en fait non

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J'ai l'impresion que c'est partagé un peu quand même, en tout cas je partage ta (tes) sensation(s) sur ce sujet.

Cherche peut-être du côté de l’exigence liée au manque d’estime de soi. Difficile d'aimer réellement quelqu'un quand on ne s'aime pas soi-même.

https://www.doctissimo.fr/psychologie/diaporamas/consequences-manque-estime-de-soi/des-exigences-elevees (par exemple)

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isNaN a écrit:
Je précise que je n'ai pas de probleme sexuel, ni à dialoguer avec autrui, donc pas de "justificatifs/explications" à cela autre que je ne trouve pas motivation et/ou interet à défaut d'enthousiasme en imaginant etre en couple (ou relation intime) avec les hommes que je rencontre, j'en connais des biens et même des très biens, mais il n'y a pas alchimie

isNaN,

En ce moment il y a une chanson qui passe à la radio et qui dit : "l'enfer c'est pas les autres, c'est ceux qui te font rêver".
Je trouve cette petite phrase juste, et elle s'applique aux relations amoureuses.

Ce sont des choix à faire, celui de "la normalité" n'a pas l'air de contenter beaucoup de monde, ce qui est logique : le choix de la normalité n'est pas de vivre marié en couple hétéro, avec le monospace, les gosses et le labrador, mais celui de vivre à côté de ses pompes. La normalité n'existe pas, c'est une image, il semble sensé que les personnes sensées ne s'y retrouvent pas.
Je suis hétéro, je ne me suis pas forcée à devenir homo.
J'ai vécu des romances, je n'en ai plus eu envie, je me suis pas forcée à en vivre de nouvelles pour "m'amuser en attendant mieux" (comme j'ai pu entendre souvent et qui sincèrement, m'a désolée - attendre quoi ? On peut pas juste vivre sa vie peinard ?!)
Les histoires d'amour sont rares, elles m'ont manqué parfois cruellement, j'ai fait avec. Elles sont rares et ce n'est pas les algorithmes qui vont y changer quelque chose, mais à force d'entendre qu'il y a tout à portée de main ou de clavier pour vivre une vie heureuse et sans douleur, les gens se désespèrent et se dévalorisent. C'est dommage. Il y a des basiques : quand on veut quelque chose, se donner les moyens pour y arriver fonctionne mieux ; et tout ne s'obtient pas par la volonté. D'ailleurs tout ne s'obtient pas.
La tyrannie du bonheur c'est pénible, tout comme la tyrannie du malheur - la tyrannie ne vaut rien.^^

Ce que tu dis me semble sensé : pourquoi devrais-tu être attirée par un homme sous prétexte qu'il est bien ?
Le propre de l'alchimie, je trouve, c'est qu'elle nous échappe. Je pourrais en dire des ingrédients, quelques-uns, je n'en connais pas la majeure partie. La seule chose que je sais, c'est que j'ai eu la chance d'aimer et d'être aimée (de) trois personnes dans ma vie. Elles ont laissé une empreinte profonde, ce que nous avons partagé et partageons s'est vécu et se vit bien loin d'un chemin balisé et d'idéaux préconçus.

Bon, je suis pas sûre de t'avoir aidée au final.
Mais de mon point de vue si tu ne te projettes pas en couple avec l'autre, c'est peut-être que ce qu'il y a à vivre avec cet autre n'est pas le couple, ou qu'il n'y a rien à vivre avec ?

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Tiens c'est marrant, j'erre de temps en temps par ici à la recherche d'un peu de distraction, voir même soyons fous, de stimulation, papillonnant de topic en topic comme un électron libre peut papillonner de toute sa charge négative.

Mais pour une fois un topic me parle un peu donc pourquoi ne pas y répondre, après tout la nuit se fait longue et le petit-déjeuner bien lointain.

Le côté rarement (voir très rarement, voir vraiment mais alors vraiment très rarement) tomber amoureux j'ai bien connu (et techniquement je connais encore), mais j'aurais tendance à redoubler de prudence avant de l'attribuer à mon chiffre de quhi. Là je vais faire ce qui est probablement la pire chose qu'un être humain respectable puisse faire et argumenter à partir d'exemples tout droits tirés de ma vie privée mais j'ai eu la chance (ou le malheur, j'hésite encore régulièrement) de côtoyer tout au long de mes pas si longues années de vie toute une palette de personnalités bien pourvues cognitivement (peut-être même plus que moi, c'est dire) et je ne retrouve que très rarement cette tendance à pouvoir passer de longues (trop ?) périodes sans fantasme sur bidule, machinette ou même chose, et sans changer de cible 4 fois entre temps d'ailleurs.

