Zébritude dans le milieu de la recherche
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indiana chris
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Hellena
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Zébritude dans le milieu de la recherche
Bonjour à tous !
Je suis super contente que ce forum existe Je viens d'être diagnostiquée HP, et ce qui m'avait décidée à passer un test était précisément lié à mes difficultés avec mes collègues de travail. Le fait de savoir que je suis HP m'aide à avoir plus confiance en moi (j'avais besoin d'avoir une confirmation +- objective de mon intelligence) mais ça ne fait pas non plus disparaitre tous les problèmes.
J'ai commencé en septembre une thèse en philosophie des sciences. J'ai de la chance : puisque c'est un domaine fascinant et en constante évolution, je ne m'ennuierai pas. J'ai pu voir sur le forum que la difficulté majeure des HP au travail est de s'ennuyer, ce n'est pas mon cas (et je ne pense pas que ce soit le cas des HP qui travaillent dans la recherche), c'est pour ça que je voulais créer un sujet à part. Par contre, je rencontre deux problèmes principaux :
- Des problèmes de hiérarchie
- Une difficulté à me situer par rapport à mes collègues
Je sais que les HP ont souvent du mal avec l'autorité, je ne sais pas si c'est à cause de ça ou à cause de mes propres opinions politiques mais en tout cas c'est mon cas, je suis incapable de faire ou dire quelque chose que j'estime idiot parce qu'on me demande de le faire. Je suis donc entrée en conflit avec le prof principal dont je suis l'assistante parce que j'ai ajouté des compléments ou des corrections de ce qu'il disait dans son cours lors des séances de TP de philo que j'ai données (seulement sur les sujets sur lesquels j'étais bien renseignée). Je me suis bien fait engueuler et il m'a notamment interdit de diffuser le résumé d'une séance supplémentaire que j'avais faite pour les groupes les plus avancés (sur la méthode scientifique). Je l'ai quand même diffusé, mais pas à ses étudiants, seulement à ceux d'un autre prof. J'étais dans tous mes états parce que j'ai vraiment eu l'impression que ce prof n'était pas motivé par la recherche de savoir mais plutôt par son ego et le maintien de son autorité et je trouve ça aberrant dans le domaine de la recherche, et puis en plus j'ai eu un choc parce que c'est encore une de ces situations où je fais de mon mieux (j'ai fait énormément de recherches pour préparer ce TP) et la réponse que je reçois est très loin de la reconnaissance. Je ruminais des dialogues, ça me tournait tout le temps en tête et j'ai encore maintenant beaucoup d'émotion en en reparlant. Je pense toujours que j'ai eu raison de défendre ces idées et je ne sais pas à quel point ça me coûtera dans le milieu académique (qui fonctionne beaucoup par copinage) d'avoir ce caractère-là.
Je n'ai pas du tout été soutenue par les autres assistants, ce qui est lié à l'autre problème.
Je me sens très différente des autres assistants, j'ai l'impression qu'ils n'ont pas le même intérêt pour le savoir que moi, qu'ils ne sont pas vraiment passionnés par leur sujet mais qu'ils le prennent juste comme un travail (il faut bien manger, quoi). Ils n'aiment pas spécialement parler de leur sujet, ils n'engagent pas spontanément de longues discussions philosophiques (à moins qu'il y ait conflit) et ils rient de baratiner et de "faire genre qu'ils avancent" quand ils font des présentations dans les réunions de département. Ils ont une tendance au relativisme (à accepter toutes les idées, citer telle ou telle position sans se prononcer dessus) et ne cherchent pas à savoir la vérité sur un sujet, d'ailleurs ils réprouvent le fait que moi je la cherche. Je ne comprends pas comment on peut faire de la recherche sans avoir cette soif de vérité, d'augmenter la connaissance en démêlant le vrai du faux.
Et puis surtout, j'ai du mal à situer mon intelligence par rapport à eux : parfois, j'ai vraiment l'impression qu'ils sont bêtes. Ils ne se rendent pas compte de failles évidentes dans des raisonnements, ça c'est le plus courant, ils n'ont jamais pensé à des choses qui me viennent immédiatement, ou ils sont moins renseignés que moi sur certains sujets alors qu'ils ont fait des études de philo et moi de physique (et essentiellement autodidacte en philo). Et en même temps, je suis certaine de mes raisonnements et de mes sources donc je me dis qu'ils sont idiots, mais en même temps, comme je suis souvent la seule à défendre une idée contre absolument tout le monde, je me dis que j'ai peut-être des biais cognitifs (biais de confirmation ou biais de surconfiance) qui me font croire que j'ai raison alors que je suis complètement à côté de la plaque.
J'ai depuis toujours très peur de devenir prétentieuse, alors ça m'inquiète de ressentir souvent du mépris envers d'autres gens que je trouve bêtes (c'est aussi le cas pour le prof dont j'ai parlé, je le trouve bête alors qu'il a des années d'expérience de plus que moi). Je n'arrive pas à être indulgente avec eux parce que j'ai l'impression qu'ils manquent à leurs responsabilités d'éclairer le reste de la population sur des sujets importants et aussi qu'ils m'empêchent de faire moi mon travail intellectuel correctement.
Comment faire pour supporter la situation / changer moi-même / changer les gens ? Je ne sais pas quoi faire.
J'espère que d'autres gens sont dans des cas similaires ou auront des idées sur le sujet ^^' Merci d'avoir lu jusqu'ici, déjà, et merci d'avance pour votre compréhension, je suis désolée d'étaler mes problèmes ^^'
Je suis super contente que ce forum existe Je viens d'être diagnostiquée HP, et ce qui m'avait décidée à passer un test était précisément lié à mes difficultés avec mes collègues de travail. Le fait de savoir que je suis HP m'aide à avoir plus confiance en moi (j'avais besoin d'avoir une confirmation +- objective de mon intelligence) mais ça ne fait pas non plus disparaitre tous les problèmes.
