La vulgarisation scientifique comme art
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La vulgarisation scientifique comme art
Bonjour !
Beaucoup de gens disent avoir été fascinés depuis l'enfance par des images liées à la science, comme les schémas corporels et atomiques, le tableau de Mendeleiev, ou les photographies spatiales. Si loin que je me souvienne, j'ai trouvé ces images laides et monotones.
Plus tard, j'ai compris que la science ne cherchait pas la beauté et que ces vulgarisations avaient des liens assez lâches avec les vraies activités scientifiques ; jugement d'une caricature sur un critère impertinent, mon rejet avait été aussi mauvais que celui de quelqu'un qui rejetterait un texte du XVIIe siècle sous prétexte que son résumé sur internet contient des fautes d'orthographe.
L'imagerie de la vulgarisation scientifique n'est, dans les deux sens du terme, qu'une sous-culture dont chacun sent la pauvreté esthétique face à des œuvres de haute culture. Sa pauvreté créatrice se constate : ce n'est qu'un sous-produit de l'activité scientifique. Un vrai chimiste n'a pas tant à l'esprit le tableau que la configuration électronique de chaque atome.
Il y a pourtant derrière mon intuition enfantine une vérité humaine capitale : ces réalisations misérables forment le seul environnement mental de la plupart des diplômés en science et des scientifiques les plus célèbres d'Occident, si j'en juge par ce que je connais de leurs livres et conférences. Le chimiste imaginé plus haut meuble son imaginaire avec la vulgarisation d'autres disciplines scientifiques. Cette situation morbide, une élite intellectuelle légitime embourbée dans l'ilotisme intellectuel, n'est évidemment pas nécessaire ; elle ne frappait pas les générations de savant formés avant la deuxième guerre mondiale, voire 68.
Êtes-vous sensibles à ce problème ?
Imaginez-vous des solutions ? Le problème ne pourrait-il pas être facilement réglé ? Pourquoi un individu normalement intelligent ne pourrait-il pas avoir une vie culturelle décente sous prétexte qu'il a acquis un savoir technique et des connaissances scientifiques ?
Que pensez-vous des conséquences sociales ? N'êtes-vous pas atterrés par l'ignorance et la naïveté dont se rendent coupables d'importants chercheurs lorsqu'ils commentent la politique ?
N'est-il pas tragique de lire partout des scientifiques contraints de numéroter leurs idées parce qu'ils ne maitrisent pas assez leur langue maternelle pour les articuler ?
Beaucoup de gens disent avoir été fascinés depuis l'enfance par des images liées à la science, comme les schémas corporels et atomiques, le tableau de Mendeleiev, ou les photographies spatiales. Si loin que je me souvienne, j'ai trouvé ces images laides et monotones.
Plus tard, j'ai compris que la science ne cherchait pas la beauté et que ces vulgarisations avaient des liens assez lâches avec les vraies activités scientifiques ; jugement d'une caricature sur un critère impertinent, mon rejet avait été aussi mauvais que celui de quelqu'un qui rejetterait un texte du XVIIe siècle sous prétexte que son résumé sur internet contient des fautes d'orthographe.
L'imagerie de la vulgarisation scientifique n'est, dans les deux sens du terme, qu'une sous-culture dont chacun sent la pauvreté esthétique face à des œuvres de haute culture. Sa pauvreté créatrice se constate : ce n'est qu'un sous-produit de l'activité scientifique. Un vrai chimiste n'a pas tant à l'esprit le tableau que la configuration électronique de chaque atome.
Il y a pourtant derrière mon intuition enfantine une vérité humaine capitale : ces réalisations misérables forment le seul environnement mental de la plupart des diplômés en science et des scientifiques les plus célèbres d'Occident, si j'en juge par ce que je connais de leurs livres et conférences. Le chimiste imaginé plus haut meuble son imaginaire avec la vulgarisation d'autres disciplines scientifiques. Cette situation morbide, une élite intellectuelle légitime embourbée dans l'ilotisme intellectuel, n'est évidemment pas nécessaire ; elle ne frappait pas les générations de savant formés avant la deuxième guerre mondiale, voire 68.
Êtes-vous sensibles à ce problème ?
Imaginez-vous des solutions ? Le problème ne pourrait-il pas être facilement réglé ? Pourquoi un individu normalement intelligent ne pourrait-il pas avoir une vie culturelle décente sous prétexte qu'il a acquis un savoir technique et des connaissances scientifiques ?
Que pensez-vous des conséquences sociales ? N'êtes-vous pas atterrés par l'ignorance et la naïveté dont se rendent coupables d'importants chercheurs lorsqu'ils commentent la politique ?
N'est-il pas tragique de lire partout des scientifiques contraints de numéroter leurs idées parce qu'ils ne maitrisent pas assez leur langue maternelle pour les articuler ?
Dernière édition par henrig le Mar 4 Aoû 2020 - 20:57, édité 5 fois
henrig- Messages : 6
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Ah, tiens, si j'ose, je propose ici ceci que je regardais récemment.
Ça ne colle probablement pas aux questions, mais sûrement au titre.
Take an exclusive look at the process behind Coral Morphologic's living artworks, colorful reefs created using coral polyps native to Miami. Watch as the scientific art collective explores the visual storytelling potential of coral reef organisms through film, multimedia and site-specific artworks.
http://www.coralmorphologic.com/
Sinon, je crois ne pas être d'accord avec pas mal de sous-entendus des questions.
Je peux avoir mal interprété, je ne m'avance donc pas trop de suite sur ce terrain.
Ce serait peut-être mieux de cibler moins large, pour commencer, non ?
Ça ne colle probablement pas aux questions, mais sûrement au titre.
Take an exclusive look at the process behind Coral Morphologic's living artworks, colorful reefs created using coral polyps native to Miami. Watch as the scientific art collective explores the visual storytelling potential of coral reef organisms through film, multimedia and site-specific artworks.
http://www.coralmorphologic.com/
Sinon, je crois ne pas être d'accord avec pas mal de sous-entendus des questions.
Je peux avoir mal interprété, je ne m'avance donc pas trop de suite sur ce terrain.
Ce serait peut-être mieux de cibler moins large, pour commencer, non ?
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Merci d'avoir répondu.
Chacun répond à ce qu'il veut. Le cœur de mon interrogation serait quelque chose comme : La science seule suffit-elle à nourrir une vie intellectuelle ? Distinguez les chercheurs des "consommateurs". Est-ce une richesse d'avoir meublé son esprit avec des images de vulgarisation scientifique, sous-produit laid (j'explique pourquoi je le pense dans le paragraphe L'imagerie de la vulgarisation)?
Mes réponses tendraient vers la négative.
Il n'y a pas de sous-entendus dans les questions. Je m'attendais plutôt à ce qu'on rejette au nom du relativisme les paragraphes d'introduction.Topsy Turvy a écrit:
Sinon, je crois ne pas être d'accord avec pas mal de sous-entendus des questions.
Ce serait peut-être mieux de cibler moins large, pour commencer, non ?
Chacun répond à ce qu'il veut. Le cœur de mon interrogation serait quelque chose comme : La science seule suffit-elle à nourrir une vie intellectuelle ? Distinguez les chercheurs des "consommateurs". Est-ce une richesse d'avoir meublé son esprit avec des images de vulgarisation scientifique, sous-produit laid (j'explique pourquoi je le pense dans le paragraphe L'imagerie de la vulgarisation)?
Mes réponses tendraient vers la négative.
Dernière édition par henrig le Mar 4 Aoû 2020 - 21:37, édité 1 fois
henrig- Messages : 6
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
C'est bien moins la beauté de l'image en elle-même que la beauté des idées/concepts/connaissances qu'elle représente (en tout cas pour ce qui me concerne par rapport au tableau de Mendeleïev que je trouve merveilleux)... puis-je en conclure que tu n'es pas sensible à l'élégance d'une démonstration mathématique, par exemple ?Beaucoup de gens disent avoir été fascinés depuis l'enfance par des images liées à la science, comme les schémas corporels et atomiques, le tableau de Mendeleiev, ou les photographies spatiales. Si loin que je me souvienne, j'ai trouvé ces images laides et monotones.
Invité- Invité
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Le topic propose de parler du tableau comme tableau, comme l'appréhendent la plupart des gens, non pour ce qu'il représente. Je pose une question entièrement différente.
(Pour répondre, l'élégance du tableau ou d'une démonstration mathématique se saisit par un mouvement de retour en arrière que je trouve artificiel, comme je trouve artificiel d'aimer la structure d'un roman. Je comprend qu'on apprécie une page ou une phrase. J'admets qu'en mathématique on apprécie la concision ou l'étrange résultat d'une démonstration, pas l'élégance de la démonstration parce qu'elle ne se saisit pas simultanément (sauf pour les plus simples, qu'on saisit en une minute et qu'il est puéril d'admirer, à moins que le rapprochement des notions crée du sens). La beauté est un sentiment immédiat.)