Au contraire, j'ai l'impression que si j'ai pu avoir des conversations profondes sur tout un tas de sujets avec ces hypertrophiés du bulbe, qui passaient pour des OVNI auprès du commun des mortels, sur le côté relations amoureuses leur discours restait assez convenu. Mes passages préférés restant bien entendu les incontournables "Alors Uthi, tu es sur qui en ce moment ?" J'aimerais tant être à leur place pour admirer mon inimitable haussement d'épaule et observer mes yeux grossir au fur et à mesure de leur surprise et déception.

Car non, l'amour ça ne fonctionne pas comme ça, ne pas se lancer avec bidulette (tiens, une nouvelle) car tu n'as pas ressenti un intérêt piquant, une sorte de connexion mystique au premier regard alors qu'elle est plutôt sympa, qu'elle s'intéresse à toi et en plus qu'elle est plutôt mignonne ce n'est pas normal ! Tu ne peux pas dire qu'elle est vaguement chiante et que dans le fond, alors que tu rames déjà à lui faire plus de 2mn53 de conversation, vous n'avez pas vraiment d'intérêt commun sans avoir essayé. L'intérêt ça se construit...

Ca c'est pour le côté blabla de ce que l'on tente de m'inculquer quand le sujet pointe le bout de son nez. J'imagine que sans la forme tu as probablement eu le droit aux même types de discours.

Du coup j'ai fini par me demander (et si il y a des fous qui sont parvenus jusqu'à cette partie du message je les prie de me détromper au plus vite) si finalement construire une relation amoureuse ce n'était un acte qui se devait d'être un chouïa égoïste.

On rencontre une personne, on se plaît un minimum sur un critère quelconque (attrait physique, spirituel, amour inconditionnel des cornichons...) puis on se lance sans vraiment se poser cette question de l'idéal qui demeure de toute façon dans l'univers du fantasme, on peut toujours un peu le projeter sur l'autre de toute façon, paraît que l'amour rend aveugle.
Mais du coup l'autre il sert à quoi si il n'est pas exceptionnel, apte à nous transcender et nous apporter plein de choses chouettes ? Bah il répond un à besoin assez primaire, il est là, il nous aime, et comme tu le dis bien il nous apporte tout un confort matériel et nous permet de rêver un peu au "rêve capitaliste" (la maison, le chien, les gosses, les vacances une fois par an dans un endroit où il fait de toute façon beaucoup trop chaud...)
C'est assez pragmatique en fin de compte, j'en ai besoin, l'autre semble plus ou moins faire l'affaire, je tente et je finirai bien par ressentir des sentiments, au pire je peux retourner sur tinder.

Bref, je m'égare et je raconte possiblement n'importe quoi, après tout il est quand même 2h30 du matin.
En plus dans le fond j'suis sûr qu'il y en a plein des gens exceptionnels, ils sont juste bien cachés.

En tout cas c'est vachement chouette de pouvoir écrire des messages trop longs avec plein de parenthèses débiles.

Probablement pas n’importe quoi, non.

Je suis au moins aussi rationnelle voir pire. On a un besoin social, les hormones s’enflamment, on tombe chimiquement amoureux. Un mois un an... puis la chimie se calme, on est face à l’autre, et que reste-t-il ?

J’ai eu quelques copains, j’ai été amoureuse, ça n’a pas forcément concordé. J’ai aimé tendrement mes copains (sauf 1 ^^) mais j’ai pas été amoureuse. J’ai cru - espéré - que ça viendrait. En vain.
Mais j’ai aussi été amoureuse. Le sentiment est bien au delà, et chez moi, durable (trop). Très très peu souvent.

Faut croire qu’on ne fonctionne pas tous pareil, et y’a pas de jugement à avoir. Ptet se protéger des inadéquations possibles qui peuvent faire mal qd on n’a pas les mêmes besoins et modes d’attachement.

