Avez-vous des amis?
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Avez-vous des amis?
De véritables amis, je veux dire. Des personnes qui vous comprennent, avec qui vous pouvez tout partager, sans jugement des deux côtés. Ca parait un peu bête mais, c'est une vraie question.
Je n'ai jamais eu de "vrai ami". Je ne sais pas si c'est parce que j'ai toujours l'impression d'être différente, ou détachée mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec qui je puisse avoir une amitié intime. Seulement des collègues, des personnes avec qui je peux rire, passer un bon moment mais ça ne va jamais plus loin. Jamais de discussions un peu poussées sur les sciences, sur l'art, sur la musique, n'importe. Toutes mes intéractions se limitent à des "small talks", à des partages d'opinions ou à du gossip, tout ce que je déteste.
Je ne veux pas paraître arrogante mais où se trouvent les personnes intéressantes? Comment trouver de vrais amis?
C'est d'ailleurs pour ça que je me suis inscrite sur ce forum (même si j'avoue que c'est assez difficile de s'y retrouver, c'est comme entrer dans une fête où on ne connaît personne mais où tout le monde se connaît).
Voilà voilà j'avais juste envie de partager ça avec vous
Bonne soirée!
Je n'ai jamais eu de "vrai ami". Je ne sais pas si c'est parce que j'ai toujours l'impression d'être différente, ou détachée mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec qui je puisse avoir une amitié intime. Seulement des collègues, des personnes avec qui je peux rire, passer un bon moment mais ça ne va jamais plus loin. Jamais de discussions un peu poussées sur les sciences, sur l'art, sur la musique, n'importe. Toutes mes intéractions se limitent à des "small talks", à des partages d'opinions ou à du gossip, tout ce que je déteste.
Je ne veux pas paraître arrogante mais où se trouvent les personnes intéressantes? Comment trouver de vrais amis?
C'est d'ailleurs pour ça que je me suis inscrite sur ce forum (même si j'avoue que c'est assez difficile de s'y retrouver, c'est comme entrer dans une fête où on ne connaît personne mais où tout le monde se connaît).
Voilà voilà j'avais juste envie de partager ça avec vous
Bonne soirée!
L.Ony- Messages : 14
Date d'inscription : 23/10/2018
Re: Avez-vous des amis?
Des amis ? Sans doute, quelque part. Si seulement je leur laissais de la place...
Re: Avez-vous des amis?
Je n'ai eu qu'un véritable ami entre mes 6 et 15 ans, je le considérais comme mon frère. En primaire nous étions quasiment tout le temps ensemble, car nous étions dans la même classe, nous faisions du sport ensemble, et nous nous invitions à jouer à la maison. Après le CM2, nous sommes allés chacun dans un collège différent mais sinon, rien n'avait changé en dehors des cours.
Et à partir du lycée, nous nous sommes progressivement éloignés loin de l'autre pour une raison que j'ignore.
Tous les pseudo-amis que j'ai eu au collège et au lycée n'ont jamais rien représenté pour moi. Cela fait plus de dix ans que j'ai mon bac et à aucun moment je n'ai repensé à eux ne serait-ce qu'une seconde, ça veut tout dire.
Je parlais avec eux pendant les cours et les temps de pause parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire, c'est tout.
Mais en dehors des cours, c'était nada.
Depuis, je ne parle plus à personne. J'ai eu des occasions mais j'ai toujours été honnête, ça ne sert à rien de mentir et de se forcer avec des amitiés superficielles qui n'apportent rien. Pour moi il faut que ce soit authentique, voir des gens pour voir des gens ne m'intéresse pas.
Peut-être que je vis toujours dans la nostalgie d'une époque lointaine (l'enfance et l'adolescence) mais je ne me retrouve pas dans une amitié "d'adulte". Ce qui est paradoxal parce que je ne suis pas immature (enfin j'ai une part "légère" dans ma personnalité évidemment) mais je trouve ça trop superficiel. Ça ne me fait pas rêver, au contraire même.
Et à partir du lycée, nous nous sommes progressivement éloignés loin de l'autre pour une raison que j'ignore.
Tous les pseudo-amis que j'ai eu au collège et au lycée n'ont jamais rien représenté pour moi. Cela fait plus de dix ans que j'ai mon bac et à aucun moment je n'ai repensé à eux ne serait-ce qu'une seconde, ça veut tout dire.
Je parlais avec eux pendant les cours et les temps de pause parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire, c'est tout.
Mais en dehors des cours, c'était nada.
Depuis, je ne parle plus à personne. J'ai eu des occasions mais j'ai toujours été honnête, ça ne sert à rien de mentir et de se forcer avec des amitiés superficielles qui n'apportent rien. Pour moi il faut que ce soit authentique, voir des gens pour voir des gens ne m'intéresse pas.
Peut-être que je vis toujours dans la nostalgie d'une époque lointaine (l'enfance et l'adolescence) mais je ne me retrouve pas dans une amitié "d'adulte". Ce qui est paradoxal parce que je ne suis pas immature (enfin j'ai une part "légère" dans ma personnalité évidemment) mais je trouve ça trop superficiel. Ça ne me fait pas rêver, au contraire même.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Avez-vous des amis?
Non, et ça ne me manque pas.
RonaldMcDonald- Messages : 11725
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Avez-vous des amis?
"Vrai ami" "Tout partager"
Cela reviendrait à décrire à 100% qui tu est et ce que tu penses, de toi, de l'autre, de la vie?
Dans le but d'être bien sûr que tu est accepté et aimé pour ce que tu est vraiment?
Ne faudrait il pas être bien sûr de le savoir déjà, et que cela pourrait il bien apporter de plus que quand tu ne l'est qu'a 95% disons?
Je me rends compte en l'écrivant que d'une part je ne lai jamais connu et que d'autre part ce n'est pas ce que je recherche.
Ouf. un instant la comme ça, je me suis senti bien mal barré.
Cela reviendrait à décrire à 100% qui tu est et ce que tu penses, de toi, de l'autre, de la vie?
Dans le but d'être bien sûr que tu est accepté et aimé pour ce que tu est vraiment?
Ne faudrait il pas être bien sûr de le savoir déjà, et que cela pourrait il bien apporter de plus que quand tu ne l'est qu'a 95% disons?
Je me rends compte en l'écrivant que d'une part je ne lai jamais connu et que d'autre part ce n'est pas ce que je recherche.
Ouf. un instant la comme ça, je me suis senti bien mal barré.
Caveman- Messages : 435
Date d'inscription : 21/05/2019
Localisation : fcuk
Re: Avez-vous des amis?
Restant à définir ce qu'est un "vrai ami", ce qu'on attend/entend par là.
J'ai des relations sociales. Sont-ce des amis ? je ne sais pas.
J'ai des chats.
J'ai des relations sociales. Sont-ce des amis ? je ne sais pas.
J'ai des chats.
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Avez-vous des amis?
Personnellement y a deux personnes que je considère vraiment comme des amis, on ne partage pas tous car il y a comme une certaine pudeur en ce qui concerne les problèmes plus intime, notamment le faite qu'on soit HPI (chose que l'on ne savait pas au début), on n'évoque jamais le sujet on le sait juste c'est tout.
Je les connais depuis plus de 10 ans maintenant, et parfois j'avoue angoisser quand je me dis que je ne pourrai peut être jamais recrée les mêmes liens avec d'autres personnes, autrement dit : me faire d'autres amis.
Je les connais depuis plus de 10 ans maintenant, et parfois j'avoue angoisser quand je me dis que je ne pourrai peut être jamais recrée les mêmes liens avec d'autres personnes, autrement dit : me faire d'autres amis.
Kévin L- Messages : 8
Date d'inscription : 05/10/2019
Age : 29
Re: Avez-vous des amis?
Et si "avoir des amis" n'était qu'une injonction sociale comme "se marier et avoir des enfants", parce l'individu seul est un individu libre ?
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Avez-vous des amis?
Zorglub_33 a écrit:Et si "avoir des amis" n'était qu'une injonction sociale comme "se marier et avoir des enfants", parce l'individu seul est un individu libre ?
C'esr nettement plus valorisé par la société, c'est sûr. Mais en même temps, les grandes amitiés existent quand même (pour en avoir fait l'expérience), injonctions sociales ou non.
Encore faut-il en trouver.
Que cherche t-on dans une amitié ? Des personnes qui nous ressemblent suffisamment pour qu'un lien et des affinités puissent se former, et en même temps une petite complémentarité pour ne pas avoir l'impression de parler à son miroir, car on cherche quand même à préserver son identité personnelle.
Pureté- Messages : 906
Date d'inscription : 25/09/2016
Re: Avez-vous des amis?
Je suis convaincue qu'il est possible de trouver au minimum une personne avec qui on peut être parfaitement ou presque "sur la même longueur d'onde". Et même s'il est important de savoir réellement apprécier être seul, nous sommes une espèce sociale et vivre les choses en les partagant avec quelqu'un rend l'expérience plus intense je pense.
Personellement, mon seul problème est que je ne sais pas où trouver ces personnes
Personellement, mon seul problème est que je ne sais pas où trouver ces personnes
L.Ony- Messages : 14
Date d'inscription : 23/10/2018
Re: Avez-vous des amis?
J'ai jamais réussi à intégrer réellement les groupes. Ou alors si, mais toujours en tant que passager clandestin, le temps de quelques soirées / mois / années. J'm'amuse à jouer un role un certain temps, à bousculer la hiérarchie en place, à semer quelques graines .. Et puis j'me lasse. Partout les memes références, rituels, discussions stériles, intérets stupides, etc .. Toujours cette meme médiocrité confortable qui les fait stagner, et qui fait qu'tu les croises plus bas que terre des années plus tard. Du coup, j'tourne la page, avec ou sans regret, j'efface les numéros, j'disparais des réseaux et j'continue ma route en solo. Jusqu'à la prochaine escale.
Alors y'a bien quelques très rares exceptions, mais c'est plus souvent des concubines que des amis / potes. C'est pas simple tous les jours mais j'ai appris à plus ou moins " compenser ".
Alors y'a bien quelques très rares exceptions, mais c'est plus souvent des concubines que des amis / potes. C'est pas simple tous les jours mais j'ai appris à plus ou moins " compenser ".
Tatoak- Messages : 16
Date d'inscription : 09/10/2019
Age : 34
Re: Avez-vous des amis?
Zorglub_33 a écrit:Et si "avoir des amis" n'était qu'une injonction sociale comme "se marier et avoir des enfants", parce l'individu seul est un individu libre ?
Je ne pense pas que le fait d'avoir des amis soit à la même échelle que se marier et avoir des enfants, tandis que les 2 derniers sont obsolètes, le premier reste pour moi indispensable : l'homme est un animal sociable par nature. Seul on dépérit.
Plus jeune j'avais moi aussi tendance à dire que finalement j'étais bien mieux toute seule, que je m'auto-suffisais et que je m'évitais bien des souffrances inutiles. Mais la vérité c'est qu'être tout seul ça te bouffe encore plus, on a besoin de se confier, de lâcher prise etc.. On reste humain
clo_leg- Messages : 21
Date d'inscription : 12/10/2019
Age : 25
Localisation : yvelines
Re: Avez-vous des amis?
C'est quoi ?
Ça sert à quoi ?
Ça sert à quoi ?
Confiteor- Messages : 9165
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: Avez-vous des amis?
C’est vrais que souvent, même si c’est des personnes avec qui tu peux t’entendre tu ne te sens pas vraiment connecté, je me sens souvent à l’écart, et même si parfois j’essaye de leur partager mes pensées mais ils s’en fichent ou me disent que je suis trop mal
.Eve.- Messages : 1
Date d'inscription : 12/10/2019
Re: Avez-vous des amis?
D'après moi le problème n'est pas de ne pas avoir d'amis, le problème serait plutôt dans le désir inassouvi d'en vouloir.
Si je désire des amis et que je n'en trouve pas alors j'éprouve un manque qui entraîne une souffrance (Schopenhauer). Souffrance qui amène déprime, dépression, isolement et que sais-je encore.