(Pour répondre, l'élégance du tableau ou d'une démonstration mathématique se saisit par un mouvement de retour en arrière que je trouve artificiel, comme je trouve artificiel d'aimer la structure d'un roman. Je comprend qu'on apprécie une page ou une phrase. J'admets qu'en mathématique on apprécie la concision ou l'étrange résultat d'une démonstration, pas l'élégance de la démonstration parce qu'elle ne se saisit pas simultanément (sauf pour les plus simples, qu'on saisit en une minute et qu'il est puéril d'admirer, à moins que le rapprochement des notions crée du sens). La beauté est un sentiment immédiat.)
Dernière édition par henrig le Mar 4 Aoû 2020 - 23:36, édité 2 fois
henrig- Messages : 6
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Il n'y a pas de sous-entendus dans les questions.
Oui, j'avais hésité à préciser que les sous-entendus sont parfois pas sous-entendus.
J'aurais dû dire présupposés, my mistake.
une élite intellectuelle légitime embourbée dans l'ilotisme intellectuel
Pour moi, cette suite de mots ne veut rien dire.
Je n'y vois qu'une caricature de travers fantasmés.
Pour moi, l'art de vulgariser, c'est comme l'art de soigner.
Ça n'a pas grand chose à voir avec l'esthétique visuelle.
Les objets qu'étudient les sciences sont souvent de l'ordre du concept.
Les représenter, ça fait vite le même effet que traduttore traditore.
Le tableau de classification périodique des éléments, ce n'est pas de la vulgarisation.
S'il marque des esprits, c'est pour sa portée symbolique, comme la double-hélice etc.
Les gens qui sont avides de sciences sont souvent avides aussi de littérature, d'art, de culture,...
Dans tous les domaines, des gens peuvent paraître étroits d'esprit tant ils sont absorbés par leur marotte.
Pourquoi un individu normalement intelligent ne pourrait-il pas avoir une vie culturelle décente sous prétexte qu'il a acquis un savoir technique et des connaissances scientifiques ?
Présupposé : un individu normalement intelligent qui a acquis un savoir technique et des connaissances scientifique n'a pas une vie culturelle décente.
Je ne partage pas cette idée, comme je pense ne pas partager pas bon nombre d'autres présupposés des questions.
Oui, j'avais hésité à préciser que les sous-entendus sont parfois pas sous-entendus.
J'aurais dû dire présupposés, my mistake.
une élite intellectuelle légitime embourbée dans l'ilotisme intellectuel
Pour moi, cette suite de mots ne veut rien dire.
Je n'y vois qu'une caricature de travers fantasmés.
Pour moi, l'art de vulgariser, c'est comme l'art de soigner.
Ça n'a pas grand chose à voir avec l'esthétique visuelle.
Les objets qu'étudient les sciences sont souvent de l'ordre du concept.
Les représenter, ça fait vite le même effet que traduttore traditore.
Le tableau de classification périodique des éléments, ce n'est pas de la vulgarisation.
S'il marque des esprits, c'est pour sa portée symbolique, comme la double-hélice etc.
Les gens qui sont avides de sciences sont souvent avides aussi de littérature, d'art, de culture,...
Dans tous les domaines, des gens peuvent paraître étroits d'esprit tant ils sont absorbés par leur marotte.
Pourquoi un individu normalement intelligent ne pourrait-il pas avoir une vie culturelle décente sous prétexte qu'il a acquis un savoir technique et des connaissances scientifiques ?
Présupposé : un individu normalement intelligent qui a acquis un savoir technique et des connaissances scientifique n'a pas une vie culturelle décente.
Je ne partage pas cette idée, comme je pense ne pas partager pas bon nombre d'autres présupposés des questions.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Vous n'admettez pas que les formes dont je parle vivent indépendamment des notions qu'elles représentent ? Où vivez-vous ?
Mon premier paragraphe parle d'images "liées à la science". Encore une fois, le sujet que je propose c'est l'image lorsqu'elle ne véhicule pas de sens : c'est le cas normal. Le tableau vit davantage comme forme que comme représentation, même dans l'esprit des gens qui comprennent bien les concepts comme vous deux. Il ne devient représentation que lorsque vous faites l'effort de rappeler ce que vous en savez dans votre conscience. Le reste du temps, vous ne faites que vous souvenir que c'est une représentation.
Je regrette que ces formes, comme formes, occupent une telle place dans l'inconscient de gens dont on pourrait attendre mieux puisqu'ils comprennent qu'elles ne sont pas le concept même.
J'ai effectivement manqué de clarté.
Je ne trouve pas étroit d'esprit ceux qui s'enfoncent dans leur marotte. Je n'adhère pas au mouvement actuel qui rejette les spécialistes, pour peu qu'ils avancent librement. En général, ceux qui s'enfoncent créent, ceux qui s'éparpillent consomment.
Topsy Turvy a écrit:
Le tableau de classification périodique des éléments, ce n'est pas de la vulgarisation.
Mon premier paragraphe parle d'images "liées à la science". Encore une fois, le sujet que je propose c'est l'image lorsqu'elle ne véhicule pas de sens : c'est le cas normal. Le tableau vit davantage comme forme que comme représentation, même dans l'esprit des gens qui comprennent bien les concepts comme vous deux. Il ne devient représentation que lorsque vous faites l'effort de rappeler ce que vous en savez dans votre conscience. Le reste du temps, vous ne faites que vous souvenir que c'est une représentation.
Je regrette que ces formes, comme formes, occupent une telle place dans l'inconscient de gens dont on pourrait attendre mieux puisqu'ils comprennent qu'elles ne sont pas le concept même.
J'ai effectivement manqué de clarté.
Le problème ne vient pas de moi.une élite intellectuelle légitime embourbée dans l'ilotisme intellectuel
Pour moi, cette suite de mots ne veut rien dire.
Dans tous les domaines, des gens peuvent paraître étroits d'esprit tant ils sont absorbés par leur marotte.
Je ne trouve pas étroit d'esprit ceux qui s'enfoncent dans leur marotte. Je n'adhère pas au mouvement actuel qui rejette les spécialistes, pour peu qu'ils avancent librement. En général, ceux qui s'enfoncent créent, ceux qui s'éparpillent consomment.
henrig- Messages : 6
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
- Spoiler:
J'ignorais que la plupart des gens le voyaient comme un simple tableau.henrig a écrit:Le topic propose de parler du tableau comme tableau, comme l'appréhendent la plupart des gens, non pour ce qu'il représente. Je pose une question entièrement différente.
Donc effectivement, je suis hors sujet.
Nous ne sommes pas sensibles aux mêmes formes de beauté, en tout cas je suis sensible à certaines qui te laissent indifférent...henrig a écrit:(Pour répondre, l'élégance du tableau ou d'une démonstration mathématique se saisit par un mouvement de retour en arrière que je trouve artificiel, comme je trouve artificiel d'aimer la structure d'un roman. Je comprend qu'on apprécie une page ou une phrase. J'admets qu'en mathématique on apprécie la concision ou l'étrange résultat d'une démonstration, pas l'élégance de la démonstration parce qu'elle ne se saisit pas simultanément (sauf pour les plus simples, qu'on saisit en une minute et qu'il est puéril d'admirer, à moins que le rapprochement des notions crée du sens). La beauté est un sentiment immédiat.)
Du coup, n'ayant rien d'autre à apporter que du hors sujet, je me retire sur la pointe des pieds...
Invité- Invité
Re: La vulgarisation scientifique comme art
- Disclaimertohenrig:
- Je ne sais pas si tu troll, (dans ce cas je croc ) aux vues effectives du nombres de présupposés que tu instaure.
Peut être malgré toi... (ça-c'est-si&ça-c'est-ça)
"hilotisme" un terme qui lui aussi contient grands nombres de présupposé (politique notamment)
Pourquoi ne remplacerai tu pas ce dernier par "Epochè", le temps d'une suspension de jugement ?
Amène a une discussion plus sereine pour toi et probablement pour tous ?
Si tu n'en conviens pas, convenons alors que ce poste n'est qu'un billet d'humeur
accessible au seuls personnes qui partage déjà ton jugement...
Que te reste t'il alors a partager ? Si ce n'est glose... ¯\_(ツ)_/¯
Peut être que la fascination est plus complexe, qu’esthétique.
Je suis de ceux qui pense que c'est le regard qui renvoi avec lui la beauté,
pour le moment, je pense que, l'Art n'en est un, qu'une fois constaté comme tel.
Ou selon l'expression usité en certain milieux,"la beauté du baud".
Bref tu l'aura compris (selon moi) l'image est toujours véhicule d'un "sens" dans la mesure ou celui qui la regarde est apte aux émotions les plus basiques,
alors oui,
on s'entoure de gri-gri imagé dans tout domaines, comme des amérindiens découvrant le verre pilé,
de l’extérieur la vision semble risible ,
mais qui est réellement a l’extérieur de ce schéma ?
Ce qui soulève pour moi un problème, la "haute culture" dont tu parle, c'est quoi ?
(et non je ne suis pas adepte de relativismes)
J'aurais tendance a penser que l'aspiration de la sur-spécialisation que l'on constat aujourd'hui,N'êtes-vous pas atterrés par l'ignorance et la naïveté dont se rendent coupables d'importants chercheurs lorsqu'ils commentent la politique ?
a l'effet kisskool de faire gonfler des égos, et la "starification" médiatique n'aide en rien,
Aucune surprise alors de croiser des Laurent Alexandre, Raoult, Aurélien Barrau etc...
mais il en est aussi vérifiable, pour le simple médecin généraliste en campagne pour une mairie,
qui merdera sont mandat une fois établit.
