Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Gardenwall a écrit:Je n'aime pas qu'on dise que je suis bon public car je trouve ça vexant, et je pense surtout que ce n'est pas vrai.
Ben moi je prends les devants en le disant moi-même, ça m'évite d'être vexée
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
J'avais oublié qu'il y avait eu un autre "pn" dans ma vie, avant...
Il y a des périodes comme ça, ou votre passé (vraiment passé, trépassé....) se rappelle à vous de manière incongrue.
Après le message FBookien de l'ex d'il y a une dizaine d'années, voilà le coup de fil de l'ex d'il y a... encore plus longtemps.
Benjamin... Ah... Benjamin...
Le doux manipulateur. Monsieur "j'appuie là où ça fait mal, pour que tu cèdes". Et je percute que c'est le profil type du PN en fait ("le PN, le croque mitaine des Z" )
C'était à une époque où ma zébritude n'existait pas.
Mais il me connaissait bien le diable. Le premier à m'avoir dit "tu es une sorte d'éponge à émotions".
Ouais hein. Et il n'a jamais hésité à s'en servir, le bougre.
On est en assez bons termes, en théorie... Enfin on l'était.
En fait, on est en bons termes tant qu'il ne s'approche pas
Typiquement le genre de mec qui réveille mon radar à emmerdes. Le mec qui met le gyrophare intérieur en route, style "ouin ouin ouin danger, danger, danger".
Et là, grave, grave, grave erreur de ma part !!!!
Je me suis rendue compte hier soir qu'il avait essayé de m'appeler la veille (bon j'ai 3 téléphones, je ne suis pas toujours super réactive sur les appels sur le tél perso... ).
Et là, au lieu de l'ignorer comme je le fais la plupart du temps... J'ai renvoyé un sms : "Tu as essayé d'appeler ?".
Considérant le fait qu'il s'est marié il y a 3 semaines... Bon quoi... "Ok, il est marié, heureux, ça va, tu risques rien".
Et pouf...
"Ouais. On ira se boire un café à la rentrée ?".
Genre... Ca fait juste 13 ans qu'on s'est pas vus, 4 qu'on ne s'est pas parlé et que notre "bon termes" en reste à 2 messages par an : "bonne année" et "bon anniversaire". Et exceptionnellement un de plus de sa part cette année : "Je vais me marier".
Et l'autre, hop, paf, "faisons comme si on avait super trop envie de se voir et que c'était normal".
Ben ouais... Mais non.
Donc, là, gyrophare, panique, au secours, terrain miné. (C'est con me direz vous, mais bon, je vous raconte un peu plus loin...)
Et je me sens paniquer et je me dis "Oh ! mais pourquoi tu paniques ? Franchement, c'est juste Ben quoi..."
Et là, je me rappelle... Les chantages... La culpabilisation... Et le jour où j'ai choisi de rompre définitivement et de lui annoncer... les 57 appels auxquels je n'ai pas répondu... En tremblant, en pleurant, en résistant. En tentant d'oublier sa voix qui disait "je t'aime bébé, ne crains rien, je suis là". (Ouais bon, en plus, Ben, c'est juste le mec qui était, à l'époque, commercial de chez lui par téléphone... Il se faisait un fric monstre juste avec sa voix quoi... je vous laisse imaginer la voix...)
Parce que l'histoire avec Ben, c'était "je te veux mais je ne te veux pas, mais surtout, je t'aime à ma manière. Mais je ne veux pas que tu sois avec un autre même quand je ne veux plus de toi. Parce que tu comprends, je t'aime, je suis le seul à te connaître aussi bien". (En gros et réinterprété).
Et les mecs comme ça, quand on tient à eux (ok, c'est un euphémisme, j'étais à genoux, raide dingue... mais j'essayais de fuir quand même... je devais bien avoir cette sorte d'inconscience que cette relation était destructrice), ben c'est la merde.
Ça a duré des mois... Je te quitte, je te reprends, je suis ton ami, mais tu sais je t'aime, et je te re-quitte, et ce mec n'est pas fait pour toi, moi je t'aime tu sais...
Jusqu'à une fois où après une énième dispute, j'ai eu ce besoin d'avoir une explication, face to face. Et lui ne voulait pas. Je suis arrivée devant chez lui. J'ai appelé pour lui demander de descendre, j'étais en larmes, effondrée, mais il fallait absolument que je lui parle, que je lui explique, que je lui demande d'arrêter...
Deux heures de "négociation"... cauchermardesque.
A la fin, je me suis sentie tellement coupable d'avoir insisté, que quand il a fini par descendre (alors que j'allais repartir), je ne pouvais même pas le regarder. Un truc de fou. J'ai passé une demie heure à regarder ses pieds. Mais au sens propre hein. Je n'ai pas une seule fois levé la tête vers lui. Pas croisé son regard. Pire qu'une gamine prise en faute par je ne sais qui.
Et avant de partir, c'est là que j'ai dit "C'est fini Ben. Cette fois c'est fini."
Il m'a prise dans ses bras et m'a dit "mais tu sais que je t'aime", d'un air sûr... Je t'aime comme "je te possède".
Je t'aime comme "tu es à moi".
Et je suis partie. Je ne sais même pas comment je suis partie... Quitter quelqu'un qu'on pense aimer, c'est s'ouvrir la poitrine, s'arracher le cœur, le jeter par terre et le piétiner. C'est douloureux comme ça. Enfin pour moi, c'est douloureux comme ça. Et avec Ben, c'était ça puissance 10.000.
Arrivée à la maison un de mes potes m'attendait. Un qui savait presque tout de l'histoire (parce que bien sûr, je ne racontais pas tout de cette histoire qui paraissait folle -puisqu'elle l'était- à n'importe qui).
Il me tenait la main pendant que le téléphone sonnait.
Le fixe, le portable, tout...
57 fois, on a compté, le chiffre s'est gravé en moi, au fer rouge.
Benjamin... Des centaines d'heures à s’appeler, des dizaines de nuits d'amour, un océan de douceur, de force... Il me disait "Tu me rends chamallow. Je suis un requin et avec toi, je me transforme en chamallow".
Il me faisait l'amour comme un titan et s'accrochait à ma main comme un enfant...
Je lui racontais tout. Quand il me quittait, il ne supportait pas qu'un autre me courtise, et il revenait. Il démolissait mes amis, mes amants... "De toute façon il ne t'aimera jamais comme je peux t'aimer".
C'était sûrement vrai.
Et le problème, c'est que ce genre de mec/relation nourrit notre besoin d'intensité, notre besoin d'amour ultime... Et que tout le reste paraît un peu froid après des histoires comme ça.
Gyrophare et danger donc...
Echange de sms hier soir, cette nuit, ce matin :
(en alternance, moi puis lui)
- tu as appelé ?
- ouais. on ira se boire un café à la rentrée ?
- !!?
- ben quoi ?
- hmmm... je peux t'appeler ?
- malheureusement non, en tout cas pas maintenant, je ne suis pas seul. Ca ne change rien à mon envie d'aller boire un café avec toi à la rentrée. Il m'arrive souvent de passer près de chez toi.
- [moi aucune réponse à ce moment là]
- Réfléchis-y...
- Oui euh... Considérant le trauma provoqué par notre dernière rencontre, je ne suis pas certaine d'être aussi enthousiaste que toi.
- Suffit de se considérer comme des amis plutôt que comme des fous furieux...
- Je ne vois pas l'intérêt. Tu es marié et heureux, je suis tout aussi heureuse. Pourquoi jouer avec un feu depuis longtemps éteint ?
- A toi de voir. Bisous.
- [silence de moi]
Puis dans la foulée lui :
- Je te parle d'amitié, d'affection. Je ne considère pas ça comme un feu mais comme une simple envie. Dans le cas contraire, je n'aurais pas repris contact. Si ma foi tu ne la partages pas, tant pis.
- C'est tout vu et depuis longtemps, tu le sais très bien. Je ne vois pas l'intérêt. On a jamais été de simples amis. Tu ne me manques pas et j'ai mon quota d'amis. Pourquoi irai-je raviver des souvenirs qui sont très bien là où ils sont ?
[silence radio - il était 2 h du mat - puis ce matin]
- Bah moi tu sais quoi ? Quand je n'ai aucun intérêt pour quelqu'un je ne lui écris pas "tu as appelé ?" ni ne lui propose de le rappeler quelle qu'en soit la raison. Je ne réponds simplement jamais. Mais ça doit être un petit résidu de ton côté fou ! On le sait, les gens que TU as aimé, tu ne les oublies pas, jamais ! Et oui, tu peux passer à autre chose avec eux un jour. C'est une question d'envie, pas d'intérêt !
J'ai été estomaquée... Par sa mauvaise foi.
L'avant dernier message que j'avais eu de lui, genre y'a 2/3 ans (après une autre tentative de rapprochement de sa part) avait été "Bon, cette fois, c'est une sorte de test, si tu ne réponds pas non plus à ce message, j'efface ton numéro et je ne te contacterai plus jamais. Ce sera terminé. Pour de bon."