Mais alors faut-il "supprimer" ce désir ? Je ne sais pas.
Une amitié peut nous permettre (si on le choisit) de se confier et de se reposer sur quelqu'un.
Et les mots sont importants : se reposer. Se reposer de soi-même, se reposer de soi-même qui nous épuise jour après jour.
En effet, il est extrêmement fatiguant de n'être qu'avec soi constamment, surtout lorsque le poids d'un mal vient alourdir nos épaules.
Et c'est en ce sens que je rejoins un commentaire qui est apparu plus haut : il est important d'avoir des amis ou au moins une famille. Quelques personnalités importantes dans nos vies, comme des tuteurs. Ces personnes qui nous aident à rester debout.
Alors même si se lier n'est pas une évidence pour tout le monde, le partage permet d'apaiser ce manque congénital impossible à combler.
Si je désire des amis et que je n'en trouve pas alors j'éprouve un manque qui entraîne une souffrance (Schopenhauer). Souffrance qui amène déprime, dépression, isolement et que sais-je encore.
Mais alors faut-il "supprimer" ce désir ? Je ne sais pas.
Une amitié peut nous permettre (si on le choisit) de se confier et de se reposer sur quelqu'un.
Et les mots sont importants : se reposer. Se reposer de soi-même, se reposer de soi-même qui nous épuise jour après jour.
En effet, il est extrêmement fatiguant de n'être qu'avec soi constamment, surtout lorsque le poids d'un mal vient alourdir nos épaules.
Et c'est en ce sens que je rejoins un commentaire qui est apparu plus haut : il est important d'avoir des amis ou au moins une famille. Quelques personnalités importantes dans nos vies, comme des tuteurs. Ces personnes qui nous aident à rester debout.
Alors même si se lier n'est pas une évidence pour tout le monde, le partage permet d'apaiser ce manque congénital impossible à combler.
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
J'ai la chance d'avoir un ami qui rentre dans cette description que tu donnes. Quelqu'un qui me comprend, que je comprends, avec qui j'ai traversé des difficultés et qui m'a rendu plus fort. On se voit moins en ce moment mais le lien reste fort quand on se retrouve. Et on a toujours été capables de parler de tout, de sciences, de musiques, de société, d'émotions. Parfois pendant des heures.
C'est une chance inouïe d'avoir un tel ami et j'en ai conscience. C'est pas indispensable, selon les caractères. Je sais que dans mon cas, j'ai besoin d'au moins "un ami", du "bon ami", celui qui te ressemble sans te ressembler, qui te complète, et avec qui tu sais que tu pourras toujours connecter.
J'ai une vision assez romantique de l'amitié qui parlera surement pas à tout le monde.
Et je fais la distinction entre un "ami" et une "connaissance". La connaissance n'étant qu'un "meuble social" avec lequel on partage quelques banalités, peut-être quelques bons moments, mais peu de profondeur. Après certaines personnes ont besoin de beaucoup s'entourer pour se sentir à leur place. Je respecte ça, mais c'est pas du tout mon cas.
C'est une chance inouïe d'avoir un tel ami et j'en ai conscience. C'est pas indispensable, selon les caractères. Je sais que dans mon cas, j'ai besoin d'au moins "un ami", du "bon ami", celui qui te ressemble sans te ressembler, qui te complète, et avec qui tu sais que tu pourras toujours connecter.
J'ai une vision assez romantique de l'amitié qui parlera surement pas à tout le monde.
Et je fais la distinction entre un "ami" et une "connaissance". La connaissance n'étant qu'un "meuble social" avec lequel on partage quelques banalités, peut-être quelques bons moments, mais peu de profondeur. Après certaines personnes ont besoin de beaucoup s'entourer pour se sentir à leur place. Je respecte ça, mais c'est pas du tout mon cas.
Je suis tout à fait d'accord. La solitude est très plaisante, mais il y a des périodes où elle se fait pesante. Où on se sent de trop dans son propre univers. C'est là qu'une bonne compagnie fait toute la différence.Ristoren a écrit:En effet, il est extrêmement fatiguant de n'être qu'avec soi constamment, surtout lorsque le poids d'un mal vient alourdir nos épaules.
Zonkey- Messages : 27
Date d'inscription : 10/12/2019
Re: Avez-vous des amis?
Je comprends tout à fait. J'ai des amies ou des copines mais personne que je puisse appeler une meilleure amie et je ne suis la meilleure amie de personne. J'aimerais beaucoup en faire l'expérience. C'est vrai qu'il y a beaucoup de sujets qui ne sont pas abordés ou lorsqu'ils le sont, il manque une dimension. J'ai aussi souvent le sentiment que je dois garder pour moi beaucoup de choses, qu'en m'exprimant trop j'attire l'attention d'une façon que je ne souhaite pas. Je vis parfois des moments de solitude en lien avec ça. Je garde espoir qu'il y en a d'autres qui vivent la même chose que moi et avec qui je pourrais échanger plus en profondeur. Le seul fait de savoir que j'ai des ami(e)s que je n'ai juste pas encore rencontrés me donne le sourire.
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Avez-vous des amis?
Nous n'avons aucune obligation. Il ne "faut" pas avoir d'amis.
Mais si tel est notre choix alors il est à nous, avec un certain recul, de percevoir si la vie dans laquelle nous évoluons nous convient et nous procure au moins un peu de joie.
Je suis moi-même dans une période où je me retrouve plutôt isolé socialement.
Et cela a quelques répercussions sur mon moral notamment.
En effet, je me place dans une attente (comme toi Etoilerose je suppose) qui peut durer toute une vie d'ailleurs. Et ce n'est que si je décide de sortir de cette torpeur, si je décide de m'affranchir de l'idée d'attendre un autre qu'enfin je commence à vivre pour moi.
Mais ce n'est pas chose aisée j'en conviens.
Non, qu'en dites vous ?
Mais si tel est notre choix alors il est à nous, avec un certain recul, de percevoir si la vie dans laquelle nous évoluons nous convient et nous procure au moins un peu de joie.
Je suis moi-même dans une période où je me retrouve plutôt isolé socialement.
Et cela a quelques répercussions sur mon moral notamment.
En effet, je me place dans une attente (comme toi Etoilerose je suppose) qui peut durer toute une vie d'ailleurs. Et ce n'est que si je décide de sortir de cette torpeur, si je décide de m'affranchir de l'idée d'attendre un autre qu'enfin je commence à vivre pour moi.
Mais ce n'est pas chose aisée j'en conviens.
Non, qu'en dites vous ?
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
J'ai des connexions très intenses avec certaines personnes, des connivences intellectuelles, des symbioses émotionnelles. Elles sont immédiates, intouchables, inviolables, inaccessibles et inaliénable (notamment dans le temps) : ce sont des liens "à tout jamais".
Je suis rarement longtemps en contact avec ces personnes, car souvent elles fuient (et je ne les retiens en aucune façon).
Des personnes, ou peut-être devrai-je parler de la personne, avec laquelle j'entretiens un tel lien, je ne pourrai pas dire qu'il n'y a pas de jugement. Quelques fois cela m'attriste, car cela m'empêche de partager un certain nombre de choses avec elle.
Je ne me sens pas asservi pour/par cette relation ; je ne ressens pas l'obligation de donner de mes nouvelles constamment, ni de répondre à ses appels téléphoniques, tout comme je n'entends pas des conseils comme des impérativités. J'éprouve un grand sentiment de liberté, et je définirai cette relation comme une association libre entre deux individus motivée uniquement par le consentement (et l'amour, mais c'est assez inavouable).
Je recherche ces relations, car j'ai besoin de ressentir une grande intensité dans mes relations aux autres. A tout les coups, ce sont des surdoués ayant quelques traits du syndrome d'Asperger, et à tout les coups, ils habitent à Perpette-les-Oies ou sont émotionnellement indisponibles. (ref de Schopi' plus haut)
Je suis rarement longtemps en contact avec ces personnes, car souvent elles fuient (et je ne les retiens en aucune façon).
Des personnes, ou peut-être devrai-je parler de la personne, avec laquelle j'entretiens un tel lien, je ne pourrai pas dire qu'il n'y a pas de jugement. Quelques fois cela m'attriste, car cela m'empêche de partager un certain nombre de choses avec elle.
Je ne me sens pas asservi pour/par cette relation ; je ne ressens pas l'obligation de donner de mes nouvelles constamment, ni de répondre à ses appels téléphoniques, tout comme je n'entends pas des conseils comme des impérativités. J'éprouve un grand sentiment de liberté, et je définirai cette relation comme une association libre entre deux individus motivée uniquement par le consentement (et l'amour, mais c'est assez inavouable).
Je recherche ces relations, car j'ai besoin de ressentir une grande intensité dans mes relations aux autres. A tout les coups, ce sont des surdoués ayant quelques traits du syndrome d'Asperger, et à tout les coups, ils habitent à Perpette-les-Oies ou sont émotionnellement indisponibles. (ref de Schopi' plus haut)
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Signature dans les MP: le libellé "pour la modération" indique que le message vous est signé sous le rôle de modérateur. À défaut, il est à titre personnel.
Delightfull Grey- Messages : 1402
Date d'inscription : 27/10/2018
Age : 25
Re: Avez-vous des amis?
Yes, une amitié de 10 ans qui est basé sur un amour profond. On s'est attribué un pass droit qui fait qu'on ne se juge jamais négativement tout en restant honnête. On ne parle pas de tout les sujets car chacunes a ces sujets intime qui appartiennent à nos jardins secrets. Mais quand on discute d'un sujet ça peut être profond comme superficiel. On peut parler de la misère dans le monde comme on peut parler de la télé réalité. Ce n'est pas une amitié parfaite mais elle est réellement animé par l'amour dans sa façon de s'exprimer. Cette amitié est un pilier de mon existence. Je la chéri à l'infini.
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
Je recherche ces relations, car j'ai besoin de ressentir une grande intensité dans mes relations aux autres. A tout les coups, ce sont des surdoués ayant quelques traits du syndrome d'Asperger, et à tout les coups, ils habitent à Perpette-les-Oies ou sont émotionnellement indisponibles. (ref de Schopi' plus haut)[/quote]
Étoilerose- Messages : 235
Date d'inscription : 01/01/2019
Re: Avez-vous des amis?
Ben oui...
4 sur lesquelles je peux compter même la nuit....
Et une depuis le lycée... Ça fait plus de 20 ans !
4 sur lesquelles je peux compter même la nuit....
Et une depuis le lycée... Ça fait plus de 20 ans !
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
Madame Picodon a écrit:
4 sur lesquelles je peux compter même la nuit....
La nuit, je ne compte que les moutons
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
De vraies amitiés qui traversent les décennies, je n'en ai que très très peu. Les relations s'étiolent avec le temps, la distance, et l'occupation de la vie. Cependant je crois en avoir quelques rares qui restent fiables. Même si on ne se voit que tous les 10 ans, rien ne change, si l'autre a un souci on peut compter sur l'autre. Je crois que c'est ça que je mets derrière l'amitié, plus que le fait de ne pas juger. être là même si on ne comprend pas l'autre, et qu'on n'est pas d'accord avec ses choix. C'est ainsi que je qualifierai mon amitié la plus chère.
Il y a ensuite les trompeuses, où justement l'on croit à cette réciprocité, et au non jugement, et alors l'on peut être déçu. Puis les fugaces, où l'on se comprend, s'apprécie, mais le lien finit par se dénouer, il devait manquer un ingrédient.
Ce que j'ai compris avec le temps, c'est que malgré tout, même en ayant la chance d'avoir rencontré des personnes formidables, qui nous prennent comme on est, on est et reste seul, définitivement.
Un ami, aussi compréhensif qu'il soit, ne comblera jamais le vide existentiel, même s'il peut occuper épisodiquement l'abîme que l'on peut cacher au fond de soi.
Il y a ensuite les trompeuses, où justement l'on croit à cette réciprocité, et au non jugement, et alors l'on peut être déçu. Puis les fugaces, où l'on se comprend, s'apprécie, mais le lien finit par se dénouer, il devait manquer un ingrédient.
