait le bon choix.
C'est un poids énorme à promener si l'on a pas quelque chose de conséquent à reprocher à la personne que l'on quitte.
C'est pourquoi je te demandais quelle était ta part de responsabilité dans la crise familiale, dans la tension qui règne entre vous deux.
Ah oui je précise la notion d'espoir : les enfants peuvent vivre dans des familles séparées. Ils y arrivent même bien.
Dans tous les cas, je te souhaite beaucoup de courage et d'honnêteté avec toi-même.
Krimi
D'avance je m'excuse si j'ai mal lu des choses, dans ce cas là reprends moi stp (c'est important pour moi de ne pas porter un oeil maladroit sur tes écris).
Par contre, je vais être cash.
Quand je lis ça : "Je dois choisir la guerre la plus juste. Celle dont le plus de bien va ressortir. Je cherche donc à y voir clair."
Jusqu'à preuve du contraire une guerre, c'est 2 (voir plus) camps qui s'opposent pour le gain de quelque chose. Là en l'occurence, le gain je le vois pas.
Et oser mettre le mot "bien" dans la même phrase, c'est... euh... je trouve pas désolé.
Tu as quand même fais en sorte tout seul d'avoir le cul entre deux (trois?) chaises en mentalisant pour pas dire en fantasmant de l'interêt (non formulé) d'une femme.
-1 La nana du taf, elle t'a parlé, elle s'est confié, ok. Mais elle ne t'a jamais dis explicitement qu'elle voulait vivre quelque chose avec toi, si?
-2 Je vois beaucoup de chose, sur le fait que ta femme était insupportable, ton gamin aussi... Et toi, tu as fait quoi de bien?
Ou plutôt pour être plus direct, quelle est ta part de responsabilité dans tout ce bordel?
Quand je lis les 3 options que tu cites et que tu n'es armé pour aucunes, c'est simple, personne ne l'est.
Et quand j'ai lu la dernière, partir mais pas seul, j'ai pensé que tu parlais de partir avec tes enfants. Mais en écrivant mon petit pavé, a surgit l'idée que tu parlais peut-être de partir avec la belle du taf.
Ensuite je ne comprend même pas comment on pourrait mettre toute sa famille (même bancale) dans la balance pour une relation fantasmé qui n'en est peut-être même pas une (et peut-être même, même pas une naissante). Ce que je veux exprimer, c'est la taille de la prise de risque par rapport au gain, qui, si on le mesure aujourd'hui est infinitésimal tellement il est soumis à des peut-être.
Je trouve aussi que tu te fais beaucoup confiance quand à ta capacité à analyser son éventuel jeu de séduction vis-à-vis de toi.
Ensuite j'ai une partie moins accusatrice.
Il faut dans la vie (que l'on soit en couple ou non, avec une famille ou non) chercher son bonheur, c'est une certitude.
Tu réfléchis à quoi faire pour t'éviter de sombrer. Je trouve ça assez positif d'un point de vue unilatéral (égoïste quoi...). J'accuse encore un peu désolé, c'est l'inertie
L'équation que tu cherche à résoudre est insoluble non?
Z (ta grande) heureuse + Y (ton petit) heureux + X (ta femme) heureuse + W (la nana du taf) heureuse + V (toi) heureux + U (séparation) heureuse + T (remise en couple) heureuse = Pas de boom
La solution de faire semblant est un non-sens, les gamins sont bien plus intelligent qu'on le croit et plus ils sont jeunes plus ils ont des radars performants.
Faire semblant c'est tirer une balle dans la tête de chaque membre de ta famille.
Je pense aussi que si tu demandais à ta fille ce qu'elle préfère (je dis pas qu'il faut le faire hein ^^) entre : avoir des parents qui sentent (puent?) le désaccord et la tension de façon permanente et avoir des parents séparés mais apaisés? A défaut d'avoir une réponse, la graine serait planté au moins.
