Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
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Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
J'aurais pu écrire des tas de choses sur ces deux morceaux...
Mais j'ai la super flemme.
Et j'ai d'immenses envies de silence (du mien - une voix qui répète : ça suffit, boucle la).
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Celles-là, c'étaient les deux préférées de Yann...
Et moi, incorrigible fleur bleue (nan, pas toi ) je penchais plutôt pour :
et plus tard
(ok, c'est "frimousse", ça m'perturbe)
celle là c'est pour danser doucement...
Et puis ça... c'était avec Sylvain... le concert, tout le reste...
Dernière édition par 'Sengabl le Lun 25 Aoû 2014 - 22:30, édité 1 fois
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Multiplication des fleurs (bleues)...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ceci est un suicide culturello-musical.
(merci Fa, tu me le payeras)
(merci Fa, tu me le payeras)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
et donc...
Les dossiers honteux de ma jeunesse des années 70...
Les dossiers honteux de ma jeunesse des années 70...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Moi j'aime bien ce genre de suicides
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Mog*why a écrit:Moi j'aime bien ce genre de suicides
Je t'aime Mog. Je me sens beaucoup moins seule
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Oh ben avec Fa, on connaît bien ce genre de plaisirs honteux ! "C'est paaaaas bien !" mais qu'est-ce que c'est bon
Edit a écrit:Pouisque c'est fini nous deuuuuuuuuux
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Mog*why a écrit:Oh ben avec Fa, on connaît bien ce genre de plaisirs honteux ! "C'est paaaaas bien !" mais qu'est-ce que c'est bonEdit a écrit:Pouisque c'est fini nous deuuuuuuuuux
"Plaisirs honteux avec Fa".
Je note.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Argh, vendue !
Vivement dimanche comme dirait l'ot' !
Vivement dimanche comme dirait l'ot' !
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je vais donc aussi me petit suicider
- Spoiler:
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ah oui alors... Hervé Vilard...
Ma cousine était (est ?) fan. Mais la vraie fan. Ce qui pour l'époque (on a à peu près le même âge) était assez honteux. Le seul homo un peu tendance, c'était George Mickael, rien à voir donc (d'ailleurs, le jour où elle a appris que Hervé Vilard était homo... le drame quoi...)
Bon, mais du coup, on a beaucoup traîné ensemble et notamment quand j'ai rencontré M. et comme elle vivait à une trentaine de km de chez nous et il nous arrivait régulièrement de la ramener chez elle en voiture (c'était un peu l'intérêt aussi, à 16 ans, d'avoir un mec qui en avait 25 quand j'y pense).
Ceci dit, la voiture était vieille et n'avait pas d'auto radio.
Alors ma cousine chantait. Fort, faux, et exclusivement du Hervé Vilard.
Donc là, ça va pas être possible que je clique... Trop grand risque d'angoisses
Mais les neiges du kilimandjaro, stun must !
Quant au fait de se petit suicider...
On a refait un certain nombre de sketches des nuls lors du mariage de l'un d'entre nous il y a quelques années... Je regrette fort qu'aucun de mes camarades n'ait eu alors le courage de se petit suicider, mais ils ont pensé que ça pourrait choquer les âmes sensibles (les vieux quoi).
Mais quel souvenir que cette intervention... et toutes les préparations qui l'ont précédée...
Bon week-end !
Ma cousine était (est ?) fan. Mais la vraie fan. Ce qui pour l'époque (on a à peu près le même âge) était assez honteux. Le seul homo un peu tendance, c'était George Mickael, rien à voir donc (d'ailleurs, le jour où elle a appris que Hervé Vilard était homo... le drame quoi...)
Bon, mais du coup, on a beaucoup traîné ensemble et notamment quand j'ai rencontré M. et comme elle vivait à une trentaine de km de chez nous et il nous arrivait régulièrement de la ramener chez elle en voiture (c'était un peu l'intérêt aussi, à 16 ans, d'avoir un mec qui en avait 25 quand j'y pense).
Ceci dit, la voiture était vieille et n'avait pas d'auto radio.
Alors ma cousine chantait. Fort, faux, et exclusivement du Hervé Vilard.
Donc là, ça va pas être possible que je clique... Trop grand risque d'angoisses
Mais les neiges du kilimandjaro, stun must !
Quant au fait de se petit suicider...
On a refait un certain nombre de sketches des nuls lors du mariage de l'un d'entre nous il y a quelques années... Je regrette fort qu'aucun de mes camarades n'ait eu alors le courage de se petit suicider, mais ils ont pensé que ça pourrait choquer les âmes sensibles (les vieux quoi).
Mais quel souvenir que cette intervention... et toutes les préparations qui l'ont précédée...
Bon week-end !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon... 'fin...
C'est un peu chiant cette pensée arborescente...
Démonstration donc de l'étendue des dégâts dans mon cas... Oui non, parce que connaître "Nous" ou "Reviens" ou "Capri c'est fini"... voilà quoi...
Mais quand tu connais ça (et évidemment par cœur hein... spas comme si je ne méritais pas mon surnom de "juke box"), là, tu peux te jeter sous un RER :
C'est un peu chiant cette pensée arborescente...
Démonstration donc de l'étendue des dégâts dans mon cas... Oui non, parce que connaître "Nous" ou "Reviens" ou "Capri c'est fini"... voilà quoi...
Mais quand tu connais ça (et évidemment par cœur hein... spas comme si je ne méritais pas mon surnom de "juke box"), là, tu peux te jeter sous un RER :
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Du manque, des regards, des sourires, de la deconstruction, to unchain.
Je dis souvent que je n'aime pas les gens, mais c'est un peu un poil exagéré.
J'aime les rencontres.
Les infimes bribes qui en ressortent.
Une paire d'yeux bleus, un éclat de rire, un sourire attendu par un croqueur clandestin. Un rayon de soleil qui fait briller un œil curieux. Un regard qui s'échange de lumière à pénombre.
