Le mal d'exister
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Re: Le mal d'exister
Bon, Quid, oublie tout ce que j'ai pu dire, (j'ai même mélangé Cioran et Artaud, car je pensais à qq'un d'autre, qui souffrait des mêmes symptômes que toi ..). Tu es pessimiste (ne lis que des auteurs pessimistes …), et donc une cible pour la dépression:
Tu en es conscient, c'est déjà un premier pas, mais je pense que ce n'est pas sur un forum que tu pourras trouver la solution pour t'en sortir, car il y a urgence, or tu n'es plus "réceptif", et tu as peu de chance d'y rencontrer un psychiatre.Wiki: a écrit: L'étude du pessimisme possède une connexion avec la dépression. Les psychologues lient les attitudes pessimistes à la souffrance émotionnelle ou même biologique. Aaron Beck explique que la dépression est consécutive à des perceptions négatives parfois surréalistes du monde
Dans l'immédiat, je te conseillerai de joindre un médecin, (ou mieux, un psychiatre).
(Envoie un mp à Kalthu (modérateut), la dépression, il connait, il peut peut-être te guider …).
Je te souhaite de trouver du réconfort après de ton épouse et de tes enfants, malgré le confinement.
Bon courage!!
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Le mal d'exister
Sélène-Nyx a écrit:
Bon, Quid, oublie tout ce que j'ai pu dire, (j'ai même mélangé Cioran et Artaud, car je pensais à qq'un d'autre, qui souffrait des mêmes symptômes que toi ..). Tu es pessimiste (ne lis que des auteurs pessimistes …), et donc une cible pour la dépression:Tu en es conscient, c'est déjà un premier pas, mais je pense que ce n'est pas sur un forum que tu pourras trouver la solution pour t'en sortir, car il y a urgence, or tu n'es plus "réceptif", et tu as peu de chance d'y rencontrer un psychiatre.Wiki: a écrit: L'étude du pessimisme possède une connexion avec la dépression. Les psychologues lient les attitudes pessimistes à la souffrance émotionnelle ou même biologique. Aaron Beck explique que la dépression est consécutive à des perceptions négatives parfois surréalistes du monde
Dans l'immédiat, je te conseillerai de joindre un médecin, (ou mieux, un psychiatre).
(Envoie un mp à Kalthu (modérateut), la dépression, il connait, il peut peut-être te guider …).
Je te souhaite de trouver du réconfort après de ton épouse et de tes enfants, malgré le confinement.
Bon courage!!
Merci beaucoup pour ce message.
Bon courage à tous.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Hello guid,
A te lire j'ai plus l'impression que tu fonctionnes quotidiennement avec ton cerveau et plus du tout avec ton coeur. Tu parles de tes problèmes comme si c'était une autre personne qui les avait et que tu établissait un diagnostic dessus basé sur le regard d'écrivains. Me viennent donc plusieurs questions.
(j'ai survolé le fil en essayant de lire toutes tes réponses alors si un membre tas déjà posé ces questions ou tu as déjà répondu, désolé.)
Tu parles d'un traumatisme qui serait peut être la source et tu dis que tout ça aurait commencé a tes 17 ans. As tu passé en revu toute l'année de tes 17 ans afin de voir si tu n'as pas vécu un traumatisme en cette période ? Je te conseil de le faire par écrit et de marquer même des choses qui te semble insignifiante car très souvent on minimise un trauma pour mieux le digérer, c'est une des techniques de protection du cerveau.
Tu dis avoir un femme et deux enfants. Quel genre de relation as tu eu dans sa globalité avec ta femme ? Cette relation te faisait elle te sentir vivant ? Est ce qu'elle te permettais de t'éloigner de tes problèmes ? Ou est ce que tu as l'impression d'avoir épouser une femme pour suivre un schéma de vie?
Dirais tu que tu ressens pleinement tes émotions ou qu'au contraire tu as l'impression de ne plus les ressentir ? Il me semble que tu as dis te sentir mort intérieurement.
Tu as écris avoir fait 2 séances d'EMDR. Sachant qu'il faut choisir une situation traumatique sur quoi se baser, lesquelles as tu choisis pour faire tes séances ? Qu'en est il ressorti comme positif ?
Tu parles de dépression existentielle. En quoi consiste t elle précisément ?
Parce que si j'ai bien compris la pensée primaire qui t'animes est que l'existence en elle même est un concepte merdique donc tout le reste est a jeter aux toilettes ?
N'hésite pas a me reprendre si j'ai mal lu ou mal compris.
A te lire j'ai plus l'impression que tu fonctionnes quotidiennement avec ton cerveau et plus du tout avec ton coeur. Tu parles de tes problèmes comme si c'était une autre personne qui les avait et que tu établissait un diagnostic dessus basé sur le regard d'écrivains. Me viennent donc plusieurs questions.
(j'ai survolé le fil en essayant de lire toutes tes réponses alors si un membre tas déjà posé ces questions ou tu as déjà répondu, désolé.)
Tu parles d'un traumatisme qui serait peut être la source et tu dis que tout ça aurait commencé a tes 17 ans. As tu passé en revu toute l'année de tes 17 ans afin de voir si tu n'as pas vécu un traumatisme en cette période ? Je te conseil de le faire par écrit et de marquer même des choses qui te semble insignifiante car très souvent on minimise un trauma pour mieux le digérer, c'est une des techniques de protection du cerveau.
Tu dis avoir un femme et deux enfants. Quel genre de relation as tu eu dans sa globalité avec ta femme ? Cette relation te faisait elle te sentir vivant ? Est ce qu'elle te permettais de t'éloigner de tes problèmes ? Ou est ce que tu as l'impression d'avoir épouser une femme pour suivre un schéma de vie?
Dirais tu que tu ressens pleinement tes émotions ou qu'au contraire tu as l'impression de ne plus les ressentir ? Il me semble que tu as dis te sentir mort intérieurement.
Tu as écris avoir fait 2 séances d'EMDR. Sachant qu'il faut choisir une situation traumatique sur quoi se baser, lesquelles as tu choisis pour faire tes séances ? Qu'en est il ressorti comme positif ?
Tu parles de dépression existentielle. En quoi consiste t elle précisément ?
Parce que si j'ai bien compris la pensée primaire qui t'animes est que l'existence en elle même est un concepte merdique donc tout le reste est a jeter aux toilettes ?
N'hésite pas a me reprendre si j'ai mal lu ou mal compris.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Bonjour Esprit libre, et merci pour ton commentaire et ta sollicitude.
Je suis d'avance désolé pour le roman que je m'apprête à pondre, mais je réalise que je n'ai jamais vraiment décrit sur le papier mon histoire, ça aura au moins ce mérite.
Oui, le "trauma" est venu pendant une colonie de vacances dans laquelle j'étais jeune moniteur inexpérimenté, j'ai totalement raté le truc, je ne savais pas occuper les enfants, on me demandait des prises d'initiative et je n'ai jamais été au rendez-vous, je me levais tous les matins avec la boule au ventre, et sans surprise, je me prenais les remarques de mes collègues et de la responsable de la colo.
Je ne sais pas pour quelle raison exactement, ce fut le point de départ de ma première dépression 1 mois plus tard, mais, au lieu d'être dans un processus d'auto-flagélation (en tout cas consciente) sur ma propre "médiocrité" (ce qui est plutôt typique des dépressions : "je ne vaux rien", "je ne mérite pas", etc), j'ai été sujet à des interrogations et craintes existentielles, uniquement portée sur l'extérieur, l'univers. Avec le recul, peut-être que ça m'a permis de ne pas me confronter à moi-même, mais c'est dur à accepter parce que j'ai vraiment morflé pendant des mois, on a vu mieux comme "échappatoire".
A l'époque, je n'ai pas respecté le traitement AD et anxio que m'avait prescrit mon médecin traitant (regret amer) et j'ai totalement raté mon entrée en fac, redoublant mes années de DEUG, licence, maîtrise.
Au fil des années, j'ai tout de même pu construire une vie, ma dépression se mettant en sourdine, mais sans jamais vraiment m'épanouir, juste en me reposant sur mes acquis et mes compétences intellectuelles, dans une forme de paresse. Il va sans dire que jamais je n'ai pu retrouver cet état de confiance en la vie que j'avais avant mes 17 ans.
Avance rapide.
Fin 2017, j'ai bientôt 42 ans. Quelques mois après un déménagement de région (que je n'ai pas forcément souhaité mais pas non plus rejeté, on se rapprocherait de la belle famille et j'aime mes beaux parents), je sens au fil des semaines une dégringolade progressive de mon moral, et je me retrouve confronté à des pensées existentielles quasi-permanentes, je sombre, je vais voir un psychiatre, qui me prescrit sans surprise des AD, mais ça n'a pas l'air de changer grand chose. Au mieux, j'ai parfois quelques jours de répit, j'arrive à ne pas trop penser à l'absurdité de l'existence, à la souffrance du monde, à la collapsologie, puis je replonge, tétanisé dans une forme d'anxiété généralisée, de terreur existentielle. Fin 2018, je pose mon premier arrêt de travail depuis le début de ma carrière, car je n'arrive même plus à assurer au boulot, un boulot qui pourtant me stimule intellectuellement, mais je constate que je passe les 3/4 de mes journées à regarder des vidéos youtube sur le bouddhisme ou sur Schopenhauer ou Cioran, en espérant vainement trouver mon salut (spoiler alert: ça n'est PAS la chose à faire pour un dépressif, vraiment). Ces quelques jours d'arrêt semblent me faire un peu de bien, en tout cas, je m'estime capable de reprendre le boulot, mais rien n'est réglé, je le sais au fond de moi, je semble persuadé que l'absence de souffrance est impossible, encore moins le "bonheur", mais je me dis que j'ai juste à "faire illusion" pendant quelques années, jusqu'à ce que je touche ma retraite.
J'essaye néanmoins de chercher des solutions, je prends contact avec une personne qui propose des stages de Mindfulness-Based Cognitive Therapy, je m'inscris, mais je ne fais quasiment pas les exercices demandés pendant le stage (il fallait méditer environ entre une demi-heure et une heure par jour pendant 8 semaines), entre paresse idiote et scepticisme...
Et depuis fin 2019, je sombre encore plus dans le pessimisme et la terreur (je ne sais pas si c'est le bon terme, même si j'ai souvent tendance à l'utiliser), je pose à nouveau un arrêt de travail, mais qui dure 3 semaines cette fois, et j'ai des envies suicidaires assez fortes, même si dans mon système de croyance, je vois le suicide comme un acte inutile, car je crois à une réincarnation rationnelle du "moi" (*) et donc le "manège de la vie" ne s'arrête jamais de toute façon.
Je ne suis toujours pas convaincu en mon for intérieur que je suis dépressif, j'ai juste l'impression d'avoir "fini la partie", d'avoir compris qu'il n'y a rien à attendre de transcendant de la vie, qu'on est juste là parce que l'univers a toujours été, qu'il sera toujours et que nos existences ne sont que des phénomènes sans importance, qu'on né, on a des joies, mais surtout des souffrances et qu'on meurt, sans aucune raison valable.
(*) je suis hyper-rationnel, je crois en la science, je suis athée, et du coup, si le "moi" est un phénomène émergent de la matière, rien ne garantit que mon "moi" ne ré-émerge pas sous une autre forme "plus tard". Je sais que je passe un peu pour un imbécile avec ce raisonnement...
A l'époque, je pense que j'étais "amoureux", mais depuis ma dépression des 17 ans, je n'ai jamais plus vraiment ressenti de joie profonde et authentique, je pense que je ne suis plus en connexion avec mon moi profond.
Ce que tu disais au début me semble très juste, je pense que j'ai coupé tout lien avec mon moi profond, je ne suis plus que "cerveau", avec des angoisses.
La première séance d'EMDR a été consacrée à l'encrage d'un lieu "refuge".
Lors de la seconde séance, on s'est concentré sur cette colonie de vacances traumatisante.
Je n'ai pas vu de changement significatif sur mon humeur.
Pour compléter ma réponse du gros bloc plus haut, je suis dans une profonde crise de nihilisme existentielle, et lorsque j'arrive parfois à l'oublier, je bascule alors dans la terreur vers le (possible) futur effondrement de nos sociétés dû au manque de ressource et au réchauffement climatique.
Chouette programme
Je suis d'avance désolé pour le roman que je m'apprête à pondre, mais je réalise que je n'ai jamais vraiment décrit sur le papier mon histoire, ça aura au moins ce mérite.
Esprit libre a écrit:Hello guid,
A te lire j'ai plus l'impression que tu fonctionnes quotidiennement avec ton cerveau et plus du tout avec ton coeur. Tu parles de tes problèmes comme si c'était une autre personne qui les avait et que tu établissait un diagnostic dessus basé sur le regard d'écrivains. Me viennent donc plusieurs questions.
(j'ai survolé le fil en essayant de lire toutes tes réponses alors si un membre tas déjà posé ces questions ou tu as déjà répondu, désolé.)
Tu parles d'un traumatisme qui serait peut être la source et tu dis que tout ça aurait commencé a tes 17 ans. As tu passé en revu toute l'année de tes 17 ans afin de voir si tu n'as pas vécu un traumatisme en cette période ? Je te conseil de le faire par écrit et de marquer même des choses qui te semble insignifiante car très souvent on minimise un trauma pour mieux le digérer, c'est une des techniques de protection du cerveau.
Oui, le "trauma" est venu pendant une colonie de vacances dans laquelle j'étais jeune moniteur inexpérimenté, j'ai totalement raté le truc, je ne savais pas occuper les enfants, on me demandait des prises d'initiative et je n'ai jamais été au rendez-vous, je me levais tous les matins avec la boule au ventre, et sans surprise, je me prenais les remarques de mes collègues et de la responsable de la colo.
