Réponses à la con.
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Re: Réponses à la con.
Mémo.
Le professeur Joyeux, ami du professeur acteur du film hold-up
n'est pas une contraction de Prof et Joyeux
dans Blanche Neige et les 7 nains.
Mémo 2.
Blanche-Neige et les sept nains n'est pas une histoire vraie.
So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
Vidéo spontanée cultiver une paix intérieure profond de Stan(islas) super coach en direct
YouT
La douance ne fait pas tout.
regards pluriels. Com
Ewoks on continue comme d'hab et on y va
En mode flipper le flipper, flipper le dauphin ou flipper le ce que tu veux tu te t'emmerdes, en modes, quoi
Pensée purement matériel et capitaliste c'est surprenant en écrivant ceci je me rends compte que flipper le flipper n'a pas encore pensé à demander des droits d'auteur et de je sais pas quoi à Flipper le dauphin depuis tout ce temps quand même ça doit faire au moins 40 ans pourtant logiquement ce genre de chose pour le capital c'est capitale, est prioritaire ce genre de chose un problème de biais cognitif ? Tu as oublié une guirlande dans ton arborescence Tu as perdu un panneau de signalisation karaté une déviation ? tu as oublié un rond-point tu as perdu ton sens giratoire ? monsieur capital et Cie ?...
So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
Œufs : 21 utilisations pratiques pour le jardin et la maison
Tout est bon dans l'œuf ! Riche en minéraux et macronutriments, les œufs peuvent aussi être utilisés au jardin. Voici 21 utilisations possibles
Mon jardin ma maison. fr.
So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
Des conférences toute la nuit
David LeFrancois /YouT
Direct. En cours. *
🧶🧵
Dernière édition par So,Nath le Dim 27 Déc 2020 - 23:39, édité 1 fois (Raison : *ajout)
So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
Les groupes sociaux.
Richard S Enseignant/YouT
So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
Les archétypes et le Soi organisateur.
Cjung.net.
Devenir un individu libre et relié selon Jung.
Psychologies.com
Comment devenir qui je suis un individu, libre et rélié.
Thérapeutesmagazine.com
Devenir un individu libre et relié.
Naturopédiatrie. com.
La solitude imposée ou choisie.
RTS.ch
Le processus d'individuation et les archétypes
Osez votre potentiel. com.
So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
Note de lecture : « Ma mère musicienne est morte de maladie maligne à minuit mardi à mercredi au milieu du mois de mai mille977 au mouroir mémorial à Manhattan » (Louis Wolfson)
Marianne
il y a 5 ans
Refuser la langue maternelle, pour éluder jusqu’à la fin une relation impossible avec sa mère.
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Ce livre, paru pour la première fois en 1984, soit sept ans après le décès de sa mère en 1977, qui a été revu par l’auteur en 2012 pour cette nouvelle publication par les éditions Attila démarre par une préface, aussi excellente qu’indispensable de Frédéric Martin. On y apprend des éléments fondamentaux sur la biographie de Louis Wolfson que je reprends ici : Juif new-yorkais, né en 1931 aux Etats-Unis, Louis Wolfson a été diagnostiqué schizophrène dès l’enfance, placé dans des instituts psychiatriques par sa mère à l’adolescence, et y a subi des traitements violents, notamment par électrochocs. Il en a conçu une grande rancune pour l’espèce humaine et une détestation de sa langue maternelle, l’anglais, qu’il ne supporte plus d’entendre ou de lire. Il a donc inventé un procédé pour se protéger de cette agression qu’est l’anglais, qui consiste à traduire immédiatement toute phrase anglaise en une phrase étrangère, en français, allemand, hébreu et russe, quatre langues qu’il a apprises seuls en gardant en permanence sur ses oreilles des écouteurs stéthoscopiques branchés sur un petit magnétophone, appareil mentionné sans cesse au cours de ce récit écrit en français.
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Le titre et la jaquette du livre annoncent la couleur. Louis Wolfson raconte l’agonie et le décès par maladie maligne (un cancer ombilical) de sa mère, Rose Wolfson, au milieu du mois de Mai 1977 ; le livre entremêle le journal de Rose – essentiellement des annotations sur les visites à l’hôpital et examens médicaux subis entre 1975 et 1977 – et le récit écrit à la première personne de l’auteur, habité par des obsessions multiples, et en particulier celle des paris hippiques.
