Ligne de fuite

T'es seul, toujours. Seul sur cette ligne de fuite que t'as prise, et tu ne peux plus reculer, car le chemin parcouru disparaît derriere toi. Si tu te retournes, tu ne le vois plus. Il n'y a qu'un trou noir, béant, alors tu n'as plus d'autre choix que d'avancer. Avancer ou sombrer.

On ne sait pas grand chose de ceux qui nous entourent. On les ressent, c'est tout.
Puis quand ils s'en vont, on réalise.
On a envie de dire à tous les autres a quel point on les aime.

C'est dans l'intimité que l'on découvre les gens.
Dans l'intimité du sexe bien sûr, là où il n'y a plus d'artifice, là où on se laisse aller.
Mais aussi dans la maladie.
Là les masques tombent, ils sont devenus trop lourds, et ne reste plus que la vérité crasse de l'individu. C est dans ces moments là que tu découvriras le pire et le meilleur de quelqu'un.

Tu crois que c' est moi qui fous la merde, mais tu vois pas que c'est elle, celle que tu aimes plus que tout, celle que tu touches tous les jours, alors que t'as arrêté de me toucher depuis longtemps.
C'est vrai qu'elle sera toujours là pour toi, elle, même quand tous les autres seront partis (car crois moi, les autres vont partir.)
Elle a réussi à te faire croire qu'elle t'était indispensable, et qu'elle allait soigner tous tes maux.
Mais elle a fait de toi quelqu'un d'autre, celui que tu ne voulais pas devenir.
Elle a fait de moi quelqu'un d'autre, celle que j'aurais toujours du être.
Tu peux lui dire merci. À ta bouteille.

Sortir de l'emprise, c'est une lutte de chaque instant. Une lutte qui ne se voit pas. D'extérieur, on pourrait penser qu'on stagne,qu'on reste là, à attendre et à subir. Alors qu'en réalité, on lutte de toutes ses forces contre la peur.
On se prépare à sauter dans le vide sans parachute.

J'ai cru. J'ai cru que l'amour durait toujours. J'ai cru qu'aimer c'était posséder. Vouloir l'autre pour soi, qu'il ne regarde que nous. Pour toute la vie. Lui appartenir.
J'ai cru que c'était être jalouse. Être mieux que toutes les autres à ses yeux. Celle qui est choisie. Celle qui reste.
Et choisir aussi. Choisir l'autre et décider qu'il est mieux que les autres., et qu'on l'aimera toute sa vie.



J'ai cru que tout irait bien, du moment qu'on était tous les deux.
J'ai cru qu'on ne se ferait jamais de mal, jamais.
J'ai cru que j'allais tout réparer. Colmater les brèches, les fuites, que les autres ont faites, avec une tonne d'amour, et qu'après tout irait bien.
J'ai cru qu'il fallait tout donner, tout, et qu'ensuite tout irait bien. Que ça me serait rendu au centuple.

J'ai cru que j'avais tort. J'ai cru qu'il fallait réparer, toujours. Mes erreurs.
J'ai cru qu'il faisait ça pour moi. J'ai cru qu'il avait raison. J'ai cru que j'étais nulle. Invivable. Une fille ingrate.
J'ai cru qu'il disait vrai. J'ai cru qu'il avait oublié, vraiment. J'ai cru qu'il me détestait. J'ai cru qu'il regrettait son geste.
J'ai cru ses paroles. J'ai cru qu'il voulait partir. J'ai cru que c'était à cause de moi. J'ai cru qu'il fallait faire des efforts.
J'ai cru que ça venait de moi. Puisque personne ne voyait rien. J'ai cru que j'avais un problème.

Maintenant je ne crois plus.

Je suis ce fil, j'aime beaucoup.

Nos vies deviennent pesantes, pleines de tous ces poids et ces chaines que l'on se rajoute sans cesse sur les épaules, sans savoir qu'un jour ou l'autre on paiera l'addition.

Il paraît qu'il faut se marier.
Il paraît qu'il faut acheter une maison.
Devenir propriétaire. De sa maison. Mais aussi de son conjoint.
Et puis croire que ça nous rendra heureux. Sourire aux repas de famille et chez les amis.
Donner le change. Même quand t'es mal. A en crever. Littéralement. Faut rassurer les autres. Personne n'a envie de voir ta peine, tes larmes, ta rage, ton angoisse et ton envie d'en finir. Ils veulent continuer à croire que tout ira bien, pour eux aussi. Tout le monde préfère que tu continues à jouer. Le spectacle doit continuer. Qu'est ce qui nous reste, sinon, derrière l'écran de fumée..

