Déprime cyclique
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Déprime cyclique
Bonjour à tous,
J'ai toujours des accès de déprime intense depuis le collège. Avec les années, j'ai réussi à mettre des mots dessus et à identifier des motifs récurrents.
Toutes les 1 à 2 semaines, j'ai des accès de déprime de 1 à 2 jours. Je me sens lourde, engourdie, le monde perd son sens et son intérêt. Tout m'est insupportable et je cherche frénétiquement à me distraire de ce vide béant (et pourtant si pesant) en consommant du contenu vide (pour n'en citer qu'une, citons des vidéos youtubes ridicules). Une seule envie : que tout s'arrête et que cette douleur cesse. C'est accompagné d'un discours personnel toxiquement négatif (il l'est déjà en tant normal, mais durant ces périodes, on atteint des sommets).
Je me traîne donc d'un jour à l'autre, à la fois écrasée par cette douleur psychologique et lassée de tout, jusqu'à ce que je me réveille (généralement le troisième jour), en pleine forme et avide de vie !
J'ai l'impression que ces accès de déprime viennent de attentes innateignables que j'ai pour ma vie et pour moi même, doublées d'une incapacité à me reposer vraiment (je me sens vidée en permanence et je fais tout pour ne pas rester seule avec moi même, véritable digital addicte à enchaîner contenu sur contenu pour me distraire et empêcher le flux de pensées). Ces moments de déprime seraient donc un moyen que mon corps à trouvé pour me forcer à m'arrêter. Et à fonctionne plutôt bien parce que même si je suis en souffrance, je ne suis pas du tout fonctionnelle et je ne fous rien de mes journees. Ce n'est qu'une hypothèse.
Avez vous déjà vécu quelque chose de similaire ? Des conseils à me donner pour m'arracher à cet état apathique et douloureux ?
Merci d'avance !
J'ai toujours des accès de déprime intense depuis le collège. Avec les années, j'ai réussi à mettre des mots dessus et à identifier des motifs récurrents.
Toutes les 1 à 2 semaines, j'ai des accès de déprime de 1 à 2 jours. Je me sens lourde, engourdie, le monde perd son sens et son intérêt. Tout m'est insupportable et je cherche frénétiquement à me distraire de ce vide béant (et pourtant si pesant) en consommant du contenu vide (pour n'en citer qu'une, citons des vidéos youtubes ridicules). Une seule envie : que tout s'arrête et que cette douleur cesse. C'est accompagné d'un discours personnel toxiquement négatif (il l'est déjà en tant normal, mais durant ces périodes, on atteint des sommets).
Je me traîne donc d'un jour à l'autre, à la fois écrasée par cette douleur psychologique et lassée de tout, jusqu'à ce que je me réveille (généralement le troisième jour), en pleine forme et avide de vie !
J'ai l'impression que ces accès de déprime viennent de attentes innateignables que j'ai pour ma vie et pour moi même, doublées d'une incapacité à me reposer vraiment (je me sens vidée en permanence et je fais tout pour ne pas rester seule avec moi même, véritable digital addicte à enchaîner contenu sur contenu pour me distraire et empêcher le flux de pensées). Ces moments de déprime seraient donc un moyen que mon corps à trouvé pour me forcer à m'arrêter. Et à fonctionne plutôt bien parce que même si je suis en souffrance, je ne suis pas du tout fonctionnelle et je ne fous rien de mes journees. Ce n'est qu'une hypothèse.
Avez vous déjà vécu quelque chose de similaire ? Des conseils à me donner pour m'arracher à cet état apathique et douloureux ?
Merci d'avance !
PetiteMine- Messages : 12
Date d'inscription : 01/11/2019
Re: Déprime cyclique
Hello PetiteMine
Ça me parle ce que tu décris. Avec le temps, les jours "bad" sont de moins en moins présent.
De mon avis, ça pourrait venir de pleins de choses donc le seul conseil que je peux te donner c'est de faire du travail sur toi afin de découvrir quel(s) problème(s) se cache dessous ce "phénomène", de faire en sorte de guérir d'eux et ça s'apaisera. C'est ce qui s'est passé dans mon cas.
Désolé de pas t'avoir apporté de réponses plus concrète mais j'espère que ça t'aidera quand même.
Ça me parle ce que tu décris. Avec le temps, les jours "bad" sont de moins en moins présent.
De mon avis, ça pourrait venir de pleins de choses donc le seul conseil que je peux te donner c'est de faire du travail sur toi afin de découvrir quel(s) problème(s) se cache dessous ce "phénomène", de faire en sorte de guérir d'eux et ça s'apaisera. C'est ce qui s'est passé dans mon cas.
Désolé de pas t'avoir apporté de réponses plus concrète mais j'espère que ça t'aidera quand même.
Invité- Invité
Re: Déprime cyclique
Salut petiteMine,
Oh ce pseudo déjà.....mince. Bon, bon...
J'ai connu un épisode de déprime assez marqué de ma fille cadette THQI, collégienne. Et je dois dire que ton vécu m'intéresse au delà de peut-être pouvoir t'aider.