Je n'ai pas répondu... Et arrêté les "bon anniversaire" ou "bonne année".
Et pas répondu non plus à "je vais me marier ".
Ma réponse de ce matin donc...
- Bah... mais toi tu es parfait, on l'a toujours su. Et doué pour la critique de l'autre, surtout quand l'autre c'est moi. Et surtout pour parvenir à tes fins (new nickname : pnm [bon ok, il ne va pas comprendre le "pervers narcissique manipulateur]). Rien de nouveau sous le soleil. Appeler c'était pour m'éviter de t'envoyer des sms alors que je conduisais et mettre encore une fois les choses au clair, plus facilement. Mais bon... Toi et Alexandre qui décidez [Alexandre, l'autre ex, ils se "connaissent"] de reprendre contact exactement au même moment... Des fois vote nostalgie ça me questionne. C'est tout. EOT.
Bon, EOT, il sait bien que c'est plutôt définitif pour moi. "End Of Transmission".
Et là, en fait, j'éclate de rire en me disant que, finalement, la situation s'est inversée et que c'est maintenant lui qui lutte pour une rencontre. Que je ne souhaite pas.
Y'a des tas de mes ex que je revois avec plaisir, avec bonheur. Des tas qui ont de nouvelles copines/femmes, que je connais le plus souvent.
Et me voilà donc dans une de ces situations typiques ou l'instinct hurle "non non non" et où la raison murmure "boarf, allez, on s'en fout, tu ne risques rien"...
J'ai quand même beaucoup appris à faire confiance à cet instinct.
Mais il a raison, je n'aurais pas du répondre du tout...
Mais quoi, le fait que, le même jour deux ex prennent contact après des années de silence hein... Vraiment, ça m'interpelle.
Et puis aussi on m'a dit "comment tu fais pour être aussi passionnante chaque fois que tu rencontres un mec ?".
Ce que je trouve crétin comme avis. Surtout adjoint à "Oui mais on est super fades à côté de toi quoi".
Et là, on tombe pour moi dans des abysses d'incompréhension.
Aucune fausse modestie, j'estime avoir un regard plutôt objectif sur moi. Mais sincèrement, quand une très jolie fille me dit ça, y'a pas... Je ne *comprends* pas. Non intégré. Impossible. Bug.
Surtout quand je considère ma vie amoureuse de ces derniers temps.
Franchement... Quand je mets en relation ce que les autres me renvoient et ce que moi je sais/sens/vois/connais de moi, je me dirais presque comme au moment de mon clash de l'avant trentaine... "Tous ces gens se trompent. Tous ces gens je les trompe."
Et mon côté caméléon est donc de retour ?
Adaptabilité au groupe ? Allez, hop, y'en a combien qui pensent "faux self" ?
Je continue de penser "je suis tout ça... tout ET son contraire".
Et je n'aime pas ça. Et finalement, l'histoire se passe encore et encore.
Car si on passe à l'observation à la loupe, il y a quelques détails qui donnent des indices assez percutants de "tiens, ça va être comme d'hab"...
Du genre quelqu'un qui s'octroie, comme ça, en public, le droit me traiter de salope. Sans même se questionner vraiment sur ce que ça peut me faire. Ou sur le fait que ce soit juste impoli ou incorrect, ou irrespectueux.
Et ça me perd un peu.
Parce que ça me fait toujours un peu agir/penser de la même manière...
Du genre petit dialogue intérieur :
j'aimerais bien qu'on ne me voit pas trop.
j'aimerais bien faire profil bas.
mais je ne peux pas m'empêcher de m'exprimer, de dire ce que je ressens/pense
du coup on me voit
mais on me voit beaucoup
ptain mais pourquoi on me voit beaucoup ?
c'est pas très juste...
moi je sais pas, mais des fois j'ai l'impression qu'on me jette aux lions, juste parce que je dis ce que je pense... c'est pas très juste.
j'aimerais bien pouvoir juste dire ce que je pense et qu'on ne me voit toujours pas.
tu sais bien, les gens qu'on voit beaucoup sont les premiers à se prendre des coups
c'est comme ça, un effet de groupe immuable
ouais, c'est pour ça que t'aimes pas les groupes parce que dans ces groupes, peu de gens sont capables de se rendre compte que t'as déjà pris ton quota de coups
oui, c'est sûr, et en plus, je ne vais pas le leur dire
et que la carapace n'est qu'une gigantesque esbroufe
et qu'à l'intérieur, tu es brisée, brisée, brisée
oui mais tu le sais, dans les groupes, il y a toujours des gens qui ont besoin de blesser
d'ailleurs peut-être que tu es toi-même blessante, souvent sûrement.
oui mais je ne m'en rends pas compte !
bah, mais eux non plus !
ah, donc je dois leur pardonner non ?
bien sûr ! il te reste toujours assez de force pour pardonner l'autre !
ça des fois je me dis que c'est pas vrai.
oui, mais tu sais, moi, j'aimerais bien qu'on ne me voit pas.
Ou alors qu'on voit juste que je suis brisée et qu'on en tienne compte
Oui, mais tu ne peux pas trop le montrer, ça a toujours été comme ça.
Tu sais bien que si tu le montres à trop de gens, tu te fragilises et tu reprends des coups.
Tout le monde n'est pas comme toi et ne se met pas à protéger les gens brisés.
Bof, c'est pourtant pas très dur à voir.
Oui mais les gens sont aveugles.
Mouais, ben je fais comment alors ?
Ben tu fais comme d'hab... tu hibernes ? Ou tu selectionnes, encore et encore.
Tu mets en face les gens que tu sais ne pas pouvoir blesser et dont tu sais que jamais ils ne te blesseront.
Des gens sains quoi... ?
Oui, voilà... ceux-là.
et si y'en a pas ?
bah... tu fais comme tu as toujours fais... tu prends les coups et tu ne plies pas
oui, mais pour de vrai, il faut faire comment ?
bah, on sait pas
faut faire semblant hein ?
ptet... ptet qu'il faut faire semblant
ou ptet qu'il faut faire comme si tout ça n'était pas grave
ptet qu'il faut continuer à faire passer le message "ce qui ne te tue pas te rend plus fort"
ouais, mais on sait que pour moi c'est pas vrai...
plus maintenant...
ce qui ne me tue pas ne fait que me fragiliser encore
et je ne peux pas servir de bouclier ou d'excuse à ces gens...
ni absorber leur peine ou leur colère...
c'est trop...
Si, c'est trop...
allez, c'est pas grave... t'as encore de la marge, sûrement beaucoup, beaucoup plus qu'eux...
Crise pré-trente.
Crise post-quarante ?
J'ose pas dire "vivement 50". A mon avis, je serai pas là pour fêter ça.
Il faut, vraiment, vraiment que je dorme.
Après le message FBookien de l'ex d'il y a une dizaine d'années, voilà le coup de fil de l'ex d'il y a... encore plus longtemps.
Benjamin... Ah... Benjamin...
Le doux manipulateur. Monsieur "j'appuie là où ça fait mal, pour que tu cèdes". Et je percute que c'est le profil type du PN en fait ("le PN, le croque mitaine des Z" )
C'était à une époque où ma zébritude n'existait pas.
Mais il me connaissait bien le diable. Le premier à m'avoir dit "tu es une sorte d'éponge à émotions".
Ouais hein. Et il n'a jamais hésité à s'en servir, le bougre.
On est en assez bons termes, en théorie... Enfin on l'était.
En fait, on est en bons termes tant qu'il ne s'approche pas
Typiquement le genre de mec qui réveille mon radar à emmerdes. Le mec qui met le gyrophare intérieur en route, style "ouin ouin ouin danger, danger, danger".
Et là, grave, grave, grave erreur de ma part !!!!
Je me suis rendue compte hier soir qu'il avait essayé de m'appeler la veille (bon j'ai 3 téléphones, je ne suis pas toujours super réactive sur les appels sur le tél perso... ).
Et là, au lieu de l'ignorer comme je le fais la plupart du temps... J'ai renvoyé un sms : "Tu as essayé d'appeler ?".
Considérant le fait qu'il s'est marié il y a 3 semaines... Bon quoi... "Ok, il est marié, heureux, ça va, tu risques rien".
Et pouf...
"Ouais. On ira se boire un café à la rentrée ?".
Genre... Ca fait juste 13 ans qu'on s'est pas vus, 4 qu'on ne s'est pas parlé et que notre "bon termes" en reste à 2 messages par an : "bonne année" et "bon anniversaire". Et exceptionnellement un de plus de sa part cette année : "Je vais me marier".
Et l'autre, hop, paf, "faisons comme si on avait super trop envie de se voir et que c'était normal".
Ben ouais... Mais non.
Donc, là, gyrophare, panique, au secours, terrain miné. (C'est con me direz vous, mais bon, je vous raconte un peu plus loin...)
Et je me sens paniquer et je me dis "Oh ! mais pourquoi tu paniques ? Franchement, c'est juste Ben quoi..."
