J'aime la synergie spirituelle
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J'aime la synergie spirituelle
Rêveries spirituelles d’une religion universelle....
https://www.idrc.ca/sites/default/files/openebooks/445-1/index.html#p49
https://www.idrc.ca/sites/default/files/openebooks/445-1/index.html#p49
Le Vedânta : l’essence de l’hindouisme
La religion hindoue ne procède pas d’un unique fondateur ni d’un groupe de fondateurs. Elle se fonde plutôt sur les révélations des expériences intérieures authentiques de sages et de prophètes profondément impliqués dans la quête de la Vérité. Les Védas, les Puranas, les Upanisads et la Bhagavad Gita forment la littérature spirituelle de base de l’hindouisme. Les Védas sont le trésor de savoir spirituel accumulé que divers prophètes et divers sages - êtres parfaits - ont découvert à différents moments de l’Histoire. «Le terme de Véda, selon Sankarâchârya, signifie essentiellement un savoir, sans début et sans fin, susceptible de mener à la libération, et vérifiable par un seul et par tous» (Ranganathananda, 1987, p. 40). C’est pourquoi le Véda est l’aboutissement d’une quête de la Vérité, très similaire en termes de nature et de processus à la recherche scientifique moderne.
Les Puranas sont des récits épiques, ce sont les idées et les enseignements des Védas mis sous la forme d’histoires et de paraboles. Les Upanisads rassemblent les conclusions et les parties philosophiques de la littérature védique, qui est vaste et variée, et on y trouve la quintessence des Védas. La Gita résume les principaux enseignements des Upanisads traitant de la réalité métaphysique, de la nature du soi et de la soif de connaissance du soi, et les présente sous une forme vulgarisée. La Gita ne traite pas seulement de la philosophie des Upanisads, mais aussi de ses implications éthiques : elle explique la réalité la plus élevée tout en servant de guide pour la vie quotidienne. C’est pourquoi elle est devenue, en Inde, le livre des masses populaires.
Cependant, l’essence de l’hindouisme, c’est le Vedânta, la partie philosophique et métaphysique des textes sacrés hindous. Swami Vivekananda percevait clairement quel était le noyau central de principes spirituels sensés de l’hindouisme, fondé sur les Upanisads et sur la Gita, et il voyait bien que ces principes, appliqués à la vie de tous les jours, pouvaient permettre de résoudre nombre des problèmes du pays (Bhajanananda, 1976-1977). J’irai dans le même sens que Vivekananda, et je dirai que l’état de décadence qui est celui de l’Inde actuelle n’est pas imputable à la religion, mais à l’incapacité d’appliquer les principes du Vedânta à la résolution des problèmes sociaux et nationaux (Bhajanananda, 1976-1977).
Dans un discours intitulé «le Vedânta aujourd’hui», Karan Singh, un éminent diplomate, politicien et érudit, spécialiste du Vedânta et du dialogue interconfessionnel, a expliqué les aspects centraux du sanatana dharma selon la formulation des cinq principes cardinaux du Vedânta (Singh, 1988):
1. L’unité de l’existence - Selon la théorie védique, l’univers tout entier est empli d’une existence omniprésente, c’est-à-dire d’une force unique. Tout ce qui existe - quoi que ce soit et où que ce soit - est illuminé par la même Lumière, qui porte en elle le bonheur et le bien-être de tous les êtres.
2. La divinité inhérente à toute existence (y compris la divinité latente des âmes humaines) - Dans le Vedânta, les êtres humains sont les enfants de l’immortalité, et sont dotés d’une capacité de réalisation spirituelle. Dans son explication du concept de religion, Vivekananda a rédigé ce célèbre article de foi védique :
Toute âme est potentiellement divine. Il s’agit de manifester ce caractère divin à l’intérieur, par le contrôle de sa nature interne et externe. Faites cela soit par le travail, soit par la pratique religieuse, soit par le contrôle psychique, soit par la philosophie - par un ou plusieurs de ces chemins - et libérez-vous. C’est là toute la religion. La doctrine et les dogmes, les rituels, les écritures, les temples et les règles ne sont que des détails secondaires.
Ranganathananda (1987, p. 45)
Le Vedânta est la réalisation de la divinité qui est en soi et en chacun de nous. L’idée maîtresse du Vedânta est l’unité entre le divin en nous et le divin au-delà de nous. Le Vedânta est la description du Brahmane, la Réalité Ultime, en tant que Sat-cit-Ananda (existence, savoir et béatitude). Si la béatitude est partie inhérente de la Réalité Ultime de l’univers, elle est aussi partie inhérente de l’individu (Ranganathananda, 1987, p. 23).
Pour manifester son potentiel divin inhérent, on doit suivre les trois chemins de réalisation de soi proposés dans le Vedânta, à travers lesquels l’âme individuelle trouve son lien avec l’Âme Suprême : bhakti yoga, ou le chemin de dévotion à la Réalité Suprême de l’Âme, jnana yoga, le chemin de la connaissance, et karma yoga, le chemin de l’action et du travail. Comme l’a souligné Gangrade (1995), aucun de ces chemins ne peut suffire à lui seul, ni rester en permanence isolé des deux autres. Celui qui veut développer entièrement son caractère et sa personnalité doit suivre à la fois jnana, karma et bhakti.
3. Le genre humain tout entier comme une famille étendue (vasudhaiva kutumbhkam) - Une relation de spiritualité relie les peuples qui appartiennent aux diverses parties du genre humain, malgré leurs différences. Idéalement, tous les membres d’une famille étendue manifestent de l’attention les uns pour les autres, partagent, font preuve d’amour et de respect mutuel, assument la responsabilité du bien-être de la famille et coopèrent à le conserver et à l’améliorer : on peut étendre ces idéaux à des modèles de conduite pour chaque individu vis-à-vis du reste du genre humain.
4. L’unité fondamentale de toutes les religions - La perception, dans l’hindouisme, de l’unité spirituelle de tout ce qui existe et l’importance donnée à la réalisation spirituelle en tant qu’objectif de la religion est un facteur d’harmonie interconfessionnelle (Ranganathananda, 1987). Dans l’hindouisme, on peut parvenir au Divin par plusieurs chemins : en adorant une déité femelle ou mâle, les arbres, les plantes, les herbes, le soleil, la lune, les étoiles, le feu, le Dieu incorporel, la Réalité ou l’Âme Suprême, ou une idole. Cette pluralité est visible dans l’idée de Swami Vivekananda d’une harmonie entre les religions du monde, ainsi que dans l’idée d’une religion universelle sous-tendant la coexistence de toutes les religions, chacune acceptant les meilleurs éléments des autres. Il me semble qu’aujourd’hui les gens ont très fortement besoin de ce pluralisme du Vedânta et de la compréhension interconfessionnelle qui l’accompagne.
5. Le bien-être, le progrès, le développement et le bonheur de tous - Le Vedânta vise non seulement à combler et à libérer le soi mais aussi à réaliser le bien-être et le développement de tous les êtres. Il ressort d’une prière védique populaire que tout le monde doit être heureux et en bonne santé, participer au bien-être, au progrès et à la prospérité et en bénéficier, et que personne ne doit rester en mauvaise santé, malheureux ou ignorant. Cette prière est récitée en sanskrit au cours de diverses cérémonies religieuses. On trouve des prières similaires dans le bahaïsme ainsi que dans d’autres religions.
Le Vedânta est à la fois une philosophie et une religion, mais il ne comprend aucune méthode ni aucun dogme établi :
Tout en affirmant que la vérité est une, et que sa vision mystique est le moyen unique, [le Vedânta] reconnaît les multiples approches possibles de cette vision (…). Chaque génération s’est sentie libre d’interpréter la vérité de base selon ses habitudes culturelles et de langage (…) tout en se conformant strictement aux textes originaux. (…) Ainsi, le Vedânta est la science de la Réalité, et non un dogme religieux ou philosophique.
Giri (1985, pp. 34-35)
Nous assistons aujourd’hui à une impressionnante recherche d’approches nouvelles et de schémas de compréhension élargis pour guider l’action. Et pour moi, c’est bien cette recherche qui donne au Vedânta toute son actualité. Vivekananda a souligné que les principes védiques s’appliquent non seulement en Inde mais partout dans le monde (Bhajanananda, 1976-1977) et que le Vedânta a un grand rôle à jouer dans l’existence des humains de notre temps. Il leur apporte, entre autres valeurs, une philosophie du service social qui fait tellement défaut dans la société actuelle (Bhajanananda, 1976-1977). Vivekananda croyait, comme je le crois aussi, que la religion, lorsqu’elle est correctement comprise, peut être appliquée à la résolution aussi bien des problèmes ordinaires que des problèmes existentiels de l’humanité.
L’islam
Chez les occidentaux et ceux qui s’occupent de développement, on constate un certain nombre de malentendus concernant l’islam et son message. On pourrait dire que cette confusion commence avec les musulmans eux-mêmes, surtout ceux qui ont été éduqués selon le mode humaniste séculaire, que ce soit chez eux ou à l’étranger, sans avoir baigné dans la culture et dans la communauté islamiques traditionnelles. Il n’est pas surprenant qu’un manque de compréhension, auquel s’ajoute l’activisme militant entretenu dans certains milieux, favorise parmi les non-musulmans la vision commune stéréotypée selon laquelle l’islam serait une religion fataliste caractérisée par une attitude hostile au développement, ou dans le meilleur des cas ayant peu de choses à dire au sujet du développement.
Comme je l’ai mentionné précédemment, il existe une forte croyance selon laquelle le modèle occidental de développement constituerait la seule voie légitime. Jusqu’à un certain degré, cette croyance se propage dans les pays en développement en raison d’un sentiment d’infériorité, qui devient particulièrement prononcé lorsque ceux de l’extérieur remettent en question les points de vue originaux et locaux sur les questions de développement. Pourtant, même si l’occident exerce encore une forte influence politique et économique, des forums et des possibilités se présentent pour les non-occidentaux de s’engager sérieusement dans un dialogue fructueux avec l’occident et de confronter intellectuellement les problèmes communément rencontrés par divers peuples et par toutes les religions. Il reste encore aux intellectuels musulmans à partager avec d’autres leur conviction que le Coran a une grande sagesse à offrir à l’ensemble de l’humanité.
….
Dans l’islam, le cœur (ou Qalbu) est une source valable de connaissance, aussi bien que la raison : le cœur est le moyen à travers lequel nous découvrons la réalité de Dieu. J’ai alors supposé que Dieu, étant omnipotent, omniscient et omniprésent, saurait les questions que je me posais et la confusion dans laquelle je me trouvais. Si Dieu existait, comme me l’avait appris ma religion, alors il serait le mieux placé pour démontrer cette existence. Tout ce que j’avais à faire était de laisser Dieu entrer dans mon cœur. Ainsi commença une période fervente de communication avec Dieu à travers la prière et l’invocation, au cours de laquelle je me pénétrais de la vérité religieuse dans mon travail et dans mon existence. Depuis, j’ai eu l’occasion de confirmer la validité de ce processus avec des maîtres religieux. Dans un sens plus formel, la «méthode» pour acquérir la foi consiste à purifier consciencieusement son cœur et son esprit du «mal», à faire le bien et à être dans un état de conscience constante de Dieu et de communication avec Dieu.
Le ciel et la terre et tous les êtres qui y sont proclament Sa gloire :
Il n’est pas une chose qui ne Le célèbre : et pourtant
Tu ne comprends pas comment ils proclament Sa gloire.
(C 16 : 48-49)
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Farrokh Bulsara, zoroastrien, britannique d’origine zanzibarite et perse.
Le zoroastrisme est basé sur une version persane du véda.
Sa doctrine : "Bonne pensée, bonne parole, bonne action"
Selon Zoroastre, la « bonté » est quelque chose comme une lumière qui vient du fond de soi, et cette bonté est inhérente à l'homme. Il y a en tout homme deux tendances: l'une qui le porte au bien, l'autre qui le porte au mal ; ce que propose Zoroastre, c'est de toujours choisir le côté du bien, et cela se fait par une constante dialectique. Il est bien dit que c'est l'homme qui choisit, sans obligation, et que celui qui remplit sa responsabilité pleine et entière envers les autres est un Saoshyant ; mais aussi que le monde ne comporte qu'une voie, celle de la « droiture ».
One vision
God works in mysterious ways
Mysterious ways
Ah
Hey!
One man, one goal
Ha, one mission
One heart, one soul
Just one sore loser
One flash of light
Yeah, one god, one vision
One flesh, one bone, one true religion
One voice, one hope, one real decision
Whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, whoa
Give me one vision, yeah
No wrong, no right
I'm gonna tell you there's no black, and no white
No blood, no stain
All we need is (one worldwide vision)
One flesh, one bone, one true religion
One race, one hope, one real decision
Whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, whoa
Whoa-yeah, whoa-yeah, oh yeah!
I had a dream when I was young
A dream of sweet illusion
A glimpse of hope and unity
And visions of one sweet union
But a cold wind blows and a dark rain falls
And in my heart, it shows
Look what they've done to my dream, yeah!
One vision
So give me your hands, give me your hearts
I'm ready! There's only one direction
One world and one nation
Yeah, one vision
No hate, no fight, just excitation
All through the night it's a celebration
Whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, yeah
One, one, one, one, one, one, one
One flesh, one bone, one true religion
One voice, one hope, one real decision
Give me one light, yeah
Give me one hope, hey
Just give me, ah
One man, one man
One bar, one night
One day, hey, hey
Just gimme, gimme, gimme, gimme fried chicken!