En première instance, je dirais que tu as un perte d'estime de toi de façon générale. Et qu'il faudrait, c'est peut-être d'autant plus nécessaire chez vous les zèbres (tu ne dis pas grand chose sur ton profil et je n'ai pas cherché encore un fil où tu te serais présentée et où tu parlerais de toi) que tu sortes d'un cycle de montée de dopamine (tout ce contenu digital creux que tu peux absorber par exemple), de manque puis de rechute.
Je pense que cette vidéo pourrait t'aider à prendre conscience de ce qu'il se passe et que tu dois être de part ton profil et ton état mental actuel particulièrement fragilisée en ce moment et plus encline à tomber dans le cercle vicieux présenté dans ce petit documentaire :
(au passage la série Dopamine d'Arte est excellente....enfin je trouve).
Pour moi, rien d'irrémédiable. Il faudrait trouver la cause profonde évidemment. Il y a forcément quelques choses ou plusieurs choses et pas forcément liées qu'à ton profil. Travailler sur ces fameuses attentes inaccessibles ou cette incapacité à te reposer (ce que je vois chez ma fille, c'est un trop plein d'émotions journalier et un cerveau en constante ébullition. Épuisant nerveusement et du coup impossible de se reposer vraiment).
En attendant, je te dirais d'essayer de trouver un dérivatif et là toute suite, je préconiserai du sport, peut-être individuel au départ....mais un truc bien crevant en tous cas à te faire tomber de sommeil et sortir de Youtube (en soit c'est pas si mal, çà dépend un peu ce que l'on regarde mais éviter l'addiction çà c'est primordial), en te forçant un peu si l'envie n'ait pas là au début. Bon là, avec le confinement, ce n'est pas évident. Je dirais même que par la suite, si ce n'est déjà pas le cas, l'inscription dans un club est indispensable pour ce côté : se forcer à bouger pour les autres qui m'attendent.
Voilà. Au plaisir d'en reparler. Ici ou en mp.
Frédéric.
Oh ce pseudo déjà.....mince. Bon, bon...
J'ai connu un épisode de déprime assez marqué de ma fille cadette THQI, collégienne. Et je dois dire que ton vécu m'intéresse au delà de peut-être pouvoir t'aider.
En première instance, je dirais que tu as un perte d'estime de toi de façon générale. Et qu'il faudrait, c'est peut-être d'autant plus nécessaire chez vous les zèbres (tu ne dis pas grand chose sur ton profil et je n'ai pas cherché encore un fil où tu te serais présentée et où tu parlerais de toi) que tu sortes d'un cycle de montée de dopamine (tout ce contenu digital creux que tu peux absorber par exemple), de manque puis de rechute.
Je pense que cette vidéo pourrait t'aider à prendre conscience de ce qu'il se passe et que tu dois être de part ton profil et ton état mental actuel particulièrement fragilisée en ce moment et plus encline à tomber dans le cercle vicieux présenté dans ce petit documentaire :
(au passage la série Dopamine d'Arte est excellente....enfin je trouve).
Pour moi, rien d'irrémédiable. Il faudrait trouver la cause profonde évidemment. Il y a forcément quelques choses ou plusieurs choses et pas forcément liées qu'à ton profil. Travailler sur ces fameuses attentes inaccessibles ou cette incapacité à te reposer (ce que je vois chez ma fille, c'est un trop plein d'émotions journalier et un cerveau en constante ébullition. Épuisant nerveusement et du coup impossible de se reposer vraiment).
En attendant, je te dirais d'essayer de trouver un dérivatif et là toute suite, je préconiserai du sport, peut-être individuel au départ....mais un truc bien crevant en tous cas à te faire tomber de sommeil et sortir de Youtube (en soit c'est pas si mal, çà dépend un peu ce que l'on regarde mais éviter l'addiction çà c'est primordial), en te forçant un peu si l'envie n'ait pas là au début. Bon là, avec le confinement, ce n'est pas évident. Je dirais même que par la suite, si ce n'est déjà pas le cas, l'inscription dans un club est indispensable pour ce côté : se forcer à bouger pour les autres qui m'attendent.
Voilà. Au plaisir d'en reparler. Ici ou en mp.
Frédéric.
fg.playing- Messages : 40
Date d'inscription : 27/03/2020
Age : 49
Re: Déprime cyclique
Ca me parle aussi ce que tu racontes, et je le vis un peu parfois
Peut-être creuser du côté de la cyclothymie? (ton titre m'a vraiment fait penser à ça en tout cas, et le message aussi). Il y a pas mal de ressources assez sympas sur ce site: http://www.goupil-ou-face.fr (à la base c'est le site d'une BD mais il y a des extraits consultables en ligne, et pas mal d'explications). Mettre des mots sur des maux peut vraiment aider.
Si vraiment c'est ça (et je ne m'avancerai pas, faire un diagnostic sur la base d'un message est hasardeux), il n'y a pas forcément de "cause profonde", c'est essentiellement génétique. Il peut y avoir une notion de traumatisme mais ce n'est pas toujours le cas.