Ce que j'ai compris avec le temps, c'est que malgré tout, même en ayant la chance d'avoir rencontré des personnes formidables, qui nous prennent comme on est, on est et reste seul, définitivement.
Un ami, aussi compréhensif qu'il soit, ne comblera jamais le vide existentiel, même s'il peut occuper épisodiquement l'abîme que l'on peut cacher au fond de soi.
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
J'en ai deux de cette sorte avec qui j'entretiens des relations intimes depuis respectivement la primaire et le lycée. D'ailleurs c'est drôle parce que j'ai rencontré la première avant le collège, nous sommes devenues très amies. Elle a rencontré la seconde au collège, elles ont été rapprochées notamment par le fait de devoir se cacher dans les WC aux récréations pour échapper à la méchanceté de leurs camarades. Et je suis devenue amie avec la seconde au lycée sans savoir qu'elles se connaissaient.
Depuis nous sommes inséparables malgré la distance géographique.
J'ai aussi mon ex-compagnon avec qui nous entretenons toujours de très bon liens, nous nous encourageons sur le plan artistique et nous enrichissons de nos découvertes culturelles.
Je pense que vivre dans des lieux peuplés augmente les chances de rencontrer des personnes qui nous correspondent. Sinon, intégrer des groupes par centres d'intérêts, ne pas hésiter à aller gratter du côté de personnes qui pourraient se révéler intéressantes, quitte à se rétracter ensuite. Je suis bien trop réservée pour appliquer ce conseil moi-même, mais j'entretiens des relations riches et de très longue date avec des personnes qui ont osé m'aborder: un ancien professeur avec qui nous partageons des centres d'intérêts communs et une personne qui est venue me parler dans un bar, comme ça.
Depuis nous sommes inséparables malgré la distance géographique.
J'ai aussi mon ex-compagnon avec qui nous entretenons toujours de très bon liens, nous nous encourageons sur le plan artistique et nous enrichissons de nos découvertes culturelles.
Je pense que vivre dans des lieux peuplés augmente les chances de rencontrer des personnes qui nous correspondent. Sinon, intégrer des groupes par centres d'intérêts, ne pas hésiter à aller gratter du côté de personnes qui pourraient se révéler intéressantes, quitte à se rétracter ensuite. Je suis bien trop réservée pour appliquer ce conseil moi-même, mais j'entretiens des relations riches et de très longue date avec des personnes qui ont osé m'aborder: un ancien professeur avec qui nous partageons des centres d'intérêts communs et une personne qui est venue me parler dans un bar, comme ça.
Faelynn- Messages : 80
Date d'inscription : 12/07/2018
Age : 34
Localisation : Lyon
Miasam- Messages : 69
Date d'inscription : 20/12/2019
Re: Avez-vous des amis?
J’ai lu pratiquement tous vos commentaires , et la majorité d’entre eux résonnent en grande partie en moi.
C’est à la fois étrange, rassurant et inquiétant.
J’ai noté que bon nombre d’entre nous , nous sentons isolés que ce soit en étant incompréhensible ( fatiguant ? Imposant ? Intrusif ? Indépendant ? ) ou en rejetant l’autre dans sa difference pour certains ( ce qui pourrait sembler être une arrogance ou un sentiment de supériorité mais j’y vois plutôt une douleur à ne pas arriver à se connecter aux autres ou à être compris/ accepter d’eux)
Les amitiés fortes que j’ai devellopées ont toujours été fusionnelles. Je note un dénominateur commun entre tous mes amis : leur capacité à refaire le monde, être passionné et philosopher tout la nuit s’il le faut. Une capacité à aimer aussi au-delà de tout: au-delà de mes bizarreries, de mes coups de gueules ou de mes coups d’éclats. Toujours la. M’aimant sans demi-mesure. Me disant les 4 vérités parfois durement. Étant capables de claquer la porte et de me la rouvrir avec une immense tendresse quand je reconnais mes torts. Parce qu’à l’inverse: je peux encaisser une énorme engueulade injuste s’il y a capacite pour l’autre de s’en rendre compte et ouvrir mes bras à nouveau sans aucune rancune.
Ils ont été très présents dans différents etapes de ma vie. Rares mais puissants. Quand j’ai perdu mon meilleur ami il y a 15 ans, un autre ami m’a fait le cadeau de m’apporter ce lien intense. Il est unique et non comparable au premier mais l’un comme l’autre sont des personnes qui compteront toujours pour moi.
Mes amis actuels sont des êtres exceptionnels à mes yeux et le cercle est très petit. J’ai énormément de chance de les avoir . Malheureusment, j’ai souvent déménagé ( et une d’entre eux aussi ) et nous sommes à des centaines de km des uns des autres mais nous nous parlons très souvent au téléphone. Et régulièrement, nous prenons la route pour nous voir.
Quand je regarde les connaissances autour de moi: très peu ont cette chance. J’ai des relations de très hautes qualities. Je ne peux pas ne pas parler de ma
ma meilleure amie qui vit à 900 km et qui a le double de mon âge. Elle est si jeune d’apparence ( naturellement !) et si vive d’esprit, si dynamique , elle m’apprend beaucoup sur la vie. Elle est comme moi, nous n’avons pas beaucoup de personnes avec qui parler car toutes les 2 savons que très peu de gens s’intéressent à ce qui nous intéresse. Que souvent dans notre entourage, les conversations sont creuses ...
Ça c’est le côté positif. Le côté sombre, c’est que pour créer de nouvelles amitiés, je suis très en réserve. Jeune , on me reprochait mon indépendance. Je voguais d’un groupe à un autre. Ne pouvais appartenir à personne. Donc je ne pouvais pas être tolérée comme les autres. Je souffrais de ne pas être respectée dans mon désir de découvrir plein de gens différents, qu’on me reproche de parler à beaucoup de monde plutôt que de me cantonner à mon groupe avec lequel j’avais décidé de partir en soirée par exemple.
Je me lassais trop vite des groupes fermés. C’était trop routinier. Chacun avait un rôle et je n’en trouvais pas un pour moi. L’humain a mille facettes , il semble que dans un groupe, il ne lui en reste plus qu’une. Comme dans les meutes . Sortir du role c’est mettre en danger l’equilibre précaire de la meute. Je n’en ai jamais rien eu à faire. J’avais besoin d’explorer.
( a cette époque , je liais connaissances et m’intéressais à des personnes atipyques quu ne se connaissaient pas entre elles et les faire se rencontrer me faisait carrément flipper ! Je me disais qu’elles étaient toutes tellement différentes et originales que ça pourrait tourner vinaigre. Je me demande encore aujourd hui si je n’ai pas commis une erreur à ne pas les faire se rencontrer ? )
Tout cela m’a valu d’être mise de côté sans vraiment comprendre.
Et avec le temps, j’ai mis une barrière de sécurité pour m’éviter les écueils.
Les relations sociales d’apparat ne m’intéressent en rien. Je suffoque dans le superficiel. J’egraine les minutes ou me sent obligée de jouer un rôle . C’est du théâtre sans panache et sans plaisir.
Je prends conscience qu’il serait bien pour moi d’appendre à aimer jouer au théâtre car derriere certaines apparences sans relief se cachent des pépites et que de plus, quand on traverse des difficultés, voir du monde même si c’est superficiel permet de se décentrer de son nombril et de voler un peu de légèreté à la vie.
J’ai particulièrement aimé la réflexion d’une personne ( pardon je n ai pas relevé le nom) précisant que même l’ami le plus proche ne pourra nous combler lorsque nous faisons face à des questions existentielles. Cette solitude face à ça est malheureusment ou heureusement incontournable et indispensable.
Merci pour ces partages.
C’est à la fois étrange, rassurant et inquiétant.
J’ai noté que bon nombre d’entre nous , nous sentons isolés que ce soit en étant incompréhensible ( fatiguant ? Imposant ? Intrusif ? Indépendant ? ) ou en rejetant l’autre dans sa difference pour certains ( ce qui pourrait sembler être une arrogance ou un sentiment de supériorité mais j’y vois plutôt une douleur à ne pas arriver à se connecter aux autres ou à être compris/ accepter d’eux)
Les amitiés fortes que j’ai devellopées ont toujours été fusionnelles. Je note un dénominateur commun entre tous mes amis : leur capacité à refaire le monde, être passionné et philosopher tout la nuit s’il le faut. Une capacité à aimer aussi au-delà de tout: au-delà de mes bizarreries, de mes coups de gueules ou de mes coups d’éclats. Toujours la. M’aimant sans demi-mesure. Me disant les 4 vérités parfois durement. Étant capables de claquer la porte et de me la rouvrir avec une immense tendresse quand je reconnais mes torts. Parce qu’à l’inverse: je peux encaisser une énorme engueulade injuste s’il y a capacite pour l’autre de s’en rendre compte et ouvrir mes bras à nouveau sans aucune rancune.
Ils ont été très présents dans différents etapes de ma vie. Rares mais puissants. Quand j’ai perdu mon meilleur ami il y a 15 ans, un autre ami m’a fait le cadeau de m’apporter ce lien intense. Il est unique et non comparable au premier mais l’un comme l’autre sont des personnes qui compteront toujours pour moi.
Mes amis actuels sont des êtres exceptionnels à mes yeux et le cercle est très petit. J’ai énormément de chance de les avoir . Malheureusment, j’ai souvent déménagé ( et une d’entre eux aussi ) et nous sommes à des centaines de km des uns des autres mais nous nous parlons très souvent au téléphone. Et régulièrement, nous prenons la route pour nous voir.
Quand je regarde les connaissances autour de moi: très peu ont cette chance. J’ai des relations de très hautes qualities. Je ne peux pas ne pas parler de ma
ma meilleure amie qui vit à 900 km et qui a le double de mon âge. Elle est si jeune d’apparence ( naturellement !) et si vive d’esprit, si dynamique , elle m’apprend beaucoup sur la vie. Elle est comme moi, nous n’avons pas beaucoup de personnes avec qui parler car toutes les 2 savons que très peu de gens s’intéressent à ce qui nous intéresse. Que souvent dans notre entourage, les conversations sont creuses ...
Ça c’est le côté positif. Le côté sombre, c’est que pour créer de nouvelles amitiés, je suis très en réserve. Jeune , on me reprochait mon indépendance. Je voguais d’un groupe à un autre. Ne pouvais appartenir à personne. Donc je ne pouvais pas être tolérée comme les autres. Je souffrais de ne pas être respectée dans mon désir de découvrir plein de gens différents, qu’on me reproche de parler à beaucoup de monde plutôt que de me cantonner à mon groupe avec lequel j’avais décidé de partir en soirée par exemple.
Je me lassais trop vite des groupes fermés. C’était trop routinier. Chacun avait un rôle et je n’en trouvais pas un pour moi. L’humain a mille facettes , il semble que dans un groupe, il ne lui en reste plus qu’une. Comme dans les meutes . Sortir du role c’est mettre en danger l’equilibre précaire de la meute. Je n’en ai jamais rien eu à faire. J’avais besoin d’explorer.
( a cette époque , je liais connaissances et m’intéressais à des personnes atipyques quu ne se connaissaient pas entre elles et les faire se rencontrer me faisait carrément flipper ! Je me disais qu’elles étaient toutes tellement différentes et originales que ça pourrait tourner vinaigre. Je me demande encore aujourd hui si je n’ai pas commis une erreur à ne pas les faire se rencontrer ? )
Tout cela m’a valu d’être mise de côté sans vraiment comprendre.
Et avec le temps, j’ai mis une barrière de sécurité pour m’éviter les écueils.
Les relations sociales d’apparat ne m’intéressent en rien. Je suffoque dans le superficiel. J’egraine les minutes ou me sent obligée de jouer un rôle . C’est du théâtre sans panache et sans plaisir.
Je prends conscience qu’il serait bien pour moi d’appendre à aimer jouer au théâtre car derriere certaines apparences sans relief se cachent des pépites et que de plus, quand on traverse des difficultés, voir du monde même si c’est superficiel permet de se décentrer de son nombril et de voler un peu de légèreté à la vie.