Et si je répond a coté et sort de tes questions,
je m'en excuse et comme
Wyrdwynn a écrit:
je me retire sur la pointe des pieds...
Invité- Invité
Re: La vulgarisation scientifique comme art
- Dis papa, pourquoi les copains à l'école me disent que maman fait le trottoir ? Elle sort jamais avec balai ni pelle pourtant !
- C'est une expression, fils, ça veut dire que ta mère est une pute.
- Ah, je vois, tu me donnes l'expression vulgarisée !
- Oui parce que si j'utilise le langage correct, je dirais seulement qu'elle est prostituée.
- Mais en scientifique, ça donne quoi alors ?
- Maman est péripatéticienne.
- Putain, c'est dur le langage, mais j'adore la vulgarisation scientifique. Au moins on comprend tout...
- C'est une expression, fils, ça veut dire que ta mère est une pute.
- Ah, je vois, tu me donnes l'expression vulgarisée !
- Oui parce que si j'utilise le langage correct, je dirais seulement qu'elle est prostituée.
- Mais en scientifique, ça donne quoi alors ?
- Maman est péripatéticienne.
- Putain, c'est dur le langage, mais j'adore la vulgarisation scientifique. Au moins on comprend tout...
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Êtes-vous sensibles à ce problème ?
Non. Je sais pas si t'es pas le seul à y voir un problème. En tout cas, t'es un des rares que j'ai trouvé aussi méprisant.
Tu fais quoi dans la vie ?
Imaginez-vous des solutions ?
Non. Je suis prof, et mon taf c'est de vulgariser la science pour la rendre accessible, de façon à ce que tout un chacun puisse progresser au cours des années et arriver à un niveau d'expert si ça lui chante.
Si c'est évidemment à perfectionner, je trouve que pas mal y arrivent très bien.
Le problème ne pourrait-il pas être facilement réglé ?
Quel problème ? Que l'on ne puisse être expert en tout ? Aujourd'hui ? Au niveau de connaissances auquel est arrivé l'humanité ?
Pourquoi un individu normalement intelligent ne pourrait-il pas avoir une vie culturelle décente sous prétexte qu'il a acquis un savoir technique et des connaissances scientifiques ?
Où est ce que tu as vu qu'un être intelligent ne peut avoir une vie culturelle décente ? Tu croises souvent des scientifiques ? (hors taf, parce que là, forcément, ils parlent de leur domaine de compétence en priorité)
Que pensez-vous des conséquences sociales ?
Lesquelles ?
N'êtes-vous pas atterrés par l'ignorance et la naïveté dont se rendent coupables d'importants chercheurs lorsqu'ils commentent la politique ?
Non. Pour devenir spécialiste, il faut du travail, ce qui demande BEAUCOUP de temps, et c'est pas si aisé que d'être un grand scientifique en physique quantique et en même temps un spécialiste en politique. Le rôle du scientifique c'est de tenter de comprendre le monde, ou bien de trouver des applications aux connaissances. Il peut mettre son savoir et ses connaissances à disposition des politiques, qui eux, tranchent. Il peut éventuellement donner un avis sur certaines décisions, et prédire les conséquences (et donc donner un feu vert ou mettre le holà, qui est malheureusement rarement écouté).
Faut pas mélanger les rôles. Je vais pas reprocher à une boulanger de ne pas savoir m'installer l'électricité dans la maison.
N'est-il pas tragique de lire partout des scientifiques contraints de numéroter leurs idées parce qu'ils ne maitrisent pas assez leur langue maternelle pour les articuler ?
Gné ?
Non. Je sais pas si t'es pas le seul à y voir un problème. En tout cas, t'es un des rares que j'ai trouvé aussi méprisant.
Tu fais quoi dans la vie ?
Imaginez-vous des solutions ?
Non. Je suis prof, et mon taf c'est de vulgariser la science pour la rendre accessible, de façon à ce que tout un chacun puisse progresser au cours des années et arriver à un niveau d'expert si ça lui chante.
Si c'est évidemment à perfectionner, je trouve que pas mal y arrivent très bien.
Le problème ne pourrait-il pas être facilement réglé ?
Quel problème ? Que l'on ne puisse être expert en tout ? Aujourd'hui ? Au niveau de connaissances auquel est arrivé l'humanité ?
Pourquoi un individu normalement intelligent ne pourrait-il pas avoir une vie culturelle décente sous prétexte qu'il a acquis un savoir technique et des connaissances scientifiques ?
Où est ce que tu as vu qu'un être intelligent ne peut avoir une vie culturelle décente ? Tu croises souvent des scientifiques ? (hors taf, parce que là, forcément, ils parlent de leur domaine de compétence en priorité)
Que pensez-vous des conséquences sociales ?
Lesquelles ?
N'êtes-vous pas atterrés par l'ignorance et la naïveté dont se rendent coupables d'importants chercheurs lorsqu'ils commentent la politique ?
Non. Pour devenir spécialiste, il faut du travail, ce qui demande BEAUCOUP de temps, et c'est pas si aisé que d'être un grand scientifique en physique quantique et en même temps un spécialiste en politique. Le rôle du scientifique c'est de tenter de comprendre le monde, ou bien de trouver des applications aux connaissances. Il peut mettre son savoir et ses connaissances à disposition des politiques, qui eux, tranchent. Il peut éventuellement donner un avis sur certaines décisions, et prédire les conséquences (et donc donner un feu vert ou mettre le holà, qui est malheureusement rarement écouté).
Faut pas mélanger les rôles. Je vais pas reprocher à une boulanger de ne pas savoir m'installer l'électricité dans la maison.
N'est-il pas tragique de lire partout des scientifiques contraints de numéroter leurs idées parce qu'ils ne maitrisent pas assez leur langue maternelle pour les articuler ?
Gné ?
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: La vulgarisation scientifique comme art
~
Dernière édition par ghostun le Dim 23 Aoû 2020 - 23:15, édité 1 fois
Invité- Invité
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 54
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Coucou
moi qui ne bite pas grand choses en général, ta démonstration fut limpide, merci.
c'est vraiment super-cool de constater des profs aussi passionné et engagé!
cependant
ghostsun, tu me semble HS
(mais je me trompe peut être ^^')
Ok, le titre est baisant, on ne parle pas "d'art de la vulgarisation scientifique", mais de la "vulgarisation scientifique comme (objet) Art"
.... .......
Sujet politico-philosophique avec un soupçons d'épistémologie ?
le mot Science que tu brandit sa veut juste dire "connaissance",
même si admettons dans cette discussion l'implicite désigne les sciences "dur"
Chiche de dire a un historien qu'il n'est pas scientifique ? Mayssay une autre question
Raison , implique le "ratio" mais aussi le "logos",
logos dont tu a fait preuve dans ta démonstration par tes qualités pédagogiques
pourquoi s'en dispenser par la suite ?
"Avec un minimum de psychologie" je pense que Chuna, par "Tu fais quoi dans la vie ? "
répond dent pour dent a "Où vivez-vous ?" c'est un peut concon certes, mais compréhensible
comme je comprend aussi ta colère
cessons alors ce ping-pong primitif de l'ad hominem
"Charité bien ordonnée commence par soi-même" est un effort que la plupart d'entre nous tente au quotidien, soyons tolèrent envers nos faiblesses respective
(comme il sera plus exacte de dire que le yaco fait nombres d'erreurs orthographiques, plutôt que "fautes" car vocable morale )
Concernant les problématiques éducatives de la France tu semble en avoir gros sur la patate
et ce que tu nous offre est passionnant !
pourquoi ne pas ouvrir un topic sur ce sujet, genre:
troll:on "topic des gens saignants" troll:off
j'imagine que vous êtes bien plus que 2 sur ce forum ^^'
cela pourrait être richesse pour tout le monde !
moi qui ne bite pas grand choses en général, ta démonstration fut limpide, merci.
c'est vraiment super-cool de constater des profs aussi passionné et engagé!
cependant
ghostsun, tu me semble HS
(mais je me trompe peut être ^^')
- petite pause chat-zen:
Calmos! pas besoin de s'énerver ^^
Bah..euh.. pas vraiment en faite, en tout cas pas directement, ce n'est que le sujet secondaire de la réprésentation et de l'univers mentale imagé que cette dernière implique et de ses conséquences possibles.On parle de science p*tain !
Henrig a écrit:
Chacun répond à ce qu'il veut. Le cœur de mon interrogation serait quelque chose comme :
La science seule suffit-elle à nourrir une vie intellectuelle ?
Distinguez les chercheurs des "consommateurs". Est-ce une richesse d'avoir meublé son esprit avec des images de vulgarisation scientifique, sous-produit laid (j'explique pourquoi je le pense dans le paragraphe L'imagerie de la vulgarisation)?
Le topic propose de parler du tableau comme tableau, comme l'appréhendent la plupart des gens, non pour ce qu'il représente. Je pose une question entièrement différente.
Ok, le titre est baisant, on ne parle pas "d'art de la vulgarisation scientifique", mais de la "vulgarisation scientifique comme (objet) Art"
.... .......
