SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
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SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
J'ai beaucoup de difficultés à créer ce post malgré l'énorme intérêt que je lui porte - où qu'il me porte.
Je reprends la base de ce que j'avais écrit à la suite de mon post de présentation, et je vais essayer de le poser avec plus de clarté et de liens.
Je ne suis pas psy, ceci n'est que ce que j'en ai compris.
Le SSPT (syndrome de stress post-traumatique)
On peut le trouver sous diverses appellations, bien qu'il s'agisse du même trouble anxieux qualifié de sévère :
. Le trouble de stress post-traumatique ou TSPT,
. L'état de stress post-traumatique ou ESPT
. Le Posttraumatic stress disorder ou PTSD, dans sa version anglaise
On parlera de "réaction aiguë au stress" (très naturelle) si le choc psychique est ensuite correctement intégré par le cerveau, et s'apaise. De SSPT dans le cas contraire.
Il s'agit donc d'une réaction psychologique consécutif à un choc, une situation jugée menaçante. Exemple qui me viennent, non exhaustifs :
. deuil
. accident grave
. maltraitance (psychologique et/ou physique), humiliations, violences familiales
. guerre, camps de prisonniers
. attentats
. accouchement difficile
. viol / viols
. harcèlement
. violence conjugale
. manque de soins répétitif dans la petite enfance
. menaces répétées
. ...
Les individus ne sont pas égaux face à un choc, deux personnes ne réagiront pas de la même manière, pas avec la même intensité, cela ne prendra pas la même forme. Les manifestations d'ailleurs sont diverses :
. angoisses
. cauchemars et/ou insomnie
. souvenirs intrusifs (on revit l'évènement)
. sensation de danger dans certaines situations précises ou plus larges
. irritabilité, violence
. perte des émotions (dissociation)
. difficulté à s'exprimer (dissociation)
. difficultés relationnelles (dissociation)
. pertes de mémoire, trouble de la concentration (dissociation)
. évitement de certaines situations pouvant rappeler le choc, volontaire ou non
Dans le cadre d'un SSPT répété, on parle de SSPT-C (syndrome de stress post-traumatique complexe). La dissociation y est un symptôme très exprimé : perturbation de l’attention, déconnections, etc.
La dissociation :
Lors d'un traumatisme, qu'il soit ponctuel ou répété dans le temps, le cerveau peut se bloquer, se mettre en pause : il est dans l'incapacité d'intégrer ce qui est en train de se produire - c'est en lien avec l'amygdale, mais je ne souhaite pas rentrer dans les détails et m'éloigner du sujet principal. La personne n'a pas la possibilité de gérer la douleur, les émotions, la situation. Elle se scinde alors pour faire face : on parle de dissociation.
C'est un mécanisme de défense mis en place pour survivre à ce qui est arrivé/vu/vécu. Différents symptômes peuvent survenir dans ce cadre, comme on le voit plus haut.
En état de dissociation, il y a une incapacité à donner un sens corps/mots/émotions pouvant engendrer des pertes de concentration, de mémoire, etc. En résumant, il s'agit d'une perte de lien à soi et à l'autre.
C'est comme fermer une porte avec un verrou : la scène de traumatisme se trouve derrière, inaccessible, jusqu'où jour où on sera en capacité d'y faire face. Cela prend une énergie folle que de maintenir cette porte fermée, d'éviter certaines situations, etc.
Il est vital de s'occuper de la guérison de ce traumatisme installé, de s'occuper de ce stress, de cette souffrance et ainsi récupérer un quotidien apaisé et sain. Une phrase qui m'avait aidée : tu es en vie.
Liens intéressants :
. Sur le SSPT
. Suggestions d’intentions de rétablissement
. déclaration des droits humains par Peter Walker
Quelques livres :
. Le corps n'oublie rien, de Bessel Van Der Kolk
. Gérer la dissociation d'origine traumatique (exercices pratiques), de S. Boon, K. Steele, O. Van Der Hart
. Complex PTSD : From Surviving To Thrinving, de Pete Walker (en anglais)
. Un merveilleux malheur, de Boris Cyrulnik (sur la résilience) (et tous ces livres, de manière générale)
Quelques vidéos :
. Cyrinne Ben Mamou :
Série de 4 vidéos, je poste la première (visionner aussi ces autres vidéos, absolument passionnantes et aidantes notamment sur la résilience) :
. Benjamin Lubszynski, hypnothérapeute qui m'aide beaucoup aussi
. Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre et psychanalyste :
Je reprends la base de ce que j'avais écrit à la suite de mon post de présentation, et je vais essayer de le poser avec plus de clarté et de liens.
