Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
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Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Question con : on entend pas mal parler de la phobie scolaire, mais est-ce que ça existe aussi par rapport au travail? (et si oui : comment faire pour s'en sortir lol)
Un peu de contexte : j'ai farfouillé un peu sur le site de pôle emploi aujourd'hui. Genre 2 heures (3 à tout casser). Déjà de base ça m'angoisse. En + je trouve rien de bien probant, mais jusque là rien d'anormal. Et cet aprèm : gros épuisement psychologique. Pensées ralenties, difficultés de concentration, petite migraine (je suis pas coutumier), et petite boule au ventre. Je suis plutôt reposé, j'ai bien dormi, je me suis levé tard (10h?), donc ça me surprend un peu. D'où cette question un peu saugrenue...
EDIT : bon alors en fait la question a été vite répondue (lol) : ergophobie... Donc voila, si quelqu'un s'y connait un peu, toute info serait la bienvenue (comment savoir si on l'a, que faire, comment s'en sortir etc...)
Un peu de contexte : j'ai farfouillé un peu sur le site de pôle emploi aujourd'hui. Genre 2 heures (3 à tout casser). Déjà de base ça m'angoisse. En + je trouve rien de bien probant, mais jusque là rien d'anormal. Et cet aprèm : gros épuisement psychologique. Pensées ralenties, difficultés de concentration, petite migraine (je suis pas coutumier), et petite boule au ventre. Je suis plutôt reposé, j'ai bien dormi, je me suis levé tard (10h?), donc ça me surprend un peu. D'où cette question un peu saugrenue...
EDIT : bon alors en fait la question a été vite répondue (lol) : ergophobie... Donc voila, si quelqu'un s'y connait un peu, toute info serait la bienvenue (comment savoir si on l'a, que faire, comment s'en sortir etc...)
timo- Messages : 1606
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Je dirais que la phobie du travail pourrait (et j'utilise le conditionnel car je ne suis pas spécialiste de la chose...) s'apparenter à un burn out ?
Après faut voir si c'est tout travail qui est concerné ou un type de travail en particulier.
Est-ce que c'est ton métier d'aujourd'hui qui ne te satisfait plus où est-ce que c'est l'idée d'aller travailler qui te gêne ?
Si c'est la seconde question... à moins de devenir millionnaire ou milliardaire, ou d'épouser une femme ou homme très riche on a malheureusement pas le choix.
Pour beaucoup ici le travail est alimentaire il permet de payer les factures.
À toi de trouver sur ton temps libre ce qui pourrait t'évader.
Pour l'ergophobie
https://www.geo-psy.fr/blog/2019/10/07/parole-de-psy-lergophobie/#:~:text=Le%20trouble%20psychologique%20chez%20la,le%20lieu%20m%C3%AAme%20de%20travail.
Après faut voir si c'est tout travail qui est concerné ou un type de travail en particulier.
Est-ce que c'est ton métier d'aujourd'hui qui ne te satisfait plus où est-ce que c'est l'idée d'aller travailler qui te gêne ?
Si c'est la seconde question... à moins de devenir millionnaire ou milliardaire, ou d'épouser une femme ou homme très riche on a malheureusement pas le choix.
Pour beaucoup ici le travail est alimentaire il permet de payer les factures.
À toi de trouver sur ton temps libre ce qui pourrait t'évader.
Pour l'ergophobie
https://www.geo-psy.fr/blog/2019/10/07/parole-de-psy-lergophobie/#:~:text=Le%20trouble%20psychologique%20chez%20la,le%20lieu%20m%C3%AAme%20de%20travail.
Invité- Invité
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
lol, j'étais en train de lire ce même lien! (merci google!) Par contre c'est un peu partout le même article copié collé...
Du coup j'en suis à la question suivante : comment je fais la part des choses avec le burn-out (y'a 3 ans) et la dépression (jusqu'à noël dernier)??? Putain à tous les coups je suis encore + dans la merde que je pensais...
Pour info la problématique actuelle c'est même pas de travailler, c'est "juste" de chercher du boulot :s
Du coup j'en suis à la question suivante : comment je fais la part des choses avec le burn-out (y'a 3 ans) et la dépression (jusqu'à noël dernier)??? Putain à tous les coups je suis encore + dans la merde que je pensais...