J’ai particulièrement aimé la réflexion d’une personne ( pardon je n ai pas relevé le nom) précisant que même l’ami le plus proche ne pourra nous combler lorsque nous faisons face à des questions existentielles. Cette solitude face à ça est malheureusment ou heureusement incontournable et indispensable.
Merci pour ces partages.
SparklingLance- Messages : 256
Date d'inscription : 24/01/2019
Localisation : Après la 3ème étoile à gauche
Re: Avez-vous des amis?
Ristoren a écrit:D'après moi le problème n'est pas de ne pas avoir d'amis, le problème serait plutôt dans le désir inassouvi d'en vouloir.
Si je désire des amis et que je n'en trouve pas alors j'éprouve un manque qui entraîne une souffrance (Schopenhauer). Souffrance qui amène déprime, dépression, isolement et que sais-je encore.
Mais alors faut-il "supprimer" ce désir ? Je ne sais pas.
Une amitié peut nous permettre (si on le choisit) de se confier et de se reposer sur quelqu'un.
Et les mots sont importants : se reposer. Se reposer de soi-même, se reposer de soi-même qui nous épuise jour après jour.
En effet, il est extrêmement fatiguant de n'être qu'avec soi constamment, surtout lorsque le poids d'un mal vient alourdir nos épaules.
Et c'est en ce sens que je rejoins un commentaire qui est apparu plus haut : il est important d'avoir des amis ou au moins une famille. Quelques personnalités importantes dans nos vies, comme des tuteurs. Ces personnes qui nous aident à rester debout.
Alors même si se lier n'est pas une évidence pour tout le monde, le partage permet d'apaiser ce manque congénital impossible à combler.
Totalement pareil que toi, je cherche un confident qui sera là quoi qu'il arrive après je sais que ça fait écho avec mon passé et je sais l’identifier.
Je sais que j'ai un besoin compulsif de relations sociales et que ne pas en avoir me noie dans un gouffre tellement profond.
Je pense que c'est un problème et qu'il faut se sortir de ça comme si c'était une drogue au final.
Je suis souvent dans la recherche de l'attention et de l'affection de l'autre enfin, j'extrapole bcp, mais me sentir soutenu etc. ...
je ne sais pas du tout si je suis le seul dans ce cas mais si quelqu'un a le même genre d'angoisse ça me plairait bcp de pouvoir échanger avec.
Spared- Messages : 4
Date d'inscription : 26/10/2019
Re: Avez-vous des amis?
Salut Lony,
(Ouaip, je sais, j'ai fais exprès d'écorcher un peu ton pseudo, car ça me fait mal de savoir que quelqu'un puisse être honni... lol. Donc, pour moi, t'es Lony et pas l'honni...)
Deux d'entre nous avons vécu des trucs dingues qui auraient pu faire basculer l'amitié des autres. Et ça ne s'est pas produit. Pourquoi, est-ce parce qu'on partage les mêmes goûts pour les mêmes bières, les mêmes musiques et les mêmes bécanes? Même pas. On peut dire même qu'on a des existences aux concepts un peu éloignés les uns des autres et nous sommes parfois fort en désaccord pour ce qui est de la religion et de la politique.
Alors, pourquoi ça matches entre nous ? Et pourquoi il n'y en a pas un cinquième membre dans la bande depuis longtemps?
La réponse est un peu plus bas.
Pour ma part, j'ai eu "la chance" de traverser le premier, puis d'être en train de mesurer l'immensité du deuxième.
En premier, "l'épreuve du feu".
Tu veux un exemple facile, un de ceux qui te parlent tout de suite? Alors, je vais choisir deux modèles cinématographiques qui par leurs sympathies populaires immédiates et la puissance de leurs images ont certainement déjà nourri une part de ta culture. Je parle donc des films aux titres de "Thelma et Louise", ou encore "Forrest Gump", qui bien que portraituré en solitaire, est loin d'être un homme seul à l'écran. (ça y est, par anticipation, je pense déjà savoir que tu sais où je veux t’emmener... C'est parfait! )
Je ne vais pas raconter l'histoire de ces deux films, que tu les ai vu ou non. Mais ce que je peux t'en dire, c'est que traverser "le feu" ensemble est incroyablement le meilleur charbon qui forge les plus profondes et les plus intriqués des amitiés. La vraie amitié des vrais potes, des vraie frères et soeurs est de celles qu'on croise dans la lutte à mort, quand les limites sont totalement dépassées et que les mœurs sociales ne sont plus qu'un emballage ridicule et encombrant autour du bouquet de fleurs si fragile qu'est la Vie.
Quand vient ensuite l'heure violente de se quitter, sur un quai de gare, ou aux portes de l'aéroport et vivre enfin sa propre part de solitude quotidienne et ordinaire, c'est à ce moment précis que naît le lien fort qui va t'unir pour très longtemps, voire à jamais, jusqu'à la tombe, à quelqu'un qui n'est pas de ta famille, peut-être pas de ton pays, et peut-être même pas de ta langue. L'amitié à ce cran là, même entre hommes ou entre femmes hétérosexuels, confine quasiment à de l'amour platonique. Ça se remarque notamment aux corps qui se touchent respectueusement quand ils se retrouvent dans l'accolade et font parfois semblant virilement de se choquer afin de rester dans des formes de contact socialement acceptables. Mais, par conventions et mœurs, par chaste politesse et aussi par peur du jugement, cela continue de porter, quelque soit la forme réelle, le nom d'amitié.
Et, pour revenir à nos exemples de films, c'est pour ça que Forrest est précisément ce qu'il est vis à vis de Jenny, de Bubba, du Lientenant Dan... en aimant la première sous des formes tour à tour enfantine, amicale, amoureuse, jalouse, ultra-protectrice > ("...HA-LA-BA-MA!"), et dévote à l'heure du recueil ; en perpétuant pour le second l'entreprise de pèche à la crevette et en prodiguant le soutien familial alors que Forrest n'est pas né ni marin, ni assistant social ; et pour le troisième, qu'il acceptera "une piqure dans sa chair" quoi qu'il arrive, pour sauver Lieutenant Dan contre la propre volonté du gradé, celui-là même qui videra ensuite toute sa colère sans la moindre peur d'une mort foudroyante contre Dieu-tout-puissant lui-même, celui qui ne prête visiblement aucune attention aux souffrances humaines, jusqu'à l'obtention enfin, d'une âme épanouie dans la paix.
Et pour ça aussi, dans l'autre long métrage, partant initialement pour simple une balade rafraîchissante qui s'en va en se complexifiant, que Thelma et Louise n'ont pas laissé sagement la Thunderbird sur un coin de parking avant de se faire serrer par une floppée de policemen salement excités, (...en ne te disant simplement que ça, pour ne pas te spoiler la fin de sénar... bref, une fin d'un lyrisme et d'une sisters-attitude qui est on-ne-peu-plus... envolé.)
C'est d'ailleurs pour ça, par cette même forme, à travers les époques, que naissent les fraternités de soldats ou le mot "frère" ou "brother" se porte fièrement comme une médaille sur la poitrine, et se concrétise parfois par une bague commune au doigt, voire même un tattoo sur la peau, comme pour marquer son appartenance à un petit groupe qui n'a plus rien à se prouver, comme un loup est fidèle à sa meule. Idem chez les bikers du grand continent Américain tout comme chez les Européens, quelque peu plus discrets et éparpillés où le "brotherhood" s'érige en philosophie de vie. Et gare à toi, frère-biker full patched, si tu manques à ta parole vis à vis du Club, celui qui devient ton Eglise pour le restant de ta chienne de vie. A la vie à la mort, mais aussi "no mercy" pour celui qui aura l'affront de salir l'accord sacré...
Alors bien évidemment, je te décris là les formes les plus extrêmes des amitiés forgées par le feu. Il y a bien évidemment d'autres déclinaisons qui s'en vont plus paisiblement vers le quidam ordinaire, l'homme/femme de la rue. Toi. Parfois aussi, sans faire de vague et dans le silence de la Foi, et sans même le feu de l'épreuve commune, une réciprocité fraternelle et "sisternelle" peut exister dans la religion et l'Amour transcendant pour un Dieu, ou même un Christ adorée. Mais, pour être honnête, c'est un domaine que je connais bien moins que les clubhouses des HOGs légaux. Je n'ai donc pour ainsi dire pas mes entrées VIP dans les monastère/couvents, temples et autres mosquées.
Et enfin, pour faire la liaison, cela m'amène à te parler de la dimension de "l'Amour Universel" et du désir induit qui construisent sans qu'on en soit conscient-e toutes nos tentatives de relations inter-humaines auxquelles ce présent forum, par sa nature même, est un précieux relai. (Toi et moi, et lui, et elle, et l'autre qui n'est pas encore là, nous ne venons pas ici pour admirer l'esthétique en PHP qu'un jour le premier admin et fondateur s'est senti inspiré. On y vient avant tout pour confronter les structures de nos esprits, nos mentalités, chercher des échos et des accords...)
Donc oui, dans beaucoup de nos relations humaine, IRL ou virtuelles, sous-tend un besoin d'unification à l'autre qui peut prendre différentes formes et qui peuvent aller de la simple recherche de mimétisme, d'équité, de singularité, de réciprocité, jusqu'à une relation parfois étrange de dominant-dominé. Et c'est bien souvent là qu'on souffre, lorsque malgré de nombreux efforts, nos capacités d'adaptation poussées aux limites, on constate que 90% de nos relations se dirigent vers la déception et l'échec à moyen ou court terme alors que seulement 10% peuvent présenter des perspectives réjouissantes à long terme. De ces 90 % de déconvenues naissent frustrations qui s'additionnent au fil des ans et nous confronte un jour inévitablement à la question: "Mes amis/amies sont-ils/elles vraiment des amis/amies?"
A moins d'avoir un coeur de pierre, de disposer d'un penchant clairement pervers-narcissique ou bien d'une nature profondément sociopathique, qui parmi nous n'a pas déjà ressenti l'idée (inexprimable souvent en de simples mots) qui pousse à se demander, comme une petite voix intérieure le dirait, les questions suivantes. A savoir: "Comment être plus encore fusionnel avec mes proches, mes amis, mes semblables, mes ressemblants?". Ou bien: "Comment atteindre cet état parfait où la sincérité relationnelle est si propre et si pure que je puisse m'ouvrir sans crainte d'être blessé-e?" On peut toujours jouer du selfie de groupe lâché furieusement sur Facebook ou Instagram, avec force grimaces, délires de bande, re-post, re-re-post, et re-re-re-post et likes en masse sur X comptes ad hoc. On peut toujours partir en vacances avec la même troupe d'une année sur l'autre, dans le même camping, faire les mêmes activités excitantes qui finissent inévitablement en albums-photo et en anecdotes "fou-rire" ou en "petits mouchoirs", il n'empêche, si l'état proto-fusionnel n'est pas atteint au sein du groupe à un moment donné, on peut se réveiller brusquement avec un profond et troublant sentiment d'ultra-soliture tout en étant au même moment entourer d'une foule de visages foncièrement sympathiques et habituels...
Le "feu" conjuguer à la "fusion" des âmes, c'est ça qui conduit à l'amitié authentique. Ensuite, c'est à chacun de sentir à partir de quel degré d'implication se situe idéalement le placement du curseur qui génère "l'esprit du bonheur en groupe" et la "satiété sociale".
Par ailleurs, en disant cela, je ne juge pas ceux/celles que tu nommes "relation de travail" ou, dans un autre cercle élargi, "personne apte à rire" car elles-même sont tout autant dans le même processus. Nous y sommes tous en fait, nous sommes tous en situation quotidienne d'adaptation à l'autre. C'est une force de l'Homme qui par la parole (parce que nous n’aboyions pas, ne miaulons pas, ne rugissons pas pour obtenir un bout de barbaque à l'arrachée...) va amener souvent au consensus communicatif. Ici même, sur le forum, nous le pratiquons tous tout le temps, malgré les heurts sur les sujets sensibles, tels que la politique, les préférences sexuelles et la relation à l'argent, par exemple...
* c'est à dire, quand un mot ne colle pas assez à la définition qu'il est sensé épouser... Il faut alors le réinventer au risque de le désolidariser encore un fois de la définition. c'est un jeu sans fin...