Dans tous les cas, une bonne hygiène de vie semble importante, du sport c'est un bon conseil en effet, (dixit celle qui ne fait jamais de sport j'ai fait du vélo aujourd'hui, je progresse).
Pour Youtube, peut-être s'autoriser un temps limité, précis, où tu regardes quelques vidéos, et après arrêter. Mettre une alarme pour s'arrêter à temps. Eventuellement diminuer petit à petit. Comme ça tu restes dans la maîtrise (plus facile à dire qu'à faire évidemment).
Le fait de ne pas arriver à se contrôler peut probablement participer au fait de se "sentir nul" et donc de déprimer encore plus, après coup. Et se garder un peu de temps pour faire du sport aussi. Une sorte de routine quotidienne peut être intéressante à mettre en place, que ce soit pour Youtube ou pour le sport.
Eventuellement faire d'autres activités, c'est évidemment difficile en période de déprime de sortir, et là avec le confinement ça n'arrange rien. Sur le court terme, c'est dur mais à long terme, ça finit par faire du bien. Cependant, il faut que ça vienne de toi. Le "secoue-toi", il n'y a rien de pire. Si tu as une passion, une activité que tu as abandonnée, ça peut être l'occasion de reprendre. L'inscription dans un club comme préconisé par d'autres membres me semble une bonne idée.
Peut-être creuser du côté de la cyclothymie? (ton titre m'a vraiment fait penser à ça en tout cas, et le message aussi). Il y a pas mal de ressources assez sympas sur ce site: http://www.goupil-ou-face.fr (à la base c'est le site d'une BD mais il y a des extraits consultables en ligne, et pas mal d'explications). Mettre des mots sur des maux peut vraiment aider.
Si vraiment c'est ça (et je ne m'avancerai pas, faire un diagnostic sur la base d'un message est hasardeux), il n'y a pas forcément de "cause profonde", c'est essentiellement génétique. Il peut y avoir une notion de traumatisme mais ce n'est pas toujours le cas.
Dans tous les cas, une bonne hygiène de vie semble importante, du sport c'est un bon conseil en effet, (
Pour Youtube, peut-être s'autoriser un temps limité, précis, où tu regardes quelques vidéos, et après arrêter. Mettre une alarme pour s'arrêter à temps. Eventuellement diminuer petit à petit. Comme ça tu restes dans la maîtrise (plus facile à dire qu'à faire évidemment).
Le fait de ne pas arriver à se contrôler peut probablement participer au fait de se "sentir nul" et donc de déprimer encore plus, après coup. Et se garder un peu de temps pour faire du sport aussi. Une sorte de routine quotidienne peut être intéressante à mettre en place, que ce soit pour Youtube ou pour le sport.
Eventuellement faire d'autres activités, c'est évidemment difficile en période de déprime de sortir, et là avec le confinement ça n'arrange rien. Sur le court terme, c'est dur mais à long terme, ça finit par faire du bien. Cependant, il faut que ça vienne de toi. Le "secoue-toi", il n'y a rien de pire. Si tu as une passion, une activité que tu as abandonnée, ça peut être l'occasion de reprendre. L'inscription dans un club comme préconisé par d'autres membres me semble une bonne idée.
Asclépios- Messages : 337
Date d'inscription : 13/03/2019
Age : 24
Localisation : "Un peu plus à l'ouest"
Re: Déprime cyclique
Coucou PetiteMine,
Tu nous donneras te des nouvelles quand même.
F.
Tu nous donneras te des nouvelles quand même.
F.
fg.playing- Messages : 40
Date d'inscription : 27/03/2020
Age : 49
Re: Déprime cyclique
Salut,
Bon, Petite Mine, je n'aime pas faire ce que je vais faire mais c'est ce que je fais tout le temps: je vais profiter de ce que tu dis sur toi pour te parler de moi. Ça fait hyper égocentrique et je le suis sûrement, même si ce n'est pas, je pense, l'aspect le plus développé de ma personnalité.
Soit, peut être que ce que je vais te dire va t'aider, et peut-être que ce qu'on répondra à ce que je vais écrire va m'aider.
Alors voilà, j'arpente ce soir ce forum en espérant trouver quelque chose qui ressemble à ce que je ressens, et je tombe sur ton post.
Figure toi que je suis justement dans un jour comme ceux que tu décris. Et je me reconnais exactement dans ce que tu décris. Je me sens super pendant environ deux semaines, au point que je me dis que ça n'arrivera plus, que cette fois ça y est, cette merde est enfin derrière moi, et PAF ça me ressaute à la face : un matin où je me lève du pied gauche, je suis sur les nerfs, ma fille de deux ans m'écoute pas et ça me rend, je m'énerve pour rien, je me sens comme un caca, et hop cercle vicieux j'en viens à ne plus rien aimer, ni les autres ni moi même, je me coupe de toutes les émotions positives (le ressenti négatif est toujours bien présent malheureusement) et je n'arrive pas à sortir de ce trou sombre dans lequel j'ai l'impression d'être rentré presque volontairement. Et je sais pas si tu ressens ça aussi mais j'ai parfois l'impression que je n'ai même pas tout à fait envie d'en sortir, une sorte de double sentiment contradictoire qui rend un peu fou, comme si l'esprit vibrait dans tous les sens sans savoir que quoi se fixer, et tout ce qui ressort en pensée intelligible est "je suis une merde, rien n'a de sens, je peux tout aussi bien crever dans un coin j'en ai rien à foutre".
