Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
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Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Bonjour à toutes et à tous,
Je m'appelle Mélissa, j'ai bientôt 33 ans, et je me suis replongée dans ma zébritude il y a peu...
J'ai été diagnostiquée très tôt. Je pense que mes parents l'étaient, du moins mon père, et peut-être mon grand frère et ma grande sœur un peu. Mais j'étais la première de la famille qui l'était "autant", et pour qui ça a demandé une gestion particulière.
Était quoi ? En décalage, surtout.
Mais donc, je fais partie de ces personnes qui ont eu la "chance" d'être diagnostiquées tôt. En primaire pour moi. J'ai sauté trois classes entre la maternelle et le CM2, passé le bac à quinze ans. Là vous me comparez peut-être aux "petits génies" intellos de la télé... Sauf que non. J'ai toujours été une élève moyenne. J'ai failli tomber en échec scolaire d'ailleurs en première et en terminale. Et je ne savais pas quoi faire de ma vie. Je n'ai jamais su quoi faire de ma vie. Je n'ai pas une super bonne mémoire, je n'ai pas une culture générale de ouf, même pas une capacité de raisonnement exceptionnelle. Je ne brille pas par toutes ces compétences qui te font évoluer dans l'échelle sociale et te faire respecter par la société.
Mon premier diplôme, je l'ai choisi au pif, parce que ça avait l'air intéressant et tellement adulte, et surtout parce que j'avais échoué à être musicienne, une de mes passions les plus anciennes. Commencé trop tard, pas le mental pour, et surtout un énorme manque de confiance en moi et une hypersensibilité émotionnelle qui me faisait terminer en larmes à chaque fin de cours en ne comprenant pas pourquoi, en donnant tout, je n'y arrivais pas. Mon premier diplôme, dans la logistique, j'ai eu un magnifique syndrôme de l'imposteur car mon stage de fin d'année s'était très mal passé (parce que là encore j'avais tout donné mais pas su atteindre les objectifs...) et du coup, on a failli me faire refaire un stage pour que j'acquière un peu plus de maturité, mais finalement mes profs ont dit que ça ira et m'ont donné juste de quoi avoir 10 et mon diplôme.
Ca a été un deuxième gros choc, car j'ai vraiment eu la sensation d'être ni bonne ni mauvaise, de n'avoir aucune valeur. J'aurais préféré me planter complètement.
Une autre lecture aurait été de me dire qu'ils croyaient en moi suffisamment pour me laisser partir, mais mon ego de l'époque en était incapable
J'ai été extrêmement timide et insécure. Difficultés à décrocher le téléphone (quelques murs suite à ça dans le boulot m'ont forcé à ravaler ce trait), impossibilité d'aller dans des lieux inconnus (magasins, auto-école...), grand besoin d'affection qui me mettait dans les bras de n'importe qui et me faisait m'oublier (me mettant à la merci des manipulateurs et égoïstes...).
Pourquoi j'ai mis "chance" d'être diagnostiquée tôt, alors ? Parce qu'en fait, j'ai eu beau savoir, je n'ai jamais compris ce que ça signifiait INTRINSEQUEMENT. Au lieu de clé, cela m'a servi d'étiquette, de couvre-chef, de couverture, de bunker... Puis, c'est quelque chose que j'ai toujours voulu oublier, parce que ça me mettait en décalage avec les gens. Or, je savais, je VOULAIS, être normale - parce que je suis un être humain, après tout. Je voulais être intégrée, être comme tout le monde, tout en gardant mon grain de folie peut-être. J'aurais beaucoup trop de choses à dire là-dessus, je ne dois pas oublier que ceci est une introduction.
J'ai évolué, quand même, j'ai pris une certaine assurance par la force des choses, par cette résilience qui nous caractérise. Jusqu'à un certain moment où j'ai eu marre de mon travail, alors j'ai fait un bilan de compétences. Sans surprise, la composante artistique est arrivée en tête, et j'ai alors décidé de me reconvertir dans la traduction, parce que j'aimais écrire. Il faut croire que j'y étais suffisamment douée pour avoir un diplôme, car j'ai réussi les tests d'entrée et de sortie.