J'aime ce que ma mémoire me laisse comme détails insignifiants. Ces images qui ne veulent rien dire mais donnent finalement cette lecture de l'autre, des autres. Pour les uns ce sera l'énergie qui va transparaître, pour un autre, une chaleur humaine, une douceur presque palpable, dans l'autre coin des bribes de malaise... Des sensations, des émotions partout différentes.
Et puis j'aime me demander ce que me font les gens. Ce qu'ils me font ressentir.
J'aime assez observer ce qui se passe en moi je crois.
On me dit ce matin "alors parle moi de ce regard".
Mais je crois que je ne saurais pas faire.
Parce que ça n'est pas tant lire dans les yeux de l'autre que se découvrir soi-même, fragile, fébrile, émue. Et frétillante.
Je vis une forme de dualité, une sorte superposition de couches (y'a une couche plus dure à l'intérieur) ou d'entrelacement plutôt.
Ca me rappelle ce dessin que nous avait demandé de faire mon prof en 4ème ou en 3ème. Une sorte de ruban qu'il fallait faire passer tour à tour dessus, dessous, dessus, dessous, etc.
J'avais eu une très bonne note, genre 17, 18.
Je suis infoutue de dessiner quoi que ce soit, mais j'avais toujours des bonnes notes en dessin, j'étais plutôt du genre obéissante, apte à copier. Bref, je suis étonnée de me rappeler de ce truc à faire, je sais même qu'il était bleu le mien, une sorte de bleu roy avec une bordure bleue marine.
Un entrelacement donc.
Des regards qui se superposent, des sourires.
Des manques.
Un manque.
Il y a des gens avec qui j'oscille entre la colère et la tendresse ("et plus si affinités"). Et je ne peux me résoudre à les ignorer ("tout mais pas l'indifférence"). Il y a toujours un moment où mes bonnes résolutions se brisent. Il y a tout ce que je sais devoir faire qui devient en une demie seconde un grand "rien à foutre". Je sais comment je devrais me protéger. Mais je m'en fous.
Plus jeune, je me protégeais mieux il me semble.
Je continue de détester le silence, probablement parce qu'il rime avec indifférence dans mon cœur (tripes, machin chose qui ne sont pas la "raison").
"Parle-moi. Expliquons-nous. Ensemble". J'ai du mal à comprendre que des gens n'entendent pas ça.
Communiquer, c'est partager, c'est continuer d'être complices, c'est être autre chose que tout-e seul-e.
Parfois j'ai des colères d'enfant.
Je suis vexée, blessée. Et mon enfant à moi, c'est une sauvageonne qui est restée longtemps enfermée seule dans une caverne. Alors quand elle est blessée, comme tout petit animal digne de ce nom, elle griffe, elle mord, elle fait reculer l'autre hors de son territoire.
C'est parce que je continue d'avoir peur.
D'avoir cette peur qu'on ne m'aime plus. Plus jamais. Pour tout le reste de la vie (22 secondes avant de pleurer).
J'ai dit récemment : "je ne suis pas auto-suffisante".
Je ne me suffis pas à moi-même. La solitude, c'est la porte ouverte à une forme de déliquescence.
Autant j'ai besoin de longs moments de silence, de calme, et de solitude parfois, autant je ne pourrais pas m'enfermer dans une démarche quasi "ermitique".
C'est aussi pour cela que j'aime "traîner" les timides vers d'autres.
Parce que je suis une timide, qui comme un fumeur, aurait juste arrêté à un moment.
(les pensées sont désordonnées, c'est terrible).
On a un joli proverbe.
"Qui ne dit mot consent".
C'est pour ça que je n'aime pas le silence. C'est une sorte de oui déguisé. Un non qui n'a pas été dit. Un point qui n'a pas été posé. Un courage dont on a pas fait preuve.
Une porte qu'on ne peut pas fermer, dans l’entrebâillement de laquelle il y a une petite cale que tu ne peux pas atteindre.
Qu'à cela ne tienne, je passerai donc par la fenêtre ! Mais le problème avec les portes qu'on laisse un peu ouvertes, c'est qu'elles ont tendance à créer des courants d'air... Et du coup cette drôle de sensation que tu ne peux pas ouvrir une fenêtre sans créer un courant d'air qui risque de tout fermer.
Je suis incapable de me sentir courageuse.
Quand je fais un pas vers quelqu'un, immédiatement après, je me sens hyper vulnérable. Et du coup, j'ai tendance à courir me cacher. Souvent derrière du jemenfoutisme très bien travaillé. Mais qu'on se le dise je me fous de pas grand chose. J'y travaille. Mais c'est pas gagné.
Malheureusement, c'est un truc que je ne peux pas prêter aux autres.
J'ai toujours cette tendance à penser que les autres, eux, peuvent en une minute s'en foutre comme de l'an 40. Que je n'existe plus. Que d'un coup, je n'ai plus la moindre importance.
Une personne en état de vulnérabilité, c'est toujours comme un enfant.
Imaginez quel courage il faut parfois à un enfant pour aller poser une question à un adulte qui l'ignore. Ça n'est pas du courage qu'il faut, c'est un éclair de folie passagère...
Comme un enfant, moi, il faut m'expliquer comme si j'avais 5 ans. Souvent.
Parce qu'en plus, je suis un peu obstinée.
Parce que quand ma Cassandre positive (pas la connasse qui annonce du malheur, la naïve qui prévoit du bonheur) s'est mis en tête qu'un truc allait, devait, ne pouvait pas faire autrement que d'exister... Faut déconstruire tout l'échafaudage pièce par pièce.
Ca prend du temps. De la volonté. Des efforts. De la tendresse. De l'estime. Du respect. 'fin, tout ces trucs qu'on prétend mettre derrière "amitié" ou derrière "tu es quelqu'un d'important".
Spas ma faute. Chuis surdouée. J'ai pas fait exprès. Je tends à construire des trucs qui ne servent à rien mais qui sont super solides, voire même incroyablement jolis parfois.