J'ai commencé en septembre une thèse en philosophie des sciences. J'ai de la chance : puisque c'est un domaine fascinant et en constante évolution, je ne m'ennuierai pas. J'ai pu voir sur le forum que la difficulté majeure des HP au travail est de s'ennuyer, ce n'est pas mon cas (et je ne pense pas que ce soit le cas des HP qui travaillent dans la recherche), c'est pour ça que je voulais créer un sujet à part. Par contre, je rencontre deux problèmes principaux :
- Des problèmes de hiérarchie
- Une difficulté à me situer par rapport à mes collègues
Je sais que les HP ont souvent du mal avec l'autorité, je ne sais pas si c'est à cause de ça ou à cause de mes propres opinions politiques mais en tout cas c'est mon cas, je suis incapable de faire ou dire quelque chose que j'estime idiot parce qu'on me demande de le faire. Je suis donc entrée en conflit avec le prof principal dont je suis l'assistante parce que j'ai ajouté des compléments ou des corrections de ce qu'il disait dans son cours lors des séances de TP de philo que j'ai données (seulement sur les sujets sur lesquels j'étais bien renseignée). Je me suis bien fait engueuler et il m'a notamment interdit de diffuser le résumé d'une séance supplémentaire que j'avais faite pour les groupes les plus avancés (sur la méthode scientifique). Je l'ai quand même diffusé, mais pas à ses étudiants, seulement à ceux d'un autre prof. J'étais dans tous mes états parce que j'ai vraiment eu l'impression que ce prof n'était pas motivé par la recherche de savoir mais plutôt par son ego et le maintien de son autorité et je trouve ça aberrant dans le domaine de la recherche, et puis en plus j'ai eu un choc parce que c'est encore une de ces situations où je fais de mon mieux (j'ai fait énormément de recherches pour préparer ce TP) et la réponse que je reçois est très loin de la reconnaissance. Je ruminais des dialogues, ça me tournait tout le temps en tête et j'ai encore maintenant beaucoup d'émotion en en reparlant. Je pense toujours que j'ai eu raison de défendre ces idées et je ne sais pas à quel point ça me coûtera dans le milieu académique (qui fonctionne beaucoup par copinage) d'avoir ce caractère-là.
Je n'ai pas du tout été soutenue par les autres assistants, ce qui est lié à l'autre problème.
Je me sens très différente des autres assistants, j'ai l'impression qu'ils n'ont pas le même intérêt pour le savoir que moi, qu'ils ne sont pas vraiment passionnés par leur sujet mais qu'ils le prennent juste comme un travail (il faut bien manger, quoi). Ils n'aiment pas spécialement parler de leur sujet, ils n'engagent pas spontanément de longues discussions philosophiques (à moins qu'il y ait conflit) et ils rient de baratiner et de "faire genre qu'ils avancent" quand ils font des présentations dans les réunions de département. Ils ont une tendance au relativisme (à accepter toutes les idées, citer telle ou telle position sans se prononcer dessus) et ne cherchent pas à savoir la vérité sur un sujet, d'ailleurs ils réprouvent le fait que moi je la cherche. Je ne comprends pas comment on peut faire de la recherche sans avoir cette soif de vérité, d'augmenter la connaissance en démêlant le vrai du faux.
Et puis surtout, j'ai du mal à situer mon intelligence par rapport à eux : parfois, j'ai vraiment l'impression qu'ils sont bêtes. Ils ne se rendent pas compte de failles évidentes dans des raisonnements, ça c'est le plus courant, ils n'ont jamais pensé à des choses qui me viennent immédiatement, ou ils sont moins renseignés que moi sur certains sujets alors qu'ils ont fait des études de philo et moi de physique (et essentiellement autodidacte en philo). Et en même temps, je suis certaine de mes raisonnements et de mes sources donc je me dis qu'ils sont idiots, mais en même temps, comme je suis souvent la seule à défendre une idée contre absolument tout le monde, je me dis que j'ai peut-être des biais cognitifs (biais de confirmation ou biais de surconfiance) qui me font croire que j'ai raison alors que je suis complètement à côté de la plaque.
J'ai depuis toujours très peur de devenir prétentieuse, alors ça m'inquiète de ressentir souvent du mépris envers d'autres gens que je trouve bêtes (c'est aussi le cas pour le prof dont j'ai parlé, je le trouve bête alors qu'il a des années d'expérience de plus que moi). Je n'arrive pas à être indulgente avec eux parce que j'ai l'impression qu'ils manquent à leurs responsabilités d'éclairer le reste de la population sur des sujets importants et aussi qu'ils m'empêchent de faire moi mon travail intellectuel correctement.
Comment faire pour supporter la situation / changer moi-même / changer les gens ? Je ne sais pas quoi faire.
J'espère que d'autres gens sont dans des cas similaires ou auront des idées sur le sujet ^^' Merci d'avoir lu jusqu'ici, déjà, et merci d'avance pour votre compréhension, je suis désolée d'étaler mes problèmes ^^'
Hellena- Messages : 6
Date d'inscription : 18/04/2020
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
bonjour bienvenue. sujet intéressant, l'acceptation de l'autorité entre autre a tendance à nous poser des problèmes, moi même je suis au chômage en partie à cause de ce genre d’écueil. sans compter que dans les entretiens d'embauches quand nous sommes détectés, nous sommes classé comme 'source d'ennuis potentielle', justement à cause de notre habitude de tout remettre en cause (et accessoirement du manque de respect vis à vis de tyranneau qui se croient tout permis).
pour l'intelligence si tu tentes de te classer plus ou moins intelligente par rapport aux autres : un conseil arrête ou investi dans l'aspirine. notre intelligence est différente nous avons des points forts par rapport aux autres et aussi des points faibles. pour plus de précisions je ne peux pas trop t'aider nous ne sommes pas des clones et c'est plus simple et sûr d'apprendre à te connaitre toi même.
pour la philosophie je ne suis pas un grand connaisseur mais il me semble qu'il n'y a que dans les domaines genre mathématique, physique, chimie, etc. où l'un a raison et l'autre a tort. le fait de te remettre en question est une bonne chose, ça permet d'éviter d'être dogmatique.
pour l'intelligence si tu tentes de te classer plus ou moins intelligente par rapport aux autres : un conseil arrête ou investi dans l'aspirine. notre intelligence est différente nous avons des points forts par rapport aux autres et aussi des points faibles. pour plus de précisions je ne peux pas trop t'aider nous ne sommes pas des clones et c'est plus simple et sûr d'apprendre à te connaitre toi même.
pour la philosophie je ne suis pas un grand connaisseur mais il me semble qu'il n'y a que dans les domaines genre mathématique, physique, chimie, etc. où l'un a raison et l'autre a tort. le fait de te remettre en question est une bonne chose, ça permet d'éviter d'être dogmatique.
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
C'est un étudiant en thèse qui consacre la moitié de son temps à donner des séances d'exercices liées à un cours. Il aide aussi à surveiller les examens et parfois à en corriger. Dans les domaines scientifiques, les exercices sont des calculs ou des expériences, et dans les sciences humaines ou la philosophie, ce sont plutôt des lectures de textes, des débats ou ce qu'on peut trouver comme application de certaines parties du cours (exercices de logique par exemple).I am just Nath a écrit:Qu'est-ce qu'un assistant ? Ffmas.over.blog.fr. ?
Hellena- Messages : 6
Date d'inscription : 18/04/2020
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Je suis donc rentrée en conflit avec le prof principal dont je suis l'assistante...
