Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Coucou Sengabl !
Je viens pas souvent sur ta prez, mais je voulais te dire que les fois où je viens, j'aime beaucoup te lire (t'as beaucoup de talent, en plus d'être sincère ! Et ne répond pas "bah non, ché pas quoi" C'est indéniablement vrai, pi c'est tout !)
Je viens pas souvent sur ta prez, mais je voulais te dire que les fois où je viens, j'aime beaucoup te lire (t'as beaucoup de talent, en plus d'être sincère ! Et ne répond pas "bah non, ché pas quoi" C'est indéniablement vrai, pi c'est tout !)
Bliss- Messages : 12125
Date d'inscription : 11/11/2010
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Une sorte de petite dédicace pour illustrer des propos tenus par ailleurs :
http://sphotos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/76072_4793357066661_1563123812_n.jpg
("TDB" power )
http://sphotos-b.ak.fbcdn.net/hphotos-ak-ash3/76072_4793357066661_1563123812_n.jpg
("TDB" power )
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
La photo, "etc." : en dépit de ma répulsion naturelle à l'endroit de la croyance populaire unanimement répandue qui voudrait nous faire croire "tout ce qui est petit est mignon, alors vive les chatons et les petits chiens-chiens" (d'ailleurs, certains psychanalystes me diraient sans doute que cette répulsion serait en fait le symptôme du refoulement de je n'sais quoi, ce à quoi je leur répondrais, avec toute la magnanimité dont je sais faire preuve, d'aller voir ailleurs si je n'y suis pas), j'ai évidemment souri quant au message. *soupire*
"TDB" power :
"TDB" power :
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
J'crois que c'est Woody Allen, dans Manhattan ou Annie Hall , qui dit en croisant une demoiselle accompagnée d'un teckel, que l'animal domestique, le chien en l’occurrence, est en général un pénis de substitution
Bon, Woody Allen fait plutôt dans la psy dans ses films...
Bon, Woody Allen fait plutôt dans la psy dans ses films...
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Protée a écrit:"tout ce qui est petit est mignon, alors vive les chatons et les petits chiens-chiens"
Oui, bon, je suis tombée sur ça sur mon FB tout à l'heure... Mais en y réfléchissant, j'aurais probablement collé le texte sur la photo d'un culturiste ou d'un truc beaucoup plus "warrior" qu'un chiot et un chaton
Harpo a écrit:J'crois que c'est Woody Allen, dans Manhattan ou Annie Hall , qui dit en croisant une demoiselle accompagnée d'un teckel, que l'animal domestique, le chien en l’occurrence, est en général un pénis de substitution
Bon, Woody Allen fait plutôt dans la psy dans ses films...
Oui et même psychanalyse uniquement, ce qui est bien dommage.
(Pas directement en rapport avec la remarque d'Harpo, mais plutôt un mix de pensées de ces dernières heures/jours/années (?))
Après c'est surtout dommage que les chanalystes n'aient pas beaucoup su faire évoluer leurs images depuis Freud (et le début du XXème siècle, donc) et qu'ils n'aient pas compris, qu'effectivement, plutôt que simplement vouloir "un pénis", ce que beaucoup de femmes ont probablement longtemps voulu, c'est une sorte de traitement qui aurait été à égalité avec les dits équipés de pénis.
Je pense, personnellement, que si j'avais vécu en 1900, moi aussi j'aurais été hystérique, j'aurais voulu tuer ma mère qui me véhiculait une image de femme soumise, épouser mon père pour le buter et être sa veuve plutôt que sa fille (ce qui m'aurait conféré plus de droits - notamment celui de m'envoyer en l'air avec qui bon m'aurait semblé). Et sans doute aucun, on m'aurait alors affublé de toutes les pathologies de la terre, considérant l'époque quoi...
'fin bon.
Des vrais cons ces chanalystes.
D'ailleurs, ça me rappelle que je viens de (re)finir le charmant "Claudine à l'école".
Voilà. A cette époque, j'aurais ptet été Colette, exploitée par un mari négrier, victime de mon époque, de mon statut de femme, et envieuse, sans aucun doute, de celui des hommes.
En 1904 on aurait écrit de moi :
"Près de lui [le Willy, mari 1] Colette, plus Polaire que jamais, avec sa mine d'enfant gâté et méchant, de cancre femelle, insupportable et contente d'elle."
Et finalement :
Elle meurt le 3 août 1954. En dépit de sa réputation sulfureuse et du refus par l'Église catholique d'un enterrement religieux, Colette est la première femme à laquelle la République ait accordé des obsèques nationales
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Un culturiste ?
Un warrior ?
- ch'uis pas sûre sûre...:
Un warrior ?
- Hmm... C'est déjà mieux !:
Pour sûr, je veux bien lui prendre la main à celui là. Les deux même. Hum. "Ça va aller mon grand..."
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Mouahahaahahahahah
T'es con
T'es con
- S'poiler:
- Bon, et c'est grave, moi je me disais, avant de lire ton commentaire de bas de photo que... c'est pas forcément la main que je lui tiendrais...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Tout ça en fait n'est qu'une histoire de chat dans une boite, ou de malheurs pandoresques.
Et puis de possibilités aussi. Et d'ouverture.
Je pense que personne ne peut vraiment suivre le cours de ma pensée. Dans le dernier quart d'heure j'ai du réfléchir à une bonne trentaine de débuts pour un post qui, au final, n'abordera pas le quart du tiers de ce que je voudrais dire.
C'était sur le chat tout à l'heure.
Et puis sur le fil d'Harpo.
Et puis un de mes clients.
Et puis mon histoire de Friend Zone.
Et puis son histoire d'amour.
Et puis les yeux d'un jeune homme.
Et puis mes pans d'incohérence.
Et puis l'amour.
Et puis la séduction.
Et mon sale caractère.
Et la notion de talent.
Et l'obstination à avoir probablement tort.
Et la peur qu'ont les autres.
Et Là-bas.
Et l'intelligence.
Vous suivez ? Non. Moi non plus il me semble.
Fucking arborescence.
Tant que je ne regarde pas de son côté, il n'existe pas. Tant que je n'appelle pas, il n'existe pas. C'est le chat n'est-ce pas. Je n'ouvre pas ta boite, tu n'existes pas.
Et tu en fais autant. Pourquoi ?
Je suis un chat dans une boite aussi. Et je n'existe plus.
J'ai de plus en plus de mal à comprendre que les gens ne puissent pas dépasser leurs peurs. Et je me demande si je fais ça aussi. Probablement hein.
Mais je n'ai pas vraiment la sensation d'avoir peur. J'ai certainement construit le monde (mon monde) comme un décor rassurant, portes fermées.
Mais vraiment, je n'ai pas la sensation d'avoir si peur que ça. Plus maintenant.
Si je ne dis plus que j'ai envie d'être avec toi, je n'aurai plus envie d'être avec toi.
C'est comme un enfant qui nie une évidence, jusqu'à la faire disparaître de son réel.
(Et pendant ce temps Alinéa qui m'offre 30% de réduction sur mes meubles de salon... Qui est-ce qui disait que la Saint Valentin était une fête commerciale ? Non mais, mon quotidien est une fête commerciale. Ma boite mail est une fête commerciale. Alors bon, autant offrir des fleurs - ou les voler, qu'importe - le 14 février. Ah... Et le 9 août aussi -je vous invite à consulter vos calendriers- c'est toujours moins triste que de fêter les morts).
"Non, ça n'existe pas, non, ça n'existe pas, non, ça n'existe pas."
C'est un peu comme ma collègue qui, après deux jours de séminaire ereintants et quelques vodka caramel (quelle faute de goût) s'envoie en l'air avec l'italien de service ("je ne mets pas mon badge, je ne souis pas un vache !") et qui fait comme si elle allait pouvoir gérer ça tranquillement...
On aurait du me le dire plus tôt que j'étais un chat.
J'aurais sûrement mieux géré le coup de la boite.
A force d'être deux à ne pas y penser, c'est sûr, bientôt tout aura disparu.
Je ne comprends pas non plus qu'on pense que l'humain se comporte de manière illogique. La plupart du temps, quand on a assez d'informations sur l'autre, son comportement devient limpide, presque linéaire.
Le problème, c'est toujours les mensonges qu'on se fait à soi-même. Et du coup aux autres.
Et les définitions.
Et les croyances.
Et puis les filles qui offrent des fleurs aux hommes. Pourquoi pas, s'ils aiment ça.
Ca me ferait du bien d'aimer, d'être aimée.
Il me semble que c'est le seul vrai carburant acceptable.
"Je ne peux pas t'aimer, tu ne m'as pas laissé faire".
Je me censure et la sensation de noyade est diffuse. A moins qu'il ne s'agisse d'une douce oppression.
Je me convainc qu'il suffirait que j'appelle.
Mais ce serait croire que la balle est dans mon camp. Alors qu'elle ne l'est pas.
Il y a, comme ça, des pouvoirs qu'on a pas.
On est un chat, enfermé dans une boite. Et sur la boite est écrit "Propriété de Pandore - Ne pas ouvrir".
C'est le drame.
Car avec moi dans la boite, sont aussi la passion et l'espérance.
Et l'adversité dans laquelle on grandit.
Et les griffes du chat. Et son ronronnement rassurant.
Je ne peux me résoudre à être malheureuse. Alors que pour un autre ce serait une preuve.
C'est ainsi que les romantiques l'ont inscrit en nous : mourrons pour nos idéaux (entre autres) amoureux. Et plus l'amour est malheureux, et plus il est valide.
Mais vraiment... Être malheureuse sans toi aurait-ce autant de valeur que d'être heureuse avec toi ?
Je crois que j'ai toujours envie d'être avec toi (un toujours plus still -merci la pensée qui nourrit le morceau du bas de page...- qu'always).
Mais je sais aussi que ça s'éteint.
Il me suffirait de dire que je suis triste pour être triste.
Ou de dire que j'ai mal pour avoir mal.
Mais je ne veux pas que tu me rendes triste ou que tu me fasses mal. Non, vraiment, ça n'est pas ça que je veux.
Je ne veux pas nourrir cet esprit romantique et suicidaire. Les révoltés sans grande cause à défendre qui nous ont fait croire que l'amour n'existait que dans la déchéance...
J'avais des rimes joyeuses, d'amour qui cède à tout, qui me chantaient dans les oreilles en lisant le post d'Harpo pour la Saint Valentin.
On avait presque des projets.
Presque les mêmes.
On avait juste pas la même définition du mot "ensemble".
Allez.
Cadeau empoisonné.
Quand on "aime" "vraiment", c'est ça qu'on fait : on supplie.
Et puis de possibilités aussi. Et d'ouverture.
Je pense que personne ne peut vraiment suivre le cours de ma pensée. Dans le dernier quart d'heure j'ai du réfléchir à une bonne trentaine de débuts pour un post qui, au final, n'abordera pas le quart du tiers de ce que je voudrais dire.
C'était sur le chat tout à l'heure.
Et puis sur le fil d'Harpo.
Et puis un de mes clients.
Et puis mon histoire de Friend Zone.
Et puis son histoire d'amour.
Et puis les yeux d'un jeune homme.
Et puis mes pans d'incohérence.
Et puis l'amour.
Et puis la séduction.
Et mon sale caractère.
Et la notion de talent.
Et l'obstination à avoir probablement tort.
Et la peur qu'ont les autres.
Et Là-bas.
Et l'intelligence.
Vous suivez ? Non. Moi non plus il me semble.
Fucking arborescence.
Tant que je ne regarde pas de son côté, il n'existe pas. Tant que je n'appelle pas, il n'existe pas. C'est le chat n'est-ce pas. Je n'ouvre pas ta boite, tu n'existes pas.
Et tu en fais autant. Pourquoi ?
Je suis un chat dans une boite aussi. Et je n'existe plus.
J'ai de plus en plus de mal à comprendre que les gens ne puissent pas dépasser leurs peurs. Et je me demande si je fais ça aussi. Probablement hein.
Mais je n'ai pas vraiment la sensation d'avoir peur. J'ai certainement construit le monde (mon monde) comme un décor rassurant, portes fermées.
Mais vraiment, je n'ai pas la sensation d'avoir si peur que ça. Plus maintenant.
Si je ne dis plus que j'ai envie d'être avec toi, je n'aurai plus envie d'être avec toi.
C'est comme un enfant qui nie une évidence, jusqu'à la faire disparaître de son réel.
(Et pendant ce temps Alinéa qui m'offre 30% de réduction sur mes meubles de salon... Qui est-ce qui disait que la Saint Valentin était une fête commerciale ? Non mais, mon quotidien est une fête commerciale. Ma boite mail est une fête commerciale. Alors bon, autant offrir des fleurs - ou les voler, qu'importe - le 14 février. Ah... Et le 9 août aussi -je vous invite à consulter vos calendriers- c'est toujours moins triste que de fêter les morts).
"Non, ça n'existe pas, non, ça n'existe pas, non, ça n'existe pas."
C'est un peu comme ma collègue qui, après deux jours de séminaire ereintants et quelques vodka caramel (quelle faute de goût) s'envoie en l'air avec l'italien de service ("je ne mets pas mon badge, je ne souis pas un vache !") et qui fait comme si elle allait pouvoir gérer ça tranquillement...