PROMESSE

un jour, j'ai fait une promesse.
Oui. Mais qu'ai je promis au juste ?

De t'aimer toute ma vie ? Drôle de promesse, quand on y réfléchit.
Mais curieusement, c'est peut être la plus facile à tenir. Bien sûr, je ne cesserai pas de t'aimer. Des années, des projets, des voyages, des enfants, des meubles, des comptes à la banque. Tout ça, ça ne s'oublie pas. Ça ne s'efface pas.
Ca ne s'effacera pas. Même avec un divorce.
Mais je n'ai pas promis de rester là à jouer un rôle dans une pièce que tu diriges comme un très mauvais metteur en scène. Je peux t'aimer de loin_ plein de gens font ça.

Je ne serais plus jamais le pansement, ni la béquille, de qui que ce soit.
Parce que, objectivement, la vie d'un pansement , c'est pourri.

La ligne de fuite de mon côté
Dans les rêves éveillés de la matinée de cours
Je regarde la fenêtre et la elle apparaît entre deux cumulonimbus, elle est la, je la suis, elle me regarde et m'accueille.
La ligne de fuite, je la suit pour partir au monde des rêves et de la pensée, la enfin je trouve le bonheur et toutes les doux mets intellectuels que me procurent ces réflexions que me promet cette ligne de fuite me menant au paradis des réflexions.
Je me retrouve entouré de ces lois/poésies/généralités déduites dans le tas et cela me languis de me savoir entouré de tous ces mots.
Je me retourne sur cette ligne de fuite et je me vois sur cette ligne qui peux m'être fatale, cette ligne si fine on pourrait croire y tomber peut-être un jour cela arrivera-t-il ?

Vue sous un autre angle de la ligne de fuite

Je n'ai rien inventé. Ma ligne de fuite, c'est celle dont parle Deleuze.

Autant pour moi
Cependant cela reste ma ligne de fuite qui est plausible dans mon cas même si elle est moins bien que celle de Deleuze
J'aurais du me renseigner avant d'écrire ce message
Sorry

Non il n'y a pas de mal.
C'était juste une précision que j'apportais.

Toi tu le voyais comme une évasion en somme. Ce qui est très bien aussi, du moment que ça te convient.

Je suis un peu anarchiste, semblerait, je ne crois pas a la hiérarchie, ni au pouvoir. Même plus a la démocratie. _oui, je suis fichue, j'ai lu Stirner et Anne Archet._
Mais je ne crois pas non plus au militantisme acharné des anars, aucun intérêt.

Je suis une vraie athée, je ne crois à aucun dieu, ni aucune religion. _oui, ce sont les hommes qui ont inventé Dieu, et non le contraire._

Je ne crois pas aux modèles dominants la plupart du temps. Justement parce que ce sont les modèles dominants, les grandes entrées, et que je préfère les coulisses.

Je ne crois pas à l'amour exclusif, ni à l'exclusivité sexuelle ou amoureuse, éternellement éternelle. Je ne crois pas que le coeur humain est une peau de chagrin qui se rétrécit au fur et à mesure qu'on donne de l'amour.
Je ne crois plus à la forme du couple qu'on veut nous faire avaler depuis toujours à coups d'histoire de crapauds qui se transforment en princes grâce à l'amour de la princesse, ou du prince qui sauve la princesse (en fait, un crapaud reste un crapaud, et l'amour ne le transforme pas en prince, il te met juste de la merde dans les yeux, désolée.)
L'amour ne sauve personne, sauvez vous tous seuls, car la princesse va se tirer avec le palefrenier.

Je ne crois pas aux cases dans lesquelles on veut enfermer nos relations.
Je ne veux pas rentrer dans les moules. Quoique.. (bon, cette phrase est à interpréter comme vous voulez.)

Oui, bon à quoi je crois, alors ?
Je crois à la passion, qu'elle qu'elle soit, la passion ca ne se discute pas, ça se vit, surtout si elle te retourne les tripes et le cerveau en même temps.

Je crois à l'amour fou, celui qui te fait perdre les pédales, celui dont tu te souviendras même quand t'auras Alzheimer comme compagnon.