Je ne suis pas dans le domaine de la recherche mais j'ai été dans le domaine de l'assistanat et le secrétariat pendant 30 ans. Ce que je voulais dire c'est que si ça ne m'avait pas convenu j'aurai fait chef, et d'ailleurs quand ça ne m'a pas convenu, j'ai changé de chef..
Peut être devrais tu faire prof ? À mon avis pour fonction-ner, si tu n'arrives pas à le voir dans sa fonction et à rester dans la tienne, c'est très mal parti.
Je ne suis pas dans le domaine de la recherche mais j'ai été dans le domaine de l'assistanat et le secrétariat pendant 30 ans. Ce que je voulais dire c'est que si ça ne m'avait pas convenu j'aurai fait chef, et d'ailleurs quand ça ne m'a pas convenu, j'ai changé de chef..
Peut être devrais tu faire prof ? À mon avis pour fonction-ner, si tu n'arrives pas à le voir dans sa fonction et à rester dans la tienne, c'est très mal parti.
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Merci pour ta réponse. Je n'ai donc pas intérêt à leur dire que je suis HP si ça risque d'aggraver mon cas ?boule-d-ombre a écrit:bonjour bienvenue. sujet intéressant, l'acceptation de l'autorité entre autre a tendance à nous poser des problèmes, moi même je suis au chômage en partie à cause de ce genre d’écueil. sans compter que dans les entretiens d'embauches quand nous sommes détectés, nous sommes classé comme 'source d'ennuis potentielle', justement à cause de notre habitude de tout remettre en cause (et accessoirement du manque de respect vis à vis de tyranneau qui se croient tout permis).
pour l'intelligence si tu tentes de te classer plus ou moins intelligente par rapport aux autres : un conseil arrête ou investi dans l'aspirine. notre intelligence est différente nous avons des points forts par rapport aux autres et aussi des points faibles. pour plus de précisions je ne peux pas trop t'aider nous ne sommes pas des clones et c'est plus simple et sûr d'apprendre à te connaitre toi même.
pour la philosophie je ne suis pas un grand connaisseur mais il me semble qu'il n'y a que dans les domaines genre mathématique, physique, chimie, etc. où l'un a raison et l'autre a tort. le fait de te remettre en question est une bonne chose, ça permet d'éviter d'être dogmatique.
Sinon, je m'en fiche de faire un classement de mon intelligence, le problème est plutôt de savoir si le fait de trouver les raisonnements des autres trop basiques et pleins de failles est effectivement dû au fait que je raisonne mieux qu'eux ou bien une illusion de ma part. Vous savez, il y a ce biais de surévaluation qui dit que les gens qui en savent très peu sur un sujet pensent toujours qu'ils en savent beaucoup, et que seuls les gens qui en savent un peu plus se rendent compte d'à quel point ils sont ignorants (sauf ceux qui sont vraiment des spécialistes du sujet, eux ont raison de penser qu'ils en savent beaucoup, c'est autre chose). On dit aussi "la culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale". Eh bien j'ai peur d'avoir ça, mais pour l'intelligence, en fait : penser que je suis intelligente et que donc mes raisonnements sont valables, mais me tromper parce que je suis trop bête ou trop inculte pour être seulement capable de me rendre compte de mes erreurs. Ce qui m'importe n'est pas d'être plus ou moins intelligente que qui que ce soit, mais que mes raisonnements soient valables. Le fait d'avoir été diagnostiquée HP a tendance à me faire penser que oui. Mais alors, ça veut dire que j'ai raison sur le fait que les raisonnements des autres sont mauvais, et donc je suis dégoûtée parce que j'attendais plus d'eux, et je ne sais pas comment éviter d'être déçue et en colère. C'est plus clair comme ça ?
Petite parenthèse, pour ce qui est de la vérité, il y a effectivement des questions en philosophie qu'on ne peut pas trancher (genre "est-ce que le monde existe ou est-ce que je suis toute seule dans l'Univers à m'imaginer des trucs ?"), mais ce n'est pas avec celles-là que j'ai des problèmes ^^ C'est avec les autres questions (oui oui, il y en a aussi en philosophie) qui peuvent être tranchées. Par exemple, "Est-ce que la présence de mauvais scientifiques dans la communauté veut dire que la méthode scientifique elle-même est mauvaise ?" ou : "Que dit Aristote dans ses textes sur l'éthique ?", ce genre de choses.
Hellena- Messages : 6
Date d'inscription : 18/04/2020
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Il faut voir du côté du communément admis... soit tu vas réussir à t'y faire et canaliser le reste ailleurs soit si c'est quelque chose d'important pour toi ça va être compliqué.
Puisque tu evoquais le fait d'avoir du mal à te situer, peut-être reprendre du début avec du recul.
Puisque tu evoquais le fait d'avoir du mal à te situer, peut-être reprendre du début avec du recul.
Dernière édition par I am just Nath le Sam 18 Avr 2020, 18:15, édité 1 fois
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
I am just Nath a écrit:Je suis donc rentrée en conflit avec le prof principal dont je suis l'assistante...
Je ne suis pas dans le domaine de la recherche mais j'ai été dans le domaine de l'assistanat et le secrétariat pendant 30 ans. Ce que je voulais dire c'est que si ça ne m'avait pas convenu j'aurai fait chef, et d'ailleurs quand ça ne m'a pas convenu, j'ai changé de chef..
Peut être devrais tu faire prof ? À mon avis pour fonction-ner, si tu n'arrives pas à le voir dans sa fonction et à rester dans la tienne, c'est très mal parti.
C'est un bon conseil, je ne peux pas faire prof (je dois terminer ma thèse d'abord) mais je peux essayer de demander une bourse pour ne plus être assistante mais doctorante à plein temps. L'enseignement va me manquer pendant ces 4 ans de thèse, ceci dit.
Hellena- Messages : 6
Date d'inscription : 18/04/2020
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Cool si tu as une alternative d'entre deux. J'avais mal pour toi de cet espèce de bancal et qu'on finit justement par te dire ben fais prof où prend ma place donc si tu dois en passer par là pour obtenir quelque chose il vaut mieux que ça se passe dans une bonne ambiance.
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Si ça peut te faire sourire j'ai fait de l'assistanat pour des enseignants-chercheurs et ça donnerait en quelque sorte comme si tu me voyais arriver en disant je vais me mettre à chercher avec vous si ça ne vous dérange pas vous vous êtes dans quelle matière ? Parce qu'en tant qu'assistante j'ai beaucoup de centres d'intérêt et je trouve que vous faites quand même pas mal d'erreurs ..