On aurait du me le dire plus tôt que j'étais un chat.
J'aurais sûrement mieux géré le coup de la boite.
A force d'être deux à ne pas y penser, c'est sûr, bientôt tout aura disparu.
Je ne comprends pas non plus qu'on pense que l'humain se comporte de manière illogique. La plupart du temps, quand on a assez d'informations sur l'autre, son comportement devient limpide, presque linéaire.
Le problème, c'est toujours les mensonges qu'on se fait à soi-même. Et du coup aux autres.
Et les définitions.
Et les croyances.
Et puis les filles qui offrent des fleurs aux hommes. Pourquoi pas, s'ils aiment ça.
Ca me ferait du bien d'aimer, d'être aimée.
Il me semble que c'est le seul vrai carburant acceptable.
"Je ne peux pas t'aimer, tu ne m'as pas laissé faire".
Je me censure et la sensation de noyade est diffuse. A moins qu'il ne s'agisse d'une douce oppression.
Je me convainc qu'il suffirait que j'appelle.
Mais ce serait croire que la balle est dans mon camp. Alors qu'elle ne l'est pas.
Il y a, comme ça, des pouvoirs qu'on a pas.
On est un chat, enfermé dans une boite. Et sur la boite est écrit "Propriété de Pandore - Ne pas ouvrir".
C'est le drame.
Car avec moi dans la boite, sont aussi la passion et l'espérance.
Et l'adversité dans laquelle on grandit.
Et les griffes du chat. Et son ronronnement rassurant.
Je ne peux me résoudre à être malheureuse. Alors que pour un autre ce serait une preuve.
C'est ainsi que les romantiques l'ont inscrit en nous : mourrons pour nos idéaux (entre autres) amoureux. Et plus l'amour est malheureux, et plus il est valide.
Mais vraiment... Être malheureuse sans toi aurait-ce autant de valeur que d'être heureuse avec toi ?
Je crois que j'ai toujours envie d'être avec toi (un toujours plus still -merci la pensée qui nourrit le morceau du bas de page...- qu'always).
Mais je sais aussi que ça s'éteint.
Il me suffirait de dire que je suis triste pour être triste.
Ou de dire que j'ai mal pour avoir mal.
Mais je ne veux pas que tu me rendes triste ou que tu me fasses mal. Non, vraiment, ça n'est pas ça que je veux.
Je ne veux pas nourrir cet esprit romantique et suicidaire. Les révoltés sans grande cause à défendre qui nous ont fait croire que l'amour n'existait que dans la déchéance...
J'avais des rimes joyeuses, d'amour qui cède à tout, qui me chantaient dans les oreilles en lisant le post d'Harpo pour la Saint Valentin.
On avait presque des projets.
Presque les mêmes.
On avait juste pas la même définition du mot "ensemble".
Allez.
Cadeau empoisonné.
Quand on "aime" "vraiment", c'est ça qu'on fait : on supplie.
- Spoiler:
- Time, it needs time
To win back your love again
I will be there, I will be there
Love, only love
Can bring back your love someday
I will be there, I will be there
I'll fight, babe, I'll fight
To win back your love again
I will be there, I will be there
Love, only love
Can break down the wall someday
I will be there, I will be there
If we'd go again
All the way from the start
I would try to change
The things that killed our love
Your pride has built a wall, so strong
That I can't get through
Is there really no chance
To start once again
I'm loving you
Try, baby try
To trust in my love again
I will be there, I will be there
Love, our love
Just shouldn't be thrown away
I will be there, I will be there
If we'd go again
All the way from the start
I would try to change
The things that killed our love
Your pride has built a wall, so strong
That I can't get through
Is there really no chance
To start once again
If we'd go again
All the way from the start
I would try to change
The things that killed our love
Yes, I've hurt your pride, and I know
What you've been through
You should give me a chance
This can't be the end
I'm still loving you
I'm still loving you, I need your love
I'm still loving you
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
En fait...
Je préfère mille fois celle là.
Je préfère mille fois celle là.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je sais mieux choisir un chemin,
Me méfier d'une main...
Tu vois, je ne sais rien...
Il ne manquerait qu'un peu de vodka pour que m'envahisse la nostalgie, la tristesse, le désespoir comme les russes savent si bien les faire...
C'est reparti pour le mode insomnie. Y'avait longtemps...
Se coucher, tourner une heure trente, se relever, anxio, parler, se recoucher, tourner, dormir.
Et puis je suis irritable.
Chacal inside.
Je n'aime pas être comme ça.
J'adorerais être parfaitement sociable tout le temps.
Du coup je lis.
Et j'écris encore. Mal, et vite (on en revient à l'idée de talent, non développée les jours précédents).
Et puis samedi, je vais chanter. Quelle drôle d'idée impressionnante.
Ce sont les exercices de ce genre qui me font toucher mes limites.
Me dire que si je ne l'ai jamais fait, ça n'est pas forcément -comme je le pense souvent- par manque de chance ou par flemme, mais simplement parce que je ne sais pas faire.
Une autre imposture.
Toujours cette idée que ce qui demande du travail, ce qui n'est pas naturel, n'est pas pour moi, n'est pas moi. Un truc du genre... si ça n'est pas un "don", ça ne sera pas bon.
Je crois que je ne reconnais pas vraiment la valeur du travail. Enfin pas dans certains domaines. Ou alors juste pas pour moi.
Ou alors juste je me dis que je vais beaucoup travailler, mais qu'à un moment, le don manquera. Et que ça ne suffira jamais pour devenir ce que je veux être : parfaite dans le domaine concerné. Que ça ne sera jamais assez bien. Jamais satisfaisant.
Finalement, peut-être que ne pas faire, c'est se laisser une chance de se dire "si j'avais vraiment voulu, j'aurais pu le faire". Plutôt que de se confronter un à échec potentiel. Plus confortable.
Je m'applique à fuir et faire fuir. Je ne sais pas faire les "relations sociales".
Je sais faire l'amitié il me semble, avec les gens qui acceptent mes travers, mes humeurs (que souvent j'essaye de leur épargner en fait), mes silences.
Mais je ne peux passer outre certains agacements. J'imagine toujours que c'est pareil pour les autres.
Je suis de nouveau fatiguée.
Agacée. Triste. Énervée. Mélancolique.
J'ai ri en relisant Colette.
Parce qu'elle écrit "s'pas" pour "ce n'est pas" et "tout ça tout ça" quand elle fait parler Claudine.
J'ai ri alors. Et je me suis demandé si mes travers de langages venaient de là.
Et puis je voudrais relire Belle du seigneur. Parce que j'ai tout oublié.
Et puis Miss Harriet.
Bref.
Je crois que je n'ai pas très envie d'être là.
Ça prend une drôle de tournure.
Me méfier d'une main...
Tu vois, je ne sais rien...
Il ne manquerait qu'un peu de vodka pour que m'envahisse la nostalgie, la tristesse, le désespoir comme les russes savent si bien les faire...
C'est reparti pour le mode insomnie. Y'avait longtemps...
Se coucher, tourner une heure trente, se relever, anxio, parler, se recoucher, tourner, dormir.
Et puis je suis irritable.
Chacal inside.
Je n'aime pas être comme ça.
J'adorerais être parfaitement sociable tout le temps.
Du coup je lis.
Et j'écris encore. Mal, et vite (on en revient à l'idée de talent, non développée les jours précédents).
Et puis samedi, je vais chanter. Quelle drôle d'idée impressionnante.
Ce sont les exercices de ce genre qui me font toucher mes limites.
Me dire que si je ne l'ai jamais fait, ça n'est pas forcément -comme je le pense souvent- par manque de chance ou par flemme, mais simplement parce que je ne sais pas faire.
Une autre imposture.
Toujours cette idée que ce qui demande du travail, ce qui n'est pas naturel, n'est pas pour moi, n'est pas moi. Un truc du genre... si ça n'est pas un "don", ça ne sera pas bon.
Je crois que je ne reconnais pas vraiment la valeur du travail. Enfin pas dans certains domaines. Ou alors juste pas pour moi.
Ou alors juste je me dis que je vais beaucoup travailler, mais qu'à un moment, le don manquera. Et que ça ne suffira jamais pour devenir ce que je veux être : parfaite dans le domaine concerné. Que ça ne sera jamais assez bien. Jamais satisfaisant.
Finalement, peut-être que ne pas faire, c'est se laisser une chance de se dire "si j'avais vraiment voulu, j'aurais pu le faire". Plutôt que de se confronter un à échec potentiel. Plus confortable.
Je m'applique à fuir et faire fuir. Je ne sais pas faire les "relations sociales".
Je sais faire l'amitié il me semble, avec les gens qui acceptent mes travers, mes humeurs (que souvent j'essaye de leur épargner en fait), mes silences.
Mais je ne peux passer outre certains agacements. J'imagine toujours que c'est pareil pour les autres.
Je suis de nouveau fatiguée.
Agacée. Triste. Énervée. Mélancolique.
J'ai ri en relisant Colette.
Parce qu'elle écrit "s'pas" pour "ce n'est pas" et "tout ça tout ça" quand elle fait parler Claudine.
J'ai ri alors. Et je me suis demandé si mes travers de langages venaient de là.
Et puis je voudrais relire Belle du seigneur. Parce que j'ai tout oublié.
Et puis Miss Harriet.
Bref.
Je crois que je n'ai pas très envie d'être là.
Ça prend une drôle de tournure.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Toujours fatiguée de devoir être le pilier de service.
Ce matin, sans raison précise, les larmes déferlent. Il faut que j'aille bosser pourtant. J'ai déjà séché hier matin.
Pas spécialement envie de développer, ou d'expliquer.
Mais, pour mémoire, pour moi, les idées qui passent.
On ne m'a jamais laissé être douce. Vraiment douce. Seulement douce. Quand il a fallu se battre, il a toujours fallu que ce soit moi qui le fasse.
Je n'ai pas pu être une maman douce non plus. Il fallait bien un peu d'autorité dans le décor de ces garçons qui bougeaient dans tous les sens. Quelles autres barrières protectrices avaient-ils ? Aucune. Il a bien fallu que je joue le rôle du mur. Celui dans lequel on vient cogner pour être sûr qu'il est toujours là et qu'il tiendra.
A 22 ans mon aîné file toujours des coups de butoirs. On n'sait jamais hein... Des fois qu'un jour je m’effondrerais, il faut bien vérifier la solidité du matériel.
La musique, les pages noircies, les larmes... C'est le trou de souris dans ces murs.
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Je ne sais pas pourquoi en fait.
Gamine, déjà, j'étais déléguée de classe, tout le temps, tous les ans. Tiraillée entre la camaraderie et l'admiration que j'avais pour mes profs (les "détenteurs du savoir").
Tout le reste de ma vie, quand il a fallu parler en public, c'était moi qu'on collait dans le rôle de la meuf "qui sait parler devant tout le monde et qui n'a pas peur". Tu parles Charles. C'est juste que je fais mieux illusion.
Ma mère s'est toujours servie de moi dans les petits rôles de méchante.
Avec mon petit frère.
Même Yann a usé de ça. Quand ses parents sont morts. Quand il a fallu tout faire bouger. Il s'est caché derrière moi, le temps de se reconstruire un peu.
C'est mon meilleur rôle. C'est assez simple dans le fond de jouer au méchant. Il suffit de se cacher derrière ses murs et de ne plus laisser passer les émotions.
Et puis des fois, quand même, y'a des gens qui s'installent dans ta vie et qui trouvent les portes dérobées, les passages secrets. Des gens tellement doux qu'ils ne peuvent que se diriger vers cette douceur cachée. Ces gens qui pensent que je ne leur ressemble pas.
Mais non hein.
Comme je disais il y a encore quelques jours... Tout ce que vous n'avez pas su faire, cherchez autour de vous quelle femme l'a fait à votre place. Constamment.
Qui a fait fi (contrairement à vous) de ses faiblesses, de ses limites, pour se jeter dans la bagarre à votre place. Qui avez vous toujours envoyé au feu, en éclaireur.
'fin bon.
Ce matin, ce qui sonne au milieu des larmes c'est que j'en ai ras le bol de toujours devoir prendre les décisions difficiles. Les décisions tout court peut-être.
La guerre avec le voisin, c'est reparti.
Et cette impuissance en face d'un connard borné et idiot me réduit chaque fois à néant. Que tout ce système basé sur une pseudo justice n'est qu'un leurre.
Et à l'idée aussi que je suis bien seule face à ça.
Que depuis 8 ans, je n'ai pas su régler ce problème.
Mon fils fait partie de l'équation. Ce qui, bien entendu, complique les choses.
Et puis Fiston2 hier qui me dit, en parlant de son frère, "Tu crois que Yann aurait fait quoi par rapport à ...(Fiston1) maman ?"
Et puis dans la seconde il se reprend et dit "De toute façon si Yann avait été là, rien ne se serait passé comme ça."
Voilà.
"Si".
Et la voix de mon grand père résonne : "Avec des si, on mettrait Paris en bouteille".
J'avais 17 ans quand mon grand père est mort.