Et là, je me rappelle... Les chantages... La culpabilisation... Et le jour où j'ai choisi de rompre définitivement et de lui annoncer... les 57 appels auxquels je n'ai pas répondu... En tremblant, en pleurant, en résistant. En tentant d'oublier sa voix qui disait "je t'aime bébé, ne crains rien, je suis là". (Ouais bon, en plus, Ben, c'est juste le mec qui était, à l'époque, commercial de chez lui par téléphone... Il se faisait un fric monstre juste avec sa voix quoi... je vous laisse imaginer la voix...)
Parce que l'histoire avec Ben, c'était "je te veux mais je ne te veux pas, mais surtout, je t'aime à ma manière. Mais je ne veux pas que tu sois avec un autre même quand je ne veux plus de toi. Parce que tu comprends, je t'aime, je suis le seul à te connaître aussi bien". (En gros et réinterprété).
Et les mecs comme ça, quand on tient à eux (ok, c'est un euphémisme, j'étais à genoux, raide dingue... mais j'essayais de fuir quand même... je devais bien avoir cette sorte d'inconscience que cette relation était destructrice), ben c'est la merde.
Ça a duré des mois... Je te quitte, je te reprends, je suis ton ami, mais tu sais je t'aime, et je te re-quitte, et ce mec n'est pas fait pour toi, moi je t'aime tu sais...
Jusqu'à une fois où après une énième dispute, j'ai eu ce besoin d'avoir une explication, face to face. Et lui ne voulait pas. Je suis arrivée devant chez lui. J'ai appelé pour lui demander de descendre, j'étais en larmes, effondrée, mais il fallait absolument que je lui parle, que je lui explique, que je lui demande d'arrêter...
Deux heures de "négociation"... cauchermardesque.
A la fin, je me suis sentie tellement coupable d'avoir insisté, que quand il a fini par descendre (alors que j'allais repartir), je ne pouvais même pas le regarder. Un truc de fou. J'ai passé une demie heure à regarder ses pieds. Mais au sens propre hein. Je n'ai pas une seule fois levé la tête vers lui. Pas croisé son regard. Pire qu'une gamine prise en faute par je ne sais qui.
Et avant de partir, c'est là que j'ai dit "C'est fini Ben. Cette fois c'est fini."
Il m'a prise dans ses bras et m'a dit "mais tu sais que je t'aime", d'un air sûr... Je t'aime comme "je te possède".
Je t'aime comme "tu es à moi".
- Spoiler:
- ("il y a des ombres dans je t'aime, pas que de l'amour pas que ça... Des traces de temps qui traine, y'a du contrat dans ces mots là... Un malhonnête stratagème... Ces trois mots là n'affirment pas...")
Et je suis partie. Je ne sais même pas comment je suis partie... Quitter quelqu'un qu'on pense aimer, c'est s'ouvrir la poitrine, s'arracher le cœur, le jeter par terre et le piétiner. C'est douloureux comme ça. Enfin pour moi, c'est douloureux comme ça. Et avec Ben, c'était ça puissance 10.000.
Arrivée à la maison un de mes potes m'attendait. Un qui savait presque tout de l'histoire (parce que bien sûr, je ne racontais pas tout de cette histoire qui paraissait folle -puisqu'elle l'était- à n'importe qui).
Il me tenait la main pendant que le téléphone sonnait.
Le fixe, le portable, tout...
57 fois, on a compté, le chiffre s'est gravé en moi, au fer rouge.
Benjamin... Des centaines d'heures à s’appeler, des dizaines de nuits d'amour, un océan de douceur, de force... Il me disait "Tu me rends chamallow. Je suis un requin et avec toi, je me transforme en chamallow".
Il me faisait l'amour comme un titan et s'accrochait à ma main comme un enfant...
Je lui racontais tout. Quand il me quittait, il ne supportait pas qu'un autre me courtise, et il revenait. Il démolissait mes amis, mes amants... "De toute façon il ne t'aimera jamais comme je peux t'aimer".
C'était sûrement vrai.
Et le problème, c'est que ce genre de mec/relation nourrit notre besoin d'intensité, notre besoin d'amour ultime... Et que tout le reste paraît un peu froid après des histoires comme ça.
Gyrophare et danger donc...
Echange de sms hier soir, cette nuit, ce matin :
(en alternance, moi puis lui)
- tu as appelé ?
- ouais. on ira se boire un café à la rentrée ?
- !!?
- ben quoi ?
- hmmm... je peux t'appeler ?
- malheureusement non, en tout cas pas maintenant, je ne suis pas seul. Ca ne change rien à mon envie d'aller boire un café avec toi à la rentrée. Il m'arrive souvent de passer près de chez toi.
- [moi aucune réponse à ce moment là]
- Réfléchis-y...
- Oui euh... Considérant le trauma provoqué par notre dernière rencontre, je ne suis pas certaine d'être aussi enthousiaste que toi.
- Suffit de se considérer comme des amis plutôt que comme des fous furieux...
- Je ne vois pas l'intérêt. Tu es marié et heureux, je suis tout aussi heureuse. Pourquoi jouer avec un feu depuis longtemps éteint ?
- A toi de voir. Bisous.
- [silence de moi]
Puis dans la foulée lui :
- Je te parle d'amitié, d'affection. Je ne considère pas ça comme un feu mais comme une simple envie. Dans le cas contraire, je n'aurais pas repris contact. Si ma foi tu ne la partages pas, tant pis.
- C'est tout vu et depuis longtemps, tu le sais très bien. Je ne vois pas l'intérêt. On a jamais été de simples amis. Tu ne me manques pas et j'ai mon quota d'amis. Pourquoi irai-je raviver des souvenirs qui sont très bien là où ils sont ?
[silence radio - il était 2 h du mat - puis ce matin]
- Bah moi tu sais quoi ? Quand je n'ai aucun intérêt pour quelqu'un je ne lui écris pas "tu as appelé ?" ni ne lui propose de le rappeler quelle qu'en soit la raison. Je ne réponds simplement jamais. Mais ça doit être un petit résidu de ton côté fou ! On le sait, les gens que TU as aimé, tu ne les oublies pas, jamais ! Et oui, tu peux passer à autre chose avec eux un jour. C'est une question d'envie, pas d'intérêt !
J'ai été estomaquée... Par sa mauvaise foi.
L'avant dernier message que j'avais eu de lui, genre y'a 2/3 ans (après une autre tentative de rapprochement de sa part) avait été "Bon, cette fois, c'est une sorte de test, si tu ne réponds pas non plus à ce message, j'efface ton numéro et je ne te contacterai plus jamais. Ce sera terminé. Pour de bon."
Je n'ai pas répondu... Et arrêté les "bon anniversaire" ou "bonne année".
Et pas répondu non plus à "je vais me marier ".
Ma réponse de ce matin donc...
- Bah... mais toi tu es parfait, on l'a toujours su. Et doué pour la critique de l'autre, surtout quand l'autre c'est moi. Et surtout pour parvenir à tes fins (new nickname : pnm [bon ok, il ne va pas comprendre le "pervers narcissique manipulateur]). Rien de nouveau sous le soleil. Appeler c'était pour m'éviter de t'envoyer des sms alors que je conduisais et mettre encore une fois les choses au clair, plus facilement. Mais bon... Toi et Alexandre qui décidez [Alexandre, l'autre ex, ils se "connaissent"] de reprendre contact exactement au même moment... Des fois vote nostalgie ça me questionne. C'est tout. EOT.
Bon, EOT, il sait bien que c'est plutôt définitif pour moi. "End Of Transmission".
Et là, en fait, j'éclate de rire en me disant que, finalement, la situation s'est inversée et que c'est maintenant lui qui lutte pour une rencontre. Que je ne souhaite pas.
Y'a des tas de mes ex que je revois avec plaisir, avec bonheur. Des tas qui ont de nouvelles copines/femmes, que je connais le plus souvent.
Et me voilà donc dans une de ces situations typiques ou l'instinct hurle "non non non" et où la raison murmure "boarf, allez, on s'en fout, tu ne risques rien"...
J'ai quand même beaucoup appris à faire confiance à cet instinct.
Mais il a raison, je n'aurais pas du répondre du tout...
Mais quoi, le fait que, le même jour deux ex prennent contact après des années de silence hein... Vraiment, ça m'interpelle.
Et puis aussi on m'a dit "comment tu fais pour être aussi passionnante chaque fois que tu rencontres un mec ?".
Ce que je trouve crétin comme avis. Surtout adjoint à "Oui mais on est super fades à côté de toi quoi".
Et là, on tombe pour moi dans des abysses d'incompréhension.
Aucune fausse modestie, j'estime avoir un regard plutôt objectif sur moi. Mais sincèrement, quand une très jolie fille me dit ça, y'a pas... Je ne *comprends* pas. Non intégré. Impossible. Bug.
Surtout quand je considère ma vie amoureuse de ces derniers temps.