Je serai venu en parler ici je pense que tu m'aurais donné le même conseil c'est-à-dire de réussir à retrouver un calage mais ça ne doit pas t'empêcher d'être toi même mais la façon de présenter les choses, il vaut mieux y mettre de la diplomatie et découper les choses dans l'ordre en quelque sorte.
Je serai venu en parler ici je pense que tu m'aurais donné le même conseil c'est-à-dire de réussir à retrouver un calage mais ça ne doit pas t'empêcher d'être toi même mais la façon de présenter les choses, il vaut mieux y mettre de la diplomatie et découper les choses dans l'ordre en quelque sorte.
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Ne le dis à personne, mais les enseignants et les chercheurs c'est des spécimens qui peuvent être susceptibles et à prendre avec des pincettes
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Bonsoir Hellena,
j'ai vécu une situation similaire à la tienne. J'ai fait un master dans l'archéologie et pour expliquer la situation : j'étais le seul étudiant de ma promo à choisir mon propre sujet et aussi à choisir mon tuteur. Et au bout d'un an de travail, le jour de ma soutenance, le jury m'annonce que mon sujet n'aurait pas dû être validé et ils m'ont traiter de mégalomane. Je pensais pas que le monde de la recherche était comme ça.
Actuellement, je travail dans l'enseignement scolaire et j'ai dû mal à respecter toutes les règles qui sont demandées et que je trouve inutile. Mais, ce travail me permet d'avoir un peu de liberté et de faire mes propres recherches à côté.
j'ai vécu une situation similaire à la tienne. J'ai fait un master dans l'archéologie et pour expliquer la situation : j'étais le seul étudiant de ma promo à choisir mon propre sujet et aussi à choisir mon tuteur. Et au bout d'un an de travail, le jour de ma soutenance, le jury m'annonce que mon sujet n'aurait pas dû être validé et ils m'ont traiter de mégalomane. Je pensais pas que le monde de la recherche était comme ça.
Actuellement, je travail dans l'enseignement scolaire et j'ai dû mal à respecter toutes les règles qui sont demandées et que je trouve inutile. Mais, ce travail me permet d'avoir un peu de liberté et de faire mes propres recherches à côté.
indiana chris- Messages : 66
Date d'inscription : 12/07/2019
Age : 43
Localisation : Maine et Loire
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Salut Hellena,
Tout d'abord, attention avec les généralités : tous les HPs n'ont pas de problème avec l'autorité, tout comme tous les HPs n'ont pas les problèmes d'insertion que décrit boule d'ombre. Loin de là ! Il n'y a donc aucune fatalité liée à ton profil qui déterminerait inexorablement la qualité de tes interactions au travail.
Je travaille aussi dans la recherche, les caractères que tu décris (le prof que tu assistes, les autres assistants) me rappellent des gens que j'ai croisés. Quelques remarques, peut-être à côté de la plaque, qui me viennent en te lisant.
Concernant ton prof, tu n'as pas précisé si tu lui as proposé tes modifications avant de les appliquer ou si tu l'as mis devant le fait accompli après avoir donné ton/tes TDs. Ça fait une grosse différence : même si tu as amélioré le contenu de son cours, ça n'est pas évident quand on est responsable d'un enseignement que de voir cet enseignement modifié "à la volée" (j'ai bien noté que ça t'avait demandé beaucoup de travail, mais lui ne le sait peut-être pas) par un.e collègue moins expérimenté.e. Si ça devait m'arriver, j'espère que ma réaction serait de discuter avec mon ou ma collègue et de voir ensemble quels changements sont effectivement pertinents, mais mon premier sentiment serait très certainement de l'énervement. Tu disais avoir peur de devenir prétentieuse, mais outrepasser les directives d'un enseignant plus expérimenté (fut-il bête ou incompétent) est typiquement le genre de chose qui peuvent te faire paraître prétentieuse, même si tu es juste animée par le désir de rendre les enseignements meilleurs pour tes étudiant.e.s. Je suis à peu près sûr que si tu demandes en amont à discuter avec un professeur pour proposer des modifications ou du contenu additionnel à son cours, il sera ravi d'en parler (sauf exception, il y a des couillons partout).
Concernant les autres assistants, tu pointes leur manque apparent de passion pour leur domaine et leur attitude désinvolte quand à leurs travaux de recherche. J'ai croisé plusieurs thésards qui se comportaient de la sorte, mais pour beaucoup d'entre eux c'était un moyen de gérer le stress de la thèse : en prétendant "faire genre qu'ils avancent", ils se réfugient derrière leur (prétendue) flemme pour justifier leur difficulté à avancer. Je ne dis pas que c'est le cas de tous tes camarades : certains d'entre eux, ou la totalité, sont peut-être des affabulateurs fumeux, en effet. Mais ça vaut le coup de creuser un peu pour voir quelle est la motivation derrière cette mise en scène leur prétendue incompétence. Pour la passion, c'est la même chose : tout le monde ne la manifeste pas de la même façon. Peut-être que certains d'entre eux adorent lire sur leur sujet et écrire dans leur coin mais ont plus de mal à échanger en personne ? Ou pas avec tout le monde ?
Bref, j'ai énoncé un certain nombre d'évidences, mais je t'ai trouvée assez sévère envers tes collègues. Peut-être peux-tu leur accorder encore un peu le bénéfice du doute, un peu de cette indulgence dont tu parles ? Et creuser pour trouver un terrain d'entente sur lequel faire émerger des conversations plus intéressantes et mieux comprendre les raisonnements des uns et des autres ?
Bon courage dans ce monde à la fois étrange (les gens sont quand même un peu perchés) et si semblable au reste du monde (tous les caractères y sont, un haut QI ou un savoir encyclopédique ne disent rien de la personnalité ...).
Tout d'abord, attention avec les généralités : tous les HPs n'ont pas de problème avec l'autorité, tout comme tous les HPs n'ont pas les problèmes d'insertion que décrit boule d'ombre. Loin de là ! Il n'y a donc aucune fatalité liée à ton profil qui déterminerait inexorablement la qualité de tes interactions au travail.
Je travaille aussi dans la recherche, les caractères que tu décris (le prof que tu assistes, les autres assistants) me rappellent des gens que j'ai croisés. Quelques remarques, peut-être à côté de la plaque, qui me viennent en te lisant.