Je ne sais pas pour quelle raison exactement, ce fut le point de départ de ma première dépression 1 mois plus tard, mais, au lieu d'être dans un processus d'auto-flagélation (en tout cas consciente) sur ma propre "médiocrité" (ce qui est plutôt typique des dépressions : "je ne vaux rien", "je ne mérite pas", etc), j'ai été sujet à des interrogations et craintes existentielles, uniquement portée sur l'extérieur, l'univers. Avec le recul, peut-être que ça m'a permis de ne pas me confronter à moi-même, mais c'est dur à accepter parce que j'ai vraiment morflé pendant des mois, on a vu mieux comme "échappatoire".
A l'époque, je n'ai pas respecté le traitement AD et anxio que m'avait prescrit mon médecin traitant (regret amer) et j'ai totalement raté mon entrée en fac, redoublant mes années de DEUG, licence, maîtrise.
Au fil des années, j'ai tout de même pu construire une vie, ma dépression se mettant en sourdine, mais sans jamais vraiment m'épanouir, juste en me reposant sur mes acquis et mes compétences intellectuelles, dans une forme de paresse. Il va sans dire que jamais je n'ai pu retrouver cet état de confiance en la vie que j'avais avant mes 17 ans.
Avance rapide.
Fin 2017, j'ai bientôt 42 ans. Quelques mois après un déménagement de région (que je n'ai pas forcément souhaité mais pas non plus rejeté, on se rapprocherait de la belle famille et j'aime mes beaux parents), je sens au fil des semaines une dégringolade progressive de mon moral, et je me retrouve confronté à des pensées existentielles quasi-permanentes, je sombre, je vais voir un psychiatre, qui me prescrit sans surprise des AD, mais ça n'a pas l'air de changer grand chose. Au mieux, j'ai parfois quelques jours de répit, j'arrive à ne pas trop penser à l'absurdité de l'existence, à la souffrance du monde, à la collapsologie, puis je replonge, tétanisé dans une forme d'anxiété généralisée, de terreur existentielle. Fin 2018, je pose mon premier arrêt de travail depuis le début de ma carrière, car je n'arrive même plus à assurer au boulot, un boulot qui pourtant me stimule intellectuellement, mais je constate que je passe les 3/4 de mes journées à regarder des vidéos youtube sur le bouddhisme ou sur Schopenhauer ou Cioran, en espérant vainement trouver mon salut (spoiler alert: ça n'est PAS la chose à faire pour un dépressif, vraiment). Ces quelques jours d'arrêt semblent me faire un peu de bien, en tout cas, je m'estime capable de reprendre le boulot, mais rien n'est réglé, je le sais au fond de moi, je semble persuadé que l'absence de souffrance est impossible, encore moins le "bonheur", mais je me dis que j'ai juste à "faire illusion" pendant quelques années, jusqu'à ce que je touche ma retraite.
J'essaye néanmoins de chercher des solutions, je prends contact avec une personne qui propose des stages de Mindfulness-Based Cognitive Therapy, je m'inscris, mais je ne fais quasiment pas les exercices demandés pendant le stage (il fallait méditer environ entre une demi-heure et une heure par jour pendant 8 semaines), entre paresse idiote et scepticisme...
Et depuis fin 2019, je sombre encore plus dans le pessimisme et la terreur (je ne sais pas si c'est le bon terme, même si j'ai souvent tendance à l'utiliser), je pose à nouveau un arrêt de travail, mais qui dure 3 semaines cette fois, et j'ai des envies suicidaires assez fortes, même si dans mon système de croyance, je vois le suicide comme un acte inutile, car je crois à une réincarnation rationnelle du "moi" (*) et donc le "manège de la vie" ne s'arrête jamais de toute façon.
Je ne suis toujours pas convaincu en mon for intérieur que je suis dépressif, j'ai juste l'impression d'avoir "fini la partie", d'avoir compris qu'il n'y a rien à attendre de transcendant de la vie, qu'on est juste là parce que l'univers a toujours été, qu'il sera toujours et que nos existences ne sont que des phénomènes sans importance, qu'on né, on a des joies, mais surtout des souffrances et qu'on meurt, sans aucune raison valable.
(*) je suis hyper-rationnel, je crois en la science, je suis athée, et du coup, si le "moi" est un phénomène émergent de la matière, rien ne garantit que mon "moi" ne ré-émerge pas sous une autre forme "plus tard". Je sais que je passe un peu pour un imbécile avec ce raisonnement...
Tu dis avoir un femme et deux enfants. Quel genre de relation as tu eu dans sa globalité avec ta femme ? Cette relation te faisait elle te sentir vivant ? Est ce qu'elle te permettais de t'éloigner de tes problèmes ? Ou est ce que tu as l'impression d'avoir épouser une femme pour suivre un schéma de vie?
A l'époque, je pense que j'étais "amoureux", mais depuis ma dépression des 17 ans, je n'ai jamais plus vraiment ressenti de joie profonde et authentique, je pense que je ne suis plus en connexion avec mon moi profond.
Dirais tu que tu ressens pleinement tes émotions ou qu'au contraire tu as l'impression de ne plus les ressentir ? Il me semble que tu as dis te sentir mort intérieurement.
Ce que tu disais au début me semble très juste, je pense que j'ai coupé tout lien avec mon moi profond, je ne suis plus que "cerveau", avec des angoisses.
Tu as écris avoir fait 2 séances d'EMDR. Sachant qu'il faut choisir une situation traumatique sur quoi se baser, lesquelles as tu choisis pour faire tes séances ? Qu'en est il ressorti comme positif ?
La première séance d'EMDR a été consacrée à l'encrage d'un lieu "refuge".
Lors de la seconde séance, on s'est concentré sur cette colonie de vacances traumatisante.
Je n'ai pas vu de changement significatif sur mon humeur.
Tu parles de dépression existentielle. En quoi consiste t elle précisément ?
Parce que si j'ai bien compris la pensée primaire qui t'animes est que l'existence en elle même est un concepte merdique donc tout le reste est a jeter aux toilettes ?
Pour compléter ma réponse du gros bloc plus haut, je suis dans une profonde crise de nihilisme existentielle, et lorsque j'arrive parfois à l'oublier, je bascule alors dans la terreur vers le (possible) futur effondrement de nos sociétés dû au manque de ressource et au réchauffement climatique.
Chouette programme
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
guid a écrit:je bascule alors dans la terreur vers le (possible) futur effondrement de nos sociétés dû au manque de ressource et au réchauffement climatique.
Je comprend, mais il y aura un après - peu-importe au fond que l'humain soit dans le tableau (et même si je ne souhaite pas spécialement qu'il disparaisse). L'important c'est la vie - LA vie en générale, pas la nôtre...
(désolé Guid si je suis pas "clair" ou si mon propos t'agace... c'est pas le but. Je suis ce fil depuis un bon moment, et j'aimerais trouver plus apaisant, parce que j'ai connu une situation assez proche de la tienne. Mais j'ai pas mieux pour le moment )
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Merci pour t'être plus dévoilé Guid, je comprend mieux le mal qui t'habite. Il me semblait bien avoir décelé dans tes écrits des similitudes du mal qui m'habites aussi. En ce qui me concerne, j'ai fais du chemin sur la compréhension et la guérison. Je vais te soumettre des pistes, que tu as peut être déjà approfondis, pour peut être t'aider dans ta guérison.
Déjà, ce que je capte dans tes écrits c'est un manque de confiance en toi et une estime faible de toi même, qui dure sûrement depuis ton traumatisme de tes 17 ans et qui a dû s'emplifier avec les échecs. Ça me semble être un traumatisme de l'être.
En gros : Tu échou--> tu te sens et penses que tu es nul--> tu subis les réflections des autres qui te confirmes que tu es bien nul--> ton ressenti et ta pensée s'encre encore plus en toi--> tu agis comme la personne nul que tu crois être--> tu échou--> et ainsi de suite tu te bloques dans un cercle vicieux.
Évidemment plus ça s'encre en toi et plus le mal se repend en plusieurs autres symptômes comme un virus. Notamment, la cherophobie, la phobie social ou le trouble de la personnalité évitente.
https://www.doctissimo.fr/psychologie/phobies/cherophobie-peur-d-etre-heureux-phobie-bonheur
https://anxiete-depression.org/phobie-sociale/
Ensuite, sur ton absence de vitalité même en compagnie de ta femme, je pense que lors de ton trauma tu as dû faire une dissociation avec tes émotions, tellement l'anxiété a été élevé, ce qui t'as mené a un dépersonnalisation et une derealisation. Ce qui expliquerait le fait que tu te sentes mort à l'intérieur et que l'univers est absurde.
https://nospensees.fr/dissociation-phenomene-curieux-de-esprit/
Je t'invites a te documenter sur ces différentes pathologie qui sont souvent accompagnatrice de la dépression. Je t'ai mis des liens, mais ils ne détiennent pas toutes les vérités. Je te conseil si tu te recon'ais dans une d'entre elles, de regarder plusieurs site et de consulter des témoignages.
Je te souhaite de trouver les réponses à tes questions. Je restes pas loins si tu as besoin de parler. Bon courage.
Déjà, ce que je capte dans tes écrits c'est un manque de confiance en toi et une estime faible de toi même, qui dure sûrement depuis ton traumatisme de tes 17 ans et qui a dû s'emplifier avec les échecs. Ça me semble être un traumatisme de l'être.
En gros : Tu échou--> tu te sens et penses que tu es nul--> tu subis les réflections des autres qui te confirmes que tu es bien nul--> ton ressenti et ta pensée s'encre encore plus en toi--> tu agis comme la personne nul que tu crois être--> tu échou--> et ainsi de suite tu te bloques dans un cercle vicieux.
Évidemment plus ça s'encre en toi et plus le mal se repend en plusieurs autres symptômes comme un virus. Notamment, la cherophobie, la phobie social ou le trouble de la personnalité évitente.
https://www.doctissimo.fr/psychologie/phobies/cherophobie-peur-d-etre-heureux-phobie-bonheur
https://anxiete-depression.org/phobie-sociale/
Ensuite, sur ton absence de vitalité même en compagnie de ta femme, je pense que lors de ton trauma tu as dû faire une dissociation avec tes émotions, tellement l'anxiété a été élevé, ce qui t'as mené a un dépersonnalisation et une derealisation. Ce qui expliquerait le fait que tu te sentes mort à l'intérieur et que l'univers est absurde.
https://nospensees.fr/dissociation-phenomene-curieux-de-esprit/
Je t'invites a te documenter sur ces différentes pathologie qui sont souvent accompagnatrice de la dépression. Je t'ai mis des liens, mais ils ne détiennent pas toutes les vérités. Je te conseil si tu te recon'ais dans une d'entre elles, de regarder plusieurs site et de consulter des témoignages.
Je te souhaite de trouver les réponses à tes questions. Je restes pas loins si tu as besoin de parler. Bon courage.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Crimso a écrit:guid a écrit:je bascule alors dans la terreur vers le (possible) futur effondrement de nos sociétés dû au manque de ressource et au réchauffement climatique.
Je comprend, mais il y aura un après - peu-importe au fond que l'humain soit dans le tableau (et même si je ne souhaite pas spécialement qu'il disparaisse). L'important c'est la vie - LA vie en générale, pas la nôtre...
(désolé Guid si je suis pas "clair" ou si mon propos t'agace... c'est pas le but. Je suis ce fil depuis un bon moment, et j'aimerais trouver plus apaisant, parce que j'ai connu une situation assez proche de la tienne. Mais j'ai pas mieux pour le moment )
Pas de soucis
Concernant l'après, j'ai juste deux objections :
1. J'ai deux jeunes enfants, donc c'est un peu dur à accepter de les imaginer morts de faim.
2. C'est une évidence pour beaucoup qu'il faut que la vie se perpétue, mais d'autres pensent que puisque la vie est globalement souffrance (David Benatar), ça serait tout aussi bien qu'elle s'arrête. Je n'ai perso pas d'avis propre là dessus, depuis le début de ma crise et mon pessimiste pathologique.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:Merci pour t'être plus dévoilé Guid, je comprend mieux le mal qui t'habite. Il me semblait bien avoir décelé dans tes écrits des similitudes du mal qui m'habites aussi. En ce qui me concerne, j'ai fais du chemin sur la compréhension et la guérison. Je vais te soumettre des pistes, que tu as peut être déjà approfondis, pour peut être t'aider dans ta guérison.
Déjà, ce que je capte dans tes écrits c'est un manque de confiance en toi et une estime faible de toi même, qui dure sûrement depuis ton traumatisme de tes 17 ans et qui a dû s'emplifier avec les échecs. Ça me semble être un traumatisme de l'être.
En gros : Tu échou--> tu te sens et penses que tu es nul--> tu subis les réflections des autres qui te confirmes que tu es bien nul--> ton ressenti et ta pensée s'encre encore plus en toi--> tu agis comme la personne nul que tu crois être--> tu échou--> et ainsi de suite tu te bloques dans un cercle vicieux.
Évidemment plus ça s'encre en toi et plus le mal se repend en plusieurs autres symptômes comme un virus. Notamment, la cherophobie, la phobie social ou le trouble de la personnalité évitente.
Je me reconnais largement dans ce que je viens de lire de la chérophobie (je ne connaissais pas le terme), je vois sur wikipedia que
Aussi, la proximité avec un parent de tempérament dépressif ou de caractère aigri priverait potentiellement l'enfant d'une référence au bonheur.
C'est exactement mon cas, mon père a été chômeur de très longue durée quasiment toute sa vie et en a développé une dépression et une aigreur qui a imprégné toute ma jeunesse et probablement ma construction de personnalité.
Jusqu'à mes 17 ans pourtant, je pense avoir été heureux, mais je me réfugiais dans ma tête, j'étais constamment dans ma chambre, à écouter/composer de la musique, à dessiner, à rêvasser... mais je ne voyais quasiment personne..