Ici, à part les arrogant-e-s (dont tu n'es pas, je te rassure), les trolls complotistes, les multicomptistes qui jouent les vierges et les relous pur jus qui s'ignorent, (tous étant largement en minorité, j'en suis sûr) on a tous connu ça au moins le premier jour, juste après l'inscription et la validation obligatoire par la boite mail... lol!
Au plaisir de te lire, Lony, si tu re-passes par ici bientôt.
Hig.
.
(Ouaip, je sais, j'ai fais exprès d'écorcher un peu ton pseudo, car ça me fait mal de savoir que quelqu'un puisse être honni... lol. Donc, pour moi, t'es Lony et pas l'honni...)
J'ai trois frères dans la vie. Pas un n'est de ma famille, pas un n'est venu du ventre de ma propre mère, et aucun n'est l’aîné d'un autre. Pas même un mentor. Bien entendu, tu l'as compris, ce sont des frères de cœur et non pas de sang.L.Ony a écrit:De véritables amis, je veux dire. Des personnes qui vous comprennent, avec qui vous pouvez tout partager, sans jugement des deux côtés.
Deux d'entre nous avons vécu des trucs dingues qui auraient pu faire basculer l'amitié des autres. Et ça ne s'est pas produit. Pourquoi, est-ce parce qu'on partage les mêmes goûts pour les mêmes bières, les mêmes musiques et les mêmes bécanes? Même pas. On peut dire même qu'on a des existences aux concepts un peu éloignés les uns des autres et nous sommes parfois fort en désaccord pour ce qui est de la religion et de la politique.
Alors, pourquoi ça matches entre nous ? Et pourquoi il n'y en a pas un cinquième membre dans la bande depuis longtemps?
La réponse est un peu plus bas.
A part la question "qu'est-ce-qu'on mange ce soir ?" quand le frigo et les placards de secs sont absolument vides, il n'y a pas de questions bêtes dans la vie. Et la tienne de question pourrait même toucher, selon ma psychologie, aux racines même de l'existence. Le "pourquoi" qui fait qu'on est là si nombreux. Le "comment" du "vivons-nous ensemble". C'est donc loin d'être une question sans fondement car se serait nier toute une dimension philosophique de l'Humain.Ca parait un peu bête mais, c'est une vraie question.
Sans être pédant, omniscient et me croire disposer de toutes les réponses, je pense toutefois humblement tenir le fond du sens de l'énigme. Du moins un bout, un fil, une maille. Je pense que cela s’appuie sur deux fondamentaux, c'est à dire "l'épreuve du feu" et le désir "d'amour universel".Je n'ai jamais eu de "vrai ami". Je ne sais pas si c'est parce que j'ai toujours l'impression d'être différente, ou détachée mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec qui je puisse avoir une amitié intime.
Pour ma part, j'ai eu "la chance" de traverser le premier, puis d'être en train de mesurer l'immensité du deuxième.
En premier, "l'épreuve du feu".
Tu veux un exemple facile, un de ceux qui te parlent tout de suite? Alors, je vais choisir deux modèles cinématographiques qui par leurs sympathies populaires immédiates et la puissance de leurs images ont certainement déjà nourri une part de ta culture. Je parle donc des films aux titres de "Thelma et Louise", ou encore "Forrest Gump", qui bien que portraituré en solitaire, est loin d'être un homme seul à l'écran. (ça y est, par anticipation, je pense déjà savoir que tu sais où je veux t’emmener... C'est parfait! )
Je ne vais pas raconter l'histoire de ces deux films, que tu les ai vu ou non. Mais ce que je peux t'en dire, c'est que traverser "le feu" ensemble est incroyablement le meilleur charbon qui forge les plus profondes et les plus intriqués des amitiés. La vraie amitié des vrais potes, des vraie frères et soeurs est de celles qu'on croise dans la lutte à mort, quand les limites sont totalement dépassées et que les mœurs sociales ne sont plus qu'un emballage ridicule et encombrant autour du bouquet de fleurs si fragile qu'est la Vie.
Quand vient ensuite l'heure violente de se quitter, sur un quai de gare, ou aux portes de l'aéroport et vivre enfin sa propre part de solitude quotidienne et ordinaire, c'est à ce moment précis que naît le lien fort qui va t'unir pour très longtemps, voire à jamais, jusqu'à la tombe, à quelqu'un qui n'est pas de ta famille, peut-être pas de ton pays, et peut-être même pas de ta langue. L'amitié à ce cran là, même entre hommes ou entre femmes hétérosexuels, confine quasiment à de l'amour platonique. Ça se remarque notamment aux corps qui se touchent respectueusement quand ils se retrouvent dans l'accolade et font parfois semblant virilement de se choquer afin de rester dans des formes de contact socialement acceptables. Mais, par conventions et mœurs, par chaste politesse et aussi par peur du jugement, cela continue de porter, quelque soit la forme réelle, le nom d'amitié.
Et, pour revenir à nos exemples de films, c'est pour ça que Forrest est précisément ce qu'il est vis à vis de Jenny, de Bubba, du Lientenant Dan... en aimant la première sous des formes tour à tour enfantine, amicale, amoureuse, jalouse, ultra-protectrice > ("...HA-LA-BA-MA!"), et dévote à l'heure du recueil ; en perpétuant pour le second l'entreprise de pèche à la crevette et en prodiguant le soutien familial alors que Forrest n'est pas né ni marin, ni assistant social ; et pour le troisième, qu'il acceptera "une piqure dans sa chair" quoi qu'il arrive, pour sauver Lieutenant Dan contre la propre volonté du gradé, celui-là même qui videra ensuite toute sa colère sans la moindre peur d'une mort foudroyante contre Dieu-tout-puissant lui-même, celui qui ne prête visiblement aucune attention aux souffrances humaines, jusqu'à l'obtention enfin, d'une âme épanouie dans la paix.
Et pour ça aussi, dans l'autre long métrage, partant initialement pour simple une balade rafraîchissante qui s'en va en se complexifiant, que Thelma et Louise n'ont pas laissé sagement la Thunderbird sur un coin de parking avant de se faire serrer par une floppée de policemen salement excités, (...en ne te disant simplement que ça, pour ne pas te spoiler la fin de sénar... bref, une fin d'un lyrisme et d'une sisters-attitude qui est on-ne-peu-plus... envolé.)
C'est d'ailleurs pour ça, par cette même forme, à travers les époques, que naissent les fraternités de soldats ou le mot "frère" ou "brother" se porte fièrement comme une médaille sur la poitrine, et se concrétise parfois par une bague commune au doigt, voire même un tattoo sur la peau, comme pour marquer son appartenance à un petit groupe qui n'a plus rien à se prouver, comme un loup est fidèle à sa meule. Idem chez les bikers du grand continent Américain tout comme chez les Européens, quelque peu plus discrets et éparpillés où le "brotherhood" s'érige en philosophie de vie. Et gare à toi, frère-biker full patched, si tu manques à ta parole vis à vis du Club, celui qui devient ton Eglise pour le restant de ta chienne de vie. A la vie à la mort, mais aussi "no mercy" pour celui qui aura l'affront de salir l'accord sacré...
Alors bien évidemment, je te décris là les formes les plus extrêmes des amitiés forgées par le feu. Il y a bien évidemment d'autres déclinaisons qui s'en vont plus paisiblement vers le quidam ordinaire, l'homme/femme de la rue. Toi. Parfois aussi, sans faire de vague et dans le silence de la Foi, et sans même le feu de l'épreuve commune, une réciprocité fraternelle et "sisternelle" peut exister dans la religion et l'Amour transcendant pour un Dieu, ou même un Christ adorée. Mais, pour être honnête, c'est un domaine que je connais bien moins que les clubhouses des HOGs légaux. Je n'ai donc pour ainsi dire pas mes entrées VIP dans les monastère/couvents, temples et autres mosquées.
Et enfin, pour faire la liaison, cela m'amène à te parler de la dimension de "l'Amour Universel" et du désir induit qui construisent sans qu'on en soit conscient-e toutes nos tentatives de relations inter-humaines auxquelles ce présent forum, par sa nature même, est un précieux relai. (Toi et moi, et lui, et elle, et l'autre qui n'est pas encore là, nous ne venons pas ici pour admirer l'esthétique en PHP qu'un jour le premier admin et fondateur s'est senti inspiré. On y vient avant tout pour confronter les structures de nos esprits, nos mentalités, chercher des échos et des accords...)
Donc oui, dans beaucoup de nos relations humaine, IRL ou virtuelles, sous-tend un besoin d'unification à l'autre qui peut prendre différentes formes et qui peuvent aller de la simple recherche de mimétisme, d'équité, de singularité, de réciprocité, jusqu'à une relation parfois étrange de dominant-dominé. Et c'est bien souvent là qu'on souffre, lorsque malgré de nombreux efforts, nos capacités d'adaptation poussées aux limites, on constate que 90% de nos relations se dirigent vers la déception et l'échec à moyen ou court terme alors que seulement 10% peuvent présenter des perspectives réjouissantes à long terme. De ces 90 % de déconvenues naissent frustrations qui s'additionnent au fil des ans et nous confronte un jour inévitablement à la question: "Mes amis/amies sont-ils/elles vraiment des amis/amies?"
A moins d'avoir un coeur de pierre, de disposer d'un penchant clairement pervers-narcissique ou bien d'une nature profondément sociopathique, qui parmi nous n'a pas déjà ressenti l'idée (inexprimable souvent en de simples mots) qui pousse à se demander, comme une petite voix intérieure le dirait, les questions suivantes. A savoir: "Comment être plus encore fusionnel avec mes proches, mes amis, mes semblables, mes ressemblants?". Ou bien: "Comment atteindre cet état parfait où la sincérité relationnelle est si propre et si pure que je puisse m'ouvrir sans crainte d'être blessé-e?" On peut toujours jouer du selfie de groupe lâché furieusement sur Facebook ou Instagram, avec force grimaces, délires de bande, re-post, re-re-post, et re-re-re-post et likes en masse sur X comptes ad hoc. On peut toujours partir en vacances avec la même troupe d'une année sur l'autre, dans le même camping, faire les mêmes activités excitantes qui finissent inévitablement en albums-photo et en anecdotes "fou-rire" ou en "petits mouchoirs", il n'empêche, si l'état proto-fusionnel n'est pas atteint au sein du groupe à un moment donné, on peut se réveiller brusquement avec un profond et troublant sentiment d'ultra-soliture tout en étant au même moment entourer d'une foule de visages foncièrement sympathiques et habituels...
Le "feu" conjuguer à la "fusion" des âmes, c'est ça qui conduit à l'amitié authentique. Ensuite, c'est à chacun de sentir à partir de quel degré d'implication se situe idéalement le placement du curseur qui génère "l'esprit du bonheur en groupe" et la "satiété sociale".
Ça, ça s'appelle des relations par convention. Tu n'y es pour rien. Ce n'est pas de ta faute et tu n'as pas choisi par erreur les mauvaises personnes. C'est notre société qui est comme ça. Les milieux dans lesquels nous évoluons fabriquent, de facto chaque jour, notre tissus relationnel et nous devons, bien souvent de manière inconsciente, nous adapter aux contextes qui nous sont proposés. Pour cela, hors des cohortes de passionnés par leur métier, le milieu du travail est peut-être le plus mainstream. S'en est même désespérant... Et nous sommes un sacré paquet à œuvré chaque jour à la tâche, à passer du temps hors de nos murs, pour faire basiquement "bouillir la marmite".Seulement des collègues, des personnes avec qui je peux rire, passer un bon moment mais ça ne va jamais plus loin.
Par ailleurs, en disant cela, je ne juge pas ceux/celles que tu nommes "relation de travail" ou, dans un autre cercle élargi, "personne apte à rire" car elles-même sont tout autant dans le même processus. Nous y sommes tous en fait, nous sommes tous en situation quotidienne d'adaptation à l'autre. C'est une force de l'Homme qui par la parole (parce que nous n’aboyions pas, ne miaulons pas, ne rugissons pas pour obtenir un bout de barbaque à l'arrachée...) va amener souvent au consensus communicatif. Ici même, sur le forum, nous le pratiquons tous tout le temps, malgré les heurts sur les sujets sensibles, tels que la politique, les préférences sexuelles et la relation à l'argent, par exemple...