Je suis assez d'accord avec Hirondelle78, que tu choisisses une solution ou une autre, tu prend le risque d'avoir choisi la mauvaise, mais le pire est de ne pas choisir (dans le cas où tu es sûr de toi et que ta vie sentimentale est loin de ton foyer).
Ensuite la partie espoir.
J'avais le rôle de ta femme.
Je pensais ma moitié acquise et je n'étais pas toujours agréable.
Mais il y a toujours des raisons. Intérieures ou extérieures.
Je n'ai pas de caméras chez toi (pas besoin de vérifier je te le jure ^^) je ne sais donc pas ce qu'il s'y passe.
Nous aussi on a passé par une période très dure avec le petit où on a bien faillit le perdre à 1an et comme ta femme c'est moi qui suis aller au charbon pour faire tous les efforts pour le petits, supporter la charge émotive de tout les personnes autour qui craquaient (mon ex, ses parents, les miens...) et moi il fallait que je garde le cap pour que le petit ai un phare, un repère solide, alors qu'au fond de moi je n'était qu'un tas de larmes.
Ça use, moi aussi en récompense j'ai eu droit aux "tu pourrais faire un effort, souris un peu", "sois moins râleur, c'est chiant et t'es chiant", "putain tu fais encore la gueule" et moi au fond de moi de penser mais aller tous vous faire foutre, je suis seul dans le bateau, vous avez tous sauté quand ça devenait dur et maintenant ça critique?
Jusqu'au jour où elle a décidé de partir et elle a fait comme toi, oui je pars? non je pars pas. Si si Je pars? non je pars pas.
Finalement c'est moi qui suis parti, pour le bien être du petit, pour pas qu'il puisse observer un parent qui ne peux plus voir l'autre et le second qui est anéanti.
Aujourd'hui on est séparé depuis 2ans, le petit pète la forme et la chose qui lui parait bizarre c'est quand on est tout les 3 ensemble pour son anniv, pour lui la normalité de notre famille c'est 2 foyers.
Les enfants ont bien plus de force, de résilience que l'on veut bien leur prêter. C'est des monstres d'adaptation. Et même pour ta grande, la famille reste la famille, sous 1 toit ou 2.
A CONDITION qu'ils reçoivent toujours encore l'amour de chaque côté. ils ont besoin d'une maman et d'un papa stable psychologiquement.
Par contre mon ex qui a donc décidée de rompre, elle galère encore avec sa part de culpabilité, elle galère encore avec ses hésitations, elle galère encore avec la certitude ou non d'avoir fait le bon choix.
C'est un poids énorme à promener si l'on a pas quelque chose de conséquent à reprocher à la personne que l'on quitte.
C'est pourquoi je te demandais quelle était ta part de responsabilité dans la crise familiale, dans la tension qui règne entre vous deux.
Ah oui je précise la notion d'espoir : les enfants peuvent vivre dans des familles séparées. Ils y arrivent même bien.
Dans tous les cas, je te souhaite beaucoup de courage et d'honnêteté avec toi-même.
Krimi
Kriminelle- Messages : 61
Date d'inscription : 08/02/2019
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Re: Comportement amoureux? Autre?
RonaldMcDonald a écrit:se reposer un peu de temps en temps et de prendre, donc, une babysitter de loin en loin. Paf le mur. "au lieu de donner l'argent à je ne sais qui, tu ferais mieux de l'économiser pour acheter une cuisine!". Bon, notre cuisine n'est pas vraiment adéquate, mais je n'ai pas vraiment l'impression que ça soit l'urgence. En tout cas, pour ce qui est de plier le monde réel à ma volonté, c'est pas encore ça. Je dois m’entraîner.