Je crois a la responsabilité personnelle et à l'autonomie affective. (autrement dit, aime toi toi même pour commencer, ca t'évitera d'emmerder le monde, merci d'avance.)

Je crois à la tendresse, mangez en, c'est bon et c'est gratuit.
C'est peut être même ça le véritable amour.
Vouloir faire du bien à l'autre, vouloir qu'il soit bien.

La tristesse a remplacé la joie.
Les regards noirs ont remplacé les yeux de merlan frit.
Les reproches ont remplacé les confidences.
L'humiliation a remplacé le respect.
Les insultes ont remplacé les mots d'amour.
Les gifles ont remplacé les caresses.
Le mépris a remplacé la bienveillance.
La peur a remplacé la sérénité.


L'amour romantique, ou l'hypocrisie portée a son comble.
T'offrir des fleurs aujourd'hui, te traiter de connasse demain.

Mieux vaut être une salope libre, qu'une sainte entravée.

Mieux vaut être soi-même. Que l'autre l'accepte ou non, c'est son problème...

On (un con n'en pas douter) m'a dit t'étais rigolote suis venu voir.
Bam. Là j'ai rien à dire sauf j conçois entends partage, j pars faire mon cake ailleurs la queue dans les jambes et laisse ici tout mon respect et rien à dire sauf n'en fais pas trop mais si le fais fais en trop au moins.

Jamais j'aurais cru que la peur pouvait paralyser, prendre le dessus à ce point.
Jamais j'aurais cru qu'il pouvait être si difficile de s'extirper d'une relation.
Jamais j'aurais cru que quelqu'un qu'on a aimé puisse nous donner l'envie d'en finir.
Jamais j'aurais cru qu'on puisse refouler autant de peurs et de souffrances pour pouvoir continuer à avancer, ni même qu'on puisse avoir la place de stocker tout ça.

On s'est corrigé pas toi la rigolote s'était mal exprimé,
bises et n'ai rien à dire tous conseils idiots juste je sais.

La violence, ca ne te détruit pas tout d'un coup. Ca te grignote le coeur petit à petit, tellement lentement que tu ne t'en aperçois pas.

Toi je t'aime à rebours de tous les autres qui ne disent vivent rien.
Et c'est moche d'être ainsi attiré mais rare sonne le vrai.
Merci d'avoir été un peu là à mon tour, j'ai point fini la ronde.
Bise d'handicapé.

Tous ces trucs inracontables.

Le problème des contes de fées, c'est surtout qu'on arrive a te faire avaler que le prince charmant viendra te sauver, alors que non seulement c'est faux, puisque quoiqu'il en soit, tu devras te sortir de cette merde (dans laquelle tu t'es mise bien volontairement, soit dit en passant), toute seule, qu'eventuellement, le seul mec qui fera quelque chose pour toi, c'est ton avocat (pas forcément charmant mais ça peut) mais qu'en plus, tu es infiniment plus forte que ledit prince charmant (qui n'est de toute facon ni prince ni charmant, sauf si tu t'appelles Kate et que tu as épousé William.)
Mais le plus drôle, finalement, c'est que sans lui, le non-prince pas charmant, tu n'y serais pas, dans cette merde.

( A Chenu.
Moi aussi je sais. Bise.)

La violence, ça bousille. Je me plains pas, c'est juste un constat. Ca morcelle, ca désagrège , ça calcine, ça dessèche. On enterre toutes ses émotions quelque part, dans un trou au fond du jardin. C'est une question de survie. Si tu fais pas ça, tu vis constamment avec l'angoisse, la peur, la sidération. Tu peux pas réussir à te persuader que tout est normal, et tu peux pas te lever le matin. Tu peux même pas t'empêcher d'aller te jeter sous un train.

Je ne saurais pas dire si tu buvais à cette époque. Mais en fait, si, évidemment. Soi disant non. Mais il serait naif de penser que tu ne prenais rien, hormis les médicaments contre la douleur.
Je ne sais plus pour quelle raison tu etais énervé. Je ne me rappelle pas.
Je me souviens seulement de toi, criant sur moi, ouvrant la cheminée où il y avait un feu, attrapant une bûche enflammée, et te dirigeant vers moi avec la bûche dans la main, avant de la reposer.
Puis je me souviens de toi prenant un couteau de cuisine, un grand, ceux qui servent a découper la viande, dans le tiroir de la cuisine, et me poursuivant avec. Je me rappelle avoir monté les escaliers en courant pour me réfugier dans la chambre de ma fille.
Je me souviens aussi de toi, me disant que tu allais avaler tous les médicaments pour te foutre en l'air, et que j'aurais ta mort sur la conscience.
Le lendemain, j'ai pris tous les comprimés de morphine, je les ai planqués, avant de les jeter.
Le lendemain, tu as fait comme si de rien n'était, tu as tout minimisé, comme d'habitude, tu as fait comme si tout ça n'était pas arrivé.