C'est normal, là aussi. ZC est un forum pour personnes intelligentes, souvent même cultivés de manière corollaire, et pourtant, si on demandait aux modos de nous estimer statistiquement la "couleur générale" de la masse des propos échangés, je ne serais pas surpris d'apprendre que plus de 50 % sont des échanges plutôt moyens dans leurs structures et leur constructions idéologiques, sans pour autant être véritablement médiocre. Mais ça aussi, c'est normal! C'est tout à fait normal! c'est la vraie preuve de l'intelligence qui, pour communiquer via la meilleure "bande passante" va choisir une voie médiane plutôt qu'un axe super-sélectif ou super-catégorique, c'est à dire, touchant à un concept mental plus que pointu dont extrêmement peu d'experts maîtrisent les arcanes, avec des néologismes linguistiques* sans cesse reconstruits et des attentes individuelles ultra-spécifiques, donc presque impossible à combler. Car si tel était le cas, ZC serait un forum comportant 2 personnes maximum (2% de 2% de 2%?, lol), archi vide car cloisonné de tous bord par l’exigence, et ne correspondrait pas à un bouillonnement effervescent où fuse chaque jour des topics qui partent dans tous les sens, même les plus inattendus, comme autant de fusées de feux d'artifices tirés à l'horizontal dans une pièce sans échappatoire, et si possible, autant petite que carrée... Tu vois le genre.Jamais de discussions un peu poussées sur les sciences, sur l'art, sur la musique, n'importe.
* c'est à dire, quand un mot ne colle pas assez à la définition qu'il est sensé épouser... Il faut alors le réinventer au risque de le désolidariser encore un fois de la définition. c'est un jeu sans fin...
Cherche l'épreuve, et tu vas sortir très vite de la zone de confort... ou la zone d'ennui, si tu l'entends davantage comme ça...Toutes mes intéractions se limitent à des "small talks", à des partages d'opinions ou à du gossip, tout ce que je déteste.
Sur le front! Mon Général, sur le front!Je ne veux pas paraître arrogante mais où se trouvent les personnes intéressantes? Comment trouver de vrais amis?
Oui, je sais... Les fameuses premières 10 minutes où tu tournes de pièces en pièces avec ta bière/soda/fanta/coca/thé/ti-punch/cocktail/huître au lait chaud/villageoise/clairet/champagne à la main, tendant le cou à droite et à gauche, sans aucune interaction sociale jusqu'à temps de croiser au minimum un visage un peu familier à qui glisser un "bonjour" à distance respectable qui ne te fera pas d'emblée passer pour quelqu'un qui s'incruste lourdement... Si le visage sourit, ça y est, t'es sauvé-e, tu peux envisager de t'arrimer à quai d'autant plus si un signe d'invitation, même léger, t'incite à engager le pas en direction de la grappe humaine déjà fort avancée dans les échanges et les partages d'opinions... Oui, j'imagine assez bien...C'est d'ailleurs pour ça que je me suis inscrite sur ce forum (même si j'avoue que c'est assez difficile de s'y retrouver, c'est comme entrer dans une fête où on ne connaît personne mais où tout le monde se connaît).
Ici, à part les arrogant-e-s (dont tu n'es pas, je te rassure), les trolls complotistes, les multicomptistes qui jouent les vierges et les relous pur jus qui s'ignorent, (tous étant largement en minorité, j'en suis sûr) on a tous connu ça au moins le premier jour, juste après l'inscription et la validation obligatoire par la boite mail... lol!
Et quel beau partage! Merci.Voilà voilà j'avais juste envie de partager ça avec vous
Au plaisir de te lire, Lony, si tu re-passes par ici bientôt.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Avez-vous des amis?
Déjà très jeune je n'ai pas réussie a garder des copines/amies. Tous les ans, je changeais de classes et d'élèves.
Et puis après, quand sa était encore pas top, sa était que lorsqu'on a eu un énorme problème de santé très grave/accident où autre, alors là il n'y a plus personne les sois-disant vrais amis.
Une chose que j'ai compris, c'est que déjà lorsqu'on n'a aucun souci, c'est pas facile de créer des liens, mais après un problème de santé c'est encore moins bien.
Et puis après, quand sa était encore pas top, sa était que lorsqu'on a eu un énorme problème de santé très grave/accident où autre, alors là il n'y a plus personne les sois-disant vrais amis.
Une chose que j'ai compris, c'est que déjà lorsqu'on n'a aucun souci, c'est pas facile de créer des liens, mais après un problème de santé c'est encore moins bien.
luna stella- Messages : 61
Date d'inscription : 27/11/2019
Localisation : Quelque part, dans mon univers
Je voulais partager ce lien... moi il m'a aidé ...
Bonjour à tous,
Je voulais partager ce lien... moi il m'a aidé ...
3w.ted.com/talks/robert_waldinger_what_makes_a_good_life_lessons_from_the_longest_study_on_happiness?language=fr
Nota : Les nouveaux membres ne sont pas autorisés à poster de liens externes ou des emails pendant 7 jours.... --> 3w=www
Même si ce n'est pas facile quand on a des rayures, même si forcément l'échantillon de cette étude est différent de nous ...
Au fond de vous quelle vérité vous lisez.
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Même si ce n'est pas facile quand on a des rayures, même si forcément l'échantillon de cette étude est différent de nous ...
Au fond de vous quelle vérité vous lisez.
LeChatBleu- Messages : 4
Date d'inscription : 03/01/2020
Re: Avez-vous des amis?
L.Ony a écrit:De véritables amis, je veux dire. Des personnes qui vous comprennent, avec qui vous pouvez tout partager, sans jugement des deux côtés. Ca parait un peu bête mais, c'est une vraie question.
Je n'ai jamais eu de "vrai ami". Je ne sais pas si c'est parce que j'ai toujours l'impression d'être différente, ou détachée mais je n'ai jamais rencontré quelqu'un avec qui je puisse avoir une amitié intime. Seulement des collègues, des personnes avec qui je peux rire, passer un bon moment mais ça ne va jamais plus loin. Jamais de discussions un peu poussées sur les sciences, sur l'art, sur la musique, n'importe. Toutes mes intéractions se limitent à des "small talks", à des partages d'opinions ou à du gossip, tout ce que je déteste.
Je ne veux pas paraître arrogante mais où se trouvent les personnes intéressantes? Comment trouver de vrais amis?
Bonne soirée!
De vrais amis oui, qui m'ont soutenue quand j'étais dans la merde, avec qui je peux sortir, rire, m'amuser.
En fait, je n'ai personne avec qui je partage tout. Mais j'ai quelques personnes avec qui je partage certaines facettes de ma personnalité, et je sais que notre relation est sincère, cela me suffit pour les considérer comme des amis.
J'ai une amie avec qui sortir, discuter de mes problèmes amoureux, de mon quotidien. Qui était là quand j'étais au fond de ma dépression, qui avait toujours les mots pour me faire rire. Elle n'est pas surdouée, ne partage pas mes activités plus intellectuelles, mais j'apprécie ce qu'elle a à m'offrir.
J'ai un autre Ami surdoué un peu autiste avec qui j'apprends à jouer du piano, avec qui je partage mes dessins et résous des énigmes de maths. Mais nous parlons peu de nos histoires plus personnelles.
Etc.
Je crois qu'il ne faut pas trop attendre des gens. S'ils sont sincères et restent sur la durée, c'est déjà énorme.
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
Vraiment très fort ton pavé higeekomori. En entier. J'aurais du mal à formuler une réflexion qui serait pas déjà contenue quelque part dans ton post sous une forme surement plus élégante. Vraiment, vraiment très fort. Désolé si je semble en faire trop, mais tu m'as bien touché, personnellement, pour le coup.
Pour ma part, j'ai un meilleur ami, avec qui j'ai été très longtemps fusionnel -un peu moins depuis quelques mois- et une bande de "potes" qui me sont très chers. Eux + ma famille sont des îlots de chaleur au milieu d'un océan qui me semble effroyablement froid.
Je crois que la superficialité que beaucoup semblent redouter ici (et moi-même je la supporte peu) peut être l'accroche initiale d'une relation beaucoup plus profonde pour peu qu'on y investisse du temps et de l'intérêt.
Pour ma part, j'ai un meilleur ami, avec qui j'ai été très longtemps fusionnel -un peu moins depuis quelques mois- et une bande de "potes" qui me sont très chers. Eux + ma famille sont des îlots de chaleur au milieu d'un océan qui me semble effroyablement froid.
Acceptons ce que les gens nous apportent, oui, et ne demandons pas la lune. C'est avec le temps qu'on repère les vrais liens qui nous sont importants et qui se renforcent. En attendre trop, trop vite, c'est passer à côté des petites choses qui comptent vraiment.Ryuzaki a écrit:Je crois qu'il ne faut pas trop attendre des gens. S'ils sont sincères et restent sur la durée, c'est déjà énorme.
Je crois que la superficialité que beaucoup semblent redouter ici (et moi-même je la supporte peu) peut être l'accroche initiale d'une relation beaucoup plus profonde pour peu qu'on y investisse du temps et de l'intérêt.
Zonkey- Messages : 27
Date d'inscription : 10/12/2019
Re: Avez-vous des amis?
des amies ??
ça existe ça ??........ a vrais dire je me émfie de gens gens, cest pas une condition siné-quanon à mon épanouissement cest certains, être fort cest être indépendant .
ça existe ça ??........ a vrais dire je me émfie de gens gens, cest pas une condition siné-quanon à mon épanouissement cest certains, être fort cest être indépendant .
scorames- Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019
Re: Avez-vous des amis?
Bonjour tout le monde.
Je dirais que, plutôt que d'être indépendant, il vaut mieux être polyvalent. Savoir se construire des relations amicales sur lesquels on peut s'appuyer durablement et aussi laisser la porte ouverte aux amitiés de passage, afin de rester accessible, mais pas fragile en cas de rupture, car de facto, cette dernière est un peu inéluctable. C'est sans doute ça la vraie force.
7 milliards d'humains sur Terre, et bien souvent, cloisonnés à l'intérieur de nos réflexes culturels et géographiques, nous ne fréquentons en réalité durablement qu'un cercle d'une moyenne de 20 à 30 personnes. Allez-y, faites le compte! Je pense que vous n'en serez réellement pas loin*. Par peur de la déception, devrait-on se sentir invincible sous un hublot de verre de 30 cm d'épaisseur et condamner toutes les futures rencontres, mêmes celles d'un jour, en les passant systématiquement au "banc d'essai"? On devrait plutôt apprendre à laisser partir de notre main la main autre qui s'éloigne résolument et laisser ensuite libre la prise de notre main par une main inconnue. Les bouddhistes sont très proches de cette philosophie là, cette capacité au détachement et au renouvellement. Mais ça ne les empêche pas de nouer des relations si nécessaires... Ce n'est pas un "peuple" fermé, inaccessibles. Bien au contraire.
Ce qui compte en réalité, c'est la bienveillance de l'un envers l'autre. Tu veux m'abandonner?... Alors, abandonnes-moi. Mais sans me haïr. Sans chercher à salir ultérieurement mon image... Et je ne souffrirais pas autant de ton départ. Et si à mon tour, la vie me pousse à t'abandonner, alors dis-toi que je pars sans haine pour toi... Ça te soulagera de ne pas chercher à résoudre des questions autours de quelques profonds tourments. Tu vois le genre de ce que je veux dire?...
* Perso, je suis passé en dessous de la barre des 10 personnes très proches. A la manière d'un demi suicide social, j'ai fait moi-même le nettoyage. J'ai "préparé" certaines personnes à m'abandonner. Parfois, ils l'ont fait sans même le savoir. Et je vis la suite de cette époque plutôt très sereinement. Je dirais même que je vis actuellement dans une forme de renouveau. Et je ne suis pas bouddhiste.