J'ai des gros problèmes d'attentions et autres symptômes qui rendent le travail du quotidien à la maison particulièrement difficile. Ranger le linge, passer l'aspirateur et bidule vapeur, faire les carreaux, laver la vaisselle, et tout le reste. Je pense objectivement que c'est un peu plus difficile pour moi que pour la majorité. Ceci étant posé, j'ai remarqué une chose chez les femmes qui vivent en couple : elles se sentent seule. Elles ont l'impression de tout faire (d'après mes observations et tests, ce n'est pas vraiment en relation direct avec la quantité de travail abattu par le conjoint). Du coup là, la réaction de ta femme me semble complètement aller dans le sens normal de ce que prédit mon modèle usuel, et je le comprends comme l'expression d'une frustration de sa solitude face aux tâches du quotidien. Ce n'est vraiment pas la même chose que de prendre une aide extérieure, et de se prendre une demi journée (ou même une journée) complète sur nos loisir pour soulager les tâches qui lui reviennent.
Par contre, faut pas en faire trop non plus. Je pense que c'est plus commode pour la plupart des hommes de faire beaucoup une fois de temps en temps pour que madame se sente protégée et en vacance, que faire un peu moins plus régulièrement (donc en fait plus). Alors bien sûr j'imagine que tout le monde sait déjà ça, et que tu as pratiqué et re-pratiqué. Mais je crois que c'est difficile d'imaginer à quel point on peut améliorer une situation à la maison (pendant au moins quelques heures, voir quelques jours), juste en demandant de quoi la femme de la maison à besoin et ce qu'on peut faire pour qu'elle puisse se détendre. Par contre là aussi y a des pièges. Déjà dans pas mal de cas, la dame ne va pas apprécier qu'on ne fasse pas les choses à sa façon. Elle a ses critères bien à elle, et si tu ne coches pas toutes les cases, il y a un risque de prendre un retour dans les dents, en plus de l'effort déjà investi. Mais il ne faut pas s'imaginer pour autant que ça n'a servi à rien. En vérité n'importe quel écart aux habitudes est toujours bon à prendre. Ensuite c'est en général difficile de l'amener à exprimer un besoin : madame aime rarement les faux espoirs. Et puis aussi quand une femme est suffisamment fâchée, ça lui demande un effort d'offrir une chance à l'autre de la rendre moins fâchée.
La question que je me pose maintenant régulièrement est : Est ce que ma femme est parfois en mesure de se sentir une princesse (Mettons au minimum trois fois dans le mois) ? Si la réponse est négative, c'est que le couple va dans le mur. Et là encore ce que je crois avoir remarqué, c'est qu'il faut éviter l'habitude. Si tu apportes des fleurs et que c'est quelque chose que tu ne fais pas habituellement , ça va vraiment améliorer la journée (sauf si madame à un truc particulier contre ce geste). Si tu offres des fleurs toutes les semaines, non seulement les fleurs n'améliorent pas la journée, mais les omettre va mettre le feu aux poudres. Donc diversité des attentions, et princessisation de la gardienne du territoire. Dans les idées qui fonctionnent assez souvent : la soulager de ses tâches sur un week-end. Lui proposer des massages, ou même lui payer un spa pendant qu'on gère tout à la maison. Offrir des fleurs. Simplement parler, et prendre le temps de comprendre ce qui lui pèse : peut être elle déteste prévoir les repas ? Peut être elle a horreur d'être la seule à organiser les anniversaires, ou les attestations de sortie pour l'école ? Mais que rien de tout ça ne s'installe comme une "habitude" (sauf si c'est agréable pour l'homme bien sûr). Une femme qui a une maison "à elle" va en général avoir trop de tâche à faire. Mais si tu fais en sorte qu'elle en ait moins, elle va remplir le vide avec de nouvelles tâches. Il faut donc créer des vides suffisamment imprévisibles pour éviter ce phénomène de remplissage.
L'information est clé à la guerre.
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
Plein de trucs dans ta réponse, Daurinak...Dont beaucoup son inapplicables, hélas.