Pour info la problématique actuelle c'est même pas de travailler, c'est "juste" de chercher du boulot :s
timo- Messages : 1606
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Pas forcément.
Tu dis que tu as fait le burnout il y a 3 ans et que tu as été en dépression jusqu'à Noël donc en théorie tu dois avoir des psy dans ton entourage proche
rapproche-toi autour d'eux ils pourront t'aider à partir de questions bien ciblées à faire la part des choses
Bon courage en attendant
Tu dis que tu as fait le burnout il y a 3 ans et que tu as été en dépression jusqu'à Noël donc en théorie tu dois avoir des psy dans ton entourage proche
rapproche-toi autour d'eux ils pourront t'aider à partir de questions bien ciblées à faire la part des choses
Bon courage en attendant
Invité- Invité
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Ouais, j'ai jamais vu autant de psys et de médecins en tous genre que depuis 3 ans. Et je commence à en avoir marre.
Je vois une psy pas trop mal depuis 1 an, mais là elle est en congé maternité jusqu'à novembre... C'est pourtant pas faute de lui avoir parlé de mes appréhensions à retravailler... C'est elle qui aurait dû penser à ça!
Après y'a le psy du travail de pôle emploi, mais pareil, vacances jusqu'au 7 octobre...
Je vois une psy pas trop mal depuis 1 an, mais là elle est en congé maternité jusqu'à novembre... C'est pourtant pas faute de lui avoir parlé de mes appréhensions à retravailler... C'est elle qui aurait dû penser à ça!
Après y'a le psy du travail de pôle emploi, mais pareil, vacances jusqu'au 7 octobre...
timo- Messages : 1606
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
If the relative safety of school can generate phobia, how can it not be the same for the job jungle?
Sous-abondance et surabondance de psy semblent néfastes.
Sous-abondance et surabondance de psy semblent néfastes.
Euh... Il y a un truc que je pige pas. Qui aurait du te faire penser à ce que tu as pensé ?timo a écrit:C'est pourtant pas faute de lui avoir parlé de mes appréhensions à retravailler...
C'est elle qui aurait dû penser à ça!
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
@The Wise Duck : ben ça fait 1 an que je lui parle de mes soucis avec le boulot, et notamment la peur. En tant que psy elle aurait pu y penser toute seule non?
En même temps moi non plus je n'y ai pensé que maintenant, mais je suis pas psy ni médecin... J'en ai un peu marre de m'auto diagnostiquer aussi. J'ai peut-être tort mais je trouve ça dangereux : on a vite fait de faire fausse route.
En même temps moi non plus je n'y ai pensé que maintenant, mais je suis pas psy ni médecin... J'en ai un peu marre de m'auto diagnostiquer aussi. J'ai peut-être tort mais je trouve ça dangereux : on a vite fait de faire fausse route.
timo- Messages : 1606
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
après parfois faut savoir aussi se faire un peu violence
je sais que ce n'est pas ni facile à entendre ni facile à lire
mais c'est un peu comme sauter dans le vide en parachute...
j'ai la phobie de l'avion et je sais que je suis incapable de prendre l'avion. avant rien que l'idée d'imaginer être dedans, angoisse.
aujourd'hui je sais que je ne monterai jamais dedans donc en parler ca va.
donc je sais ce que c'est que l'angoisse phobique.
je ne sais pas ce que tu fais comme travail/métier.
tu n'as jamais envisagé de te mettre à ton compte? est-ce l'idée de travailler qui t'angoisse ou l'idée d'être avec d'autres dans une entreprise?
as-tu a possibilité de travailler depuis chez toi en télétravail?
si c'est vraiment l'idée de travailler.. A moins de trouver une riche rentière ou de gagner au loto, on n'a pas le choix.
moi aussi je préférerai rester chez moi à faire tout ce qu'il me plait plutôt que de me faire chier en face de petits grands cons d'ado qui virent le masque toutes les 2 sec, notamment pour éternuer...