Voilà, ce soir, j'étais juste venu pour remercier Zonkey, que j'ai lu juste avant vos interventions, Ryuzaki et Melkior. J'avais pas eu le temps nécessaire alors pour répondre à ce touchant message, vue l'heure de décalage. Et puis, aujourd'hui, je suis encore parti pour une sacrée tartine... J'espère au moins que ce complément à mon premier propos ajoutera encore un peu de profondeur à ce que je pense sincèrement du sujet. Tirez-en le meilleur. Et, laissez ce qui n'a pas de saveur à vos palais.
Mes amitiés. A tous et toutes!
Hig.
.
Merci sincèrement pour ton compliment, qui est très touchant aussi, par ailleurs. En tous les cas, mon message n'avait initialement pas vocation à bousculer émotionnellement qui que ce soit. Chacun y prend la part qu'il veut et décline ce qu'il ne veut pas.Zonkey a écrit:Vraiment très fort ton pavé higeekomori. ... ... ... Désolé si je semble en faire trop, mais tu m'as bien touché, personnellement, pour le coup.
Tout à fait d'accord avec toi... Si ce n'est que ton terreau intime comme le mien ne sont de ceux qui animent parfois d'autres personnes. Il y a des personnes pour qui les besoins empathiques sont tellement forts que la vie peut basculer en cas d’amitiés rompue. Parfois, quelqu'un peut être tout pour un autre et le souhait de "fusion" est alors en proportion de l'attente. Parfois même, c'est hyper destructeur et dans ce cas, il vaut mieux savoir moins aimer ses amis. Savoir s'en dissocier avec une pointe d'égocentrisme. Mais juste une pointe...Ryuzaki a écrit:Je crois qu'il ne faut pas trop attendre des gens. S'ils sont sincères et restent sur la durée, c'est déjà énorme.
Quand tu le peux! Nous ne sommes pas tous fait du même bois. Si je suis plutôt assez proche de ta définition par nature (du moins, en vérité, j'ai dû apprendre à le devenir à grands coup de claques dans la gueule données par la vie), il s'avère qu'on n'est pas tous en véritable capacité de maîtriser ce paramètre intime. Il y a des personnes pour qui, viser l'indépendance, vue par le prisme de leur esprit, de leur construction et de leur talent relationnel, c'est un peu comme se jeter dans le vide d'un cosmos sans fin. Etre seul/seule et sans amis/ies parfaits, pour eux, c'est comme... mourir.melkior a écrit:être fort cest être indépendant .
Je dirais que, plutôt que d'être indépendant, il vaut mieux être polyvalent. Savoir se construire des relations amicales sur lesquels on peut s'appuyer durablement et aussi laisser la porte ouverte aux amitiés de passage, afin de rester accessible, mais pas fragile en cas de rupture, car de facto, cette dernière est un peu inéluctable. C'est sans doute ça la vraie force.
7 milliards d'humains sur Terre, et bien souvent, cloisonnés à l'intérieur de nos réflexes culturels et géographiques, nous ne fréquentons en réalité durablement qu'un cercle d'une moyenne de 20 à 30 personnes. Allez-y, faites le compte! Je pense que vous n'en serez réellement pas loin*. Par peur de la déception, devrait-on se sentir invincible sous un hublot de verre de 30 cm d'épaisseur et condamner toutes les futures rencontres, mêmes celles d'un jour, en les passant systématiquement au "banc d'essai"? On devrait plutôt apprendre à laisser partir de notre main la main autre qui s'éloigne résolument et laisser ensuite libre la prise de notre main par une main inconnue. Les bouddhistes sont très proches de cette philosophie là, cette capacité au détachement et au renouvellement. Mais ça ne les empêche pas de nouer des relations si nécessaires... Ce n'est pas un "peuple" fermé, inaccessibles. Bien au contraire.
Ce qui compte en réalité, c'est la bienveillance de l'un envers l'autre. Tu veux m'abandonner?... Alors, abandonnes-moi. Mais sans me haïr. Sans chercher à salir ultérieurement mon image... Et je ne souffrirais pas autant de ton départ. Et si à mon tour, la vie me pousse à t'abandonner, alors dis-toi que je pars sans haine pour toi... Ça te soulagera de ne pas chercher à résoudre des questions autours de quelques profonds tourments. Tu vois le genre de ce que je veux dire?...
* Perso, je suis passé en dessous de la barre des 10 personnes très proches. A la manière d'un demi suicide social, j'ai fait moi-même le nettoyage. J'ai "préparé" certaines personnes à m'abandonner. Parfois, ils l'ont fait sans même le savoir. Et je vis la suite de cette époque plutôt très sereinement. Je dirais même que je vis actuellement dans une forme de renouveau. Et je ne suis pas bouddhiste.
Voilà, ce soir, j'étais juste venu pour remercier Zonkey, que j'ai lu juste avant vos interventions, Ryuzaki et Melkior. J'avais pas eu le temps nécessaire alors pour répondre à ce touchant message, vue l'heure de décalage. Et puis, aujourd'hui, je suis encore parti pour une sacrée tartine... J'espère au moins que ce complément à mon premier propos ajoutera encore un peu de profondeur à ce que je pense sincèrement du sujet. Tirez-en le meilleur. Et, laissez ce qui n'a pas de saveur à vos palais.
Mes amitiés. A tous et toutes!
Hig.
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Avez-vous des amis?
J'avais raté ton pavé, Hig, mais des pavés comme ça on en redemande
(ah flute c'est une tartine en fait... pas grave, c'est plus digeste ^^)
(ah flute c'est une tartine en fait... pas grave, c'est plus digeste ^^)
Invité- Invité
des amis??
Bonjour L.ony,
Je te rejoins sur le fait de rencontrer des amis... et je souhaite te dire juste ce que j'en pense:
Faire des rencontres pour moi c'est facile et même lorsque je me trouve dans un endroit où il y à du monde, je vais facilement discuter et échanger malgré de grosses différences sociales ou autres. J'ai appris à me fondre dans la masse pour être celle que je suis et disparaître quand je le juge nécessaire pour mon plus grand bien.
En ce qui concerne l’amitié, c'est plus délicat et c’est là que je te rejoins, je trouve toujours quelque chose qui ne me convient pas et je suis tellement méfiante que je n'arrive pas à me lâcher complètement; alors je me dis que la plus belle amitié que j'aurais toute ma vie, c'est celle que j'ai avec moi même, je suis ma meilleure amie. Parfois j'ai vraiment envie de me confier, de jouer et de faire comme si j'avais une amie et comme ça ne fonctionne pas, je téléphone parfois aux associations qui sont à l'écoute et je leur fais part de mon mal-être. Ça dure quelques minutes et ensuite je vais mieux. Je trouve également de bons professionnels qui vont m'aide, m'écouter, m'aider à accepter ma différence et ensuite j’essaie d'avancer, doucement mais surement...
Je te rejoins sur le fait de rencontrer des amis... et je souhaite te dire juste ce que j'en pense:
Faire des rencontres pour moi c'est facile et même lorsque je me trouve dans un endroit où il y à du monde, je vais facilement discuter et échanger malgré de grosses différences sociales ou autres. J'ai appris à me fondre dans la masse pour être celle que je suis et disparaître quand je le juge nécessaire pour mon plus grand bien.
En ce qui concerne l’amitié, c'est plus délicat et c’est là que je te rejoins, je trouve toujours quelque chose qui ne me convient pas et je suis tellement méfiante que je n'arrive pas à me lâcher complètement; alors je me dis que la plus belle amitié que j'aurais toute ma vie, c'est celle que j'ai avec moi même, je suis ma meilleure amie. Parfois j'ai vraiment envie de me confier, de jouer et de faire comme si j'avais une amie et comme ça ne fonctionne pas, je téléphone parfois aux associations qui sont à l'écoute et je leur fais part de mon mal-être. Ça dure quelques minutes et ensuite je vais mieux. Je trouve également de bons professionnels qui vont m'aide, m'écouter, m'aider à accepter ma différence et ensuite j’essaie d'avancer, doucement mais surement...
Lavie- Messages : 5
Date d'inscription : 06/01/2020
Re: Avez-vous des amis?
Je n'ai eu qu'une ou deux personnes qui ont été de véritables amis dans ma vie. Aujourd'hui elles ont disparus.
On m'a beaucoup reproché de ne pas en avoir dans ma famille :"tu n'as pas d'amis" "tu n'as aucune vie sociale"... De là a découlé beaucoup de questions et de déprime de ne pas être "normale". Aujourd'hui, je comprends et j'accepte mieux...
Par contre, le jour où j'ai rencontré mon compagnon, j'ai enfin pu être réellement moi, sans jugement. Notre relation et nos discussions remplissent quasi entièrement mon besoin de contact social
Petit à petit, j'accepte cette particularité et non je ne culpabilise plus si mes enfants n'ont pas cet exemple de relation sociale ou ne peuvent jouer avec les enfants d'amis... Et oui mon compagnon est comme moi et encore lui ne ressens même pas le besoin de relation sociale.
Le post fait du bien, oui on est nombreux à vivre cela.
On m'a beaucoup reproché de ne pas en avoir dans ma famille :"tu n'as pas d'amis" "tu n'as aucune vie sociale"... De là a découlé beaucoup de questions et de déprime de ne pas être "normale". Aujourd'hui, je comprends et j'accepte mieux...
Par contre, le jour où j'ai rencontré mon compagnon, j'ai enfin pu être réellement moi, sans jugement. Notre relation et nos discussions remplissent quasi entièrement mon besoin de contact social
Petit à petit, j'accepte cette particularité et non je ne culpabilise plus si mes enfants n'ont pas cet exemple de relation sociale ou ne peuvent jouer avec les enfants d'amis... Et oui mon compagnon est comme moi et encore lui ne ressens même pas le besoin de relation sociale.
Le post fait du bien, oui on est nombreux à vivre cela.
Sophiedel- Messages : 2
Date d'inscription : 22/02/2020
Re: Avez-vous des amis?
J'ai un groupe de potes avec lesquels j'ai une relation solide depuis des années. Celui que je connais le plus on s'est rencontré en petite section de maternelle, et le plus récent je le connais depuis 10 ans.
Je n'aime pas trop avoir des dizaines de pseudos relations, les vrais amitiés ont plus de sens à mes yeux. Mais je suis toujours curieux de rencontrer de nouvelles personnes ça peut être très enrichissant.
C'est amusant de voir à quel point les HP sont sensibles à la question. Sommes-nous plus désireux d'authenticité dans nos relations?
Edit: Et chapeau bas pour ton pavé Hig, il m'a beaucoup touché.
Je n'aime pas trop avoir des dizaines de pseudos relations, les vrais amitiés ont plus de sens à mes yeux. Mais je suis toujours curieux de rencontrer de nouvelles personnes ça peut être très enrichissant.
C'est amusant de voir à quel point les HP sont sensibles à la question. Sommes-nous plus désireux d'authenticité dans nos relations?
Edit: Et chapeau bas pour ton pavé Hig, il m'a beaucoup touché.
dr-korbo- Messages : 419
Date d'inscription : 02/07/2019
Age : 34
Localisation : Montpellier
Re: Avez-vous des amis?
Je vais tenter de vous donner ma définition personnelle d'un "ami".
Tout d'abord je fais une nette distinction entre un "ami(e)" et un copain(copine);pour ma part un ami c'est quelqu'un qui serait capable par empathie de venir vous aider en pleine nuit parce que vous êtes dans l'embarras de façon inopiné (pour x raisons,tout en restant dans le domaine de la légalité bien sûr).
Un copain c'est celui avec qui on peut rester discuter de tout et de rien à la machine à café au lieu de se mettre au boulot tout de suite ou bien celui avec qui on va boire un coup au bistrot du coin(pour la raison qui vous convient).
Il y a quelques jours je suis resté discuter avec un jeune qui se trouve être le fils d'un voisin qui s'empressait de me parler de "facebook",il me disait avoir 392 amis sur ce compte,je lui ai donc demandé: grâce à tous ces gens tu n'as donc plus de soucis à te faire et ce pour le restant de tes jours? eh bien non car il m'a répondu n'avoir jamais rencontré ne serait-ce qu'une de ces personnes.