Vision, vision, vision, vision
Made in Heaven
I'm taking my ride with destiny
Willing to play my part
Living with painful memories
Loving with all my heart
Made in heaven, made in heaven
It was all meant to be, yeah
Made in heaven, made in heaven
That's what they say
Can't you see
That's what everybody says to me
Can't you see
Oh I know, I know, I know that it's true
Yes it's really meant to be
Deep in my heart
I'm having to learn to pay the price
They're turning me upside down
Waiting for possibilities
Don't see too many around
Made in heaven, made in heaven
It's for all to see
Made in heaven, made in heaven
That's what everybody says
Everybody says to me
It was really meant to be
Oh can't you see
Yeah everybody, everybody says
Yes it was meant to be
Yeah yeah
When stormy weather comes around
It was made in heaven
When sunny skies break through behind the clouds
I wish it could last forever, yeah
Wish it could last forever, forever
Made in heaven
I'm playing my role in history
Looking to find my goal
Taking in all this misery
But giving it all my soul
Made in heaven, made in heaven
It was all meant to be
Made in heaven, made in heaven
That's what everybody says
Wait and see, it was really meant to be
So plain to see
Yeah, everybody, everybody, everybody tells me so
Yes it was plain to see, yes it was meant to be
Written in the stars
Written in the stars
Written in the stars
Le zoroastrisme est basé sur une version persane du véda.
Sa doctrine : "Bonne pensée, bonne parole, bonne action"
Selon Zoroastre, la « bonté » est quelque chose comme une lumière qui vient du fond de soi, et cette bonté est inhérente à l'homme. Il y a en tout homme deux tendances: l'une qui le porte au bien, l'autre qui le porte au mal ; ce que propose Zoroastre, c'est de toujours choisir le côté du bien, et cela se fait par une constante dialectique. Il est bien dit que c'est l'homme qui choisit, sans obligation, et que celui qui remplit sa responsabilité pleine et entière envers les autres est un Saoshyant ; mais aussi que le monde ne comporte qu'une voie, celle de la « droiture ».
One vision
God works in mysterious ways
Mysterious ways
Ah
Hey!
One man, one goal
Ha, one mission
One heart, one soul
Just one sore loser
One flash of light
Yeah, one god, one vision
One flesh, one bone, one true religion
One voice, one hope, one real decision
Whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, whoa
Give me one vision, yeah
No wrong, no right
I'm gonna tell you there's no black, and no white
No blood, no stain
All we need is (one worldwide vision)
One flesh, one bone, one true religion
One race, one hope, one real decision
Whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, whoa
Whoa-yeah, whoa-yeah, oh yeah!
I had a dream when I was young
A dream of sweet illusion
A glimpse of hope and unity
And visions of one sweet union
But a cold wind blows and a dark rain falls
And in my heart, it shows
Look what they've done to my dream, yeah!
One vision
So give me your hands, give me your hearts
I'm ready! There's only one direction
One world and one nation
Yeah, one vision
No hate, no fight, just excitation
All through the night it's a celebration
Whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, whoa, yeah
One, one, one, one, one, one, one
One flesh, one bone, one true religion
One voice, one hope, one real decision
Give me one light, yeah
Give me one hope, hey
Just give me, ah
One man, one man
One bar, one night
One day, hey, hey
Just gimme, gimme, gimme, gimme fried chicken!
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Made in Heaven
I'm taking my ride with destiny
Willing to play my part
Living with painful memories
Loving with all my heart
Made in heaven, made in heaven
It was all meant to be, yeah
Made in heaven, made in heaven
That's what they say
Can't you see
That's what everybody says to me
Can't you see
Oh I know, I know, I know that it's true
Yes it's really meant to be
Deep in my heart
I'm having to learn to pay the price
They're turning me upside down
Waiting for possibilities
Don't see too many around
Made in heaven, made in heaven
It's for all to see
Made in heaven, made in heaven
That's what everybody says
Everybody says to me
It was really meant to be
Oh can't you see
Yeah everybody, everybody says
Yes it was meant to be
Yeah yeah
When stormy weather comes around
It was made in heaven
When sunny skies break through behind the clouds
I wish it could last forever, yeah
Wish it could last forever, forever
Made in heaven
I'm playing my role in history
Looking to find my goal
Taking in all this misery
But giving it all my soul
Made in heaven, made in heaven
It was all meant to be
Made in heaven, made in heaven
That's what everybody says
Wait and see, it was really meant to be
So plain to see
Yeah, everybody, everybody, everybody tells me so
Yes it was plain to see, yes it was meant to be
Written in the stars
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horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
A compléter.....
synergie tao/judaïsme et shinto/islam.....
----------------
https://www.youtube.com/channel/UC_EqJSdR2Hze9QpuW_mU_CQ
---------------
Merci de fournir des éléments qui mettent en évidence les synergies entre les spiritualités, de mettre en évidence ce qui peut relier et se compléter, au lieu de diviser.
synergie tao/judaïsme et shinto/islam.....
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https://www.youtube.com/channel/UC_EqJSdR2Hze9QpuW_mU_CQ
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Merci de fournir des éléments qui mettent en évidence les synergies entre les spiritualités, de mettre en évidence ce qui peut relier et se compléter, au lieu de diviser.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
La dualité
La dualité fait partie de la pensée car nous sommes biologiquement finis, avec un début et une fin temporelle, un avant et un après, avec une enveloppe corporelle, un intérieur et un extérieur, avec un ego et des alter, avec des hommes et des femmes, avec des causes et des effets. Notre logique est polarisée, avec des pôles + et - ; elle différencie et sépare toutes les parties du tout. Notre logique est souvent linéaire, au mieux elle est cyclique ; elle reste thermodynamique. Mais rien n’est vraiment et tout est en devenir. L’opposition un/tout, bien-lumière-vie/mal-ténèbres-mort devient illusoire, niveau inférieur de vérité.
Si nous croyons en Dieu, nous le voyons trop souvent en démiurge manichéen, dans une vision toujours zoroastrienne de la lumière et des ténèbres, dans une fausse apparence, selon notre vision duale de nous-mêmes et du cosmos, dans notre logique entropique.
Dieu comme juge ?
Le jugement de Dieu ne peut être que justice parfaite. En droit, l'instruction est la procédure durant laquelle les preuves de la commission des infractions sont rassemblées. Le meilleur juge est donc le mieux instruit ; le juge parfait est l’Omniscient ; Celui qui délivrera la vérité de chacun de nos êtres. Les tourments et la félicité sont deux pôles opposés qui constituent en fait la seule possibilité que l’un se révèle par l’autre, par ,ou au cours de la vie, soit par l’expérience individuelle vécue soit par la compassion devant le vécu d’autrui. La vie biologique terrestre est le seul principe qui peut étendre la lumière du ciel à la terre, l’esprit se révèle dans l’âme, par la méditation, la maga de Zarathoustra. Mais le mage n’est pas un astrologue qui cherche à découvrir des petits mystères, c’est un méditant qui recherche l’union de l’homme aux qualités divines. Et le jugement dernier est la seconde révélation, dont nous n’avons qu’illusion, obscurcie dans une maya qui nous donne à voir un karma cause-effet et qui nous enferme dans une fausse dualité bien-mal. Or, cet horizon peu enviable, est holographique, dans ces dimensions se cachent la vérité de dimensions supérieures, si nous nous désintriquons de ce dualisme apparent, la libération d’énergie est incommensurable (firewall à l’horizon du trou noir).
La magie divine, maya, nous illusionne, nous cache à nous-mêmes ; pourtant, la possibilité de connexion de nos esprits à l’Esprit de vérité est potentiellement en nous. Ne soyons pas dupes, ne soyons pas des victimes dupliquant cette illusion, ni des duplicatas, regardons vraiment en nous-mêmes, notre singularité comme représentation diverse de l’Unicité. Accepter la différence, c’est la réduire dans l’union, accepter le jugement, c’est magnifier l’union avec la parfaite connaissance provisoirement voilée, c’est la confiance dans l’omniscience parfaitement juste et vraie.
La singularité et l’ego
Nous ne voyons pas l’éternité de l’Être, l’Esprit universel éternel, qui dépasse le cosmos tout en l’englobant dans l’illusion que nous en avons ; nous pouvons cependant ressentir son existence et accepter en conscience que le monde observé n’est pour l’instant qu’illusion. Alors nous sommes bien des singularités diverses de l’Unicité, et nous ne sommes pas des copies ou des imitations, nous sommes individuellement divers et inimitables, de même que l’univers ne copie pas son créateur, il en est une image (imaginée, fantasmée, transformée, un peu comme y est l’image de son antécédent par une fonction transformation).
Si nous acceptons de ne pas accéder à notre vraie connaissance, ni à celle du divin, nous pouvons accéder à la connaissance que la nature du monde est mystérieuse et accepter le mystère ; la seule gnose possible est celle de l’existence du divin et de son voilement, et celle de son approche par l’amour (= quête d'union et abandon de l’ego).
Notre singularité est vraie. Notre ego est illusoire. Notre être est aussi un non être.
Les hermétiques ou les sectateurs occultistes ?
Certains savants créent un milieu à eux pour en exclure les non initiés dans une science hermétique. Le mot « hermétisme » se rapproche des termes « ésotérisme » et « occultisme », dont il est souvent synonyme. Or, l’hermétisme ne doit pas être une doctrine mystérieuse et cachée, mais l’ensemble des savoirs obtenus par l’investigation dont l’objectif était de dévoiler les « secrets de la nature » et de la révélation divine, tandis que l’occultisme cultive le secret et voudrait que la vérité reste voilée. L’hermétisme exprime une défiance à l’égard du rationalisme humain, qui reste stérile s’il n’est pas éclairée par l’intelligence divine. Mais l’hermétisme n’a pas vocation à rester un savoir caché hermétiquement, étanche au sens thermodynamique. Les humains peuvent chercher ce savoir, chercher à le dévoiler, et le partager.
Le texte hermétique de la Koré Kosmou révèle que l’artisan de l’univers a longtemps persisté dans son refus de faire connaître aux hommes les choses d’au-dessus grâce auxquelles les choses d’en dessous sont organisées. Puis il a décidé de confier la science à Hermès, dont l’âme possède « le lien de sympathie avec les mystères du ciel » : « Hermès vit l’ensemble des choses; et ayant vu, il comprit; et ayant compris, il eut puissance de révéler et de montrer. En effet, les choses qu’il connut, il les grava, et les ayant gravées, les cacha, ayant mieux aimé, sur la plupart d’entre elles, garder un ferme silence que d’en parler, afin qu’eût à les chercher toute génération née après le monde. »
Comme les disciples de Platon, de Pythagore, les alchimistes veulent mettre en évidence les relations entre le macrocosme et le microcosme, entre le monde considéré dans son Tout et chacune des ses parties, qui représentent singulièrement la structure générale du monde. Les théories alchimiques se différencient de l’astrologie, et mettent en évidence une circulation de la semence minérale depuis les astres jusqu’au cœur des métaux.
L’alchimie s'est maintenue, à côté de la science rationnelle, des croyances de la magie, de l’astrologie.
Or la correspondance des métaux ne peut être que symbolique, non physico-chimique.
La quête du grand oeuvre est la transmutation de l’homme en lumière pour se fondre dans le grand tout. C’est donc la quête de l’unité.
Le grand oeuvre
Nous ne pouvons pas expliquer tous les mystères de la nature par le grand oeuvre. La voie ne répond pas aux interrogations ; elle les réduit en différenciant entre le savoir et la connaissance. Le dévoilement montre la profondeur du mystère.
Peut-on accéder à la vérité en la démontrant ? dé-montrant ? ou est-il préférable de chercher à la montrer ?
La science démontre et aboutit à des connaissances, alors que la gnose devient le savoir de la non connaissance rationnelle.
La gnose est la connaissance par le rapprochement intime
(dans la suite on verra que la connaissance dépend du rapport à la réalité, à celle des choses ou à celles de l'esprit.... La connaissance rationnelle ne traite que d'un niveau de réalité, qui n'est qu'une illusion).
La dualité fait partie de la pensée car nous sommes biologiquement finis, avec un début et une fin temporelle, un avant et un après, avec une enveloppe corporelle, un intérieur et un extérieur, avec un ego et des alter, avec des hommes et des femmes, avec des causes et des effets. Notre logique est polarisée, avec des pôles + et - ; elle différencie et sépare toutes les parties du tout. Notre logique est souvent linéaire, au mieux elle est cyclique ; elle reste thermodynamique. Mais rien n’est vraiment et tout est en devenir. L’opposition un/tout, bien-lumière-vie/mal-ténèbres-mort devient illusoire, niveau inférieur de vérité.
Si nous croyons en Dieu, nous le voyons trop souvent en démiurge manichéen, dans une vision toujours zoroastrienne de la lumière et des ténèbres, dans une fausse apparence, selon notre vision duale de nous-mêmes et du cosmos, dans notre logique entropique.
Dieu comme juge ?