Ensuite, sur ton absence de vitalité même en compagnie de ta femme, je pense que lors de ton trauma tu as dû faire une dissociation avec tes émotions, tellement l'anxiété a été élevé, ce qui t'as mené a un dépersonnalisation et une derealisation. Ce qui expliquerait le fait que tu te sentes mort à l'intérieur et que l'univers est absurde.
Et bien beaucoup de gens pensent que l'univers n'a pas forcément de sens, mais ça ne les rend pas misérables pour autant. Il semble y avoir vraiment deux façons d'appréhender cette histoire de "manque de sens", une positive et une négative, le manque d'objectif "cosmologique" me panique et me rend extrêmement triste, parce que toute ma vie, aussi loin que je me souvienne, j'ai cherché à "suivre un plan", à obtenir l'aval d'une autorité, et là, je réalise qu'il n'y a personne pour me dire quelle est la "bonne façon" de construire ma vie, qu'il semble n'y avoir aucun "karma", que les choses deviennent juste ce qu'on en fait, qu'on peut faire des choses épouvantables ou magnifiques.
Je te souhaite de trouver les réponses à tes questions. Je restes pas loins si tu as besoin de parler. Bon courage.
Merci, bonne journée !
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
"le manque d'objectif "cosmologique" me panique et me rend extrêmement triste, parce que toute ma vie, aussi loin que je me souvienne, j'ai cherché à "suivre un plan", à obtenir l'aval d'une autorité, et là, je réalise qu'il n'y a personne pour me dire quelle est la "bonne façon" de construire ma vie, qu'il semble n'y avoir aucun "karma", que les choses deviennent juste ce qu'on en fait, qu'on peut faire des choses épouvantables ou magnifiques."
Comme tu le dis "il te semble", il n'y aucunes preuves à proprement parlé, seulement des hypothèses.
Ça relève un peu de la croyance de chacun dans le fond étant donné qu'on ne peut pas savoir et qu'on ne le pourra jamais d'une façon concrète.
Personnellement, après réflexions, j'en suis venue a une hypothèse : nous sommes des âmes qui vivons une expérience humaine afin de nous enrichir. Quand cet expérience prend fin, on en vit d'autres et ainsi de suite, éternellement. Le but de toutes ces expériences étant de vivre, juste vivre et ça éternellement. De différentes façons, dans différents mondes, dans différentes enveloppes charnelles, mais toujours en gardant la même âme.
J'en était venu aussi à l'hypothèse que rien a de sens, les choses existent juste sans but. Les choses arrivent et c'est tout. Pas de destinée, pas de karma, pas de dieux, pas de magie. Mais surtout rien après la fin de la vie. Le néant total, on disparaît et c'est tout. On arrête pas juste de vivre mais d'exister sous toutes formes possible.
J'ai eu d'autres hypothèses, mais seules ces deux ci m'ont paru les plus plausible.
La première est pleines d'espoirs, rassurante, riche et éternelle.
La deuxième est définitive, vide, paniquante et sans espoirs.
Les estimant aussi probable l'une que l'autre, ça n'appartient qu'à moi de choisir en laquelle j'ai envie de croire et laquelle j'ai envie de ne plus croire. Je pense qu'il ait important de faire un choix sinon on se torture l'esprit avec des milliards de questions quotidiennement en hésitant entre les deux puis à force on finit par laisser la porte ouverte aux autres hypothèses et ça empire notre état d'esprit.
Et si cette "personne" qui est sensé te montrer le chemin n'était autre que ton âme ? Ton guide pour vivre au mieux cette expérience qu'est être un humain.
Après tout lorsqu'on est confronté à un choix et que personne n'est là pour nous guider, le choix nous revient à nous seul. Mais qu'est ce qui fait qu'on va choisir tel chose plutôt qu'une autre?
Le fait de choisir de croire en cette chose là plus qu'en toutes autres. Sinon on reste dans l'inaction et on subit les conséquences de l'éternel indécision. Si on aurait eu la certitude du bon choix à faire, il n'y aurait même pas d'hésitation.
Et sur quoi nous basons nous pour faire ces choix ?
Certains sur le rationnel, les connaissances, les informations et les autres sur leurs sensations, leur intuition, leurs émotions.
Le mental ou l'âme, celon moi. Le mental qui semble être une création appartenant uniquement à cette expérience humaine et l'âme, l'essence même de qui on est.
Connais tu le film, enfin la saga, "Matrix"? Il a largement contribué a me pousser dans les réflexions existentielles. Peut être qu'il pourra t'aider aussi d'une quelconque façon, si tu ne l'as jamais vu.
"Je me reconnais largement dans ce que je viens de lire de la chérophobie (je ne connaissais pas le terme)"
Je l'ai découvert aussi récemment, c'est ma psy qui m'a mis sur la piste puis en me renseignant j'ai découvert que je me reconnaissait dedans. Je me soigne aussi avec l'EMDR. Je n'ai pas encore fais de séance dessus car je l'ai appris après ma dernière séance et pendant la mise en place du confinement. Mais je compte le faire à la prochaine séance. Les 2 séances d'EMDR que j'ai effectué sur d'autres choses me semble avoir fonctionné puisque du positif m'ai apparu dans dans la dernière phase comme attendu. J'ai donc espoir que ça marche pour la prochaine. Je te tiendrais au courant si ça eu les mêmes effets positifs poir la chéraphobie si tu veux, probablement que ça pourrait t'aider à mieux te positionner dans ton esprit.
J'ai cru déceler un doute dans tes écrits de toutes ces pensées de "non sens", c'est pour ça que je t'apporte mon point de vue. Si il y a un doute, probablement qu'il y a un autre chemin possible de réflexion.
Je te conseil les écoutes de chants Mantra pour t'apaiser. Il me semble que ça fasse parti du Bouddhisme. Tu n'as pas besoin d'essayer de méditer, juste de t'isoler, de t'allonger et d'écouter en fermant les yeux. Ça peut faire son effet, ça détiens une grande puissance.
Comme tu le dis "il te semble", il n'y aucunes preuves à proprement parlé, seulement des hypothèses.
Ça relève un peu de la croyance de chacun dans le fond étant donné qu'on ne peut pas savoir et qu'on ne le pourra jamais d'une façon concrète.
Personnellement, après réflexions, j'en suis venue a une hypothèse : nous sommes des âmes qui vivons une expérience humaine afin de nous enrichir. Quand cet expérience prend fin, on en vit d'autres et ainsi de suite, éternellement. Le but de toutes ces expériences étant de vivre, juste vivre et ça éternellement. De différentes façons, dans différents mondes, dans différentes enveloppes charnelles, mais toujours en gardant la même âme.
J'en était venu aussi à l'hypothèse que rien a de sens, les choses existent juste sans but. Les choses arrivent et c'est tout. Pas de destinée, pas de karma, pas de dieux, pas de magie. Mais surtout rien après la fin de la vie. Le néant total, on disparaît et c'est tout. On arrête pas juste de vivre mais d'exister sous toutes formes possible.
J'ai eu d'autres hypothèses, mais seules ces deux ci m'ont paru les plus plausible.
La première est pleines d'espoirs, rassurante, riche et éternelle.
La deuxième est définitive, vide, paniquante et sans espoirs.
Les estimant aussi probable l'une que l'autre, ça n'appartient qu'à moi de choisir en laquelle j'ai envie de croire et laquelle j'ai envie de ne plus croire. Je pense qu'il ait important de faire un choix sinon on se torture l'esprit avec des milliards de questions quotidiennement en hésitant entre les deux puis à force on finit par laisser la porte ouverte aux autres hypothèses et ça empire notre état d'esprit.
Et si cette "personne" qui est sensé te montrer le chemin n'était autre que ton âme ? Ton guide pour vivre au mieux cette expérience qu'est être un humain.
Après tout lorsqu'on est confronté à un choix et que personne n'est là pour nous guider, le choix nous revient à nous seul. Mais qu'est ce qui fait qu'on va choisir tel chose plutôt qu'une autre?
Le fait de choisir de croire en cette chose là plus qu'en toutes autres. Sinon on reste dans l'inaction et on subit les conséquences de l'éternel indécision. Si on aurait eu la certitude du bon choix à faire, il n'y aurait même pas d'hésitation.
Et sur quoi nous basons nous pour faire ces choix ?
Certains sur le rationnel, les connaissances, les informations et les autres sur leurs sensations, leur intuition, leurs émotions.
Le mental ou l'âme, celon moi. Le mental qui semble être une création appartenant uniquement à cette expérience humaine et l'âme, l'essence même de qui on est.
Connais tu le film, enfin la saga, "Matrix"? Il a largement contribué a me pousser dans les réflexions existentielles. Peut être qu'il pourra t'aider aussi d'une quelconque façon, si tu ne l'as jamais vu.
"Je me reconnais largement dans ce que je viens de lire de la chérophobie (je ne connaissais pas le terme)"
Je l'ai découvert aussi récemment, c'est ma psy qui m'a mis sur la piste puis en me renseignant j'ai découvert que je me reconnaissait dedans. Je me soigne aussi avec l'EMDR. Je n'ai pas encore fais de séance dessus car je l'ai appris après ma dernière séance et pendant la mise en place du confinement. Mais je compte le faire à la prochaine séance. Les 2 séances d'EMDR que j'ai effectué sur d'autres choses me semble avoir fonctionné puisque du positif m'ai apparu dans dans la dernière phase comme attendu. J'ai donc espoir que ça marche pour la prochaine. Je te tiendrais au courant si ça eu les mêmes effets positifs poir la chéraphobie si tu veux, probablement que ça pourrait t'aider à mieux te positionner dans ton esprit.
J'ai cru déceler un doute dans tes écrits de toutes ces pensées de "non sens", c'est pour ça que je t'apporte mon point de vue. Si il y a un doute, probablement qu'il y a un autre chemin possible de réflexion.
Je te conseil les écoutes de chants Mantra pour t'apaiser. Il me semble que ça fasse parti du Bouddhisme. Tu n'as pas besoin d'essayer de méditer, juste de t'isoler, de t'allonger et d'écouter en fermant les yeux. Ça peut faire son effet, ça détiens une grande puissance.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:
Comme tu le dis "il te semble", il n'y aucunes preuves à proprement parlé, seulement des hypothèses.
Ça relève un peu de la croyance de chacun dans le fond étant donné qu'on ne peut pas savoir et qu'on ne le pourra jamais d'une façon concrète.
Personnellement, après réflexions, j'en suis venue a une hypothèse : nous sommes des âmes qui vivons une expérience humaine afin de nous enrichir. Quand cet expérience prend fin, on en vit d'autres et ainsi de suite, éternellement. Le but de toutes ces expériences étant de vivre, juste vivre et ça éternellement. De différentes façons, dans différents mondes, dans différentes enveloppes charnelles, mais toujours en gardant la même âme.
J'en était venu aussi à l'hypothèse que rien a de sens, les choses existent juste sans but. Les choses arrivent et c'est tout. Pas de destinée, pas de karma, pas de dieux, pas de magie. Mais surtout rien après la fin de la vie. Le néant total, on disparaît et c'est tout. On arrête pas juste de vivre mais d'exister sous toutes formes possible.
J'ai eu d'autres hypothèses, mais seules ces deux ci m'ont paru les plus plausible.
La première est pleines d'espoirs, rassurante, riche et éternelle.
La deuxième est définitive, vide, paniquante et sans espoirs.
Les estimant aussi probable l'une que l'autre, ça n'appartient qu'à moi de choisir en laquelle j'ai envie de croire et laquelle j'ai envie de ne plus croire.
Je vois, mais je ne suis pas sûr d'être en mesure de faire un "choix" tout comme je ne comprends pas les gens qui déclarent qu'avoir la foi est un choix. Si tout me montre qu'il n'y a pas de Dieu qui agit sur le monde, comment pourrais-je faire le "choix" de croire ?
Dans le cas que tu exposes, je ne peux pas décider de croire en la seconde hypothèse, juste parce qu'elle m'arrange. Du coup, comme on ne peut pas savoir, je me fie à mes intuitions et mes tripes. Et le problème, c'est que ces intuitions sont sombres. Mais je n'ai que ça.
Connais tu le film, enfin la saga, "Matrix"? Il a largement contribué a me pousser dans les réflexions existentielles. Peut être qu'il pourra t'aider aussi d'une quelconque façon, si tu ne l'as jamais vu.
Si bien sûr, je l'ai vu, et il m'a marqué, mais si le monde est comme mes tripes me le décrivent, alors je morfle tellement psychiquement que je crains de me jeter sur la pillule bleue...
Je l'ai découvert aussi récemment, c'est ma psy qui m'a mis sur la piste puis en me renseignant j'ai découvert que je me reconnaissait dedans. Je me soigne aussi avec l'EMDR. Je n'ai pas encore fais de séance dessus car je l'ai appris après ma dernière séance et pendant la mise en place du confinement. Mais je compte le faire à la prochaine séance. Les 2 séances d'EMDR que j'ai effectué sur d'autres choses me semble avoir fonctionné puisque du positif m'ai apparu dans dans la dernière phase comme attendu. J'ai donc espoir que ça marche pour la prochaine. Je te tiendrais au courant si ça eu les mêmes effets positifs poir la chéraphobie si tu veux, probablement que ça pourrait t'aider à mieux te positionner dans ton esprit.
Merci
J'ai cru déceler un doute dans tes écrits de toutes ces pensées de "non sens", c'est pour ça que je t'apporte mon point de vue. Si il y a un doute, probablement qu'il y a un autre chemin possible de réflexion.
Je crois simplement que le jour où j'accepte définitivement ce que me dictent mes intuitions, je me colle une balle direct. Pour l'instant, je m'accroche de façon un peu absurde à un mince espoir que je suis dans l'erreur et que c'est probablement dû à ma maladie.
Je te conseil les écoutes de chants Mantra pour t'apaiser. Il me semble que ça fasse parti du Bouddhisme. Tu n'as pas besoin d'essayer de méditer, juste de t'isoler, de t'allonger et d'écouter en fermant les yeux. Ça peut faire son effet, ça détiens une grande puissance.