Je suis traductrice depuis 5 ans maintenant, et suite à mon incapacité à gérer mes émotions, mon angoisse et la relation avec mon mari parce qu'incapable de m'affirmer et d'affronter un conflit avec mes propres ressources (bonjour la paix sociale je ravale toutes mes émotions que je ne comprends pas parce qu'elles sont trop violentes et que je ne devrais pas fonctionner comme ça et je ne suis qu'une chieuse hypersensible alors je devrais apprendre à gérer mes émotions), j'ai entamé une thérapie long terme (je pourrai y revenir en détail sur un autre post car j'ai en fait abordé plein de thérapies traditionnelles et alternatives).
Deux à trois ans (+ 32 ans de vie et claques dans la tête !), ça a été le temps qu'il m'a fallu pour comprendre que :
_J'ai eu le syndrôme du vilain petit canard, qui se prenait pour un caneton alors qu'il était un cygnon (pas pire, pas mieux, juste... différent !)
_J'ai le droit de déployer mes ailes et de prendre mon territoire
_J'ai le droit de penser différemment, même des personnes que j'aime
Et en bonus, tout récemment :
_C'est pas grave d'avoir des émotions violentes, parce que TOUTE EMOTION EST VIOLENTE (j'insiste pour nos amis hypersensibles, je sais qu'il y en aura!)
_Une émotion n'est pas raisonnable, ni raisonnée
_L'écouter et l'accueillir, c'est la base de tout. Pour mieux canaliser mes émotions, aussi violentes soient-elles, je dois d'abord les écouter, les accepter puis les exprimer pour accéder à la pensée sous-jacente.
Ma métaphore, c'est qu'en période de crise, je suis un hérisson...
sans piquants.
et hémophile.
Je ne trébuche pas, je tombe de haut, et mes plaies se rouvrent tout aussi facilement que si je venais de me couper.
J'ai accepté que ça ne changerait pas. Que c'était ma nature de zébrisson qui voulait ça. Ça ne fait pas partir la douleur, ça la rend juste un peu plus douce.
Bref, je suis en pleine crise existentielle en ce moment, parce que finalement, à force de mieux me connaître et me guérir, je commence à me dire que traducteur, ce n'est pas vraiment mon destin... je peux le faire hein ! Tout comme je pouvais faire de la logistique. Mais je ne peux pas vraiment le faire BIEN. Je veux dire, assez bien pour pouvoir me dire, c'est moi, c'est ce que je suis.
Je sais que je peux trouver quelque chose de mieux. Quelque chose qui est plus lié à ma zébritude, à ce cygne en moi, cette sensibilité. J'ai envie d'humain, envie d'aider les autres, zèbres ou pas, à se sentir bien. Le malheur est une injustice qui peut être réparée en montrant d'autres chemins que la boucle dans laquelle on se retrouve coincé - j'en suis persuadée depuis ma première séance de psy. J'ai la chance, aujourd'hui, d'avoir atteint un certain niveau de confort psychique. Je crois que la prochaine étape est désormais de prendre ma vie en mains et de faire quelque chose qui me corresponde réellement, plutôt que "par défaut" parce que je le peux et que c'est plus confortable...
Du coup, si je suis ici, c'est aussi pour découvrir d'autres zèbres, échanger, redécouvrir cette part de moi que j'ai utilisé comme déflecteur et ce faisant, séparé de moi, afin de mieux la comprendre. Et juste bavarder avec des gens qui ont mon esprit. J'adore mon mari parce qu'il n'est pas zèbre, mais capable de l'accepter, ce qui m'a amenée à m'accepter aussi, à être plus ouverte aux différences. Mais mes autres compagnons et amis d'avant étaient zèbres. Et puis je suis traductrice en freelance... c'est un métier solitaire. Je me rends compte que ça me manque... tout simplement.
Bon, je dois retourner travailler, j'essaierai de me limiter dans les pavés, et s'il y a ici des questions, ou des thérapeutes à qui je pourrais poser des questions, n'hésitez pas à me faire signe...
Belle journée à vous
Je m'appelle Mélissa, j'ai bientôt 33 ans, et je me suis replongée dans ma zébritude il y a peu...
J'ai été diagnostiquée très tôt. Je pense que mes parents l'étaient, du moins mon père, et peut-être mon grand frère et ma grande sœur un peu. Mais j'étais la première de la famille qui l'était "autant", et pour qui ça a demandé une gestion particulière.
Était quoi ? En décalage, surtout.