Sujet politico-philosophique avec un soupçons d'épistémologie ?
le mot Science que tu brandit sa veut juste dire "connaissance",
même si admettons dans cette discussion l'implicite désigne les sciences "dur"
Chiche de dire a un historien qu'il n'est pas scientifique ? Mayssay une autre question
Raison , implique le "ratio" mais aussi le "logos",
logos dont tu a fait preuve dans ta démonstration par tes qualités pédagogiques
pourquoi s'en dispenser par la suite ?
"Avec un minimum de psychologie" je pense que Chuna, par "Tu fais quoi dans la vie ? "
répond dent pour dent a "Où vivez-vous ?" c'est un peut concon certes, mais compréhensible
comme je comprend aussi ta colère
cessons alors ce ping-pong primitif de l'ad hominem
"Charité bien ordonnée commence par soi-même" est un effort que la plupart d'entre nous tente au quotidien, soyons tolèrent envers nos faiblesses respective
(comme il sera plus exacte de dire que le yaco fait nombres d'erreurs orthographiques, plutôt que "fautes" car vocable morale )
Yacafocon, yacovraicon, mais avec le temps va tous s'en va ? ^^'Nous en avons du temps, non ?
Concernant les problématiques éducatives de la France tu semble en avoir gros sur la patate
et ce que tu nous offre est passionnant !
pourquoi ne pas ouvrir un topic sur ce sujet, genre:
troll:on "topic des gens saignants" troll:off
j'imagine que vous êtes bien plus que 2 sur ce forum ^^'
cela pourrait être richesse pour tout le monde !
Invité- Invité
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Il me semble (?) comprendre que henrig critique les visions simplistes et naïves induites par la vulgarisation. Par malheur sa communication est un peu (!) complexe, un poil agressive et inutilement alambiquée dans la formulation.
J'ai connu un prof qui croyait que les particules "élémentaires", protons, neutrons étaient vraiment des sortes de petites billes magiques assemblées au cœur du noyau comme dans les modèles en plastoc des salles de physique (authentique autant que pitoyables). C'est peut-être à ce biais cognitif induit par de la vulgarisation présentée comme de la Science que fait allusion henrig ?
Je ne trouve en rien critiquable la démarche de vulgarisation, quel que soit le niveau, pour peu qu'elle soit précédée d'un en-tête rouge : "Attention ceci n'est pas de la science, mais une image naïve de celle-ci qui vous permettra de vous faire une vague idée. Si vous voulez en savoir plus faudra bosser des centaines d'heures et vous deviendrez un vrai sachant dans un micro-domaine.".
Quant aux autres considérations d'henrig, j'ai rien compris, mais j'ai une excuse je ne suis pas HQI, peu cultivé et ma langue maternelle est celle de la rue !
(je ne peux pas éviter de penser à DavidAbricot, dieu ait son âme ...)
J'ai connu un prof qui croyait que les particules "élémentaires", protons, neutrons étaient vraiment des sortes de petites billes magiques assemblées au cœur du noyau comme dans les modèles en plastoc des salles de physique (authentique autant que pitoyables). C'est peut-être à ce biais cognitif induit par de la vulgarisation présentée comme de la Science que fait allusion henrig ?
Je ne trouve en rien critiquable la démarche de vulgarisation, quel que soit le niveau, pour peu qu'elle soit précédée d'un en-tête rouge : "Attention ceci n'est pas de la science, mais une image naïve de celle-ci qui vous permettra de vous faire une vague idée. Si vous voulez en savoir plus faudra bosser des centaines d'heures et vous deviendrez un vrai sachant dans un micro-domaine.".
Quant aux autres considérations d'henrig, j'ai rien compris, mais j'ai une excuse je ne suis pas HQI, peu cultivé et ma langue maternelle est celle de la rue !
(je ne peux pas éviter de penser à DavidAbricot, dieu ait son âme ...)
Confiteor- Messages : 9163
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Re: La vulgarisation scientifique comme art
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Dernière édition par ghostun le Dim 23 Aoû 2020 - 23:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La vulgarisation scientifique comme art
ghostun a écrit:[...]
Quant aux problèmes actuels que rencontrent l'éducation scolaire des enfants / étudiants, le dernier message (écrit par une prof ?) illustre bien le malaise. Déjà, factuellement, qu'en est-il en France du niveau en sciences ? Voici 3 articles, datant de fin 2019, fin 2017, fin 2016 (autant dire que c'est une inquiétude qui revient de façon cyclique).
Et le bilan ne sembe pas très fameux.
(10.2019) www.letudiant.fr/college/3e/college-le-niveau-de-sciences-est-en-chute.html
[...]
J'apprécie l'accent sur le niveau déplorable de culture générale en sciences.
J'avais préféré ne pas le faire pour ne pas heurter de susceptibilités.
Par contre, tant qu'à amener du grain à moudre, ça vaut la peine de vérifier la qualité du grain.
Je regarde, un peu vite il est vrai, l'étude dont il est question dans l'article cité le plus récent :
[...]
L’enquête de 2018 autorise une comparaison du niveau des élèves en physique-chimie et
en sciences de la vie et de la Terre à onze ans d’intervalle, sur trois temps de mesure : 2007, 2013 et 2018.
[...]
Pour la première fois, l’évaluation Cedre a été réalisée sur ordinateur, en ligne.
[...]
La transition de l’évaluation Cedre sciences du papier vers le numérique comportait le risque d’une rupture de série.
[...]
Alors qu’entre 2007 et 2013, le score moyen était resté stable (250 points), il baisse de 12 points en 2018 pour atteindre 238 points (fig. 1). Les élèves « à l’heure » (ceux n’ayant jamais redoublé) et en retard (ceux qui ont redoublé au moins une fois) accusent une baisse de score similaire (respectivement 18 et 19 points) entre 2007 et 2018 (fig. 2).
[...]
Entre 2007 et 2013, la répartition dans les groupes de niveaux n’avait pratiquement pas évolué. En revanche, en 2018, un glissement du pourcentage d’élèves des groupes de niveau élevé vers les groupes de niveau faible est observé.
[...]
https://cache.media.education.gouv.fr/file/2019/37/8/depp-ni-2019-19-33-cedre-sciences-college_1174378.pdf
Ce qu'ils appellent figure 2 (moi j'appelle ça un tableau) :
Là, il faut qu'on m'explique.
L'étude ne semble pas voir de problème à comparer des cohortes qui se distinguent, accessoirement, sur "qui est arrivé comment en 3e".
Est-ce que les élèves sont de manière générale devenus si bons en une quinzaine d'années que le pourcentage d'élèves en 3e ayant redoublé au moins une fois dans la scolarité est passé de presque un tiers en 2007 à seulement un peu plus d'un cinquième en 2013 et même pas 14% en 2018 ?
Sur une classe de 35 élèves, avoir une dizaine d'élèves à qui on a donné plus de temps pour arriver là (25 de l'âge prévu et 10 plus âgés), ou la moitié de ce nombre (30 de l'âge prévu et 5 plus âgés), ça ne me paraît pas totalement "pareil", même pas vraiment "comparable".
Plus exactement, si on se retrouve comme j'en fais l'hypothèse [apparemment fausse, voire EDIT] à laisser passer plus facilement les élèves d'un niveau au suivant, je ne m'étonne pas trop d'observer une diminution des pourcentages des bons et très bons élèves, accompagnée d'une baisse de performance des bons et très bons élèves, en même temps qu'une augmentation des pourcentages d'élèves en difficultés et grandes difficultés, avec bien sûr pour eux aussi en baisse de performance.
Bref, je vois un "nivellement par le bas".
Accessoirement, ceci me fait doucement rigoler :
les élèves savent mettre en œuvre un protocole expérimental (de 80 % à 90 % de réussite), mais éprouvent plus de difficultés lorsque les gestes manipulatoires demandent plus de finesse (60 % à 70 % de réussite).
Evaluée par un questionnaire à 262 items sur ordinateur, la finesse des gestes manipulatoires, sérieusement...
ghostun a écrit:Et malheureusement, ce type d'attitudes bêtement castratrices est bien plus fréquent qu'on ne l'imagine... Et on voit ce que ça donne à l'école, avec une chute du niveau en sciences... Va motiver un gamin avec une mentalité pareille...
Ben voyons.
Rien de tel qu'une promotion dans la classe supérieure avec ou sans niveau pour "motiver les troupes".
Et arriver à 100% de réussite au bac à moindre frais (c'est que c'est coûteux, une année scolaire d'élève).
EDIT :
Sources bof-bof, en vrac, c'est juste que je m'interroge...
https://kapreussir.fr/redoublement-scolaire-pour-ou-contre/
[...]
Quasiment interdits en 2014, réapparus en 2018, pas facile de savoir aujourd’hui où on en est sur cette question.
[...]
Seuls l’Espagne, le Portugal, le Luxembourg et la Belgique francophone présentent des taux de redoublement plus élevés.
A l’opposé, dans plus d’un tiers des pays de l’OCDE moins de 5 % des élèves ont redoublé à 15 ans (Royaume-Uni, Corée, Finlande, Suède, Danemark…).