Personnellement, j'ai l'impression que ces un ou deux jours de déprime (parfois , si j'ai de la chance, ça dure une aprem) surviennent après avoir fait ou dit quelque chose que j'estime nul, mauvais, etc.
Et je rejoins du coup ce que tu dis concernant une sorte de réaction de défense qu'on aurait face à des attentes qu'on a de nous-mêmes et qui sont difficilement réalisables (en tout cas au niveau de perfectionnisme qu'on veut atteindre).
Donc, on fait un truc "nul", en désaccord avec ce "moi idéal" et du coup on se juge trop durement. Et de là part la réaction en chaîne. On a dit à notre ego qu'il était nul et celui ci répond en quelque sorte, en nous renvoyant une image encore plus horrible de nous même, alors on s'aime pas, et on peut pas aimer autrui si on s'aime pas...
Désolé c'est un peu brouillon tout ça.
Soit, pour en revenir à cette histoire d'ego. Un ami qui est dans le Soufisme m'a un jour dit: "ne rentre jamais en discussion avec ton ego ! Il va te défoncer ! Quand tu sens que tu rentres en "discussion" avec lui, fais quelque chose, continue ton action en te concentrant dessus."
Sinon, le truc qui fonctionne parfois pour moi, c'est que quand je sens que je commence à prendre le chemin vers le trou obscur, je m'oriente vers la lumière. C'est à dire que je me concentre sur la beauté du monde, sur l'amour, sur les petits détails magnifiques autour de nous. Et la lumière va fermer le trou obscur. Ce trou n'existe pas en fait, il est seulement un manque de lumière qui s'agrandit au plus on se concentre dessus.
Hum... Peut-être un peu perché tout ça, excusez moi.
Mais bon en tout cas, ça marche pas toujours parce qu'il faut se rendre compte qu'on est en train de marcher vers l'obscurité avant qu'il ne soit trop tard, ce qui n'est pas souvent le cas...
Voilà, je sais pas si j'ai apporté grand chose mais je me suis senti un peu poussé à réagir
Encore désolé pour le côté "confus" de mon message, je me suis peut-être un peu perdu en cours de rédaction.
Paix sur vous
PS: il me semble aussi que, clairement, le contexte joue pas mal. C'est à dire que plus le moment de ta vie est stressant, fatiguant etc, plus tu vas être sujet à ce genre d'épisodes.
PS 2: juste après avoir écrit ce message, j'ai été voir du côté de la cyclothymie, comme proposé par un membre du forum ci dessus... Et bien ça correspond vachement à ce qu'on décrit...
Bon, Petite Mine, je n'aime pas faire ce que je vais faire mais c'est ce que je fais tout le temps: je vais profiter de ce que tu dis sur toi pour te parler de moi. Ça fait hyper égocentrique et je le suis sûrement, même si ce n'est pas, je pense, l'aspect le plus développé de ma personnalité.
Soit, peut être que ce que je vais te dire va t'aider, et peut-être que ce qu'on répondra à ce que je vais écrire va m'aider.
Alors voilà, j'arpente ce soir ce forum en espérant trouver quelque chose qui ressemble à ce que je ressens, et je tombe sur ton post.
Figure toi que je suis justement dans un jour comme ceux que tu décris. Et je me reconnais exactement dans ce que tu décris. Je me sens super pendant environ deux semaines, au point que je me dis que ça n'arrivera plus, que cette fois ça y est, cette merde est enfin derrière moi, et PAF ça me ressaute à la face : un matin où je me lève du pied gauche, je suis sur les nerfs, ma fille de deux ans m'écoute pas et ça me rend, je m'énerve pour rien, je me sens comme un caca, et hop cercle vicieux j'en viens à ne plus rien aimer, ni les autres ni moi même, je me coupe de toutes les émotions positives (le ressenti négatif est toujours bien présent malheureusement) et je n'arrive pas à sortir de ce trou sombre dans lequel j'ai l'impression d'être rentré presque volontairement. Et je sais pas si tu ressens ça aussi mais j'ai parfois l'impression que je n'ai même pas tout à fait envie d'en sortir, une sorte de double sentiment contradictoire qui rend un peu fou, comme si l'esprit vibrait dans tous les sens sans savoir que quoi se fixer, et tout ce qui ressort en pensée intelligible est "je suis une merde, rien n'a de sens, je peux tout aussi bien crever dans un coin j'en ai rien à foutre".
Personnellement, j'ai l'impression que ces un ou deux jours de déprime (parfois , si j'ai de la chance, ça dure une aprem) surviennent après avoir fait ou dit quelque chose que j'estime nul, mauvais, etc.
Et je rejoins du coup ce que tu dis concernant une sorte de réaction de défense qu'on aurait face à des attentes qu'on a de nous-mêmes et qui sont difficilement réalisables (en tout cas au niveau de perfectionnisme qu'on veut atteindre).