Mais donc, je fais partie de ces personnes qui ont eu la "chance" d'être diagnostiquées tôt. En primaire pour moi. J'ai sauté trois classes entre la maternelle et le CM2, passé le bac à quinze ans. Là vous me comparez peut-être aux "petits génies" intellos de la télé... Sauf que non. J'ai toujours été une élève moyenne. J'ai failli tomber en échec scolaire d'ailleurs en première et en terminale. Et je ne savais pas quoi faire de ma vie. Je n'ai jamais su quoi faire de ma vie. Je n'ai pas une super bonne mémoire, je n'ai pas une culture générale de ouf, même pas une capacité de raisonnement exceptionnelle. Je ne brille pas par toutes ces compétences qui te font évoluer dans l'échelle sociale et te faire respecter par la société.
Mon premier diplôme, je l'ai choisi au pif, parce que ça avait l'air intéressant et tellement adulte, et surtout parce que j'avais échoué à être musicienne, une de mes passions les plus anciennes. Commencé trop tard, pas le mental pour, et surtout un énorme manque de confiance en moi et une hypersensibilité émotionnelle qui me faisait terminer en larmes à chaque fin de cours en ne comprenant pas pourquoi, en donnant tout, je n'y arrivais pas. Mon premier diplôme, dans la logistique, j'ai eu un magnifique syndrôme de l'imposteur car mon stage de fin d'année s'était très mal passé (parce que là encore j'avais tout donné mais pas su atteindre les objectifs...) et du coup, on a failli me faire refaire un stage pour que j'acquière un peu plus de maturité, mais finalement mes profs ont dit que ça ira et m'ont donné juste de quoi avoir 10 et mon diplôme.
Ca a été un deuxième gros choc, car j'ai vraiment eu la sensation d'être ni bonne ni mauvaise, de n'avoir aucune valeur. J'aurais préféré me planter complètement.
Une autre lecture aurait été de me dire qu'ils croyaient en moi suffisamment pour me laisser partir, mais mon ego de l'époque en était incapable
J'ai été extrêmement timide et insécure. Difficultés à décrocher le téléphone (quelques murs suite à ça dans le boulot m'ont forcé à ravaler ce trait), impossibilité d'aller dans des lieux inconnus (magasins, auto-école...), grand besoin d'affection qui me mettait dans les bras de n'importe qui et me faisait m'oublier (me mettant à la merci des manipulateurs et égoïstes...).
Pourquoi j'ai mis "chance" d'être diagnostiquée tôt, alors ? Parce qu'en fait, j'ai eu beau savoir, je n'ai jamais compris ce que ça signifiait INTRINSEQUEMENT. Au lieu de clé, cela m'a servi d'étiquette, de couvre-chef, de couverture, de bunker... Puis, c'est quelque chose que j'ai toujours voulu oublier, parce que ça me mettait en décalage avec les gens. Or, je savais, je VOULAIS, être normale - parce que je suis un être humain, après tout. Je voulais être intégrée, être comme tout le monde, tout en gardant mon grain de folie peut-être. J'aurais beaucoup trop de choses à dire là-dessus, je ne dois pas oublier que ceci est une introduction.
J'ai évolué, quand même, j'ai pris une certaine assurance par la force des choses, par cette résilience qui nous caractérise. Jusqu'à un certain moment où j'ai eu marre de mon travail, alors j'ai fait un bilan de compétences. Sans surprise, la composante artistique est arrivée en tête, et j'ai alors décidé de me reconvertir dans la traduction, parce que j'aimais écrire. Il faut croire que j'y étais suffisamment douée pour avoir un diplôme, car j'ai réussi les tests d'entrée et de sortie.
Je suis traductrice depuis 5 ans maintenant, et suite à mon incapacité à gérer mes émotions, mon angoisse et la relation avec mon mari parce qu'incapable de m'affirmer et d'affronter un conflit avec mes propres ressources (bonjour la paix sociale je ravale toutes mes émotions que je ne comprends pas parce qu'elles sont trop violentes et que je ne devrais pas fonctionner comme ça et je ne suis qu'une chieuse hypersensible alors je devrais apprendre à gérer mes émotions), j'ai entamé une thérapie long terme (je pourrai y revenir en détail sur un autre post car j'ai en fait abordé plein de thérapies traditionnelles et alternatives).
Deux à trois ans (+ 32 ans de vie et claques dans la tête !), ça a été le temps qu'il m'a fallu pour comprendre que :
_J'ai eu le syndrôme du vilain petit canard, qui se prenait pour un caneton alors qu'il était un cygnon (pas pire, pas mieux, juste... différent !)