Franchement... Quand je mets en relation ce que les autres me renvoient et ce que moi je sais/sens/vois/connais de moi, je me dirais presque comme au moment de mon clash de l'avant trentaine... "Tous ces gens se trompent. Tous ces gens je les trompe."
Et mon côté caméléon est donc de retour ?
Adaptabilité au groupe ? Allez, hop, y'en a combien qui pensent "faux self" ?
Je continue de penser "je suis tout ça... tout ET son contraire".
Et je n'aime pas ça. Et finalement, l'histoire se passe encore et encore.
Car si on passe à l'observation à la loupe, il y a quelques détails qui donnent des indices assez percutants de "tiens, ça va être comme d'hab"...
Du genre quelqu'un qui s'octroie, comme ça, en public, le droit me traiter de salope. Sans même se questionner vraiment sur ce que ça peut me faire. Ou sur le fait que ce soit juste impoli ou incorrect, ou irrespectueux.
Et ça me perd un peu.
Parce que ça me fait toujours un peu agir/penser de la même manière...
Du genre petit dialogue intérieur :
j'aimerais bien qu'on ne me voit pas trop.
j'aimerais bien faire profil bas.
mais je ne peux pas m'empêcher de m'exprimer, de dire ce que je ressens/pense
du coup on me voit
mais on me voit beaucoup
ptain mais pourquoi on me voit beaucoup ?
c'est pas très juste...
moi je sais pas, mais des fois j'ai l'impression qu'on me jette aux lions, juste parce que je dis ce que je pense... c'est pas très juste.
j'aimerais bien pouvoir juste dire ce que je pense et qu'on ne me voit toujours pas.
tu sais bien, les gens qu'on voit beaucoup sont les premiers à se prendre des coups
c'est comme ça, un effet de groupe immuable
ouais, c'est pour ça que t'aimes pas les groupes parce que dans ces groupes, peu de gens sont capables de se rendre compte que t'as déjà pris ton quota de coups
oui, c'est sûr, et en plus, je ne vais pas le leur dire
et que la carapace n'est qu'une gigantesque esbroufe
et qu'à l'intérieur, tu es brisée, brisée, brisée
oui mais tu le sais, dans les groupes, il y a toujours des gens qui ont besoin de blesser
d'ailleurs peut-être que tu es toi-même blessante, souvent sûrement.
oui mais je ne m'en rends pas compte !
bah, mais eux non plus !
ah, donc je dois leur pardonner non ?
bien sûr ! il te reste toujours assez de force pour pardonner l'autre !
ça des fois je me dis que c'est pas vrai.
oui, mais tu sais, moi, j'aimerais bien qu'on ne me voit pas.
Ou alors qu'on voit juste que je suis brisée et qu'on en tienne compte
Oui, mais tu ne peux pas trop le montrer, ça a toujours été comme ça.
Tu sais bien que si tu le montres à trop de gens, tu te fragilises et tu reprends des coups.
Tout le monde n'est pas comme toi et ne se met pas à protéger les gens brisés.
Bof, c'est pourtant pas très dur à voir.
Oui mais les gens sont aveugles.
Mouais, ben je fais comment alors ?
Ben tu fais comme d'hab... tu hibernes ? Ou tu selectionnes, encore et encore.
Tu mets en face les gens que tu sais ne pas pouvoir blesser et dont tu sais que jamais ils ne te blesseront.
Des gens sains quoi... ?
Oui, voilà... ceux-là.
et si y'en a pas ?
bah... tu fais comme tu as toujours fais... tu prends les coups et tu ne plies pas
oui, mais pour de vrai, il faut faire comment ?
bah, on sait pas
faut faire semblant hein ?
ptet... ptet qu'il faut faire semblant
ou ptet qu'il faut faire comme si tout ça n'était pas grave
ptet qu'il faut continuer à faire passer le message "ce qui ne te tue pas te rend plus fort"
ouais, mais on sait que pour moi c'est pas vrai...
plus maintenant...
ce qui ne me tue pas ne fait que me fragiliser encore
et je ne peux pas servir de bouclier ou d'excuse à ces gens...
ni absorber leur peine ou leur colère...
c'est trop...
Si, c'est trop...
allez, c'est pas grave... t'as encore de la marge, sûrement beaucoup, beaucoup plus qu'eux...
Crise pré-trente.
Crise post-quarante ?
J'ose pas dire "vivement 50". A mon avis, je serai pas là pour fêter ça.
Il faut, vraiment, vraiment que je dorme.
- Spoiler:
- [si quelqu'un avait encore l'ombre d'un doute, je tiens à le confirmer, je suis vraiment folle]
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
(je flood à ma façon, en mode mini flood )
Waka- Messages : 3452
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ah bon ? Il te reste à vivre si peu ?
En tout cas merci pour le spoiler (le premier). Et puis il y a des textes de 20 lignes qui se lisent en deux plombes, ta (plus que) centaine de lignes se lit en un trait.
En tout cas merci pour le spoiler (le premier). Et puis il y a des textes de 20 lignes qui se lisent en deux plombes, ta (plus que) centaine de lignes se lit en un trait.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Harpo a écrit:Ah bon ? Il te reste à vivre si peu ?
En tout cas merci pour le spoiler (le premier). Et puis il y a des textes de 20 lignes qui se lisent en deux plombes, ta (plus que) centaine de lignes se lit en un trait.
Si peu en temps ou si peu en intensité ?
Que voilà une jolie question à se poser.
Si peu en temps, oui, je crois. C'est un truc inscrit en moi, depuis très longtemps. Certitude indécrottable.
Et j'ai vu partir vraiment beaucoup de gens "jeunes"... y'en a même à côté de qui, à 41 ans, je suis une sorte de survivante. 'fin bon. Jolie question. La (les ?) réponse fera probablement un de ces quatre l'objet d'un autre post
Merci pour le compliment (enfin c'en est un pour moi), j'écris juste ce que je pense ici, comme je le pense. Plutôt fluide la pensée même si ça barre dans tous les sens et même si je pourrais faire x 4 sur la longueur... (le titre global a finalement été assez bien choisi )
Un choix assez imprudent car impudique.
Mais un choix quand même. Une sorte d'optique "essaye d'arrêter de faire semblant pour voir..."
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
qui en doutait ?
sinon je tiens a dire :
" ... c'est Tropico ! " ...
vala .... ca nous rajeunit po
sinon je tiens a dire :
" ... c'est Tropico ! " ...
vala .... ca nous rajeunit po
Y'a des gens qui te vendent toujours la même came...
Réponse à mon sms :
"Je ne suis pas nostalgique. J'aime les gens que j'aime, c'est tout.
Et toi... toi... toi... On fera sans. Aucun problème. Porte toi bien."
Et ben voilà ! Nickel !
Je t'aime mais je peux continuer à ne pas te voir et à ne pas te parler.
Elle est pas belle la vie ?
J'ai EOTisé, donc, je ne réponds pas, mais franchement... Ce garçon est super prévisible dans le fond.
"Je ne suis pas nostalgique. J'aime les gens que j'aime, c'est tout.
Et toi... toi... toi... On fera sans. Aucun problème. Porte toi bien."
Et ben voilà ! Nickel !
Je t'aime mais je peux continuer à ne pas te voir et à ne pas te parler.
Elle est pas belle la vie ?
J'ai EOTisé, donc, je ne réponds pas, mais franchement... Ce garçon est super prévisible dans le fond.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:qui en doutait ?
sinon je tiens a dire :
" ... c'est Tropico ! " ...
vala .... ca nous rajeunit po
T'aurais au moins pu te casser un peu le c.. et mettre le lien vers la pub, Coco ! On peut vraiment compter que sur soi-même !
http://www.culturepub.fr/videos/tropico-quand-c-est-trop (une nette préférence pour celle là... )
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
c est marrant comment en l pesace de l echange de quelques mots dans une poignée de sms on sent transpirer le ressort de la manipulation .... ya deja quelques poncifs du genre : culpabilisation , ressort affectif / amoureux limite etc ...
Et quand on a pris suffisement de recul ( je veux dire quand on est pas dans la relation ) et qu on parvient a voir tout ca , on se demande comment on a fait pour passer a coté tellement c est gros et peu discret , et limite cas d'ecole dans les livre qui parlent du sujet ^^
Et quand on a pris suffisement de recul ( je veux dire quand on est pas dans la relation ) et qu on parvient a voir tout ca , on se demande comment on a fait pour passer a coté tellement c est gros et peu discret , et limite cas d'ecole dans les livre qui parlent du sujet ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:c est marrant comment en l pesace de l echange de quelques mots dans une poignée de sms on sent transpirer le ressort de la manipulation .... ya deja quelques poncifs du genre : culpabilisation , ressort affectif / amoureux limite etc ...
Et quand on a pris suffisement de recul ( je veux dire quand on est pas dans la relation ) et qu on parvient a voir tout ca , on se demande comment on a fait pour passer a coté tellement c est gros et peu discret , et limite cas d'ecole dans les livre qui parlent du sujet ^^
Ben c'est ce que je me suis dit en fait ce matin en lisant sa réponse, ça m'a juste sauté aux yeux, d'où le post et son titre...