Je ne sais par quel étrange tour de passe passe le cerveau s'accommode d'un événement traumatisant, tel qu'une agression, de surcroit par la personne censée vous aimer, vous fait croire qu'il est bien rangé quelque part, pour que vous puissiez continuer à (sur)vivre, puis décide un jour de le ressortir de son petit tiroir bien fermé à double tour, pour vous le remettre en pleine figure.

Tu ne sais pas. Tu ne sais pas parce que tu crois que la violence conjugale, c'est le gars qui tabasse sa femme tous les jours, parce qu'il a bu. Qui lui fait des cocards. Tu crois que c'est la femme qui se balade avec des lunettes de soleil pour cacher les cocards et qui dit qu'elle s'est pris une porte. Et parfois, malheureusement, c'est aussi ça.

Mais la violence ce n'est pas que ça. Je vais te dire ce que c'est.
C'est quand tu te fais démolir psychologiquement sans raison. Juste pour ce que tu es. Et non pour ce que tu fais.
C'est quelqu'un qui ne trouve jamais bien ce que tu fais. Et qui te reprend sur tout. Absolument tout. Même dans les relations intimes.
C'est quelqu'un qui te dit qu'il a envie de te tuer.
Et qui arrive à te faire croire que c'est à cause de ton comportement.

C'est quelqu'un qui te fait croire que tu es absolument invivable, et que tu as de la chance qu'il veuille bien continuer à te supporter.
C'est quelqu'un qui te critique quand tu fais blanc, mais aussi quand tu fais noir. Parce que le problème, ce n'est pas ce que tu fais, mais ce que tu es. Et ce que tu es, c'est tout ce que lui n'est pas.

C'est quelqu'un qui te boude, te rejette, sans raison, te refuse la moindre marque d'affection ou de tendresse, à cause de tes actes très graves, tes crimes contre l'humanité (oui du genre ne pas avoir nettoyé l'égoutteur à vaisselle, ou bien ne pas avoir vu les traces sur le mur), ces choses qui le font tellement souffrir.

C'est quelqu'un qui t'abreuve des pires insultes, et ce devant tes enfants, parce que tu as passé une après midi avec un copain, du sexe opposé.

C'est quelqu'un qui te débite 100000 reproches, critiques, et insultes à la minute, dans l'intimité, sur un sujet quelconque (peu importe, le sujet n'est qu'un prétexte), et qui change radicalement d'attitude dès qu'une personne extérieure à la cellule familiale arrive. (et cela, même alcoolisé, comme quoi, alcool et violence ne sont pas aussi liés qu'on voudrait nous le faire croire, en tout cas, ça en arrangerait bien certains.)

C'est le conjoint que tout le monde trouve charmant, éventuellement parfois un peu lourd, mais qui lance des regards noirs et assassins en douce à sa compagne dès qu'elle fait mine d'ouvrir la bouche. (et ces regards, personne d'autre qu'elle ne les voit.)

C'est quelqu'un qui ferme la porte de la maison à clé derrière toi, pour t'empêcher de rentrer, quand t'es simplement partie prendre l'air dans le jardin pour faire retomber la pression.
Ou bien quand tu es au travail mais qu'il s'énerve seul contre toi en ton absence, (toujours pour tes crimes contre l'humanité), et que ce sont tes enfants qui retirent discrètement les clés pour que tu puisses rentrer chez toi en revenant du boulot.

C'est quelqu'un qui te gifle tellement fort qu' il te fait saigner du nez, puis qui s'étonne ensuite que tu saignes du nez.
Puis qui te dit que tu l'avais mérité en guise d'excuses.


C'est quelqu'un qui marmonne des insanités contre toi, à voix basse, en croyant que tu ne l'entends pas, et qui te parle normalement lorsque tu es en face de lui.

C'est moche, la haine. Surtout la haine de soi projetée sur l'autre.