Certains pays, comme le Japon, la Norvège ou l’Islande pratiquent la promotion automatique, c’est-à-dire qu’ils ont interdit cette pratique pédagogique. L’ensemble de ces pays ont mis en place un suivi plus individualisé des élèves et ont développé des alternatives au redoublement.
[...]
Les deux principales raisons du redoublement en France :
-des stratégies familiales de choix de l’orientation (pour contrer une orientation non désirée) → les classes les plus redoublées sont celles de 3ème, 2nde et 1ère générales et technologiques.
-une lutte contre les difficultés scolaires → plus marqué en primaire, notamment à l’entrée dans les apprentissages premiers. Plus de 7 % des élèves redoublent les classes de CP ou de CE1
Ce redoublement très précoce s’impose comme une spécificité française. Dans l’Union européenne, plus d’un tiers des pays interdit le redoublement au primaire.
Evolution
En réalité, le système scolaire français part de très loin. En 2009, le taux d’élèves ayant déjà redoublé à 15 ans était plus élevé de quasiment 10 points. À cette époque, la France était réellement la championne du redoublement dans les pays de l’OCDE. Mais elle est également le pays membre dont le taux de redoublement a le plus diminué entre 2009 et 2012.
De plus, le redoublement avait déjà fortement diminué en France. Dans les années 1970, près d’un élève sur 5 redoublait son CP et 1 élève sur 7 son CM2. Ces taux de redoublement ont diminué de façon assez linéaire jusqu’à la fin des années 80.
Des années 1990 à 2010, les taux déjà bas n’ont que très peu diminué (2 points en 20 ans).
https://www.europe1.fr/societe/education-la-france-est-elle-obsedee-par-le-redoublement-3354836
Quasiment supprimé par le précédent exécutif, le redoublement sera de nouveau mis en avant durant le prochain quinquennat.
Sortez-le par la porte, il revient par la fenêtre. Alors que le précédent gouvernement avait drastiquement limité le recours au redoublement dans le primaire et le secondaire, le nouveau ministre de l’Education entend bien lui redonner un peu de vigueur. Jean-Michel Blanquer souhaite "autoriser à nouveau le redoublement" dès l'année scolaire 2017-2018, jugeant "absurde" son interdiction, dans un entretien au Parisien de jeudi. "Il n'est pas normal d'interdire le redoublement. Il y a quelque chose d'absurde à laisser passer de classe en classe des élèves accumulant des retards", défend le ministre. Depuis les années 70, de nombreuses études dénoncent pourtant les effets potentiellement néfastes du redoublement. Pourquoi, alors, y revenir ? Eléments de réponse.
La France, championne du redoublement
En 2013, selon les dernières statistiques du ministère de l’Education nationale, 24% des élèves de troisième avaient déjà redoublé une fois dans leur vie, et 2% avaient déjà redoublé à deux reprises. Dès le plus jeune âge, les équipes éducatives y ont recours : 7 % des élèves redoublent le CP ou le CE1, et 14% ne passent pas le cap du CM2 à la 6e. Le taux est, certes, en baisse constante : en 1993, 46% des élèves de troisième avaient redoublé au moins une fois, et 15% au moins deux fois. Mais la France, cinquième pays ayant le plus recours au redoublement, reste encore largement au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE, où 12% des élèves ont redoublé une fois en troisième.
[...]
Si la plupart des experts admettent qu’il est néfaste sur le long terme, ils mettent dans le même temps l’accent sur la nécessité de penser des alternatives avant de le supprimer. Dans la situation actuelle, le redoublement reste utile "pour certains cas extrêmes, pour les élèves en plus grandes difficultés", estime ainsi Eric Charbonnier, expert éducation à l'OCDE, interrogé par Europe 1. Selon lui, avant de supprimer définitivement le redoublement, il faut "mettre en place les moyens pour aider ces élèves. Or, l’'école française n'a pas pris cette direction". "Il ne faut pas se focaliser sur le redoublement, il y aura toujours des gens pour et des gens contre", renchérit-il.
[...]
Y a-t-il eu des mesures de remplacement efficaces pour remplacer le (re)doublement ?
Je précise à tout hasard que l'effet du redoublement sur les compétences et la motivation à court et moyen termes me paraissent diamétralement opposés entre un système scolaire axé sur la restitution ("recrachage") et un système scolaire axé sur le raisonnement.
EDIT 2:
Le nec plus ultra PISA 2018 (hors Asie), c'est l'Estonie (et ceci avec un rapport coûts/bénéfices remarquable).
Voir par exemple ce commentaire :
https://www.cfcpe-edu.org/au-dela-des-resultats-pisa-le-systeme-educatif-en-estonie/
Topsy Turvy- Messages : 8367
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Re: La vulgarisation scientifique comme art
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Dernière édition par ghostun le Dim 23 Aoû 2020 - 23:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Ce n'était pas une critique de ma part ou un jugement de valeur.
Non, mais j'ai pu observer que tu ne te prives pas te casser qui tu veux quand tu veux.
Je n'ai jamais parlé de ça.
Mes propos ne portaient pas sur la politique menée à l'école, mais sur la pédagogie à destination des enfants/étudiants...
Moi, j'en parle. Parce que je me penche sur les études citées par les articles (que tu cites) et que ce que j'y vois ne correspond pas à ce qu'il en est dit.
Accessoirement, tu cibles les profs, mais tu pourrais te pencher avec profit sur les autres acteurs : populations d'élèves, populations de parents, politiques scolaires,...
Et sauf si erreur, les profs en France ne sont pas du tout formés
Un jeune Allemand débarque en France, lui il peut s'entretenir avec sa famille d'accueil ! Pourquoi ? Car il existe des méthodes ultra efficaces, comme la méthode ASSIMIL
Merci, mais tu me sembles surtout affirmer des trucs en l'air sans creuser et analyser par toi-même les réalités de terrain en France et ailleurs, sans creuser par toi-même pour appuyer solidement tes dires avec des données primaires plutôt que des anecdotes perso et rapportées, sans tenir compte des précisions et rectifications solidement appuyées en face.
Spoutnik en référence, sérieusement ? C'est vrai que pour parler de bac "soviétique", c'est idéal...
Par exemple, le message de ma dernière phrase n'est manifestement pas passé. La Finlande est en déclin PISA. Qui veut voir un système pas trop éloigné géographiquement de la France qui étonne aujourd'hui regarde l'Estonie, qui caracole en tête d'affiche avec l'Asie au dernier PISA (en gardant à l'esprit qu'on ne compare en fait pas des systèmes scolaires mais des sociétés).
https://internationalednews.com/2017/08/02/10-surprises-in-the-high-performing-estonian-education-system/
Non, mais j'ai pu observer que tu ne te prives pas te casser qui tu veux quand tu veux.
Je n'ai jamais parlé de ça.
Mes propos ne portaient pas sur la politique menée à l'école, mais sur la pédagogie à destination des enfants/étudiants...
Moi, j'en parle. Parce que je me penche sur les études citées par les articles (que tu cites) et que ce que j'y vois ne correspond pas à ce qu'il en est dit.
Accessoirement, tu cibles les profs, mais tu pourrais te pencher avec profit sur les autres acteurs : populations d'élèves, populations de parents, politiques scolaires,...
Et sauf si erreur, les profs en France ne sont pas du tout formés
Un jeune Allemand débarque en France, lui il peut s'entretenir avec sa famille d'accueil ! Pourquoi ? Car il existe des méthodes ultra efficaces, comme la méthode ASSIMIL
Merci, mais tu me sembles surtout affirmer des trucs en l'air sans creuser et analyser par toi-même les réalités de terrain en France et ailleurs, sans creuser par toi-même pour appuyer solidement tes dires avec des données primaires plutôt que des anecdotes perso et rapportées, sans tenir compte des précisions et rectifications solidement appuyées en face.
Spoutnik en référence, sérieusement ? C'est vrai que pour parler de bac "soviétique", c'est idéal...
Par exemple, le message de ma dernière phrase n'est manifestement pas passé. La Finlande est en déclin PISA. Qui veut voir un système pas trop éloigné géographiquement de la France qui étonne aujourd'hui regarde l'Estonie, qui caracole en tête d'affiche avec l'Asie au dernier PISA (en gardant à l'esprit qu'on ne compare en fait pas des systèmes scolaires mais des sociétés).
https://internationalednews.com/2017/08/02/10-surprises-in-the-high-performing-estonian-education-system/
La Finlande a perdu des places dans le classement PISA, elle essaie de se réformer
Les éducateurs en Finlande sont inquiets : les résultats des élèves finlandais aux épreuves PISA ont diminué en 2009 et 2012 (les prochains résultats seront publiés en décembre). Les données suggèrent que la baisse des résultats a commencé au tournant du siècle. Les enfants d’immigrants ont tendance à avoir de moins bons résultats, mais le niveau des Finlandais de souche a également baissé. Le problème est pire parmi les filles dont la langue maternelle n’est pas le finnois et les garçons finlandais de souche : le niveau de lecture d’un garçon de 15 ans sur huit n’est pas suffisant pour qu’il poursuive ses études.