Concernant ton prof, tu n'as pas précisé si tu lui as proposé tes modifications avant de les appliquer ou si tu l'as mis devant le fait accompli après avoir donné ton/tes TDs. Ça fait une grosse différence : même si tu as amélioré le contenu de son cours, ça n'est pas évident quand on est responsable d'un enseignement que de voir cet enseignement modifié "à la volée" (j'ai bien noté que ça t'avait demandé beaucoup de travail, mais lui ne le sait peut-être pas) par un.e collègue moins expérimenté.e. Si ça devait m'arriver, j'espère que ma réaction serait de discuter avec mon ou ma collègue et de voir ensemble quels changements sont effectivement pertinents, mais mon premier sentiment serait très certainement de l'énervement. Tu disais avoir peur de devenir prétentieuse, mais outrepasser les directives d'un enseignant plus expérimenté (fut-il bête ou incompétent) est typiquement le genre de chose qui peuvent te faire paraître prétentieuse, même si tu es juste animée par le désir de rendre les enseignements meilleurs pour tes étudiant.e.s. Je suis à peu près sûr que si tu demandes en amont à discuter avec un professeur pour proposer des modifications ou du contenu additionnel à son cours, il sera ravi d'en parler (sauf exception, il y a des couillons partout).
Concernant les autres assistants, tu pointes leur manque apparent de passion pour leur domaine et leur attitude désinvolte quand à leurs travaux de recherche. J'ai croisé plusieurs thésards qui se comportaient de la sorte, mais pour beaucoup d'entre eux c'était un moyen de gérer le stress de la thèse : en prétendant "faire genre qu'ils avancent", ils se réfugient derrière leur (prétendue) flemme pour justifier leur difficulté à avancer. Je ne dis pas que c'est le cas de tous tes camarades : certains d'entre eux, ou la totalité, sont peut-être des affabulateurs fumeux, en effet. Mais ça vaut le coup de creuser un peu pour voir quelle est la motivation derrière cette mise en scène leur prétendue incompétence. Pour la passion, c'est la même chose : tout le monde ne la manifeste pas de la même façon. Peut-être que certains d'entre eux adorent lire sur leur sujet et écrire dans leur coin mais ont plus de mal à échanger en personne ? Ou pas avec tout le monde ?
Bref, j'ai énoncé un certain nombre d'évidences, mais je t'ai trouvée assez sévère envers tes collègues. Peut-être peux-tu leur accorder encore un peu le bénéfice du doute, un peu de cette indulgence dont tu parles ? Et creuser pour trouver un terrain d'entente sur lequel faire émerger des conversations plus intéressantes et mieux comprendre les raisonnements des uns et des autres ?
Bon courage dans ce monde à la fois étrange (les gens sont quand même un peu perchés) et si semblable au reste du monde (tous les caractères y sont, un haut QI ou un savoir encyclopédique ne disent rien de la personnalité ...).
Dernière édition par Ardel le Dim 19 Avr 2020, 21:33, édité 1 fois
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
le zebre n'a pas de probleme avec l'autorité en tant que tel, il a un probleme avec l'autorité non legitime
si un chef debite une connerie, la connerie ca devient vrai car il est le chef ?
une vraie demarche scientifique doit etre capable de tout remettre en cause.
par ailleurs j'ai appris que dans certaines fac de recteurs eux-meme, que certains sujets de these en science social avaient ete refusés pour des raisons politiques
pour moi la fac ca doit etre le pluralisme, on doit pouvoir soutenir un sujet de droite qu'aussi bien de gauche (analyse marxiste). ce qui compte c'ets la qualité du travail
l'autoritarisme et les hierarchie pesantes c'est aussi contre-productif, encore plus dans les domaines de la recherche
une organisation peut tres bien fonctionner sans hierarchie pesante, je l'ai vu chez un editeur de logiciels
le probleme des organisations humaines c'est qu'elle deviennent vite politiques, meme dans de clubs de sports ou loisirs, l'humain est obsédé par le pouvoir
si un chef debite une connerie, la connerie ca devient vrai car il est le chef ?
une vraie demarche scientifique doit etre capable de tout remettre en cause.
par ailleurs j'ai appris que dans certaines fac de recteurs eux-meme, que certains sujets de these en science social avaient ete refusés pour des raisons politiques
pour moi la fac ca doit etre le pluralisme, on doit pouvoir soutenir un sujet de droite qu'aussi bien de gauche (analyse marxiste). ce qui compte c'ets la qualité du travail
l'autoritarisme et les hierarchie pesantes c'est aussi contre-productif, encore plus dans les domaines de la recherche
une organisation peut tres bien fonctionner sans hierarchie pesante, je l'ai vu chez un editeur de logiciels
le probleme des organisations humaines c'est qu'elle deviennent vite politiques, meme dans de clubs de sports ou loisirs, l'humain est obsédé par le pouvoir
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Hellena a écrit:je ne sais pas comment éviter d'être déçue et en colère.
Il semble que tu aies des difficultés pour accepter tes collègues et supérieurs hiérarchiques, tels qu'ils sont.
Dans cette situation il te serait très utile d'augmenter ta capacité d'acceptation patiente.
Mon livre de référence sur l'acceptation patiente est Comment résoudre nos problèmes humains, de Guéshé Kelsang Gyatso.
Je t'en cite quelques passages :
Guéshé Kelsang Gyatso a écrit:
Puisqu’il est impossible de réaliser tous nos désirs et de faire cesser toutes les choses que nous ne voulons pas, nous avons besoin de trouver une manière différente d’aborder l’insatisfaction et les situations indésirables. Nous avons besoin d’apprendre l’acceptation patiente.
La patience est un esprit capable d’accepter pleinement et joyeusement tout ce qui se passe. C’est beaucoup plus que le simple fait de serrer les dents et d’endurer ce qui nous arrive. Être patient signifie accueillir favorablement de tout cœur tout ce qui nous arrive, ayant abandonné l’idée que les choses devraient être autres que ce qu’elles sont. Il est toujours possible d’être patient ; aucune situation n’est mauvaise au point de ne pas pouvoir être acceptée avec patience, le cœur en paix, ouvert et conciliant.
Guéshé Kelsang Gyatso a écrit:
Lorsque la patience est présente dans notre esprit, il est impossible au mécontentement de s’y introduire. Il y a de nombreux exemples de personnes qui ont réussi à pratiquer la patience, même dans les conditions les plus extrêmes, par exemple sous la torture ou encore en phase terminale d’un cancer. Même le corps détruit sans aucun espoir de rétablissement, au fond d’elles-mêmes, leur esprit restait en paix. En apprenant à accepter les petites difficultés et les épreuves mineures qui se produisent quotidiennement dans notre vie, notre capacité à accepter patiemment grandira peu à peu, et nous en viendrons à connaître par notre propre expérience la liberté et la joie apportées par une vraie patience.
Guéshé Kelsang Gyatso a écrit:
S’il est possible de remédier à une situation désagréable et difficile, à quoi bon être malheureux ? D’un autre coté, s’il est absolument impossible de remédier à la situation ou à la réalisation de nos souhaits, il n’y a pas non plus de raison d’être contrariés, car comment notre mécontentement aidera-t-il ? Ce raisonnement est très utile car nous pouvons l’appliquer à toute situation.