Je ne suis pas psy, ceci n'est que ce que j'en ai compris.
*
Le SSPT (syndrome de stress post-traumatique)
On peut le trouver sous diverses appellations, bien qu'il s'agisse du même trouble anxieux qualifié de sévère :
. Le trouble de stress post-traumatique ou TSPT,
. L'état de stress post-traumatique ou ESPT
. Le Posttraumatic stress disorder ou PTSD, dans sa version anglaise
On parlera de "réaction aiguë au stress" (très naturelle) si le choc psychique est ensuite correctement intégré par le cerveau, et s'apaise. De SSPT dans le cas contraire.
Il s'agit donc d'une réaction psychologique consécutif à un choc, une situation jugée menaçante. Exemple qui me viennent, non exhaustifs :
. deuil
. accident grave
. maltraitance (psychologique et/ou physique), humiliations, violences familiales
. guerre, camps de prisonniers
. attentats
. accouchement difficile
. viol / viols
. harcèlement
. violence conjugale
. manque de soins répétitif dans la petite enfance
. menaces répétées
. ...
Les individus ne sont pas égaux face à un choc, deux personnes ne réagiront pas de la même manière, pas avec la même intensité, cela ne prendra pas la même forme. Les manifestations d'ailleurs sont diverses :
. angoisses
. cauchemars et/ou insomnie
. souvenirs intrusifs (on revit l'évènement)
. sensation de danger dans certaines situations précises ou plus larges
. irritabilité, violence
. perte des émotions (dissociation)
. difficulté à s'exprimer (dissociation)
. difficultés relationnelles (dissociation)
. pertes de mémoire, trouble de la concentration (dissociation)
. évitement de certaines situations pouvant rappeler le choc, volontaire ou non
Dans le cadre d'un SSPT répété, on parle de SSPT-C (syndrome de stress post-traumatique complexe). La dissociation y est un symptôme très exprimé : perturbation de l’attention, déconnections, etc.
La dissociation :
Lors d'un traumatisme, qu'il soit ponctuel ou répété dans le temps, le cerveau peut se bloquer, se mettre en pause : il est dans l'incapacité d'intégrer ce qui est en train de se produire - c'est en lien avec l'amygdale, mais je ne souhaite pas rentrer dans les détails et m'éloigner du sujet principal. La personne n'a pas la possibilité de gérer la douleur, les émotions, la situation. Elle se scinde alors pour faire face : on parle de dissociation.
C'est un mécanisme de défense mis en place pour survivre à ce qui est arrivé/vu/vécu. Différents symptômes peuvent survenir dans ce cadre, comme on le voit plus haut.
En état de dissociation, il y a une incapacité à donner un sens corps/mots/émotions pouvant engendrer des pertes de concentration, de mémoire, etc. En résumant, il s'agit d'une perte de lien à soi et à l'autre.
C'est comme fermer une porte avec un verrou : la scène de traumatisme se trouve derrière, inaccessible, jusqu'où jour où on sera en capacité d'y faire face. Cela prend une énergie folle que de maintenir cette porte fermée, d'éviter certaines situations, etc.
- Exemple d'un trauma // #mort:
Pour l'exemple, mon grand-père a fait face à une scène extrêmement traumatisante lorsqu'il avait 14 ans, vers 1940. Ses parents, très inconscients et pas le moindre aimants, l'ont envoyé en mission pour la résistance, avec un message à transmettre dont il n'en connaissait bien sûr pas la teneur. Il est parti en train avec son cousin un peu plus âgé, train qui s'est fait cibler par des bombes et s'est arrêté en pleine voie. Ils sont tous descendus pour se mettre à l'abri, et le cousin s'est pris une bombe, en a perdu sa jambe et très rapidement la vie.