Merci !
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
@ Guid:
Tu es un pessimiste dans une spirale infernale, car tu ne lis que des auteurs qui pensent comme toi (et donc, ne risquent pas de t'aider à en sortir), je ne vois, dans l'immédiat, que le recours aux médocs, qui peuvent être une sorte de béquille. Bref, voir un psychiatre , il n'y a pas de honte à ça. Je suis sérieuse! (j'y ai eu recours à un moment (Effexor), et, pourtant je suis une "anti" médocs).
Un petit résumé:
https://psychotherapie.ooreka.fr/astuce/voir/640115/pessimisme
- Oréka::
- Quels sont les troubles associés au pessimisme ?
psychotherapie.ooreka.fr
Le pessimisme est un trait de la personnalité, ou un état d’esprit, qui désigne une vision négative de la vie en général. Le pessimiste a tendance à percevoir ce qui lui arrive de façon sombre. C’est le verre « à moitié vide ». Contrairement à l’optimiste, il a du mal à se projeter dans l’avenir de façon heureuse. Le point.
Qu'est-ce que le pessimisme ?
Le pessimisme est une façon de percevoir les événements, soi-même, son entourage, ou la vie en général, de façon négative et douloureuse.
Le pessimiste se concentre uniquement sur le mauvais côté des choses. Il peut s’agir d’un trait de la personnalité plus ou moins prononcé, ou bien d’un moment de la vie, ou encore, des symptômes d'une maladie mentale comme la dépression par exemple.
D'après la vision des pessimistes, le négatif l’emporte toujours sur le positif. Ils s’attendent toujours au pire, et prévoient une issue fâcheuse aux événements, ou à la situation. Cette perception particulière engendre souvent un repli sur soi, et une appréhension de l’avenir qui devient toujours catastrophique.
Le pessimisme envahit tous les domaines de la vie. Il a des conséquences notables sur les relations avec l’entourage :
isolement, retrait ;
fuite des relations sociales ;
désaccords, conflits ;
méfiance.
Vivre avec un pessimiste n’est pas toujours facile. Sa vision négative des choses peut entraîner tout son entourage vers une négativité ambiante, et une crainte de l’avenir.
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Le mal d'exister
Sélène-Nyx a écrit:
@ Guid:
Tu es un pessimiste dans une spirale infernale, car tu ne lis que des auteurs qui pensent comme toi (et donc, ne risquent pas de t'aider à en sortir), je ne vois, dans l'immédiat, que le recours aux médocs, qui peuvent être une sorte de béquille. Bref, voir un psychiatre , il n'y a pas de honte à ça. Je suis sérieuse! (j'y ai eu recours à un moment (Effexor), et, pourtant je suis une "anti" médocs).
Je prends des AD de façon continue depuis plus de 2 ans. On me les a fait changer 5 ou 6 fois.
Bon bin, faut que je creuse du côté des psychothérapies.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
"Je crois simplement que le jour où j'accepte définitivement ce que me dictent mes intuitions, je me colle une balle direct. Pour l'instant, je m'accroche de façon un peu absurde à un mince espoir que je suis dans l'erreur et que c'est probablement dû à ma maladie."
Je me dis la même chose. Et je me dis aussi qu'étant dans le doute, autant approfondir la piste du" mince espoir" qui me laissera toujours l'occasion de me suicider après plutôt que de mettre fin à ma vie maintenant alors que c'est probablement comme tu le dis, seulement des symptômes de maladie. Personnellement, je me renseigne un maximum sur les symptômes que j'ai et le fait de savoir que ça fait partie d'une voir plusieurs pathologies et voir des témoignages d'autres personnes qui l'ont vécu et qui s'en sont sorti, ça renforce mon espoir. Enfaite je me met en quête de confirmation de ce petit espoir pour ne plus subir le doute. Ça occupe mon esprit, ça l'éclair. J'ai des retombés dans l'obscurité parfois, je tavoue que ça redescend de moins en moins avec le travail que je fais sur moi pourme soigner. Tout ce dont je peux t'affirmer (enfin celon ma pensée de mon vécu) c'est qu'il faut "se bouger" dans le sens où il faut que tu cherches a te comprendre, a identifier tout tes maux, a chercher des soins adaptés. Sinon ça te laisse dans le noir de tes pensées, dans ce cercle vicieux du mal être.
Pour ce qui est de la croyance, personnellement je ne crois pas en dieu. Ma foi, qu'elle soit en moi(mon âme) ou en l'univers (cette fameuse existence éternelle vivant plusieurs vies), je la ressens. C'est mon intuition je dirais qui me pousse à y croire. J'en fais le choix avec mon cerveau grâce aux preuves de mon intuition. Puis les souvenirs émotionnels de l'époque où je ressentais mes émotions totalement où je me souviens que je ressentais un lien très fort avec l'univers. Mon avis est que c'est très lié à l'émotionnel. Et plus je fais du travail dessus et plus je sens mon esprit s'apaiser.
Après très souvent je me suis trompé entre mon intuition et mon maux. Prenant le second pour le premier et le premier pour le second. Ça j'ai pu le constater avec différentes expériences de vies.
Mais je te comprend vraiment, je sais que c'est atrocement dur. Rien est évident pour nous guider au mieux vers le bon chemin à prendre. Plus ça dure et plus ça épuise. Tu es une personne très courageuse et combative pour avoir tenue tout ce temps.
C'est avec un psychiatre que tu as fait l'emdr? Je n'en ai jamais consulté, est ce que durant vos séances vous discutez en profondeur de tes maux ?
Je consulte une psychologue qui pratique plusieurs méthodes de soins. (EMDR, Sophrologie, Eft,...) Je n'ai jamais vraiment su la différence à part que l'un est autorisé a donner des médicaments et pas l'autre.
D'ailleurs, quel est le diagnostic qu'il a posé pour ton traumatisme ? Si ce n'est pas trop indiscret.
Je me dis la même chose. Et je me dis aussi qu'étant dans le doute, autant approfondir la piste du" mince espoir" qui me laissera toujours l'occasion de me suicider après plutôt que de mettre fin à ma vie maintenant alors que c'est probablement comme tu le dis, seulement des symptômes de maladie. Personnellement, je me renseigne un maximum sur les symptômes que j'ai et le fait de savoir que ça fait partie d'une voir plusieurs pathologies et voir des témoignages d'autres personnes qui l'ont vécu et qui s'en sont sorti, ça renforce mon espoir. Enfaite je me met en quête de confirmation de ce petit espoir pour ne plus subir le doute. Ça occupe mon esprit, ça l'éclair. J'ai des retombés dans l'obscurité parfois, je tavoue que ça redescend de moins en moins avec le travail que je fais sur moi pourme soigner. Tout ce dont je peux t'affirmer (enfin celon ma pensée de mon vécu) c'est qu'il faut "se bouger" dans le sens où il faut que tu cherches a te comprendre, a identifier tout tes maux, a chercher des soins adaptés. Sinon ça te laisse dans le noir de tes pensées, dans ce cercle vicieux du mal être.
Pour ce qui est de la croyance, personnellement je ne crois pas en dieu. Ma foi, qu'elle soit en moi(mon âme) ou en l'univers (cette fameuse existence éternelle vivant plusieurs vies), je la ressens. C'est mon intuition je dirais qui me pousse à y croire. J'en fais le choix avec mon cerveau grâce aux preuves de mon intuition. Puis les souvenirs émotionnels de l'époque où je ressentais mes émotions totalement où je me souviens que je ressentais un lien très fort avec l'univers. Mon avis est que c'est très lié à l'émotionnel. Et plus je fais du travail dessus et plus je sens mon esprit s'apaiser.
Après très souvent je me suis trompé entre mon intuition et mon maux. Prenant le second pour le premier et le premier pour le second. Ça j'ai pu le constater avec différentes expériences de vies.
Mais je te comprend vraiment, je sais que c'est atrocement dur. Rien est évident pour nous guider au mieux vers le bon chemin à prendre. Plus ça dure et plus ça épuise. Tu es une personne très courageuse et combative pour avoir tenue tout ce temps.
C'est avec un psychiatre que tu as fait l'emdr? Je n'en ai jamais consulté, est ce que durant vos séances vous discutez en profondeur de tes maux ?
Je consulte une psychologue qui pratique plusieurs méthodes de soins. (EMDR, Sophrologie, Eft,...) Je n'ai jamais vraiment su la différence à part que l'un est autorisé a donner des médicaments et pas l'autre.
D'ailleurs, quel est le diagnostic qu'il a posé pour ton traumatisme ? Si ce n'est pas trop indiscret.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
J'ai eu une réflexion aujourd'hui, je me suis dis "quand même, on est des milliards d'êtres humains a exister, si tout ce monde continu a choisir de continuer a vivre dans ce monde pleins de mystères et d'incertitudes , c'est qu'il doit y avoir une raison. Une raison qui dépasse notre condition humaine."
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:"Je crois simplement que le jour où j'accepte définitivement ce que me dictent mes intuitions, je me colle une balle direct. Pour l'instant, je m'accroche de façon un peu absurde à un mince espoir que je suis dans l'erreur et que c'est probablement dû à ma maladie."
Je me dis la même chose. Et je me dis aussi qu'étant dans le doute, autant approfondir la piste du" mince espoir" qui me laissera toujours l'occasion de me suicider après plutôt que de mettre fin à ma vie maintenant alors que c'est probablement comme tu le dis, seulement des symptômes de maladie. Personnellement, je me renseigne un maximum sur les symptômes que j'ai et le fait de savoir que ça fait partie d'une voir plusieurs pathologies et voir des témoignages d'autres personnes qui l'ont vécu et qui s'en sont sorti, ça renforce mon espoir. Enfaite je me met en quête de confirmation de ce petit espoir pour ne plus subir le doute. Ça occupe mon esprit, ça l'éclair. J'ai des retombés dans l'obscurité parfois, je tavoue que ça redescend de moins en moins avec le travail que je fais sur moi pourme soigner. Tout ce dont je peux t'affirmer (enfin celon ma pensée de mon vécu) c'est qu'il faut "se bouger" dans le sens où il faut que tu cherches a te comprendre, a identifier tout tes maux, a chercher des soins adaptés. Sinon ça te laisse dans le noir de tes pensées, dans ce cercle vicieux du mal être.
Pour ce qui est de la croyance, personnellement je ne crois pas en dieu. Ma foi, qu'elle soit en moi(mon âme) ou en l'univers (cette fameuse existence éternelle vivant plusieurs vies), je la ressens. C'est mon intuition je dirais qui me pousse à y croire. J'en fais le choix avec mon cerveau grâce aux preuves de mon intuition. Puis les souvenirs émotionnels de l'époque où je ressentais mes émotions totalement où je me souviens que je ressentais un lien très fort avec l'univers. Mon avis est que c'est très lié à l'émotionnel. Et plus je fais du travail dessus et plus je sens mon esprit s'apaiser.
Après très souvent je me suis trompé entre mon intuition et mon maux. Prenant le second pour le premier et le premier pour le second. Ça j'ai pu le constater avec différentes expériences de vies.
Mais je te comprend vraiment, je sais que c'est atrocement dur. Rien est évident pour nous guider au mieux vers le bon chemin à prendre. Plus ça dure et plus ça épuise. Tu es une personne très courageuse et combative pour avoir tenue tout ce temps.
C'est gentil. Faut relativiser sur la question du "courage" car dans mon système de croyance (*), le suicide ne sert à rien (je sais que je me contredis avec ce que je disais plus haut, mais c'était probablement un cri de désespoir...) donc je suis "condamné" à morfler, ou à trouver une solution pour aller mieux (et à rendre mon entourage en meilleure condition, par la même occasion).
C'est avec un psychiatre que tu as fait l'emdr? Je n'en ai jamais consulté, est ce que durant vos séances vous discutez en profondeur de tes maux ?
Mon psychiatre s'occupe juste de mon traitement AD, mais il a aussi une grosse compétence en Pleine Conscience (c'est avec lui que j'avais fait un stage MBCT) et m'aide à me recentrer sur le moment présent lors des consultations. Mais ce sont "juste" des discussions.
Pour l'EMDR, c'est une psychologue (qui propose aussi des TCC et autres thérapies brèves), mais comme je le disais, je n'ai fait que 2 séances avant le confinement.
Je compte reprendre contact avec elle après pour poursuivre.
D'ailleurs, quel est le diagnostic qu'il a posé pour ton traumatisme ? Si ce n'est pas trop indiscret.
Disons que comme cette colonie de vacances ratée a été le point de départ de ma première dépression à l'âge de 17 ans, on a "logiquement" déroulé les séances là dessus.
On devrait aussi bosser sur les conditions de mon enfance avec mon père chômeur de longue durée, dépressif et tyran domestique, son point de vue sur la vie m'a probablement forgé psychiquement.
Après je ne sais pas trop ce que tu entends par "diagnostic" dans ce contexte.
(*) à propos des systèmes de croyances métaphysiques et à quel point ils peuvent influencer une vie, je sais que certain(e)s vont trouver ça insensé de mener sa vie en fonction de ça, et que je devrais plutôt m'intéresser à la vie que j'ai sous les yeux et à ne rien présumer sur des choses que je ne pourrai de toute façon jamais confirmer ou infirmer. Sauf que quand tout s'effondre autour de vous, que vous n'arrivez plus à accorder de l'importance à la moindre chose (nihilisme existentiel), il ne reste plus que cela...
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
"C'est gentil. Faut relativiser sur la question du "courage" car dans mon système de croyance (*), le suicide ne sert à rien (je sais que je me contredis avec ce que je disais plus haut, mais c'était probablement un cri de désespoir...) donc je suis "condamné" à morfler, ou à trouver une solution pour aller mieux (et à rendre mon entourage en meilleure condition, par la même occasion)."