_J'ai le droit de déployer mes ailes et de prendre mon territoire
_J'ai le droit de penser différemment, même des personnes que j'aime
Et en bonus, tout récemment :
_C'est pas grave d'avoir des émotions violentes, parce que TOUTE EMOTION EST VIOLENTE (j'insiste pour nos amis hypersensibles, je sais qu'il y en aura!)
_Une émotion n'est pas raisonnable, ni raisonnée
_L'écouter et l'accueillir, c'est la base de tout. Pour mieux canaliser mes émotions, aussi violentes soient-elles, je dois d'abord les écouter, les accepter puis les exprimer pour accéder à la pensée sous-jacente.
Ma métaphore, c'est qu'en période de crise, je suis un hérisson...
sans piquants.
et hémophile.
Je ne trébuche pas, je tombe de haut, et mes plaies se rouvrent tout aussi facilement que si je venais de me couper.
J'ai accepté que ça ne changerait pas. Que c'était ma nature de zébrisson qui voulait ça. Ça ne fait pas partir la douleur, ça la rend juste un peu plus douce.
Bref, je suis en pleine crise existentielle en ce moment, parce que finalement, à force de mieux me connaître et me guérir, je commence à me dire que traducteur, ce n'est pas vraiment mon destin... je peux le faire hein ! Tout comme je pouvais faire de la logistique. Mais je ne peux pas vraiment le faire BIEN. Je veux dire, assez bien pour pouvoir me dire, c'est moi, c'est ce que je suis.
Je sais que je peux trouver quelque chose de mieux. Quelque chose qui est plus lié à ma zébritude, à ce cygne en moi, cette sensibilité. J'ai envie d'humain, envie d'aider les autres, zèbres ou pas, à se sentir bien. Le malheur est une injustice qui peut être réparée en montrant d'autres chemins que la boucle dans laquelle on se retrouve coincé - j'en suis persuadée depuis ma première séance de psy. J'ai la chance, aujourd'hui, d'avoir atteint un certain niveau de confort psychique. Je crois que la prochaine étape est désormais de prendre ma vie en mains et de faire quelque chose qui me corresponde réellement, plutôt que "par défaut" parce que je le peux et que c'est plus confortable...
Du coup, si je suis ici, c'est aussi pour découvrir d'autres zèbres, échanger, redécouvrir cette part de moi que j'ai utilisé comme déflecteur et ce faisant, séparé de moi, afin de mieux la comprendre. Et juste bavarder avec des gens qui ont mon esprit. J'adore mon mari parce qu'il n'est pas zèbre, mais capable de l'accepter, ce qui m'a amenée à m'accepter aussi, à être plus ouverte aux différences. Mais mes autres compagnons et amis d'avant étaient zèbres. Et puis je suis traductrice en freelance... c'est un métier solitaire. Je me rends compte que ça me manque... tout simplement.
Bon, je dois retourner travailler, j'essaierai de me limiter dans les pavés, et s'il y a ici des questions, ou des thérapeutes à qui je pourrais poser des questions, n'hésitez pas à me faire signe...
Belle journée à vous
Zeaphyra- Messages : 24
Date d'inscription : 09/12/2019
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
siamois93 a écrit:Il suffira d'un cygne...
Un mât teint ?
Je ne sais pas trop merci pour quoi... mais j'accepte (j'apprends à accepter sans me poser de questions :p )siamois93 a écrit:Merci.
(ceci dit, je veux bien en savoir plus Siamois !)
Zeaphyra- Messages : 24
Date d'inscription : 09/12/2019
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Bienvenue Zeaphyra, au cygne, zébrisson comme au hérisson.
Tu peux te déployer où tu le souhaites, on ne manque pas de place.
Aux émotions !
Tu peux te déployer où tu le souhaites, on ne manque pas de place.
Aux émotions !
Pango- Messages : 384
Date d'inscription : 10/04/2017
Age : 35
Localisation : Châtellerault, là où les rêves........ viennent pour crever
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Bonsoir Zéaphyra.
Merci pour tout, pour cette personne que tu es/deviens, pour ta présentation, pour diverses choses, parce que je trouvais que c'est un joli mot pour t'accueillir, pour répondre au cadeau de ta présence que tu nous offre.
Merci pour tout, pour cette personne que tu es/deviens, pour ta présentation, pour diverses choses, parce que je trouvais que c'est un joli mot pour t'accueillir, pour répondre au cadeau de ta présence que tu nous offre.
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Ooooh <3
Je... Merci Siamois. Merci infiniment.
Et à toi aussi Pango. Aux émotions, comme tu le dis !