En effet, dans les nombreux moments où il n’est pas avec sa mère, l’auteur passe ses journées à l’hippodrome de Yonkers, dans la banlieue de New York. Le livre fourmille de détails sur cette expérience où rien n’est épargné au lecteur : les cotes, les noms des chevaux, les statistiques délirantes et complexes qui guident les comportements de ce parieur frénétique, et d’autres incidents sur le champ de courses, tels cette altercation avec un chauffeur de bus noir (car Louis Wolfson a une haine viscérale des noirs et des juifs).
Dès le titre on peut saisir combien Louis Wolfson est obsessionnel. Maniaque du détail, il adopte un ton froid, clinique, exhaustif quand il parle de la lente agonie de sa mère, mais aussi lorsqu’il parle de lui-même, de sa maladie et des courses hippiques.
Louis Wolfson et sa mère, 1934 :copyright: Le Tripode
Obsédé par un souci constant et pathologique d’objectivité et de précision, il n’élude rien, même lorsqu’il évoque le cancer de sa mère. Au-delà des observations froides, ce qui transpire sans cesse est la haine, détestation née de sa rancune envers la société et focalisée sur des individus ou des groupes multiples, haine de son beau-père, du personnel de l’hôpital, des noirs, des juifs, accusés de nombreux maux, dont l’appât du gain. Et la haine touche aussi la langue anglaise : Avec ses «écouteurs» sur les oreilles, même quand il accompagne finalement sa mère à l’hôpital, Louis Wolfson tente d’échapper à l’écoute du moindre mot d’anglais qu’il abhorre, cette langue maternelle qu’il ressent comme une véritable agression.
Obsédé par ses haines et ses phobies, l’auteur ne dit jamais ce qu’il ressent, et pourtant ce livre, dont on pourrait penser au départ que c’est un récit voyeuriste sur la maladie et l’agonie d’une femme est finalement la mise à nu d’un homme, qui dévoile tous les détails de sa psychose et d’une souffrance décrite sans émotions.
Lorsque la maladie de sa mère s’aggrave, la psychose et l’agressivité de l’auteur prennent encore plus d’ampleur, son racisme envers les noirs et les juifs, sa haine du corps médical et ses phobies – de la maladie, d’une contamination éventuelle par la rage, du corps et des excréments – qui deviennent de plus en plus virulentes.
Tandis que sa mère agonise, celle qu’il désigne toujours comme Rose, Rose B*** ou tout simplement R*, dans une étrange oscillation entre distance et proximité, Louis Wolfson reste retranché derrière ses écouteurs. Pourtant, il ne cesse de se documenter et de lire son Abrégé de cancérologie, de poser des questions à des médecins, tous répugnants selon lui, veut tenter des thérapeutiques parallèles, et jusqu’à la fin – et jusqu’au pur et simple miracle.
Totalement hallucinant, ce texte fascine par son écriture façonnée dans les détestations, les obsessions et les allitérations, un peu à la manière de Thomas Bernhard mais dans une langue singulière, ce qui n’est pas étonnant vu la manière dont il a appris le français, et qui porte le lecteur, comme une vague, une très longue poésie extrêmement particulière.
Hallucinant, le texte l’est aussi pour ce lien entre le fils et la mère, dont on ressent la force malgré tout, malgré les internements, les électrochocs et la lobotomie chimique, malgré la pathologie et les phobies obsessionnelles, malgré tout ce que ce fils a subi et toutes les barrières à l’expression de cet amour, lien distant mais bouleversant, dans le fil qui relie le fils né de son ventre au calvaire des métastases du nombril de Rose, dans ce fils reclus dans sa chambre qui refuse de parler anglais mais qui lit tous les articles sur les traitements du cancer en français ou en allemand, dans les photos qui illustrent le livre, dans le parallèle entre le linceul de Rose et la camisole de force de son fils interné, dans l’impossibilité pour lui de croire au décès de sa mère, dans la disparition de la mère mesurée à l’aune de l’Apocalypse.
Ce qu’en dit Guillaume Contré sur L’escalier des aveugles est ici.
Pour acheter ce livre chez Charybde, c’est par là.
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Catégories : Notes de lecture 2012
Étiquettes : Courses de chevaux, Folie, Haines personnelles, Langage poétique, Langue réinventée, Maladie, Mère et fils, Obsessions, Schizophrénie, Thomas Bernhard
Charybde2wordpress.com.