J'ai entendu une très jolie chanson, un lundi, ailleurs. Je l'ai entendue et ça m'a questionnée. "Que dois-je entendre ?"
Ça m'a rappelé que Youcef a passé des mois à m'envoyer des chansons d'amour sublimes sur des K7. Et que moi, je n'avais rien compris... Je crois que je ne comprenais pas qu'il ne puisse pas me dire directement "je crois que je suis très amoureux de toi".
Les mots sont si simples d'utilisation.
C'est peut-être pour ça que j'avais "préféré" Yann à Youcef à une époque où les histoires se croisaient, comme mon ruban bleu roy. Parce qu'il disait les choses. Les bonnes, les mauvaises. On avait réussi à trouver un système de communication (pour les handicapés que nous étions) qui marchait pour nous deux. "Viens on boit du vin". Notre mot de passe pour "faut qu'on cause". Et puis l'autre, sachant la difficulté de l'un, posait des questions "de quoi tu voulais parler qui a l'air si important ?". Pour aider, soutenir, encourager. L'idée quand on aime les gens, ça n'est jamais de les piéger. Jamais de gagner. L'amour, c'est pas la guerre. Ou alors la guerre ensemble contre le reste du monde.
Ça marchait pas trop mal quand même cette méthode. Ça obligeait à sortir les vieilles merdes qui trainaient par ci par là.
Bref.
Du coup, c'est l'idée, mes doutes subsistent toujours.
Je ne suis douée ni pour l’ambigüité ni pour les métaphores.
"ça n'arrivera jamais".
Merci et au revoir donc.
Ce matin, dans la tête, ça sonne comme ça :
J'aime les rencontres.
Les infimes bribes qui en ressortent.
Une paire d'yeux bleus, un éclat de rire, un sourire attendu par un croqueur clandestin. Un rayon de soleil qui fait briller un œil curieux. Un regard qui s'échange de lumière à pénombre.
J'aime ce que ma mémoire me laisse comme détails insignifiants. Ces images qui ne veulent rien dire mais donnent finalement cette lecture de l'autre, des autres. Pour les uns ce sera l'énergie qui va transparaître, pour un autre, une chaleur humaine, une douceur presque palpable, dans l'autre coin des bribes de malaise... Des sensations, des émotions partout différentes.
Et puis j'aime me demander ce que me font les gens. Ce qu'ils me font ressentir.
J'aime assez observer ce qui se passe en moi je crois.
On me dit ce matin "alors parle moi de ce regard".
Mais je crois que je ne saurais pas faire.
Parce que ça n'est pas tant lire dans les yeux de l'autre que se découvrir soi-même, fragile, fébrile, émue. Et frétillante.
Je vis une forme de dualité, une sorte superposition de couches (y'a une couche plus dure à l'intérieur) ou d'entrelacement plutôt.
Ca me rappelle ce dessin que nous avait demandé de faire mon prof en 4ème ou en 3ème. Une sorte de ruban qu'il fallait faire passer tour à tour dessus, dessous, dessus, dessous, etc.
J'avais eu une très bonne note, genre 17, 18.
Je suis infoutue de dessiner quoi que ce soit, mais j'avais toujours des bonnes notes en dessin, j'étais plutôt du genre obéissante, apte à copier. Bref, je suis étonnée de me rappeler de ce truc à faire, je sais même qu'il était bleu le mien, une sorte de bleu roy avec une bordure bleue marine.
Un entrelacement donc.
Des regards qui se superposent, des sourires.
Des manques.
Un manque.
Il y a des gens avec qui j'oscille entre la colère et la tendresse ("et plus si affinités"). Et je ne peux me résoudre à les ignorer ("tout mais pas l'indifférence"). Il y a toujours un moment où mes bonnes résolutions se brisent. Il y a tout ce que je sais devoir faire qui devient en une demie seconde un grand "rien à foutre". Je sais comment je devrais me protéger. Mais je m'en fous.
Plus jeune, je me protégeais mieux il me semble.
Je continue de détester le silence, probablement parce qu'il rime avec indifférence dans mon cœur (tripes, machin chose qui ne sont pas la "raison").
"Parle-moi. Expliquons-nous. Ensemble". J'ai du mal à comprendre que des gens n'entendent pas ça.
Communiquer, c'est partager, c'est continuer d'être complices, c'est être autre chose que tout-e seul-e.
Parfois j'ai des colères d'enfant.
Je suis vexée, blessée. Et mon enfant à moi, c'est une sauvageonne qui est restée longtemps enfermée seule dans une caverne. Alors quand elle est blessée, comme tout petit animal digne de ce nom, elle griffe, elle mord, elle fait reculer l'autre hors de son territoire.
C'est parce que je continue d'avoir peur.
D'avoir cette peur qu'on ne m'aime plus. Plus jamais. Pour tout le reste de la vie (22 secondes avant de pleurer).
J'ai dit récemment : "je ne suis pas auto-suffisante".
Je ne me suffis pas à moi-même. La solitude, c'est la porte ouverte à une forme de déliquescence.
Autant j'ai besoin de longs moments de silence, de calme, et de solitude parfois, autant je ne pourrais pas m'enfermer dans une démarche quasi "ermitique".
C'est aussi pour cela que j'aime "traîner" les timides vers d'autres.
Parce que je suis une timide, qui comme un fumeur, aurait juste arrêté à un moment.
(les pensées sont désordonnées, c'est terrible).
On a un joli proverbe.
"Qui ne dit mot consent".
C'est pour ça que je n'aime pas le silence. C'est une sorte de oui déguisé. Un non qui n'a pas été dit. Un point qui n'a pas été posé. Un courage dont on a pas fait preuve.
Une porte qu'on ne peut pas fermer, dans l’entrebâillement de laquelle il y a une petite cale que tu ne peux pas atteindre.