Autre problème : la morosité des enfants finlandais quand ils sont à l’école. Environ la moitié des jeunes de 14 et 15 ans ont le sentiment que leurs enseignants ne se soucient pas d’eux. Les élèves finlandais sont plus susceptibles que la moyenne des étudiants de l’OCDE de dire que leur environnement en classe ne favorise pas l’apprentissage. Selon Tuomas Kurtilla, l’ombudsman du pays pour les enfants, 20 à 25 % des filles finlandaises âgées de 14 et 15 font appel aux services d’assistance sociopsychologique de leur école.
L’alphabétisation est prisée de longue date en Finlande, affirme Sirkku Kupiainen de l’Université d’Helsinki. Jusqu’à il y a environ 50 ans, l’Église luthérienne refusait de marier des Finlandais s’ils ne savaient pas lire. Mais, entre 2000 et 2009, la part des jeunes gens de 15 ans qui lisent plus de 30 minutes par jour est passée de la moitié à un tiers de ceux-ci.
La Finlande n’est pas la seule à être confrontée à ces changements dans la culture des jeunes, note Tim Oates de Cambridge Assessment, une société qui organise des examens comparatifs. Certains pays, comme l’Angleterre, ont réagi en resserrant la discipline à l’école. Mais la Finlande adopte une autre méthode dite « sensible » et « dirigée par l’élève ». En août ses 313 municipalités déploieront leurs versions d’un nouveau programme national destiné à rétablir « la joie » et à redonner « du sens dans l’apprentissage ».
Cela signifie plus d’art, de musique et d’apprentissage par compétences transversales : des projets en équipe qui combinent plusieurs sujets. Par exemple, un module sur l’origine de la Terre qui regroupe le Big Bang avec des leçons religieuses et de poésie finlandaise.
Les critiques se divisent en deux thèmes principaux. La première est l’inégalité. L’écart en Finlande entre les élèves riches et pauvres est plus faible que dans la plupart des pays de l’OCDE, mais elle a crû depuis 2000. Selon M. Kurttila, les parents aisés déjouent le système en louant des appartements à proximité de bonnes écoles et inscrivant leurs enfants aux cours de musique exigeants. Car l’enseignement de la musique requiert encore la discipline, l’effort et la précision. Les critiques de l’apprentissage transversal disent qu’il ne va qu’empirer les choses en réduisant le temps que les élèves pauvres passent sur les matières de base.
Les opposants pensent donc que le nouveau programme sape de ce qu’ils considèrent comme les clés du succès de la Finlande naguère : un mélange original de culture, d’histoire et d’éducation traditionnelle. Pour Gabriel Heller Sahlgren du Centre pour l’étude de la réforme du marché de l’éducation, un laboratoire d’idées, la question clé est d’identifier ce qui a conduit à l’augmentation des résultats des élèves finlandais aux tests PISA entre 1965 et 2000, pas ce qui se passe dans les écoles aujourd’hui.
Certains points forts de la Finlande sont difficiles à reproduire ailleurs. Les enseignants y ont un statut social exceptionnellement élevé : seuls les médecins sont plus recherchés en tant que partenaires. Elle découle de leur rôle dans la défense de la culture finlandaise lors de la répression russe au XIXe siècle.
La lecture pose moins de problèmes en Finlande que dans d’autres contextes linguistiques et culturels. La correspondance graphèmes/phonèmes très forte en finlandais facilite les premières phases de l’apprentissage. Elle engage à faire appel à des méthodes de nature syllabique, utilisées également pour l’apprentissage de la lecture dans d’autres langues maternelles comme le suédois, et prévient toute querelle de méthodes à cet égard.
La culture de discipline de la population finlandaise la démarque en effet des autres sociétés nordiques. La Finlande a toujours été un pays frontière entre l’est et l’ouest. La naissance de la nation finlandaise a été réalisée sous l’Empire russe au XIXe siècle. D’où la présence d’éléments de l’est un peu partout en Finlande qui ne rend pas paradoxale sa situation aux côtés de la Corée et du Japon dans les comparaisons internationales.
La Finlande s’est également industrialisée tard que les autres pays nordiques et ne s’est lancé dans l’éducation de masse que dans les années 1960. Le passage très rapide d’une société agricole à une société industrielle, puis postindustrielle, rend compte du caractère particulier de l’État providence finlandais : d’un côté industriel et individualiste, de l’autre agraire et collectiviste. La culture finnoise connaît, pour ces raisons, un caractère discipliné et un esprit collectif fort.
Pour Mme Kupiainen cela signifie que les parents de la « génération PISA » ont connu une certaine mobilité sociale vers le haut et qu’ils ont inculqué à leurs enfants un respect pour l’éducation. Selon elle, les jeunes parents d’aujourd’hui craignent que leurs enfants n’aient pas hérité de leur diligence.
Les partisans des réformes insistent sur le fait que les politiques éducatives ont eu un impact sur la montée de la Finlande dans les classements internationaux. Ils soulignent le soutien que l’école finlandaise apporte aux élèves en difficulté ainsi que la formation rigoureuse des enseignants. Les Finlandais se soucient en général moins de rester en haut du classement PISA que les visiteurs ne le croient et, après tout, la Finlande a toujours de bons résultats même s’ils ne sont pas aussi bons qu’avant.
Mais défenseurs et opposants du nouveau programme s’accordent sur un point : la motivation des élèves a diminué. « Il y a dix ans l’éducation était très valorisée parmi tous les Finlandais », de déclarer Ilppo Kivivuori, vice-directeur d’établissement à Hiidenkivi. « Maintenant c’est moins sûr ». Tout comme les effets d’une réforme aux matières transversales fortement décriée par le passé en Suisse et au Québec.
https://lesobservateurs.ch/2016/05/23/la-finlande-a-perdu-des-places-dans-le-classement-pisa-elle-essaie-de-se-reformer/
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Je suis plutôt d'accord avec yaco et ghostun et je ne crois pas qu'ils soient en opposition.
Pour les images du cosmos, il faudrait quand même savoir qu'elles sont très retravaillées dans une vision augmentée, donc pas forcément très réaliste.
Pour la beauté :
J'y comprends pas grand chose, mais quand j'essaye de comprendre, je ressens une certaine émotion devant cette formule mathématique.
Pour les images du cosmos, il faudrait quand même savoir qu'elles sont très retravaillées dans une vision augmentée, donc pas forcément très réaliste.
Pour la beauté :
J'y comprends pas grand chose, mais quand j'essaye de comprendre, je ressens une certaine émotion devant cette formule mathématique.
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Mon expérience personnelle (et donc forcément très limitée) du confinement me pousse à penser que c'est carrément le modèle de l'école garderie qui est pourri. Certains comme les estoniens en tirent plus que les autres, mais ça reste des enclos ou on entasse les élèves comme du bétail, et ou un prof essaye de passer la bonne parole, malgré des conditions absolument déplorables.
Déplorables parce-que l'horaire est unique alors que tous les élèves n'ont pas mes mêmes rythmes.
Déplorables parce-que le simple fait d'être obligés d'être là démotive beaucoup les enfants.
Déplorables parce-que les élèves font tous le même programme dans le même ordre, alors qu'ils ont des capacités variées.
Déplorables parce-que les principes pédagogiques qui conviennent à certains enfants ne conviennent pas à d'autres, et qu'on essaye de mettre tout le monde dans le même sac.
Déplorables parce-que les programmes sont bourrés de propagande politique, absolument partout.
Le déclic pour moi, ça a été quand j'ai parlé à la prof d'alto de ma fille début Juillet, pour son départ à la retraite. Elle a donné ses cours par Skype à partir de mi-mars, et elle a constaté une amélioration massive du niveau de tous ses élèves. Y compris de ma fille, qui a pourtant bossé beaucoup moins, en termes de temps. Mais ma fille, soudain, ne bossait plus à heures fixes, mais quand ça la chantait. Résultat, des progrès bien plus marqués. Les autres parents ont fait le même genre de diagnostics.
On a un excellent système de cours à domicile en France, le CNED. Ma sœur s'est reconvertie grâce à cette filière. C'est trop tard pour cette année, mais je me demande si ça ne serait pas pertinent pour moi de placer ma fille là-dedans à partir de l'année d'après. Mais ce n'est pas le fin mot de l'histoire. Le fin mot de l'histoire, c'est que la salle de classe avec un maître et desesclaves élèves correspond à des présupposés du XIXème siècle, qui étaient déjà obsolètes à l'époque, et que tenter de réformer une manière de penser qui a 2 siècles de retard (si ce n'est plus) me parait contre-productif.
Déplorables parce-que l'horaire est unique alors que tous les élèves n'ont pas mes mêmes rythmes.
Déplorables parce-que le simple fait d'être obligés d'être là démotive beaucoup les enfants.
Déplorables parce-que les élèves font tous le même programme dans le même ordre, alors qu'ils ont des capacités variées.
Déplorables parce-que les principes pédagogiques qui conviennent à certains enfants ne conviennent pas à d'autres, et qu'on essaye de mettre tout le monde dans le même sac.
Déplorables parce-que les programmes sont bourrés de propagande politique, absolument partout.