Le jugement de Dieu ne peut être que justice parfaite. En droit, l'instruction est la procédure durant laquelle les preuves de la commission des infractions sont rassemblées. Le meilleur juge est donc le mieux instruit ; le juge parfait est l’Omniscient ; Celui qui délivrera la vérité de chacun de nos êtres. Les tourments et la félicité sont deux pôles opposés qui constituent en fait la seule possibilité que l’un se révèle par l’autre, par ,ou au cours de la vie, soit par l’expérience individuelle vécue soit par la compassion devant le vécu d’autrui. La vie biologique terrestre est le seul principe qui peut étendre la lumière du ciel à la terre, l’esprit se révèle dans l’âme, par la méditation, la maga de Zarathoustra. Mais le mage n’est pas un astrologue qui cherche à découvrir des petits mystères, c’est un méditant qui recherche l’union de l’homme aux qualités divines. Et le jugement dernier est la seconde révélation, dont nous n’avons qu’illusion, obscurcie dans une maya qui nous donne à voir un karma cause-effet et qui nous enferme dans une fausse dualité bien-mal. Or, cet horizon peu enviable, est holographique, dans ces dimensions se cachent la vérité de dimensions supérieures, si nous nous désintriquons de ce dualisme apparent, la libération d’énergie est incommensurable (firewall à l’horizon du trou noir).
La magie divine, maya, nous illusionne, nous cache à nous-mêmes ; pourtant, la possibilité de connexion de nos esprits à l’Esprit de vérité est potentiellement en nous. Ne soyons pas dupes, ne soyons pas des victimes dupliquant cette illusion, ni des duplicatas, regardons vraiment en nous-mêmes, notre singularité comme représentation diverse de l’Unicité. Accepter la différence, c’est la réduire dans l’union, accepter le jugement, c’est magnifier l’union avec la parfaite connaissance provisoirement voilée, c’est la confiance dans l’omniscience parfaitement juste et vraie.
La singularité et l’ego
Nous ne voyons pas l’éternité de l’Être, l’Esprit universel éternel, qui dépasse le cosmos tout en l’englobant dans l’illusion que nous en avons ; nous pouvons cependant ressentir son existence et accepter en conscience que le monde observé n’est pour l’instant qu’illusion. Alors nous sommes bien des singularités diverses de l’Unicité, et nous ne sommes pas des copies ou des imitations, nous sommes individuellement divers et inimitables, de même que l’univers ne copie pas son créateur, il en est une image (imaginée, fantasmée, transformée, un peu comme y est l’image de son antécédent par une fonction transformation).
Si nous acceptons de ne pas accéder à notre vraie connaissance, ni à celle du divin, nous pouvons accéder à la connaissance que la nature du monde est mystérieuse et accepter le mystère ; la seule gnose possible est celle de l’existence du divin et de son voilement, et celle de son approche par l’amour (= quête d'union et abandon de l’ego).
Notre singularité est vraie. Notre ego est illusoire. Notre être est aussi un non être.
Les hermétiques ou les sectateurs occultistes ?
Certains savants créent un milieu à eux pour en exclure les non initiés dans une science hermétique. Le mot « hermétisme » se rapproche des termes « ésotérisme » et « occultisme », dont il est souvent synonyme. Or, l’hermétisme ne doit pas être une doctrine mystérieuse et cachée, mais l’ensemble des savoirs obtenus par l’investigation dont l’objectif était de dévoiler les « secrets de la nature » et de la révélation divine, tandis que l’occultisme cultive le secret et voudrait que la vérité reste voilée. L’hermétisme exprime une défiance à l’égard du rationalisme humain, qui reste stérile s’il n’est pas éclairée par l’intelligence divine. Mais l’hermétisme n’a pas vocation à rester un savoir caché hermétiquement, étanche au sens thermodynamique. Les humains peuvent chercher ce savoir, chercher à le dévoiler, et le partager.
Le texte hermétique de la Koré Kosmou révèle que l’artisan de l’univers a longtemps persisté dans son refus de faire connaître aux hommes les choses d’au-dessus grâce auxquelles les choses d’en dessous sont organisées. Puis il a décidé de confier la science à Hermès, dont l’âme possède « le lien de sympathie avec les mystères du ciel » : « Hermès vit l’ensemble des choses; et ayant vu, il comprit; et ayant compris, il eut puissance de révéler et de montrer. En effet, les choses qu’il connut, il les grava, et les ayant gravées, les cacha, ayant mieux aimé, sur la plupart d’entre elles, garder un ferme silence que d’en parler, afin qu’eût à les chercher toute génération née après le monde. »
Comme les disciples de Platon, de Pythagore, les alchimistes veulent mettre en évidence les relations entre le macrocosme et le microcosme, entre le monde considéré dans son Tout et chacune des ses parties, qui représentent singulièrement la structure générale du monde. Les théories alchimiques se différencient de l’astrologie, et mettent en évidence une circulation de la semence minérale depuis les astres jusqu’au cœur des métaux.
L’alchimie s'est maintenue, à côté de la science rationnelle, des croyances de la magie, de l’astrologie.
Or la correspondance des métaux ne peut être que symbolique, non physico-chimique.
La quête du grand oeuvre est la transmutation de l’homme en lumière pour se fondre dans le grand tout. C’est donc la quête de l’unité.
Le grand oeuvre
Nous ne pouvons pas expliquer tous les mystères de la nature par le grand oeuvre. La voie ne répond pas aux interrogations ; elle les réduit en différenciant entre le savoir et la connaissance. Le dévoilement montre la profondeur du mystère.
Peut-on accéder à la vérité en la démontrant ? dé-montrant ? ou est-il préférable de chercher à la montrer ?
La science démontre et aboutit à des connaissances, alors que la gnose devient le savoir de la non connaissance rationnelle.
La gnose est la connaissance par le rapprochement intime
(dans la suite on verra que la connaissance dépend du rapport à la réalité, à celle des choses ou à celles de l'esprit.... La connaissance rationnelle ne traite que d'un niveau de réalité, qui n'est qu'une illusion).
Dernière édition par horizon artificiel le Lun 7 Déc 2020 - 11:26, édité 2 fois
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2013-4-page-79.htm
Sukyo Mahikari est un mouvement religieux japonais fondé par Yoshikazu Okada après qu’il aurait reçu des « révélations » du Dieu Su, lui ordonnant de rassembler les hommes pour restaurer le paradis sur terre et former la « Civilisation de Yoko ». Il transcrivit les messages par écriture automatique constituant le livre sacré, goseigen, concentrant les « Enseignements » inspirés du shinto, mais contenant aussi des références au christianisme, à l’islam, au bouddhisme, au judaïsme. Mahikari rassemble des « initiés » (kumite) dotés d’un médaillon sacré, omitama, permettant de réaliser le rituel de purification (okiyome) qui éliminerait les « impuretés spirituelles » (toxines) logées dans les corps et les âmes à cause des péchés. En marge du rituel, les initiés s’adonnent à des activités écologistes, éducatives et d’entraide sociale. Malgré un fort exotisme, Mahikari recrute des Africains issus des classes moyennes voire supérieures qui conservent leur religion d’origine. Ainsi, Mahikari séduit des musulmans alors qu’on pourrait penser qu’ils ont peu de latitude pour sortir de l’islam, surtout dans des pays comme le Sénégal où il domine.
https://www.religioscope.org/cahiers/10.pdf
Le début de l’expansion des « nouvelles religions » du Japon en dehors de l’archipel remonte à la période Meiji (1868-1912). Tout d’abord, elles s’étendirent aux colonies les plus proches et parmi les immigrants partis vers de nouveaux continents2. La Seconde Guerre mondiale perturba leur propagation, mais une nouvelle phase débuta à partir des années soixante, époque du boom économique au Japon. Confinées dans le cercle des communautés japonaises jusqu’au début des années soixante, certaines d’entre elles furent ensuite lentement adoptées par des non-Japonais. En France, Sukyo Mahikari est l’une des trois nouvelles religions japonaises les plus importantes, avec l’AZI et la Sôka Gakkai (ces trois groupes se partagent 20.000 adeptes en France, avec 5.000 à 6.000 membres environ par groupe).
Sukyo Mahikari est un mouvement religieux japonais fondé par Yoshikazu Okada après qu’il aurait reçu des « révélations » du Dieu Su, lui ordonnant de rassembler les hommes pour restaurer le paradis sur terre et former la « Civilisation de Yoko ». Il transcrivit les messages par écriture automatique constituant le livre sacré, goseigen, concentrant les « Enseignements » inspirés du shinto, mais contenant aussi des références au christianisme, à l’islam, au bouddhisme, au judaïsme. Mahikari rassemble des « initiés » (kumite) dotés d’un médaillon sacré, omitama, permettant de réaliser le rituel de purification (okiyome) qui éliminerait les « impuretés spirituelles » (toxines) logées dans les corps et les âmes à cause des péchés. En marge du rituel, les initiés s’adonnent à des activités écologistes, éducatives et d’entraide sociale. Malgré un fort exotisme, Mahikari recrute des Africains issus des classes moyennes voire supérieures qui conservent leur religion d’origine. Ainsi, Mahikari séduit des musulmans alors qu’on pourrait penser qu’ils ont peu de latitude pour sortir de l’islam, surtout dans des pays comme le Sénégal où il domine.
https://www.religioscope.org/cahiers/10.pdf
Le début de l’expansion des « nouvelles religions » du Japon en dehors de l’archipel remonte à la période Meiji (1868-1912). Tout d’abord, elles s’étendirent aux colonies les plus proches et parmi les immigrants partis vers de nouveaux continents2. La Seconde Guerre mondiale perturba leur propagation, mais une nouvelle phase débuta à partir des années soixante, époque du boom économique au Japon. Confinées dans le cercle des communautés japonaises jusqu’au début des années soixante, certaines d’entre elles furent ensuite lentement adoptées par des non-Japonais. En France, Sukyo Mahikari est l’une des trois nouvelles religions japonaises les plus importantes, avec l’AZI et la Sôka Gakkai (ces trois groupes se partagent 20.000 adeptes en France, avec 5.000 à 6.000 membres environ par groupe).
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
La communion utilise souvent l'image des membres de l'Eglise (comme assemblée spirituelle) : ainsi, l'assemblée des croyants forme un corps. Corps d'Etat, corps d'armée, corps de métier...on connait cette expression. Que peut-on attendre d'un corps spirituel ?
Dans le corps humain, il y a des muscles agonistes et antagonistes :
*"Les muscles agonistes sont les premiers à s’activer lorsqu’ils doivent accélérer le mouvement dans une direction donnée alors que les muscles antagonistes participent au freinage du mouvement. Cette caractéristique résulte de la transition d’une position à une autre. Elle se manifeste par un profil de vitesse similaire à une courbe en cloche signe de la fluidité de la transition (Lestienne, 1979; Hogan & Flash, 1987; Gribble & Ostry, 1996). "
A cette exemple, y a-t-il des religions agonistes, et des religions antagonistes ? Et quels mouvements sont accélérés ou retardés par leurs actions conjointes ?
*"Toujours en devenir, la quête de vérité témoigne d’un projet de se saisir des situations qui se dérobent à la représentation jusque (et y compris) dans les déviations mêmes. Car il est vrai que toute déviation rend compte à sa manière de la vérité qu’elle infléchit." (Couchoud 2003)
Ainsi, ce n'est un antagonisme qui éloigne de la vérité. L'antagonisme religieux rend compte d'une force partagée dans le phénomène spirituel.
Pourtant, le refus de l'antagonisme religieux est un refus naturel devant les horreurs des guerres spirituelles. Il faut en parler, puisque Horizon artificiel évoque encore la 2nde guerre mondiale.
Dieu est-il hors de l'homme ? Dieu est-il en l'homme ? C'est un dilemme qui parcourt la théologie, qu'on retrouve dans les problématiques de grâce suffisante ou efficace (est-on sauvé par Dieu qui vient nous chercher ? Ou est-on sauvé parce qu'on se rapproche de Dieu ? ).
Si Dieu est en l'homme, la coordination des muscles de l'Eglise est véritablement à portée de notre agir. Si Dieu est hors de l'homme, peut-être il faut encore, contempler, chercher...
*"Pour examiner cette question redoutable, Hans Jonas propose une solution, philosophique elle aussi, qui fait intervenir la nécessité d’une participation humaine dans l’évolution de la création et son partage. Dégagée des impératifs d’une foi imposée qui occupe sans ouverture possible une position centrale, l’idée d’une spiritualité plus humaine reposant sur la notion d’un Dieu dépossédé de sa puissance par le mouvement créateur lui-même, va permettre de comprendre l’impact du mal dont la possibilité est introduite par cette dépossession. "
Hans Jonas propose donc une solution : la puissance divine est le devenir. Cette solution est très adoptée ! Regardons les publicités "quel monde laissons-nous à nos enfants ?" : c'est se demander si le dieu en devenir est puissant.
Je pense qu'on peut parler ici de philosophie, puisque le topic parle de synergie spirituelle, et pas religieuse. Or, la philosophie (Jonas ci-dessus) est un lien spirituel plus que religieux.
*" Et l’on jette le bébé de la spiritualité avec l’eau du bain de la religion ! Dans l’optique de la définition des soins palliatifs, la dimension spirituelle est constitutive à tout être humain, alors que la religion représente un choix et/ou une appartenance spécifique et culturellement ancrée. La spiritualité imprègne toute la personne dans sa quête de sens, dans son identité profonde et dans ses valeurs. Elle est ouverte à ce qui dépasse la seule humanité de l’homme. En tant que telle, la spiritualité peut constituer une ressource pour la personne. La religion, quant à elle, représentera plutôt un cadre où peuvent s’élaborer ces questions spirituelles. " (Rosselet, 2009)
Mais qu'est-ce qu'une synergie ? ...