J'ai compris ce que tu voulais dire, le fond. Et j'appuie ce que je t'ai dis, c'est courageux car il me semble que tu as essayé a de nombreuses reprises d'aller mieux alors que tu pourrais te laisser mourir à subir.
" Pour l'EMDR, c'est une psychologue (qui propose aussi des TCC et autres thérapies brèves), mais comme je le disais, je n'ai fait que 2 séances avant le confinement.
Je compte reprendre contact avec elle après pour poursuivre."
"Disons que comme cette colonie de vacances ratée a été le point de départ de ma première dépression à l'âge de 17 ans, on a "logiquement" déroulé les séances là dessus.
On devrait aussi bosser sur les conditions de mon enfance avec mon père chômeur de longue durée, dépressif et tyran domestique, son point de vue sur la vie m'a probablement forgé psychiquement.
Après je ne sais pas trop ce que tu entends par "diagnostic" dans ce contexte."
Par" diagnostic" je voulais savoir si ton psychiatre avait décelé une maladie mentale ou une pathologie en toi.
Effectivement, la source de la plupars des pathologies se trouve dans l'enfance, cette période où on se construit. Commencer par travailler sur des moments marquant ou des sentiments ressenti en lien avec ton père pourrait ouvrir la voie sur un apaisement. Rien que le fait de "vider son sac" ça fait du bien, ça soulage et enlève un peu d'ombres.
Quand j'ai commencé à consulter, j'y allais 1 fois par semaine, si tu as les moyens financiers, ça pourrait t'aider a mieux tenir de savoir que tu vas "traiter ton cas" et recevoir une aide "vite" et quotidiennement.
De mon avis, si tu as été traumatisé a ce point à 17 ans, c'est que tu devais avoir des prédispositions à l'être par ce genre de situations à cause de choses que tu as vécu dans ton enfance qui t'on fragilisé.
Qu'avais ta mère comme place dans cette situation familiale ? Es tu fils unique ?
J'ai compris ce que tu voulais dire, le fond. Et j'appuie ce que je t'ai dis, c'est courageux car il me semble que tu as essayé a de nombreuses reprises d'aller mieux alors que tu pourrais te laisser mourir à subir.
" Pour l'EMDR, c'est une psychologue (qui propose aussi des TCC et autres thérapies brèves), mais comme je le disais, je n'ai fait que 2 séances avant le confinement.
Je compte reprendre contact avec elle après pour poursuivre."
"Disons que comme cette colonie de vacances ratée a été le point de départ de ma première dépression à l'âge de 17 ans, on a "logiquement" déroulé les séances là dessus.
On devrait aussi bosser sur les conditions de mon enfance avec mon père chômeur de longue durée, dépressif et tyran domestique, son point de vue sur la vie m'a probablement forgé psychiquement.
Après je ne sais pas trop ce que tu entends par "diagnostic" dans ce contexte."
Par" diagnostic" je voulais savoir si ton psychiatre avait décelé une maladie mentale ou une pathologie en toi.
Effectivement, la source de la plupars des pathologies se trouve dans l'enfance, cette période où on se construit. Commencer par travailler sur des moments marquant ou des sentiments ressenti en lien avec ton père pourrait ouvrir la voie sur un apaisement. Rien que le fait de "vider son sac" ça fait du bien, ça soulage et enlève un peu d'ombres.
Quand j'ai commencé à consulter, j'y allais 1 fois par semaine, si tu as les moyens financiers, ça pourrait t'aider a mieux tenir de savoir que tu vas "traiter ton cas" et recevoir une aide "vite" et quotidiennement.
De mon avis, si tu as été traumatisé a ce point à 17 ans, c'est que tu devais avoir des prédispositions à l'être par ce genre de situations à cause de choses que tu as vécu dans ton enfance qui t'on fragilisé.
Qu'avais ta mère comme place dans cette situation familiale ? Es tu fils unique ?
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:
Par" diagnostic" je voulais savoir si ton psychiatre avait décelé une maladie mentale ou une pathologie en toi.
Ah, bin avec mon psy on avait juste posé le diagnostic d'une dépression sévère, avec le questionnaire habituel.
Effectivement, la source de la plupars des pathologies se trouve dans l'enfance, cette période où on se construit. Commencer par travailler sur des moments marquant ou des sentiments ressenti en lien avec ton père pourrait ouvrir la voie sur un apaisement. Rien que le fait de "vider son sac" ça fait du bien, ça soulage et enlève un peu d'ombres.
J'ai commencé à écrire une lettre à mon père.
Quand j'ai commencé à consulter, j'y allais 1 fois par semaine, si tu as les moyens financiers, ça pourrait t'aider a mieux tenir de savoir que tu vas "traiter ton cas" et recevoir une aide "vite" et quotidiennement.
Je vois mon psychiatre environ tous les mois (en routine de "croisière", sinon en ce moment c'est tous les 10 jours).
Je vois (voyais) la psychologue pour l'EMDR toutes les deux semaines.
Je vois une autre psychologue Jungienne (analyse des rêves) toutes les deux semaines aussi.
Et rien ne semble s'améliorer.
Je pense parfois que je ne suis pas en dépression. J'ai juste développé (consciemment ou inconsciemment) un système de croyances qui me rend la vie extrêmement pénible à supporter.
Qu'avais ta mère comme place dans cette situation familiale ? Es tu fils unique ?
Non, je suis l'ainé de trois garçons. Mes frères ont très vite compris qu'il valait mieux sortir de la maison le plus vite possible (beaucoup de copains à l'extérieur, d'ailleurs des parcours scolaires assez chaotique mais maintenant ils retombent professionnellement sur leurs pattes) et n'ont pas les mêmes soucis que moi, ils semblent plus résilients.
Moi j'ai passé mon temps d'adolescence quasiment dans ma piaule à rêvasser, à écouter beaucoup de musique, à composer parfois, à faire des dessins. Souvent j'entendais mon père gueuler sur ma mère en bas, ça n'a jamais été physique (à ma connaissance) mais verbale.
Ma mère s'est complètement écrasée par rapport à mon père, elle subit depuis 45 ans des brimades et de l'agressivité verbale et lui pardonne toujours.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
"Ah, bin avec mon psy on avait juste posé le diagnostic d'une dépression sévère, avec le questionnaire habituel."
Effectivement, c'est plutôt "bâclé" comme diagnostic. Il y a tellement de pathologies ou symptômes qui peuvent ressortir d'une dépression d'une personne à une autre. Je pense que c'est important de les découvrir toutes.
Tu as commencé le travail avec des professionnels depuis combien de temps ?
"J'ai commencé à écrire une lettre à mon père."
Bonne idée. Tu comptes le lui donner ou pas ?
"Ma mère s'est complètement écrasée par rapport à mon père, elle subit depuis 45 ans des brimades et de l'agressivité verbale et lui pardonne toujours."
Peut être qu'une lettre à ta mère par la même occasion pourrait t'aider ?
" Je pense parfois que je ne suis pas en dépression. J'ai juste développé (consciemment ou inconsciemment) un système de croyances qui me rend la vie extrêmement pénible à supporter."
Ça peut être les deux. Tu peux être en dépression et l'un de ces symptômes est un système de croyances néfastes. Généralement les gens qui ont des problèmes intérieurs ont rarement des pensées lumineuse et un optimisme débordant.
" Non, je suis l'ainé de trois garçons. Mes frères ont très vite compris qu'il valait mieux sortir de la maison le plus vite possible (beaucoup de copains à l'extérieur, d'ailleurs des parcours scolaires assez chaotique mais maintenant ils retombent professionnellement sur leurs pattes) et n'ont pas les mêmes soucis que moi, ils semblent plus résilients."
Est ce possible que ça vienne du fait que tu sois hp et non tes frères ? Il paraît que les hp sont plus enclin au mal être intérieur, sûrement dû a une hypersensibilité. Et quand je lis les posts sur ce forum, j'ai bien l'impression que c'est vrai et qu'il y a des maux récurrent. Si tu ne l'as pas déjà fait, je te conseille de faire un petit tour pour te faire une idée.
"Je vois mon psychiatre environ tous les mois (en routine de "croisière", sinon en ce moment c'est tous les 10 jours).
Je vois (voyais) la psychologue pour l'EMDR toutes les deux semaines.
Je vois une autre psychologue Jungienne (analyse des rêves) toutes les deux semaines aussi. "
L'un d'eux est spécialisé en douance ? Probablement que ça aide mieux pour avancer si c'est le cas. Si il y a des maux récurrent, un psy spécialisé devrait les reconnaître plus vite et donc aider a les guérir plus vite aussi.
Effectivement, c'est plutôt "bâclé" comme diagnostic. Il y a tellement de pathologies ou symptômes qui peuvent ressortir d'une dépression d'une personne à une autre. Je pense que c'est important de les découvrir toutes.
Tu as commencé le travail avec des professionnels depuis combien de temps ?
"J'ai commencé à écrire une lettre à mon père."
Bonne idée. Tu comptes le lui donner ou pas ?
"Ma mère s'est complètement écrasée par rapport à mon père, elle subit depuis 45 ans des brimades et de l'agressivité verbale et lui pardonne toujours."
Peut être qu'une lettre à ta mère par la même occasion pourrait t'aider ?
" Je pense parfois que je ne suis pas en dépression. J'ai juste développé (consciemment ou inconsciemment) un système de croyances qui me rend la vie extrêmement pénible à supporter."
Ça peut être les deux. Tu peux être en dépression et l'un de ces symptômes est un système de croyances néfastes. Généralement les gens qui ont des problèmes intérieurs ont rarement des pensées lumineuse et un optimisme débordant.
" Non, je suis l'ainé de trois garçons. Mes frères ont très vite compris qu'il valait mieux sortir de la maison le plus vite possible (beaucoup de copains à l'extérieur, d'ailleurs des parcours scolaires assez chaotique mais maintenant ils retombent professionnellement sur leurs pattes) et n'ont pas les mêmes soucis que moi, ils semblent plus résilients."
Est ce possible que ça vienne du fait que tu sois hp et non tes frères ? Il paraît que les hp sont plus enclin au mal être intérieur, sûrement dû a une hypersensibilité. Et quand je lis les posts sur ce forum, j'ai bien l'impression que c'est vrai et qu'il y a des maux récurrent. Si tu ne l'as pas déjà fait, je te conseille de faire un petit tour pour te faire une idée.
"Je vois mon psychiatre environ tous les mois (en routine de "croisière", sinon en ce moment c'est tous les 10 jours).
Je vois (voyais) la psychologue pour l'EMDR toutes les deux semaines.
Je vois une autre psychologue Jungienne (analyse des rêves) toutes les deux semaines aussi. "
L'un d'eux est spécialisé en douance ? Probablement que ça aide mieux pour avancer si c'est le cas. Si il y a des maux récurrent, un psy spécialisé devrait les reconnaître plus vite et donc aider a les guérir plus vite aussi.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:"Ah, bin avec mon psy on avait juste posé le diagnostic d'une dépression sévère, avec le questionnaire habituel."
Effectivement, c'est plutôt "bâclé" comme diagnostic. Il y a tellement de pathologies ou symptômes qui peuvent ressortir d'une dépression d'une personne à une autre. Je pense que c'est important de les découvrir toutes.
Tu as commencé le travail avec des professionnels depuis combien de temps ?
Je vois des psychiatres depuis fin 2017.
Je vois des psychologues depuis quasiment la même période mais j'ai le sentiment de ne pas avoir progressé depuis.
À chaque fois, on en vient à mon enfance, à cette colo, mais je reste avec mon pessimisme pathologique et mes craintes existentielles.
"J'ai commencé à écrire une lettre à mon père."
Bonne idée. Tu comptes le lui donner ou pas ?
Il paraît que c'est l'acte d'écrire qui compte le plus.
Et j'éprouve un mélange de crainte et "à quoi bon", si je lui donne, je suis quasiment persuadé qu'il va le prendre en pleine poire et être triste et mal réagir, et finalement, se défouler sur ma mère.
Sans compter le fait qu'on vit à 1000 km les uns des autres...
"Ma mère s'est complètement écrasée par rapport à mon père, elle subit depuis 45 ans des brimades et de l'agressivité verbale et lui pardonne toujours."
Peut être qu'une lettre à ta mère par la même occasion pourrait t'aider ?
Yep, j'y compte bien.
" Je pense parfois que je ne suis pas en dépression. J'ai juste développé (consciemment ou inconsciemment) un système de croyances qui me rend la vie extrêmement pénible à supporter."
Ça peut être les deux. Tu peux être en dépression et l'un de ces symptômes est un système de croyances néfastes. Généralement les gens qui ont des problèmes intérieurs ont rarement des pensées lumineuse et un optimisme débordant.
Sûrement.
" Non, je suis l'ainé de trois garçons. Mes frères ont très vite compris qu'il valait mieux sortir de la maison le plus vite possible (beaucoup de copains à l'extérieur, d'ailleurs des parcours scolaires assez chaotique mais maintenant ils retombent professionnellement sur leurs pattes) et n'ont pas les mêmes soucis que moi, ils semblent plus résilients."
Est ce possible que ça vienne du fait que tu sois hp et non tes frères ? Il paraît que les hp sont plus enclin au mal être intérieur, sûrement dû a une hypersensibilité. Et quand je lis les posts sur ce forum, j'ai bien l'impression que c'est vrai et qu'il y a des maux récurrent. Si tu ne l'as pas déjà fait, je te conseille de faire un petit tour pour te faire une idée.
Oui, ce que j'ai lu sur le mal être existentiel des zèbres semble très similaire aux difficultés que je rencontre.
"Je vois mon psychiatre environ tous les mois (en routine de "croisière", sinon en ce moment c'est tous les 10 jours).
Je vois (voyais) la psychologue pour l'EMDR toutes les deux semaines.