Genre "tu cèdes pas, donc je me mets en colère, mais c'est parce que je t'aime".
Et je ne l'avais jamais envisagé sous l'angle PN...
Donc je compte, ça m'en fait deux
En plus bon... il est directeur commercial d'une assez grosse boite depuis maintenant 6 ou 7 ans... Sérieux... il a trouvé sa voie
Je suis sûre que je dois avoir au fond d'une boite une copie de ses anciens mails... A l'occasion je les lirai avec ce nouvel éclairage, je pense qu'effectivement, c'est un cas d'école.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bah moi j't'aime fort. De loin, géographiquement, mais fort quand même. Et ouais, ça se lit d'une traite, c'est passionnant et intense. (C'est un café noir corsé tout juste moulu ?...)
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Saphodane a écrit:Bah moi j't'aime fort. De loin, géographiquement, mais fort quand même. Et ouais, ça se lit d'une traite, c'est passionnant et intense. (C'est un café noir corsé tout juste moulu ?...)
Mouais, c'est bien...
quand je vous aurai raconté toutes mes histoires d'amour, je compilerai les écrits et je ferai un truc genre "putain merde j'ai 40 ans passés et chuis intelligente".
Le nouveau journal de Bridget Jones. Un conglomérat de vérités connues de tous mais dites par pas grand monde.
'fin bref.
Je t'aime aussi petit lutin chef
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Je l'ai enfin retrouvé...
Un petit extrait de Pagnol tiré de "La prière aux étoiles"... Des années que je le (re)cherche...
Il s’agit d’un extrait dans lequel Pierre demande à Florence : "Alors, l’amour, qu’est ce que c’est?"
et elle répond :
"Je ne sais peut-être pas ce que c’est, mais je vais te dire comment ça se passe : un homme voit une femme. Ils se plaisent. Bon. Et alors,ils vont prendre le thé, ou ils vont se promener au bois de Boulogne. Et on s’embrasse, et on se dit : "Je t’aime", et on se fait du charme et tout le reste, et ça va très bien...
Et tout d’un coup, il y en a un des deux qui donne à l’autre...un sou d’amour. Mais de vrai amour, tu comprends. Un sou, pas plus. oh... Ce n’est presque rien, c’est peut-être une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, c’est peut-être de répéter une phrase qu’il a dite la veille... C’est une façon de tenir une main, un regard plus bleu, un petit tremblement dans la voix...
Alors, il faut que l’autre le comprenne... Il faut que tout à coup il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie, ou dix mille francs de flirt, mais que c’est beaucoup plus que ça, parce que c’est un sou d’amour. Et alors, tout de suite, il faut que, pour un sou, il rende tout à coup deux sous d’amour."
Il s’agit d’un extrait dans lequel Pierre demande à Florence : "Alors, l’amour, qu’est ce que c’est?"
et elle répond :
"Je ne sais peut-être pas ce que c’est, mais je vais te dire comment ça se passe : un homme voit une femme. Ils se plaisent. Bon. Et alors,ils vont prendre le thé, ou ils vont se promener au bois de Boulogne. Et on s’embrasse, et on se dit : "Je t’aime", et on se fait du charme et tout le reste, et ça va très bien...
Et tout d’un coup, il y en a un des deux qui donne à l’autre...un sou d’amour. Mais de vrai amour, tu comprends. Un sou, pas plus. oh... Ce n’est presque rien, c’est peut-être une nouvelle robe de la couleur de sa cravate, c’est peut-être de répéter une phrase qu’il a dite la veille... C’est une façon de tenir une main, un regard plus bleu, un petit tremblement dans la voix...
Alors, il faut que l’autre le comprenne... Il faut que tout à coup il sente que ce n’est pas trois mille francs de coquetterie, ou dix mille francs de flirt, mais que c’est beaucoup plus que ça, parce que c’est un sou d’amour. Et alors, tout de suite, il faut que, pour un sou, il rende tout à coup deux sous d’amour."
- Spoiler:
- Et si des fois quelqu'un a le bouquin, je me damnerai pour avoir la suite de ça
Dernière édition par Sengabl le Ven 27 Juil 2012 - 16:16, édité 2 fois (Raison : Non, rien, juste je me disais ça serait moins joli en € :))
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Waow, j'adore ! Ca me fait penser à ce poème de Tristan Corbière qui me suit depuis longtemps, A la mémoire de Zulma. Je l'ai déjà posé sur mon fil, mais je le repose ici. J'ai droit hein ?
A LA MEMOIRE DE ZULMA
Vierge-folle hors barrière et
D'UN LOUIS
Bougival, 8 mai .
Elle était riche de vingt ans,
Moi j'étais jeune de vingt francs,
Et nous fîmes bourse commune,
Placée, à fond-perdu, dans une
Infidèle nuit de printemps...
La lune a fait trou dedans,
Rond comme un écu de cinq francs,
Par où passa notre fortune :
Vingt ans ! vingt francs !... et puis la lune !
-En monnaie-hélas-les vingt francs !
En monnaie aussi les vingt ans !
Toujours de trous en trous de lune,
Et de bourse en bourse commune...
-C'est à peu près même fortune !
* * * * *
-Je la trouvai-bien des printemps,
Bien des vingt ans, bien des vingt francs,
Bien des trous et bien de la lune
Après-Toujours vierge et vingt ans,
Et ... colonelle à la Commune !
Tristan Corbière - Les Amours Jaunes
A LA MEMOIRE DE ZULMA
Vierge-folle hors barrière et
D'UN LOUIS
Bougival, 8 mai .
Elle était riche de vingt ans,
Moi j'étais jeune de vingt francs,
Et nous fîmes bourse commune,
Placée, à fond-perdu, dans une
Infidèle nuit de printemps...
La lune a fait trou dedans,
Rond comme un écu de cinq francs,
Par où passa notre fortune :
Vingt ans ! vingt francs !... et puis la lune !
-En monnaie-hélas-les vingt francs !
En monnaie aussi les vingt ans !
Toujours de trous en trous de lune,
Et de bourse en bourse commune...
-C'est à peu près même fortune !
* * * * *
-Je la trouvai-bien des printemps,
Bien des vingt ans, bien des vingt francs,
Bien des trous et bien de la lune
Après-Toujours vierge et vingt ans,
Et ... colonelle à la Commune !
Tristan Corbière - Les Amours Jaunes
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
oui je trouve ca tres beau et ca me parle vraiment dans la maniere d aborder la chose ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Harpo a écrit:Je l'ai déjà posé sur mon fil, mais je le repose ici. J'ai droit hein ?
Nan p'tain tu déconnes ! Poster des trucs super jolis tout ça... pffffffffffffff mais quelle idée de zèbre quoi !
Well, merci, j'adore itou.
[et puis ça cultivera un peu mon fan club, surtout les faux lutins ! ]
Et du coup je persiste... Avec les € à mon avis, au mieux, on fait du rap quoi...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
(spice de lapin de pques miteux ! j'vais faire des tests .... j'vais des tests touuuus ! )
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Effectivement bien joli, ce texte.
Peut-être pas facile à dénicher au coin d'une bouquinerie, mais ça m'semble trouvable quand même ?
http://www.decitre.fr/livres/la-priere-aux-etoiles-9782877064828.html
( 2012, les gens !!! 2012 ! gaffe à Ben il risquerait de l'acheter pour te damner )
et puis coucou, zèbre que je découvre
oui oui, toujours des lunettes noires les premières fois.
Peut-être pas facile à dénicher au coin d'une bouquinerie, mais ça m'semble trouvable quand même ?
http://www.decitre.fr/livres/la-priere-aux-etoiles-9782877064828.html
( 2012, les gens !!! 2012 ! gaffe à Ben il risquerait de l'acheter pour te damner )
et puis coucou, zèbre que je découvre
oui oui, toujours des lunettes noires les premières fois.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Grande nouvelle... !
http://www.medicaldaily.com/news/20120716/10872/women-iq-smart-men-gender-equality.htm#ALfMyjqz7sQvSV5v.99
ou en français, pour les flemmards :
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/qi-les-femmes-depassent-les-hommes_sh_29255
ou en français, pour les flemmards :
http://le-cercle-psy.scienceshumaines.com/qi-les-femmes-depassent-les-hommes_sh_29255
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
oué bah vous pouvez nous remercier , grace aux hommes qui ont laissé les femmes se demerder avec la vie de mere de famille et leur vie professionelle , votre QI est a present plus elevé ( en moyenne ) que celui des hommes
alors merci qui ?
alors merci qui ?
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
FaWantsBi a écrit:Effectivement bien joli, ce texte.
Peut-être pas facile à dénicher au coin d'une bouquinerie, mais ça m'semble trouvable quand même ?
http://www.decitre.fr/livres/la-priere-aux-etoiles-9782877064828.html
( 2012, les gens !!! 2012 ! gaffe à Ben il risquerait de l'acheter pour te damner )
et puis coucou, zèbre que je découvre
oui oui, toujours des lunettes noires les premières fois.