Je... Merci Siamois. Merci infiniment.
Et à toi aussi Pango. Aux émotions, comme tu le dis !
Zeaphyra- Messages : 24
Date d'inscription : 09/12/2019
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Wellcome here.
From Evangelion : the hedgehog's dilemma.
Le dilemme du hérisson ou plus rarement dilemme du porc-épic est une analogie sur l'intimité humaine. Il décrit une situation dans laquelle un groupe de hérissons cherche à se rapprocher afin de partager leur chaleur par temps froid. Cependant, ils doivent rester éloignés les uns des autres car ils se blesseraient mutuellement avec leurs épines. Bien qu'ils partagent tous l'intention de se rapprocher, cela ne peut se produire, pour des raisons qu'ils ne peuvent éviter.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_h%C3%A9risson
J'en ai croisé, des chimères, mais jamais des cygnes-hérissons !
From Evangelion : the hedgehog's dilemma.
Le dilemme du hérisson ou plus rarement dilemme du porc-épic est une analogie sur l'intimité humaine. Il décrit une situation dans laquelle un groupe de hérissons cherche à se rapprocher afin de partager leur chaleur par temps froid. Cependant, ils doivent rester éloignés les uns des autres car ils se blesseraient mutuellement avec leurs épines. Bien qu'ils partagent tous l'intention de se rapprocher, cela ne peut se produire, pour des raisons qu'ils ne peuvent éviter.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dilemme_du_h%C3%A9risson
J'en ai croisé, des chimères, mais jamais des cygnes-hérissons !
Invité- Invité
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Haaaa Evangelion... J'ai failli traduire un livre à ce sujet un jour. J'aurais bien aimé qu'il se concrétise...
Je ne sais pas trop si je me sens hérisson dans ce sens là. Enfin, ce dilemme m'évoque souvent le fait qu'on se construit une carapace pour éviter de souffrir mais on peut en faire aussi une autre lecture, sur le respect de son espace personnel et l'abandon de la fusion avec l'autre pour pouvoir rester soi.
Je n'ai jamais réussi à me mettre une carapace malgré le flux d'émotions, d'où cette impression de hérisson à qui il manque quelque chose pour se protéger, quand ça ne va pas. Heureusement, ces instants sont devenus rares. On peut peut-être dire que je suis un cygne avec un coeur d'hérisson glabre ? C'est encore plus étrange...
Bref.
Et donc, fan d'Evangelion ? De mangas/anime? De culture nippone peut-être ? Ou juste de ce dilemne ?
Je ne sais pas trop si je me sens hérisson dans ce sens là. Enfin, ce dilemme m'évoque souvent le fait qu'on se construit une carapace pour éviter de souffrir mais on peut en faire aussi une autre lecture, sur le respect de son espace personnel et l'abandon de la fusion avec l'autre pour pouvoir rester soi.
Je n'ai jamais réussi à me mettre une carapace malgré le flux d'émotions, d'où cette impression de hérisson à qui il manque quelque chose pour se protéger, quand ça ne va pas. Heureusement, ces instants sont devenus rares. On peut peut-être dire que je suis un cygne avec un coeur d'hérisson glabre ? C'est encore plus étrange...
Bref.
Et donc, fan d'Evangelion ? De mangas/anime? De culture nippone peut-être ? Ou juste de ce dilemne ?
Zeaphyra- Messages : 24
Date d'inscription : 09/12/2019
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Pourquoi ......lion ? Qu'est-ce qu'il vient faire là ?
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Euh fan d'un peu tout ça, sans être mordu à fond. En tous cas un bouquin sur Evangelion ça peut être chouette, et super intéressant.
Moi je me retrouve avec une carapace épaisse, mais qui ne me protège pas, et ne me convient plus. J'apprends doucement, et avec une chouette aide, à m'en débarrasser.
Il y avait un bouquin qui trainait chez mes parents qui parle de ça, le Chevalier à l'armure rouillée, mais j'arrive pas à remettre la main dessus.
Pour l'histoire des émotions, bah en fait j'ai développé un truc bizarre. Sans doute mon côté "vitriol". En fait je capte toutes les émotions autour de moi. Je suis incapable de distinguer celles qui m'appartiennent vraiment des autres. Et j'ai donc regroupé le "tout" dans une espèce de mare, un bourbier, où elles se mélangent et se diffusent. Une espèce de mélancolie parfois glauque.