Dans le corps humain, il y a des muscles agonistes et antagonistes :
*"Les muscles agonistes sont les premiers à s’activer lorsqu’ils doivent accélérer le mouvement dans une direction donnée alors que les muscles antagonistes participent au freinage du mouvement. Cette caractéristique résulte de la transition d’une position à une autre. Elle se manifeste par un profil de vitesse similaire à une courbe en cloche signe de la fluidité de la transition (Lestienne, 1979; Hogan & Flash, 1987; Gribble & Ostry, 1996). "
A cette exemple, y a-t-il des religions agonistes, et des religions antagonistes ? Et quels mouvements sont accélérés ou retardés par leurs actions conjointes ?
*"Toujours en devenir, la quête de vérité témoigne d’un projet de se saisir des situations qui se dérobent à la représentation jusque (et y compris) dans les déviations mêmes. Car il est vrai que toute déviation rend compte à sa manière de la vérité qu’elle infléchit." (Couchoud 2003)
Ainsi, ce n'est un antagonisme qui éloigne de la vérité. L'antagonisme religieux rend compte d'une force partagée dans le phénomène spirituel.
Pourtant, le refus de l'antagonisme religieux est un refus naturel devant les horreurs des guerres spirituelles. Il faut en parler, puisque Horizon artificiel évoque encore la 2nde guerre mondiale.
Dieu est-il hors de l'homme ? Dieu est-il en l'homme ? C'est un dilemme qui parcourt la théologie, qu'on retrouve dans les problématiques de grâce suffisante ou efficace (est-on sauvé par Dieu qui vient nous chercher ? Ou est-on sauvé parce qu'on se rapproche de Dieu ? ).
Si Dieu est en l'homme, la coordination des muscles de l'Eglise est véritablement à portée de notre agir. Si Dieu est hors de l'homme, peut-être il faut encore, contempler, chercher...
*"Pour examiner cette question redoutable, Hans Jonas propose une solution, philosophique elle aussi, qui fait intervenir la nécessité d’une participation humaine dans l’évolution de la création et son partage. Dégagée des impératifs d’une foi imposée qui occupe sans ouverture possible une position centrale, l’idée d’une spiritualité plus humaine reposant sur la notion d’un Dieu dépossédé de sa puissance par le mouvement créateur lui-même, va permettre de comprendre l’impact du mal dont la possibilité est introduite par cette dépossession. "
Hans Jonas propose donc une solution : la puissance divine est le devenir. Cette solution est très adoptée ! Regardons les publicités "quel monde laissons-nous à nos enfants ?" : c'est se demander si le dieu en devenir est puissant.
Je pense qu'on peut parler ici de philosophie, puisque le topic parle de synergie spirituelle, et pas religieuse. Or, la philosophie (Jonas ci-dessus) est un lien spirituel plus que religieux.
*" Et l’on jette le bébé de la spiritualité avec l’eau du bain de la religion ! Dans l’optique de la définition des soins palliatifs, la dimension spirituelle est constitutive à tout être humain, alors que la religion représente un choix et/ou une appartenance spécifique et culturellement ancrée. La spiritualité imprègne toute la personne dans sa quête de sens, dans son identité profonde et dans ses valeurs. Elle est ouverte à ce qui dépasse la seule humanité de l’homme. En tant que telle, la spiritualité peut constituer une ressource pour la personne. La religion, quant à elle, représentera plutôt un cadre où peuvent s’élaborer ces questions spirituelles. " (Rosselet, 2009)
Mais qu'est-ce qu'une synergie ? ...
Re: J'aime la synergie spirituelle
En-juillet-je-mens a écrit:
*"Toujours en devenir, la quête de vérité témoigne d’un projet de se saisir des situations qui se dérobent à la représentation jusque (et y compris) dans les déviations mêmes. Car il est vrai que toute déviation rend compte à sa manière de la vérité qu’elle infléchit." (Couchoud 2003)
Ainsi, ce n'est un antagonisme qui éloigne de la vérité. L'antagonisme religieux rend compte d'une force partagée dans le phénomène spirituel.
Mais qu'est-ce qu'une synergie ? ...
La synergie est un type de phénomène par lequel plusieurs facteurs agissant en commun ensemble créent un effet global ; un effet synergique distinct de tout ce qui aurait pu se produire s'ils avaient opéré isolément, que ce soit chacun de son côté ou tous réunis mais œuvrant indépendamment. Il y a donc l'idée d'une coopération créative.
Le devenir est lié au temps.
Et l'éternité ?
Si Dieu existe, Il est. (autocausal, hors du temps)
Mais notre spiritualité et notre approche d'une Vérité sont évolutives, en devenir.
Il ne faut pas que les diversités s'effondrent en se réduisant dans un big crunch ; il faudrait qu'elles se complètent dans l'ensemble car l'ensemble ne gravite pas autour du centre ; il est dans le centre même.
Le centre est partout.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Je préfère les religions, qui relient le matériel au spirituel et à D.ieu, plutôt que les spiritualités qui ne s'occuppent que d'esprit, d'énergies (et encore ça c'est incarné dans beaucoup de cas), ou d'âmes d'une manière totalement désincarnée, dans une fuite de la matière et du corps.
C'est dans tous nos actes qu'il faut vivre consciemment avec D.ieu et avec nos imperfections humaines.
C'est dans tous nos actes qu'il faut vivre consciemment avec D.ieu et avec nos imperfections humaines.
Re: J'aime la synergie spirituelle
Peux-tu développer le lien entre matériel et spirituel ?
Et puisque tu connais le taoïsme, pourrais-tu mettre en évidence le rapprochement avec le judaïsme, de ton point de vue....
Et puisque tu connais le taoïsme, pourrais-tu mettre en évidence le rapprochement avec le judaïsme, de ton point de vue....
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
On pourrait évidemment dire que tout est esprit. Mais il me semble crucial de mettre du divin dans la matière, et dans nos relations à travers la matière.
Le rapprochement entre judaïsme et taoïsme, je ne sais pas si c'est possible.
On pourrait passer des vies à définir les termes.
Il y a une grande latitude dans les attitudes que l'on peut avoir dans ces pratiques, et c'est certainement notre attitude qui compte plus que la pratique. Expérimenter différents pratiques me permet de comprendre ce que j'y apporte de spécifique, ce qui est «moi-même» .
Le but est d'améliorer la qualité de Vie dans le taoïsme comme dans le judaïsme. Je retrouve dans les deux un non-attachement, une liberté par rapport à la matière non en s'en détachant mais en arrivant finalemen à ne plus trop la subir. Remercier pour ce que l'on a et ce que l'on n'a pas est une attitude commune.
Il y a également un travail sur le corps, la conscience des organes, des os, l'importance de la moelle.
Les nombres utilisés ne sont pas toujours les mêmes : Dans le judaïsme on trouve facilement 72 alors que le taï-chi-chuan se fait en 108 mouvements.
On peut également rapprocher la dernière lettre hébraïque Tav du mot Tao, mais le doit-on ? Il me semble que c'est plutôt Taï-chi qui s'approche de Tav.
Il n'y a pas à mes yeux une voie qui a raison et l'autre qui aurait tort, ce sont des systèmes, des méthodes cohérents qui nous font progresser dans des rythmes différents. Et puis ces systèmes n'ont pas été révélés dans les mêmes régions.
Le nombre 12 est présent dans les deux, mais n'est-ce pas un biais cognitif de chercher des relations entre les 12 tribus d'Israël et les 12 méridiens d'acupuncture ? Oui, il y a 12.
Le rapprochement entre judaïsme et taoïsme, je ne sais pas si c'est possible.
On pourrait passer des vies à définir les termes.
Il y a une grande latitude dans les attitudes que l'on peut avoir dans ces pratiques, et c'est certainement notre attitude qui compte plus que la pratique. Expérimenter différents pratiques me permet de comprendre ce que j'y apporte de spécifique, ce qui est «moi-même» .
Le but est d'améliorer la qualité de Vie dans le taoïsme comme dans le judaïsme. Je retrouve dans les deux un non-attachement, une liberté par rapport à la matière non en s'en détachant mais en arrivant finalemen à ne plus trop la subir. Remercier pour ce que l'on a et ce que l'on n'a pas est une attitude commune.
Il y a également un travail sur le corps, la conscience des organes, des os, l'importance de la moelle.
Les nombres utilisés ne sont pas toujours les mêmes : Dans le judaïsme on trouve facilement 72 alors que le taï-chi-chuan se fait en 108 mouvements.
On peut également rapprocher la dernière lettre hébraïque Tav du mot Tao, mais le doit-on ? Il me semble que c'est plutôt Taï-chi qui s'approche de Tav.
Il n'y a pas à mes yeux une voie qui a raison et l'autre qui aurait tort, ce sont des systèmes, des méthodes cohérents qui nous font progresser dans des rythmes différents. Et puis ces systèmes n'ont pas été révélés dans les mêmes régions.
Le nombre 12 est présent dans les deux, mais n'est-ce pas un biais cognitif de chercher des relations entre les 12 tribus d'Israël et les 12 méridiens d'acupuncture ? Oui, il y a 12.
Re: J'aime la synergie spirituelle
https://frblogs.timesofisrael.com/tao-et-judaisme/
https://metaxu.org/2018/04/18/veda-tao-judaisme-et-christianisme-une-entite-divine-et-trois-representations/
https://www.torah-box.com/etudes-ethique-juive/pensee-juive/le-dalai-lama-m-a-dit-la-source-des-religions-est-la-torah_5040.html
https://www.dailymotion.com/video/x7szugn
Je reviendrai plus tard....
https://metaxu.org/2018/04/18/veda-tao-judaisme-et-christianisme-une-entite-divine-et-trois-representations/
https://www.torah-box.com/etudes-ethique-juive/pensee-juive/le-dalai-lama-m-a-dit-la-source-des-religions-est-la-torah_5040.html
https://www.dailymotion.com/video/x7szugn
Je reviendrai plus tard....
Dernière édition par horizon artificiel le Sam 29 Aoû 2020 - 2:34, édité 1 fois (Raison : erreur de lien)
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Importance de la vie, du souffle
Le concept d'âme est difficile à définir.
Dans la Bible hébraïque, on distingue nephesh, rouach et nechama
Dans le Coran, on distingue nafs det ruh
Ces termes reprennent le sens de respiration, souffle, comme anima, psyche ou spiritus, pneuma.
Les indiens sud américains Apapocuva-Guarani ont deux âmes (ayvucue = souffle) : une celeste et une animale.
Le prâna des religions hindouistes désigne aussi bien le souffle, la respiration, que le souffle divin (Prâna est même l’un des noms de Vishnou).
C’est ainsi que pour les hindouistes le prâna est le souffle vital, il préside à la naissance et à la conservation du monde ; le prâna en qui réside l’énergie cosmique pénètre et conserve les corps, se manifeste le plus clairement sous la forme du souffle dans les créatures vivantes.
Le prâna est à la fois une réalité tangible – la respiration – et un principe. Et ce principe d’énergie vitale régit non seulement le souffle respiratoire mais d’autres « souffles » : le vyâna veille sur la circulation sanguine ; le samâna surveille les processus d’absorption et d’assimilation de la nourriture et veille sur les métabolismes chimiques liés à l’alimentation ; l’apâna assure l’élimination des toutes les matières usées ; udâna enfin facilité le développement spirituel en créant un lien entre la partie physique et la partie spirituelle de l’être humain.
Dans certains exercices de respiration (de hatha-yoga) l’adepte s’efforce de faire se rejoindre en lui le Ha , souffle solaire, et le Tha , souffle lunaire.
Dans le taoïsme, le Yuan-Qi est à peu près l’équivalent du prâna hindouiste : désignant aussi bien le « Souffle primordial » que la respiration individuelle.
Dans la pensée taoïste, les exercices respiratoires ont pour but de se rapprocher le plus possible, voire de rejoindre, le « souffle embryonnaire », c’est-à-dire le souffle qui animait le foetus avant la naissance, lorsqu’il était encore dans le sein maternel. Cet idéal d’un souffle qui est en réalité une absence de souffle valorise les expériences de suffocation ou d’apnée, comme des images de cette respiration embryonnaire.
L’un des principes fondamentaux du taoïsme est la croyance profonde en la correspondance du microcosme (humain) et du macrocosme (cosmique)
Le souffle humain est une parcelle du souffle primordial, le yuan-ch’i. « L’homme existe dans le ch’i [le souffle] et le ch’i réside à l’intérieur de l’homme ».
Il y a une distinction entre souffle intérieur et souffle extérieur. Le souffle interne a son nom (nei-ch’i ), qui désigne l’énergie concentrée à l’intérieur du corps. Cette énergie n’est autre qu’une parcelle du souffle primordial (yuan-ch’i ) qui au moment de la naissance pénètre dans le corps et forme l’esprit, le corps, la salive et la semence (souffle, salive et sperme sont associés).
Ce souffle interne s’oppose au souffle externe (wai-ch’i ), qui est l’air que l’on respire.
Dans les Météorologiques , Aristote énonce le principe d’une telle correspondance microcosme/macrocosme :
"Mais pour se rendre compte de toute la puissance du souffle, il faut considérer non seulement ce qui a lieu dans l’air, mais encore ce qui se passe dans le corps des animaux. En effet, les convulsions et les spasmes sont des mouvements du souffle, et ils ont une force telle que les efforts conjugués de plusieurs personnes sont incapables de maîtriser les mouvements des malades. Il faut imaginer des phénomènes du même genre dans la terre pour comparer une grande chose à une petite."