je sais que ce n'est pas ni facile à entendre ni facile à lire
mais c'est un peu comme sauter dans le vide en parachute...
j'ai la phobie de l'avion et je sais que je suis incapable de prendre l'avion. avant rien que l'idée d'imaginer être dedans, angoisse.
aujourd'hui je sais que je ne monterai jamais dedans donc en parler ca va.
donc je sais ce que c'est que l'angoisse phobique.
je ne sais pas ce que tu fais comme travail/métier.
tu n'as jamais envisagé de te mettre à ton compte? est-ce l'idée de travailler qui t'angoisse ou l'idée d'être avec d'autres dans une entreprise?
as-tu a possibilité de travailler depuis chez toi en télétravail?
si c'est vraiment l'idée de travailler.. A moins de trouver une riche rentière ou de gagner au loto, on n'a pas le choix.
moi aussi je préférerai rester chez moi à faire tout ce qu'il me plait plutôt que de me faire chier en face de petits grands cons d'ado qui virent le masque toutes les 2 sec, notamment pour éternuer...
Invité- Invité
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Madame Picodon a écrit:
moi aussi je préférerai rester chez moi à faire tout ce qu'il me plait plutôt que de me faire chier en face de petits grands cons d'ado qui virent le masque toutes les 2 sec, notamment pour éternuer...
Macron est dans ta classe ?
https://www.bfmtv.com/sante/covid-19-emmanuel-macron-a-t-il-respecte-les-gestes-barrieres-pendant-sa-visite-dans-un-lycee-de-clermont-ferrand_AV-202009080310.html
Invité- Invité
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Moi, c'est ta question que je ne pige pas.The Wise Duck a écrit:Euh... Il y a un truc que je pige pas. Qui aurait du te faire penser à ce que tu as pensé ?timo a écrit:C'est pourtant pas faute de lui avoir parlé de mes appréhensions à retravailler...
C'est elle qui aurait dû penser à ça!
Je crois que c'est de l'humour qui joue sur la sémantique, mais que c'est mal dosé. Je crois que c'est mal dosé, parce qu'on t'a répondu au premier degré à cette question, mais cette question prise au premier degré est idiote, volontairement (avec humour ?) ou non.
Timo constate que sa psy n'a pas anticipé une situation qui ne manquait pas d'arriver, si j'ai bien compris. Elle ne dit pas que sa psy aurait dû lui faire penser à quelque chose.
Si c'est de l'humour sur la sémantique, c'est toi qui a pris la phrase "C'est elle qui aurait dû penser à ça!" au premier degré pour jouer sur les mots, et t'amuser du fait que la formulation soit elliptique, quelqu'un d'autre ne pouvant pas penser strictement ce à quoi on pense : ni penser à notre place (comme en étant nous et de la même façon, dans les mêmes termes et que cela provoque le même résultat que si on avait pensé nous-même (mais c'est impossible comme aller aux schtroumpfs à la place de quelqu'un d'autre)), ni induire chez nous les pensées de son esprit dans le notre.
You're playing the finest when someone asks seriously about his anxiety. It's in really poor taste.
Invité- Invité
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Ah ouais ok je comprends mieux, merci.
Par contre désolé mais je suis pas trop en état de capter ce genre de trucs en ce moment, je suis un peu en panique...
Par contre désolé mais je suis pas trop en état de capter ce genre de trucs en ce moment, je suis un peu en panique...
timo- Messages : 1606
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
De deux choses :opencity a écrit:Si c'est de l'humour sur la sémantique, c'est toi qui a pris la phrase "C'est elle qui aurait dû penser à ça!" au premier degré pour jouer sur les mots, et t'amuser du fait que la formulation soit elliptique, quelqu'un d'autre ne pouvant pas penser strictement ce à quoi on pense : ni penser à notre place (comme en étant nous et de la même façon, dans les mêmes termes et que cela provoque le même résultat que si on avait pensé nous-même (mais c'est impossible comme aller aux schtroumpfs à la place de quelqu'un d'autre)), ni induire chez nous les pensées de son esprit dans le notre.