Je vois une autre psychologue Jungienne (analyse des rêves) toutes les deux semaines aussi. "
L'un d'eux est spécialisé en douance ? Probablement que ça aide mieux pour avancer si c'est le cas. Si il y a des maux récurrent, un psy spécialisé devrait les reconnaître plus vite et donc aider a les guérir plus vite aussi.
Non, aucun ne m'a jamais parlé de douance, je sais qu'il va falloir que je fasse l'effort de trouver un praticien spécialisé un jour si je veux progresser.
Encore merci pour tes messages et ton support.
Bonne journée
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
"Je vois des psychiatres depuis fin 2017.
Je vois des psychologues depuis quasiment la même période mais j'ai le sentiment de ne pas avoir progressé depuis.
À chaque fois, on en vient à mon enfance, à cette colo, mais je reste avec mon pessimisme pathologique et mes craintes existentielles."
As tu la sensation de te livrer réellement ou de juste répondre aux questions d'une façon plutôt "conformiste"?
Celon moi, si tu ne sens pas d'avancement, c'est que soit tes psys ne te "traitent" pas de la façon adapté à ta personne, dans le sens où ils n'ont pas su bien identifier tes problèmes ou même l'endroit où les chercher. Ou soit tu ne te livre pas en profondeur. Probablement par peur, ce qui est compréhensif. Te sens tu à l'aise avec eux ? En confiance au point de pouvoir te livrer sincèrement ?
"
Il paraît que c'est l'acte d'écrire qui compte le plus.
Et j'éprouve un mélange de crainte et "à quoi bon", si je lui donne, je suis quasiment persuadé qu'il va le prendre en pleine poire et être triste et mal réagir, et finalement, se défouler sur ma mère.
Sans compter le fait qu'on vit à 1000 km les uns des autres..."
Effectivement, ma psy m'a dit aussi qu'il n'est pas nécessaire de la donner. Le but étant de sortir de soi ce qu'on a pu ressentir, penser ou vivre en liens avec cette personne de façon réellement authentique et sincère pour que ça puise dans les profondeurs de notre être. On se sent mieux après, moins remplis de rancoeurs.
Je l'ai fait et je ne l'ai pas envoyé non plus car comme toi, je ne pensais pas que ça aurait de bonnes retombés.
J'espère que ça t'apaisera comme ce fut mon cas.
"Oui, ce que j'ai lu sur le mal être existentiel des zèbres semble très similaire aux difficultés que je rencontre."
J'ai fais le même constat. Et je me dis que si c'est un mal qui touche beaucoup de zèbres, ça me semble moins préoccupant. Je suppose que la théorie comme quoi c'est un fonctionnement de penser qui est dû au mal être uniquement me paraît possible.
Des questions me viennent comme "si je suis atteinte d'un mal qui fait en sorte que je ne crois qu'en lui comme réalité, comment puis je me sortir de ce mal dans ce cas là ?" du coup je remet tout en doutes, même quand ça me paraît certain. Je cherche des informations qui puissent me pousser a donner plus de valeurs à une théorie ou à l'autre.
Un truc qui m'aide en ce moment, c'est de" replonger" dans ma période où je me sentais vivante. Je réécoute les musiques que j'écoutais à l'époque et qui m'avaient marqué. Je remange les aliments que je mangeais, je revois les films que je regardais etc... Un souvenir en stimulant d'autres, ça me fait me reconnecter d'une certaine façon à celle que j'étais a cette époque. C'est particulier comme expérience. Je te la conseille.
Je vois des psychologues depuis quasiment la même période mais j'ai le sentiment de ne pas avoir progressé depuis.
À chaque fois, on en vient à mon enfance, à cette colo, mais je reste avec mon pessimisme pathologique et mes craintes existentielles."
As tu la sensation de te livrer réellement ou de juste répondre aux questions d'une façon plutôt "conformiste"?
Celon moi, si tu ne sens pas d'avancement, c'est que soit tes psys ne te "traitent" pas de la façon adapté à ta personne, dans le sens où ils n'ont pas su bien identifier tes problèmes ou même l'endroit où les chercher. Ou soit tu ne te livre pas en profondeur. Probablement par peur, ce qui est compréhensif. Te sens tu à l'aise avec eux ? En confiance au point de pouvoir te livrer sincèrement ?
"
Il paraît que c'est l'acte d'écrire qui compte le plus.
Et j'éprouve un mélange de crainte et "à quoi bon", si je lui donne, je suis quasiment persuadé qu'il va le prendre en pleine poire et être triste et mal réagir, et finalement, se défouler sur ma mère.
Sans compter le fait qu'on vit à 1000 km les uns des autres..."
Effectivement, ma psy m'a dit aussi qu'il n'est pas nécessaire de la donner. Le but étant de sortir de soi ce qu'on a pu ressentir, penser ou vivre en liens avec cette personne de façon réellement authentique et sincère pour que ça puise dans les profondeurs de notre être. On se sent mieux après, moins remplis de rancoeurs.
Je l'ai fait et je ne l'ai pas envoyé non plus car comme toi, je ne pensais pas que ça aurait de bonnes retombés.
J'espère que ça t'apaisera comme ce fut mon cas.
"Oui, ce que j'ai lu sur le mal être existentiel des zèbres semble très similaire aux difficultés que je rencontre."
J'ai fais le même constat. Et je me dis que si c'est un mal qui touche beaucoup de zèbres, ça me semble moins préoccupant. Je suppose que la théorie comme quoi c'est un fonctionnement de penser qui est dû au mal être uniquement me paraît possible.
Des questions me viennent comme "si je suis atteinte d'un mal qui fait en sorte que je ne crois qu'en lui comme réalité, comment puis je me sortir de ce mal dans ce cas là ?" du coup je remet tout en doutes, même quand ça me paraît certain. Je cherche des informations qui puissent me pousser a donner plus de valeurs à une théorie ou à l'autre.
Un truc qui m'aide en ce moment, c'est de" replonger" dans ma période où je me sentais vivante. Je réécoute les musiques que j'écoutais à l'époque et qui m'avaient marqué. Je remange les aliments que je mangeais, je revois les films que je regardais etc... Un souvenir en stimulant d'autres, ça me fait me reconnecter d'une certaine façon à celle que j'étais a cette époque. C'est particulier comme expérience. Je te la conseille.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:"Je vois des psychiatres depuis fin 2017.
Je vois des psychologues depuis quasiment la même période mais j'ai le sentiment de ne pas avoir progressé depuis.
À chaque fois, on en vient à mon enfance, à cette colo, mais je reste avec mon pessimisme pathologique et mes craintes existentielles."
As tu la sensation de te livrer réellement ou de juste répondre aux questions d'une façon plutôt "conformiste"?
Très bonne question. J'essaye de tout livrer, mais je suis incapable de dire si c'est vraiment le cas.
Celon moi, si tu ne sens pas d'avancement, c'est que soit tes psys ne te "traitent" pas de la façon adapté à ta personne, dans le sens où ils n'ont pas su bien identifier tes problèmes ou même l'endroit où les chercher. Ou soit tu ne te livre pas en profondeur. Probablement par peur, ce qui est compréhensif. Te sens tu à l'aise avec eux ? En confiance au point de pouvoir te livrer sincèrement ?
Oui, je me sens plutôt à l'aise. Mais j'ai très peu de souvenirs sur mon enfance. Ce qui doit probablement indiquer un truc qui cloche d'ailleurs.
Effectivement, ma psy m'a dit aussi qu'il n'est pas nécessaire de la donner. Le but étant de sortir de soi ce qu'on a pu ressentir, penser ou vivre en liens avec cette personne de façon réellement authentique et sincère pour que ça puise dans les profondeurs de notre être. On se sent mieux après, moins remplis de rancoeurs.
Je l'ai fait et je ne l'ai pas envoyé non plus car comme toi, je ne pensais pas que ça aurait de bonnes retombés.
J'espère que ça t'apaisera comme ce fut mon cas.
Merci. Je vais continuer à écrire.
J'ai fais le même constat. Et je me dis que si c'est un mal qui touche beaucoup de zèbres, ça me semble moins préoccupant.
Pour moi c'est le contraire. Comme je constate que beaucoup de zèbres souffrent de questionnements existentielles, ça valide encore plus la vision sombre que j'ai de la réalité.
Mon esprit analytique me laisse à penser que la plupart des gens supportent cette vie car ils sont dans l'illusion, ils pensent quelque part au fond d'eux que leur vie est supportée par une forme de transcendance (Dieu, univers bienveillant) là où moi je ne vois que chaos et absurdité.
Après il y a les gens qui arrivent à vivre malgré le chaos et l'absurdité. Il semble que je n'ai pas cette force.
Tout ce que je vis en ce moment, tout ce que j'expérimente est marqué du sceau de l'insensé, de l'arbitraire, du temporaire. C'est comme si je voyais avec acuité tout comme un château de sable juste avant la marée montante. Absolument tout.
Et oui, j'ai conscience du caractère arrogant de cette vision, de cette intuition, comme si moi j'avais raison et pas les autres. Nul qualificatif ne serait assez fort pour décrire comme j'aimerais avoir tort de voir les choses ainsi.
Je suppose que la théorie comme quoi c'est un fonctionnement de penser qui est dû au mal être uniquement me paraît possible.
Je ne m'interdis pas non plus de le penser. Je rêve que ça soit le cas d'ailleurs, ça changerait tout.
Des questions me viennent comme "si je suis atteinte d'un mal qui fait en sorte que je ne crois qu'en lui comme réalité, comment puis je me sortir de ce mal dans ce cas là ?" du coup je remet tout en doutes, même quand ça me paraît certain. Je cherche des informations qui puissent me pousser a donner plus de valeurs à une théorie ou à l'autre.
Parfois je m'accroche au fait que si des gens bien plus intelligents que moi ont trouvé de la joie dans leur existence, c'est que je dois louper quelque chose.
Un truc qui m'aide en ce moment, c'est de" replonger" dans ma période où je me sentais vivante. Je réécoute les musiques que j'écoutais à l'époque et qui m'avaient marqué. Je remange les aliments que je mangeais, je revois les films que je regardais etc... Un souvenir en stimulant d'autres, ça me fait me reconnecter d'une certaine façon à celle que j'étais a cette époque. C'est particulier comme expérience. Je te la conseille.
J'essaye parfois. Je ne ressens rien. Mais je crois que je ne suis pas (encore) capable d'être réceptif, je suis en boucle sur mes ruminations et ma souffrance psychique. J'essaye de méditer, mais probablement pas assez.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Effectivement si tu n'as pas beaucoup de souvenirs ça ne doit pas aider. As tu essayé l'hypnose ? Sur moi ça a remonté des souvenirs oubliés.
Sinon il faudrait voir si tu peux essayer de travailler sur des souvenirs plus récent mais qui t'ont chamboulé. De là des souvenirs antérieure en liens peuvent remontés aussi, de fil en aiguille, ça m'arrive pendant les séances.
"Pour moi c'est le contraire. Comme je constate que beaucoup de zèbres souffrent de questionnements existentielles, ça valide encore plus la vision sombre que j'ai de la réalité.
Mon esprit analytique me laisse à penser que la plupart des gens supportent cette vie car ils sont dans l'illusion, ils pensent quelque part au fond d'eux que leur vie est supportée par une forme de transcendance (Dieu, univers bienveillant) là où moi je ne vois que chaos et absurdité.
Après il y a les gens qui arrivent à vivre malgré le chaos et l'absurdité. Il semble que je n'ai pas cette force.
Tout ce que je vis en ce moment, tout ce que j'expérimente est marqué du sceau de l'insensé, de l'arbitraire, du temporaire. C'est comme si je voyais avec acuité tout comme un château de sable juste avant la marée montante. Absolument tout.
Et oui, j'ai conscience du caractère arrogant de cette vision, de cette intuition, comme si moi j'avais raison et pas les autres. Nul qualificatif ne serait assez fort pour décrire comme j'aimerais avoir tort de voir les choses ainsi. "
Ouh j'ai eu le même résonnement donc je ne te juge pas. De toute façon, en poussant cette réflexion c'est le constat logique à déduire.
" Je ne m'interdis pas non plus de le penser. Je rêve que ça soit le cas d'ailleurs, ça changerait tout."
De quelles preuves aurais tu besoin pour penser que c'est le cas ? Un témoignage d'une personne faisant grandir l'espoir en toi ? Sentir un changement intérieurement positif ?
Désires tu que ça arrive petit à petit ou d'un coup tel une révélation ?
Si tu t'attends a une révélation tu peux passer à côté de petits changements importants. Au début c'est ce qui se passé pour moi du coup j'avais l'impression de faire du surplace alors que j'avançais. C'était juste pas aussi flagrant et rapide que je le souhaitais.
"Parfois je m'accroche au fait que si des gens bien plus intelligents que moi ont trouvé de la joie dans leur existence, c'est que je dois louper quelque chose."
Je me dis la même chose.
"J'essaye parfois. Je ne ressens rien. Mais je crois que je ne suis pas (encore) capable d'être réceptif, je suis en boucle sur mes ruminations et ma souffrance psychique. J'essaye de méditer, mais probablement pas assez."
Je n'arrive pas à méditer non plus. Comme tu dis, je pense aussi que c'est parce que je ne suis pas encore prête pour cette étape.
" Très bonne question. J'essaye de tout livrer, mais je suis incapable de dire si c'est vraiment le cas."
Ce qui m'a beaucoup aidé ai début c'est d'écrire pour ma seule lecture, ainsi je peux être totalement honnête, du moins j'accepte d'être totalement honnête envers moi sur mon vécu quitte a enfreindre certains principes ou valeurs morales que l'on m'a inculquer dans mon éducation comme m'avouer ne pas aimer un de mes parents par exemple. Je pense qu'il est nécessaire voir vital de pouvoir être honnête et sincère envers soi même pour pouvoir vivre une vie paisible. C'est un travail sur sa relation avec soi même d'écrire son vécu.