-------------------
La grande Triade -René Guénon
CHAPITRE XI
SPIRITUS », « ANIMA », « CORPUS»
La division ternaire est la plus générale et en même temps la plus simple qu'on puisse établir pour définir la constitution d'un être vivant, et en particulier celle de l'homme, car il est bien entendu que la dualité cartésienne de l' « esprit » et du «corps », qui s'est en quelque sorte imposée à toute la pensée occidentale moderne, ne saurait en aucune faon correspondre à la réalité; nous y avons déjà insisté assez souvent ailleurs pour n'avoir pas besoin d'y revenir présentement. La distinction de l'esprit, de l'âme et du corps est d'ailleurs celle qui a été unanimement admise par toutes les doctrines traditionnelles de l'Occident, que ce soit dans l'antiquité ou au moyen âge; qu'on en soit arrivé plus tard à l'oublier au point de ne plus voir dans les termes d' «esprit » et d' « âme » que des sortes de synonymes, d'ailleurs assez vagues, et de les employer indistinctement l'un pour l'autre, alors qu'ils désignent proprement des réalités d'ordre totalement différent, c'est peut-être là un des exemples les plus étonnants que l'on puisse donner de la confusion qui caractérise la mentalité moderne. Cette erreur a d'ailleurs des conséquences qui ne sont pas toutes d'ordre purement théorique, et elle n'en est évidemment que plus dangereuse (1); mais ce n'est pas là ce dont nous avons à nous occuper ici, et nous voulons seulement, en ce qui concerne la division ternaire traditionnelle, préciser quelques points qui ont un rapport plus direct avec le sujet de notre étude.
Cette distinction de l'esprit, de l'âme et du corps a été appliquée au « macrocosme » aussi bien qu'au « microcosme », la constitution de l'un étant analogue à celle de l'autre, de sorte qu'on doit nécessairement retrouver des éléments qui se correspondent rigoureusement de part et d'autre. Cette considération, chez les Grecs, paraît se rattacher surtout à la doctrine cosmologique des Pythagoriciens, qui d'ailleurs ne faisait en réalité que « réadapter » des enseignements beaucoup plus anciens; Platon s'est inspiré de cette doctrine et l'a suivie de beaucoup plus près qu'on ne le croit d'ordinaire, et c'est en partie par son intermédiaire que quelque chose s'en est transmis à des philosophes postérieurs, tels par exemple que les Stoïciens, dont le point de vue beaucoup plus exotérique a du reste trop souvent mutilé et déformé les conceptions dont il s'agit. Les Pythagoriciens envisageaient un quaternaire fondamental qui comprenait tout d'abord le Principe, transcendant par rapport au Cosmos, puis l'Esprit et l'Âme universels, et enfin la Hylê primordiale ; il importe de remarquer que cette dernière, en tant que pure potentialité, ne peut pas être assimilée au corps, et qu'elle correspond plutôt à la « Terre » de la Grande Triade qu'à celle du Tribhuvana, tandis que l'Esprit et l'Âme universels rappellent manifestement les deux autres termes de ce dernier. Quant au Principe transcendant, il correspond à certains égards au « Ciel » de la Grande Triade, mais pourtant, d'autre part, il s'identifie aussi à l'Être ou à l'Unité métaphysique, c'est-à-dire à Tai-hi; il semble manquer ici une distinction nette, qui d'ailleurs n'était peut-être pas exigée par le point de vue, beaucoup moins métaphysique que cosmologique, auquel le quaternaire dont il s'agit était établi. Quoi qu'il en soit, les Stoïciens déformèrent cet enseignement dans un sens « naturaliste », en perdant de vue le Principe transcendant, et en n'envisageant plus qu'un « Dieu » immanent qui, pour eux, s'assimilait purement et simplement au Spiritus Mundi; nous ne disons pas à l'Anima Mundi, contrairement à ce que semblent croire certains de leurs interprètes affectés par la confusion moderne de l'esprit et de l'âme, car en réalité, pour eux aussi bien que pour ceux qui suivaient plus fidèlement la doctrine traditionnelle, cette Anima Mundi n'a jamais eu qu'un rôle simplement « démiurgique », au sens le plus strict de ce mot, dans l'élaboration du Cosmos à partir de la Hylê primordiale.
.../...
https://www.facebook.com/notes/thomas-philippe-guarani-kaiow%C3%A1/ren%C3%A9-gu%C3%A9non-spiritus-anima-corpus-/10154806282356459/
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L'âme orientale
https://www.centre-imhotep.com/images/documents/memoires_essais/Ifrah_LAME_ORIENTALE.pdf
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Dictionnaire critique de mythologie
revenir qq pages en arrière pour trouver l'entrée "Âme"
https://books.google.fr/books?id=tWU9DwAAQBAJ&pg=PT139&dq=dictionnaire+critique+de+mythologie+%C3%A2me&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiLrcGc_JbpAhXExoUKHR0sB3cQ6AEIKzAA#v=onepage&q=dictionnaire%20critique%20de%20mythologie%20%C3%A2me&f=false
Le concept d'âme est difficile à définir.
Dans la Bible hébraïque, on distingue nephesh, rouach et nechama
Dans le Coran, on distingue nafs det ruh
Ces termes reprennent le sens de respiration, souffle, comme anima, psyche ou spiritus, pneuma.
Les indiens sud américains Apapocuva-Guarani ont deux âmes (ayvucue = souffle) : une celeste et une animale.
Le prâna des religions hindouistes désigne aussi bien le souffle, la respiration, que le souffle divin (Prâna est même l’un des noms de Vishnou).
C’est ainsi que pour les hindouistes le prâna est le souffle vital, il préside à la naissance et à la conservation du monde ; le prâna en qui réside l’énergie cosmique pénètre et conserve les corps, se manifeste le plus clairement sous la forme du souffle dans les créatures vivantes.
Le prâna est à la fois une réalité tangible – la respiration – et un principe. Et ce principe d’énergie vitale régit non seulement le souffle respiratoire mais d’autres « souffles » : le vyâna veille sur la circulation sanguine ; le samâna surveille les processus d’absorption et d’assimilation de la nourriture et veille sur les métabolismes chimiques liés à l’alimentation ; l’apâna assure l’élimination des toutes les matières usées ; udâna enfin facilité le développement spirituel en créant un lien entre la partie physique et la partie spirituelle de l’être humain.
Dans certains exercices de respiration (de hatha-yoga) l’adepte s’efforce de faire se rejoindre en lui le Ha , souffle solaire, et le Tha , souffle lunaire.
Dans le taoïsme, le Yuan-Qi est à peu près l’équivalent du prâna hindouiste : désignant aussi bien le « Souffle primordial » que la respiration individuelle.
Dans la pensée taoïste, les exercices respiratoires ont pour but de se rapprocher le plus possible, voire de rejoindre, le « souffle embryonnaire », c’est-à-dire le souffle qui animait le foetus avant la naissance, lorsqu’il était encore dans le sein maternel. Cet idéal d’un souffle qui est en réalité une absence de souffle valorise les expériences de suffocation ou d’apnée, comme des images de cette respiration embryonnaire.
L’un des principes fondamentaux du taoïsme est la croyance profonde en la correspondance du microcosme (humain) et du macrocosme (cosmique)
Le souffle humain est une parcelle du souffle primordial, le yuan-ch’i. « L’homme existe dans le ch’i [le souffle] et le ch’i réside à l’intérieur de l’homme ».
Il y a une distinction entre souffle intérieur et souffle extérieur. Le souffle interne a son nom (nei-ch’i ), qui désigne l’énergie concentrée à l’intérieur du corps. Cette énergie n’est autre qu’une parcelle du souffle primordial (yuan-ch’i ) qui au moment de la naissance pénètre dans le corps et forme l’esprit, le corps, la salive et la semence (souffle, salive et sperme sont associés).
Ce souffle interne s’oppose au souffle externe (wai-ch’i ), qui est l’air que l’on respire.
Dans les Météorologiques , Aristote énonce le principe d’une telle correspondance microcosme/macrocosme :
"Mais pour se rendre compte de toute la puissance du souffle, il faut considérer non seulement ce qui a lieu dans l’air, mais encore ce qui se passe dans le corps des animaux. En effet, les convulsions et les spasmes sont des mouvements du souffle, et ils ont une force telle que les efforts conjugués de plusieurs personnes sont incapables de maîtriser les mouvements des malades. Il faut imaginer des phénomènes du même genre dans la terre pour comparer une grande chose à une petite."
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La grande Triade -René Guénon
CHAPITRE XI
SPIRITUS », « ANIMA », « CORPUS»
La division ternaire est la plus générale et en même temps la plus simple qu'on puisse établir pour définir la constitution d'un être vivant, et en particulier celle de l'homme, car il est bien entendu que la dualité cartésienne de l' « esprit » et du «corps », qui s'est en quelque sorte imposée à toute la pensée occidentale moderne, ne saurait en aucune faon correspondre à la réalité; nous y avons déjà insisté assez souvent ailleurs pour n'avoir pas besoin d'y revenir présentement. La distinction de l'esprit, de l'âme et du corps est d'ailleurs celle qui a été unanimement admise par toutes les doctrines traditionnelles de l'Occident, que ce soit dans l'antiquité ou au moyen âge; qu'on en soit arrivé plus tard à l'oublier au point de ne plus voir dans les termes d' «esprit » et d' « âme » que des sortes de synonymes, d'ailleurs assez vagues, et de les employer indistinctement l'un pour l'autre, alors qu'ils désignent proprement des réalités d'ordre totalement différent, c'est peut-être là un des exemples les plus étonnants que l'on puisse donner de la confusion qui caractérise la mentalité moderne. Cette erreur a d'ailleurs des conséquences qui ne sont pas toutes d'ordre purement théorique, et elle n'en est évidemment que plus dangereuse (1); mais ce n'est pas là ce dont nous avons à nous occuper ici, et nous voulons seulement, en ce qui concerne la division ternaire traditionnelle, préciser quelques points qui ont un rapport plus direct avec le sujet de notre étude.
Cette distinction de l'esprit, de l'âme et du corps a été appliquée au « macrocosme » aussi bien qu'au « microcosme », la constitution de l'un étant analogue à celle de l'autre, de sorte qu'on doit nécessairement retrouver des éléments qui se correspondent rigoureusement de part et d'autre. Cette considération, chez les Grecs, paraît se rattacher surtout à la doctrine cosmologique des Pythagoriciens, qui d'ailleurs ne faisait en réalité que « réadapter » des enseignements beaucoup plus anciens; Platon s'est inspiré de cette doctrine et l'a suivie de beaucoup plus près qu'on ne le croit d'ordinaire, et c'est en partie par son intermédiaire que quelque chose s'en est transmis à des philosophes postérieurs, tels par exemple que les Stoïciens, dont le point de vue beaucoup plus exotérique a du reste trop souvent mutilé et déformé les conceptions dont il s'agit. Les Pythagoriciens envisageaient un quaternaire fondamental qui comprenait tout d'abord le Principe, transcendant par rapport au Cosmos, puis l'Esprit et l'Âme universels, et enfin la Hylê primordiale ; il importe de remarquer que cette dernière, en tant que pure potentialité, ne peut pas être assimilée au corps, et qu'elle correspond plutôt à la « Terre » de la Grande Triade qu'à celle du Tribhuvana, tandis que l'Esprit et l'Âme universels rappellent manifestement les deux autres termes de ce dernier. Quant au Principe transcendant, il correspond à certains égards au « Ciel » de la Grande Triade, mais pourtant, d'autre part, il s'identifie aussi à l'Être ou à l'Unité métaphysique, c'est-à-dire à Tai-hi; il semble manquer ici une distinction nette, qui d'ailleurs n'était peut-être pas exigée par le point de vue, beaucoup moins métaphysique que cosmologique, auquel le quaternaire dont il s'agit était établi. Quoi qu'il en soit, les Stoïciens déformèrent cet enseignement dans un sens « naturaliste », en perdant de vue le Principe transcendant, et en n'envisageant plus qu'un « Dieu » immanent qui, pour eux, s'assimilait purement et simplement au Spiritus Mundi; nous ne disons pas à l'Anima Mundi, contrairement à ce que semblent croire certains de leurs interprètes affectés par la confusion moderne de l'esprit et de l'âme, car en réalité, pour eux aussi bien que pour ceux qui suivaient plus fidèlement la doctrine traditionnelle, cette Anima Mundi n'a jamais eu qu'un rôle simplement « démiurgique », au sens le plus strict de ce mot, dans l'élaboration du Cosmos à partir de la Hylê primordiale.
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L'âme orientale
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Dictionnaire critique de mythologie
revenir qq pages en arrière pour trouver l'entrée "Âme"
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Dernière édition par horizon artificiel le Lun 20 Juil 2020 - 17:59, édité 2 fois
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
En-juillet-je-mens a écrit:
*"Pour examiner cette question redoutable, Hans Jonas propose une solution, philosophique elle aussi, qui fait intervenir la nécessité d’une participation humaine dans l’évolution de la création et son partage. Dégagée des impératifs d’une foi imposée qui occupe sans ouverture possible une position centrale, l’idée d’une spiritualité plus humaine reposant sur la notion d’un Dieu dépossédé de sa puissance par le mouvement créateur lui-même, va permettre de comprendre l’impact du mal dont la possibilité est introduite par cette dépossession. "
Hans Jonas propose donc une solution : la puissance divine est le devenir. Cette solution est très adoptée ! Regardons les publicités "quel monde laissons-nous à nos enfants ?" : c'est se demander si le dieu en devenir est puissant.