Je crois que, de ma vie, c'est la première fois que j'ai sincèrement pleuré de tristesse en public.
Enfin pas longtemps en public.
Évidemment, je me suis barrée en courant pour pleurer toute seule dans un coin.
Mais même ce jour là... Il a fallu que je soutienne ma mère. Que je sois forte.
Le truc, c'est qu'il y a toujours quelqu'un pour qui il faut être fort. Plus fort.
Je savais faire avant.
Ça ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour
Juste au prix de nos jeunesses, sans trompette ni tambour
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé
Ma manière de renoncer à l'idéal amoureux.
(ouais, cette idée n'a pas grand chose à foutre là... mais je l'aime bien)
Ce matin, sans raison précise, les larmes déferlent. Il faut que j'aille bosser pourtant. J'ai déjà séché hier matin.
Pas spécialement envie de développer, ou d'expliquer.
Mais, pour mémoire, pour moi, les idées qui passent.
On ne m'a jamais laissé être douce. Vraiment douce. Seulement douce. Quand il a fallu se battre, il a toujours fallu que ce soit moi qui le fasse.
Je n'ai pas pu être une maman douce non plus. Il fallait bien un peu d'autorité dans le décor de ces garçons qui bougeaient dans tous les sens. Quelles autres barrières protectrices avaient-ils ? Aucune. Il a bien fallu que je joue le rôle du mur. Celui dans lequel on vient cogner pour être sûr qu'il est toujours là et qu'il tiendra.
A 22 ans mon aîné file toujours des coups de butoirs. On n'sait jamais hein... Des fois qu'un jour je m’effondrerais, il faut bien vérifier la solidité du matériel.
La musique, les pages noircies, les larmes... C'est le trou de souris dans ces murs.
J'ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit
Un peu de chair à chaque empreinte de mes pas
Des visages et des voix qui ne me quittent pas
Autant de coups au cœur et qui tuent chaque fois
Je ne sais pas pourquoi en fait.
Gamine, déjà, j'étais déléguée de classe, tout le temps, tous les ans. Tiraillée entre la camaraderie et l'admiration que j'avais pour mes profs (les "détenteurs du savoir").
Tout le reste de ma vie, quand il a fallu parler en public, c'était moi qu'on collait dans le rôle de la meuf "qui sait parler devant tout le monde et qui n'a pas peur". Tu parles Charles. C'est juste que je fais mieux illusion.
Ma mère s'est toujours servie de moi dans les petits rôles de méchante.
Avec mon petit frère.
Même Yann a usé de ça. Quand ses parents sont morts. Quand il a fallu tout faire bouger. Il s'est caché derrière moi, le temps de se reconstruire un peu.
C'est mon meilleur rôle. C'est assez simple dans le fond de jouer au méchant. Il suffit de se cacher derrière ses murs et de ne plus laisser passer les émotions.
Et puis des fois, quand même, y'a des gens qui s'installent dans ta vie et qui trouvent les portes dérobées, les passages secrets. Des gens tellement doux qu'ils ne peuvent que se diriger vers cette douceur cachée. Ces gens qui pensent que je ne leur ressemble pas.
Mais non hein.
Comme je disais il y a encore quelques jours... Tout ce que vous n'avez pas su faire, cherchez autour de vous quelle femme l'a fait à votre place. Constamment.
Qui a fait fi (contrairement à vous) de ses faiblesses, de ses limites, pour se jeter dans la bagarre à votre place. Qui avez vous toujours envoyé au feu, en éclaireur.
'fin bon.
Ce matin, ce qui sonne au milieu des larmes c'est que j'en ai ras le bol de toujours devoir prendre les décisions difficiles. Les décisions tout court peut-être.
La guerre avec le voisin, c'est reparti.
Et cette impuissance en face d'un connard borné et idiot me réduit chaque fois à néant. Que tout ce système basé sur une pseudo justice n'est qu'un leurre.
Et à l'idée aussi que je suis bien seule face à ça.
Que depuis 8 ans, je n'ai pas su régler ce problème.
Mon fils fait partie de l'équation. Ce qui, bien entendu, complique les choses.
Et puis Fiston2 hier qui me dit, en parlant de son frère, "Tu crois que Yann aurait fait quoi par rapport à ...(Fiston1) maman ?"
Et puis dans la seconde il se reprend et dit "De toute façon si Yann avait été là, rien ne se serait passé comme ça."
Voilà.
"Si".
Et la voix de mon grand père résonne : "Avec des si, on mettrait Paris en bouteille".
J'avais 17 ans quand mon grand père est mort.
Je crois que, de ma vie, c'est la première fois que j'ai sincèrement pleuré de tristesse en public.
Enfin pas longtemps en public.
Évidemment, je me suis barrée en courant pour pleurer toute seule dans un coin.
Mais même ce jour là... Il a fallu que je soutienne ma mère. Que je sois forte.
Le truc, c'est qu'il y a toujours quelqu'un pour qui il faut être fort. Plus fort.
Je savais faire avant.
Ça ressemble à la sagesse, à ces paix qu'on signe un jour
Juste au prix de nos jeunesses, sans trompette ni tambour
Ces choses qui n'existent jamais tant que le manque qu'elles ont laissé
Ma manière de renoncer à l'idéal amoureux.
(ouais, cette idée n'a pas grand chose à foutre là... mais je l'aime bien)
- Chanson damour (...!) :
- Chanson d'amour, hystérie du moment, écrans, romans, tout l'temps
Des p'tits, des lourds, des vrais, d'autres du flanc
C'est trop, finissons-en
Ça dégouline de tous les magazines
Ça colle aux doigts, ça colle au cœur, c'est dégoûtant
En vérité,
Qui pourrait m'en citer
Un seul qui lui ait donné
Plus de liberté
Des amours propres, les plus sales, écœurants
J'en ai croisés souvent
Enfants parents, photos, sourires, charmants !
Nés pour venger tous leurs échecs, donnant donnant
Amours "vautours" ou "vitrine", j'en ai vus
Mais des amours tout court, ça court pas les rues
Abus d'confiance, vulgaire anesthésique
Inconscience pathétique
Ça peut cacher nos misères un moment
Comme un alcool, comme une drogue, un paravent
Mais y a toujours un de ces sales matins
Où l'on se dit que l'amour, ça sert à rien
Trève de discours, y a rien d'pire que l'amour
Sauf de ne pas aimer
Autant le faire, c'est clair
Et puis se taire
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Il me semble assez bien comprendre ce que tu évoques, Senga-belle.
Et même ce qu'il y-a entre les lignes.
T'sais quoi ? Moi je dis, on devrait aller prendre un verre (ou, moins raisonnablement quelques-uns) et parler de tout ça, jusqu'à ce qu'on en rit.
Je serai libre de mes obligations familiales, civiles et militaires à partir de jeudi soir prochain. On se MPouet.
Des bises.
Et même ce qu'il y-a entre les lignes.
T'sais quoi ? Moi je dis, on devrait aller prendre un verre (ou, moins raisonnablement quelques-uns) et parler de tout ça, jusqu'à ce qu'on en rit.
Je serai libre de mes obligations familiales, civiles et militaires à partir de jeudi soir prochain. On se MPouet.
Des bises.
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Etre forte, prendre la parole en public, aller au front, choisir la place de déléguée de classe, "assurer" partout, tout le temps... Pleurer toute seule, en cachette, pliée en deux sur une boule au creux de l'estomac qui n'en peut plus de grossir, l'envie de vomir, sans trop savoir quoi ni pourquoi...
Et puis un jour, dans le secret du cabinet d'un psy, des larmes qui coulent doucement, la première prise de conscience que j'aurais bien aimé avoir quelqu'un sur qui m'appuyer moi aussi...
Et puis un jour, dans le secret du cabinet d'un psy, des larmes qui coulent doucement, la première prise de conscience que j'aurais bien aimé avoir quelqu'un sur qui m'appuyer moi aussi...
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
J'ai fait cette découverte d'une autre manière il me semble.
J'avais une "copine" (en fait, on s'aimait bien mais on se voyait peu... On avait un peu partagé - et quitté d'ailleurs- le même mec... Amusant finalement...) il y a quelques années.
C'était un rêve ambulant pour moi cette meuf. Et sans que je l'ai vraiment su, moi pour elle.
Un rêve, parce qu'elle était fondamentalement libre. Elle bossait d'ong en ong, passait de pays pauvres en pays déchirés par la guerre, comme ça, comme un oiseau qui se pose et qui repart.
Bref. A l'époque où j'étais une mère seule, enfermée dans ses devoirs quotidiens, elle était mon idéal.
Nous avons eu quelques discussions formidables. Elle avait 5 ou 6 ans de plus que moi, la trentaine plus que passée. J'ai aimé son avis sur la sexualité, sur l'amour, sur le partage des corps. Elle était libre, vraiment, plus que moi. J'aimais l'image.
Et puis un jour elle m'a dit : "Je renoncerais à toute cette liberté, à tout ce féminisme, à tous ces avantages, pour une épaule sur laquelle m'appuyer. Pour un seul homme qui me dirait "n'aies pas peur, je suis là"... Et que je croirais."
Voilà.
C'est comme ça que j'ai compris.
Qu'il fallait que j'admire l'homme que j'aime. Qu'il fallait qu'il soit plus fort que moi.
Et qu'à ce prix et ce prix là seulement, je pourrais même accepter d'être enfermée dans une cage.
Le problème, aujourd'hui, c'est que, autant je peux rencontrer des femmes que je trouve courageuses, belles, fortes, autant la plupart des hommes que je croise sont tellement perdus qu'ils n'éveillent en moi qu'envie de les protéger, de les aider, de les guider presque.
Or bon.
L'idée de materner un mec ne m'amuse plus.
Et je ne cherche pas un père non plus. J'aimerais avoir un partenaire. Crédible. Valide. Certifié.
Mais il paraît que j'ai vraiment trop d'xp.
En tous les cas, ces jours-ci, je suis oom. Et y'a pas de healer dans le coin.
L'envie de vomir est revenue avant hier soir.
Violente.
Il me semble que ça n'était plus arrivé depuis J.
J'ai encore une cliente qui fait ce que j'appelle un "burn-out de fille".
Et si, franchement, tous les mecs du monde arrêtaient de penser, avec générosité, que, ce qu'il faut, c'est que "les hommes aident les femmes pour les tâches ménagères ou pour l'éducation des enfants..." hein... 'fin voilà quoi. Cherchez l'erreur.
Bref bref bref.
J'vais finir féministe veggie ('fin bon pfff... j'aime quand même vachement ça la viande... )
TDB !
Faut qu'j'aille voir la mer.
Y'a genre urgence je crois.
Et putain, ça commence à me faire chier de devoir ne pas dire ce que je pense.
Je me retiens. Mais y'a vraiment des discours qui me saoulent.
Et après je me demande pourquoi je pense que je vais imploser...
Finalement, c'est pas étonnant.
J'avais une "copine" (en fait, on s'aimait bien mais on se voyait peu... On avait un peu partagé - et quitté d'ailleurs- le même mec... Amusant finalement...) il y a quelques années.
C'était un rêve ambulant pour moi cette meuf. Et sans que je l'ai vraiment su, moi pour elle.
Un rêve, parce qu'elle était fondamentalement libre. Elle bossait d'ong en ong, passait de pays pauvres en pays déchirés par la guerre, comme ça, comme un oiseau qui se pose et qui repart.
Bref. A l'époque où j'étais une mère seule, enfermée dans ses devoirs quotidiens, elle était mon idéal.
Nous avons eu quelques discussions formidables. Elle avait 5 ou 6 ans de plus que moi, la trentaine plus que passée. J'ai aimé son avis sur la sexualité, sur l'amour, sur le partage des corps. Elle était libre, vraiment, plus que moi. J'aimais l'image.
Et puis un jour elle m'a dit : "Je renoncerais à toute cette liberté, à tout ce féminisme, à tous ces avantages, pour une épaule sur laquelle m'appuyer. Pour un seul homme qui me dirait "n'aies pas peur, je suis là"... Et que je croirais."
Voilà.
C'est comme ça que j'ai compris.
Qu'il fallait que j'admire l'homme que j'aime. Qu'il fallait qu'il soit plus fort que moi.
Et qu'à ce prix et ce prix là seulement, je pourrais même accepter d'être enfermée dans une cage.
Le problème, aujourd'hui, c'est que, autant je peux rencontrer des femmes que je trouve courageuses, belles, fortes, autant la plupart des hommes que je croise sont tellement perdus qu'ils n'éveillent en moi qu'envie de les protéger, de les aider, de les guider presque.
Or bon.
L'idée de materner un mec ne m'amuse plus.
Et je ne cherche pas un père non plus. J'aimerais avoir un partenaire. Crédible. Valide. Certifié.
Mais il paraît que j'ai vraiment trop d'xp.
En tous les cas, ces jours-ci, je suis oom. Et y'a pas de healer dans le coin.
L'envie de vomir est revenue avant hier soir.
Violente.
Il me semble que ça n'était plus arrivé depuis J.
J'ai encore une cliente qui fait ce que j'appelle un "burn-out de fille".