Mon grand-père a toujours relaté cet événement avec détachement et un grand sourire sincère, rappelant chaque fois qu'il y avait beaucoup de sang et que son cousin disait "n'oubliez pas ma jambe, n'oubliez pas ma jambe", il arrivait à en faire une histoire presque drôle, arrachant des sourires à toute la famille. Mais si on lui posait la moindre question (une date, la teneur du message, ce qu'il avait fait d'autre pour la résistance, etc) il s'embrouillait, complètement perdu, n'arrivait plus à retenir le fil de son histoire, en perdait la moitié, et finissait par se mette en colère et partait. Impossible de lui faire parler de la guerre, rien n'en sortait. Impossible de lui faire raconter ce qui était arrivé la veille ou le matin-même à quelqu'un, rien n'en sortait non plus. Il n'avait plus le sens de l'histoire, le fil à tirer pour raconter le moindre évènement était rompu. Il en avait parfaitement conscience et sa colère bouillonnante dissuadait rapidement d'y revenir.
Son SSPT l'empêchait de parler des faits, de participer oralement lors des réunions de famille, il était toujours dans le vague, ailleurs, déconnecté. Il fallait le plus souvent attirer son attention avant de communiquer avec lui, sous peine de répéter plusieurs fois. Il était "dans son monde", ce sont les mots de la famille. Il s'exprimait essentiellement par l'art, grand peintre (maîtrisant tous les outils de dessin), sculpteur incroyable, etc.
Il n'a jamais consulté ni été accompagné dans ce sens, il est mort l'année dernière avec cette dissociation non résolue.
Il est vital de s'occuper de la guérison de ce traumatisme installé, de s'occuper de ce stress, de cette souffrance et ainsi récupérer un quotidien apaisé et sain. Une phrase qui m'avait aidée : tu es en vie.
Liens intéressants :
. Sur le SSPT
. Suggestions d’intentions de rétablissement
. déclaration des droits humains par Peter Walker
Quelques livres :
. Le corps n'oublie rien, de Bessel Van Der Kolk
. Gérer la dissociation d'origine traumatique (exercices pratiques), de S. Boon, K. Steele, O. Van Der Hart
. Complex PTSD : From Surviving To Thrinving, de Pete Walker (en anglais)
. Un merveilleux malheur, de Boris Cyrulnik (sur la résilience) (et tous ces livres, de manière générale)
Quelques vidéos :
. Cyrinne Ben Mamou :
Série de 4 vidéos, je poste la première (visionner aussi ces autres vidéos, absolument passionnantes et aidantes notamment sur la résilience) :
. Benjamin Lubszynski, hypnothérapeute qui m'aide beaucoup aussi
. Boris Cyrulnik, neurologue, psychiatre et psychanalyste :
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Bonjour,
Je rebondis sur ce point :
Il me semble que la définition est un peu restreinte que ça : il s'agit d'une réaction psychologique à une situation que la personne perçoit directement comme le fait d'avoir pu mourir.
En insistant sur deux points :
- c'est une perception, il n'est pas forcément nécessaire que la personne ait réellement été en situation de mourir
- le vécu "à distance" d'une situation difficile ou des violences répétées (physiques, psychiques, sexuelles...) peut générer du stress et de l'angoisse, et des troubles psy, mais ne tombent pas formellement dans le cadre du SSPT. Par exemple, assister à la mort d'une personne, sans être soit même en danger (suicide).
Le diagnostic de SSPT a tendance à devenir "à la mode", avec des stéréotypes diffusés notamment par la culture américaine.
Je précise que je ne suis pas psy. Ces éléments proviennent de mon cursus de formation (conférence donnée par des psychologues) et de mon vécu personnel (SSPT depuis 4 ans, en cours de traitement par EMDR + un temps de médoc).
Je rebondis sur ce point :
Il s'agit donc d'une réaction psychologique consécutif à un choc, une situation jugée menaçante.
Il me semble que la définition est un peu restreinte que ça : il s'agit d'une réaction psychologique à une situation que la personne perçoit directement comme le fait d'avoir pu mourir.