L’acceptation patiente ne veut pas nécessairement dire que nous ne prenons pas de mesures pratiques pour améliorer notre situation. S’il est possible de remédier à la situation, alors bien sûr nous y remédions ; mais pour ce faire, nous n’avons pas besoin d’être mécontents et impatients. Par exemple, si nous avons mal à la tête, il n’y a pas de contradiction entre pratiquer la patience et prendre un comprimé, mais en attendant que le comprimé fasse son effet, nous avons besoin d’accepter toute sensation d’inconfort avec un esprit calme et patient. Si, au lieu d’accepter la douleur présente, nous sommes malheureux et luttons contre elle, le seul résultat sera que nous nous crisperons et notre mal de tête mettra alors plus de temps à disparaître.
Toute la deuxième moitié de ce livre présente des raisonnements logiques (basés sur la logique bouddhiste) permettant de nous aider à être en paix intérieurement, même lorsque les conditions extérieures sont difficiles.
Bien sur, une simple compréhension intellectuelle de ces raisons ne suffit pas, il est également nécessaire de s'entrainer à les mettre en pratique.
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
zebrisse a écrit:
Toute la deuxième moitié de ce livre présente des raisonnements logiques (basés sur la logique bouddhiste) permettant de nous aider à être en paix intérieurement, même lorsque les conditions extérieures sont difficiles.
Bien sur, une simple compréhension intellectuelle de ces raisons ne suffit pas, il est également nécessaire de s'entrainer à les mettre en pratique.
ceci est aussi inclus dans la philosophie du stoicisme mais ne s'applique pas dans ce cas de figure. ca s'applique dans des états de la nature contre lesquels on ne peut lutter
ici ce sont des connards de supérieurs qui gachent son travail. le stoicisme n'a rien a voir avec accepter les caprices de connards de petits chefs, ca c'est une mentalité d'esclave
au contraire je crois que le zebre doit s'affirmer envers et contre tout
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
je vois que beaucoup ont parlé de l'autorité. je ne suis pas un anarchiste même si souvent je me demande si l'autorité actuelle est valable. ardel dit vrai j'ai eut des 'chefs' (terme qui de nos jours prête à caution) avec qui le problème d'autorité ne se posait même pas. je pense qu'une notion de respect humain doit être introduite dans la notion. j'ai disons un problème du fait d'être un simple technicien, bref pour beaucoup de ces gens quelqu'un remplaçable facilement. de toute manière quand je vois notre système à l'oeuvre n'ayant que 2 bts je ne suis pas quelqu'un qu'on écoute et travaillant dans la technique je n'ai rien de remarquable. c'est sûr que de tomber sur quelqu'un qui ne respecte que les ingénieurs est souvent dangereux pour moi et accessoirement pour lui. pour moi quand je me sentais respecté il n'y avait aucun problème, mais quand on me prenait de haut ils tombaient de haut et moi je partais plus ou moins en vrac.
pour les chemins philosophiques tente de trouver des gens qui te respectent et qui soient ouverts et là tente de confronter tes arguments aux leurs tu devrais avancer. pour ma part la plupart des vérités dépendent avant tout du point de vue de la personne qui les énonce. et qu'elles ne sont vraies tant qu'on ne les sort pas trop de leur contexte. à débattre ... non ?
pour ma part être hp ne veut pas dire infaillible loin de là je sais que le mythe urbain fait de nous des surhumains un mélange en superman(ou superwoman (cochez la case inutile )) et d'einstein(ou marie curie), mais considère toi avant tout comme quelqu'un d'humain donc faillible ayant un point de vue et une façon de faire différente. (d'ailleurs si l'un de vous a déjà réussi à voler comme superman j'aimerais en discuter via mp ). nous en sommes tous plus ou moins réduit à chercher: "comment gérer les relations avec le monde extérieur ?". apprends ce qu'est vraiment le terme hp et, surtout, surtout, apprend qui tu es. pour ma part et je pense que beaucoup sont comme moi ici: on ne se reconnait pas toujours dans les mots hp, zèbre, quant à celui de surdoué en général on devient dalmatien en l'entendant(à pois quoi avec des boutons ). comme j'avais répondu quand on m'avait demandé de me définir voici ma réponse: "je suis différent avec des caractéristiques surdouées". on m'a répondu qu'elle était poétique dans un rire. je me doute que tu aimerais qu'on t'aide en te localisant par rapport aux autres. un petit conseil perd cette habitude de tenter de savoir si tu es supérieure aux autres où non. ce réflexe (que j'avais moi même) est (à moins d'être fan de compétition) inutile. pour ma part voir les autres comme des entités complexes qui ont des niveaux inégaux permet parfois de voir des pépites au milieu de gens qu'on tente d'uniformiser.
pour les chemins philosophiques tente de trouver des gens qui te respectent et qui soient ouverts et là tente de confronter tes arguments aux leurs tu devrais avancer. pour ma part la plupart des vérités dépendent avant tout du point de vue de la personne qui les énonce. et qu'elles ne sont vraies tant qu'on ne les sort pas trop de leur contexte. à débattre ... non ?
pour ma part être hp ne veut pas dire infaillible loin de là je sais que le mythe urbain fait de nous des surhumains un mélange en superman(ou superwoman (cochez la case inutile )) et d'einstein(ou marie curie), mais considère toi avant tout comme quelqu'un d'humain donc faillible ayant un point de vue et une façon de faire différente. (d'ailleurs si l'un de vous a déjà réussi à voler comme superman j'aimerais en discuter via mp ). nous en sommes tous plus ou moins réduit à chercher: "comment gérer les relations avec le monde extérieur ?". apprends ce qu'est vraiment le terme hp et, surtout, surtout, apprend qui tu es. pour ma part et je pense que beaucoup sont comme moi ici: on ne se reconnait pas toujours dans les mots hp, zèbre, quant à celui de surdoué en général on devient dalmatien en l'entendant(à pois quoi avec des boutons ). comme j'avais répondu quand on m'avait demandé de me définir voici ma réponse: "je suis différent avec des caractéristiques surdouées". on m'a répondu qu'elle était poétique dans un rire. je me doute que tu aimerais qu'on t'aide en te localisant par rapport aux autres. un petit conseil perd cette habitude de tenter de savoir si tu es supérieure aux autres où non. ce réflexe (que j'avais moi même) est (à moins d'être fan de compétition) inutile. pour ma part voir les autres comme des entités complexes qui ont des niveaux inégaux permet parfois de voir des pépites au milieu de gens qu'on tente d'uniformiser.
boule-d-ombre- Messages : 1488
Date d'inscription : 02/01/2012
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
zebrepat a écrit:
ceci est aussi inclus dans la philosophie du stoicisme mais ne s'applique pas dans ce cas de figure. ca s'applique dans des états de la nature contre lesquels on ne peut lutter
ici ce sont des connards de supérieurs qui gachent son travail. le stoicisme n'a rien a voir avec accepter les caprices de connards de petits chefs, ca c'est une mentalité d'esclave
au contraire je crois que le zebre doit s'affirmer envers et contre tout
Ta remarque est l'occasion pour moi de clarifier ma pensée :
la méthode que je propose concerne l'état d'esprit intérieur qu'il me semble bénéfique d'adopter.