- Ce que j'entends par "Qui aurait du te faire penser à ce que tu as pensé ?" n'est pas une ellipse humoristique mais réfère au principe de la psychothérapie qui est qu'on fait soit-même tout le boulot (avec un cadre dédié, calme, des coups de pouces occasionnels et un certain prix), et qu'il faut donc croire/compter d'abord sur soi/le soi/etc.
- On peut penser ce qu'un autre pense : l'empathie. Avec un peu de travail on peu même avoir des instants (voir plus) de perception complète du fonctionnement de quelqu'un (plus facilement irl et lorsqu'il/elle explique quelque-chose).
Les non-zèbres pourraient effectivement se reposer sur des techniques correctement éprouvées.timo a écrit:J'en ai un peu marre de m'auto diagnostiquer aussi. J'ai peut-être tort mais je trouve ça dangereux : on a vite fait de faire fausse route.
Mais pour les zèbres, les techniques psy sont trop jeune (même pas un siècle) pour suffire à couvrir suffisamment de cas (en comparaison des spiritualités et religions millénaires, mais ces dernière ne sont pas forcément indiquées pour le problème actuel).
We have no choice to thread our path. But we gain way more if we succeed, and even a decent amount if we simply don't fail.
Having bitten myself quite often: I taste like shit.opencity a écrit:You're playing the finest when someone asks seriously about his anxiety. It's in really poor taste.
Mais il faut un jour arrêter de croire à la phrase "De grands pouvoirs entrainent de grandes responsabilités." (c.f. l'oncle Ben (dans Spiderman)).
It look like jokes, it's even funny but it's serious too.
Il arrive un moment ou sans humour ou art ou quelconque décalage il devient insupportable de s'exprimer.
The Wise Duck- Messages : 208
Date d'inscription : 27/08/2020
Localisation : Entre 3 et 4 réalités.
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
J'ai lu "phobie du travail", j'ai lu "burn out" et j'ai lu qu'on demandait des éclairages, alors, je ne sais pas trop ce que ça va vraiment apporter, mais je tente un bout de témoignage :
J'ai travaillé jusqu'à 27 ans. Ça s'est mal terminé, par des conflits, un choc psychologique, de l'épuisement, et les premiers signes de la spasmophilie que je vis depuis. Les années après avoir terminé mon contrat, je me suis engagé dans des recherches, bilan de compétence, association pour chômeurs proposant activités pour rester dans le circuit avant réinsertion pour quoi ils proposaient aussi leur aide en aiguillant vers des formations. J'ai suivi tout ce cursus pendant plusieurs années, après être passé par le RMI, à l'époque. Il y avait un psy dans l'association, qui suivait un peu chaque cas. Je voulais vraiment retravailler, d'autant que j'étais en difficulté au RMI, je commençai à remplir des dossiers pour le paiement du gaz car je n'y arrivais pas... Une période vraiment galère de ma vie.
Malgré ma motivation, à chaque fois qu'arrivait le moment crucial de reprendre un boulot, un stage, une formation, je me sentais épuisé, découragé. Je ne m'en rendais même pas vraiment compte, en fait c'est la psy qui a attiré mon attention sur ça... Elle m'a fait prendre conscience qu'à chaque fois que la question se présentait, je renâclais, je soupirais, je disais des choses comme "c'est lourd"... Elle m'a orienté vers un psychiatre, qui m'a monté un dossier, et en peu de temps, j'ai été catalogué comme handicapé... Handicapé mental, donc, entendons nous bien.
On pourrait penser, avec la description que j'en fais, que c'est un peu léger pour un dossier psy, pourtant ce n'est pas fini.