En insistant sur deux points :
- c'est une perception, il n'est pas forcément nécessaire que la personne ait réellement été en situation de mourir
- le vécu "à distance" d'une situation difficile ou des violences répétées (physiques, psychiques, sexuelles...) peut générer du stress et de l'angoisse, et des troubles psy, mais ne tombent pas formellement dans le cadre du SSPT. Par exemple, assister à la mort d'une personne, sans être soit même en danger (suicide).
Le diagnostic de SSPT a tendance à devenir "à la mode", avec des stéréotypes diffusés notamment par la culture américaine.
Je précise que je ne suis pas psy. Ces éléments proviennent de mon cursus de formation (conférence donnée par des psychologues) et de mon vécu personnel (SSPT depuis 4 ans, en cours de traitement par EMDR + un temps de médoc).
Dernière édition par r00t le Mer 9 Sep 2020 - 21:25, édité 1 fois
r00t- Messages : 10
Date d'inscription : 22/05/2017
So Sûre 2- Messages : 6805
Date d'inscription : 08/08/2020
Age : 53
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Hello.
Je ne sais pas quel est ton but en créant ce post mais pour ma part je suis en plein dans ce trouble dissiociatif aussi appelé en anglais CPTSD (complex post traumatic stress disorder).
Complex car pas lié à un événement traumatisant précis mais lié à l'exposition d'événements subtiles et répétés (négligence, abus émotionnel,...).
Je le suis depuis 17 ans... Et quand on est là dedans on est dans la survie donc on ne vit pas donc c'est la merde.
On peut aussi voir ça sous l'angle de la dépersonnalisation et deréalisation qui quand elle est chronique ou répétée constitue un trouble à part entiere.
Comme je l'ai dit je ne sais pas quel est le but de la discussion mais je suis chaud pour en parler
Je ne sais pas quel est ton but en créant ce post mais pour ma part je suis en plein dans ce trouble dissiociatif aussi appelé en anglais CPTSD (complex post traumatic stress disorder).
Complex car pas lié à un événement traumatisant précis mais lié à l'exposition d'événements subtiles et répétés (négligence, abus émotionnel,...).
Je le suis depuis 17 ans... Et quand on est là dedans on est dans la survie donc on ne vit pas donc c'est la merde.
On peut aussi voir ça sous l'angle de la dépersonnalisation et deréalisation qui quand elle est chronique ou répétée constitue un trouble à part entiere.
Comme je l'ai dit je ne sais pas quel est le but de la discussion mais je suis chaud pour en parler
Antonin- Messages : 9
Date d'inscription : 30/09/2020
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
J'avais proposé de faire ce post parce que nous en discutions à deux endroits différents et que ça parlait à pas mal de personnes. Je suis moi-même concernée et très impactée, et souvent j'en ai marre, tellement.
Les vidéos de Cyrinne sont très intéressantes, tu les as visionnées ? Pour ma part, j'écoute par tranches de 5 à 10 minutes, après mon cerveau "déraille", il dévie. J'y vais tranquillement, et ça m'aide.
Les vidéos de Cyrinne sont très intéressantes, tu les as visionnées ? Pour ma part, j'écoute par tranches de 5 à 10 minutes, après mon cerveau "déraille", il dévie. J'y vais tranquillement, et ça m'aide.
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Oui je les ai visionnées à l'époque mais c'est vrai qu'elle est difficile à suivre de par ses caractéristiques d oratrice.
Si tu parles anglais je te suggère les vidéos de Tim Flecher de "Finding Freedom".
https://m.youtube.com/watch?v=6IxEwPMqB-c
Il est très pédagogue, facile à comprendre et pousse bien tout ce qui tourne autour du sujet
Si tu parles anglais je te suggère les vidéos de Tim Flecher de "Finding Freedom".
https://m.youtube.com/watch?v=6IxEwPMqB-c
Il est très pédagogue, facile à comprendre et pousse bien tout ce qui tourne autour du sujet
Antonin- Messages : 9
Date d'inscription : 30/09/2020
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Ah j'aime bien sa manière lente, tranquille, ça me laisse le temps d'assimiler, de travailler. C'est surtout que mon cerveau évite systématiquement le sujet donc ça me ralentit beaucoup - cela fait partie des "joies" de la dissociation après tout.