So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
L'escalier des aveugles
Livres et autres excursions.
dimanche 19 mai 2013
Louis Wolfson - Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir mémorial à Manhattan
Littérature + Maladie = Littérature
***
Louis Wolfson - Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir mémorial à Manhattan [Attila, 2012]
Texte halluciné et hallucinant, dont la lecture ne laisse pas indemne, texte excessif méprisant toute convention, texte qui provoque, qui heurte et qui appuie là où ça fait mal tout en ayant l’air de ne pas y toucher…
On pourrait continuer un petit moment comme ça, enchaînant de manière plus ou moins automatique les formules toutes faites. Et pourtant. Comment le dire autrement ? Quand le cirque médiatique nous vend de l’exceptionnel et du sensationnel à tout propos s'agissant de textes qui la plupart du temps n'en valent pas la peine, il arrive quelquefois que des formules qui à force d’avoir été utilisées à tort et à travers en sont devenues terriblement creuses redeviennent utiles. C’est qu’il y a certains textes qui justifient vraiment toutes les formules à l’emporte-pièce qu’on voudra bien leur appliquer.
En voici un exemple et pas des moindres : Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai mille977 au mouroir mémorial à Manhattan (ouf !), livre écrit en français au début des années 1980 par l’américain Louis Wolfson, que les toujours impeccables éditions Attila ont eu l’excellente idée de rééditer l’année dernière. L’hallucination – ou pour employer un mot peut-être moins ampoulé, l’expérience – commence ici par la découverte d’une langue inédite. Si l’écrivain est celui qui écrit comme si sa langue maternelle était une langue étrangère, Wolfson, lui, préfère « simplifier » l’équation : il écrit directement dans une langue étrangère. Wolfson chamboule notre belle langue de Molière si tristounette et rigide comme bien peu en auraient le courage, la volonté ou le talent. Mais c’est que chez Wolfson ce rapport totalement neuf à la langue remonte loin en arrière dans sa propre biographie. Notre homme est polyglotte, serpentant avec aisance entre français, allemand, russe, hébreu… Cette apparente facilité trouve racine chez lui dans un rejet profond de sa propre langue, l’anglais, qu’il semble ne pouvoir supporter qu’à doses homéopathiques. Ce rejet, né d’un traumatisme, s’explique aussi par la personnalité complexe et instable de Wolfson, qui - malgré (ou à cause) de sa prodigieuse intelligence - est schizophrène. Un peu parano aussi. Il est l’auteur d’un premier livre dont je ne dirais pas grand-chose ne l’ayant pas lu, Le schizo et les langues, publié par Gallimard en 1970, où il relate semble-t-il son expérience avec les langues et sa méthode unique d’apprentissage d’idiomes divers à partir d’une mutation de l’anglais. Le livre – faudrait-il vraiment s’en étonner – reçut un accueil exceptionnel de la part de l’intelligentsia française, préfacé par Deleuze, loué par Foucault, etc…
Ma mère…, est donc écrit dans un français aussi peu académique qu’on l’imagine à considérer les antécédents du bonhomme. Constructions syntaxiques quelques peu alambiquées pour former des phrases d’équilibriste ; utilisation permanente ou quasi permanente du passé simple ; pronoms ou adjectifs bizarrement placés ; etc… Loin d’être illisible (on rentre dans le « jeu » au bout de la deuxième ou troisième page), cette langue au contraire n’est que poésie, parfaitement assumée d’ailleurs. Ce français surprenant n’est certainement pas le produit plus ou moins branque d’une maladresse à l’heure d’écrire dans une langue qui n’est pas la sienne. Au contraire, on se rend vite compte à quel point Wolfson se fiche comme de l’an quarante de la correction et de la belle langue. Il maintient 300 pages durant le cap de cette écriture qui n’appartient qu’à lui, qui semble être seule à même de rapporter une expérience dont l’essence ne survivrait pas si elle devait passer par la moulinette d’un français plus conventionnel.
Au delà de la langue, de quoi parle ce livre ? Comme son titre l’indique, il narre par le menu - nullement avare en détails, voire maladivement obsédé par le détail - la déchéance de la mère de l’auteur, victime terminale du cancer. Celle-ci a laissé une sorte de journal où elle a annoté au jour le jour toutes les opérations subies, les rayons, la chimiothérapie, les médicaments, les rendez-vous à l’hôpital, etc… À partir de ce « canevas », Wolfson tisse le récit de la façon dont il a vécu – à travers le « fantôme » d’une mère de plus en plus cadavérique – cette longue et terrible descente vers une mort qui se fait chaque jour plus inéluctable. Soit, pour le lecteur, un an et demi dans la tête de Louis Wolfson qui, entre deux entrées du « journal » de sa mère, parle essentiellement de lui et de sa perception du monde.