Donc, on fait un truc "nul", en désaccord avec ce "moi idéal" et du coup on se juge trop durement. Et de là part la réaction en chaîne. On a dit à notre ego qu'il était nul et celui ci répond en quelque sorte, en nous renvoyant une image encore plus horrible de nous même, alors on s'aime pas, et on peut pas aimer autrui si on s'aime pas...
Désolé c'est un peu brouillon tout ça.
Soit, pour en revenir à cette histoire d'ego. Un ami qui est dans le Soufisme m'a un jour dit: "ne rentre jamais en discussion avec ton ego ! Il va te défoncer ! Quand tu sens que tu rentres en "discussion" avec lui, fais quelque chose, continue ton action en te concentrant dessus."
Sinon, le truc qui fonctionne parfois pour moi, c'est que quand je sens que je commence à prendre le chemin vers le trou obscur, je m'oriente vers la lumière. C'est à dire que je me concentre sur la beauté du monde, sur l'amour, sur les petits détails magnifiques autour de nous. Et la lumière va fermer le trou obscur. Ce trou n'existe pas en fait, il est seulement un manque de lumière qui s'agrandit au plus on se concentre dessus.
Hum... Peut-être un peu perché tout ça, excusez moi.
Mais bon en tout cas, ça marche pas toujours parce qu'il faut se rendre compte qu'on est en train de marcher vers l'obscurité avant qu'il ne soit trop tard, ce qui n'est pas souvent le cas...
Voilà, je sais pas si j'ai apporté grand chose mais je me suis senti un peu poussé à réagir
Encore désolé pour le côté "confus" de mon message, je me suis peut-être un peu perdu en cours de rédaction.
Paix sur vous
PS: il me semble aussi que, clairement, le contexte joue pas mal. C'est à dire que plus le moment de ta vie est stressant, fatiguant etc, plus tu vas être sujet à ce genre d'épisodes.
PS 2: juste après avoir écrit ce message, j'ai été voir du côté de la cyclothymie, comme proposé par un membre du forum ci dessus... Et bien ça correspond vachement à ce qu'on décrit...
Seby- Messages : 1
Date d'inscription : 08/10/2019
Re: Déprime cyclique
Bonjour, je suis aussi concernée depuis des années. Et je remercie le confinement de m'avoir permise d'identifier pourquoi je déprimais. C'est le même topo. Tout d'un coup, tout me paraît sans saveur, envie de rien, sensation de lourdeur, parfois même si il y a un événement clairement d'ordre affectif particulièrement intense, idées suicidaires. Ça dure 1 ou au mieux 1 demi journée, 1 fois par semaine ou tous les 15 jours.
Moi ça a commencé quand je me suis rendue compte que mon couple n'était pas aussi fonctionnel que je l'avais espèré. Par la suite le thème des déprimes était d'ordre amoureux, même si au fur et à mesure des années l'objet de mes pensées a varié sur une période de 2 ou 3 ans. Je me suis aperçue que ça aussi c'était cyclique.
Autant ça fait un bien fou d'être amoureux et plein d'espoir autant la chute peut être longue et vertigineuse.
Étant donné que je travaillais ces jours là, il arrivait que le travail me fasse oublier... que j'étais déprimée. Donc, le travail manuel que je faisais d'entretien de plantes et le travail social par la suite me faisait vite oublier que ça n'allait pas. Et bien sûr, le sport. Au bout de 30 mn à une heure, ça va mieux et on en sort vraiment bien. Le problème c'est que quand tu es oisif, c'est plus compliqué de se motiver.
Et puis ça n'empêche pas de faire un travail de fond. C'est à dire, créer un pont entre les attentes et ce qu'on peut éventuellement réaliser en premier lieu. Y aller étapes par étapes.
J'espère que l'auteur du fil nous lira ?
Moi ça a commencé quand je me suis rendue compte que mon couple n'était pas aussi fonctionnel que je l'avais espèré. Par la suite le thème des déprimes était d'ordre amoureux, même si au fur et à mesure des années l'objet de mes pensées a varié sur une période de 2 ou 3 ans. Je me suis aperçue que ça aussi c'était cyclique.
Autant ça fait un bien fou d'être amoureux et plein d'espoir autant la chute peut être longue et vertigineuse.
Étant donné que je travaillais ces jours là, il arrivait que le travail me fasse oublier... que j'étais déprimée. Donc, le travail manuel que je faisais d'entretien de plantes et le travail social par la suite me faisait vite oublier que ça n'allait pas. Et bien sûr, le sport. Au bout de 30 mn à une heure, ça va mieux et on en sort vraiment bien. Le problème c'est que quand tu es oisif, c'est plus compliqué de se motiver.
Et puis ça n'empêche pas de faire un travail de fond. C'est à dire, créer un pont entre les attentes et ce qu'on peut éventuellement réaliser en premier lieu. Y aller étapes par étapes.
J'espère que l'auteur du fil nous lira ?