J'ai un peu de difficulté avec l'anglais mais j'essayerai, merci !
J'ai un peu de difficulté avec l'anglais mais j'essayerai, merci !
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Note pour plus tard...
- Spoiler:
(tête de renard...)
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
J'ai appris très tard dans ma vie (passé l'âge vénérable de 55 ans !) que c'est ce dont je souffre.
Vu l'enkystage, je n'envisage même pas de le traiter, seulement de continuer à m'y habituer comme je l'ai fait tout au long de ma vie.
'videmment, Lou, ce n'est pas une piste très positive, c'est la seule que j'ai en magasin pour mon cas. Puisses-tu faire mieux !
Vu l'enkystage, je n'envisage même pas de le traiter, seulement de continuer à m'y habituer comme je l'ai fait tout au long de ma vie.
'videmment, Lou, ce n'est pas une piste très positive, c'est la seule que j'ai en magasin pour mon cas. Puisses-tu faire mieux !
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Tant de personnes sont dans l'ignorance de leur traumatismes, tu as déjà progressé même si cela ne va pas plus loin. Et il est possible que cela travail à ton insu, lentement, à petit pas. Va savoir..
L'important en réalité, c'est d'aller bien suffisamment pour continuer à respirer, ressentir de la joie, continuer sa route. C'est déjà beaucoup.
L'important en réalité, c'est d'aller bien suffisamment pour continuer à respirer, ressentir de la joie, continuer sa route. C'est déjà beaucoup.
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Sincèrement, peut-on s’en remettre? Je n’y crois pas.
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
J'y réfléchis, aussi, très souvent.
Je crois qu'on peut avec le temps et du travail (quel qu'il soit, le terme englobe mille possibilités), accéder à un stade suffisamment safe pour "vivre avec" sans auto-destruction à la clé, peu de dissociation, moins ou plus de cauchemars.. J'ai la sensation que c'est le mieux qu'on puisse obtenir. De là à se remettre comme si cela n'était jamais arrivé, je n'y crois pas une seconde. Un trauma laisse des traces à vie, point. Par contre je crois qu'on peut avancer suffisamment pour ne pas rester dans la destruction, la violence du vécu.
Partant de là, mon but actuel est de m'ancrer, stopper la dissociation si c'est possible. C'est une manière de tenter de se rétablir droite, pas de se remettre en soi.
Je crois qu'on peut avec le temps et du travail (quel qu'il soit, le terme englobe mille possibilités), accéder à un stade suffisamment safe pour "vivre avec" sans auto-destruction à la clé, peu de dissociation, moins ou plus de cauchemars.. J'ai la sensation que c'est le mieux qu'on puisse obtenir. De là à se remettre comme si cela n'était jamais arrivé, je n'y crois pas une seconde. Un trauma laisse des traces à vie, point. Par contre je crois qu'on peut avancer suffisamment pour ne pas rester dans la destruction, la violence du vécu.
Partant de là, mon but actuel est de m'ancrer, stopper la dissociation si c'est possible. C'est une manière de tenter de se rétablir droite, pas de se remettre en soi.
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
My_illusion a écrit:Sincèrement, peut-on s’en remettre? Je n’y crois pas.
Allons ! Je ne "te reconnais" pas, là !
"Si on n'essaye pas, on ne saura pas", non?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Des études que j'ai vues, des conférences de professionnels que j'ai regardées, on peut s'en sortir.
Guérir, je ne sais pas. Diminuer fortement la dissociation, oui, faire disparaitre une bonne partie des conséquences du traumatisme oui, faire disparaitre l'intensité du stress associé et les ruminations, oui.
Pour certains, relativement facilement. Pour d'autres, c'est plus galère.
Je parlais à Sara d'une copine qui galère depuis des années. Elle a dû mettre sa vie en pause pour se reconstruire. Se battre pour trouver des soignants. Elle en était arrivée à envisager les électrochocs. Les flashbacks étaient très présents, soudains, paralysants, mais ils ont diminué. Elle n'est pas encore remise, elle reste à un fort niveau d'anxiété, mais je la vois évoluer et elle m'impressionne.