Qu'à cela ne tienne, je passerai donc par la fenêtre ! Mais le problème avec les portes qu'on laisse un peu ouvertes, c'est qu'elles ont tendance à créer des courants d'air... Et du coup cette drôle de sensation que tu ne peux pas ouvrir une fenêtre sans créer un courant d'air qui risque de tout fermer.
Je suis incapable de me sentir courageuse.
Quand je fais un pas vers quelqu'un, immédiatement après, je me sens hyper vulnérable. Et du coup, j'ai tendance à courir me cacher. Souvent derrière du jemenfoutisme très bien travaillé. Mais qu'on se le dise je me fous de pas grand chose. J'y travaille. Mais c'est pas gagné.
Malheureusement, c'est un truc que je ne peux pas prêter aux autres.
J'ai toujours cette tendance à penser que les autres, eux, peuvent en une minute s'en foutre comme de l'an 40. Que je n'existe plus. Que d'un coup, je n'ai plus la moindre importance.
Une personne en état de vulnérabilité, c'est toujours comme un enfant.
Imaginez quel courage il faut parfois à un enfant pour aller poser une question à un adulte qui l'ignore. Ça n'est pas du courage qu'il faut, c'est un éclair de folie passagère...
Comme un enfant, moi, il faut m'expliquer comme si j'avais 5 ans. Souvent.
Parce qu'en plus, je suis un peu obstinée.
Parce que quand ma Cassandre positive (pas la connasse qui annonce du malheur, la naïve qui prévoit du bonheur) s'est mis en tête qu'un truc allait, devait, ne pouvait pas faire autrement que d'exister... Faut déconstruire tout l'échafaudage pièce par pièce.
Ca prend du temps. De la volonté. Des efforts. De la tendresse. De l'estime. Du respect. 'fin, tout ces trucs qu'on prétend mettre derrière "amitié" ou derrière "tu es quelqu'un d'important".
Spas ma faute. Chuis surdouée. J'ai pas fait exprès. Je tends à construire des trucs qui ne servent à rien mais qui sont super solides, voire même incroyablement jolis parfois.
J'ai entendu une très jolie chanson, un lundi, ailleurs. Je l'ai entendue et ça m'a questionnée. "Que dois-je entendre ?"
Ça m'a rappelé que Youcef a passé des mois à m'envoyer des chansons d'amour sublimes sur des K7. Et que moi, je n'avais rien compris... Je crois que je ne comprenais pas qu'il ne puisse pas me dire directement "je crois que je suis très amoureux de toi".
Les mots sont si simples d'utilisation.
C'est peut-être pour ça que j'avais "préféré" Yann à Youcef à une époque où les histoires se croisaient, comme mon ruban bleu roy. Parce qu'il disait les choses. Les bonnes, les mauvaises. On avait réussi à trouver un système de communication (pour les handicapés que nous étions) qui marchait pour nous deux. "Viens on boit du vin". Notre mot de passe pour "faut qu'on cause". Et puis l'autre, sachant la difficulté de l'un, posait des questions "de quoi tu voulais parler qui a l'air si important ?". Pour aider, soutenir, encourager. L'idée quand on aime les gens, ça n'est jamais de les piéger. Jamais de gagner. L'amour, c'est pas la guerre. Ou alors la guerre ensemble contre le reste du monde.
Ça marchait pas trop mal quand même cette méthode. Ça obligeait à sortir les vieilles merdes qui trainaient par ci par là.
Bref.
Du coup, c'est l'idée, mes doutes subsistent toujours.
Je ne suis douée ni pour l’ambigüité ni pour les métaphores.
"ça n'arrivera jamais".
Merci et au revoir donc.
Ce matin, dans la tête, ça sonne comme ça :
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Extrait de la BO d'un film que j'ai adoré, Strange Days.
Notamment pour cette scène du début où j'ai eu l'impression, sensible au vertige comme je suis, que j'allais tomber dans le vide du haut de l'immeuble.
Et ce morceau parce que, je ne sais pas pourquoi, les vingts premières secondes me font penser à une "émotion orgasmique".
Et Juliet lewis... Définitivement sexuelle.
Dans le film elle s'appelle Faith il me semble...
Notamment pour cette scène du début où j'ai eu l'impression, sensible au vertige comme je suis, que j'allais tomber dans le vide du haut de l'immeuble.
Et ce morceau parce que, je ne sais pas pourquoi, les vingts premières secondes me font penser à une "émotion orgasmique".
Et Juliet lewis... Définitivement sexuelle.
Dans le film elle s'appelle Faith il me semble...
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Une sorte de conclusion à ma soirée filles improvisée.
Et puis pour le(s) fan(s) de Richard Antony... (!)
"Ne me dis plus un mot ou je pars au triple galop"...
"mais... comment se fait-il que tu ne sois pas encore parti", demandait-elle dans un éclat de rire.
Et puis pour le(s) fan(s) de Richard Antony... (!)
"Ne me dis plus un mot ou je pars au triple galop"...
"mais... comment se fait-il que tu ne sois pas encore parti", demandait-elle dans un éclat de rire.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon, comme je suis au repos forcé à domicile, j'ai eu le temps de faire un tour pour revoir le meilleur du mieux de l'Affaire Louis Trio. Et déniché cette petite chose
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=G8WKAUDLPIo
qui nous révèle
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=G8WKAUDLPIo
qui nous révèle
- Spoiler:
- d'une part que Cleet Boris (Cleet
(B)oris ? c'est d'un goût... franchement... ) s'appelle en fait Hubert (à sa place j'aurais changé aussi...) et qu'il est gaucher.
Et puis qu'il s'éclate devant sa webcam.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Âmes sensibles s'abstenir... ou pas...
Incroyablement violent...
Je sur-warn !
Je sur-warn !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Not really back from death
Sensation, pensée, émotion, sentiment.
Cela fait quelques jours déjà que, pour je ne sais quelle raison, revient régulièrement une pensée et une image.
C'est assez fou.
Yann est mort depuis onze ans, nous avons passé un peu plus de six ans ensemble.