Percevaline- Messages : 78
Date d'inscription : 26/05/2020
Age : 48
Re: Déprime cyclique
Bonjour Petitemine, tu me rappelles un peu mes années collèges et ensuite.
Je pense que globalement, faut faire du sport, des activités physiques et/où d'expression corporelle (danse, mime,etc). Ca permet de faire bosser tes "autres cerveaux".
Je pense également que les vidéos à la con, au bout d'un moment, certaines formes d'humour, ou de sujets, ne passent plus chez le Zèbre : ça ne le divertit plus de son flux de pensées.
Essaie les exercices de réflexions, seule, essaie de structurer tes journées, structurer même certains temps off, comme accepter des temps où laisser ton esprit voguer.
Aujourd'hui, c'est une joie : ton esprit peut voguer et trouver un peu de contenu vidéo en ligne pour le compléter, l'ouvrir. Avant, c'était l'imagination et tes lectures.
Garde courage, apprend à être heureuse seule, sourire seule (avec et sans vidéo en face), et la suite viendra.
Je pense que globalement, faut faire du sport, des activités physiques et/où d'expression corporelle (danse, mime,etc). Ca permet de faire bosser tes "autres cerveaux".
Je pense également que les vidéos à la con, au bout d'un moment, certaines formes d'humour, ou de sujets, ne passent plus chez le Zèbre : ça ne le divertit plus de son flux de pensées.
Essaie les exercices de réflexions, seule, essaie de structurer tes journées, structurer même certains temps off, comme accepter des temps où laisser ton esprit voguer.
Aujourd'hui, c'est une joie : ton esprit peut voguer et trouver un peu de contenu vidéo en ligne pour le compléter, l'ouvrir. Avant, c'était l'imagination et tes lectures.
Garde courage, apprend à être heureuse seule, sourire seule (avec et sans vidéo en face), et la suite viendra.
zebu40- Messages : 182
Date d'inscription : 16/12/2019
Re: Déprime cyclique
PetiteMine a écrit:
J'ai l'impression que ces accès de déprime viennent de attentes innateignables que j'ai pour ma vie et pour moi même, doublées d'une incapacité à me reposer vraiment
Bonjour PetiteMine,
Je trouve normal que tu déprimes si tu as des attentes impossibles, normal aussi que ce soit douloureux quand tu y es confrontée.
Peut-être faut-il encore du temps et faire quelques expériences pour réajuster les choses, placer la barre moins haut à certains endroits et plus haut à d'autres, afin d'arriver à un équilibre qui te fait du bien, une forme de constance.
Bon cheminement à toi.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
De retour!
Bonjour !
Je reviens après un peu moins de deux ans... Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire et de poster un message... Même si je n'ai jamais (ou en tout cas pas encore) répondu, j'ai toujours lu avec attention, donc merci !
J'ai recommencé plein de fois la rédaction de ce message donc cette fois-ci je me lance.
Ça ne va pas (jusqu'à là, rien de surprenant). Je suis en thérapie depuis un peu plus d'un an maintenant et ça. ne. va. pas. La psy que je vois a commencé par me dire que je faisais une dépression existentielle puis après m'avoir mis sous antidépresseur m'a dit que ce n'était pas une dépression mais juste la manière dont je fonctionnais (???). Donc 15 mois de thérapie comportementale et cognitive (avec environ 1 an de médicaments) et tout ce qu'on a fait c'est 1) identifier mes valeurs, 2) noté sur 10 si je les respecte ou non dans ma vie et 3) travaillé pour mettre en place des habitudes quotidiennes pour pouvoir augmenter leur note. C'est de l'ACT thérapie.
Je suis épuisée. Ce cerveau c'est de la merde. Je suis pas stable émotionnellement, je ne sais pas pourquoi, rien ne me plaît, tout me fait souffrir... et le pire maintenant c'est que je ne suis plus seule. J'ai un mari, un pauvre mari qui doit se taper le moral en dents de scie de sa femme tous les jours de toute la semaine de TOUTE SA VIE. C'est affreux. Je répète à tout ceux qui savent que je suis pseudo-dépressive qu'il est toujours là pour moi, qu'il encaisse très bien........... mais la vérité c'est que c'est fatigant d'avoir une partenaire légume les 3/4 du temps, que ça le frustre, le rend triste, que dans le fond il ne peut RIEN faire pour moi et qu'il a besoin de beaucoup de temps seul pour digérer tout ce que je lui balance à la figure. On est rentré dans le schéma suivant : je suis triste et je m'appuie sur lui DONC je le fatigue DONC il est triste aussi, et quand j'ai enfin remonté la pente, c'est lui qui est au fond du trou, épuisé émotionnellement. On s'aime mais je fous tout en l'air avec mon incapacité à être bien durablement. Il y en a toujours un pour pas être bien et bloquer les activités à deux. Pire encore, aujourd'hui on a eu une discussion hyper intense durant laquelle il m'a avoué qu'il ne pouvait pas me parler, me dire ce qui n'allait pas, etc. parce que j'étais tout le temps triste et qu'il avait peut de se prendre un retour de flamme ou d'empirer mon état........... Je passe les détails mais il m'a avoué qu'il était malheureux et qu'il se sentait étouffé, limité par le comportement que j'ai envers lui. Je passe sur la description dudit comportement parce que cela n'a aucun intérêt ici (mais pour info, cela n'a aucun rapport avec ma "déprime/dépression", il m'a dit s'être fait à l'idée que j'en bave pendant quelques années). Je comprends son point de vue même si je ne suis pas d'accord sur tout et je sais ce que je dois faire pour que les choses aillent mieux. Ce dont je veux parler c'est cette horrible sensation d'être un monstre qui fait souffrir la personne que j'aime le plus au monde. Putain je me crois dans un film où il y en a finalement un des deux qui craquent et qui admet à l'autre qu'il lui pourrit la vie. Au secours !