Pour le travail de maison, oui elle en a marre, mais je ne vois pas comment je peux faire plus. Régulièrement, le soir, je propose de sortir le petit - et elle veut absolument suivre a lieu de se reposer. Ce qui va dans le sens "je veux pas être seule". Mais on est arrivé à un point ou hormis le gamin, elle ne fait presque plus rien- j'en fait bien plus qu'elle. L'appart' n'est pas dans un état brillant. Le petit est arrivé à un point ou il nous bouffe tout notre temps, il fait des nuits courtes, en plus, le bougre. On sortira - peut-être - la tête de l'eau en Septembre, quand il ira à l'école.
Le coup de "il faut faire à sa façon à elle", on a dépassé ça depuis longtemps. A la fois parce qu'on se connait par cœur, et aussi parce que voir la pile de chose à faire lui suffit amplement, vu son état de fatigue.
Le coup de la princesse est intéressant, mais ça ne marchera pas. Dès que j'essaye de prévoir quelque chose, elle kidnappe mon idée et la transforme à sa guise - et en général à mes dépens. Donc je ne prends plus trop d'initiatives à ce sujet. Un coup, je lui dit "je descend juste en bas pour acheter une motte de beurre", elle a transformé ça en trois heures de shopping, à la fin desquelles je n'avais toujours pas ma motte de beurre. Donc pour lui prévoir des trucs, c'est juste impossible. Elle envoie n'importe quel plan à la poubelle en 3 minutes chrono.
En fait, je me rends compte à ton intervention, pourtant pleine de bons conseils, à quel point ma femme est quelqu'un d'atypique. Je sais ce qui va se passer si j'applique tes conseils : rien ne va changer, elle va juste faire comme bon lui semble. Une femme "normale" adorerait que je l'emmène à un concert surprise (déjà essayé, et sur son style préféré, le classique), ou que je lui offre des fleurs (encore raté, notre première saint Valentin), ou que je l'invite au restaurant (toujours raté, si c'est pas elle qui propose, alors c'est une mauvaise idée).
C'est d'ailleurs sans doute pour ça que les mecs normaux, qui traitent leur femme comme une princesse, ne l'intéressent pas. Et aussi pour ça que moi, un mec pas franchement dans la norme, n'attire pas grand monde...à part elle, et possiblement la marocaine dont je parle dans ce fil. Donc je suis emmerdé. Je comprends le besoin de la faire se sentir mieux, mais je sais aussi que tous les trucs et astuces standards ne me seront d'aucune aide.
Pour le travail de maison, oui elle en a marre, mais je ne vois pas comment je peux faire plus. Régulièrement, le soir, je propose de sortir le petit - et elle veut absolument suivre a lieu de se reposer. Ce qui va dans le sens "je veux pas être seule". Mais on est arrivé à un point ou hormis le gamin, elle ne fait presque plus rien- j'en fait bien plus qu'elle. L'appart' n'est pas dans un état brillant. Le petit est arrivé à un point ou il nous bouffe tout notre temps, il fait des nuits courtes, en plus, le bougre. On sortira - peut-être - la tête de l'eau en Septembre, quand il ira à l'école.
Le coup de "il faut faire à sa façon à elle", on a dépassé ça depuis longtemps. A la fois parce qu'on se connait par cœur, et aussi parce que voir la pile de chose à faire lui suffit amplement, vu son état de fatigue.
Le coup de la princesse est intéressant, mais ça ne marchera pas. Dès que j'essaye de prévoir quelque chose, elle kidnappe mon idée et la transforme à sa guise - et en général à mes dépens. Donc je ne prends plus trop d'initiatives à ce sujet. Un coup, je lui dit "je descend juste en bas pour acheter une motte de beurre", elle a transformé ça en trois heures de shopping, à la fin desquelles je n'avais toujours pas ma motte de beurre. Donc pour lui prévoir des trucs, c'est juste impossible. Elle envoie n'importe quel plan à la poubelle en 3 minutes chrono.