Et depuis quelques jours, je me rends compte que je me souviens parfaitement de la première fois où j'ai croisé son regard.
C'était pourtant longtemps avant de sortir ensemble.
Yann était un des amis de mon frère.
Mon frère vivait chez ma mère, je vivais en face de chez ma mère, avec M. et les enfants.
J'allais chez ma mère, probablement pour lui laisser les enfants en garde. Je me rappelle parfaitement avoir fiston2 dans les bras et fiston1 au bout de la main.
Nous étions à l'angle des garages, devant le bâtiment.
Et d'un coup mon frère nous dépasse. Et quelqu'un près de lui.
Mon frère prend la main de fiston1 et lui dit "viens, tu montes avec tonton" et me gratifie d'un "salut frangine".
Et le quelqu'un se tourne vers moi, plante ses grands yeux bleus dans les miens et me murmure un bonjour du bout des lèvres, esquisse à peine un sourire.
Je me rappelle avoir été fascinée par ce regard.
J'ai questionné ma mère. "Qui c'est ?"
A cette époque mon frère avait une vie de jeune, j'avais une vie de mère. Il avait des potes, j'avais des enfants.
Je n'ai pas revu Yann pendant près de deux ans il me semble. Plus jamais croisé.
Et puis un jour je me suis décidée à quitter M.
Alors que nous vivions encore sous le même toit, j'ai appelé mon frère un samedi soir pour savoir s'il acceptait de m'offrir un café.
Ce soir là il recevait des amis.
Un ami commun, d'enfance, avec sa copine, une copine de ma belle-sœur. Et Yann.
Je me rappelle avoir souri en entendant son prénom.
Ma belle-sœur comptait le maquer avec sa copine... Mais c'est à moi qu'il a parlé de vin. Moi qu'il a emmenée faire un tour sous le fallacieux prétexte de trouver des œufs pour faire des crêpes.
Cinq jours plus tard je m'endormais dans ses bras pour la première fois. Un mercredi. Le 25 octobre.
Deux ans plus tard, ce fût aussi la date de notre mariage, un autre samedi, une année bissextile était passée par là.
Je me rappelle de tellement de choses.
Mais je ne m'explique toujours pas pourquoi, ces jours-ci, alors que rien ne s'y rapporte vraiment, j'ai toujours devant les yeux la "photo", de la première fois où j'ai croisé son regard.
-----------------------
Je parlais il y a quelques jours de "coup de foudre" auquel les zèbres seraient peut-être plus sensibles que la norme.
"Encore un coup de l'hypersensibilité" comme dirait mon psy.
J'ai été spécialement retournée par un contact physique récent. Une main dans le dos, comme une caresse amicale un peu trop tendre.
Et je me demande si l'intensité du ressenti est simplement liée à la réceptivité physique ou si l'émotion préalablement générée par la personne touchante (ou générée par moi en fait...) décuple le ressenti ?
Que croire ? Mes sensations physiques, mes pensées, mes émotions, mes sentiments ?
Œuf ou poule ?
On me plaît et le contact est troublant.
Est-ce parce qu'on me plaît que le contact est troublant ? Ou me plaît-on parce que le contact est troublant ?
Ou est-ce une simple addition ?
Je ne sais plus vraiment à quoi me fier.
Ai-je tort de ressentir des choses ? Suis-je la seule à ressentir l'intensité du contact où cela marche-t-il dans les deux sens ?
Est-ce une sorte de réalité ou simplement une déformation genre... "hunger".
Doit-on réellement mêler la raison à tout ça ?
Pourquoi ne peut-on se contenter du plaisir immédiat du contact ? Pourquoi nos sens doivent-ils systématiquement être reliés à notre (bon) sens ?
-----------------------
Je me demandais tout à l'heure...
Si l'on admet une pensée/question différente toutes les deux minutes (je dirais parfois que c'est beaucoup plus, mais moyennons...)... On est à 30 pensées à l'heure. Je dors six heures par nuit. On monte à 540 pensées par jour.
Cela me donne une impression "fantomatique". Mon cerveau serait hanté par toutes ces pensées. Et parfois par une seule.
On tombe alors dans une forme obsessionnelle. Quelque chose qui ferait dire que je peux ressasser la même pensée 540 fois dans la journée.
Si je passe deux jours (ce qui est fréquent) à ne parler à personne, on dépasse le millier de fois.
Comment s'étonner, ensuite, que je m'auto-saoule ou que je ferme les portes aux personnes qui génèrent ces pensées, questions, sans réponse, qui tournent juste en boucle comme un vieux disque en bout de course.
------------------------
Il y a des gens qui pensent que je suis bavarde.
Sincèrement ?
Je ne traduis pas, oralement, le dixième de ce que je pense et j'imagine qu'en face, c'est plus ou moins pareil...
Comment peut-on penser des autres qu'ils sont trop bavards alors que j'ai toujours l'impression qu'on en dit jamais assez ?
Étonnant.
Cela fait quelques jours déjà que, pour je ne sais quelle raison, revient régulièrement une pensée et une image.
C'est assez fou.
Yann est mort depuis onze ans, nous avons passé un peu plus de six ans ensemble.
Et depuis quelques jours, je me rends compte que je me souviens parfaitement de la première fois où j'ai croisé son regard.
C'était pourtant longtemps avant de sortir ensemble.
Yann était un des amis de mon frère.
Mon frère vivait chez ma mère, je vivais en face de chez ma mère, avec M. et les enfants.
J'allais chez ma mère, probablement pour lui laisser les enfants en garde. Je me rappelle parfaitement avoir fiston2 dans les bras et fiston1 au bout de la main.
Nous étions à l'angle des garages, devant le bâtiment.
Et d'un coup mon frère nous dépasse. Et quelqu'un près de lui.
Mon frère prend la main de fiston1 et lui dit "viens, tu montes avec tonton" et me gratifie d'un "salut frangine".
Et le quelqu'un se tourne vers moi, plante ses grands yeux bleus dans les miens et me murmure un bonjour du bout des lèvres, esquisse à peine un sourire.