Et si, franchement, tous les mecs du monde arrêtaient de penser, avec générosité, que, ce qu'il faut, c'est que "les hommes aident les femmes pour les tâches ménagères ou pour l'éducation des enfants..." hein... 'fin voilà quoi. Cherchez l'erreur.
Bref bref bref.
J'vais finir féministe veggie ('fin bon pfff... j'aime quand même vachement ça la viande... )
TDB !
Faut qu'j'aille voir la mer.
Y'a genre urgence je crois.
Et putain, ça commence à me faire chier de devoir ne pas dire ce que je pense.
Je me retiens. Mais y'a vraiment des discours qui me saoulent.
Et après je me demande pourquoi je pense que je vais imploser...
Finalement, c'est pas étonnant.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Comment ne pas l'être, perdu, dans une société où la plupart des féministes confondent "défendre les droits des femmes" et "écrabouiller les mecs" ?Sengabl a écrit:la plupart des hommes que je croise sont tellement perdus qu'ils n'éveillent en moi qu'envie de les protéger, de les aider, de les guider presque.
On leur demande tellement de choses contradictoires...
Je regardais une émission l'autre soir où une avocate évoquait une discrimination bien étrange par exemple, quand on y pense : une femme qui tombe enceinte "sans le faire exprès" a toute une palette de solutions pour refuser cette maternité. Les hommes eux, depuis que la génétique a progressé, n'ont plus le droit de refuser d'être pères ! Je n'avais jamais envisagé les choses sous cet angle...
(http://www.newsring.fr/societe/1877-les-hommes-ont-ils-eux-aussi-le-droit-de-refuser-davoir-un-enfant/31777-un-vide-juridique-et-un-tabou-social)
Je disais hier soir à une fémininiste végé justement, que moi j'aime qu'un homme me tienne la porte. Non pas parce qu'il est homme et moi femme, juste parce que j'apprécie le geste d'attention. Et la fois d'après, j'aime tenir la porte à un homme, parce qu'il aurait les bras chargés par exemple (ou même pas d'ailleurs), juste parce que c'est bien normal de montrer un peu de prévenance...
Ayant vécu quelques temps avec une femme, je me suis bien rendue compte qu'il un peu trop facile de mettre les difficultés relationnelles (et la cohorte de "conflits ménagers" qui va avec) sur le dos de la différence des sexes...
Moi j'ai besoin de partage : qu'il sache être fort lorsque j'en ai besoin et s'il peut l'être à ce moment-là, et être présente pour lui à ma mesure lorsqu'à son tour il a besoin de lâcher prise... Un soutien mutuel, valable quel que soit le sexe de mon partenaire finalement...Sengabl a écrit:C'est comme ça que j'ai compris.
Qu'il fallait que j'admire l'homme que j'aime. Qu'il fallait qu'il soit plus fort que moi.
Pourquoi toujours envisager la bienveillance comme du "maternage" ou le soutien comme du "paternage" ?
Dernière édition par Mog*why le Ven 22 Fév 2013 - 13:54, édité 1 fois
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je suis d'accord avec ça. Je le disais encore il y a quelques jours, j'ai beaucoup de tendresse pour les hommes de cette génération, parce qu'on est en pleine mutation sociale et que plus personne ne sait comment il/elle doit se comporter.Mog*why a écrit:Comment ne pas l'être, perdu, dans une société où la plupart des féministes confondent "défendre les droits des femmes" et "écrabouiller les mecs" ?
On leur demande tellement de choses contradictoires...
Mais quand même. J'ai cette sensation qu'on a en toujours beaucoup demandé aux femmes et que, dans le fond, on n'en a pas fait tout un fromage non plus.
Entendons-nous bien, je suis en mode "injuste", j'en ai bien conscience hein.
Disons que je ne suis juste pas apte à la compréhension d'autrui ici. Juste à mes problématiques.
Une sorte de focus sur mes petites difficultés.
Après homme ou femme, je suis assez incapable d'être vraiment dure sans écouter leurs difficultés.
Mais je regrette que l'inverse ne soit pas systématique.
Ah, mais que voilà une chose amusante.Mog*why a écrit:une femme qui tombe enceinte "sans le faire exprès" a toute une palette de solutions pour refuser cette maternité. Les hommes eux, depuis que la génétique a progressé, n'ont plus le droit de refuser d'être pères ! Je n'avais jamais envisagé les choses sous cet angle...
(http://www.newsring.fr/societe/1877-les-hommes-ont-ils-eux-aussi-le-droit-de-refuser-davoir-un-enfant/31777-un-vide-juridique-et-un-tabou-social)
J'ai tenu exactement le même discours le soir du réveillon du jour de l'an à quelques amis.
'fin, quelque chose qui disait "vous avez quand même intérêt à faire vachement attention, parce que si la meuf avec qui vous couchez tombe enceinte, au final, c'est elle qui a le dernier mot".
On m'a apporté l'idée de la pression sociale, le fait que peu de femmes (encore aujourd'hui) vont se résoudre à garder un enfant pour l'élever seule, etc.
Ok, pourquoi pas. Mais sur le fond, la vérité est là. Si une femme tombe enceinte, elle peut prendre la décision unilatérale de garder l'enfant et demander à son père biologique de subvenir à ses besoins.
Mais, bon, déjà... La contraception n'a longtemps été qu'une affaire de femme. Finalement, c'est assez cynique, c'est le SIDA qui nous aura apporté cette immense avancée qu'est la prise de conscience masculine sur leur responsabilité en matière de sexualité.
Mais comment dire... Encore une fois, c'est toujours la femme à qui l'on donne, aussi, cette responsabilité de la fécondité.
D'ailleurs, encore aujourd'hui, dans la plupart des couples, on utilise le préservatif comme moyen de protection contre la maladie, très peu contre la grossesse.
Au bout de quelques mois, en général, on fait une prise de sang et hop, si la non séropositivité est constatée de part et d'autre, on abandonne le préservatif et madame prend la pilule. Ça aussi ça paraît normal à tout le monde. Qu'une nana avale un truc qui est potentiellement dangereux pour elle.
(oui bien sûr, il existe d'autres méthodes contraceptives... Je vous recommande les ovules et les éponges... Franchement, super sexy...)
Après, encore une fois et malheureusement, même si j'ai bien conscience de ce "peu de chance" des hommes dans ce cas, je suis aussi tout agacée quand j'entends parler des "droits des pères". Parce que dans la réalité, les parents en général, mais les pères dans la pratique majeure, ne peuvent être contraints à aucun devoir, si ce n'est celui de verser de l'argent. Et encore...
Par exemple, le droit français donne des "droit de garde et d'hébergement", mais ne stipule en rien que le père peut être *contraint* de prendre son enfant lorsque c'est son tour de le faire.
Alors que le parent "gardien" peut être légalement condamné pour "non présentation d'enfant".
Je dois être une des rares personnes qui a pu faire inscrire par un juge, dans le jugement de garde de mes enfants, que leur père avait L'OBLIGATION de me PRÉVENIR 48h à l'avance pour les week-ends, deux semaines à l'avance pour les "petites vacances" et deux mois à l'avance pour les grandes vacances, quand il pensait NE PAS EXERCER SON DROIT.
Ce qui est juste une débilité ignoble.
Si je crise, je dirais bien que je l'ai lu comme ça : "Sa majesté le mâle, est autorisé à ne pas assumer son rôle de père, à condition qu'il prévienne la mère qu'elle devra, une fois de plus, et même après séparation, tenir compte de ses irresponsabilités pour organiser sa vie et celle de ses enfants".
Ça semble normal ou juste à quelqu'un ? A moi toujours pas hein.
Donc bon, j'ai pas bien suivi l'histoire, mais ptet que j'aurais du me coller en haut d'une grue avec mes mômes pour faire évoluer la loi ?
Ah ouais, nan, j'avais autre chose à foutre, fallait les faire bouffer, les soigner, les laver et les envoyer à l'école, c'est vrai. Et vraiment, je serais passée pour une folle si, en tant que femme, j'avais eu l'audace de faire une chose pareille.
Bon bref, l'égalité, c'est sûr que c'est pas pour demain. Et j'ai vachement de mal avec le concept.
Mais c'est sûrement pas non plus en niant un certain nombre de réalités douloureuses supportées par des nanas depuis des décennies et en plaignant ces messieurs que ça va s'arranger.
Je me place simplement en vile prétentieuse, c'est sûr. Et aussi parce que je me dis que si moi je l'ai fait, travailler, élever des mioches, avoir un minimum de vie sociale, reprendre des études, il n'existe AUCUNE mais vraiment AUCUNE raison pour qu'un homme ne puisse pas en faire autant.
C'est aussi quand j'entends des mecs dire des trucs du genre "Ah mais non, je ne peux pas garder les enfants quand ils sont malades, je dois aller bosser !". Juste ça me donne envie de les traiter de connards.
Et quand je vois sa meuf lui répondre "oui, bon ben je vais m'arranger avec le boulot", ça me donne envie de la frapper.
Mog*why a écrit:Ayant vécu quelques temps avec une femme, je me suis bien rendue compte qu'il un peu trop facile de mettre les difficultés relationnelles (et la cohorte de "conflits ménagers" qui va avec) sur le dos de la différence des sexes...
Même si je suis d'accord sur le principe, on pourrait tomber dans une discussion élargie sur la notion de "rôle" ou "d'image" (qui pour le coup rejoindrait mon avis et mon écœurement sur le discours "un papa une maman" prôné par les cons).
Je reste assez convaincue que, massivement, mêmes dans les couples homos, l'influence (sociale, gnagnagna) des "rôles" masculin et féminin est (malheureusement) très réelle.
L'idée est trop large et trop longue pour la développer ainsi et ici.
Mais je crois que, même si la mutation est enclenchée, on est pas prêts de se débarrasser des rôles pré-attribués.
D'ailleurs, j'aimerais vraiment bien voir ça dans 100 ou 200 ans.
Mog*why a écrit:Moi j'ai besoin de partage : qu'il sache être fort lorsque j'en ai besoin et s'il peut l'être à ce moment-là, et être présente pour lui à ma mesure lorsqu'à son tour il a besoin de lâcher prise... Un soutien mutuel, valable quel que soit le sexe de mon partenaire finalement...Sengabl a écrit:C'est comme ça que j'ai compris.
Qu'il fallait que j'admire l'homme que j'aime. Qu'il fallait qu'il soit plus fort que moi.
Pourquoi toujours envisager la bienveillance comme du "maternage" ou le soutien comme du "paternage" ?
J'ai besoin de partage aussi. C'est pour ça que je disais "ce que je veux, c'est un partenaire". Mais, le pré-requis de base, c'est que j'ai pour lui de l'admiration.
C'est indispensable.
Comment pourrais-je me reposer sur l'épaule de quelqu'un si j'ai l'impression qu'il va s'écrouler sous le poids ?
Après, quand je dis "plus fort que moi", il ne s'agit pas de l'être dans tous les domaines.
Mais plutôt, par moment de penser avec toute la sincérité du monde "whaou, t'es trop trop fort".
Et ces jours-ci, c'est super exacerbé et pas du tout raisonné.
'fin, c'est pareil, difficile de décrire sans être explicitement fermée mon idée de la relation idéale. Mais c'est sûr que si j'ai l'impression constante de savoir tout faire mieux et plus vite, ça me paraît compromis.
Mais, dans l'absolu, je rêve de partage réaliste aussi. Et je n'ai pas forcément de souci "d'image attribuée". Franchement, si je cuisine mieux que mon mec, je ne vois pas pourquoi ça serait lui qui ferait la bouffe. Je raisonne plus en terme d'efficacité qu'en terme de rejet brut.
Ce qui compte au final, c'est la notion d'équilibre.
Mais considérant tout ce que je sais faire... pour que l'équilibre se fasse, il faut qu'il y ait en face des qualités terribles (d'ou l'admiration, etc, etc).
Ça parait vraiment prétentieux dit comme ça... Mais c'est somme toute assez réaliste.
Le quotidien, avec Yann, ça se passait plutôt super bien. Il ne savait pas faire la bouffe mais était toujours avec moi dans la cuisine pendant que je la faisais moi. Il servait l'apéro, on discutait, il mettait la table. Il préparait mes cachets pour mon ptit ulcère quand j'avais mon traitement à prendre parce que je suis une buse pour me soigner. Il cirait mes chaussures parce que moi, vraiment, je ne voyais pas l'intérêt. Il lavait la bagnole aussi, parce que bon... comme cirer les chaussures quoi... Et il faisait les comptes. Mais je faisais les courses.
'fin bon. Tout ça pour dire qu'il ne me faut pas grand chose pour admirer quelqu'un. Juste quelqu'un qui sait faire deux ou trois trucs.
Un exemple tout bête.
J'ai un ami, très cher.
Il y a quelques jours, on discute, je dis que je procrastine la carte grise de la voiture, que je suis une méga quiche sur ce coup... Le lendemain ou deux jours après, il m'envoie un mail genre "tout sur tout sur ce qu'il faut pour faire une carte grise" et le fait que non, je ne pouvais pas la faire par correspondance.