Bienvenue sur ce fil alors
Dénicher le bouquin, non, ça n'est jamais vraiment compliqué de trouver un bouquin. Ce qui est compliqué, c'est de se déplacer pour aller le chercher... Oui mais les ventes en ligne ? Bah, c'est pareil... Faut aller à la poste... Et ça, c'est vraiment, vraiment mon gros cauchemar
Non, Ben, rien à craindre. Les cadeaux c'est pas son genre, il se considère, en lui-même, comme le plus beau cadeau qu'il puisse faire à quelqu'un
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
lol j aimerais bien pouvoir considerer que je suis le plus cadeau que je puisse faire a une femme ... mais je crois que je vais opter pour un livre a 5 euros lol ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Moi j'arrive assez bien à le considérer, c'est plutôt les femmes qui ont du mal avec cette idée.
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
bah essaye le livre a 5 euros , ptet qu elles auront moins de mal avec celle là ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:oué bah vous pouvez nous remercier , grace aux hommes qui ont laissé les femmes se demerder avec la vie de mere de famille et leur vie professionelle , votre QI est a present plus elevé ( en moyenne ) que celui des hommes
alors merci qui ?
Oui merci, vraiment, j'en tomberais à genoux tellement je me sens emplie de gratitude (tssssssss ! bas les pensées !!!)
Well, quoi qu'il en soit, je suis tout de même assez d'accord avec l'analyse faite, je pense que nos triples emplois nous obligent à moultes (il est con ce correcteur, il ne connait pas moultes..) acrobaties mentales que l'on doit probablement commencer à transmettre à nos filles (bon moi c'est raté pour la transmission aux filles mais à défaut, j'ai des fils carrément cools avec les nanas)... Vous êtes foutus.
- Spoiler:
- (Je rappelle qu'il suffirait d'un seul homme pour perpétuer l'espèce... Je vous
ordonnesuggère de commencer à vous battresi possible nus et huilésdignement : "There can only be one !")
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
La vie est... hmmpfff... bref...
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20090309.OBS7897/excommunication-le-viol-est-moins-grave-que-l-avortement.html
Des fois, chuis super contente de pas être fondamentalement chrétienne.
Des fois, chuis super contente de pas être fondamentalement chrétienne.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
tu dois etre contente de pas etre americaine ou plus de 24 etats condamnent lourdement l avortement ^^
moi je me battrai pas
j attendrai que l avant dernier ait eliminé les autres ^^ et je me moquerai de lui ^^
moi je me battrai pas
j attendrai que l avant dernier ait eliminé les autres ^^ et je me moquerai de lui ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:tu dois etre contente de pas etre americaine ou plus de 24 etats condamnent lourdement l avortement ^^
hmmm... En fait, je crois que je n'ai même pas besoin de penser à cet axe pour être contente de ne pas être américaine
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
S'ils savaient comme je les emm... :)
https://www.youtube.com/watch?v=Flam3nd7KbE
mais aussi...
https://www.youtube.com/watch?v=qXr6GqeflPc
mais aussi...
https://www.youtube.com/watch?v=qXr6GqeflPc
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Zik of the day (a wonderful one :)) Une touche de 80's... Pauvres autres qui ne sont pas nés pour vivre cette époque :)
and
or
not least but perhaps last...
- Spoiler:
- (je vais, je vis, contre le cours de ma vie... ()
Et les gens l'argent seraient du vent,
mais c'est vrai le temps nous prend trop de temps
mais pendant ce temps, on est vivants)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Émois et mois et moi...
[tout avait si bien commencé... ]
Début de semaine avec mon intégrale de Gainsbourg et le "Manon" qui illustrait assez justement/bizarrement l'émotion du moment (le passionnel en moins), sans que grand monde l'ait compris d'ailleurs.
Je partage, ici, là, ailleurs. J'en discute, pas ici mais ailleurs. Et au Conti hier soir, rendez vous avec monsieur XYZ (back from a very very old past), j'arrive avec mes oreillettes... Lui : qu'est ce que tu écoutes ? Moi : oh, je voyage avec Gainsbourg ces jours-ci. Je lui fais écouter. J'explique un peu. Etc.
Dîner sympa. Copine, pas séductrice. "A plus tard !" (Ce fut une de mes phrases fétiches pour ne jamais dire au revoir, instantanément réapparue à son contact...)
Et tout à l'heure dans ma boite mail... Je reçois un poème qui commence comme ça :
"Tu sais que tu l'étais, l'Elisa, ma Manon,
Tu me faisais mourir et perdre la raison.
Tu fus aussi perfide, et parfois bien cruelle.
[...]
(je fais grâce de la totalité, un peu personnelle à vrai dire, un peu provocante, un peu sexy, vachement sensuelle, assez gracieuse - comme l'esprit du sieur à vrai dire)
et qui finit comme ça :
Tu le chantais parfois, entre deux mots d'amour !
Je t'ai aimée une fois, et je t'aimerai toujours."
Et il ajoute
"J'ai bien conscience de la piètre qualité de la chose, mais que veux-tu... Ma graine poétique s'est arrêtée de pousser autour de mes 15 ans j'imagine... je n'ai pas beaucoup progressé depuis, ni pour ça ni pour le reste... Alors... tu me manques déjà."
Et c'est le drame en fait.
Bon, ok, j'ai accepté la rencontre que j'aurais pu continuer à éviter pendant longtemps. Un soupçon d'auto-persuasion ("pfffff tu parles, mais non il est plus accroché"), un soupçon de provoc', un soupçon de besoin, un soupçon d'aventure et une grosse dose de "vous me faites tous chier je fais ce que je veux et je vous emmerde bdc".
Même cause, mêmes effets. Moi, moi, moi.
Bon, ok, c'est une manière d'aimer qui m'est familière. Mais pas avec lui.
De toute façon, c'est déjà incompréhensible que certaines personnes provoquent ce genre de choses chez moi mais je crois que ça l'est encore plus quand il s'agit de l'inverse.
C'est juste totalement insensé.
Et touchant quand même.
Genre "être aimée c'est cool".
Mais en fait non.
Ouais, mais toi aussi tu aimes comme ça ! Ouais, ben c'est pas comme si on ne me le reprochait pas tout le temps hein. Mouais 'fin bon, tu fais quoi maintenant ? Euh, la morte ? Tu peux pas. Si je peux. C'est pas classe. Je m'en tape. Menteuse, tu t'en tapes pas. Si j'm'en tape. Je peux m'en taper. Un tout petit effort et je peux. Ah ouais ? Savoir que tu fais morfler quelqu'un, tu t'en tapes ? Ouais. Spas ma faute. Arrête, fais pas ta dissonante et bon, fais pas ta Manon quoi. Oui ben, pffff... Donc, on fait quoi ? Tu sais ce qu'il dit Sylv ? "Parfois, il est urgent de ne rien faire". Il est bien ce Sylv... Et Nico "Rappelle toi : s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème". Ah mouais, ok...
Je l'ai la solution : soleil, terrasse, potes et pecheresse !
C'est parti pour une Chaum'.
J'aurais du lui faire écouter Sanson "j'veux plus d'amour, même fidèle..."
J'veux pas qu'on m'aime comme ça moi. J'veux pas qu'on se sacrifie.
Pour plein de raisons.
Je crois que c'est ce qui m'ennuie le plus dans ce monde. Les gens sont incroyablement prévisibles, surtout ceux qui pensent bien faire.
Et avec tout ça, je ne sais quand même pas quoi répondre à XYZ.
Début de semaine avec mon intégrale de Gainsbourg et le "Manon" qui illustrait assez justement/bizarrement l'émotion du moment (le passionnel en moins), sans que grand monde l'ait compris d'ailleurs.
Je partage, ici, là, ailleurs. J'en discute, pas ici mais ailleurs. Et au Conti hier soir, rendez vous avec monsieur XYZ (back from a very very old past), j'arrive avec mes oreillettes... Lui : qu'est ce que tu écoutes ? Moi : oh, je voyage avec Gainsbourg ces jours-ci. Je lui fais écouter. J'explique un peu. Etc.
Dîner sympa. Copine, pas séductrice. "A plus tard !" (Ce fut une de mes phrases fétiches pour ne jamais dire au revoir, instantanément réapparue à son contact...)
Et tout à l'heure dans ma boite mail... Je reçois un poème qui commence comme ça :
"Tu sais que tu l'étais, l'Elisa, ma Manon,
Tu me faisais mourir et perdre la raison.
Tu fus aussi perfide, et parfois bien cruelle.
[...]
(je fais grâce de la totalité, un peu personnelle à vrai dire, un peu provocante, un peu sexy, vachement sensuelle, assez gracieuse - comme l'esprit du sieur à vrai dire)
et qui finit comme ça :
Tu le chantais parfois, entre deux mots d'amour !
Je t'ai aimée une fois, et je t'aimerai toujours."