Là j'ai enlevé le bouchon de la mare, et j'apprends peu à peu à ré-apprivoiser mes émotions, les distinguer de celles des autres. Pas facile, mais enrichissant.
Pourquoi ce commentaire ? Qu'est ce qu'il vient faire là ?
Moi je me retrouve avec une carapace épaisse, mais qui ne me protège pas, et ne me convient plus. J'apprends doucement, et avec une chouette aide, à m'en débarrasser.
Il y avait un bouquin qui trainait chez mes parents qui parle de ça, le Chevalier à l'armure rouillée, mais j'arrive pas à remettre la main dessus.
Pour l'histoire des émotions, bah en fait j'ai développé un truc bizarre. Sans doute mon côté "vitriol". En fait je capte toutes les émotions autour de moi. Je suis incapable de distinguer celles qui m'appartiennent vraiment des autres. Et j'ai donc regroupé le "tout" dans une espèce de mare, un bourbier, où elles se mélangent et se diffusent. Une espèce de mélancolie parfois glauque.
Là j'ai enlevé le bouchon de la mare, et j'apprends peu à peu à ré-apprivoiser mes émotions, les distinguer de celles des autres. Pas facile, mais enrichissant.
siamois93 a écrit:Pourquoi ......lion ? Qu'est-ce qu'il vient faire là ?
Pourquoi ce commentaire ? Qu'est ce qu'il vient faire là ?
Invité- Invité
Re: Un vilain petit canard devient (devenu?) cygne...
Clive a écrit:Euh fan d'un peu tout ça, sans être mordu à fond. En tous cas un bouquin sur Evangelion ça peut être chouette, et super intéressant.
Oui, j'ai traduit un passage en guise de test (sur les épisodes 18 et 19, le gros tournant de la série) qui abordait justement le côté psy... c'était super intéressant, avec plein de références pour décoder le message.
Celui de Robert Fisher (impossible de poster des liens externes encore pour le moment) ? C'est un roman ou un livre de développement perso ?Clive a écrit:Moi je me retrouve avec une carapace épaisse, mais qui ne me protège pas, et ne me convient plus. J'apprends doucement, et avec une chouette aide, à m'en débarrasser.
Il y avait un bouquin qui trainait chez mes parents qui parle de ça, le Chevalier à l'armure rouillée, mais j'arrive pas à remettre la main dessus.
Je suis heureuse d'entendre que tu as trouvé "une chouette aide". Je pense que ce n'est définitivement pas quelque chose que l'on peut faire seul. Beaucoup de nos comportements sont des adaptations pour nous protéger d'un danger mais deviennent par la suite inutile - le mal-être surgit quand ces protections persistent alors que le danger n'est plus là, ou qu'on est capable de l'affronter autrement. On est comme coupé d'une partie du monde, d'une partie de soi, et pour ouvrir de nouveaux chemins quand on a des réflexes de ce type chevillés au corps, pas facile...
Clive a écrit:Pour l'histoire des émotions, bah en fait j'ai développé un truc bizarre. Sans doute mon côté "vitriol". En fait je capte toutes les émotions autour de moi. Je suis incapable de distinguer celles qui m'appartiennent vraiment des autres. Et j'ai donc regroupé le "tout" dans une espèce de mare, un bourbier, où elles se mélangent et se diffusent. Une espèce de mélancolie parfois glauque.
Là j'ai enlevé le bouchon de la mare, et j'apprends peu à peu à ré-apprivoiser mes émotions, les distinguer de celles des autres. Pas facile, mais enrichissant.
Bravo ! Ce n'est pas facile d'oser faire la différence entre les autres et nous. Entre notre sensibilité, notre besoin d'acceptance et d'appartenance, c'est presque un réflexe de survie de s'adapter à l'autre, c'est plus simple, ça permet d'éviter les conflits... mais sur le long terme ça ne fait qu'augmenter notre mal-être intérieur ! On ne sait plus qui on est, ce qu'on veut, on se sent juste mal, en permanence, et de la colère, beaucoup de colère (en tous cas dans mon cas, mais vu que j'ai en plus un interdit par rapport à ça qui vient de mon enfance... Va t'en poser des limites quand tu ne t'autorises pas à être en colère et tu fais tout pour éviter celle de l'autre -_- )
J'ai pas compris non plus, désolée ... ^^'siamois93 a écrit:Pourquoi ......lion ? Qu'est-ce qu'il vient faire là ?
Zeaphyra- Messages : 24
Date d'inscription : 09/12/2019
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