Aujourd'hui, on discute au téléphone, il était dans le train, on parle de son futur job et quelques questions ressortent qui doivent être posées à son futur employeur. J'ai pris des notes (j'étais au bureau) et je lui ai fait un mail récap' des questions à poser pour ne pas qu'il oublie.
Ben ça, c'est quasi la relation idéale.
Si ça te gonfle trop, bouge pas, moi j'm'en fous, je veux bien le faire. Mais il faut que ça marche dans les deux sens.
Et du coup, si tu as en face un mec qui dit "ah oui mais non moi je sais pas faire"... Et que ça revient de manière quasi permanente, je me mets systématiquement à penser "ben si tu sais pas faire, tu fais comme les autres, tu apprends". Genre, moi, je serais née avec le gène du repassage ou avec un don totalement inné pour la perceuse...
Je préfère nettement quelqu'un qui me dit "nan mais ça me saoule, je ne veux pas faire ça" plutôt que quelqu'un qui affiche une forme de faiblesse acceptable permanente...
Dur à expliquer sans passer pour un tyran (que je ne suis pourtant pas il me semble).
Quant au "maternage" / "paternage", j'en sais trop rien. Moi tout le monde me dit que je suis "maternelle".
J'en suis encore à chercher ce que cela veut exactement dire et à quelle image ça correspond. Mais il me semble, en fait, que c'est surtout quand les attentions comme celles décrites dessus ne vont que dans un sens.
Bref.
Je suis d'accord avec plein de choses.
Mais je refuse assez consciemment d'être d'accord avec les mecs quand ils se plaignent parce que, pour la plupart, il n'ont pas fait la moitié de ce que j'ai dû faire moi, par "devoir" (Bon, ok, je suis un peu une poissarde de la life, mais bon). Et qu'il m'a fallu trente balais, au moins, pour comprendre qu'en fait, tout ça n'était pas vraiment mon choix, mais en grande partie des choses imposées par une bonne conscience collective, qui, quoi qu'on en dise, reste très "pro-homme", avec un pti'hache.
Et puisque c'est comme ça, je m'accorde une soirée et un samedi de repos.
Fuck ze world.
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je reste assez convaincue que, massivement, mêmes dans les couples homos, l'influence (sociale, gnagnagna) des "rôles" masculin et féminin est (malheureusement) très réelle.
L'idée est trop large et trop longue pour la développer ainsi et ici.
Mais je crois que, même si la mutation est enclenchée, on est pas prêts de se débarrasser des rôles pré-attribués.
Juste un petit truc sur cette histoire de rôles et de pression sociale pour que les uns, les autres endossent tel rôle dans le couple.
Quitte à me faire taper dessus, j'ai envie de dire que cette pression, on a quand même plus le choix qu'on pense de l'envoyer paître et de faire ce qu'on veut. C'est notre couple, notre intimité.
C'est peut-être parce que dans mon enfance - mes 2 parents bossaient - les tâches dites domestiques étaient réparties entre eux, sans corrélation avec le caractère mâle ou femelle de chacune de ces tâches selon le référentiel "Familles de France"; il y en avait même un paquet qui n'étaient l'apanage ni de l'un ni de l'autre mais de celui qui avait le temps à l'instant t. Mon père fait la bouffe, ma mère les comptes (faut dire que c'est son métier), quant au reste, c'est l'un ou l'autre tour à tour. Pression sociale, quelle pression sociale, je ne les ai jamais entendus se plaindre de remarques ou d'insinuations de quiconque à ce sujet.
Chez nous, c'est pareil, et même "pire", aucune tâche n'est chasse gardée de l'un ou de l'autre. Si, les comptes et la paperasse je m'en occupe principalement
- Spoiler:
- parce que Madame paume toujours ses identifiants banque en ligne
J'attends donc au tournant aussi bien les Femen qu'Elisabeth Badinter ou un responsable national des Equipes Notre-Dame pour nous dire si le gravad lax est à connotation essentiellement féminine, le pâté bourbonnais masculine, et de même pour la mousse au chocolat, la flamiche, le tiramisu, les kanelbullar et le poisson au four au vin blanc.
Invité- Invité
'Sengabl- Messages : 2065
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Fa- Messages : 1849
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Arf...
Fa...
Bon, et donc, ça appelle deux réponses :
"C'est pas tout à fait vrai pour moi... mais dans le désir y'a de ça quand même..."
et puis...
Tu comprends...
"pas trop solide parce que personne ne l'est jamais, un qui ressemble à mon chagrin... etc..."
Belle illustration
(Fusain, efface pas hein, tu perds rien pour attendre )
Fa...
Bon, et donc, ça appelle deux réponses :
"C'est pas tout à fait vrai pour moi... mais dans le désir y'a de ça quand même..."
et puis...
Tu comprends...
"pas trop solide parce que personne ne l'est jamais, un qui ressemble à mon chagrin... etc..."
Belle illustration
(Fusain, efface pas hein, tu perds rien pour attendre )
'Sengabl- Messages : 2065
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Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Nan mais en fait... C'est tellement juste exactement ça...
Bon ben c'est bon, c'est plus la peine que je parle jusqu'à la fin de ma vie. Je vais juste faire genre "nan mais écoutez Linda lemay en fait, elle dit comme je pense."
Je cherche un homme de 50 ans, qu'y a tout rêvé, qu'y a tout perdu,
Qui s'en est juste assez voulu, pour savoir ce qu'il veut vraiment,
Je cherche un homme de 50 ans, qu'y a déjà tout dû, tout rendu,
Qu'y a refait juste assez d'argent, mais que l'argent n'éblouit plus.
Je cherche un homme de 50 ans, qui a déjà plu, déjà déçu,
Et qui a fait juste assez d'enfants, pour être juste assez ému,
Je cherche un homme qui a survécu, qui a déjà tout fumé tout bu,
Qui a tout connu des femmes nues, un homme qui ne cherche plus.
Je cherche un homme de 50 ans, qui sait ce qu'il n'a pas à offrir,
Qui a plus de passé que d'avenir, mais qui enfin prend tout son temps,
Je cherche un homme de 50 ans, qui est déjà préparé au pire,
Qui sait c'que l'temps peut pas guérir, qu'a déjà vu trop d'enterrements.
Je cherche un homme de 50 ans, qu'la vérité ne fait plus fuir,
Qu'a le courage de n'pas mentir, sur ses foutus de sentiments,
Oh oui un monsieur de 50 ans, qui ne se prend plus au sérieux,
Mais qui m'aim'rait silencieusement, et qui le ferait de son mieux.
Je cherche un homme pas trop solide, parce que personne ne l'est jamais,
Un qui aurait juste assez de rides, et presque plus d'secrets,
Je cherche un homme comme y'en a plein, mais j'les croise jamais,
Un qui ressemble à mon chagrin, et qui peut-être m'attendrait,
Un homme de 50 balais, peut-être plus, peut-être moins,
Bien entendu un pas parfait, mais enfin un qui s'rait le mien,
Peut-être pas pour toute la vie, mais pour quelques moments si vrais,
Qu'au moins j'aurais pas le cœur détruit, chaque fois que je m'en souviendrais.
Bon ben c'est bon, c'est plus la peine que je parle jusqu'à la fin de ma vie. Je vais juste faire genre "nan mais écoutez Linda lemay en fait, elle dit comme je pense."
Je cherche un homme de 50 ans, qu'y a tout rêvé, qu'y a tout perdu,
Qui s'en est juste assez voulu, pour savoir ce qu'il veut vraiment,
Je cherche un homme de 50 ans, qu'y a déjà tout dû, tout rendu,
Qu'y a refait juste assez d'argent, mais que l'argent n'éblouit plus.
Je cherche un homme de 50 ans, qui a déjà plu, déjà déçu,
Et qui a fait juste assez d'enfants, pour être juste assez ému,
Je cherche un homme qui a survécu, qui a déjà tout fumé tout bu,
Qui a tout connu des femmes nues, un homme qui ne cherche plus.
Je cherche un homme de 50 ans, qui sait ce qu'il n'a pas à offrir,
Qui a plus de passé que d'avenir, mais qui enfin prend tout son temps,
Je cherche un homme de 50 ans, qui est déjà préparé au pire,
Qui sait c'que l'temps peut pas guérir, qu'a déjà vu trop d'enterrements.
Je cherche un homme de 50 ans, qu'la vérité ne fait plus fuir,
Qu'a le courage de n'pas mentir, sur ses foutus de sentiments,
Oh oui un monsieur de 50 ans, qui ne se prend plus au sérieux,
Mais qui m'aim'rait silencieusement, et qui le ferait de son mieux.
Je cherche un homme pas trop solide, parce que personne ne l'est jamais,
Un qui aurait juste assez de rides, et presque plus d'secrets,
Je cherche un homme comme y'en a plein, mais j'les croise jamais,
Un qui ressemble à mon chagrin, et qui peut-être m'attendrait,
Un homme de 50 balais, peut-être plus, peut-être moins,
Bien entendu un pas parfait, mais enfin un qui s'rait le mien,
Peut-être pas pour toute la vie, mais pour quelques moments si vrais,
Qu'au moins j'aurais pas le cœur détruit, chaque fois que je m'en souviendrais.
'Sengabl- Messages : 2065
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Conclusion de la séance musicale du jour...
'Sengabl- Messages : 2065
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'Sengabl- Messages : 2065
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Moi, il y a un truc qui me choque en ayant lu certains de tes derniers messages Sengabl, c'est que je ne vois aucune fierté d'avoir réussi à élever tes gosses quand même, aucune fierté d'avoir réussi à faire des études en même temps, aucune fierté d'avoir eu la capacité de t'adapter, de t'occuper de tes enfants, quand j'ai envie de dire, un père indigne, refusait sa responsabilité de père, et de prendre le temps de s'occuper de ses enfants.
Du coup, j'ai envie de te poser cette question : elle est passée où cette fierté de la femme warior, de la femme qui sait s'occuper de ses enfants, de celle qui résiste malgré les vents contraires, de la femme qui est fière de ce qu'elle est ? Et tout comme, on peut se demander aussi où est le soi-disant fierté, le prétendue "supériorité" de l'homme qui n'est même pas capable de s'occuper de ses gosses, et de les prendre quand c'est son tour. A titre personnel, je trouve qu'il est une honte pour la gente masculine.
Du coup, j'ai envie de te poser cette question : elle est passée où cette fierté de la femme warior, de la femme qui sait s'occuper de ses enfants, de celle qui résiste malgré les vents contraires, de la femme qui est fière de ce qu'elle est ? Et tout comme, on peut se demander aussi où est le soi-disant fierté, le prétendue "supériorité" de l'homme qui n'est même pas capable de s'occuper de ses gosses, et de les prendre quand c'est son tour. A titre personnel, je trouve qu'il est une honte pour la gente masculine.
Super PY est rive- Messages : 4432
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Localisation : environ par la
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ah, bah, cette réponse là est super facile.
Il suffit de tenir compte du syndrome de l'imposteur et ça dit un truc comme ça :
Je ne suis pas une vraie maman sinon j'aurais une famille unie (ou d'autres trucs du même ordre, genre "mes enfants seraient maîtres du monde, super bien dans leur peau", etc.) ; je ne suis pas une vraie psy vu que je ne suis pas docteur en psycho, que je ne publie rien, tout ça tout ça ; j'ai pas eu le choix de l'adaptation, c'est comme ça, ça n'est pas un acte vraiment choisi mais plutôt subi ; si j'étais vraiment une warrior, je ne me poserais pas autant de questions, j'avancerais sans me prendre la tête... etc.
En fait non, je ne suis pas vraiment "fière" de moi. Au mieux, dans les bonnes périodes, je suis un peu contente du parcours (mais pour ça faut vraiment qu'il fasse beau et qu'il y ait une période de x mois sans emmerdes), mais y'a vraiment pas de quoi se vanter à mon sens.
Ca revient toujours à penser "si je l'ai fait, n'importe qui aurait pu le faire".
Et puis que j'ai pas vraiment tout choisi, et que j'ai fait comme plein de gens, j'ai fait avec.
Franchement... Es-tu spécialement fier de ton parcours ?
D'autres ici le sont-ils ?
J'ai comme un doute
Il suffit de tenir compte du syndrome de l'imposteur et ça dit un truc comme ça :
Je ne suis pas une vraie maman sinon j'aurais une famille unie (ou d'autres trucs du même ordre, genre "mes enfants seraient maîtres du monde, super bien dans leur peau", etc.) ; je ne suis pas une vraie psy vu que je ne suis pas docteur en psycho, que je ne publie rien, tout ça tout ça ; j'ai pas eu le choix de l'adaptation, c'est comme ça, ça n'est pas un acte vraiment choisi mais plutôt subi ; si j'étais vraiment une warrior, je ne me poserais pas autant de questions, j'avancerais sans me prendre la tête... etc.
En fait non, je ne suis pas vraiment "fière" de moi. Au mieux, dans les bonnes périodes, je suis un peu contente du parcours (mais pour ça faut vraiment qu'il fasse beau et qu'il y ait une période de x mois sans emmerdes), mais y'a vraiment pas de quoi se vanter à mon sens.
Ca revient toujours à penser "si je l'ai fait, n'importe qui aurait pu le faire".