Je me rappelle avoir été fascinée par ce regard.
J'ai questionné ma mère. "Qui c'est ?"
A cette époque mon frère avait une vie de jeune, j'avais une vie de mère. Il avait des potes, j'avais des enfants.
Je n'ai pas revu Yann pendant près de deux ans il me semble. Plus jamais croisé.
Et puis un jour je me suis décidée à quitter M.
Alors que nous vivions encore sous le même toit, j'ai appelé mon frère un samedi soir pour savoir s'il acceptait de m'offrir un café.
Ce soir là il recevait des amis.
Un ami commun, d'enfance, avec sa copine, une copine de ma belle-sœur. Et Yann.
Je me rappelle avoir souri en entendant son prénom.
Ma belle-sœur comptait le maquer avec sa copine... Mais c'est à moi qu'il a parlé de vin. Moi qu'il a emmenée faire un tour sous le fallacieux prétexte de trouver des œufs pour faire des crêpes.
Cinq jours plus tard je m'endormais dans ses bras pour la première fois. Un mercredi. Le 25 octobre.
Deux ans plus tard, ce fût aussi la date de notre mariage, un autre samedi, une année bissextile était passée par là.
Je me rappelle de tellement de choses.
Mais je ne m'explique toujours pas pourquoi, ces jours-ci, alors que rien ne s'y rapporte vraiment, j'ai toujours devant les yeux la "photo", de la première fois où j'ai croisé son regard.
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Je parlais il y a quelques jours de "coup de foudre" auquel les zèbres seraient peut-être plus sensibles que la norme.
"Encore un coup de l'hypersensibilité" comme dirait mon psy.
J'ai été spécialement retournée par un contact physique récent. Une main dans le dos, comme une caresse amicale un peu trop tendre.
Et je me demande si l'intensité du ressenti est simplement liée à la réceptivité physique ou si l'émotion préalablement générée par la personne touchante (ou générée par moi en fait...) décuple le ressenti ?
Que croire ? Mes sensations physiques, mes pensées, mes émotions, mes sentiments ?
Œuf ou poule ?
On me plaît et le contact est troublant.
Est-ce parce qu'on me plaît que le contact est troublant ? Ou me plaît-on parce que le contact est troublant ?
Ou est-ce une simple addition ?
Je ne sais plus vraiment à quoi me fier.
Ai-je tort de ressentir des choses ? Suis-je la seule à ressentir l'intensité du contact où cela marche-t-il dans les deux sens ?
Est-ce une sorte de réalité ou simplement une déformation genre... "hunger".
Doit-on réellement mêler la raison à tout ça ?
Pourquoi ne peut-on se contenter du plaisir immédiat du contact ? Pourquoi nos sens doivent-ils systématiquement être reliés à notre (bon) sens ?
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Je me demandais tout à l'heure...
Si l'on admet une pensée/question différente toutes les deux minutes (je dirais parfois que c'est beaucoup plus, mais moyennons...)... On est à 30 pensées à l'heure. Je dors six heures par nuit. On monte à 540 pensées par jour.
Cela me donne une impression "fantomatique". Mon cerveau serait hanté par toutes ces pensées. Et parfois par une seule.
On tombe alors dans une forme obsessionnelle. Quelque chose qui ferait dire que je peux ressasser la même pensée 540 fois dans la journée.
Si je passe deux jours (ce qui est fréquent) à ne parler à personne, on dépasse le millier de fois.
Comment s'étonner, ensuite, que je m'auto-saoule ou que je ferme les portes aux personnes qui génèrent ces pensées, questions, sans réponse, qui tournent juste en boucle comme un vieux disque en bout de course.
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Il y a des gens qui pensent que je suis bavarde.
Sincèrement ?
Je ne traduis pas, oralement, le dixième de ce que je pense et j'imagine qu'en face, c'est plus ou moins pareil...
Comment peut-on penser des autres qu'ils sont trop bavards alors que j'ai toujours l'impression qu'on en dit jamais assez ?
Étonnant.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Pas bavarde dutou...
un bisou par là
un bisou par là
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Fa a écrit:Pas bavarde dutou...
Depuis quelques semaines, c'est sûr.
Je suis rarement bavarde quand je me tais Seulement bavarde quand je commence à parler.
Bisou itou.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Avec un nouveau téléphone qui fait de la musique et donc, déconnectée du monde extérieur, surtout au bureau en cette grande journée de solitude.
Je n'ai jamais dit à quel point j'étais croque de Tété ?
Et de cette version d'Eleanor Rigby du coup
Je n'ai jamais dit à quel point j'étais croque de Tété ?
Et de cette version d'Eleanor Rigby du coup
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Fascinant, ce souvenir-photo de ce premier regard. J'ai pas la mémoire des images, elles sont toujours trop fugaces (même si j'ai aucun mal à m'imaginer parfaitement la scène que tu décris, en dépit du fait que je n'ai jamais vu la maison ni le garage en question, ni les personnes à part toi).
Par contre, je me suis déjà posé les mêmes questions que toi, et j'en suis venue à la conclusion pour moi la plus satisfaisante : une simple addition. C'est parce qu'il y a ce contact ET parce qu'on te plaît que ça fait un effet si fort. Il y aurait un contact sans désir, ce serait la simple marque d'affection. Y'aurait du désir sans contact, j'pense qu'il y aurait beaucoup de frustration, mais ça serait peut-être pas aussi concret. :3
Par contre, je me suis déjà posé les mêmes questions que toi, et j'en suis venue à la conclusion pour moi la plus satisfaisante : une simple addition. C'est parce qu'il y a ce contact ET parce qu'on te plaît que ça fait un effet si fort. Il y aurait un contact sans désir, ce serait la simple marque d'affection. Y'aurait du désir sans contact, j'pense qu'il y aurait beaucoup de frustration, mais ça serait peut-être pas aussi concret. :3
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Un marque ta page.