Le déclic pour moi, ça a été quand j'ai parlé à la prof d'alto de ma fille début Juillet, pour son départ à la retraite. Elle a donné ses cours par Skype à partir de mi-mars, et elle a constaté une amélioration massive du niveau de tous ses élèves. Y compris de ma fille, qui a pourtant bossé beaucoup moins, en termes de temps. Mais ma fille, soudain, ne bossait plus à heures fixes, mais quand ça la chantait. Résultat, des progrès bien plus marqués. Les autres parents ont fait le même genre de diagnostics.
On a un excellent système de cours à domicile en France, le CNED. Ma sœur s'est reconvertie grâce à cette filière. C'est trop tard pour cette année, mais je me demande si ça ne serait pas pertinent pour moi de placer ma fille là-dedans à partir de l'année d'après. Mais ce n'est pas le fin mot de l'histoire. Le fin mot de l'histoire, c'est que la salle de classe avec un maître et des
RonaldMcDonald- Messages : 11721
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Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: La vulgarisation scientifique comme art
ça reste des enclos ou on entasse les élèves comme du bétail
Ben voyons.
Chacun est en droit de se demander ce qui est souhaitable et concrétisable pour soi, ses proches, son peuple, l'humanité, et d'agir à sa mesure à ces différents niveaux.
Le fait est que l'école est un havre de paix par rapport à la maison pour un certain nombre d'enfants, probablement peu représentés aux cours extrascolaires de musique.
Ben voyons.
Chacun est en droit de se demander ce qui est souhaitable et concrétisable pour soi, ses proches, son peuple, l'humanité, et d'agir à sa mesure à ces différents niveaux.
Le fait est que l'école est un havre de paix par rapport à la maison pour un certain nombre d'enfants, probablement peu représentés aux cours extrascolaires de musique.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Topsy Turvy a écrit:ça reste des enclos ou on entasse les élèves comme du bétail
Ben voyons.
Chacun est en droit de se demander ce qui est souhaitable et concrétisable pour soi, ses proches, son peuple, l'humanité, et d'agir à sa mesure à ces différents niveaux.
Le fait est que l'école est un havre de paix par rapport à la maison pour un certain nombre d'enfants, probablement peu représentés aux cours extrascolaires de musique.
Alors je me suis mal exprimé. Je ne dis pas que les cours à la maison sont la bonne solution pour tous, hein. Je dis plutôt qu'il faut complètement repenser l'école. D'ailleurs, on a vu pendant le confinement que sa fonction première était bien une fonction de garderie, vitale pour que l'économie puisse tourner. On ne fera pas l'économie d'un endroit ou les parents peuvent laisser leurs enfants.
Ce que je dis, c'est que cet endroit est actuellement très mal valorisé, à cause de présupposés idéologiques qui empêchent les professeurs de faire de la vraie pédagogie. Le fait de mettre tous les enfants d'une même classe d'âge dans la même classe, pour tous les cours, sans distinction, de faire l'appel systématique, de donner le même cours à tous, d'imposer le même rythme à tous, de juger les élèves sur leur capacité à rabâcher le cours et non pas à le comprendre, le fait même de juger les élèves, de blâmer les retardataires, de forcer tout le monde à rentrer dans le même moule, est mortifère. Je n'ai pas de solution miracle, mais je crois qu'on pourrait au moins essayer de penser en dehors de ce cadre là.
RonaldMcDonald- Messages : 11721
Date d'inscription : 15/01/2019
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Re: La vulgarisation scientifique comme art
Au sujet des profs que je connais hélas trop bien ...
J'ai toujours été scandalisé par l'inculture scientifique des profs de matière littéraire (lettres, HG, langues, etc.). Ils le revendiquent comme une sorte de fierté : "Ah ! moi j'ai jamais rien compris aux maths et aux sciences.". Sur ce forum d'ailleurs ... hum ! Seule exception notable les profs de philo (je suis très inculte dans le domaine, mais moi, au moins, en ai-je honte).
Que dirait-on d'un prof de math qui n'a jamais lu un roman, regardé un film d'auteur ou qui n'a pas un minimum de culture historique ? Expérimentalement, il me semble plus facile d'acquérir un minimum de vernis littéraire que scientifique en autodidacte : la culture au fil de la vie.
Dans les années 1980-2000, avant que le recrutement ne devienne un pis aller et que les téléphones n'envahissent la vie nous avions l'habitude d'aller boire le café en ville entre collègues afin d'y tenir salon. Je n'ai jamais eu de souci pour faire face à une conversation littéraire même si bien entendu je ne suis qu'un amateur éclairé et qu'il me manque les outils théoriques.
Il me semblerait sain que dans les cursus littéraires on introduise de vrais cours de vulgarisation scientifique pluridisciplinaires. Avant la réforme du bac on prétendait enseigner des maths ou de la physique élémentaires en filière L c'était une illusion. Depuis la réforme la situation a encore empiré les élèves peuvent abandonner tout enseignement scientifique dès la seconde.
De mon point de vue, il vaut mieux un vague saupoudrage d'idées générales que rien (!) ou que des maths (physique, bio, etc.) réduites à une pratique machinale ou ultra académique (bachotage). il y aurait la place pour une après midi par semaine de vulgarisation par exple des vidéos accompagnées et travaillées avec un enseignant suivi d'évaluations afin que les élèves s'mipliquent et bossent vraiment sur la mémorisation des idées générales. En gros la quête d'un vague humanisme au sens classique.
Il va de soi que j'envisagerais la même démarche autour de la littérature en filière scientifique.
MAIS cessons d'enseigner mécaniquement l'analyse des figures de style au collège et autres balivernes (du structuralisme mal digéré !) au profit du plaisir de lire et de comprendre ce qu'on lit !
J'ai toujours été scandalisé par l'inculture scientifique des profs de matière littéraire (lettres, HG, langues, etc.). Ils le revendiquent comme une sorte de fierté : "Ah ! moi j'ai jamais rien compris aux maths et aux sciences.". Sur ce forum d'ailleurs ... hum ! Seule exception notable les profs de philo (je suis très inculte dans le domaine, mais moi, au moins, en ai-je honte).
Que dirait-on d'un prof de math qui n'a jamais lu un roman, regardé un film d'auteur ou qui n'a pas un minimum de culture historique ? Expérimentalement, il me semble plus facile d'acquérir un minimum de vernis littéraire que scientifique en autodidacte : la culture au fil de la vie.
Dans les années 1980-2000, avant que le recrutement ne devienne un pis aller et que les téléphones n'envahissent la vie nous avions l'habitude d'aller boire le café en ville entre collègues afin d'y tenir salon. Je n'ai jamais eu de souci pour faire face à une conversation littéraire même si bien entendu je ne suis qu'un amateur éclairé et qu'il me manque les outils théoriques.
Il me semblerait sain que dans les cursus littéraires on introduise de vrais cours de vulgarisation scientifique pluridisciplinaires. Avant la réforme du bac on prétendait enseigner des maths ou de la physique élémentaires en filière L c'était une illusion. Depuis la réforme la situation a encore empiré les élèves peuvent abandonner tout enseignement scientifique dès la seconde.
De mon point de vue, il vaut mieux un vague saupoudrage d'idées générales que rien (!) ou que des maths (physique, bio, etc.) réduites à une pratique machinale ou ultra académique (bachotage). il y aurait la place pour une après midi par semaine de vulgarisation par exple des vidéos accompagnées et travaillées avec un enseignant suivi d'évaluations afin que les élèves s'mipliquent et bossent vraiment sur la mémorisation des idées générales. En gros la quête d'un vague humanisme au sens classique.
Il va de soi que j'envisagerais la même démarche autour de la littérature en filière scientifique.
MAIS cessons d'enseigner mécaniquement l'analyse des figures de style au collège et autres balivernes (du structuralisme mal digéré !) au profit du plaisir de lire et de comprendre ce qu'on lit !
Confiteor- Messages : 9163
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Selon moi, les valeurs et structures en France sont à revoir de font en comble, en effet.
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
~
Dernière édition par ghostun le Dim 23 Aoû 2020 - 23:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La vulgarisation scientifique comme art
La vulgarisation c’est surtout un art visuel.
Il n’y a pas beaucoup de sons scientifiques ni d’odeurs/goûts. Pas de 4* Michelin dans ce domaine.
Mais est-ce que vulgarisation cela veut dire communication ? Souvent les vulgarisateurs ont quelque chose à vendre, en tout cas toutes ces revues de vulgarisation ne sont pas désintéressées.
Les bons scientifiques sont clairs dans ce qu’ils disent, il suffit de prendre le temps d’apprendre, de les lire, de les écouter en laissant de côté ses à-priori. Ils n’ont pas besoin de vulgarisateurs.
Il n’y a pas beaucoup de sons scientifiques ni d’odeurs/goûts. Pas de 4* Michelin dans ce domaine.
Mais est-ce que vulgarisation cela veut dire communication ? Souvent les vulgarisateurs ont quelque chose à vendre, en tout cas toutes ces revues de vulgarisation ne sont pas désintéressées.
Les bons scientifiques sont clairs dans ce qu’ils disent, il suffit de prendre le temps d’apprendre, de les lire, de les écouter en laissant de côté ses à-priori. Ils n’ont pas besoin de vulgarisateurs.
Re: La vulgarisation scientifique comme art
La vulgarisation c’est surtout un art visuel.
Non.
Mais est-ce que vulgarisation cela veut dire communication ?