Et puis que j'ai pas vraiment tout choisi, et que j'ai fait comme plein de gens, j'ai fait avec.
Franchement... Es-tu spécialement fier de ton parcours ?
D'autres ici le sont-ils ?
J'ai comme un doute
'Sengabl- Messages : 2065
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Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Fusain
Bon.
Je te l'ai dit l'autre fois, en fait, ça m'a vraiment fait délirer ton post parce que je me suis rendu compte que pas une seule fois dans les réflexions concernant cette "problématique" homme/femme, je n'avais intégré la donne "papa/maman".
Mais ça s'explique probablement par le fait que, comme pour toi, "la plupart du temps" (y'a quand même un bémol à ça), mes parents travaillaient tous les deux.
Et puis ils faisaient des "factions" donc les rôles tournaient. Mais mon père s'est beaucoup occupé de nous quand nous étions gamins. Autant de nous faire bouffer que de nous faire faire nos devoirs. Et puis aussi ils allaient toujours ensemble aux réunions parents-profs.
Ceci dit, au regard des tas de couples que j'ai pu croiser depuis, cela reste exceptionnel il me semble.
D'ailleurs, mon père est, il me semble, beaucoup plus féministe que ma mère qui, depuis qu'elle n'est plus avec lui, ne laisse pas un mec entrer dans sa cuisine ou faire la vaisselle à sa place. Et je ne parle même pas du linge.
Du coup, mes deux frangins qui ont été élevés par elle (moi beaucoup moins vu que je l'ai quittée à 14 ans pour aller vivre chez papa), sont des petits coqs en pâte à peine capables de se faire à bouffer tous seuls. Ça ne m'empêche pas de les aimer hein, c'est plus ma mère que je blâme. Mais ça a fait dire un jour à mon frère aîné "toi de toute façon, t'as un problème avec les hommes" alors qu'on se prenait la gueule parce qu'il parlait à ma belle-sœur comme à sa secrétaire (qui, la pauvre, était bien jeune et ne trouvait rien à redire).
Bon, j'avoue avoir depuis, admis que tous les modèles ont le mérite d'exister.
Mais donc, pour moi, la problématique n'est pas tant au sein du couple que dans une forme d'automatismes sociaux, souvent encore trop dictés aux femmes par des mères un peu "vieux jeu" qui perpétuent une forme de tradition qui ne se dit pas.
Après, j'entends bien qu'il existe par-dessus cela, des problématiques liées aux personnes et pas seulement aux genres (dans la prise en charge de l'autre, notamment, comme dans ton cas disons ou dans celui qui fut le mien avec le père de mes enfants).
Mais je pense sincèrement qu'il est encore d'actualité de s'enfermer dans les clichés d'un autre temps.
Que 90% des secrétaires ou des caissièr-e-s sont des femmes.
Que dans le couple, celui qui réduit son activité salariée pour élever les enfants, c'est presque toujours la nana. D'ailleurs, avouons-le, on est toujours un peu "étonné" d'entendre qu'un mec prend un congé parental pendant que la nana va travailler (moi la première hein).
Parce que ça n'est toujours pas "dans l'ordre des choses".
Mais aussi que ça s'explique souvent par le fait que les nanas ont des emplois moins bien rémunérés et que, de fait, la perte de salaire est moins lourde dans ce cas.
Donc, oui, au sein du couple, je suis d'accord avec le fait que les choix sont permis et qu'on peut tout inventer.
Mais, même nous, nanas que nous sommes, je pense que nous contribuons inconsciemment largement à nourrir ces modèles vieillots.
D'ailleurs (et pour boucler la boucle avec ce que disais Py), je suis souvent plus fière de savoir poser du carrelage que de savoir tricoter, coudre ou cuisiner...
Paye ton féminisme
Bon.
Je te l'ai dit l'autre fois, en fait, ça m'a vraiment fait délirer ton post parce que je me suis rendu compte que pas une seule fois dans les réflexions concernant cette "problématique" homme/femme, je n'avais intégré la donne "papa/maman".
Mais ça s'explique probablement par le fait que, comme pour toi, "la plupart du temps" (y'a quand même un bémol à ça), mes parents travaillaient tous les deux.
Et puis ils faisaient des "factions" donc les rôles tournaient. Mais mon père s'est beaucoup occupé de nous quand nous étions gamins. Autant de nous faire bouffer que de nous faire faire nos devoirs. Et puis aussi ils allaient toujours ensemble aux réunions parents-profs.
Ceci dit, au regard des tas de couples que j'ai pu croiser depuis, cela reste exceptionnel il me semble.
D'ailleurs, mon père est, il me semble, beaucoup plus féministe que ma mère qui, depuis qu'elle n'est plus avec lui, ne laisse pas un mec entrer dans sa cuisine ou faire la vaisselle à sa place. Et je ne parle même pas du linge.
Du coup, mes deux frangins qui ont été élevés par elle (moi beaucoup moins vu que je l'ai quittée à 14 ans pour aller vivre chez papa), sont des petits coqs en pâte à peine capables de se faire à bouffer tous seuls. Ça ne m'empêche pas de les aimer hein, c'est plus ma mère que je blâme. Mais ça a fait dire un jour à mon frère aîné "toi de toute façon, t'as un problème avec les hommes" alors qu'on se prenait la gueule parce qu'il parlait à ma belle-sœur comme à sa secrétaire (qui, la pauvre, était bien jeune et ne trouvait rien à redire).
Bon, j'avoue avoir depuis, admis que tous les modèles ont le mérite d'exister.
Mais donc, pour moi, la problématique n'est pas tant au sein du couple que dans une forme d'automatismes sociaux, souvent encore trop dictés aux femmes par des mères un peu "vieux jeu" qui perpétuent une forme de tradition qui ne se dit pas.
Après, j'entends bien qu'il existe par-dessus cela, des problématiques liées aux personnes et pas seulement aux genres (dans la prise en charge de l'autre, notamment, comme dans ton cas disons ou dans celui qui fut le mien avec le père de mes enfants).
Mais je pense sincèrement qu'il est encore d'actualité de s'enfermer dans les clichés d'un autre temps.
Que 90% des secrétaires ou des caissièr-e-s sont des femmes.
Que dans le couple, celui qui réduit son activité salariée pour élever les enfants, c'est presque toujours la nana. D'ailleurs, avouons-le, on est toujours un peu "étonné" d'entendre qu'un mec prend un congé parental pendant que la nana va travailler (moi la première hein).
Parce que ça n'est toujours pas "dans l'ordre des choses".
Mais aussi que ça s'explique souvent par le fait que les nanas ont des emplois moins bien rémunérés et que, de fait, la perte de salaire est moins lourde dans ce cas.
Donc, oui, au sein du couple, je suis d'accord avec le fait que les choix sont permis et qu'on peut tout inventer.
Mais, même nous, nanas que nous sommes, je pense que nous contribuons inconsciemment largement à nourrir ces modèles vieillots.
D'ailleurs (et pour boucler la boucle avec ce que disais Py), je suis souvent plus fière de savoir poser du carrelage que de savoir tricoter, coudre ou cuisiner...
Paye ton féminisme
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:Franchement... Es-tu spécialement fier de ton parcours ?
D'autres ici le sont-ils ?
J'ai comme un doute
Bon, alors juste pour t'embêter, je réponds à ta question
Oui, je me sens fière du chemin parcouru. Ça n'a pas été sans mal, je n'aurais pas pu dire ça il y a encore quelques mois, mais au fond, c'est bien ce que je ressens maintenant. Cette fierté que je n'ai pas lue dans le regard de mes parents, je l'ai construite peu à peu, dans le regard de l'entourage que je me suis choisi. Je me sens fière de moi quand je vois l'admiration de mes proches. Et ce n'est pas "se vanter", je n'en parle pas en général (c'est bien parce que tu poses la question), c'est simplement un ressenti de plénitude par rapport aux étapes passées et dépassées. J'ai toujours pensé que mes choix étaient forcément les bons puisque c'étaient les miens et qu'on ne revient pas en arrière. Même les choix qui se sont avérés difficiles après coup, ce sont ceux qui m'ont construite. Quand on me demande "Et si c'était à refaire ?", je suis toujours surprise : je ne changerais rien. "N'importe qui aurait pu le faire" ? Peut-être, mais moi je l'ai fait à ma manière, unique. "J'ai fait avec", oui, mais qu'as-tu fait avec ?
Bon, je sais bien que ce ressenti n'est pas partageable, c'était juste pour soulager ton doute
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Tu as fait avec, pour ma part sauf à vivre avec de manière négligente j'appelle ça "assumer". Qui est une plus juste et plus jolie expression.Sengabl a écrit:
Je ne suis pas une vraie maman sinon j'aurais une famille unie (ou d'autres trucs du même ordre, genre "mes enfants seraient maîtres du monde, super bien dans leur peau", etc.) ; je ne suis pas une vraie psy vu que je ne suis pas docteur en psycho, que je ne publie rien, tout ça tout ça ; j'ai pas eu le choix de l'adaptation, c'est comme ça, ça n'est pas un acte vraiment choisi mais plutôt subi ; si j'étais vraiment une warrior, je ne me poserais pas autant de questions, j'avancerais sans me prendre la tête... etc.
En fait non, je ne suis pas vraiment "fière" de moi. Au mieux, dans les bonnes périodes, je suis un peu contente du parcours (mais pour ça faut vraiment qu'il fasse beau et qu'il y ait une période de x mois sans emmerdes), mais y'a vraiment pas de quoi se vanter à mon sens.
Ca revient toujours à penser "si je l'ai fait, n'importe qui aurait pu le faire".
Et puis que j'ai pas vraiment tout choisi, et que j'ai fait comme plein de gens, j'ai fait avec.
D'autres assument oui, ça n'est pas une raison pour ne pas avoir une image valorisante de soi sur le point des réalisations. Tu portes tes enfants, tu as fait évoluer ta formation (et donc tu te portes toi-même), bref tu es une adulte responsable et qui agit.
Pour ma part je trouve déjà ça admirable.
Mais je comprends que l'idée d'être admirée te semble curieuse et déplacée, enfin, j'espère que tu as une certaine satisfaction du travail que tu as accompli dans ta vie
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
ouaip moi aussi je fier que ma nana sache poser du carrelage ( pas toi hein , une autre pour lever les doutes de certains suce pissieux et c est pas non plus une qui fait une formation de carreleuse) et je m en fous qu elle sache tricoter ... enfin je suis fier ... c est surtout que du coup moi qui sait pas le faire et que ca n interesse pas , je peux m appuyer sur elle pour tout ce qui est bricolage .... decerebré , j assiste en tant que paire de bras pour le bricolage ^^
edit : je releve un certains attrait des zebrettes pour le carrelage ... ca doit etre une reminiscence de leur passé de passe serpillere ^^
edit : je releve un certains attrait des zebrettes pour le carrelage ... ca doit etre une reminiscence de leur passé de passe serpillere ^^
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon.
Je te l'ai dit l'autre fois, en fait, ça m'a vraiment fait délirer ton post parce que je me suis rendu compte que pas une seule fois dans les réflexions concernant cette "problématique" homme/femme, je n'avais intégré la donne "papa/maman". (...)
Oui, c'est sûr. C'est une réponse à laquelle je m'attendais. En fait, depuis que je me suis aperçu que mes parents, à plein d'égards, avaient commis des erreurs dans mon éducation, de proche en proche j'ai réalisé que des choses qui me paraissaient normales dans une famille, et donc, que je tenais pour répandues, ne l'étaient pas. Cela concerne le positif aussi bien que le négatif. Aussi, l'exemple que j'ai vécu a beau me paraître tout naturel, c'est juste parce que c'est celui que j'ai vécu, et qu'on ne peut, fatalement, pas avoir 36 exemples en tête de fonctionnement intime d'une famille. Donc, pas transposable, pas extrapolable.
ça, j'en ai pris conscience.
Mais, en fait, je voulais surtout insister sur l'idée que même dans un environnement très conditionnant, si on a conscience de tout ça, on peut faire autrement. On ne peut pas tout mettre sur le dos du contexte. Heureusement que mes parents ne l'ont pas fait, car eux-mêmes, je le sais, ils ont vécu leur enfance dans un environnement où la division du travail homme-femme était on ne peut plus traditionnelle. Au dernier degré. Est-ce justement pour cela, est-ce parce qu'ils étaient jeunes en 68 (bien qu'ils n'aient pas "fait 68")... en tout cas ils ont su s'en affranchir, et vraiment, c'est-à-dire pas non plus l'excès inverse, la copie conforme en négatif.
Conclusion : on peut casser cet héritage, c'est possible.
- Spoiler:
- Bon, voilà. Avec ma femme, on ne se demande même pas si telle tâche a plutôt vocation à être "mec" ou "fille". J'assume plus de responsabilités à cause de ma plus longue expérience de la vie autonome, c'est tout, et je ne tiens nullement à le perpétuer. Je suis un geignard qui aimerait bien être soutenu plutôt que pilier.
En fait non, je ne suis pas vraiment "fière" de moi. Au mieux, dans les bonnes périodes, je suis un peu contente du parcours (mais pour ça faut vraiment qu'il fasse beau et qu'il y ait une période de x mois sans emmerdes), mais y'a vraiment pas de quoi se vanter à mon sens.