Elle n'est pas incompatible avec une action extérieure, pour améliorer la situation (par exemple s'affirmer), comme c'est illustré dans ce passage :
zebrisse a écrit:Guéshé Kelsang Gyatso a écrit:
L’acceptation patiente ne veut pas nécessairement dire que nous ne prenons pas de mesures pratiques pour améliorer notre situation. S’il est possible de remédier à la situation, alors bien sûr nous y remédions ; mais pour ce faire, nous n’avons pas besoin d’être mécontents et impatients. Par exemple, si nous avons mal à la tête, il n’y a pas de contradiction entre pratiquer la patience et prendre un comprimé, mais en attendant que le comprimé fasse son effet, nous avons besoin d’accepter toute sensation d’inconfort avec un esprit calme et patient. Si, au lieu d’accepter la douleur présente, nous sommes malheureux et luttons contre elle, le seul résultat sera que nous nous crisperons et notre mal de tête mettra alors plus de temps à disparaître.
Pour l'action extérieure à mettre en oeuvre, je n'ai aucune idée de quoi conseiller dans le cas présent.
Il me semble par contre, qu'avec l'esprit apaisé, on est mieux à même d'évaluer correctement la situation et de prendre les bonnes décisions.
zebrisse- Messages : 321
Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
boule-d-ombre a écrit:je vois que beaucoup ont parlé de l'autorité. je ne suis pas un anarchiste même si souvent je me demande si l'autorité actuelle est valable. ardel dit vrai j'ai eut des 'chefs' (terme qui de nos jours prête à caution) avec qui le problème d'autorité ne se posait même pas. je pense qu'une notion de respect humain doit être introduite dans la notion. j'ai disons un problème du fait d'être un simple technicien, bref pour beaucoup de ces gens quelqu'un remplaçable facilement. de toute manière quand je vois notre système à l'oeuvre n'ayant que 2 bts je ne suis pas quelqu'un qu'on écoute et travaillant dans la technique je n'ai rien de remarquable. c'est sûr que de tomber sur quelqu'un qui ne respecte que les ingénieurs est souvent dangereux pour moi et accessoirement pour lui. pour moi quand je me sentais respecté il n'y avait aucun problème, mais quand on me prenait de haut ils tombaient de haut et moi je partais plus ou moins en vrac.
pour les chemins philosophiques tente de trouver des gens qui te respectent et qui soient ouverts et là tente de confronter tes arguments aux leurs tu devrais avancer. pour ma part la plupart des vérités dépendent avant tout du point de vue de la personne qui les énonce. et qu'elles ne sont vraies tant qu'on ne les sort pas trop de leur contexte. à débattre ... non ?
pour ma part être hp ne veut pas dire infaillible loin de là je sais que le mythe urbain fait de nous des surhumains un mélange en superman(ou superwoman (cochez la case inutile )) et d'einstein(ou marie curie), mais considère toi avant tout comme quelqu'un d'humain donc faillible ayant un point de vue et une façon de faire différente. (d'ailleurs si l'un de vous a déjà réussi à voler comme superman j'aimerais en discuter via mp ). nous en sommes tous plus ou moins réduit à chercher: "comment gérer les relations avec le monde extérieur ?". apprends ce qu'est vraiment le terme hp et, surtout, surtout, apprend qui tu es. pour ma part et je pense que beaucoup sont comme moi ici: on ne se reconnait pas toujours dans les mots hp, zèbre, quant à celui de surdoué en général on devient dalmatien en l'entendant(à pois quoi avec des boutons ). comme j'avais répondu quand on m'avait demandé de me définir voici ma réponse: "je suis différent avec des caractéristiques surdouées". on m'a répondu qu'elle était poétique dans un rire. je me doute que tu aimerais qu'on t'aide en te localisant par rapport aux autres. un petit conseil perd cette habitude de tenter de savoir si tu es supérieure aux autres où non. ce réflexe (que j'avais moi même) est (à moins d'être fan de compétition) inutile. pour ma part voir les autres comme des entités complexes qui ont des niveaux inégaux permet parfois de voir des pépites au milieu de gens qu'on tente d'uniformiser.
un chef doit respecter ses subordonnés or je constate que trop de fois c'est pas le cas et toléré
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Bonjour,
Je fais court car sur téléphone. Le sujet du topic est intéressant. La recherche peut ouvrir des panoramas pour l'esprit. Ca change des topics où on se plaint de ses émotions. Personnellement, j'adore ça. Les belles bibliothèques, les enjeux de documentation, c'est apaisant et salutaire.
Sans aller jusqu'à la caricature du chercheur sous LSD, j'ai le souvenir à l'INRA d'un frigo rempli se bouteilles d'alcool, rosé, etc.
Au CIRAD, mon tuteur etait un vrai punk à crête !! De ouf ! Et l'autre tuteur une aristocrate. Donc intégration multi-zébresque autorisée. Et pas macho, des filles aussi ont des bureaux.
J'ai le souvenir d'un monsieur qui repérait des plantes avec des bâtons dans le gazon devant la cantine. Un lieu quelconque, sauf pour lui. Certains sont concernés, so caring.
Peut-être, essaie de mieux comprendre les points se vue de tes corrections ?
Je fais court car sur téléphone. Le sujet du topic est intéressant. La recherche peut ouvrir des panoramas pour l'esprit. Ca change des topics où on se plaint de ses émotions. Personnellement, j'adore ça. Les belles bibliothèques, les enjeux de documentation, c'est apaisant et salutaire.
Sans aller jusqu'à la caricature du chercheur sous LSD, j'ai le souvenir à l'INRA d'un frigo rempli se bouteilles d'alcool, rosé, etc.
Au CIRAD, mon tuteur etait un vrai punk à crête !! De ouf ! Et l'autre tuteur une aristocrate. Donc intégration multi-zébresque autorisée. Et pas macho, des filles aussi ont des bureaux.
J'ai le souvenir d'un monsieur qui repérait des plantes avec des bâtons dans le gazon devant la cantine. Un lieu quelconque, sauf pour lui. Certains sont concernés, so caring.