Tout le monde n'est pas touché de la même façon, tout le monde ne dysfonctionne pas pareil, pour certains cerveaux une broutille les mettra HS, pour d'autres il faudra vraiment un évènement terrible pour les mettre à plat, et pour certains ça sera plus compliqué de s'en sortir, c'est certain. Peut-être impossible.
Mais confiteor le montre bien : on peut s'adapter et vivre avec, trouver des stratégies pour diminuer l'inconfort. C'est déjà énorme, je crois bien.
Je comprends la peur que c'est, que rien ne marche, la frustration de ne pas avancer, ou pas avancer rapidement. Je croise les doigts pour que vous soyez dans les stats où l'évolution est très positive.
Courage à tous, et toutes mes pensées
Guérir, je ne sais pas. Diminuer fortement la dissociation, oui, faire disparaitre une bonne partie des conséquences du traumatisme oui, faire disparaitre l'intensité du stress associé et les ruminations, oui.
Pour certains, relativement facilement. Pour d'autres, c'est plus galère.
Je parlais à Sara d'une copine qui galère depuis des années. Elle a dû mettre sa vie en pause pour se reconstruire. Se battre pour trouver des soignants. Elle en était arrivée à envisager les électrochocs. Les flashbacks étaient très présents, soudains, paralysants, mais ils ont diminué. Elle n'est pas encore remise, elle reste à un fort niveau d'anxiété, mais je la vois évoluer et elle m'impressionne.
Tout le monde n'est pas touché de la même façon, tout le monde ne dysfonctionne pas pareil, pour certains cerveaux une broutille les mettra HS, pour d'autres il faudra vraiment un évènement terrible pour les mettre à plat, et pour certains ça sera plus compliqué de s'en sortir, c'est certain. Peut-être impossible.
Mais confiteor le montre bien : on peut s'adapter et vivre avec, trouver des stratégies pour diminuer l'inconfort. C'est déjà énorme, je crois bien.
Je comprends la peur que c'est, que rien ne marche, la frustration de ne pas avancer, ou pas avancer rapidement. Je croise les doigts pour que vous soyez dans les stats où l'évolution est très positive.
Courage à tous, et toutes mes pensées
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
La façon de se sortir d'un SSPT, est-ce que ça pourrait être dans l'esprit cette façon japonaise de réparer les vases cassés en ne cherchant pas à masquer la "blessure" de l'objet, mais éventuellement en la soulignant carrément d'or?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Ça me parle beaucoup Nevromon.
Sans vouloir souligner la blessure, je dirais qu'elle est apparente de la même manière oui. Il y a eu cassure/blessure, le soin est possible (plus ou moins long terme, plus ou moins soignée comme le dit Chuna), et dans tous les cas c'est là, visible.
@Chuna, je trouve que tu le résumes parfaitement. J'avais lu chez Saraharas oui. C'est beau de revenir d'aussi loin, ça me parle aussi très fort depuis mon parcours.
Sans vouloir souligner la blessure, je dirais qu'elle est apparente de la même manière oui. Il y a eu cassure/blessure, le soin est possible (plus ou moins long terme, plus ou moins soignée comme le dit Chuna), et dans tous les cas c'est là, visible.
@Chuna, je trouve que tu le résumes parfaitement. J'avais lu chez Saraharas oui. C'est beau de revenir d'aussi loin, ça me parle aussi très fort depuis mon parcours.
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
C'est un objectif ambitieux qu'il faut rechercher.tenter de se rétablir droite
En gardant à l'esprit, qu'au pire, on peut s'habituer à vivre un peu tordu.
Ça peut avoir un certain charme (!), même à l'automne de sa vie.
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
(Ouah, bien dit, trouvé et exprimé. Sur les plans du fond et de la forme. )
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
.
Dernière édition par My_illusion le Sam 6 Aoû 2022 - 14:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Cet arbre est magnifique.. !