J’entends déjà d’ici les commentaires : on ne doit pas rire à toutes les pages avec un bouquin pareil. Et pourtant… Le livre n’est pas exactement drôle, non. Mais il n’est pas non plus sordide. Tragique, oui, sans doute, mais parfois on rit aussi, quand même. C’est que Wolfson, se cachant en partie derrière son « personnage » de schizophrène maniaque du détail, approche le réel à travers une forme de pudeur toute personnelle qui prend l’apparence d’un miroir déformant, comme un voile d’étrangeté jeté sur l’expérience très douloureuse qui lui est donnée de vivre. Wolfson d’ailleurs, même s’il n’est pas avare de détails sur l’évolution de la maladie, aborde la plupart du temps les événements de biais. Quand il pratique l’attaque frontale, c’est avant tout pour vitupérer contre l’humanité (Wolfson est parano et surtout terriblement misanthrope), qui selon lui ne mériterait qu’une chose : la destruction pure et simple sous le feu atomique. Le reste du temps, il pratique une forme de mépris des plus exacerbés, en premier lieu contre les membres du corps médical, docteurs, infirmières, leur maîtrise sujette à caution des techniques adéquates pour lutter contre l’avancée du cancer… Entre autres choses, le livre de Wolfson est une attaque en règle contre la médecine et les hôpitaux, un univers que l’auteur a du mal à voir autrement que comme âpre au gain, manipulateur, menteur, tartuffe. Car sous une carapace insensible, Wolfson est évidemment touché en profondeur par ce qui arrive à sa mère ; il a beau se lancer dans une lecture frénétique de tous les ouvrages sur le cancer qui lui tombent sous la main (jamais en anglais bien sûr, mais en français, en allemand…), il se rend bien compte qu’il est impuissant et que les médecins – cette bande de filous – le sont aussi.
Il y a bien entendu, en filigrane tout au long du texte, la relation ambiguë qu’entretient Wolfson avec sa mère, chez laquelle il vit encore à plus de quarante ans. Déclaré inapte au travail, vivant en partie d’une allocation de l’état qu’il se charge consciencieusement de dilapider aux courses de chevaux (d’où un certain nombres de pages ahurissantes consacrées aux martingales délirantes qu’il ébauche ; à ses aventures lors d'épiques trajets de bus jusqu’à des champs de courses perdus en quelques banlieues new-yorkaises mal desservies), c’est semble-t-il à sa mère qu’il doit plusieurs internements, électrochocs compris. Mais ce rapport, qu’on devine oscillant entre dépendance et rejet, n’est jamais clairement exposé (contrairement aux permanentes expositions détaillées de multiples aspects à priori sans importances du quotidien). C’est une forme de pudeur qui s’exprime là, mais c’est aussi que l’enjeu du livre, n’en déplaise aux lacaniens de tous poils (le premier livre de Wolfson, Le schizo et les langues, avait été publié dans la collection « connaissance de l’inconscient ») n’est pas psychanalytique. On ne le lit pas poussé par la malsaine curiosité de rentrer dans la caboche d’un « fou ». D’abord parce que Wolfson est tout sauf fou, et surtout parce que ce que l’auteur nous propose ici c’est une expérience en premier lieu littéraire. Il ne propose pas – c’est heureux – de compatir avec lui sur son drame. La compassion, de toute façon, ne fait probablement pas partie de son vocabulaire. Il suffira de constater comme tout le monde ici en prend pour son grade : juifs (Wolfson est juif, mais ne semble porter ni l’idée de la judéité, ni Israël, ni le sionisme dans son cœur), noirs, médecins, commerçants, postiers… Il n’y va pas de main morte, au risque de choquer les biens pensant qui auraient le malheur de passer par là, ne comprenant pas la logique de Wolfson, certainement pas raciste, incapable plutôt de pardonner la moindre faiblesse à qui que ce soit. D’autre part, mis de côté par la société, sans doute avons-nous affaire à un être ayant du mal à considérer bénévolement ce que l’organisation sociale implique de « rôles » dans les faits et gestes de chacun. Entier, à fleur de peau, très voire trop lucide, schizophrène, l’identité pour Wolfson est un terrain aussi glissant que piégé. Il ne peut se construire qu'en opposition à tout.