J'écrivais aussi mes journées du présent surtout sur des comportements ou des réactions que j'avais mais qui ne me semblait pas "être moi" et que je n'aimais pas et puis je réfléchissais d'où ce comportement avait bien pu prendre racine. Ça m'a aidé a remonter des souvenirs aussi. Ça peut être une piste.
Pas besoin de me remercier, je compatis complètement à ton état intérieur donc c'est la moindre des choses de partager avec toi le peu d'aide que j'ai a t'offrir.
Un truc qui me vient a l'instant, le rire apaise la douleur. Essaye de rire, de le provoquer en regardant des choses drôle. Ça peut marcher.
Sinon il faudrait voir si tu peux essayer de travailler sur des souvenirs plus récent mais qui t'ont chamboulé. De là des souvenirs antérieure en liens peuvent remontés aussi, de fil en aiguille, ça m'arrive pendant les séances.
"Pour moi c'est le contraire. Comme je constate que beaucoup de zèbres souffrent de questionnements existentielles, ça valide encore plus la vision sombre que j'ai de la réalité.
Mon esprit analytique me laisse à penser que la plupart des gens supportent cette vie car ils sont dans l'illusion, ils pensent quelque part au fond d'eux que leur vie est supportée par une forme de transcendance (Dieu, univers bienveillant) là où moi je ne vois que chaos et absurdité.
Après il y a les gens qui arrivent à vivre malgré le chaos et l'absurdité. Il semble que je n'ai pas cette force.
Tout ce que je vis en ce moment, tout ce que j'expérimente est marqué du sceau de l'insensé, de l'arbitraire, du temporaire. C'est comme si je voyais avec acuité tout comme un château de sable juste avant la marée montante. Absolument tout.
Et oui, j'ai conscience du caractère arrogant de cette vision, de cette intuition, comme si moi j'avais raison et pas les autres. Nul qualificatif ne serait assez fort pour décrire comme j'aimerais avoir tort de voir les choses ainsi. "
Ouh j'ai eu le même résonnement donc je ne te juge pas. De toute façon, en poussant cette réflexion c'est le constat logique à déduire.
" Je ne m'interdis pas non plus de le penser. Je rêve que ça soit le cas d'ailleurs, ça changerait tout."
De quelles preuves aurais tu besoin pour penser que c'est le cas ? Un témoignage d'une personne faisant grandir l'espoir en toi ? Sentir un changement intérieurement positif ?
Désires tu que ça arrive petit à petit ou d'un coup tel une révélation ?
Si tu t'attends a une révélation tu peux passer à côté de petits changements importants. Au début c'est ce qui se passé pour moi du coup j'avais l'impression de faire du surplace alors que j'avançais. C'était juste pas aussi flagrant et rapide que je le souhaitais.
"Parfois je m'accroche au fait que si des gens bien plus intelligents que moi ont trouvé de la joie dans leur existence, c'est que je dois louper quelque chose."
Je me dis la même chose.
"J'essaye parfois. Je ne ressens rien. Mais je crois que je ne suis pas (encore) capable d'être réceptif, je suis en boucle sur mes ruminations et ma souffrance psychique. J'essaye de méditer, mais probablement pas assez."
Je n'arrive pas à méditer non plus. Comme tu dis, je pense aussi que c'est parce que je ne suis pas encore prête pour cette étape.
" Très bonne question. J'essaye de tout livrer, mais je suis incapable de dire si c'est vraiment le cas."
Ce qui m'a beaucoup aidé ai début c'est d'écrire pour ma seule lecture, ainsi je peux être totalement honnête, du moins j'accepte d'être totalement honnête envers moi sur mon vécu quitte a enfreindre certains principes ou valeurs morales que l'on m'a inculquer dans mon éducation comme m'avouer ne pas aimer un de mes parents par exemple. Je pense qu'il est nécessaire voir vital de pouvoir être honnête et sincère envers soi même pour pouvoir vivre une vie paisible. C'est un travail sur sa relation avec soi même d'écrire son vécu.
J'écrivais aussi mes journées du présent surtout sur des comportements ou des réactions que j'avais mais qui ne me semblait pas "être moi" et que je n'aimais pas et puis je réfléchissais d'où ce comportement avait bien pu prendre racine. Ça m'a aidé a remonter des souvenirs aussi. Ça peut être une piste.
Pas besoin de me remercier, je compatis complètement à ton état intérieur donc c'est la moindre des choses de partager avec toi le peu d'aide que j'ai a t'offrir.
Un truc qui me vient a l'instant, le rire apaise la douleur. Essaye de rire, de le provoquer en regardant des choses drôle. Ça peut marcher.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:Effectivement si tu n'as pas beaucoup de souvenirs ça ne doit pas aider. As tu essayé l'hypnose ? Sur moi ça a remonté des souvenirs oubliés.
Sinon il faudrait voir si tu peux essayer de travailler sur des souvenirs plus récent mais qui t'ont chamboulé. De là des souvenirs antérieure en liens peuvent remontés aussi, de fil en aiguille, ça m'arrive pendant les séances.
"Pour moi c'est le contraire. Comme je constate que beaucoup de zèbres souffrent de questionnements existentielles, ça valide encore plus la vision sombre que j'ai de la réalité.
Mon esprit analytique me laisse à penser que la plupart des gens supportent cette vie car ils sont dans l'illusion, ils pensent quelque part au fond d'eux que leur vie est supportée par une forme de transcendance (Dieu, univers bienveillant) là où moi je ne vois que chaos et absurdité.
Après il y a les gens qui arrivent à vivre malgré le chaos et l'absurdité. Il semble que je n'ai pas cette force.
Tout ce que je vis en ce moment, tout ce que j'expérimente est marqué du sceau de l'insensé, de l'arbitraire, du temporaire. C'est comme si je voyais avec acuité tout comme un château de sable juste avant la marée montante. Absolument tout.
Et oui, j'ai conscience du caractère arrogant de cette vision, de cette intuition, comme si moi j'avais raison et pas les autres. Nul qualificatif ne serait assez fort pour décrire comme j'aimerais avoir tort de voir les choses ainsi. "
Ouh j'ai eu le même résonnement donc je ne te juge pas. De toute façon, en poussant cette réflexion c'est le constat logique à déduire.
Je sais que je tourne en boucle dans ma réflexion mais j'ai remarqué que les gens non dépressifs partagent pour la plupart ce constat.
Ça ne les fait juste pas autant souffrir que nous les dépressifs, ou bien ils y pensent beaucoup moins.
Certains recherchent même le changement, l'impermanence et ont bien intégré la finitude des choses.
Voilà ce qui doit probablement être mon objectif.
" Je ne m'interdis pas non plus de le penser. Je rêve que ça soit le cas d'ailleurs, ça changerait tout."
De quelles preuves aurais tu besoin pour penser que c'est le cas ? Un témoignage d'une personne faisant grandir l'espoir en toi ? Sentir un changement intérieurement positif ?
Désires tu que ça arrive petit à petit ou d'un coup tel une révélation ?
Non je pense que si je vais mieux un jour, ça sera le fruit d'un long processus.
J'y pense là, mais ce qui pourrait me faire du bien, ça serait qu'on me montre scientifiquement que j'ai bien un déséquilibre au niveau de mes neurotransmetteurs et que c'est la principale cause de mes souffrances. Je pourrais enfin me dire que ce que j'éprouve n'est pas ce qu'on devrait éprouver normalement.
Si tu t'attends a une révélation tu peux passer à côté de petits changements importants. Au début c'est ce qui se passé pour moi du coup j'avais l'impression de faire du surplace alors que j'avançais. C'était juste pas aussi flagrant et rapide que je le souhaitais.
Je pense que tu as raison, à moins d'une forme de "révélation mystique" qui est souvent le fruit d'une recherche active (le plus souvent en sortant de sa zone de confort), je ne crois pas à un brusque changement d'humeur et de système de pensées.
Ce qui m'a beaucoup aidé ai début c'est d'écrire pour ma seule lecture, ainsi je peux être totalement honnête, du moins j'accepte d'être totalement honnête envers moi sur mon vécu quitte a enfreindre certains principes ou valeurs morales que l'on m'a inculquer dans mon éducation comme m'avouer ne pas aimer un de mes parents par exemple. Je pense qu'il est nécessaire voir vital de pouvoir être honnête et sincère envers soi même pour pouvoir vivre une vie paisible. C'est un travail sur sa relation avec soi même d'écrire son vécu.
J'écrivais aussi mes journées du présent surtout sur des comportements ou des réactions que j'avais mais qui ne me semblait pas "être moi" et que je n'aimais pas et puis je réfléchissais d'où ce comportement avait bien pu prendre racine. Ça m'a aidé a remonter des souvenirs aussi. Ça peut être une piste.
J'ai essayé de tenir un journal, je tourne en boucle, je fais constamment l'inventaire des mêmes obsessions, des mêmes terreurs existentielles, qui occupent mon esprit de façon quasi-permanente. Tout le reste me semble dénué d'intérêt.
Un truc qui me vient a l'instant, le rire apaise la douleur. Essaye de rire, de le provoquer en regardant des choses drôle. Ça peut marcher.
Je suis sur twitter, la plupart de mes abonnements ce sont des gens qui font des calembours ou des blagues. Je n'arrive plus à en rire, tout est passé au crible de mon cerveau analytique, tout est décortiqué, je ne vis plus les instants, je les analyse.
Tu connais l'expression : "disséquer une blague, c'est comme une grenouille, ça la tue" ?
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Quid: a écrit:Non je pense que si je vais mieux un jour, ça sera le fruit d'un long processus.
J'y pense là, mais ce qui pourrait me faire du bien, ça serait qu'on me montre scientifiquement que j'ai bien un déséquilibre au niveau de mes neurotransmetteurs et que c'est la principale cause de mes souffrances. Je pourrais enfin me dire que ce que j'éprouve n'est pas ce qu'on devrait éprouver normalement.
Aujourd'hui, (enfin, dans les jours à venir), il est possible de prouver scientifiquement, via l'IRM, ce qui se passe dans nos cerveaux lors d'une dépression.
Les résultats les plus prometteurs ont été obtenus grâce à l’IRM. Bien que l’imagerie se heurte encore à certaines hétérogénéités dans ces résultats, il apparaît comme envisageable d’identifier les patients atteints de dépression uniquement par cette méthode. En effet, actuellement, le diagnostic de dépression repose seulement sur des critères cliniques appréciés par le médecin ou le psychiatre. Cependant, l’un des problèmes majeurs, outre l’hétérogénéité des résultats déjà évoqués d’une telle technique diagnostic, est de savoir quelle technique d’imagerie privilégier ou encore quel outil statistique utiliser.
https://www.etat-depressif.com/observer-depression-imagerie-cerebrale/
(Mais, dans un premier temps, faut pas se leurrer, cette technique sera surtout utilisée par les labos pour suivre l'évolution et l'impact de leurs médocs).
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Le mal d'exister
guid, j'ai aussi pensé que les fleurs de Bach peuvent t'aider : il s'agit d'elixirs floraux.
J'ai pu tester personnellement certains des remèdes de cette gamme par le passé, et ça m'avait bien aidé.
Dans ton cas, voila 3 des remèdes qui peuvent t'intéresser :
Surtout Gorse :
Sweet chestnut:
Rock Rose :
Je conseille personnellement la marque Biofloral, vendue dans les magasin bio.
J'ai pu tester personnellement certains des remèdes de cette gamme par le passé, et ça m'avait bien aidé.
Dans ton cas, voila 3 des remèdes qui peuvent t'intéresser :
Surtout Gorse :
le centre Bach a écrit:Gorse est le remède pour les personnes qui ne croient plus et ont perdu tout espoir. Gorse représente un état profond. Ces personnes ont du mal à recevoir des encouragements, parce qu'elles sont persuadées que leur situation est désespérée. Quand elles sont malades, elles peuvent croire que leur maladie est incurable et que rien ne peut être tenté. Pour faire plaisir aux autres, elles tenteront peut-être un traitement ou l'autre mais seront intimement convaincues que cela ne sert à rien.
Néanmoins, le Dr Bach a classé Gorse en remède d'incertitude et non en remède de désespoir comme Sweet Chestnut. C'est pour nous montrer que le problème principal des gens qui ont besoin de Gorse est la perte de la foi: dès que nous sommes capable de changer de perspective, nous découvrons qu'il existe généralement une voie à suivre. C'est ce que le remède Gorse nous aide à réaliser.
Sweet chestnut:
le centre Bach a écrit:Sweet chestnut est le remède pour les personnes qui ont atteint les limites de leur endurance. Elles ont exploré toutes les solutions et issues envisageables mais rien ne s’est révélé possible. Malgré qu’il ne reste plus rien à envisager, elles ne peuvent l’accepter ni s’y résoudre.
Les personnes dans un état Gorse décident d'abandonner alors que des solutions sont possibles. Mais la personne dans un état Sweet Chestnut est vraiment dans une situation sans issue: son désespoir est épouvantable et sans appel.
Dans cet état extrême, le remède vous aide à redevenir maîtres de vos vies. Il renouvelle votre force et votre foi en la vie. Parfois, une solution apparaît comme par enchantement.
Rock Rose :
le centre Bach a écrit:
Le remède de secours. Le remède d’urgence pour les situations où il semble n'y avoir aucun espoir. En cas d’accident ou de maladie soudaine ou quand le patient est vraiment effrayé ou terrifié ou si son état est assez grave pour inspirer une grande crainte à son entourage.
Je conseille personnellement la marque Biofloral, vendue dans les magasin bio.
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Le mal d'exister
Coucou guid,
pour résumer mon point de vue : 34 ans d' "enfer", j'étais là au début de ZC à parler de suicide.. on m'a envoyé à la figure tout une floppée de trucs de développement personnel, des théories du genre "il faut guérir tes blessures de ton enfant intérieur"etc...ce genre de conneries.. le fait est que mon ressenti est toujours le même depuis 34 ans hypertressé angoissé, aucune énergie vitale, au lit avec un corps en plomb.. les jeux videos c'est de la merde, les flims c'est de la merde, le monde c'est de la merde.. tout est de la merde (je résume).
apres, je te conseille de regarder la vidéo :
Jean-Pierre Jourdan Le grand retour.