@Myl, en effet globalement cela n'empêche pas de fonctionner mais oui, qu'est-ce que ça parasite et handicape fortement :/
@Myl, en effet globalement cela n'empêche pas de fonctionner mais oui, qu'est-ce que ça parasite et handicape fortement :/
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Voilà et les coups qu’on reçoit sans pouvoir l’empêcher tellement ça frappe rapidement, il suffit de voir ou d’entendre qqchose et ça met dans un état d’alerte, ou état de down direct. Ça peut être des liens très indirects et ça peut provoquer soit une tristesse très aiguë soit une colère aiguë soit un mutisme. C’est vraiment chiant ce phénomène, car pour s’en extraire, il faut se faire violence...
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Les coups qui réactivent le trauma.. oui c'est vraiment galère. D'où l'intérêt de travailler à diminuer son impact, quand c'est possible :/
Plus que "se faire violence", je crois qu'on a besoin de se donner la douceur qui a justement manqué (mais je comprends ce que tu veux dire).
Plus que "se faire violence", je crois qu'on a besoin de se donner la douceur qui a justement manqué (mais je comprends ce que tu veux dire).
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Oui tu as raison Lou, à long cours, il faudrait s’apporter cette douceur... C’est dans l’instant T qui enfonce que je voulais dire que pour ne pas laisser l’état négatif prendre de l’ampleur, il faut s’en extraire de manière forte comme le coup de pied qu’on donne quand on touche le fond de la piscine pour revenir à la surface.
Mais yes, se donner de la douceur et surtout... l’accepter!
Mais yes, se donner de la douceur et surtout... l’accepter!
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Oui c'est pour ça que j'ai rajouté que je saisissais ce que tu disais. Pour ma part je ressens une certaine ambivalence. D'un côté je suis d'accord avec toi, surtout que selon l'ampleur du phénomène parfois il vaut mieux savoir stopper l'escalade à temps. D'un autre côté, si on est en sécurité (chez soi, ou bien accompagné par exemple), j'ai l'impression qu'il peut être intéressant à l'inverse, de laisser la vague prendre de l'ampleur, aller au bout de .. (la tristesse ou colère aiguë, etc, pour reprendre ton exemple) et ensuite prendre soin de soit. Sortir ce qui a besoin de l'être, même (ou surtout) l'extrême.
Tu vois l'idée.
Tu vois l'idée.
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Lou Djinn a écrit:
Plus que "se faire violence", je crois qu'on a besoin de se donner la douceur qui a justement manqué (mais je comprends ce que tu veux dire).
« La vie creuse devant nous le gouffre de toutes les caresses qui ont manqué. »
Ennaétéride- Messages : 1765
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
La vie creuse devant nous le gouffre de toutes les caresses qui ont manqué. Qu’avons-nous à faire auprès de nous de cet ange qui n’a pas su se montrer ? Toutes nos sensations seront-elles à jamais intellectuelles, et nos rêves n’arriveront-ils pas à prendre feu sur une âme dont l’émotion nous aidera à mourir. Qu’est-ce que cette mort où nous sommes à jamais seuls, où l’amour ne nous montre pas le chemin ?
Antonin Artaud
(suis allée le chercher, bien sûr ^^)
Antonin Artaud
(suis allée le chercher, bien sûr ^^)
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Marrant ce que vous racontez ...
C'est très vrai cette idée de "raccourci clavier" qui lance l'état de stress. C'est comme un interrupteur qui vous plonge dans le désarroi avec une rapidité et une intensité désarmante.
Toute ma vie je l'ai expérimenté. Ce peut être trois notes de musique, une odeur, un bruit, une intonation de voix, etc.
Je connais précisément certains signaux, il "fonctionnent" à la perfection, ne ratent jamais.
Pour quelques-uns, je sais comment ils sont raccordés à l'époque des souvenirs traumatiques, pour d'autres pas vraiment. Quelques exemples : l'odeur des gaufres, le chant des merles (je les hais pour cette raison !), la plainte lascive des pics épeiches, quelques notes de Nino Ferrer, etc.