Non.
Mais est-ce que vulgarisation cela veut dire communication ?
[...]
C'est une forme de diffusion pédagogique des connaissances qui cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses limites et ses incertitudes) à portée d'un public non expert.
C'est l'ensemble des actions permettant au public d'accéder à la culture, et en particulier aux cultures scientifiques, techniques, industrielles ou environnementales, c'est-à-dire aux savoirs, savoir-faire et savoir-être de ces disciplines.
Dans son sens le plus répandu, la vulgarisation est, selon le Larousse, l'« action de mettre à la portée du plus grand nombre, des non-spécialistes des connaissances techniques et scientifiques ». Pour le dictionnaire Le Petit Robert, c'est « le fait d'adapter un ensemble de connaissances techniques, scientifiques, de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste ». Enfin, pour le TLFi, c'est le « fait de diffuser dans le grand public des connaissances, des idées, des produits ».
[...]
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vulgarisation
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Sur l'art....
Ecouter la musique du cosmos
https://www.franceinter.fr/emissions/chronique-de-l-espace/chronique-de-l-espace-13-aout-2019
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/univers-ny-t-il-pas-son-espace-6566/
https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/les-voix-de-l-univers
siamois93 a écrit:La vulgarisation c’est surtout un art visuel.
Il n’y a pas beaucoup de sons scientifiques ni d’odeurs/goûts. Pas de 4* Michelin dans ce domaine.
Ecouter la musique du cosmos
https://www.franceinter.fr/emissions/chronique-de-l-espace/chronique-de-l-espace-13-aout-2019
https://www.futura-sciences.com/sciences/questions-reponses/univers-ny-t-il-pas-son-espace-6566/
https://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/les-voix-de-l-univers
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Sur la vulgarisation scientifique
Pour ma part je trouve la vulgarisation scientifique très importante,cela permet de comprendre ou d' appréhender un ou des sujets scientifique plus facilement que si il était exposé avec des thermes complexe ,faisant décrocher au bout de 3 mots un non initié ...ce qui permet à certain esprit de ce développer et de s' intéresser à des sujet qui dépasse de loin leurs connaissances et compétences initial ,celà ouvre une compréhension du monde non négligeable .D'ailleur je ne peux m' empêché de parler de Jean Pierre Petit est de son fameux modèle cosmologique JANUS ,je trouve cette homme exceptionnellement patient,combatif,et d' une intelligence remarquable ,je comprend toujours pas pourquoi la communauté scientifique le boycott autant ,enfin je le comprend mais je n' arrive pas à m' y faire ,on serait à des années lumières on lui avait accordé plus de crédit et de subvention ....j' en suis convaincu ,il est fascinant papy Petit .
DHOM2- Messages : 25
Date d'inscription : 22/08/2020
Age : 39
Re: La vulgarisation scientifique comme art
@ DHOM2
Regarde par là :
https://www.zebrascrossing.net/t26470-big-bang-vulgarisation-par-etienne-klein#1732824
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horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: La vulgarisation scientifique comme art
horizon artificiel a écrit:@ DHOM2
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merci ,je l' avais déjà vue celle ci =),pour ne pas dire toute celle concernant Jean Pierre Petit ,il est trop fort !
DHOM2- Messages : 25
Date d'inscription : 22/08/2020
Age : 39
Re: La vulgarisation scientifique comme art
DHOM2 a écrit:horizon artificiel a écrit:@ DHOM2
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merci ,je l' avais déjà vue celle ci =),pour ne pas dire toute celle concernant Jean Pierre Petit ,il est trop fort !
Oui mais as-tu lu les messages suivants où il est encore question de JPP sur le fil du big bang vulgarisé par Klein ?
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: La vulgarisation scientifique comme art
horizon artificiel a écrit:DHOM2 a écrit:horizon artificiel a écrit:@ DHOM2
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merci ,je l' avais déjà vue celle ci =),pour ne pas dire toute celle concernant Jean Pierre Petit ,il est trop fort !
Oui mais as-tu lu les messages suivants où il est encore question de JPP sur le fil du big bang vulgarisé par Klein ?
Oui j' ai lu les posts =) ,Une part des travaux de JPP sont lié aux informations "scientifique" divulguer dans les fameuses lettres Ummite ,les technologies exposaient dans ces documents pour le monde scientifique actuel reste de la sciences fiction et remet en question beaucoup d' acquis dit validé par la communauté scientifique ,le modèle lambda cdm est vouée à évoluer un jour ou l' autre ,en restant sur un modèle fixe aussi longtemps sans vraiment chercher une vérité scientifique qui pourrait être dérangeante et déstabilisante pour nos scientifique de renommé mondiale lol ,notre évolution technologique et humaine sans trouve limité .Ce modèle JANUS ouvrent des perspectives multiples à tout les niveaux si elle s' avèrent observable à un moment de l' Histoire .
DHOM2- Messages : 25
Date d'inscription : 22/08/2020
Age : 39
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Un exemple de vulgarisation scientifique :
" J'encule la science ."
" J'encule la science ."
limul- Messages : 70
Date d'inscription : 16/08/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Ce peut être aussi une esthétique.
limul- Messages : 70
Date d'inscription : 16/08/2020
Re: La vulgarisation scientifique comme art
Si ça peut te rassurer henrig, en dépit de la dernière moitié de ce fil, on doit être quelques uns quand-même à avoir compris ce que tu voulais dire. Ce fut un plaisir de te lire.
Et si l'on plonge au cœur de ton premier message, c'est au passage entre alchimie et chimie que la beauté s'est perdue.
Ça coûtait rien de continuer à foutre des lions et des dragons autour des concepts. Est-ce que c'est utile ? Excellente remarque. Est-ce que c'est utile.
Je ne sais pas, personnellement. Mais c'est plus joli.
Et si l'on plonge au cœur de ton premier message, c'est au passage entre alchimie et chimie que la beauté s'est perdue.
Ça coûtait rien de continuer à foutre des lions et des dragons autour des concepts. Est-ce que c'est utile ? Excellente remarque. Est-ce que c'est utile.
Je ne sais pas, personnellement. Mais c'est plus joli.
paຮލຮage- Messages : 111
Date d'inscription : 12/09/2020
Localisation : Banni jusqu'au 1er janvier 2025
Re: La vulgarisation scientifique comme art
La poésie scientifique, de la gloire au déclin.
https://halshs.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/932985/filename/POESIESCIENTIFIQUE.pdf
https://halshs.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/932985/filename/POESIESCIENTIFIQUE.pdf
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
Re: La vulgarisation scientifique comme art
paຮލຮage a écrit:Si ça peut te rassurer henrig, en dépit de la dernière moitié de ce fil, on doit être quelques uns quand-même à avoir compris ce que tu voulais dire. Ce fut un plaisir de te lire.
Et si l'on plonge au cœur de ton premier message, c'est au passage entre alchimie et chimie que la beauté s'est perdue.
Ça coûtait rien de continuer à foutre des lions et des dragons autour des concepts. Est-ce que c'est utile ? Excellente remarque. Est-ce que c'est utile.
Je ne sais pas, personnellement. Mais c'est plus joli.
C'est marrant ça me rappelle cette citation de Richard Feynman :
dr-korbo- Messages : 419
Date d'inscription : 02/07/2019
Age : 34
Localisation : Montpellier
Re: La vulgarisation scientifique comme art
dr-korbo a écrit:C'est marrant ça me rappelle cette citation de Richard Feynman
L'humour est un art et l'armature même de la science est une science, sa présence et son extension étant comprise dans le terme même d'armature. Et de ce fait je ne conçois pas le raisonnement qui a pu lier les deux images ci-dessus.
La caricature de Feynman était-elle en vérité destinée au premier message de ce fil ?
C'est la seule cohérence que je peux lui trouver. Korbo, la cohérence n'est pas une option. Parce que le message précédent indiquait précisément l'instant où l'art de la science s'est débarrassée des oripeaux de son enfance, rien de plus, rien de moins. Il ne parlait pas de fleurs, il parlait de tableaux. Le drapé est pourtant un classique de l'art, savoir se servir des replis d'une toge pour appuyer son point de vue n'est pas à la portée du premier venu, certes. Cela, je peux le concevoir. Daurinak a raison de parler de la porosité de la frontière des phénomènes, c'est la clef mineure surdéterminante au sein de phénomènes majeurs. Et l'art facile est trop souvent basé sur ce choix de la portée.
Si vous n'aimez pas ce que vous voyez, je vous retourne collectivement le compliment.
AleaJacta- Messages : 15
Date d'inscription : 27/05/2021
Re: La vulgarisation scientifique comme art
https://lissner.fr/science-poetiquement-modifiee-et-poesie-scientifiquement-justifiee
horizon artificiel- Messages : 3526
Date d'inscription : 23/01/2020
Localisation : Sur Terre depuis le 30 Juin 1966, plus précisément dans les Hauts-de-France, même si apparemment pour certains, je ne serais pas conforme à une prétendue "identité nationale culturelle française"..... Je n'ai plus envie de dialoguer dans les échanges publics sur zc. Changement d'avatar en mai 2022 : j'ai abandonné le fond diffus cosmologique pour rendre hommage à Shireen, Allah i rahma
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