A mon tour de lui répondre en lui disant,moi je n'ai qu'un ami mais je peux compter sur lui,n'importe où et quelques soit l'heure....
Tout ça pour vous dire qu"avec le peu d'ami que j'ai ,je me sens riche malgré tout.
Tout d'abord je fais une nette distinction entre un "ami(e)" et un copain(copine);pour ma part un ami c'est quelqu'un qui serait capable par empathie de venir vous aider en pleine nuit parce que vous êtes dans l'embarras de façon inopiné (pour x raisons,tout en restant dans le domaine de la légalité bien sûr).
Un copain c'est celui avec qui on peut rester discuter de tout et de rien à la machine à café au lieu de se mettre au boulot tout de suite ou bien celui avec qui on va boire un coup au bistrot du coin(pour la raison qui vous convient).
Il y a quelques jours je suis resté discuter avec un jeune qui se trouve être le fils d'un voisin qui s'empressait de me parler de "facebook",il me disait avoir 392 amis sur ce compte,je lui ai donc demandé: grâce à tous ces gens tu n'as donc plus de soucis à te faire et ce pour le restant de tes jours? eh bien non car il m'a répondu n'avoir jamais rencontré ne serait-ce qu'une de ces personnes.
A mon tour de lui répondre en lui disant,moi je n'ai qu'un ami mais je peux compter sur lui,n'importe où et quelques soit l'heure....
Tout ça pour vous dire qu"avec le peu d'ami que j'ai ,je me sens riche malgré tout.
sven- Messages : 5
Date d'inscription : 05/07/2019
Age : 66
Localisation : ploemeur
Re: Avez-vous des amis?
J’ai hésité longtemps à intervenir sur ce fil, et puis je me dis que mon témoignage pourra peut-être servir à quelque chose.
Des amis, j’en ai un nombre certain, et la plupart depuis très longtemps (la plus ancienne : 33 ans). Qui sont- ils pour moi ? Les gens que j’aime no matter what. Ils font partie de ma vie, j’ai pour eux beaucoup d’affection, ils sont dans mes pensées, de loin en loin, quelque soit le temps ou la distance qui nous séparent. Ce sont des personnes dont la lumière est spéciale à mes yeux, avec leurs défauts, leurs qualités, et pour lesquels j’ai une tendresse particulière. Je suis là pour eux, quand je peux, et si je ne ne peux pas, ce n’est ce pas grave, justement parce qu’on est amis. On partage certaines choses, ils connaissent de moi ce que je veux bien leur montrer, je n’attends rien d’eux si ce n’est de faire partie de ma vie: leur simple existence l’enrichit. Mes amis, ce sont ceux à qui j’ai envie de donner de moi, pas ceux dont j’attends qu’ils me donnent, ceux à qui je peux tout pardonner, ceux qui auront toujours une place dans mon cœur, ceux dont la lumière me réchauffe.
Des amis, j’en ai un nombre certain, et la plupart depuis très longtemps (la plus ancienne : 33 ans). Qui sont- ils pour moi ? Les gens que j’aime no matter what. Ils font partie de ma vie, j’ai pour eux beaucoup d’affection, ils sont dans mes pensées, de loin en loin, quelque soit le temps ou la distance qui nous séparent. Ce sont des personnes dont la lumière est spéciale à mes yeux, avec leurs défauts, leurs qualités, et pour lesquels j’ai une tendresse particulière. Je suis là pour eux, quand je peux, et si je ne ne peux pas, ce n’est ce pas grave, justement parce qu’on est amis. On partage certaines choses, ils connaissent de moi ce que je veux bien leur montrer, je n’attends rien d’eux si ce n’est de faire partie de ma vie: leur simple existence l’enrichit. Mes amis, ce sont ceux à qui j’ai envie de donner de moi, pas ceux dont j’attends qu’ils me donnent, ceux à qui je peux tout pardonner, ceux qui auront toujours une place dans mon cœur, ceux dont la lumière me réchauffe.
J043947.08+163415.7- Messages : 4461
Date d'inscription : 01/08/2019
Age : 49
Localisation : La tête dans les étoiles
Re: Avez-vous des amis?
Salut
@ux membres qui, dernièrement, ont trouvé mes contributions "touchantes" sur ce fil. J'ai donné un petit bout et reçu de la chaleur humaine en retour. C'est à moi finalement de vous remercier.
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Pourquoi avoir hésité si longtemps!? Ton témoignage est très bien, Thalestra. Il prend sa place ici, parmi les autres, avec la même élégance, la même saveur. Merci à toi d'avoir dépassé tes craintes. Et surtout, ne regrette rien.Thalestra a écrit:J’ai hésité longtemps à intervenir sur ce fil,
@ux membres qui, dernièrement, ont trouvé mes contributions "touchantes" sur ce fil. J'ai donné un petit bout et reçu de la chaleur humaine en retour. C'est à moi finalement de vous remercier.
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higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: Avez-vous des amis?
Non pas trop, moi je suis seul, mais j'ai eu des problèmes donc c'est normal. Mais du coup je ne sais plus quoi penser... Est ce que j'aurais une copine un jour ? Est ce que j'aurais de vraie amis un jour ?
Est ce que des gens bien il y en a vraiment ? Est ce que je suis condamné à être tout seul ? Est ce que c'est mieux que je sois seul plutôt que mal accompagné ? Est ce que c'est mieux de ne pas me pauser de questions ? Est ce que je dois me pauser la question ? Comment je vais faire ? Et si je suis condamné ? Et si je me pause ces questions car je déprime ? Ou peut être pas ? Peut être que personne ne voudra de moi ? Est ce que ma psycologue peut vraiment m'aider pour ça ? Que vais je devenir ?
Est ce que des gens bien il y en a vraiment ? Est ce que je suis condamné à être tout seul ? Est ce que c'est mieux que je sois seul plutôt que mal accompagné ? Est ce que c'est mieux de ne pas me pauser de questions ? Est ce que je dois me pauser la question ? Comment je vais faire ? Et si je suis condamné ? Et si je me pause ces questions car je déprime ? Ou peut être pas ? Peut être que personne ne voudra de moi ? Est ce que ma psycologue peut vraiment m'aider pour ça ? Que vais je devenir ?
Guigui s- Messages : 30
Date d'inscription : 31/03/2020
Age : 27
Localisation : Clermont-Ferrand
Re: Avez-vous des amis?
Je dirais que non. J'avais une amie mais je crois que notre amitié est de l'histoire ancienne, il y avait un temps où on se comprenait parfaitement mais aujourd'hui, ce n'est malheureusement plus le cas. Chacune à son chemin à suivre, des chemins divergents mais le souvenir de cette lointaine amitié me réchauffera toujours le coeur.
Alpha-Omega- Messages : 5
Date d'inscription : 09/09/2020
Re: Avez-vous des amis?
Pour ma part je me suis très peu entouré c' est 15 dernières années ,je peux compter tout ça sur 2 ou 3 doigt d' une main =) comme ça c' est régler lol ,des connaissance que j' apprécie bien plus en revanche mais le rapport n' est pas de même qualité .Je suis un grand bavard et malgré une timidité bien cacher ,je camoufle bien tous ça derrière de l' humour et des blablatages mais l' amitié " réelle" c' est pas évidant dans ce monde,ça dépend de l' exigence de chacun et de sa définition de l' amitié.
j' ai privilégié la famille et trés peu d' ami étant un grand passionné niveau emotions ....j' ai préféré pas trop m' investir ,j' ai observer pas mal de personnes et beaucoup de comportement (humain) dans des conditions diverses et varié ,il y a toujours des manière que je n' aime pas chez les autres , je trouve un grand nombre trop hypocrite , faux ,pas vraiment sincère ...disons ,j' attend plus des autres lol,il n' empêche que comme tout le monde et souvent en société cette part d' hypocrisie est nécessaire ne serait ce qu' au boulot.alors je sais plus trop quoi penser,peut être je suis trop à cheval sur certain principe...je sais pas.
j' ai privilégié la famille et trés peu d' ami étant un grand passionné niveau emotions ....j' ai préféré pas trop m' investir ,j' ai observer pas mal de personnes et beaucoup de comportement (humain) dans des conditions diverses et varié ,il y a toujours des manière que je n' aime pas chez les autres , je trouve un grand nombre trop hypocrite , faux ,pas vraiment sincère ...disons ,j' attend plus des autres lol,il n' empêche que comme tout le monde et souvent en société cette part d' hypocrisie est nécessaire ne serait ce qu' au boulot.alors je sais plus trop quoi penser,peut être je suis trop à cheval sur certain principe...je sais pas.
DHOM2- Messages : 25
Date d'inscription : 22/08/2020
Age : 39
Re: Avez-vous des amis?
Non.
Je pourrais répondre avec humour que j'aimerais bien avoir de ces faire-valoir, bien qu'un peu effrayé à l'idée que leur médiocrité déteigne un peu sur moi. Mais en fait, cela soulignerai plus encore qu'autre chose la raison du mal : à savoir cette mise à distance que je suis incapable de lever ; cette incapacité d'oublier que je suis humain, associé à ces millions de torts dont on porte la charge, les miens avant tout, et qui me démunissent du pouvoir de la confiance — si essentielle à l'amitié. Faire confiance, c'est accepter d'être démuni et pouvoir donner malgré cela et je crains d'être bien peu altruiste vis-à-vis de ça. Je ne vais pas m'infliger aux autres, je suis bien plus précieux en vague connaissance ; catégorie de personne qui se classe entre la plante verte et l'almanach Vernot.
Je pourrais répondre avec humour que j'aimerais bien avoir de ces faire-valoir, bien qu'un peu effrayé à l'idée que leur médiocrité déteigne un peu sur moi. Mais en fait, cela soulignerai plus encore qu'autre chose la raison du mal : à savoir cette mise à distance que je suis incapable de lever ; cette incapacité d'oublier que je suis humain, associé à ces millions de torts dont on porte la charge, les miens avant tout, et qui me démunissent du pouvoir de la confiance — si essentielle à l'amitié. Faire confiance, c'est accepter d'être démuni et pouvoir donner malgré cela et je crains d'être bien peu altruiste vis-à-vis de ça. Je ne vais pas m'infliger aux autres, je suis bien plus précieux en vague connaissance ; catégorie de personne qui se classe entre la plante verte et l'almanach Vernot.
Invité- Invité
Re: Avez-vous des amis?
Aux études , la bande de potes condisciples et puis on s'est perdu de vue , chacun sa vie , parfois à des symposiums on se revoit .
Pour le reste 2 à 3 couples d'amis .
Car pour avoir un ami , je suis comme ma femme ,très sélectif , il faut des affinités ,goûtsen commun ,confiance dans l'autre ,et même niveau surtout intellectuel ,donc pas si simple .
Pour le reste 2 à 3 couples d'amis .
Car pour avoir un ami , je suis comme ma femme ,très sélectif , il faut des affinités ,goûtsen commun ,confiance dans l'autre ,et même niveau surtout intellectuel ,donc pas si simple .
eudl- Messages : 62
Date d'inscription : 20/09/2020
Age : 67
Localisation : gand (belgique)
Re: Avez-vous des amis?
Difficile d’avoir des amis quand tu ne te sens pas à ta place ou bien que les centres d’intérêts sont si éloignés. Le masque que je porte dans mes échanges aux autres n’arrange pas non plus faut dire.
Quoi dire ? Comment se comporter ? Pourquoi rire si ce n’est pas drôle ? Tant de questions qui parasitent, qui accentuent la distance.
Donc côté amitié c’est le calme plat. Parfois c’est lourd. Mais avec les années peut-être que je m’y habitue.
Quoi dire ? Comment se comporter ? Pourquoi rire si ce n’est pas drôle ? Tant de questions qui parasitent, qui accentuent la distance.
Donc côté amitié c’est le calme plat. Parfois c’est lourd. Mais avec les années peut-être que je m’y habitue.
mondonga- Messages : 27
Date d'inscription : 11/09/2020
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