(L'aivi est une assoc super classe)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/28/inceste-un-rapport-sur-ce-fleau-qui-tue_1147551_3224.html
(L'aivi est une assoc super classe)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/28/inceste-un-rapport-sur-ce-fleau-qui-tue_1147551_3224.html
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sengabl a écrit:Un marque ta page.
(L'aivi est une assoc super classe)
http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/01/28/inceste-un-rapport-sur-ce-fleau-qui-tue_1147551_3224.html
Si l'inceste devient un délit "en soi", cela engloberait les relations incestueuses entre adultes... Et là il est difficile de décréter qui abuse de l'autre...^^
Mégalopin- Messages : 4729
Date d'inscription : 05/11/2010
Localisation : Fils de Butte
Les portes...
Une double porte s'est (r)ouverte.
Il a suffit d'un rien.
J'ai une passion folle pour ces moments où la vie me prend de court.
Pour ces bribes temporelles, ces éclats de secondes... Ces petits riens qui coupent le souffle.
"Stunned" disais-je.
Et dans ces moments là, j'aime être une surdouée hypersensible.
Parce que le shoot est terrible.
Parce que, qu'importe les raisons, la sensation est juste immense.
Je ne savais même pas que le monde s'était décoloré.
Je ne savais même pas que je manquais de.
Et paf. Tsunami.
C'est indécent d'être aussi contente.
Nan, vraiment...
Et ça s'peut, tout ça, c'est parce qu'il n'y avait pas de sucre de canne dans le mojito.
In vino veritas qu'ils disaient.
Ah.
Le morceau de ces derniers jours c'était :
Il a suffit d'un rien.
J'ai une passion folle pour ces moments où la vie me prend de court.
Pour ces bribes temporelles, ces éclats de secondes... Ces petits riens qui coupent le souffle.
"Stunned" disais-je.
Et dans ces moments là, j'aime être une surdouée hypersensible.
Parce que le shoot est terrible.
Parce que, qu'importe les raisons, la sensation est juste immense.
Je ne savais même pas que le monde s'était décoloré.
Je ne savais même pas que je manquais de.
Et paf. Tsunami.
C'est indécent d'être aussi contente.
Nan, vraiment...
Et ça s'peut, tout ça, c'est parce qu'il n'y avait pas de sucre de canne dans le mojito.
In vino veritas qu'ils disaient.
Ah.
Le morceau de ces derniers jours c'était :
- Spoiler:
- rien à voir avec l'état du jour, mais pour le coup, la gaité colle bien
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
J'ai souri
Bisou, la healeuse qui DPS
Bisou, la healeuse qui DPS
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Damage per second
Hormis la boutade sur certains de ses positionnements précaires à League of Legends, j'ai trouvé que ça lui allait bien
Bon, c'est pas le tout mais je vous laisse... la sagesse recommanderait même même que je coure vite
Damage per second (DPS) est un terme utilisé dans les jeux pour décrire la cadence moyenne des dégâts infligés par période de temps. Ce terme est souvent rencontré dans les jeux massivement multijoueurs [...]
Ce terme peut également être utilisé comme un verbe - to "DPS" signifie infliger à un adversaire le plus de dégâts possibles, ou comme un nom, pour décrire une classe dont la particularité est d'avoir un potentiel de DPS élevé.
Hormis la boutade sur certains de ses positionnements précaires à League of Legends, j'ai trouvé que ça lui allait bien
Bon, c'est pas le tout mais je vous laisse... la sagesse recommanderait même même que je coure vite
Dernière édition par Fa le Jeu 23 Mai 2013 - 11:02, édité 1 fois
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Ca fait un bail que j'ai lâché l'idée du DPS pour me concentrer sur le heal/support
Mais je fais une sorte de progression de Sona vers Zyra... Désormais, mes attaques sont faites par le biais de fleurs... J'deviens bio quoi...
Et euh... j'dis ça j'dis rien, mais Zyra a des lianes au bout des mains... donc même si tu coures vraiment vraiment vite... y'a des chances que je te rattrape
Mais je fais une sorte de progression de Sona vers Zyra... Désormais, mes attaques sont faites par le biais de fleurs... J'deviens bio quoi...
Et euh... j'dis ça j'dis rien, mais Zyra a des lianes au bout des mains... donc même si tu coures vraiment vraiment vite... y'a des chances que je te rattrape
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/05/23/georges-moustaki-est-mort_3415872_3246.html
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Et si demain je n'appelais pas ?
Une discussion inédite.
Chatter avec celui qui ne chatte pas.
Parler de cul, de bouffe, de J.
De sensualité surtout. D'extase, d'abandon, de symbolique pénétratoire. De bissexualité.
De McDo, de quatre étoiles.
De soumission, de domination. Subtile.
Exemples, images.
Souvenirs.
J.
Intensité, violence, tsunami.
Rassurance, confiance, griffures, cris.
Et d'un coup c'est bouleversant. En parler, y penser.
Ça traine dans un coin depuis quelques semaines.
J'ai compensé un peu.
Mais si la discussion s'oriente sur lui... ça perdure.
L'envie d'appeler "pour voir".
"pour savoir".
Mais je sais que je sais déjà.
Si je l'appelle il viendra.
Se fera prier mais viendra.
L'étrange pouvoir de la soumission sur la domination.
Allez... Et si demain je n'appelais pas ?
Chatter avec celui qui ne chatte pas.
Parler de cul, de bouffe, de J.
De sensualité surtout. D'extase, d'abandon, de symbolique pénétratoire. De bissexualité.
De McDo, de quatre étoiles.
De soumission, de domination. Subtile.
Exemples, images.
Souvenirs.
J.
Intensité, violence, tsunami.
Rassurance, confiance, griffures, cris.
Et d'un coup c'est bouleversant. En parler, y penser.
Ça traine dans un coin depuis quelques semaines.
J'ai compensé un peu.
Mais si la discussion s'oriente sur lui... ça perdure.
L'envie d'appeler "pour voir".