En fait, je me rends compte à ton intervention, pourtant pleine de bons conseils, à quel point ma femme est quelqu'un d'atypique. Je sais ce qui va se passer si j'applique tes conseils : rien ne va changer, elle va juste faire comme bon lui semble. Une femme "normale" adorerait que je l'emmène à un concert surprise (déjà essayé, et sur son style préféré, le classique), ou que je lui offre des fleurs (encore raté, notre première saint Valentin), ou que je l'invite au restaurant (toujours raté, si c'est pas elle qui propose, alors c'est une mauvaise idée).
C'est d'ailleurs sans doute pour ça que les mecs normaux, qui traitent leur femme comme une princesse, ne l'intéressent pas. Et aussi pour ça que moi, un mec pas franchement dans la norme, n'attire pas grand monde...à part elle, et possiblement la marocaine dont je parle dans ce fil. Donc je suis emmerdé. Je comprends le besoin de la faire se sentir mieux, mais je sais aussi que tous les trucs et astuces standards ne me seront d'aucune aide.
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Comportement amoureux? Autre?
ça me rappelle des choses aussi.
C'est sûr que l'exemple plus haut "et si je te proposais de prendre une personne extérieure de sexe féminin pour t'aider dans les tâches qui sont légitimement les tiennes mais que tu n'arrives pas à assumer" était relativement facile à faire entrer dans les cases de la normalité. Je me souviens d'un mec qui me racontait que pendant longtemps sa copine n'allait pas super bien, et qu'il avait essayé pleins de choses pendant des années. Sans succès. Puis la nana l'a quitté et s'est mise à aller beaucoup. Sa conclusion : le problème c'était moi. Je crois que j'ai vécu ça aussi, ce "le problème c'était moi". Pour autant je n'ai pas de regret, parce que le problème n'était pas que je n'étais pas la meilleure façon d'être moi même, le problème était juste le "moi" tout court. Je ne crois pas que le mec normal traite sa femme comme une princesse. Mais ça semble être le fantasme le plus répandu chez les femmes que j'ai pu croiser. Pas sûr qu'il y en ai eu beaucoup de normales dans l'échantillon considéré. La plupart des couples vont mal, au moins après un temps d'infusion assez long : j'appelle ça la fatalité de l'entropie amoureuse. Mais quelques rares élus arrivent à faire durer la période où on se considère encore chanceux.
J'imagine que tu as été chanceux à une époque d'avoir cette femme toute à toi, de créer un couple, d'avoir sans doute eu le projet d'avoir un enfant et entrer dans le club très select des adultes parents. Et qu'elle aussi s'est sentie chanceuse à une époque. Sinon honnêtement la question est plus de trouver comment limiter la souffrance, que comment être heureux.
Ce paragraphe ressemble de l'extérieur, au récit d'un traumatisme.
Les axiomes
* ça ne marchera pas
* c'est juste impossible
l'implication
=> je ne prends plus trop d'initiatives
La démonstration de l'existence de l'objet :
>Je descend juste en bas pour acheter une motte de beurre. ... Trois heures de shopping. ... Bref, J'ai pas eu ma motte de beurre<
(ça ferait un bon épisode de bref, mais même pour bref c'est trop court, il manque quelques détails clés au niveau des transitions).
Enfin là il lui a fallu 3h pour mettre le plan à la corbeille, ce qui est plus que les trois minutes annoncées. Ca me rend pas mal curieux d'en savoir plus sur cet épisode. Comment elle a réussi à transformer la phrase "je descends en bas chercher du beurre" en "j'ai galéré 3h avec ma femme, j'ai rien fait de la journée, et en plus j'ai pas eu de beurre sur mes tartines". Est ce qu'elle était contente de cette séance de shopping ? Je suppose que toi même tu n'étais pas entièrement satisfait de cette interaction particulière ?