Et il ajoute
"J'ai bien conscience de la piètre qualité de la chose, mais que veux-tu... Ma graine poétique s'est arrêtée de pousser autour de mes 15 ans j'imagine... je n'ai pas beaucoup progressé depuis, ni pour ça ni pour le reste... Alors... tu me manques déjà."
Et c'est le drame en fait.
Bon, ok, j'ai accepté la rencontre que j'aurais pu continuer à éviter pendant longtemps. Un soupçon d'auto-persuasion ("pfffff tu parles, mais non il est plus accroché"), un soupçon de provoc', un soupçon de besoin, un soupçon d'aventure et une grosse dose de "vous me faites tous chier je fais ce que je veux et je vous emmerde bdc".
Même cause, mêmes effets. Moi, moi, moi.
Bon, ok, c'est une manière d'aimer qui m'est familière. Mais pas avec lui.
De toute façon, c'est déjà incompréhensible que certaines personnes provoquent ce genre de choses chez moi mais je crois que ça l'est encore plus quand il s'agit de l'inverse.
C'est juste totalement insensé.
Et touchant quand même.
Genre "être aimée c'est cool".
Mais en fait non.
Ouais, mais toi aussi tu aimes comme ça ! Ouais, ben c'est pas comme si on ne me le reprochait pas tout le temps hein. Mouais 'fin bon, tu fais quoi maintenant ? Euh, la morte ? Tu peux pas. Si je peux. C'est pas classe. Je m'en tape. Menteuse, tu t'en tapes pas. Si j'm'en tape. Je peux m'en taper. Un tout petit effort et je peux. Ah ouais ? Savoir que tu fais morfler quelqu'un, tu t'en tapes ? Ouais. Spas ma faute. Arrête, fais pas ta dissonante et bon, fais pas ta Manon quoi. Oui ben, pffff... Donc, on fait quoi ? Tu sais ce qu'il dit Sylv ? "Parfois, il est urgent de ne rien faire". Il est bien ce Sylv... Et Nico "Rappelle toi : s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème". Ah mouais, ok...
Je l'ai la solution : soleil, terrasse, potes et pecheresse !
C'est parti pour une Chaum'.
J'aurais du lui faire écouter Sanson "j'veux plus d'amour, même fidèle..."
J'veux pas qu'on m'aime comme ça moi. J'veux pas qu'on se sacrifie.
Pour plein de raisons.
- Spoiler:
- J'ai pas très envie qu'on fasse des choses pour moi.
Enfin pas n'importe qui, n'importe quand, n'importe comment surtout.
Parce qu'ensuite, ce sont les reproches qui tombent, les additions à payer, les comptes à régler.
D'ailleurs, on continue de ne pas le comprendre. Je ne demande rien parce que je ne veux pas payer le prix derrière. Le revolving, merci mais non.
Je préfère me casser, parce qu'il y a des gens plus prompts que d'autres à faire payer les notes. Et à trouver ça normal. Alors que moi, non. Je continue de ne pas trouver ça normal de reprocher à l'autre quelque chose que je fais pour lui.
Je te fais un cadeau mais bon euh... putain ça coûte une blinde à cause de toi je vais pas bouffer pendant 2 mois quoi. Ouch. Ben euh... J'ai pas demandé de cadeau moi hein. Ah mais oui mais tu m'as dit que c'était ton anniversaire ! Ca veut dire que tu voulais un cadeau !
Ah... Ok. Donc tu me reproches le cadeau que je ne t'ai pas demandé parce que tu t'es senti obligé de me le faire... Parfaitement logique quoi. De l'humain basique... Qui aurait appris à vivre dans une série américaine où on oublie toujours de filmer le mal-être du lendemain.
Dire oui, ça inclut implicitement, d'accepter toutes les conséquences de ses actes (encore faut-il avoir la capacité de les comprendre). Et de savoir fermer sa gueule. Mais quand on ne sait pas dire non, on ne peut pas non plus savoir dire oui.
Ca s'appelle "prendre ses responsabilités". Si je fais un truc, je le fais parce que je le veux bien. C'est tout. Sinon je ne le fais pas.
Je peux plutôt bien assumer d'être une connasse, une méchante, une vilaine, quand c'est justifié. Si je pense que j'ai raison de faire ce que je fais, je m'en fous. D'ailleurs, je pense que je préfère le rôle de la connasse à celui de la bienfaitrice. "T'as vu hein ! regarde, regarde, je me suis sacrifiée pour toi !" Non, bon, non, je crois que ça je ne sais pas faire. En fait il m'est arrivé de le penser, mais je me serais coupé la langue plutôt que de le dire. D'ailleurs j'aime pas beaucoup qu'on me dise merci, j'expliquais récemment que ça n'avait pas vraiment de sens pour moi... Si je fais un truc, je le fais de bon cœur, ça me fait plaisir, donc bon. J'ai pas franchement besoin qu'on me dise merci d'avoir fait un truc qui me faisait plaisir. Et c'est bien d'égoïsme dont on parle.
Exprimer sa gratitude en 5 lettres... bizarre quoi.
Mais le crédit amical est un truc qui ne marche pas avec tout le monde.
Bon, comme dit mon père, c'était gros comme une maison. L'ardoise tendait à ne plus s'effacer aussi facilement, j'en aurais presque été au point de faire payer les additions moi-même. Mais comme ça me répugne toujours un peu, je préparais gentiment mon départ dans le fond. Une petite valise de secours quoi... Prête dans un coin. Pas fermée, au cas où j'aurais pu la défaire... Mais non en fait. Je voulais y croire, mais ça paraissait assez évident en fait. L'incompatibilité était de plus en plus flagrante.
Sûrement pour toutes ces raisons que je compte mes amis sur les doigts d'une main. Les vrais, ceux qui ont fait et ne se sont pas fait mousser ensuite, ne se sont pas plaints, les discrets, les fidèles, les justes. Les honnêtes, les francs, les pudiques. Ceux qui n'ont pas besoin d'un merci parce qu'ils savent. Ils savent "la vie" globalement. Ils savent qu'ils ne savent rien et que moi non plus. Que la seule bonne règle, c'est la franchise, pas le "surjoué". Que ramener la couverture à soi, ça passe 5 mn parce qu'on en a tous un peu besoin, mais que plus de 5mn, c'est pénible. Que la jalousie, l'envie, la comparaison, la modélisation, ne font pas partie de la règle... Qu'on s'aime parce qu'on est différents. Qu'on ne peut pas reprocher à l'autre de briller quand on se sent fade, que ça c'est du chantage affectif degré 3, destructeur. Absolument tous ceux qui n'entrent pas dans ces cases sont des gens détachables. Agréables le temps que ça dure. Mais souvent plus nourris que nourrissants.
Les murmures ont déjà commencé, c'est la seule chose qui me peine à vrai dire. Savoir que la pudeur ou l'intimité n'est pas de rigueur. Que l'indiscrétion fait rire, plaindre, et du coup un peu exister/mousser. Qu'il s'agira surtout d'avoir l'air vainqueur...
Amen
Je crois que c'est ce qui m'ennuie le plus dans ce monde. Les gens sont incroyablement prévisibles, surtout ceux qui pensent bien faire.
Et avec tout ça, je ne sais quand même pas quoi répondre à XYZ.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:... Et Nico "Rappelle toi : s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème". Ah mouais, ok...
Tiens, je connaissais une autre version, servie un jour par un de mes clients, fort à propos d'ailleurs : "s'il n'y a pas de solution, c'est que tu fais partie du problème..."
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Harpo a écrit:Sengabl a écrit:... Et Nico "Rappelle toi : s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème". Ah mouais, ok...
Tiens, je connaissais une autre version, servie un jour par un de mes clients, fort à propos d'ailleurs : "s'il n'y a pas de solution, c'est que tu fais partie du problème..."
L'originale est une devise shadok. Ce serait criminel de la transformer
et en cadeau, une autre qui a sa place ici :
« Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Superbe, cette citation de Bachelard.
BR- Messages : 255
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
brutus a écrit:Superbe, cette citation de Bachelard.
Bah... La philosophie du non... Je sais pas mais... ça m'a beaucoup parlé...
Comme je disais, je reviens à mes anciennes amours
L'image colle assez bien à l'humeur du jour. Bachelard et le ciel...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
La flamme d'une chandelle, de Bachelard, est un de mes meilleurs souvenirs de lecture, mais comme tous les philosophes qui écrivent bien, mon esprit s'envole très souvent entre les phrases. Très long à finir
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Harpo a écrit:La flamme d'une chandelle, de Bachelard, est un de mes meilleurs souvenirs de lecture, mais comme tous les philosophes qui écrivent bien, mon esprit s'envole très souvent entre les phrases. Très long à finir
Harpo, ceci était le 500ème post de ce fil.
Bravo
Pour ce qui est des envolées spirituelles... hmmpfff... Presque tous les bouquins me le font maintenant... D'Ellroy aux Dunod, pas moyen de garder la cervelle dans sa boite, le train dans ses rails, l'Eurostar dans son tunnel.