Ca revient toujours à penser "si je l'ai fait, n'importe qui aurait pu le faire".
Et puis que j'ai pas vraiment tout choisi, et que j'ai fait comme plein de gens, j'ai fait avec.
Cela me rappelle un débat historique récurrent et qui, à partir de l'année prochaine, va sans doute se trouver souvent à la une.
Qu'est-ce qui faisait tenir le soldat de 14-18 ?
La réponse la plus pertinente jamais formulée par les intéressés et ceux qui les ont vraiment étudiés, c'est : "Il tient parce qu'il ne peut pas faire autrement".
Or, il suffit de voir ce qui s'est passé vingt et quelques années plus tard pour avoir envie d'aller plus loin.
Penser qu'on a juste subi et fait au mieux, qu'il n'y a rien d'exceptionnel à cela, qu'on n'a pas fait preuve de courage ni de force, juste "vécu" sous l'orage en quelque sorte, penser qu'on ne pouvait pas faire autrement...
Et si, justement, alors que la fuite trouve toujours un chemin (pas toujours couronné de succès... Et toute fuite n'est pas lâcheté non plus...) ce n'était pas là le véritable courage, que de penser qu'on ne peut pas faire autrement, de croire qu'il n'y a pas d'échappatoire, alors que matériellement il y en a ? Il y en a, mais tels qu'on les disqualifie automatiquement. Consciemment ou inconsciemment, on ne les regarde pas comme des options. Alors, bien sûr, la seule option est de continuer. Et cela ne semble nécessiter aucune qualité morale particulière. Non, en effet : ces qualités, elles ont agi en amont, pour fermer tous les autres chemins.
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Purée Fusain c'est beau ! C'est élégant et ça me semble très juste pour ne rien gâcherFusain a écrit:
Et si, justement, alors que la fuite trouve toujours un chemin (pas toujours couronné de succès... Et toute fuite n'est pas lâcheté non plus...) ce n'était pas là le véritable courage, que de penser qu'on ne peut pas faire autrement, de croire qu'il n'y a pas d'échappatoire, alors que matériellement il y en a ? Il y en a, mais tels qu'on les disqualifie automatiquement. Consciemment ou inconsciemment, on ne les regarde pas comme des options. Alors, bien sûr, la seule option est de continuer. Et cela ne semble nécessiter aucune qualité morale particulière. Non, en effet : ces qualités, elles ont agi en amont, pour fermer tous les autres chemins.
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Cherokee a écrit:Purée Fusain c'est beau ! C'est élégant et ça me semble très juste pour ne rien gâcher
C'est très exactement le mot qui m'est venu à l'esprit. "Élégant".
Merci pour ces jolis mots Fusain.
'Sengabl- Messages : 2065
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
"Et les gants" ? oui bah les detergeant a carrelage ca peut abimer les mains , bonne idée !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je n'ai pas de gants ? La belle affaire !
Il m'en restait un seul, d'une très vieille paire,
Lequel m'était d'ailleurs encore fort importun :
Je l'ai laissé dans la figure de quelqu'un.
Il m'en restait un seul, d'une très vieille paire,
Lequel m'était d'ailleurs encore fort importun :
Je l'ai laissé dans la figure de quelqu'un.
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
"Vouich darchilleurch , chais pas superch pratiquchhh , tuch pourraich recuperech ton biench ?"
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ce coup-ci j'ai compris qu'il s'agissait de Cyrano. Ouf.
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ma réponse rejoint assez celle de Mog*why.
Si je suis fier de tout, non assurément non. Si il y a des choses dont j'aurais pu me passer, ou faire plutôt, ou faire autrement, assurément oui aussi, mais de toute façon, je ne saurai jamais ce que ça aurait pu donner. Et est-ce que si j'avais fais des choses différemment, je serais plus heureux aujourd'hui? Peut-être, peut-être pas, qu'importe. Je n'en sais rien, je serais différent, c'est tout, j'aurais appris connu d'autres choses. Mais, dans l'ensemble, j'aime bien qui je suis aujourd'hui, et oui, je suis fier quand même du chemin parcouru. Ca n'a pas toujours été facile, mais ça n'a pas toujours été dur non plus. Je n'ai aucune gloire, aucune vantardise à en tirer. Parce que quand on rentre dans le dur, on ne fait plus le malin, la vantardise, l'auto-satisfaction elles passent à la trappe, on fait ce qu'on a à faire point. Mais comme le dit si joliement Fusain, on aurait aussi pu ne pas le faire, mais bon on l'a fait quand même
Si je suis fier de tout, non assurément non. Si il y a des choses dont j'aurais pu me passer, ou faire plutôt, ou faire autrement, assurément oui aussi, mais de toute façon, je ne saurai jamais ce que ça aurait pu donner. Et est-ce que si j'avais fais des choses différemment, je serais plus heureux aujourd'hui? Peut-être, peut-être pas, qu'importe. Je n'en sais rien, je serais différent, c'est tout, j'aurais appris connu d'autres choses. Mais, dans l'ensemble, j'aime bien qui je suis aujourd'hui, et oui, je suis fier quand même du chemin parcouru. Ca n'a pas toujours été facile, mais ça n'a pas toujours été dur non plus. Je n'ai aucune gloire, aucune vantardise à en tirer. Parce que quand on rentre dans le dur, on ne fait plus le malin, la vantardise, l'auto-satisfaction elles passent à la trappe, on fait ce qu'on a à faire point. Mais comme le dit si joliement Fusain, on aurait aussi pu ne pas le faire, mais bon on l'a fait quand même
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Mouais.
Les boucles se bouclent.
J'en reviens à la notion de non fierté, de choix, de valeurs imposées.
Oui, certainement, j'aurais pu ne pas faire des tas de choses. Je lisais ce gamin qui disait que sa mère n'était jamais à la maison, soit au boulot, soit à traîner les bars...
Le truc, c'est que je ne suis pas fière, mais je suis orgueilleuse. Et que longtemps, on m'a fait des reproches qui n'étaient pas vraiment justifiés. En tant que mère, je veux dire. Hmmm, je n'ai pas beaucoup dû m'étaler sur le "tu es une mauvaise mère" répété à longueur de temps par le père de mes enfants. Mais le fait est qu'on est une meilleure mère de grands ados à 40 balais qu'on n'est une bonne mère de bébé à 20. Alors qu'on serait sûrement une meilleure mère pour des petits à 30 ans, et une moins bonne mère de grands ados à 50.
Bref, je suis orgueilleuse donc. Et j'ai du mal avec les reproches. Autant je peux supporter mon auto-critique avec facilité, autant quelqu'un qui me critiquerait, je serais prête à lui sauter à la gorge. Tout en ayant bien conscience que ni l'une ni l'autre des attitudes n'est parfaitement saine.
Donc, j'ai probablement fait en sorte qu'on puisse me faire le moins de reproches possibles.
C'est en cela que je ne suis pas "fière".
Parce que, comme je disais, j'ai calqué mon attitude sur ce qu'on attend (socialement) d'une "bonne mère". Ou en tout les cas, du minimum syndical requis. J'ai donc plus fait en fonction de ce qu'on attendait de moi qu'autre chose.
C'était ça quand je disais "pas vraiment le choix".
Quelque part, peut-être comme ces soldats, je n'ai pas fui, plus pour ne pas être exécutée et couvrir mon entourage de honte, que pour tirer une quelconque gloire de quoi que ce soit.
Et peut-être que je trouverais plus courageux quelqu'un qui aurait été moins "modelé" par cette pression sociale dont je parle si souvent. Spas pour rien. C'est parce que j'ai eu l'impression qu'elle me dictait ma conduite la plupart du temps.
Parce que quand vous arrivez tous les matins en retard de dix minutes à l'école avec vos mioches, y'a un moment où, vraiment, on vous fait savoir que vous êtes une mère irresponsable et que si tout le système scolaire s'écroule, ça sera probablement de votre faute.
Que vous n'ayez dormi que 3 ou 4 heures la nuit précédente, pour quelque raison que ce soit, peu importe. Ce qu'il faut, c'est rentrer dans le moule. Après tout, il faut "assumer".
Je ne sais plus, peut-être Cherokee (?) disait que c'était l'idée, mais promis, c'est un mot que j'exècre.
Tu assumes.
C'est manipulatoire.
Alors, oui, oui, j'ai assumé. Certes.
De là à dire que je ne changerais rien... Franchement... Juste pour voir, j'essayerais bien deux trois trucs différents.
Mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas ce que je suis.
Je le dis souvent, je m'aime bien. Bons côtés, sale caractère, humeur de chacal.
De toute façon, j'estime avoir gagné le droit d'être ce que je suis, et de le revendiquer. Sans pour autant être "fière".
Non, vraiment, le mot me gène.
Contente, ok. Je me dis que c'est pas si mal, considérant le bordel ambulant.
Mais perfectionniste que je suis (ah et j'ai dit que j'étais un poil ambitieuse aussi ?) si je devais refaire, ça serait forcément pour faire mieux.
Quant aux choix, bien sûr, ils ont été faits, ce sont les miens, c'est ainsi, alea jacta est, si on choisit le chemin A, le chemin B disparaît... etc.
C'est ainsi que je le pense. Mais ça n'est pas pour autant que je pense que j'ai systématiquement fait les bons choix. J'ai fait des choix qui s'imposaient la plupart du temps.
Guidés plus par ce que j'étais, par cette fierté mal placée, par cet orgueil, par cette peur de mal faire ou de déplaire que par une vraie envie de faire "du bien" ou de viser un vrai positif. C'était plutôt un choix du "non négatif"...
Mais voilà. Une sorte d'impression d'avoir plus souvent fait des "non-choix" que des vrais choix. Imposés par l'éducation, par les valeurs transmises, par les notions de bien et de mal.
Et c'est peut-être ça aussi qui met ces barrières en amont.
Peut-être pour ça que j'ai du mal à ressentir le parcours comme étant vraiment "le mien", en entier.
Et parfois je peux paraître hors normes (hormis le hqi qui s'en mêle), mais est-ce vraiment de ma responsabilité ? Ou simplement ces embûches que j'ai du déjouer le moins mal possible ?
'fin...
Je ne tire pas de "gloire personnelle" (ce que m’inspire le mot "fierté") de tout ça.
J'ai joué selon des règles imposées, j'ai été bien obéissante, j'ai fait comme on me disait de faire, le plus souvent.
Je suis sur-adaptée à un monde dont j'ai très vite compris les règles, certainement. Ce qui m'a permis, parfois, de tricher un peu avec les codes.
Mais c'est aussi le reproche que je fais à ce monde. Celui de ne nous laisser, finalement qu'une part de liberté infime.
Alors, peut-être, de cette infime petite partie, je pourrais (devrais ? - selon des codes ? ) être fière.
Les rares fois où je n'en ai fait "qu'à ma tête".
Mais j'ai très franchement la sensation que cette liberté est plus devant moi que derrière.
Que ça n'est que depuis quelques temps (depuis que mes enfants sont plus grands et que les responsabilités - "tu assumes !!!"- sont plus lights) que je gagne vraiment en liberté et en choix.
Enfin... Encore aujourd'hui, je suis incapable de me dire que je vais me barrer un mois en vacances à l'autre bout du monde.
Pourquoi ?
Parce que j'ai des responsabilités, des factures à payer (pour avoir un toit sur la tête), des enfants à continuer d'élever (nourrir, blanchir, etc.) un peu.
Alors que sérieusement, si on me disait "allez, tu peux partir, les mioches seront pris en charge par... pierre paul ou jacques, à ton retour, t'auras pas trente mille trucs à faire pour compenser ton absence", j'en aurais rien à foutre de rien et je me tirerais sans plus donner de nouvelles à personne.
Pourquoi ? Ben parce que quand on a fait des enfants, on assume...
Parce que j'étais une femme, que j'ai eu le choix de la maternité ou non. Parce que dans un couple "père/mère", si les deux "abandonnent" leurs enfants, c'est toujours à la mère qu'on fera des reproches...
Et moi, je ne veux pas qu'on me fasse de reproches. Et peut-être, aussi, je ne veux pas pouvoir m'en faire à moi-même, parce que cela ne correspondrait pas à ces valeurs inculquées.
Je ne me suis jamais levée le matin en me disant "oh, c'est cool, je vais travailler pour élever mes enfants et leur donner une vie classe, pour prendre plaisir à faire ceci ou cela".
Non, je me suis levée le matin parce qu'il fallait le faire. Avec la notion de "devoir", pas de "pouvoir" ou de "droit".
Parce que j'avais en charge des êtres encore moins responsables que moi. Des enfants.
Je ne doute pas que, vu de l'extérieur, tout cela peut paraître bien courageux.
Oui, j'ai assumé. J'ai obéi. J'ai fait ce qu'il fallait faire dans les situations données. J'ai fait selon la devise que j'ai ensuite imposée chez moi "le mieux qu'on peut, le plus qu'on peut". Et j'ai conscience de la montagne d'efforts qu'il a fallu faire.
Mais, au final...
Cela fait-il de moi quelqu'un d'heureux ou de libre ?