Peut être qu'une thérapie de couple serait une chose à essayer. Parfois c'est vraiment difficile d'échanger quand on est pris par le quotidien. Si elle aime être avec toi, elle sera peut être heureuse de cet espace où tu seras coincé sans pouvoir t'échapper. Ca peut aussi vous fournir un endroit où vous exprimer. C'est vraiment pas facile de parler, de sortir les choses quand on est pris dans la colère, la tristesse, le conflit et les frustrations du quotidien. Souvent quand on en arrive là, il est déjà trop tard. Madame est enfermée dans l'idée que rien n'est possible. Monsieur a ses yeux sur les fesses de la suivante. L'ennui étant que si la suivante n'est pas très très très différente, et si monsieur n'a pas énormément énormément changé suite à ses échecs passé, on va juste rejouer la même.
C'est sûr que l'exemple plus haut "et si je te proposais de prendre une personne extérieure de sexe féminin pour t'aider dans les tâches qui sont légitimement les tiennes mais que tu n'arrives pas à assumer" était relativement facile à faire entrer dans les cases de la normalité. Je me souviens d'un mec qui me racontait que pendant longtemps sa copine n'allait pas super bien, et qu'il avait essayé pleins de choses pendant des années. Sans succès. Puis la nana l'a quitté et s'est mise à aller beaucoup. Sa conclusion : le problème c'était moi. Je crois que j'ai vécu ça aussi, ce "le problème c'était moi". Pour autant je n'ai pas de regret, parce que le problème n'était pas que je n'étais pas la meilleure façon d'être moi même, le problème était juste le "moi" tout court. Je ne crois pas que le mec normal traite sa femme comme une princesse. Mais ça semble être le fantasme le plus répandu chez les femmes que j'ai pu croiser. Pas sûr qu'il y en ai eu beaucoup de normales dans l'échantillon considéré. La plupart des couples vont mal, au moins après un temps d'infusion assez long : j'appelle ça la fatalité de l'entropie amoureuse. Mais quelques rares élus arrivent à faire durer la période où on se considère encore chanceux.
J'imagine que tu as été chanceux à une époque d'avoir cette femme toute à toi, de créer un couple, d'avoir sans doute eu le projet d'avoir un enfant et entrer dans le club très select des adultes parents. Et qu'elle aussi s'est sentie chanceuse à une époque. Sinon honnêtement la question est plus de trouver comment limiter la souffrance, que comment être heureux.
Le coup de la princesse est intéressant, mais ça ne marchera pas. Dès que j'essaye de prévoir quelque chose, elle kidnappe mon idée et la transforme à sa guise - et en général à mes dépens. Donc je ne prends plus trop d'initiatives à ce sujet. Un coup, je lui dit "je descend juste en bas pour acheter une motte de beurre", elle a transformé ça en trois heures de shopping, à la fin desquelles je n'avais toujours pas ma motte de beurre. Donc pour lui prévoir des trucs, c'est juste impossible. Elle envoie n'importe quel plan à la poubelle en 3 minutes chrono.
Ce paragraphe ressemble de l'extérieur, au récit d'un traumatisme.
Les axiomes
* ça ne marchera pas
* c'est juste impossible
l'implication
=> je ne prends plus trop d'initiatives
La démonstration de l'existence de l'objet :
>Je descend juste en bas pour acheter une motte de beurre. ... Trois heures de shopping. ... Bref, J'ai pas eu ma motte de beurre<
(ça ferait un bon épisode de bref, mais même pour bref c'est trop court, il manque quelques détails clés au niveau des transitions).
Enfin là il lui a fallu 3h pour mettre le plan à la corbeille, ce qui est plus que les trois minutes annoncées. Ca me rend pas mal curieux d'en savoir plus sur cet épisode. Comment elle a réussi à transformer la phrase "je descends en bas chercher du beurre" en "j'ai galéré 3h avec ma femme, j'ai rien fait de la journée, et en plus j'ai pas eu de beurre sur mes tartines". Est ce qu'elle était contente de cette séance de shopping ? Je suppose que toi même tu n'étais pas entièrement satisfait de cette interaction particulière ?