A un moment donné, j'ai réussi à sauter le pas. J'ai fait un stage, j'ai eu une formation de 6 mois, entièrement rémunérée, qui me sortait donc de ma "merde"... avec qui plus est la perspective de reprendre un boulot qui m'aurait extirpé pour de bon de cette ornière. Mais voilà... Au bout d'un mois de formation, j'étais fatigué... Au bout de deux mois, j'étais épuisé... Au troisième mois, j'ai commencé à avoir des cauchemars, et à ne plus aller en formation... J'ai obtenu un arrêt de travail, et depuis cette date, je n'ai plus jamais travaillé, fait de stage, ni de formation (mais j'ai suivi des cours, et expérimenté encore la même fatigue). Je suis considéré comme handicapé. Un médecin un peu plus consciencieux que d'autres m'a fait faire des examens, et pense que je paye peut-être le prix d'une ancienne infection dont je ne me suis jamais vraiment remis. Alors... simple phobie du travail ? Neurasthénie ? Corps qui n'en peut plus ? Il y a un peu de tout cela... Je fais de l'hypotension perpétuelle, fatigue chronique, dégoût psychique de la société humaine...
Tout ça pour dire que, peut-être il existe une phobie du travail, et certainement que le burn out fait de la casse. Mais aujourd'hui encore, je n'ai pas éclairci mon cas, je ne comprends pas vraiment ce qui m'arrive. Je me suis simplement fait à ma situation.
Voilà. Ce n'était pas pour chouiner, attirer l'attention sur moi, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps, j'ai fait une psychothérapie et je suis passé à autre chose. Mais ma situation reste, et mon cas n'étant sûrement pas isolé, il peut peut-être intéresser quelqu'un, éclairer un peu les questions posées, permettre une comparaison entre les situations propres à chacun. Aujourd'hui, je sais que si, pour une question de vie ou de mort, je devais replonger dans un cadre de travail traditionnel sans aménagement, je n'y survivrais probablement pas (à moins de me découvrir des ressources insoupçonnées, ou d'évoluer dans un cadre qui ne m'épuise pas, donc)... Ce n'est pas que je ne veux pas. C'est que c'est au-dessus de mes forces... et on a forcément peur de ce qui risque de nous détruire... Et peut-être est-ce une définition d'une phobie apparente ?
Il faut savoir que j'ai aussi eu énormément de mal à l'école, période très mal vécue de mon existence... les cours m'ennuyaient, tout comme l'enfermement, et l'ennui m'épuisait, j'avais le sentiment d'y perdre mon temps et ma vie.
Je ne sais pas quoi ajouter... sinon que je suis sans doute un exemple, sinon de phobie, en tout cas d'inadaptation à cet univers. Je l'ai mentionné, je n'en avais pas conscience. Ce sont les psy qui m'en ont fait prendre conscience.
J'ai travaillé jusqu'à 27 ans. Ça s'est mal terminé, par des conflits, un choc psychologique, de l'épuisement, et les premiers signes de la spasmophilie que je vis depuis. Les années après avoir terminé mon contrat, je me suis engagé dans des recherches, bilan de compétence, association pour chômeurs proposant activités pour rester dans le circuit avant réinsertion pour quoi ils proposaient aussi leur aide en aiguillant vers des formations. J'ai suivi tout ce cursus pendant plusieurs années, après être passé par le RMI, à l'époque. Il y avait un psy dans l'association, qui suivait un peu chaque cas. Je voulais vraiment retravailler, d'autant que j'étais en difficulté au RMI, je commençai à remplir des dossiers pour le paiement du gaz car je n'y arrivais pas... Une période vraiment galère de ma vie.
Malgré ma motivation, à chaque fois qu'arrivait le moment crucial de reprendre un boulot, un stage, une formation, je me sentais épuisé, découragé. Je ne m'en rendais même pas vraiment compte, en fait c'est la psy qui a attiré mon attention sur ça... Elle m'a fait prendre conscience qu'à chaque fois que la question se présentait, je renâclais, je soupirais, je disais des choses comme "c'est lourd"... Elle m'a orienté vers un psychiatre, qui m'a monté un dossier, et en peu de temps, j'ai été catalogué comme handicapé... Handicapé mental, donc, entendons nous bien.
On pourrait penser, avec la description que j'en fais, que c'est un peu léger pour un dossier psy, pourtant ce n'est pas fini.