Il n'est pas prêt d'exister le monde d'amour, de compréhension et de tolérance dont je rêve.
Peut-être dans un monde où j'aurais eu des vrais choix, j'aurais été fière. Je vous assure.
En attendant, j'ai juste l'impression d'avoir juste fait ce qu'il fallait pour rester en vie plus longtemps que d'autres dans une prison.
Bon... Ce post sonne très négatif, super répétitif et chiant.
Je ne me sens pas négative pourtant.
J'espère que vous comprenez que je ne m'obstine pas dans l'opposition... Je n'arrive juste pas à le ressentir comme vous me le décrivez avec vos yeux de dehors.
A la fois trop réaliste et trop utopiste (il est bizarre ce mot) ptet ces jours-ci.
Et puis y'a moultes petites sources de colère.
Bref, faites pas gaffe
Much ado about nothing
De toute façon, on s'en fout, dimanche on chante au caveau des artistes. J'ai un nouveau "complice" guitariste. C'est la teuf
Et ça, parce que c'est du libre choix (tiens, c'est ptet pour ça que je surkiffe les artistes, parce que eux, ont le courage de vivre comme ils l'entendent et d'être cohérents dans leurs vraies envies), ça génère du vrai plaisir.
Et que pour le coup, là, je serais presque un peu fière quand je m'entends chanter avec le dit-guitariste une chanson et qu'immédiatement, "ça le fait"... Chuis comme une gosse de 6 ans qui aurait un free pass pour Disney Land, coulisses comprises.
(Du coup, Raph, vraiment.... ; Quelle jolie occasion tu m'as donné ! )
Les boucles se bouclent.
J'en reviens à la notion de non fierté, de choix, de valeurs imposées.
Oui, certainement, j'aurais pu ne pas faire des tas de choses. Je lisais ce gamin qui disait que sa mère n'était jamais à la maison, soit au boulot, soit à traîner les bars...
Le truc, c'est que je ne suis pas fière, mais je suis orgueilleuse. Et que longtemps, on m'a fait des reproches qui n'étaient pas vraiment justifiés. En tant que mère, je veux dire. Hmmm, je n'ai pas beaucoup dû m'étaler sur le "tu es une mauvaise mère" répété à longueur de temps par le père de mes enfants. Mais le fait est qu'on est une meilleure mère de grands ados à 40 balais qu'on n'est une bonne mère de bébé à 20. Alors qu'on serait sûrement une meilleure mère pour des petits à 30 ans, et une moins bonne mère de grands ados à 50.
Bref, je suis orgueilleuse donc. Et j'ai du mal avec les reproches. Autant je peux supporter mon auto-critique avec facilité, autant quelqu'un qui me critiquerait, je serais prête à lui sauter à la gorge. Tout en ayant bien conscience que ni l'une ni l'autre des attitudes n'est parfaitement saine.
Donc, j'ai probablement fait en sorte qu'on puisse me faire le moins de reproches possibles.
C'est en cela que je ne suis pas "fière".
Parce que, comme je disais, j'ai calqué mon attitude sur ce qu'on attend (socialement) d'une "bonne mère". Ou en tout les cas, du minimum syndical requis. J'ai donc plus fait en fonction de ce qu'on attendait de moi qu'autre chose.
C'était ça quand je disais "pas vraiment le choix".
Quelque part, peut-être comme ces soldats, je n'ai pas fui, plus pour ne pas être exécutée et couvrir mon entourage de honte, que pour tirer une quelconque gloire de quoi que ce soit.
Et peut-être que je trouverais plus courageux quelqu'un qui aurait été moins "modelé" par cette pression sociale dont je parle si souvent. Spas pour rien. C'est parce que j'ai eu l'impression qu'elle me dictait ma conduite la plupart du temps.
Parce que quand vous arrivez tous les matins en retard de dix minutes à l'école avec vos mioches, y'a un moment où, vraiment, on vous fait savoir que vous êtes une mère irresponsable et que si tout le système scolaire s'écroule, ça sera probablement de votre faute.
Que vous n'ayez dormi que 3 ou 4 heures la nuit précédente, pour quelque raison que ce soit, peu importe. Ce qu'il faut, c'est rentrer dans le moule. Après tout, il faut "assumer".
Je ne sais plus, peut-être Cherokee (?) disait que c'était l'idée, mais promis, c'est un mot que j'exècre.
Tu assumes.
C'est manipulatoire.
Alors, oui, oui, j'ai assumé. Certes.
De là à dire que je ne changerais rien... Franchement... Juste pour voir, j'essayerais bien deux trois trucs différents.
Mais ça ne veut pas dire que je n'aime pas ce que je suis.
Je le dis souvent, je m'aime bien. Bons côtés, sale caractère, humeur de chacal.
De toute façon, j'estime avoir gagné le droit d'être ce que je suis, et de le revendiquer. Sans pour autant être "fière".
Non, vraiment, le mot me gène.
Contente, ok. Je me dis que c'est pas si mal, considérant le bordel ambulant.
Mais perfectionniste que je suis (ah et j'ai dit que j'étais un poil ambitieuse aussi ?) si je devais refaire, ça serait forcément pour faire mieux.
Quant aux choix, bien sûr, ils ont été faits, ce sont les miens, c'est ainsi, alea jacta est, si on choisit le chemin A, le chemin B disparaît... etc.
C'est ainsi que je le pense. Mais ça n'est pas pour autant que je pense que j'ai systématiquement fait les bons choix. J'ai fait des choix qui s'imposaient la plupart du temps.
Guidés plus par ce que j'étais, par cette fierté mal placée, par cet orgueil, par cette peur de mal faire ou de déplaire que par une vraie envie de faire "du bien" ou de viser un vrai positif. C'était plutôt un choix du "non négatif"...
Mais voilà. Une sorte d'impression d'avoir plus souvent fait des "non-choix" que des vrais choix. Imposés par l'éducation, par les valeurs transmises, par les notions de bien et de mal.
Et c'est peut-être ça aussi qui met ces barrières en amont.
Peut-être pour ça que j'ai du mal à ressentir le parcours comme étant vraiment "le mien", en entier.
Et parfois je peux paraître hors normes (hormis le hqi qui s'en mêle), mais est-ce vraiment de ma responsabilité ? Ou simplement ces embûches que j'ai du déjouer le moins mal possible ?
'fin...
Je ne tire pas de "gloire personnelle" (ce que m’inspire le mot "fierté") de tout ça.
J'ai joué selon des règles imposées, j'ai été bien obéissante, j'ai fait comme on me disait de faire, le plus souvent.
Je suis sur-adaptée à un monde dont j'ai très vite compris les règles, certainement. Ce qui m'a permis, parfois, de tricher un peu avec les codes.
Mais c'est aussi le reproche que je fais à ce monde. Celui de ne nous laisser, finalement qu'une part de liberté infime.
Alors, peut-être, de cette infime petite partie, je pourrais (devrais ? - selon des codes ? ) être fière.
Les rares fois où je n'en ai fait "qu'à ma tête".
Mais j'ai très franchement la sensation que cette liberté est plus devant moi que derrière.
Que ça n'est que depuis quelques temps (depuis que mes enfants sont plus grands et que les responsabilités - "tu assumes !!!"- sont plus lights) que je gagne vraiment en liberté et en choix.
Enfin... Encore aujourd'hui, je suis incapable de me dire que je vais me barrer un mois en vacances à l'autre bout du monde.
Pourquoi ?
Parce que j'ai des responsabilités, des factures à payer (pour avoir un toit sur la tête), des enfants à continuer d'élever (nourrir, blanchir, etc.) un peu.
Alors que sérieusement, si on me disait "allez, tu peux partir, les mioches seront pris en charge par... pierre paul ou jacques, à ton retour, t'auras pas trente mille trucs à faire pour compenser ton absence", j'en aurais rien à foutre de rien et je me tirerais sans plus donner de nouvelles à personne.
Pourquoi ? Ben parce que quand on a fait des enfants, on assume...
Parce que j'étais une femme, que j'ai eu le choix de la maternité ou non. Parce que dans un couple "père/mère", si les deux "abandonnent" leurs enfants, c'est toujours à la mère qu'on fera des reproches...
Et moi, je ne veux pas qu'on me fasse de reproches. Et peut-être, aussi, je ne veux pas pouvoir m'en faire à moi-même, parce que cela ne correspondrait pas à ces valeurs inculquées.
Je ne me suis jamais levée le matin en me disant "oh, c'est cool, je vais travailler pour élever mes enfants et leur donner une vie classe, pour prendre plaisir à faire ceci ou cela".
Non, je me suis levée le matin parce qu'il fallait le faire. Avec la notion de "devoir", pas de "pouvoir" ou de "droit".
Parce que j'avais en charge des êtres encore moins responsables que moi. Des enfants.
Je ne doute pas que, vu de l'extérieur, tout cela peut paraître bien courageux.
Oui, j'ai assumé. J'ai obéi. J'ai fait ce qu'il fallait faire dans les situations données. J'ai fait selon la devise que j'ai ensuite imposée chez moi "le mieux qu'on peut, le plus qu'on peut". Et j'ai conscience de la montagne d'efforts qu'il a fallu faire.
Mais, au final...
Cela fait-il de moi quelqu'un d'heureux ou de libre ?
Il n'est pas prêt d'exister le monde d'amour, de compréhension et de tolérance dont je rêve.
Peut-être dans un monde où j'aurais eu des vrais choix, j'aurais été fière. Je vous assure.
En attendant, j'ai juste l'impression d'avoir juste fait ce qu'il fallait pour rester en vie plus longtemps que d'autres dans une prison.
Bon... Ce post sonne très négatif, super répétitif et chiant.
Je ne me sens pas négative pourtant.
J'espère que vous comprenez que je ne m'obstine pas dans l'opposition... Je n'arrive juste pas à le ressentir comme vous me le décrivez avec vos yeux de dehors.
A la fois trop réaliste et trop utopiste (il est bizarre ce mot) ptet ces jours-ci.
Et puis y'a moultes petites sources de colère.
Bref, faites pas gaffe
Much ado about nothing
De toute façon, on s'en fout, dimanche on chante au caveau des artistes. J'ai un nouveau "complice" guitariste. C'est la teuf
Et ça, parce que c'est du libre choix (tiens, c'est ptet pour ça que je surkiffe les artistes, parce que eux, ont le courage de vivre comme ils l'entendent et d'être cohérents dans leurs vraies envies), ça génère du vrai plaisir.
Et que pour le coup, là, je serais presque un peu fière quand je m'entends chanter avec le dit-guitariste une chanson et qu'immédiatement, "ça le fait"... Chuis comme une gosse de 6 ans qui aurait un free pass pour Disney Land, coulisses comprises.
(Du coup, Raph, vraiment.... ; Quelle jolie occasion tu m'as donné ! )
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Cooool, j'ai hâte de voir ça !Sengabl a écrit:De toute façon, on s'en fout, dimanche on chante au caveau des artistes.
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Mog*why a écrit:Cooool, j'ai hâte de voir ça !Sengabl a écrit:De toute façon, on s'en fout, dimanche on chante au caveau des artistes.
Alors je te dis pas comment, de mon côté, j'ai tout aussi hâte de voir "ça" aussi
- message personnel:
- (Fa, c'est bon, tu peux relire, on a fini d'être trop sérieux !)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
ah mais je vous lis, je vous lis... j'interviens pas parce que j'ose pas flood :onycroit:
j'ai hâte d'y voir Mog et Harpo moi
j'ai hâte d'y voir Mog et Harpo moi
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
T'vas pas être déçue !!Sengabl a écrit:Alors je te dis pas comment, de mon côté, j'ai tout aussi hâte de voir "ça" aussi
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
oh yesss, they floooooaaaaaaaaaat !!!
they aaaall floaaaaaaat down there !
they aaaall floaaaaaaat down there !
Dernière édition par Fa le Mar 26 Fév 2013 - 12:17, édité 1 fois
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Fa a écrit:j'ai hâte d'y voir Mog et Harpo moi
Et donc moi (et les autres mais bon, ça m'concerne moins) j'sens l'pâté quoi...
Ok, ok, ok, ok... j'fais ma vexée, allez hop !
JE BOUDE !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:Je le dis souvent, je m'aime bien. Bons côtés, sale caractère, humeur de chacal.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Fa a écrit:Sengabl a écrit:Je le dis souvent, je m'aime bien. Bons côtés, sale caractère, humeur de chacal.
/me rereretape Fa.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bah, en même temps, c'pas pour rien qu'on utilise l'expression "en tirer de la fierté". La fierté, ça te tombe pas sur le coin de la gueule, c'est à toi de te dire "j'en suis fière". Si tu as réussi un truc, en respectant au maximum tes principes et en faisant de ton mieux, alors oui, tu peux en tirer de la fierté, sans aucun doute.
J'aimerais bien venir chanter avec vous. T_T
J'aimerais bien venir chanter avec vous. T_T
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
J'aurais pu écrire des tas de choses sur ces deux morceaux...
Mais j'ai la super flemme.
Et j'ai d'immenses envies de silence (du mien - une voix qui répète : ça suffit, boucle la).
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
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