Peut être qu'une thérapie de couple serait une chose à essayer. Parfois c'est vraiment difficile d'échanger quand on est pris par le quotidien. Si elle aime être avec toi, elle sera peut être heureuse de cet espace où tu seras coincé sans pouvoir t'échapper. Ca peut aussi vous fournir un endroit où vous exprimer. C'est vraiment pas facile de parler, de sortir les choses quand on est pris dans la colère, la tristesse, le conflit et les frustrations du quotidien. Souvent quand on en arrive là, il est déjà trop tard. Madame est enfermée dans l'idée que rien n'est possible. Monsieur a ses yeux sur les fesses de la suivante. L'ennui étant que si la suivante n'est pas très très très différente, et si monsieur n'a pas énormément énormément changé suite à ses échecs passé, on va juste rejouer la même.
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
Merci pour cette réponse très complète. Après, il y a pas mal de détails en plus dans mon carnet de bord. Je n'ai pas forcément envie de revenir sur ces points là. Ecrire tout ça a été très douloureux pour moi.daurinak a écrit:(.../...)
Ce paragraphe ressemble de l'extérieur, au récit d'un traumatisme.
Les axiomes
* ça ne marchera pas
* c'est juste impossible
l'implication
=> je ne prends plus trop d'initiatives
La démonstration de l'existence de l'objet :
>Je descend juste en bas pour acheter une motte de beurre. ... Trois heures de shopping. ... Bref, J'ai pas eu ma motte de beurre<
(ça ferait un bon épisode de bref, mais même pour bref c'est trop court, il manque quelques détails clés au niveau des transitions).
Enfin là il lui a fallu 3h pour mettre le plan à la corbeille, ce qui est plus que les trois minutes annoncées. Ca me rend pas mal curieux d'en savoir plus sur cet épisode. Comment elle a réussi à transformer la phrase "je descends en bas chercher du beurre" en "j'ai galéré 3h avec ma femme, j'ai rien fait de la journée, et en plus j'ai pas eu de beurre sur mes tartines". Est ce qu'elle était contente de cette séance de shopping ? Je suppose que toi même tu n'étais pas entièrement satisfait de cette interaction particulière ?
Mais tu poses un question intéressante, là, qui mérite approfondissement. A peine je lui dis ça qu'elle m'interrompt, et me dis de prendre les clef de la voiture, on va au supermarché. On a fait le tour des supermarchés du coin, avec à chaque fois le même scénario : avec ses grandes jambes, elle part devant, je peine à la suivre, elle prend ce qui la chante, et je n'ai même pas l'opportunité de passer par le rayon crèmerie. Et je sais que si je la perd, elle ne fera aucun effort pour me retrouver, donc je la suis à tout prix. Donc pas de beurre.
Et si tu dis que c'est un trauma, je réponds : "bien possible".
RonaldMcDonald- Messages : 11677
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Comportement amoureux? Autre?
..
Dernière édition par margot le Jeu 9 Déc 2021 - 17:26, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Comportement amoureux? Autre?
C'est de l'hypocrisie de sa part, puisqu'elle s'en va, et elle doit avoir peu d'imagination pour lancer différentes répliques (avec le dessein de se donner l'apparence de quelqu'un qui est très à l'aise pour parler spontanément en société), ou une mémoire faiblarde, ou encore, elle s'en tape de ce qu'elle peut bien raconter à qui...RonaldMcDonald a écrit:Et à chaque fois, sur place, c'est le même cirque : Elle se jette dans mon espace visuel telle une déesse Égyptienne portant son propre soleil, me hurle "Waouuuuuuh! Ronald comme je suis conteeeeeeente de te voir!!!! Comme ta chemise/cravate te va bieeeeeeen!!!!!!". Et elle disparaît immédiatement. Pour me refaire le coup une heure plus tard, jusqu'à 4 fais dans la même soirée, sans que j'arrive jamais à placer un seul mot. Et sans jamais se laisser rattraper si j'ai le malheur d'essayer de lui parler.
Votre avis sur la raison pour laquelle elle fait ça? J'ai plusieurs hypothèses, mais j'aimerais lire les vôtres sans vous influencer.
Invité- Invité
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