A un moment donné, j'ai réussi à sauter le pas. J'ai fait un stage, j'ai eu une formation de 6 mois, entièrement rémunérée, qui me sortait donc de ma "merde"... avec qui plus est la perspective de reprendre un boulot qui m'aurait extirpé pour de bon de cette ornière. Mais voilà... Au bout d'un mois de formation, j'étais fatigué... Au bout de deux mois, j'étais épuisé... Au troisième mois, j'ai commencé à avoir des cauchemars, et à ne plus aller en formation... J'ai obtenu un arrêt de travail, et depuis cette date, je n'ai plus jamais travaillé, fait de stage, ni de formation (mais j'ai suivi des cours, et expérimenté encore la même fatigue). Je suis considéré comme handicapé. Un médecin un peu plus consciencieux que d'autres m'a fait faire des examens, et pense que je paye peut-être le prix d'une ancienne infection dont je ne me suis jamais vraiment remis. Alors... simple phobie du travail ? Neurasthénie ? Corps qui n'en peut plus ? Il y a un peu de tout cela... Je fais de l'hypotension perpétuelle, fatigue chronique, dégoût psychique de la société humaine...
Tout ça pour dire que, peut-être il existe une phobie du travail, et certainement que le burn out fait de la casse. Mais aujourd'hui encore, je n'ai pas éclairci mon cas, je ne comprends pas vraiment ce qui m'arrive. Je me suis simplement fait à ma situation.
Voilà. Ce n'était pas pour chouiner, attirer l'attention sur moi, j'ai dépassé ce stade depuis longtemps, j'ai fait une psychothérapie et je suis passé à autre chose. Mais ma situation reste, et mon cas n'étant sûrement pas isolé, il peut peut-être intéresser quelqu'un, éclairer un peu les questions posées, permettre une comparaison entre les situations propres à chacun. Aujourd'hui, je sais que si, pour une question de vie ou de mort, je devais replonger dans un cadre de travail traditionnel sans aménagement, je n'y survivrais probablement pas (à moins de me découvrir des ressources insoupçonnées, ou d'évoluer dans un cadre qui ne m'épuise pas, donc)... Ce n'est pas que je ne veux pas. C'est que c'est au-dessus de mes forces... et on a forcément peur de ce qui risque de nous détruire... Et peut-être est-ce une définition d'une phobie apparente ?
Il faut savoir que j'ai aussi eu énormément de mal à l'école, période très mal vécue de mon existence... les cours m'ennuyaient, tout comme l'enfermement, et l'ennui m'épuisait, j'avais le sentiment d'y perdre mon temps et ma vie.
Je ne sais pas quoi ajouter... sinon que je suis sans doute un exemple, sinon de phobie, en tout cas d'inadaptation à cet univers. Je l'ai mentionné, je n'en avais pas conscience. Ce sont les psy qui m'en ont fait prendre conscience.
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Loxosceles, merci pour ce témoignage tout à fait à propos.
Pour ma part, je vais essayer de me botter les fesses, on verra ce que ça donne...
Mon médecin n'a pas l'air très chaud sur cette idée de phobie. "Trop tôt pour savoir". hmmm... D'un coté tant mieux, parce franchement ça m'arrangerait de pas être phobique (et d'avoir un médecin qui ne me dit pas juste ce que je veux entendre). D'un autre coté, si il passe encore 3 ans avant de m'annoncer que j'avais vu juste après x nouveaux crash pros,
Pour ma part, je vais essayer de me botter les fesses, on verra ce que ça donne...
Mon médecin n'a pas l'air très chaud sur cette idée de phobie. "Trop tôt pour savoir". hmmm... D'un coté tant mieux, parce franchement ça m'arrangerait de pas être phobique (et d'avoir un médecin qui ne me dit pas juste ce que je veux entendre). D'un autre coté, si il passe encore 3 ans avant de m'annoncer que j'avais vu juste après x nouveaux crash pros,
timo- Messages : 1606
Date d'inscription : 26/07/2018
Age : 44
Localisation : Compiègne
Re: Phobie scolaire, mais du boulot, ça existe?
Pas de quoi. J'ai oublié de préciser que je suis officiellement considéré comme phobique social, même si je ne sais pas non plus trop quel crédit donner à ce diagnostic...
Quoiqu'il en soit, bon courage pour la suite.
Quoiqu'il en soit, bon courage pour la suite.
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