Il y aurait tant à dire sur ce livre que cela excède les capacités d’accueil de ce blog. Pour finir, j’aimerais néanmoins le mettre en relation avec un autre livre également publié chez Attila, qui semble-t-il n’a pas reçu l’accueil qu’il méritait. Je veux parler du puissant Le désert et sa semence de Jorge Baron Bizza (Attila 2011 - traduction Robert & Denis Amutio), dans lequel on retrouve une même structure autobiographique, celle d’un auteur au chevet de sa mère – dans le cas de Baron Bizza, ce n’est pas le cancer mais l’interminable hospitalisation pour la reconstruction d’un visage défiguré à l’acide – et une approche similaire des liens complexes fils-mère, une même forme de pudeur face au récit de la douleur, etc. Il y aurait sans doute un intéressant travail à faire autour d'une lecture conjointe de ces deux livres.
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So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
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Re: Réponses à la con.
Bigre. Ca a l'air d'envoyer, ce truc.
Le "fils de loup" dont la mère a un "cancer ombilical", rien que ça, ça s'invente pas.
"un peu à la manière de Thomas Bernhard" c'est évidemment juste pour faire mon intelligent, mais j'y pensais bien fort.
Merci à celui / celle qui l'a conseillé le premier et dont le pseudo m'échappe !
Le "fils de loup" dont la mère a un "cancer ombilical", rien que ça, ça s'invente pas.
"un peu à la manière de Thomas Bernhard" c'est évidemment juste pour faire mon intelligent, mais j'y pensais bien fort.
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Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
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Re: Réponses à la con.
".../...Il maintient 300 pages durant le cap de cette écriture qui n’appartient qu’à lui, qui semble être seule à même de rapporter une expérience dont l’essence ne survivrait pas si elle devait passer par la moulinette d’un français plus conventionnel.../...
"
Whaou...
"
Whaou...
So Sûre 2- Messages : 6805
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Age : 53
Re: Réponses à la con.
Charv a écrit:Bigre. Ca a l'air d'envoyer, ce truc.
Le "fils de loup" dont la mère a un "cancer ombilical", rien que ça, ça s'invente pas.
"un peu à la manière de Thomas Bernhard" c'est évidemment juste pour faire mon intelligent, mais j'y pensais bien fort.
Merci à celui / celle qui l'a conseillé le premier et dont le pseudo m'échappe !
Ah toi aussi tu te demandes pourquoi des personnes ne prennent pas de pseudo Prosper youplaboum.. Merci je me sens moins seule à me poser ce genre de question intelligente..
On doit avoir fait un pic à 10000 de Qi là ? Non ?
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
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Re: Réponses à la con.
Oui.
Mais pas au niveau du QI... au niveau de l'attention !
Mais pas au niveau du QI... au niveau de l'attention !
Charv- Messages : 2388
Date d'inscription : 15/04/2018
Age : 47
Localisation : Lyon
Re: Réponses à la con.
D'après mes sources selon mes agents secrets Que je viens de mettre sur le coup, Le "gars" ça serait un gars qui a fait l'ENA et une thèse "Et Tes rides ?" mais chut je terrien dit.
Je vais aussi commander 6 Journal de Mickey, Pour 3 avant et 3 après Et probablement quelques mouchoirs...
Dans trop intelligent Pour être heureux il est écrit Depuis 10 ans qu'il y a des HP en errance..
Je vais aussi commander 6 Journal de Mickey, Pour 3 avant et 3 après Et probablement quelques mouchoirs...
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So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: Réponses à la con.
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Comment aider une personne qui n'est pas sure d'elle
Coécrit par Trudi Griffin, LPC, MS
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Notre estime personnelle (ou la confiance que nous avons en nous-mêmes) fait partie de notre bagage émotionnel. Si vous avez une haute estime de vous-même, il peut être difficile de voir un ami souffrir de problèmes de confiance en lui. Bien que vous ne puissiez pas l'aider à retrouver son estime personnelle, il vous est néanmoins possible de l'aider et de l'encourager à avoir une meilleure image de lui-même.
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So Sûre 2- Messages : 6805
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Re: Réponses à la con.
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Comment reconnaitre ses torts
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Lorsque l'on a blessé quelqu'un involontairement, il n'est pas toujours facile de reconnaitre sa culpabilité. Il peut être plutôt effrayant de s'exposer lorsque l'on doit s'excuser, mais cela en vaudra la peine une fois que votre relation ira mieux. Vous faites déjà un pas dans la bonne direction en choisissant de régler le problème au lieu de l'ignorer. Maintenant, vous devez simplement trouver la bonne façon de vous excuser et de réparer votre relation avec cette personne.
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So Sûre 2- Messages : 6805
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