Enfin bon, tout cela ce sont des petits détails qui rentrent dans le pattern général de ma vie. Je crois que j'aurais jamais du arrêter les antidépresseurs.... mais en même temps je me sentais mieux et ils me transformaient en légume qui avait besoin de dormir 10h la nuit, de complémenter par des siestes de 2 à 3h dans la journée et qui était QUAND MEME fatiguée tout du long. Je me pose aussi des questions sur la psy que je vois. C'est une dépression ou pas ? Est-ce que c'est normal qu'elle m'ai dit au début du traitement "des plantes ou des antidépresseurs" ? Comment est-ce que c'est possible que le seul foutu traitement possible c'est "des petites habitudes tous les jours" ? J'ai vu tellement de professionnels de santé sans jamais aller vraiment mieux que je désespère d'être bien un jour. Et en plus maintenant parler de ce qui ne va pas, ça n'aide même plus. Personne n'a rien à me dire de constructif, ou à me donner des conseils qui aident vraiment. J'ai l'impression d'avoir déjà tout entendu, ça me rend folle. Et puis avons-le, je rabâche les mêmes choses depuis des années ! Normal que personne n'ai quoi que ce soit de nouveau à me dire.
Ah oui et pire du pire, grande championne, il y a deux jours dans un grand accès de n'importe quoi et entre deux crises de larmes je me suis auto foutu des baffes et coupé l'épaule avec des lames de rasoirs. YES. Je crève de honte. J'ai pas osé en parler avec mon mari. Il n'a rien vu et c'est tant mieux parce qu'il serait fichu de se dire que c'est sa faute pour ne pas être resté avec moi une soirée où j'étais ultra déprimée + cela va conforter dans son opinion que je risque de péter un câble s'il me parle de ses problèmes à lui. Enfin bref, c'est rien de dramatique, je n'en suis pas à me jeter tout ce qui coupe dès qu'un truc me contrarie : c'était vraiment un épisode ponctuel. Mais quand même, ça me fait vraiment chier, j'en suis au même stade que quand j'étais ado et que je ne comprenais rien à ce qu'il se passait dans ma tête.
Bon, ce message ne ressemble à rien du tout. On dirait une page de journal intime sans son contexte. Le voici le contexte : je crois que j'ai régulièrement des épisodes qui ressemblent à une vraie dépression. Et puis ça disparaît. Et puis ça revient. Parfois c'est 6 jours ok / 1 jour bof, parfois c'est deux semaines ok / 1 semaine bof. Quand cela ne va pas, j'ai envie de rien (sauf de mourir haha). Quand ça va, j'ai envie de faire pleins de choses. Peu importe la période, j'ai quand même un grand fond triste et anxieux. Enfin, et parce que sinon, ce n'est pas drôle, je n'ai trouvé AUCUN élément déclencheur des mauvaises ou des bonnes périodes.
Voilà c'est tout pour mon épanchement émotionnel de la soirée (et qui sait, peut-être de l'année et demi à venir ? .......).
Merci d'avoir lu et prenez soin de vous !
Je reviens après un peu moins de deux ans... Merci à tous ceux qui ont pris le temps de lire et de poster un message... Même si je n'ai jamais (ou en tout cas pas encore) répondu, j'ai toujours lu avec attention, donc merci !
J'ai recommencé plein de fois la rédaction de ce message donc cette fois-ci je me lance.
Ça ne va pas (jusqu'à là, rien de surprenant). Je suis en thérapie depuis un peu plus d'un an maintenant et ça. ne. va. pas. La psy que je vois a commencé par me dire que je faisais une dépression existentielle puis après m'avoir mis sous antidépresseur m'a dit que ce n'était pas une dépression mais juste la manière dont je fonctionnais (???). Donc 15 mois de thérapie comportementale et cognitive (avec environ 1 an de médicaments) et tout ce qu'on a fait c'est 1) identifier mes valeurs, 2) noté sur 10 si je les respecte ou non dans ma vie et 3) travaillé pour mettre en place des habitudes quotidiennes pour pouvoir augmenter leur note. C'est de l'ACT thérapie.