"pour savoir".
Mais je sais que je sais déjà.
Si je l'appelle il viendra.
Se fera prier mais viendra.
L'étrange pouvoir de la soumission sur la domination.
Allez... Et si demain je n'appelais pas ?
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
pourquoi ne pas appeler ?
quelle est la motivation sous jacente ? quelle est la necessité ?
quelle est la motivation sous jacente ? quelle est la necessité ?
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:quelle est la motivation sous jacente ? quelle est la necessité ?
La motivation pour appeler ou pour ne pas appeler ?
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
bah les deux tiens ^
mais a l'origine , "pour ne pas appeler"
mais a l'origine , "pour ne pas appeler"
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Je me souviens d'une accolade, d'une embrassade, entre Sengabl et Betapi, à la conférence Mensa. Le rire dans les yeux, la synchronicité, la résonance, la... "dualité positive", le charme de la situation, dont vous m'avez autorisé la proximité, le spectacle.
Ça brillait. Ça pétillait. Ça m'avait redonné le sourire, c'est dire...
Un souvenir en or d'amour.
Ça brillait. Ça pétillait. Ça m'avait redonné le sourire, c'est dire...
Un souvenir en or d'amour.
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
DoomGopher a écrit:bah les deux tiens ^
mais a l'origine , "pour ne pas appeler"
Hmmm...
J., c'est le PN.
L'histoire qui dure depuis 25 ans.
La passion qui détruit, qui rend folle, vraiment folle, au sens le plus commun du terme.
C'est juste le mec qu'il ne faut pas appeler, même (surtout ?) quand les discussions ramènent à la surface le souvenir de l'intensité et que l'intensité se fait rare dans le quotidien.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
aaaah
j avais pas suivi que c etait re-lui !
je comprends mieux
run , pony , run , run !
j avais pas suivi que c etait re-lui !
je comprends mieux
run , pony , run , run !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Peace a écrit:Je me souviens d'une accolade, d'une embrassade, entre Sengabl et Betapi, à la conférence Mensa. Le rire dans les yeux, la synchronicité, la résonance, la... "dualité positive", le charme de la situation, dont vous m'avez autorisé la proximité, le spectacle.
Ça brillait. Ça pétillait. Ça m'avait redonné le sourire, c'est dire...
Un souvenir en or d'amour.
Bah...
Il y a des gens que j'aime ici. Des gens précieux.
Betapi fait partie de ceux-là. Indéfinissable et généreux.
Et beaucoup trop intelligent pour être vraiment malheureux.
Il faut croire que quand j'aime les gens, parfois ça se voit alors.
Je me méfierai à l'avenir
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon...
Ceci est juste un éclat de rire et une sorte de private joke avec "quelqu'un qui se reconnaîtra".
Je balaye du regard le forum (juste les titres, faudrait pas trop déconner non plus...) et je tombe sur ça : https://www.zebrascrossing.net/t10940-le-jeune-pratiquez-vous
(le jeûne, pratiquez-vous ?).
Voilà voilà...
Je me retiens, vraiment, mais vraiment d'exploser de rire à mon bureau, juste là maintenant
Ceci est juste un éclat de rire et une sorte de private joke avec "quelqu'un qui se reconnaîtra".
Je balaye du regard le forum (juste les titres, faudrait pas trop déconner non plus...) et je tombe sur ça : https://www.zebrascrossing.net/t10940-le-jeune-pratiquez-vous
(le jeûne, pratiquez-vous ?).
Voilà voilà...
Je me retiens, vraiment, mais vraiment d'exploser de rire à mon bureau, juste là maintenant
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Nan mais il y en a une qui essaie de bosser, hein !
Et quand je dis de bosser, c'est au moins d'avoir l'air de bosser.
Va expliquer aux collègues que corriger des conclusions en contentieux, ça me fait hurler de rire...
"On est pas aidé dans not' ouvrage ma bonne Dame !" (private aussi, rapport à... 'fin bref).
Et quand je dis de bosser, c'est au moins d'avoir l'air de bosser.
Va expliquer aux collègues que corriger des conclusions en contentieux, ça me fait hurler de rire...
"On est pas aidé dans not' ouvrage ma bonne Dame !" (private aussi, rapport à... 'fin bref).
Invité- Invité
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Très public comme private joke.
Il faudrait que tu explicites, certains pourraient redouter en silence, pire que la réalité qui se cache derrière ton post.
Il faudrait que tu explicites, certains pourraient redouter en silence, pire que la réalité qui se cache derrière ton post.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
ou pasqwerty a écrit:Il faudrait que tu explicites
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Sous titre: vieux souvenir que m'ont évoqué mes smiley
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
Bon, ça n'est pas vraiment une réponse à Qwerty.
Juste une sorte de hasard pluie et "oh, si j'écoutais des trucs".
Et dans ma banque de zik je retombe pour la millième fois sur cette version, la plus jolie jamais jouée selon moi.
Le truc, je l'entends, et je me dis "je veux vivre dans ce morceau" (et aussi jouer du violon comme grapelli).
Juste une sorte de hasard pluie et "oh, si j'écoutais des trucs".
Et dans ma banque de zik je retombe pour la millième fois sur cette version, la plus jolie jamais jouée selon moi.
Le truc, je l'entends, et je me dis "je veux vivre dans ce morceau" (et aussi jouer du violon comme grapelli).
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !!! xD Mais combien de fois, COMBIEN de fois je me suis fait la réflexion en voyant ce titre !!! :DJe ne sais pas si j'ai raison de me reconnaître, mais j'me reconnais... xD
Saphodane- Messages : 3002
Date d'inscription : 24/01/2012
Age : 39
Localisation : Metz
Re: Evidemment, j'ai fait trop long... Un salmigondis
hi hi moi aussi j'ai rigoolé
mais j'ai du tlavail mènetenant, enfin, t'as compris...
zoubis
mais j'ai du tlavail mènetenant, enfin, t'as compris...
zoubis
Invité- Invité
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