Je pense qu'on peut parler ici de philosophie, puisque le topic parle de synergie spirituelle, et pas religieuse. Or, la philosophie (Jonas ci-dessus) est un lien spirituel plus que religieux.
J'ai beaucoup aimé Le Concept de Dieu après Auschwitz, je l'ai lu d'une traite sans prendre le temps de sélectionner les passages les plus intéressants.
Je vais le relire (je voulais) pour partager ici quelques passages, parce que j'ai vraiment trouvé son essai pertinent.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Dernièrement j'ai posé la question de l'âme à mon Pote En Ciel.
Il m'a dit que l'âme est un état, une manière d'être, lorsqu'on est incarné.
Mais c'est aussi, à la mort du corps, ce qui reste parce que c'est le "principe vivant", c'est "ce qui est vraiment vivant" en nous et qui ne meurt jamais.
Lors de ma NDE, tout était pareil dans mon état d'être, sauf que je n'avais plus de corps.
Je n'avais pas d'yeux mais je voyais. Je n'avais pas de jambes mais je marchais, je n'avais pas de cerveau mais je pensais.
On peut tout "faire" bien plus facilement quand on n'est pas dans un corps. Mais je devrais plutôt le dire ainsi : on peut tout être plus facilement quand on n'est pas dans un corps.
Je me "déplaçais" instantanément mais en réalité c'était pour "être" à des endroits différents. Tout se passe à la fois instantanément ET de manière séquentielle. Le mot idéal est "séquentanné" .
Pour aller "voir" mes parents et les gens que j'aimais, je n'avais qu'à y penser et j'étais directement auprès d'eux. Je n'avais qu'à penser à un lieu, à un endroit où je voulais être et j'y étais immédiatement.
Parce que quand on "est" mais qu'on n'est pas dans un corps, le temps est totalement différent.
C'était très impressionnant!
Quand je me pose la question de savoir qui je suis, j'ai toujours envie de dire que je suis une âme incarnée, une âme à l'intérieur d'un corps.
Parce que c'est ça qui est vraiment vivant en nous.
Oui, l'âme est un état d'être mais qui est différent de notre personnalité terrestre. Il y a d'un côté l'état de l'âme sans un corps et de l'autre l'état de l'âme lorsqu'elle est dans un corps.
C'est peut-être pour ça qu'on dit : j'ai des états d'âme
Et pour rester dans le sujet de ce fil, je dirais que lorsqu'on n'a pas de corps, on sait parfaitement que tout est relié.
Je ne sais pas comment dire mais quand on est dans un corps, c'est difficile de "capter" son âme. La réception n'est pas très bonne, c'est comme embrouillé et c'est pour cela qu'on se trompe souvent.
Il m'a dit que l'âme est un état, une manière d'être, lorsqu'on est incarné.
Mais c'est aussi, à la mort du corps, ce qui reste parce que c'est le "principe vivant", c'est "ce qui est vraiment vivant" en nous et qui ne meurt jamais.
Lors de ma NDE, tout était pareil dans mon état d'être, sauf que je n'avais plus de corps.
Je n'avais pas d'yeux mais je voyais. Je n'avais pas de jambes mais je marchais, je n'avais pas de cerveau mais je pensais.
On peut tout "faire" bien plus facilement quand on n'est pas dans un corps. Mais je devrais plutôt le dire ainsi : on peut tout être plus facilement quand on n'est pas dans un corps.
Je me "déplaçais" instantanément mais en réalité c'était pour "être" à des endroits différents. Tout se passe à la fois instantanément ET de manière séquentielle. Le mot idéal est "séquentanné" .
Pour aller "voir" mes parents et les gens que j'aimais, je n'avais qu'à y penser et j'étais directement auprès d'eux. Je n'avais qu'à penser à un lieu, à un endroit où je voulais être et j'y étais immédiatement.
Parce que quand on "est" mais qu'on n'est pas dans un corps, le temps est totalement différent.
C'était très impressionnant!
Quand je me pose la question de savoir qui je suis, j'ai toujours envie de dire que je suis une âme incarnée, une âme à l'intérieur d'un corps.
Parce que c'est ça qui est vraiment vivant en nous.
Oui, l'âme est un état d'être mais qui est différent de notre personnalité terrestre. Il y a d'un côté l'état de l'âme sans un corps et de l'autre l'état de l'âme lorsqu'elle est dans un corps.
C'est peut-être pour ça qu'on dit : j'ai des états d'âme
Et pour rester dans le sujet de ce fil, je dirais que lorsqu'on n'a pas de corps, on sait parfaitement que tout est relié.
Je ne sais pas comment dire mais quand on est dans un corps, c'est difficile de "capter" son âme. La réception n'est pas très bonne, c'est comme embrouillé et c'est pour cela qu'on se trompe souvent.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Coucou Zarbitude
J'ai une sensation un peu différente.
Je crois que nous étions vivant non biologiquement avant l'incarnation.
Et je crois que l'incarnation dans le biologique est le principe vivant biologique, mais pas le principe "vivant" ou existentiel des états non biologiques.
Lorsque je médite, je me "parle" dans le passé et le futur, et je me sens dans toutes mes cellules, et je sens ma connexion au monde résonner dans toutes mes cellules. J'ai médité en opérant une "régression" entropique et j'ai vécu ce que tu as vécu en EMI.
En méditation introspective, j'ai ressenti une vivification, que j'ai identifiée à mon incarnation, c'était très surprenant et j'ai eu l'impression d'une prise de conscience de mon principe vital qui résonnait dans mon coeur et mon esprit qui ne faisaient qu'un, et dans chacune de mes cellules. J'ai été connectée entièrement avec mon corps, comme une électrisation.
Puis j'ai vu d'un coup mon intellect de l'intérieur, comme un ensemble multidimensionnel de cases comportant toutes des chenillards et des barres de progression. C'était clairement géométrique : je voyais, le flux circuler d'une barre à l'autre, de toutes les barres à toutes les autres. C'était surréaliste.
Tout ce qui surgit à la conscience est tellement surprenant.
Dieu m'a donné un organe cérébral très amusant.
C'était un peu comme dans le film Lucy avec Scarlett Johansson.
Depuis, je ressens cette sensation quasi continuellement, mais je doit la mettre en veille si je ne veux pas être débordée. Je ne peux pas la ressentir pleinement H24. Je sais que je peux m'y sourcer quand je le souhaite.
Je ne sais pas comment t'expliquer, mais j'ai l'impression que je suis connectée à mon essence vitale, qui est plus que le principe vital biologique. Je suis capable de ressentir cette essence qui remonte à avant la vie biologique. Mais en même temps, ce n'est pas vraiment une question d'avant et après, c'est plus une question d'un autre niveau, d'une autre dimension. J'y suis toujours (dans cette dimension), et je suis en même temps biologique, et il y a une connexion, un dialogue, un échange entre moi et moi. Ce "moi" de cette autre dimension me fait sentir que j'appartiens à un ensemble encore plus grand, que je n'ai vu que par le trou d'une serrure, que "je" suis bien plus que tout ce monde d'en bas, et que par rapport à l'autre monde d'en haut, je ne suis plus rien, je ne suis qu'un prolongement intemporel, un ensemble de moi-même, qui attend un signal pour une connexion encore plus grande. Tout le monde est déjà virtuellement en "haut", mais tout le monde n'a pas réalisé sa connexion avec son essence existentielle qui appelle pourtant chacun d'entre nous, de l'intérieur vers l'extérieur, du bas vers le haut. Mais l'extérieur est à l'intérieur et le haut est ici. Il n'y a pas de distance et il n'y a pas de temps. Il y a celui qu'on croit être et il y a celui qu'on est, il faut connecter les deux ; je n'ai qu'un aperçu.
-------------------
Sinon, Hans Jonas a décrit Dieu. Mais peut-on décrire Dieu ?
En quelque sorte, il est gnostique si il pense avoir compris les faiblesses divines.
Mais un cerveau humain peut-il prendre conscience de Dieu.
Nous sommes duaux, nous ne pouvons concevoir qu'un Démiurge ou qu'un Dieu imparfait.
Faut-il concevoir Dieu ?
N'est-ce pas inverser les rôles ?
Comme imaginer que Dieu puisse être dépassé par Sa Création...
On est dans le mythe de Frankenstein ou dans celui du mofo.... d'une certaine façon...
J'ai une sensation un peu différente.
Je crois que nous étions vivant non biologiquement avant l'incarnation.
Et je crois que l'incarnation dans le biologique est le principe vivant biologique, mais pas le principe "vivant" ou existentiel des états non biologiques.
Lorsque je médite, je me "parle" dans le passé et le futur, et je me sens dans toutes mes cellules, et je sens ma connexion au monde résonner dans toutes mes cellules. J'ai médité en opérant une "régression" entropique et j'ai vécu ce que tu as vécu en EMI.
En méditation introspective, j'ai ressenti une vivification, que j'ai identifiée à mon incarnation, c'était très surprenant et j'ai eu l'impression d'une prise de conscience de mon principe vital qui résonnait dans mon coeur et mon esprit qui ne faisaient qu'un, et dans chacune de mes cellules. J'ai été connectée entièrement avec mon corps, comme une électrisation.
Puis j'ai vu d'un coup mon intellect de l'intérieur, comme un ensemble multidimensionnel de cases comportant toutes des chenillards et des barres de progression. C'était clairement géométrique : je voyais, le flux circuler d'une barre à l'autre, de toutes les barres à toutes les autres. C'était surréaliste.
Tout ce qui surgit à la conscience est tellement surprenant.
Dieu m'a donné un organe cérébral très amusant.
C'était un peu comme dans le film Lucy avec Scarlett Johansson.
Depuis, je ressens cette sensation quasi continuellement, mais je doit la mettre en veille si je ne veux pas être débordée. Je ne peux pas la ressentir pleinement H24. Je sais que je peux m'y sourcer quand je le souhaite.
Je ne sais pas comment t'expliquer, mais j'ai l'impression que je suis connectée à mon essence vitale, qui est plus que le principe vital biologique. Je suis capable de ressentir cette essence qui remonte à avant la vie biologique. Mais en même temps, ce n'est pas vraiment une question d'avant et après, c'est plus une question d'un autre niveau, d'une autre dimension. J'y suis toujours (dans cette dimension), et je suis en même temps biologique, et il y a une connexion, un dialogue, un échange entre moi et moi. Ce "moi" de cette autre dimension me fait sentir que j'appartiens à un ensemble encore plus grand, que je n'ai vu que par le trou d'une serrure, que "je" suis bien plus que tout ce monde d'en bas, et que par rapport à l'autre monde d'en haut, je ne suis plus rien, je ne suis qu'un prolongement intemporel, un ensemble de moi-même, qui attend un signal pour une connexion encore plus grande. Tout le monde est déjà virtuellement en "haut", mais tout le monde n'a pas réalisé sa connexion avec son essence existentielle qui appelle pourtant chacun d'entre nous, de l'intérieur vers l'extérieur, du bas vers le haut. Mais l'extérieur est à l'intérieur et le haut est ici. Il n'y a pas de distance et il n'y a pas de temps. Il y a celui qu'on croit être et il y a celui qu'on est, il faut connecter les deux ; je n'ai qu'un aperçu.
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Sinon, Hans Jonas a décrit Dieu. Mais peut-on décrire Dieu ?
En quelque sorte, il est gnostique si il pense avoir compris les faiblesses divines.
Mais un cerveau humain peut-il prendre conscience de Dieu.
Nous sommes duaux, nous ne pouvons concevoir qu'un Démiurge ou qu'un Dieu imparfait.
Faut-il concevoir Dieu ?
N'est-ce pas inverser les rôles ?
Comme imaginer que Dieu puisse être dépassé par Sa Création...
On est dans le mythe de Frankenstein ou dans celui du mofo.... d'une certaine façon...
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Abdul Hadi , dans "écrits sur la gnose " :
" la Vie n'est point divisible ; ce qui fait qu'elle parait telle, c'est qu'elle est susceptible de gradations . Plus la vie du moi s'identifie avec la vie du non-moi, plus on vit intensément . La transformation du moi au non-moi se fait par le don , plus ou moins rituel , conscient ou volontaire . On comprend facilement que l'art de donner est le principal arcane du grand-oeuvre. Le secret de cet art consistant dans le désintéressement absolu , dans la pureté parfaite de l'âme de l'acte, c'est à dire de l'intention , dans l'absence complète de tout retour , d'un paiement quelconque , fut-il dans l'autre monde (...) je ne puis qu'insister sur le fait que l'art de donner est le grand arcane ; le don absolument désintéressé est la sensation du néant en pratique réalisation ; Cette perception est une pierre de touche , la meilleure, pour contrôler l'existence de l'absolu .
" la Vie n'est point divisible ; ce qui fait qu'elle parait telle, c'est qu'elle est susceptible de gradations . Plus la vie du moi s'identifie avec la vie du non-moi, plus on vit intensément . La transformation du moi au non-moi se fait par le don , plus ou moins rituel , conscient ou volontaire . On comprend facilement que l'art de donner est le principal arcane du grand-oeuvre. Le secret de cet art consistant dans le désintéressement absolu , dans la pureté parfaite de l'âme de l'acte, c'est à dire de l'intention , dans l'absence complète de tout retour , d'un paiement quelconque , fut-il dans l'autre monde (...) je ne puis qu'insister sur le fait que l'art de donner est le grand arcane ; le don absolument désintéressé est la sensation du néant en pratique réalisation ; Cette perception est une pierre de touche , la meilleure, pour contrôler l'existence de l'absolu .