Personne, a part tes compagnes de misère, ne peut comprendre les ruines qui sont à l'intérieur de toi.
Toute la tendresse du monde n'y changera rien. Ces ruines, c'est toi.

Le silence nous enferme. Tous.
C'est ce foutu silence, celui de tout le monde.
Le sien, ces mots qu'il refuse de dire. Le mien, celui qu'il m'a imposé, celui que je me suis imposé, aussi.
Celui des enfants.
Celui de ceux qui voient mais qui ne disent rien.
Le silence est en train de tous nous tuer.

La réalité crasse de l'alcool, (quand c'est l'autre qui boit), c'est que toujours, il passera avant toi. Avant tout. Toujours. Toujours tu perdras contre lui, si t'essayes de le doubler.
Dis toi bien qu'il a toujours une longueur d'avance sur toi.

Trouver au fond de soi des restes d'amour. Les restes qui ont été piétinés avec rage. Les rassembler, pas pour "recoller les morceaux", mais s'en servir pour trouver le courage de dire non.
Défaire les illusions. Dénouer des liens blessants.
Redonner un peu de dignité à chacun. Comprendre le rôle que l'on a joué, aussi. L'alcool est une maladie familiale. Tant que tout le monde joue son rôle, la pièce de théâtre peut continuer. Jouer coûte que coûte, alors que plus personne n'y croit et plus personne ne regarde..?

(gros débile)

( A comprends pas #, et sinon quilestditeur quoi le rapport avec être ou ne pas être débile)

(ktu sois génie des carpettes ou sébile pour un sou ou un primeur m'en tamponne si devais être jaloux c'est de ton infatuée connerie t'autorisant à venir pérorer commentaire spécieux en antre déchirée)

(ce qui m'embêterait serait croire que j'irai voir la modération pour autre chose que les traiter, pour le reste j'additionne les interventions à ta suite et ne le goûte pas, et te fais exprimer ton admirable compréhension de la vie et ne le goûte pas plus, si l'auteur évolue et dépasse son tourment j'en serai ravi, mais je suis loin d'être certain que ce soit grâce à tes conseils de génial imprimeur, mais il faut te savoir gré que me concernant en effet je stagne avec douloureux délices dans une absurde ignorance de ce qui pourtant su et revu devrait me contraindre à évoluer)

Non, j'en veux pas, de ta soupe à la con.
Regarde ce que t'as fait de toi.
T'as tout cassé, avec tes p.. de casseroles.
J'ai tout lâché, tes casseroles trop lourdes pour moi.


Non j'en veux pas, de ton "amour" à toutes les sauces, mais surtout devant les autres, range tes habits du dimanche, n' achète pas de masque, tu en portes tout le temps déjà.

Non je veux pas, avaler tes salades imbibées.

Non, je veux pas, rester à table alors qu'il n'y a plus rien à manger ni à faire ni à dire, et y'a des taches partout.
Je vais pique-niquer, mais surtout viens pas.

La fête est finie.

Tu te rappelles, on se disait qu'on aurait un mari.
Et des gosses beaux et intelligents.
Tu te rappelles, on se disait qu'on aurait une maison.
Qu'on habiterait l'une à côté de l'autre, et qu'on se verrait tous les jours.

Mais tu te rappelles, surtout, on se disait qu'on serait heureuses.

Parait que je suis "méchante". Oui je suis méchante. Parce que je te dis la vérité. Parce que je te dis ce que t'as pas envie d'entendre. Ce que plein voient mais n'osent pas dire. Par peur ou lâcheté.
Moi aussi j'ai peur. Mais je te le dis quand même. Meme en sachant que je vais m'en prendre plein la gueule.
Mais tu sais pas à quel point je suis "méchante", comme tu dis. A quel point, parfois, j'ai dû être "salope" (de ton point de vue), pour continuer à vivre.
T'imagines pas à quel point je me sentais morte avec toi.

A l'amour qu'on a fait, alors qu'il fallait pas.
A l'amour qu'on se dit pas, parce que v'la ça sert à rien.
A l'amour qui est venu parce qu'on en voulait pas.
A tous ces putains de moments volés.
A tout ce qu'on vivra jamais, tant pis.
A toutes les folies qu'on a vécues, merci.
A nos silences, nos doutes, nos peurs, nos blessures, nos folies, nos espoirs.

La fête est finie.