Et ça fait trois heures que je post des trucs, que je mets en forme, que je récupère, que je colle, que je copie, que je décolle... Alors que j'avais "tiroirs ikéa à monter" à mon programme du jour...
Je me disperse
Mais j'aime bien que le samedi ressemble à un samedi !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je n'aurais pas si bien ditSengabl a écrit:Mais j'aime bien que le samedi ressemble à un samedi !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bah, le 500ème pour un type de 50 ans qui en est à 700 messages, un samedi qui ressemble à un samedi, normal
- Spoiler:
- en mode frimeur
N'empêche, "pas moyen de garder la cervelle dans sa boite, le train dans ses rails, l'Eurostar dans son tunnel", c'est vach'ment érotique ça comme réflexion
Boris Vian a écrit:De petits nuages donnaient au ciel l’aspect d’un ciel parsemé de petits nuages, et c’était le cas
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Harpo a écrit:Bah, le 500ème pour un type de 50 ans qui en est à 700 messages, un samedi qui ressemble à un samedi, normal
- Spoiler:
en mode frimeur
N'empêche, "pas moyen de garder la cervelle dans sa boite, le train dans ses rails, l'Eurostar dans son tunnel", c'est vach'ment érotique ça comme réflexion
Évidemment, dit comme ça... Pour le coup, je n'y avais pas prêté attention... Va donc falloir que je fasse gaffe à ce que je
Boris Vian a écrit:De petits nuages donnaient au ciel l’aspect d’un ciel parsemé de petits nuages, et c’était le cas
En fait, ici, c'est un samedi qui ressemble à un samedi, avec un ado qui vient de se lever (13h45 du mat', normal quoi...), maman qui bricole et boit du café en écoutant de la zik et le ciel pas du tout parsemé de petits nuages...
Un samedi d'août qui ressemble à samedi d'août.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Je regarde Fleur d'un autre oeil...
Oui, oui, j'ai un humour pourri... Mais ça me fait super marrer
Surtout si on y pense en mode NP/HQI...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Terrible !
La phrase du jour n°1745 "Le chien est relâché tous les jours et semble anormalement heureux de revenir. C'est visiblement un attardé mental." résume tout.
N'empêche, j'ai les deux à la maison (je parle de mes animaux hein ), et je les aime autant l'un que l'autre. Le chien est plus simple effectivement, mais plus directement gratifiant. Le chat, c'est autre chose, plus complexe...
La phrase du jour n°1745 "Le chien est relâché tous les jours et semble anormalement heureux de revenir. C'est visiblement un attardé mental." résume tout.
N'empêche, j'ai les deux à la maison (je parle de mes animaux hein ), et je les aime autant l'un que l'autre. Le chien est plus simple effectivement, mais plus directement gratifiant. Le chat, c'est autre chose, plus complexe...
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Pas mal, pas mal...
Mais je soupçonne que tendre vers le bonheur canin est un objectif légitime, même pour les zèbres
Mais je soupçonne que tendre vers le bonheur canin est un objectif légitime, même pour les zèbres
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Chut...
Dingue...
J'avais pas regardé cette vidéo depuis mille ans... Et je me rends compte que ça me fait un mix bizarre entre West side story, Grease et Jeunet... (ouais bon... )
et euh... hmmpfff... Je sais *enfin* à qui me fait penser la très très jolie blonde de l'autre fois...
J'étais forcément foutue quoi...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
On a pas vraiment vécu si...
on a jamais fait l'amour sur Dummy...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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Une pensée pour l'enfance...
Une de ses plus belles...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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En hommage à la nuit des étoiles filantes...
kiss me... beneath the milky twilight...
Il y a des nuits où on hésite entre lever le nez pour regarder le ciel et juste regarder ce qui est à portée de... main
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Houla, là tu me fait traverser l'atlantique illico, flashback to the USA, ça ne ma rajeunit pas ...
Balade downtown le nez en l'air, une pizza, le ciel bleu azur, les écureuils par dizaines, loin ... trop loin de ceux que j'aime, heureuse tout de même de cette expérience humaine !
Merci ;o) Pour rentrer chez moi je fais comment ? Une p'tite chanson pour le retour ;o)
Balade downtown le nez en l'air, une pizza, le ciel bleu azur, les écureuils par dizaines, loin ... trop loin de ceux que j'aime, heureuse tout de même de cette expérience humaine !
Merci ;o) Pour rentrer chez moi je fais comment ? Une p'tite chanson pour le retour ;o)
Ado, déjà...
les premières chansons de Goldman dans lesquelles je me suis reconnue... Je n'étais pourtant qu'une ado, mais déjà..
Et puis alors que tout le monde écoutait "Pas toi" ou "Je te donne", je m'éclatais sur
et
Je crois, qu'en fait, j'avais déjà mal des autres.
Je trouvais le monde bizarre et injuste.
Ça n'a pas tellement changé dans le fond
- Spoiler:
- Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que l'horizon bouge
Elle attend que changent les gens
Elle attend comme un coup de foudre
Le règne des anges innocents
Inexorablement, elle attend
Elle attend que la grande roue tourne
Tournent les aiguilles du temps
Elle attend sans se résoudre
En frottant ses couverts en argent
Inexorablement, elle attend
Et elle regarde des images
Et lit des histoires d'avant
D'honneur et de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc
Et elle s'invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D'eau de rose et de passion sage
Aussi purs que ces vieux romans
Aussi grands que celui qu'elle attend
Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement, elle attend
Inéxorablement elle attend
Et puis alors que tout le monde écoutait "Pas toi" ou "Je te donne", je m'éclatais sur
- Spoiler:
- J'ai lavé des voitures et ciré des chaussures
Et plus tout ça brillait, plus moi je m'encrassais
J'ai connu bien des filles accueillantes et gentilles
Mais jamais qui ne soient tout ça rien que pour moi
J'demande pourtant pas des millions
Une femme, un boulot, une maison
Pardonnez les rêves hystériques
De mes délires schyzo maniaco psychotiques
Y a des enfants qui dansent et d'autres sans enfance
Ça m'empêche pas de dormir mais parfois j'y pense
Demain t'aurais raison, mais aujourd'hui t'as tort
Ça dépend des saisons, de l'endroit, du plus fort
Il parait qu'on est des milliards
A s'ignorer dans ce bazar
Mais comment trouver l'identique
A mes délires schyzo maniaco psychotiques
Quelqu'un quelque part...
Les calmants, les infirmeries sont les mêmes dans tous les pays
Trouver l'être et l'endroit critique
A mes délires schyzo maniaco psychotiques
Pourquoi noyer tout ça dans l'alcool ou l'éther
Quand on voit, y a de quoi se resservir un verre
Tant de grands sentiments, de colloques en séances
Pour souffler tant de vent, une telle impuissance
Je renonce à tout héritage
Du raisonnable scientifique
J'aime autant rester dans la cage
De mes délires schyzo maniaco psychotiques
et
- Spoiler:
- J'ai rencontré des mecs qui changeaient de costard
D'après le cours du kopeck ou celui du dollar
Des monstres dégoûtants, des crapauds pleins de bave
Ecroulés de rire en contemplant d'autres épaves
J'ai vu des femmes et des enfants, les yeux fardés, tout noirs
Perdus et pourtant si sûrs d'eux, bizarre, bizarre
Des gigots qui gigotent et des clodos qui mégotent
Des musiciens qui jouent toujours la même note
Je les ai rencontrés un soir
Dans ma vie, ma rue, au hasard
Ils sont restés dans ma mémoire
Chacun rangé dans son tiroir
Bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare
Ombres paumées, recalés de l'espoir
Compagnons du blues et du dérisoire
Oubliés dans les moments de candeur
Vous revenez dès que j'ai mal au cœur
Partager mes faiblesses et mes erreurs
Vous êtes un peu de mes amarres, un peu de mon histoire
Mais bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare
J'ai vu des vermeils et des bleus, des vertes et des biens mûres
Des muets mauvais qui écrivaient sur les murs
Les filles étaient de joie, les hommes étaient de peine
Point commun : dans leurs yeux c'est bien la même haine
Des révoluionnaire qui voulaient remplacer
Les méfaits de leurs pères par leurs propres excès
Je les ai rencontrés un soir
Dans ma vie, ma rue, au hasard
Ils sont restés dans ma mémoire
Chacun rangé dans son tiroir
Bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare
Ombres paumées, recalés de l'espoir
Compagnons du blues et du dérisoire
Oubliés dans les moments de candeur
Vous revenez dès que j'ai mal au cœur
Partager mes faiblesses et mes erreurs
Vous êtes un peu de mes amarres, un peu de mon histoire
Mais bienvenue sur mon boulevard
Quand vient la nuit, quand ma raison s'égare
Bienvenue sur mon boulevard
Je crois, qu'en fait, j'avais déjà mal des autres.
Je trouvais le monde bizarre et injuste.
Ça n'a pas tellement changé dans le fond
Dernière édition par 'Sengabl le Lun 25 Aoû 2014 - 1:27, édité 1 fois
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