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Bonjour ici, merci pour vos mots. Plaisir de te relire horizon artificiel J' espère que tu as bien avancé grâce à ta pause.
Vous souhaitant une belle continuation de cette journée.
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: J'aime la synergie spirituelle
Merci Seiphys
J'ai avancé un peu dans le matériel....
Mais je n'ai pas encore approfondi mes lectures philosophiques et spirituelles....
Petit à petit, ensemble.....
Bonne continuation
J'ai avancé un peu dans le matériel....
Mais je n'ai pas encore approfondi mes lectures philosophiques et spirituelles....
Petit à petit, ensemble.....
Bonne continuation
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Peut-on découvrir Dieu par la raison ?
https://books.google.fr/books?id=_e6UDQAAQBAJ&pg=PA41&dq=les+djinns+sont+fait+de+nafs&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjv74DKltzqAhVF1hoKHVcuADgQ6AEwAHoECAEQAg#v=onepage&q=les%20djinns%20sont%20fait%20de%20nafs&f=false
Je n'adhère pas à toutes ces interprétations subjectives.
Donc je crois que par la raison, on ne peut pas découvrir le mystère de Dieu. On ne peut en découvrir qu'une image subjective.
Par exemple, identifier Iblis et Satan, le nafs aux djinns, et les anges au ruh, c'est déjà une interprétation....
https://books.google.fr/books?id=_e6UDQAAQBAJ&pg=PA41&dq=les+djinns+sont+fait+de+nafs&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjv74DKltzqAhVF1hoKHVcuADgQ6AEwAHoECAEQAg#v=onepage&q=les%20djinns%20sont%20fait%20de%20nafs&f=false
Je n'adhère pas à toutes ces interprétations subjectives.
Donc je crois que par la raison, on ne peut pas découvrir le mystère de Dieu. On ne peut en découvrir qu'une image subjective.
Par exemple, identifier Iblis et Satan, le nafs aux djinns, et les anges au ruh, c'est déjà une interprétation....
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Je n'ai jamais su définir le mysticisme ni la contemplation mystique.
J'ai l'impression de ne pas être mystique.
Et pourtant, la meilleure façon d'approcher Dieu :
https://www.academia.edu/5777476/_La_Pratique_amoureuse_de_Jean_de_Saint-Samson_ou_l_institution_d_une_langue_%C3%A9trang%C3%A8re_
https://archive.org/stream/vieduvfjeandesai00sern/vieduvfjeandesai00sern_djvu.txt
https://www.unilim.fr/actes-semiotiques/5417
J'ai l'impression de ne pas être mystique.
Et pourtant, la meilleure façon d'approcher Dieu :
https://www.academia.edu/5777476/_La_Pratique_amoureuse_de_Jean_de_Saint-Samson_ou_l_institution_d_une_langue_%C3%A9trang%C3%A8re_
https://archive.org/stream/vieduvfjeandesai00sern/vieduvfjeandesai00sern_djvu.txt
https://www.unilim.fr/actes-semiotiques/5417
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
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Re: J'aime la synergie spirituelle
Sinon, Hans Jonas a décrit Dieu. Mais peut-on décrire Dieu ?
En quelque sorte, il est gnostique si il pense avoir compris les faiblesses divines.
Mais un cerveau humain peut-il prendre conscience de Dieu.
Nous sommes duaux, nous ne pouvons concevoir qu'un Démiurge ou qu'un Dieu imparfait.
Faut-il concevoir Dieu ?
N'est-ce pas inverser les rôles ?
Comme imaginer que Dieu puisse être dépassé par Sa Création...
On est dans le mythe de Frankenstein ou dans celui du mofo.... d'une certaine façon...
Je me doutais que ça ne vous intéresserait pas au fond, je suis ravie de l'apprendre comme ça, ce qui m'évitera de m’embêter à taper ces passages pour rien. Comme en juillet je mens (j'aime beaucoup ton pseudo) a du déjà le lire.
Que Hans Jonas n'ai pas de son petit cerveau de quoi parler de ça, ne vous dérange vous apparemment aucunement de nous confiez vos avis sur la question " et dieu blabla, et dieu par ci", et vous semblez encore moins choqué de répondre le plus sérieusement du monde, à des personnes qui pour elles, dieu est carrément devenu le "pote" , le correspondant etc...
Aucun sens.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Je n'ai pas dit que tu ne devais pas en parler, au contraire même
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Je te rappelle quand-même que c'est la synergie que j'aime.
Nous pouvons essayer de voir ce que Jonas apporte en énergie supplémentaire...
Je suis intéressée de comprendre ton point de vue et n'hésite pas à le partager, en citant Jonas ou autrement.
Nous pouvons essayer de voir ce que Jonas apporte en énergie supplémentaire...
Je suis intéressée de comprendre ton point de vue et n'hésite pas à le partager, en citant Jonas ou autrement.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
siamois93 a écrit:
Je te fais un gros câlinou aussi.
As-tu des nouvelles de Laet ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Amen
Il me semble que dans la définition de Dieu, il est infini.
Mathématiquement, l'infini n'est même pas bien compris.
Donc, Jonas, il peut faire sa théorie, comme un logicien ou comme un mathématicien.... il y aura toujours des incomplétudes ou des incohérences.... (c'est Gödel qui l'a prouvé, pas moi)
A essayer de théoriser l'infini dans sa tête, Cantor a perdu la raison....
Dis nous ton point de vue sur la théorie de Jonas, je t'en prie.
Il me semble que dans la définition de Dieu, il est infini.
Mathématiquement, l'infini n'est même pas bien compris.
Donc, Jonas, il peut faire sa théorie, comme un logicien ou comme un mathématicien.... il y aura toujours des incomplétudes ou des incohérences.... (c'est Gödel qui l'a prouvé, pas moi)
A essayer de théoriser l'infini dans sa tête, Cantor a perdu la raison....
Dis nous ton point de vue sur la théorie de Jonas, je t'en prie.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
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Re: J'aime la synergie spirituelle
@ HA
Toi tu l'appelles "essence vitale" et moi je l'appelle "âme" mais c'est la même chose.
A ta manière d'en parler, c'est clair pour moi qu'il y a correspondance entre ta méditation de régression entropique et ma NDE.
Ces expériences vont à l'essentiel ( l'essence ciel ).
Les questions :
Q1. Mais peut-on décrire Dieu ? R1. Il vaut mieux Le laisser faire
Je ne connais pas Hans Jonas et je me demande de quelles faiblesses divines il parle. Le sais-tu ?
Q2. Mais un cerveau humain peut-il prendre conscience de Dieu ? R2. La conscience est peut-être dans le cerveau, mais pas que. Quand tu n'es plus dans un corps, ta conscience est toujours active. Je le sais pour l'avoir vécu. Le monde médical commence à peine à se poser des questions à ce sujet ( voir l'expérience d'Eben Alexander - Neurochirurgien ayant vécu une NDE ainsi que son livre "La preuve du Paradis" La conscience n'a pas spécialement besoin d'un cerveau. Je pense même qu'il vaut mieux ne pas laisser intervenir le cerveau dans le cas où on désire élargir sa conscience pendant l'incarnation. Prendre conscience de Dieu est une demande qu'on formule avec le coeur.
Q3. Faut-il concevoir Dieu ? R3. Concevoir dans le sens d'imaginer je suppose ? En faisant cela, on peut être certain de se tromper à Son sujet. Mieux vaut L'interroger et Le laisser dire Ce ou Qui Il est quand la connexion est établie.
C'est aussi Hans qui prétend que Dieu est dépassé par Sa création ?
Toi tu l'appelles "essence vitale" et moi je l'appelle "âme" mais c'est la même chose.
A ta manière d'en parler, c'est clair pour moi qu'il y a correspondance entre ta méditation de régression entropique et ma NDE.
Ces expériences vont à l'essentiel ( l'essence ciel ).
Les questions :
Q1. Mais peut-on décrire Dieu ? R1. Il vaut mieux Le laisser faire
Je ne connais pas Hans Jonas et je me demande de quelles faiblesses divines il parle. Le sais-tu ?
Q2. Mais un cerveau humain peut-il prendre conscience de Dieu ? R2. La conscience est peut-être dans le cerveau, mais pas que. Quand tu n'es plus dans un corps, ta conscience est toujours active. Je le sais pour l'avoir vécu. Le monde médical commence à peine à se poser des questions à ce sujet ( voir l'expérience d'Eben Alexander - Neurochirurgien ayant vécu une NDE ainsi que son livre "La preuve du Paradis" La conscience n'a pas spécialement besoin d'un cerveau. Je pense même qu'il vaut mieux ne pas laisser intervenir le cerveau dans le cas où on désire élargir sa conscience pendant l'incarnation. Prendre conscience de Dieu est une demande qu'on formule avec le coeur.
Q3. Faut-il concevoir Dieu ? R3. Concevoir dans le sens d'imaginer je suppose ? En faisant cela, on peut être certain de se tromper à Son sujet. Mieux vaut L'interroger et Le laisser dire Ce ou Qui Il est quand la connexion est établie.
C'est aussi Hans qui prétend que Dieu est dépassé par Sa création ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Selon Jonas, Dieu serait en quelque sorte faible et en devenir, un peu dépassé par les évènements..... Mais c'est un raccourci et j'espère qu'Amen nous en dira plus.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Moi aussi, j'ai hâte !
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Dieu est en devenir, il est "souffrant", soucieux, et n'est pas tout puissant (en retrait).
Pour qu’Auschwitz ne soit pas le tombeau du divin
Ce texte de Hans Jonas soulève une des questions les plus classiques de la théologie, et plus précisément de la théodicée: l’existence du Mal sur terre est-elle compatible avec l’idée d’un Dieu infiniment bon? Encore faut-il au préalable qu’une telle question ait un sens. Certains objecteront que, l’existence de Dieu étant impossible à prouver, tout discours théologique est vide de sens. A ceux-là, Jonas répond que, même impossible à connaître, Dieu peut néanmoins être pensé, en tant qu’il offre un contenu significatif à la réflexion morale:
«Travailler sur le concept de Dieu est donc possible, même s’il n’y a pas de preuve de Dieu [...]».Le Livre de Job (Ancien Testament) montrait déjà un homme innocent que Dieu laissait persécuter par Satan. Mais son martyre, loin de remettre en question la puissance de Dieu, en portait plutôt témoignage, en montrant que la foi du Juste peut résister à toute épreuve. Mais avec Auschwitz–«qui dévora même les enfants»–, cette explication théologique du Mal a perdu toute valeur. Une telle volonté d’anéantir l’humain, on ne saurait plus la mettre sur le compte de l’Election du peuple hébreu par un Dieu exigeant et jaloux, impitoyable envers les Juifs chaque fois qu’ils se montrent infidèles à sa Loi. Le caractère radical, inouï d’Auschwitz oblige celui qui veut continuer à penser Dieu à renoncer à la conception, traditionnelle dans le judéo-christianisme, d’un Dieu providentiel et justicier, d’un Dieu «seigneur de l’Histoire». Comme le dit Jonas, «Dieu s’est tu», «Dieu laissa faire». D’où la question cruciale: «Quel est ce Dieu qui a pu laisser faire?»
Une «hypothèse en forme de mythe»
Pour répondre à cette question, Jonas formule une «hypothèse en forme de mythe», sorte d’interprétation ou de réécriture très personnelle de la Genèse (mais assez largement inspirée de la tradition mystique juive). Dieu y est présenté comme un Principe spirituel abstrait qui, paradoxalement, se serait dès l’origine engagé dans la Création, et ainsi livré tout entier à l’«aventure-monde»:«Au commencement, par un choix insondable, le fond divin de l’Être décida de se livrer au hasard, au risque, à la diversité infinie du devenir. Et cela entièrement: [...]il ne subsiste [de la divinité] aucune partie préservée, immunisée, en état de diriger, de corriger, finalement de garantir depuis l’au-delà l’oblique formation de son destin au sein de la création. [...] L’image de Dieu, ébauchée dans les balbutiements de l’univers physique, [...]passe sous la garde problématique de l’homme, pour être accomplie, sauvée, ou corrompue par ce que ce dernier fait de lui-même et du monde.»De cette version un peu ésotérique de la Genèse, Jonas déduit une nouvelle définition de Dieu, articulée autour de trois attributs essentiels: Dieu est «souffrant», Dieu est «en devenir», Dieu est «soucieux». Souffrant, parce que Dieu souffre avec, dans et par la Création: il ressent intimement tout le mal que l’homme peut commettre. Et cela va beaucoup plus loin que la thématique de l’Incarnation et du Christ souffrant sur la croix. En devenir, parce que l’éternel, en créant, a joué son essence même dans le temps de l’Univers et de l’Histoire: il s’est donné tout entier dans son œuvre, s’est «projeté» dans le monde, dans tous les sens du terme. Soucieux, en ce sens que Dieu, compromis dans la Création, a renoncé à la sérénité, à l’immunité que lui aurait conférée la transcendance absolue. Dieu, affecté par ce qui arrive dans le monde, entretient en tant que Créateur une «relation permanente au créé», qui le tire de sa solitude impassible.
http://ww2.ac-poitiers.fr/philosophie/sites/philosophie/IMG/pdf/jonas_le_concept_de_dieu_apre_s_auschwitz_.pdf
Hans Jonas a écrit:Ensuite, second point, le mythe trace l'image d'un dieu en devenir. C'est un dieu qui surgit dans le temps, au lieu de posséder un être complet, demeurant identique à lui-même tout au long de l'éternité. Semblable idée d'un divin devenir est sans aucun doute en contradiction avec la tradition grecque, platonico-aristotélicienne, de la théologique philosophique, qui, depuis son incorporation à la tradition théologique aussi bien juive que chrétienne, a d'une certaine manière usurpé à son profit une autorité à quoi elle n'a nullement droit, selon les critères authentiquement juifs (et chrétiens également). La supra-temporalité, l'impassibilité, l'immutabilité furent déclarées attributs nécessaires de Dieu.