Je suis épuisée. Ce cerveau c'est de la merde. Je suis pas stable émotionnellement, je ne sais pas pourquoi, rien ne me plaît, tout me fait souffrir... et le pire maintenant c'est que je ne suis plus seule. J'ai un mari, un pauvre mari qui doit se taper le moral en dents de scie de sa femme tous les jours de toute la semaine de TOUTE SA VIE. C'est affreux. Je répète à tout ceux qui savent que je suis pseudo-dépressive qu'il est toujours là pour moi, qu'il encaisse très bien........... mais la vérité c'est que c'est fatigant d'avoir une partenaire légume les 3/4 du temps, que ça le frustre, le rend triste, que dans le fond il ne peut RIEN faire pour moi et qu'il a besoin de beaucoup de temps seul pour digérer tout ce que je lui balance à la figure. On est rentré dans le schéma suivant : je suis triste et je m'appuie sur lui DONC je le fatigue DONC il est triste aussi, et quand j'ai enfin remonté la pente, c'est lui qui est au fond du trou, épuisé émotionnellement. On s'aime mais je fous tout en l'air avec mon incapacité à être bien durablement. Il y en a toujours un pour pas être bien et bloquer les activités à deux. Pire encore, aujourd'hui on a eu une discussion hyper intense durant laquelle il m'a avoué qu'il ne pouvait pas me parler, me dire ce qui n'allait pas, etc. parce que j'étais tout le temps triste et qu'il avait peut de se prendre un retour de flamme ou d'empirer mon état........... Je passe les détails mais il m'a avoué qu'il était malheureux et qu'il se sentait étouffé, limité par le comportement que j'ai envers lui. Je passe sur la description dudit comportement parce que cela n'a aucun intérêt ici (mais pour info, cela n'a aucun rapport avec ma "déprime/dépression", il m'a dit s'être fait à l'idée que j'en bave pendant quelques années). Je comprends son point de vue même si je ne suis pas d'accord sur tout et je sais ce que je dois faire pour que les choses aillent mieux. Ce dont je veux parler c'est cette horrible sensation d'être un monstre qui fait souffrir la personne que j'aime le plus au monde. Putain je me crois dans un film où il y en a finalement un des deux qui craquent et qui admet à l'autre qu'il lui pourrit la vie. Au secours !
Enfin bon, tout cela ce sont des petits détails qui rentrent dans le pattern général de ma vie. Je crois que j'aurais jamais du arrêter les antidépresseurs.... mais en même temps je me sentais mieux et ils me transformaient en légume qui avait besoin de dormir 10h la nuit, de complémenter par des siestes de 2 à 3h dans la journée et qui était QUAND MEME fatiguée tout du long. Je me pose aussi des questions sur la psy que je vois. C'est une dépression ou pas ? Est-ce que c'est normal qu'elle m'ai dit au début du traitement "des plantes ou des antidépresseurs" ? Comment est-ce que c'est possible que le seul foutu traitement possible c'est "des petites habitudes tous les jours" ? J'ai vu tellement de professionnels de santé sans jamais aller vraiment mieux que je désespère d'être bien un jour. Et en plus maintenant parler de ce qui ne va pas, ça n'aide même plus. Personne n'a rien à me dire de constructif, ou à me donner des conseils qui aident vraiment. J'ai l'impression d'avoir déjà tout entendu, ça me rend folle. Et puis avons-le, je rabâche les mêmes choses depuis des années ! Normal que personne n'ai quoi que ce soit de nouveau à me dire.
Ah oui et pire du pire, grande championne, il y a deux jours dans un grand accès de n'importe quoi et entre deux crises de larmes je me suis auto foutu des baffes et coupé l'épaule avec des lames de rasoirs. YES. Je crève de honte. J'ai pas osé en parler avec mon mari. Il n'a rien vu et c'est tant mieux parce qu'il serait fichu de se dire que c'est sa faute pour ne pas être resté avec moi une soirée où j'étais ultra déprimée + cela va conforter dans son opinion que je risque de péter un câble s'il me parle de ses problèmes à lui. Enfin bref, c'est rien de dramatique, je n'en suis pas à me jeter tout ce qui coupe dès qu'un truc me contrarie : c'était vraiment un épisode ponctuel. Mais quand même, ça me fait vraiment chier, j'en suis au même stade que quand j'étais ado et que je ne comprenais rien à ce qu'il se passait dans ma tête.
Bon, ce message ne ressemble à rien du tout. On dirait une page de journal intime sans son contexte. Le voici le contexte : je crois que j'ai régulièrement des épisodes qui ressemblent à une vraie dépression. Et puis ça disparaît. Et puis ça revient. Parfois c'est 6 jours ok / 1 jour bof, parfois c'est deux semaines ok / 1 semaine bof. Quand cela ne va pas, j'ai envie de rien (sauf de mourir haha). Quand ça va, j'ai envie de faire pleins de choses. Peu importe la période, j'ai quand même un grand fond triste et anxieux. Enfin, et parce que sinon, ce n'est pas drôle, je n'ai trouvé AUCUN élément déclencheur des mauvaises ou des bonnes périodes.
Voilà c'est tout pour mon épanchement émotionnel de la soirée (et qui sait, peut-être de l'année et demi à venir ? .......).
Merci d'avoir lu et prenez soin de vous !
PetiteMine- Messages : 12
Date d'inscription : 01/11/2019
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