Peut-être, essaie de mieux comprendre les points se vue de tes corrections ?
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Ardel a écrit:
Concernant ton prof, tu n'as pas précisé si tu lui as proposé tes modifications avant de les appliquer ou si tu l'as mis devant le fait accompli après avoir donné ton/tes TDs. Ça fait une grosse différence : même si tu as amélioré le contenu de son cours, ça n'est pas évident quand on est responsable d'un enseignement que de voir cet enseignement modifié "à la volée" (j'ai bien noté que ça t'avait demandé beaucoup de travail, mais lui ne le sait peut-être pas) par un.e collègue moins expérimenté.e. Si ça devait m'arriver, j'espère que ma réaction serait de discuter avec mon ou ma collègue et de voir ensemble quels changements sont effectivement pertinents, mais mon premier sentiment serait très certainement de l'énervement. Tu disais avoir peur de devenir prétentieuse, mais outrepasser les directives d'un enseignant plus expérimenté (fut-il bête ou incompétent) est typiquement le genre de chose qui peuvent te faire paraître prétentieuse, même si tu es juste animée par le désir de rendre les enseignements meilleurs pour tes étudiant.e.s. Je suis à peu près sûr que si tu demandes en amont à discuter avec un professeur pour proposer des modifications ou du contenu additionnel à son cours, il sera ravi d'en parler (sauf exception, il y a des couillons partout).
Concernant les autres assistants, tu pointes leur manque apparent de passion pour leur domaine et leur attitude désinvolte quand à leurs travaux de recherche. J'ai croisé plusieurs thésards qui se comportaient de la sorte, mais pour beaucoup d'entre eux c'était un moyen de gérer le stress de la thèse : en prétendant "faire genre qu'ils avancent", ils se réfugient derrière leur (prétendue) flemme pour justifier leur difficulté à avancer. Je ne dis pas que c'est le cas de tous tes camarades : certains d'entre eux, ou la totalité, sont peut-être des affabulateurs fumeux, en effet. Mais ça vaut le coup de creuser un peu pour voir quelle est la motivation derrière cette mise en scène leur prétendue incompétence. Pour la passion, c'est la même chose : tout le monde ne la manifeste pas de la même façon. Peut-être que certains d'entre eux adorent lire sur leur sujet et écrire dans leur coin mais ont plus de mal à échanger en personne ? Ou pas avec tout le monde ?
Merci pour ce point de vue nuancé qui me permet de voir les choses sous un autre angle. Je n’ai pas vraiment modifié le contenu de son cours, j’ai modifié le contenu des TP annoncé par les autres assistants (et approuvé par le prof) auquel je n’avais pas pu participer (parce qu’il avait été décidé l’année précédant mon arrivée), mais par contre je n’en ai effectivement pas parlé au prof avant simplement parce que je n’en ai pas eu le temps (à cause du temps de préparation, j’étais toujours tout juste à temps pour donner le cours). Peut-être qu’il a eu peur que je ne prenne pas le cours au sérieux, comme il ne me connait pas. En tout cas, à l’avenir, je lui en parlerai avant au moins pour ne pas l’angoisser. Après, je pense que son problème est surtout qu’il ne veut pas que je parle de choses qu’il n’aime pas (de science notamment), sinon il aurait pu vérifier le contenu de la séance supplémentaire sur ce sujet que je lui ai envoyé, plutôt que de me dire cash de ne pas le transmettre aux étudiants.
Sinon, par rapport au fait que le manque de passion apparent soit une stratégie de masquage de la difficulté à avancer chez les autres thésards, je pense que c’est effectivement possible. Ça me semble tout à fait cohérent, même, et cette éventualité me rassure.
Je suis probablement trop stricte. Probablement parce que je suis sur une position de défense depuis le début, parce qu’il se fait que je suis la seule à avoir certaines opinions philosophiques dans ce milieu (le fait d’avoir une grande estime pour la science et la rationalité en fait partie notamment, et ce n’est pas bien vu). Je ne sais pas trop pourquoi le fait d’être sur la défensive me rend aussi plus exigeante, peut-être à cause d’une question de fierté, je me dirais inconsciemment que si ces gens se permettent de critiquer mes opinions, ils ont intérêt à être super forts. Mais c’est idiot, il faut détacher la personne de ses idées, sinon on se trompe de cible et ça c’est un manque d’intelligence de ma part. Je crois bien que j’ai du mal à ne pas projeter les défauts des idées sur les personnes, et quand je trouve une idée bête, ne pas penser que la personne est bête pour l’avoir eue.
Hellena- Messages : 6
Date d'inscription : 18/04/2020
Re: Zébritude dans le milieu de la recherche
Merci à tous pour vos réponses, en tout cas, j'ai oublié de regarder ce sujet pendant très longtemps et j'ai été très agréablement surprise de voir à quel point il avait évolué
Je trouve aussi que la discussion sur le fait de devoir changer son approche des choses ou changer les choses elles-mêmes est intéressante, il me semble que la réponse est comme toujours différente en fonction des situations. Ici, je pense maintenant que ce qu'il faut que je change de mon approche est le fait de projeter les défauts des idées sur les personnes et ce qu'il faut que je combatte dans le monde de la recherche est le fait qu'il y ait des modes en termes d'opinions philosophiques (et notamment en ce moment une mode de fustiger la science), et d'autre part le fait qu'il soit possible de donner un ordre sur le contenu d'un cours, parce que ça, ça ne peut que freiner l'avancée de la connaissance.
En ce moment, je n'ai plus trop de problèmes vu qu'avec le confinement je ne vois plus mes collègues héhé ^^' travailler seule me convient très bien, je me contente de ma situation de fuite forcée pour le moment si on veut ^^
Je trouve aussi que la discussion sur le fait de devoir changer son approche des choses ou changer les choses elles-mêmes est intéressante, il me semble que la réponse est comme toujours différente en fonction des situations. Ici, je pense maintenant que ce qu'il faut que je change de mon approche est le fait de projeter les défauts des idées sur les personnes et ce qu'il faut que je combatte dans le monde de la recherche est le fait qu'il y ait des modes en termes d'opinions philosophiques (et notamment en ce moment une mode de fustiger la science), et d'autre part le fait qu'il soit possible de donner un ordre sur le contenu d'un cours, parce que ça, ça ne peut que freiner l'avancée de la connaissance.
En ce moment, je n'ai plus trop de problèmes vu qu'avec le confinement je ne vois plus mes collègues héhé ^^' travailler seule me convient très bien, je me contente de ma situation de fuite forcée pour le moment si on veut ^^
Hellena- Messages : 6
Date d'inscription : 18/04/2020
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