...
Car que dit un dieu en devenir ? Même si n'allons pas aussi loin que notre mythe le propose, nous devons forcement admettre en Dieu autant de "devenir" au moins, qu'il y a dans les simple fait que Dieu se trouve affecté par ce qui se passe dans le monde, "affecté" voulant dire altéré, transformé dans son état. Même sans tenir compte que la création comme telle déjà, comme acte et comme existence découlant de cet acte représente bien, finalement, un changement décisif de l'état divin, dans la mesure où Dieu n'est plus seul dorénavant - même ainsi, donc, sa relation permanente au créé, à partir du moment où celui-ci existe et disparaît dans le flux du devenir, veut justement dire que Dieu reçoit du monde une expérience ; que son être propre, par conséquent, est influencé par ce qui s'y déroule.
(...)
Si donc Dieu se trouve dans un quelconque rapport au monde - et telle est bien l'hypothèse cardinale de la religion -, alors l'éternel se "temporalise" de ce seul fait, et il devient progressivement autre à travers les réalisations du processus mondain.
(...)
Mais si nous admettons que l'éternité est quelque peu touchée par ce qui se produit dans le temps, alors il n'y aura jamais de retour du même, parce que Dieu ne sera justement plus identique après être passé par l'expérience d'un processus mondain. Tout monde nouveau susceptible de naître après la fin d'un monde passé aura sans son propre héritage, pour ainsi dire, le souvenir de ce qui l'a précédé ; ou en d'autres termes : il n'y aura pas une éternité indifférente et morte, mais une éternité s'accroissant avec la récolte accumulé du temps.
Au concept d'un dieu souffrant et d'un dieu en devenir se trouve étroitement lié le concept d'un dieu soucieux (etc... )
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Hans Jonas a écrit:Dans la houle, ondulant à l'infini, des sensations, des perceptions, des aspirations et des activations, qui, de plus en plus diverse, de plus en plus intense, s'élève au-dessus des tourbillons muets de la matière, l'éternité trouve une force, elle s'emplit, contenu après contenu, d'un acquiescement à soi, et pour la première fois le dieu qui s'éveille peut dire que la création est bonne.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
«Tout est Grâce».
https://emmanuel.info/tout-est-grace-quand-therese-repousse-les-limites-de-la-gratitude/
https://emmanuel.info/tout-est-grace-quand-therese-repousse-les-limites-de-la-gratitude/
Re: J'aime la synergie spirituelle
Amen, Je reviendrai pour te répondre.
Là je n'ai pas trop de temps ni vraiment la tête à ça.
Je n'empêche personne de débattre sans moi.
Je te remercie d'avoir mis les extraits
A bientôt
-------------
Merci aussi Siamois 93
Là je n'ai pas trop de temps ni vraiment la tête à ça.
Je n'empêche personne de débattre sans moi.
Je te remercie d'avoir mis les extraits
A bientôt
-------------
Merci aussi Siamois 93
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: J'aime la synergie spirituelle
Tout ce que je peux dire de ce texte c'est qu'il est, comme son auteur le précise, un « morceau de théologie franchement spéculative ».
D'après lui, c'est ainsi qu'on devrait concevoir Dieu après la shoah.
Certains ont plus envie de spéculer qu'autre chose....
D'après lui, c'est ainsi qu'on devrait concevoir Dieu après la shoah.
Certains ont plus envie de spéculer qu'autre chose....
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Bonjour ici,
Bonjour Zarbitude et Amen,
Ces notions évoquées par Hans Jonas me font penser par certains côtés aux notions que l' on retrouvent dans le mouvement Rastafari.
Elles semblent ici Dans ce derniers ces notions ne sont en revanche pas spéculative, si j'ai bien compris.
Bonjour Zarbitude et Amen,
Ces notions évoquées par Hans Jonas me font penser par certains côtés aux notions que l' on retrouvent dans le mouvement Rastafari.
Dernière édition par Seiphys le Mar 21 Juil 2020 - 16:40, édité 3 fois (Raison : Correction sur pseudo (Zarbitide pour Zarbitude, mes excuses) édit : strike puis reformulation)
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: J'aime la synergie spirituelle
Bonjour Seiphys,
Je ne vois pas le lien qu'il peut y avoir entre le Dieu imaginé par Hans Jonas et l'adoration de Dieu des Rastafariens.
Je ne vois pas le lien qu'il peut y avoir entre le Dieu imaginé par Hans Jonas et l'adoration de Dieu des Rastafariens.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Et bien avec ta formulation moi non plus, c' est intéressant de constater que c' est sur un fil, surtout dans les mots.
Cela m' est venu à l' esprit suite à différentes lectures où vidéo, mais expliciter un lien ce matin ce n' est pas dans mes cordes
Je connais pas j' ai juste lu le wiki Rastafari et un peu écouté Bob Marley à une époque, plus en passif, mais c' était sympa
Bonne matinée,
Seiphys- Messages : 932
Date d'inscription : 07/11/2012
Age : 38
Re: J'aime la synergie spirituelle
Zarbitude a écrit:Tout ce que je peux dire de ce texte c'est qu'il est, comme son auteur le précise, un « morceau de théologie franchement spéculative ».
D'après lui, c'est ainsi qu'on devrait concevoir Dieu après la shoah.
Certains ont plus envie de spéculer qu'autre chose....
Je ne suis pas étonnée que tu trouves à redire sans d'autre argument que "Non mais attends, le mec il se met à (re)penser dieu."
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Moi non plus, d'autant plus que c'est l'auteur lui-même qui le dit.
Il spécule sur ce que pourrait être Dieu.
D'un côté il y a la science-fiction et de l'autre, il y a la spiritualité-fiction
Il spécule sur ce que pourrait être Dieu.
D'un côté il y a la science-fiction et de l'autre, il y a la spiritualité-fiction
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Oui il précise, c'est ce que j'apprécie particulièrement chez l'auteur, son honnêteté et sa conscience de ne pouvoir approcher la vérité que sous forme de mythe, de ne pas pouvoir en disposer ("la vérité") totalement et dans son unicité à travers le verbe (l'auteur dispose d'une forme de pudeur). Sa tentative d'approche et d'éclairer. Qui donne à penser.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Oui, moi aussi j'apprécie qu'il reconnaisse qu'il s'agit de spéculation.
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
De l'expérience, en ce qui me concerne.
J'ai fait une expérience de Dieu. Oui je sais, ça peut déranger et je le conçois très bien.
Mais c'est ainsi.
Alors tu vois, d'un côté il y a la théorie et de l'autre il y a la pratique, l'expérience.
Les véritables spirituels, selon moi, sont ceux qui ont vécu une expérience de Dieu.
Les autres sont des théoriciens.
Hans est un théoricien comme il en a existé énormément. Rien de nouveau sous le soleil.
Ca me laisse froide car j'ai déjà entendu et lu ça mille fois.
Toi, ça te fait quoi ce texte de Hans ?
J'ai fait une expérience de Dieu. Oui je sais, ça peut déranger et je le conçois très bien.
Mais c'est ainsi.
Alors tu vois, d'un côté il y a la théorie et de l'autre il y a la pratique, l'expérience.
Les véritables spirituels, selon moi, sont ceux qui ont vécu une expérience de Dieu.
Les autres sont des théoriciens.
Hans est un théoricien comme il en a existé énormément. Rien de nouveau sous le soleil.
Ca me laisse froide car j'ai déjà entendu et lu ça mille fois.
Toi, ça te fait quoi ce texte de Hans ?
Zarbitude- Messages : 8895
Date d'inscription : 06/12/2012
Localisation : Ici et maintenant
Re: J'aime la synergie spirituelle
Quelles actions en découlent, concrètement ?
Est-ce que cela a changé tes interactions avec ce qui est autour de toi ?
Il me semble que le but des spiritualités et religions est d'essayer de se rapprocher de D.ieu non pas dans une proximité physique mais dans une proximité d'actions, agissons-nous en étant inspirés par la grâce divine ?
Est-ce que cela a changé tes interactions avec ce qui est autour de toi ?
Il me semble que le but des spiritualités et religions est d'essayer de se rapprocher de D.ieu non pas dans une proximité physique mais dans une proximité d'actions, agissons-nous en étant inspirés par la grâce divine ?
Re: J'aime la synergie spirituelle
J'ai du mal avec toutes ces questions "personnelles" , qu'est-ce qui est attendu ? Que je dise ma preuve, que je dise que oui, que non ? Que je trouve grâce ou disgrâce à vos yeux ? Que je parle de moi ? quelle importance ?
Je ne sais pas si il y a un but, et si dieu dieu, dieu c'est je ne sais pas. Agir en vu d'une proximité d'actions, mais à quoi je me réfère ? À ce que j'entends sur "être bon" " la miséricorde" etc .. ? tout ça, je dois déjà comprendre en moi-même ce que ça signifie, il n'y à pas de pur modèle, et je ne suis pas un calque. Tout ça n'a pas de sens, il y en a qui tuent et pillent en disant être inspirés par la grâce divine, ma parole ne vaut pas grand chose dans ces cas là.
Mais si je dois répondre à tes deux premières questions, je dirai un truc comme : alchimie, métamorphose.
Je ne sais pas si il y a un but, et si dieu dieu, dieu c'est je ne sais pas. Agir en vu d'une proximité d'actions, mais à quoi je me réfère ? À ce que j'entends sur "être bon" " la miséricorde" etc .. ? tout ça, je dois déjà comprendre en moi-même ce que ça signifie, il n'y à pas de pur modèle, et je ne suis pas un calque. Tout ça n'a pas de sens, il y en a qui tuent et pillent en disant être inspirés par la grâce divine, ma parole ne vaut pas grand chose dans ces cas là.
Mais si je dois répondre à tes deux premières questions, je dirai un truc comme : alchimie, métamorphose.
Invité- Invité
Re: J'aime la synergie spirituelle
Je ne vous oublie pas....
Mais je manque de temps.
Tout ce que je peux dire pour le moment, c'est que Dieu, s'il existe, est hors de la portée de notre compréhension. Hans Jonas réfléchit Dieu à l'intérieur d'un système logique. Sa vérité reste reliée à ses axiomes.
Et si c'est sa vérité, elle est vraie, pour lui. Cela ne peut pas faire doute.
Mais comme en science logique, la vérité est dans les axiomes dès le départ. Elle ne se révèle pas par la logique pure, car rien ne se crée, et car tout système d'axiomes contient sa vérité reliée dans un raisonnement tautologique : tout se transforme.
Jonas ne prouve donc rien et ce n'est pas son intention.
Il propose d'observer Dieu à travers une lentille, il propose une vision déformée ou incomplète.
Bonne continuation
Mais je manque de temps.
Tout ce que je peux dire pour le moment, c'est que Dieu, s'il existe, est hors de la portée de notre compréhension. Hans Jonas réfléchit Dieu à l'intérieur d'un système logique. Sa vérité reste reliée à ses axiomes.
Et si c'est sa vérité, elle est vraie, pour lui. Cela ne peut pas faire doute.
Mais comme en science logique, la vérité est dans les axiomes dès le départ. Elle ne se révèle pas par la logique pure, car rien ne se crée, et car tout système d'axiomes contient sa vérité reliée dans un raisonnement tautologique : tout se transforme.
Jonas ne prouve donc rien et ce n'est pas son intention.
Il propose d'observer Dieu à travers une lentille, il propose une vision déformée ou incomplète.
Bonne continuation
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
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Re: J'aime la synergie spirituelle
Je comprends pas, tu ouvres un fil de "rêveries spirituelles" où tu postes plein de trucs sur la vedenta, l'islam, le bouddhisme, dieu etc..
On participe en donnant un point de vue qui apparament diffère de l'idée peut-être que vous avez de dieu, enfin je comprends pas pourquoi Hans Jonas vous deplais ici.
Ça n'a vraiment pas de sens de parler de trucs qui n'ont rien de "logique" puis de dire qu'on va en exclure un parce que ce n'est pas logique...
Mais encore une fois, je n'ai pas tapé l'extrait en pensant que vous alliez piper quoi que ce soit.
On participe en donnant un point de vue qui apparament diffère de l'idée peut-être que vous avez de dieu, enfin je comprends pas pourquoi Hans Jonas vous deplais ici.
Ça n'a vraiment pas de sens de parler de trucs qui n'ont rien de "logique" puis de dire qu'on va en exclure un parce que ce n'est pas logique...
Mais encore une fois, je n'ai pas tapé l'extrait en pensant que vous alliez piper quoi que ce soit.
Invité- Invité
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