J’ai besoin d’admirer, j’ai besoin que ça colle vraiment, au moins sur quelques points qui m’importent. C’est pas si souvent. Et ça ne garantit pas que ça marche...

Je t'aurais bien aidé à connaître ce qui te manque mais j'ai des problèmes sexuels, entre autres, et ne dialogue pas.

Tellement étonné de voir kevinston sale mème venir là encore développer personnel et renforts de cajoleries une participante (ç aurait pu être -pant, soyons juste)...

@Opposum : tu l'as regardé ? (j'ai jamais réussi à accrocher )

Oui, marrant au possible.  
Faut être vraiment décidé.
Et qui ne tente rien ...

lol oui
(si ya 2-3 idées intéressantes qui t'ont marquées, ça me dirait bien que tu nous en fasses part - ici ou ailleurs si tu estimes que c'est hors sujet)

L'idée principale, c'est qu'il faut être dynamique dans le passage.

Passer d'une histoire l'autre l'amour sans sujet. Je grossis d'autant plus j'ai pas regardé Tobie et quand bien même pourrais voudrais le ferais pas (pb vec voudrais mais t'emmerde) ça c'est la soluce, merci Nathan.

isNaN a écrit:il est très difficile de pouvoir vivre des relations autres que normées

Je trouve que particulièrement aujourd'hui, dans ce contexte socio-économico-politique, l'impact des normes est très fort sur nos vies donc nos relations.
Il semble y avoir un regain de normes, pour moi c'est le signe d'un manque de repères et d'une recherche de compensation (par l'établissement de normes, d'injonctions).
Pour qu'une relation vive et évolue, il y a besoin de laisser des portes ouvertes, or les normes passent leur temps à les fermer.

Bonjour

Je risque de faire un message qui part un peu dans tous les sens mais tu verras ce qui semble etre le plus important pour toi
Quand on fait une rencontre on essaie de rester sur des sujets que tout le monde peut apprécier juste pour voir si il y a des points communs
ça se passe bien i y a des points communs , c'est pas non plus l'osmose de conversations mais tant qu'on apprend a se connaitre c'est cool .... et pourtant ma vie privée n'était pas si rose quand j'ai commencé à papoter avec ce jeune homme. On a eu nos difficultés nos questions, nos doutes. Monsieur était diag zebre depuis 4/5 ans a peine mais en parlait très peu. Il avait bcp de passions alors que moi j'étais casanière. On se connait depuis 2016. On a mis plusieurs mois a habiter sous le meme toit car on était à 300 km l'un de l'autre.
On avait la meme envie d'une relation romantique où chacun puisse s'exprimer... Mais il y a des difficultés car je ne m'entendais pas avec mes proches de mon coté Ma communication était à l'epoque un rapport de force . Cette relation m'a changée
Je le sais maintenant que je vais de mieux en mieux mais j'ai laissé tomber des personnes de famille car bcp n'accepte pas celle que je suis en étant moi meme. Mes proches connaissent + mon faux self que moi meme.
Mon compagnon pendant nos 2 premieres années a accepté ma famille compliquée avec laquelle moi meme je communiquais mal je n'en pouvais plus. Monsieur accepte de ne pas savoir grand chose sur mon passé au début
Je ne me connaissais pas vraiment. Mais surtout lui ne pensait pas une seconde que je pourrai etre zebre. On aimait parler film mais ça nous a pris du temps pour etre serein sereine dans notre quotidien.
On emménage ensemble, vivre a deux c'était nouveau pour chacun de nous et je commence une formation pro .... Je ne m'occupe tjs pas ou très peu de mon coté zebre car je ne suis sûr de rien et trop occupé en 2018 . J'obtiens mon diplome en 2019 l'été arrive pour diverses raisons je suis stressé et je décide de voir une psy . A ce moment là mon couple va dejà de mieux en mieux on se connait sur bcp de points communs On a des points de vue très proche donc tout se conforte
Je dirai surtout qu'on a des caracteres qui se completent. On a des projets communs et des projets perso. On a de l'empathie a revendre, le fait de pouvoir évoluer ensemble, ça aurait rester une relation amicale si 'lun de nus n'avait pas l'attirance physique mais je pense que la relation virtuelle au début de notre couple nous a forcé à nous montrer sur le plan émotionnel intellectuel

Peut etre qu'on s'est laissé le temps de construire la relation avant de réfléchir sur le physique