(les EMI NDE experiences de mort imminente),
tu peux fouiller aussi le site : nderf.org
ya plein d'informations sur l'au-delà, de quoi investiguer pendant des années..
apres, le ressenti.. comment on le change je ne sais pas.
en tout cas sache qu'on est nombreux dans ce cas..
je te souhaite de trouver le bonheur..
A++
pour résumer mon point de vue : 34 ans d' "enfer", j'étais là au début de ZC à parler de suicide.. on m'a envoyé à la figure tout une floppée de trucs de développement personnel, des théories du genre "il faut guérir tes blessures de ton enfant intérieur"etc...ce genre de conneries.. le fait est que mon ressenti est toujours le même depuis 34 ans hypertressé angoissé, aucune énergie vitale, au lit avec un corps en plomb.. les jeux videos c'est de la merde, les flims c'est de la merde, le monde c'est de la merde.. tout est de la merde (je résume).
apres, je te conseille de regarder la vidéo :
Jean-Pierre Jourdan Le grand retour.
(les EMI NDE experiences de mort imminente),
tu peux fouiller aussi le site : nderf.org
ya plein d'informations sur l'au-delà, de quoi investiguer pendant des années..
apres, le ressenti.. comment on le change je ne sais pas.
en tout cas sache qu'on est nombreux dans ce cas..
je te souhaite de trouver le bonheur..
A++
Re: Le mal d'exister
Wise,
Ce n'est pas parce que ces méthodes ne t'ont pas apaisé que c'est forcément des conneries. De plus ce n'est pas en disant a un homme qui est sur le bord d'un pont pret à sauter "mec moi aussi je sauterai bien, rien a marché sur moi alors ça ne marchera pas sur toi non plus, la vie c'est de la merde" que tu risques de contribuer à le mener a son bonheur. Tes choix ne sont pas forcément les bons pour les autres alors je trouve que tu devrais t'abstenir ce genre de message qui sous entend qu'il est préférable d'arrêter de chercher une solution pour se sentir mieux afin de vivre et de chercher plutôt ce qu'il y aura dans la mort afin de concrétiser la pensée de se suicider. C'est dangereux comme procédé, surtout que ce n'est pas ta vie qui est en jeux. Tu n'as aucuns droits sur la vie d'autrui pour le mener à la mort sous prétexte que tu sembles croire que la mort est mieux. De faux espoirs bâti sur une croyance qui est naît d' un mal être. Il me semble que c'est assez fragile pour le colporter sur un forum.
Probablement que ce n'est que mon interprétation de ton message et que tu voulais dire autre chose mais là c'est ce que je comprends en te lisant. Alors si je me trompe, excuse moi et je te remercierai d'expliquer ce que tu voulais dire, ça m'intéresse vraiment. Je te souhaite une bonne nuit de sommeil et plus de paix dans ton âme.
Ce n'est pas parce que ces méthodes ne t'ont pas apaisé que c'est forcément des conneries. De plus ce n'est pas en disant a un homme qui est sur le bord d'un pont pret à sauter "mec moi aussi je sauterai bien, rien a marché sur moi alors ça ne marchera pas sur toi non plus, la vie c'est de la merde" que tu risques de contribuer à le mener a son bonheur. Tes choix ne sont pas forcément les bons pour les autres alors je trouve que tu devrais t'abstenir ce genre de message qui sous entend qu'il est préférable d'arrêter de chercher une solution pour se sentir mieux afin de vivre et de chercher plutôt ce qu'il y aura dans la mort afin de concrétiser la pensée de se suicider. C'est dangereux comme procédé, surtout que ce n'est pas ta vie qui est en jeux. Tu n'as aucuns droits sur la vie d'autrui pour le mener à la mort sous prétexte que tu sembles croire que la mort est mieux. De faux espoirs bâti sur une croyance qui est naît d' un mal être. Il me semble que c'est assez fragile pour le colporter sur un forum.
Probablement que ce n'est que mon interprétation de ton message et que tu voulais dire autre chose mais là c'est ce que je comprends en te lisant. Alors si je me trompe, excuse moi et je te remercierai d'expliquer ce que tu voulais dire, ça m'intéresse vraiment. Je te souhaite une bonne nuit de sommeil et plus de paix dans ton âme.
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Je suis actuellement hospitalisé (de mon propre gré) depuis hier.
J'ai très peur que ça ne change rien.
J'ai très peur de passer à l'acte après cette hospitalisation.
C'est dur de ne plus voir les enfants et ma compagne.
J'aimerais qu'il y ait en france une clinique pour du suicide assisté, et de pouvoir le préparer sereinement et accompagné par mes proches.
Je sais que ça ne se fera jamais, ne serait-ce que parce que mes proches ne pourraient pas l'accepter et assister à cela, comme je les comprends.
Mais là, je suis fatigué. Pourquoi continuer à supporter cette torture quasi-permanente ? ça n'a aucun sens.
Encore merci à tous ceux qui sont intervenus ici et en MP, je sais que votre compassion est réelle.
J'ai très peur que ça ne change rien.
J'ai très peur de passer à l'acte après cette hospitalisation.
C'est dur de ne plus voir les enfants et ma compagne.
J'aimerais qu'il y ait en france une clinique pour du suicide assisté, et de pouvoir le préparer sereinement et accompagné par mes proches.
Je sais que ça ne se fera jamais, ne serait-ce que parce que mes proches ne pourraient pas l'accepter et assister à cela, comme je les comprends.
Mais là, je suis fatigué. Pourquoi continuer à supporter cette torture quasi-permanente ? ça n'a aucun sens.
Encore merci à tous ceux qui sont intervenus ici et en MP, je sais que votre compassion est réelle.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Salut,
en fait, t'es complètement à l'envers, tu coules, et au moment où tu vas toucher le fond, tu comprendras que finalement la surface c'est dans l'autre sens et c'est là que tu vas apprendre à nager...
"Le monde n'a aucun sens, j'ai envie de crever, la vie c'est de la merde, je me hais, etc", c'est du contre-sens, de l'ineptie totale, et c'est pour ça qu'on en souffre... alors pourquoi on est incapable d'y mettre fin ? Si on veut vraiment crever, ya des tonnes de façon d'y arriver sans se rater, alors pourquoi on tourne autour du pot ? Peut-être que la vie a un sens et qu'on l'aime finalement...
D'après Lao-Tseu, il vaut mieux allumer une petite lampe que passer son temps à maudire l'obscurité. Ca coûte rien d'essayer.
en fait, t'es complètement à l'envers, tu coules, et au moment où tu vas toucher le fond, tu comprendras que finalement la surface c'est dans l'autre sens et c'est là que tu vas apprendre à nager...
"Le monde n'a aucun sens, j'ai envie de crever, la vie c'est de la merde, je me hais, etc", c'est du contre-sens, de l'ineptie totale, et c'est pour ça qu'on en souffre... alors pourquoi on est incapable d'y mettre fin ? Si on veut vraiment crever, ya des tonnes de façon d'y arriver sans se rater, alors pourquoi on tourne autour du pot ? Peut-être que la vie a un sens et qu'on l'aime finalement...
D'après Lao-Tseu, il vaut mieux allumer une petite lampe que passer son temps à maudire l'obscurité. Ca coûte rien d'essayer.
Arallved- Messages : 16
Date d'inscription : 30/11/2019
Localisation : BZH
Re: Le mal d'exister
Arallved a écrit:Salut,
en fait, t'es complètement à l'envers, tu coules, et au moment où tu vas toucher le fond, tu comprendras que finalement la surface c'est dans l'autre sens et c'est là que tu vas apprendre à nager...
"Le monde n'a aucun sens, j'ai envie de crever, la vie c'est de la merde, je me hais, etc", c'est du contre-sens, de l'ineptie totale, et c'est pour ça qu'on en souffre... alors pourquoi on est incapable d'y mettre fin ? Si on veut vraiment crever, ya des tonnes de façon d'y arriver sans se rater, alors pourquoi on tourne autour du pot ? Peut-être que la vie a un sens et qu'on l'aime finalement...
D'après Lao-Tseu, il vaut mieux allumer une petite lampe que passer son temps à maudire l'obscurité. Ca coûte rien d'essayer.
J'aime certaines choses de la vie, mais une partie de ma souffrance provient du manque d'absolu de toute chose : j'aime la viande, mais ça provoque la souffrance animale. J'aime me balader dans les bois mais les bois sont le théâtre de carnages permanents entre espèces (insectes, grenouilles, etc). Rien n'est vraiment "beau" de façon absolu, mais juste du point de vue de l'observateur.
La réalité n'est qu'un chaos d'échange entres plaisirs et souffrances, et il faudrait trouver la sérénité là dedans. Difficile.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Le mal d'exister...qu'exister ça ne va pas ? C'est déjà bien d'organiser une manifestation pour communiquer.
...je vais laisser en suspens, histoire de ne pas précipiter la fin du monde et de l'univers.
...je vais laisser en suspens, histoire de ne pas précipiter la fin du monde et de l'univers.
Re: Le mal d'exister
Il paraît qu'il faut toucher le fond pour pouvoir remonter à la surface. Tu atteints sûrement le fond Guid, puisses tu remonter à la surface avec autant d'intensité.
"La réalité n'est qu'un chaos d'échange entres plaisirs et souffrances, et il faudrait trouver la sérénité là dedans. Difficile."
As tu déjà imaginé le monde sans mal quelconque ? Si tu t'y exerces, y trouves tu un sens ? Si oui, lequel ?
Comment peut on qualifier quelque chose de "bon" si il n'existe rien de "mal"? Pourrait on réellement connaître la valeur réelle du "bon"?
"La réalité n'est qu'un chaos d'échange entres plaisirs et souffrances, et il faudrait trouver la sérénité là dedans. Difficile."
As tu déjà imaginé le monde sans mal quelconque ? Si tu t'y exerces, y trouves tu un sens ? Si oui, lequel ?
Comment peut on qualifier quelque chose de "bon" si il n'existe rien de "mal"? Pourrait on réellement connaître la valeur réelle du "bon"?
Invité- Invité
Re: Le mal d'exister
Esprit libre a écrit:Il paraît qu'il faut toucher le fond pour pouvoir remonter à la surface. Tu atteints sûrement le fond Guid, puisses tu remonter à la surface avec autant d'intensité.
"La réalité n'est qu'un chaos d'échange entres plaisirs et souffrances, et il faudrait trouver la sérénité là dedans. Difficile."
As tu déjà imaginé le monde sans mal quelconque ? Si tu t'y exerces, y trouves tu un sens ? Si oui, lequel ?
Comment peut on qualifier quelque chose de "bon" si il n'existe rien de "mal"? Pourrait on réellement connaître la valeur réelle du "bon"?
Je vois où tu veux en venir, et effet, ça fait sens. Peu importe le monde "idéal" que j'imagine, rien ne m'apaise.
C'est sûrement un signe que la solution à ce que je traverse n'est pas trouvable intellectuellement.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Salut à tous,
J'entame mon 4ième mois en clinique psy.
Je me sens au même point qu'au début, rien ne me semble avoir de l'intérêt, malgré une prescription médicamenteuse conséquente.
De toute façon, je me demande à quoi ça sert de guérir dans un monde pareil, on fonce vers un gouffre et un effondrement de civilisation.
Les psy m'orientent maintenant vers de la sismothérapie, ça fait deux semaines que j'attends une date.
J'entame mon 4ième mois en clinique psy.
Je me sens au même point qu'au début, rien ne me semble avoir de l'intérêt, malgré une prescription médicamenteuse conséquente.
De toute façon, je me demande à quoi ça sert de guérir dans un monde pareil, on fonce vers un gouffre et un effondrement de civilisation.
Les psy m'orientent maintenant vers de la sismothérapie, ça fait deux semaines que j'attends une date.
guid- Messages : 50
Date d'inscription : 05/12/2018
Re: Le mal d'exister
Hello.
Prescription médicamenteuse conséquente = un litre de canard WC cul-sec = tu fais tout pour que rien n'aille mieux... Sismothérapie = tu va donner à des enculés encore plus de pouvoir sur toi, c'est pas de la thérapie, c'est du masochisme, mets-toi les burnes dans un taille-haie ça sera plus salvateur.
"je me demande à quoi ça sert de guérir dans un monde pareil," je me suis posé 1000 fois la question avant de finir par me pendre. Finalement j'ai guéri, seul, ça m'a pris des décennies... Et je vis dans un monde que j'aime, j'ai même arrêté d'en dégoûter les autres et de les entraîner dans ma chute, parce que je me suis posé les bonnes questions.
Casse-toi de chez les tarés (je parle des psys, pas de leurs patients), respire, profite de la vie, de ta famille, de tes amis, ouvre les yeux, lève-toi et marche...
Prescription médicamenteuse conséquente = un litre de canard WC cul-sec = tu fais tout pour que rien n'aille mieux... Sismothérapie = tu va donner à des enculés encore plus de pouvoir sur toi, c'est pas de la thérapie, c'est du masochisme, mets-toi les burnes dans un taille-haie ça sera plus salvateur.
"je me demande à quoi ça sert de guérir dans un monde pareil," je me suis posé 1000 fois la question avant de finir par me pendre. Finalement j'ai guéri, seul, ça m'a pris des décennies... Et je vis dans un monde que j'aime, j'ai même arrêté d'en dégoûter les autres et de les entraîner dans ma chute, parce que je me suis posé les bonnes questions.
Casse-toi de chez les tarés (je parle des psys, pas de leurs patients), respire, profite de la vie, de ta famille, de tes amis, ouvre les yeux, lève-toi et marche...
Arallved- Messages : 16
Date d'inscription : 30/11/2019
Localisation : BZH
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