Il existe sans doute des signaux bien plus subtils et moins évidents que je n'ai toujours pas identifié. Alors que tout va bien, que rien ne m'y prédispose dans le contexte, sans que je ne sache pourquoi, en quelques secondes je sens monter un désarroi, un désespoir d'une immense intensité. C'est une douleur qui me liquéfie, ma gorge se serre, j'ai une immense et soudaine envie de pleurer que parfois je n'arrive pas à contenir.
Je me "sens" le petit enfant que je fus et à qui on a fait "tout ça". Il est très rare que j'ai des images précises, c'est bien plus un ressenti global, un "état d'esprit".
C'est atroce ! Je me marre quand je pense à ceux qui se complaisent devant des films d'horreur pour ressentir sans doute la même émotion. Je n'en ai pas besoin, hahaha !
Amusant, à la simple évocation de ces situations, j'ai le "goût dans la bouche" de cette émotion et j'ai besoin de lutter un peu pour ne pas être envahi.
My_Illusion, au sujet de la "volonté" etc. Je sais que parfois je peux "choisir" de me laisser sombrer dans la tentation masochiste d'éprouver cette sensation si bien connue et qui est un "morceau de moi" ou tout au contraire lutter (à l'instant présent c'est ce que je fais avec succès). Il peut arriver que ce soit irrépressible.
Avec le temps, je ne suis plus du tout surpris par ces événements, il font partie de ma normalité. C'est très désagréable mais ça ne m'effraie plus. Je sais que ça finit le plus souvent par passer après quelques dizaines de minutes ou quelques heures. Lorsque je suis dans une phase de ma vie globalement positive, je réussis à mettre en oeuvre des stratégies actives pour diminuer la durée de la "crise". À certaines époques ce fut beaucoup plus problématique et très dérangeant.
Vous savez que l'idée même de SSPT est assez récente. On a vaguement commencé à en parler lorsque les soldats amerloks sont rentrés de la première guerre du Golfe. À l'époque, on liait le SPT seulement aux situations de guerre, et on n'envisageait pas qu'il puissent être irréversibles.
J'ai toujours subi ces nuisances, j'en ai des souvenirs précis dans les années 80.
Je ne les comprenais pas, pas plus que mon entourage ou les quelques psy que j'ai consultés et qui étaient des burnes. C'était flippant d'avoir "ça" sans savoir de quoi il s'agissait. Lorsqu'on a vulgarisé le concept de SSPT et que j'ai pris conscience que c'était mon cas, ça m'a rassuré.
C'est très chiant, mais on s'y accoutume. Comme un rhumatisant qui a des douleurs intenses lors des changements de météo. On apprend à vivre avec.
C'est très vrai cette idée de "raccourci clavier" qui lance l'état de stress. C'est comme un interrupteur qui vous plonge dans le désarroi avec une rapidité et une intensité désarmante.
Toute ma vie je l'ai expérimenté. Ce peut être trois notes de musique, une odeur, un bruit, une intonation de voix, etc.
Je connais précisément certains signaux, il "fonctionnent" à la perfection, ne ratent jamais.
Pour quelques-uns, je sais comment ils sont raccordés à l'époque des souvenirs traumatiques, pour d'autres pas vraiment. Quelques exemples : l'odeur des gaufres, le chant des merles (je les hais pour cette raison !), la plainte lascive des pics épeiches, quelques notes de Nino Ferrer, etc.
Il existe sans doute des signaux bien plus subtils et moins évidents que je n'ai toujours pas identifié. Alors que tout va bien, que rien ne m'y prédispose dans le contexte, sans que je ne sache pourquoi, en quelques secondes je sens monter un désarroi, un désespoir d'une immense intensité. C'est une douleur qui me liquéfie, ma gorge se serre, j'ai une immense et soudaine envie de pleurer que parfois je n'arrive pas à contenir.
Je me "sens" le petit enfant que je fus et à qui on a fait "tout ça". Il est très rare que j'ai des images précises, c'est bien plus un ressenti global, un "état d'esprit".
C'est atroce ! Je me marre quand je pense à ceux qui se complaisent devant des films d'horreur pour ressentir sans doute la même émotion. Je n'en ai pas besoin, hahaha !
Amusant, à la simple évocation de ces situations, j'ai le "goût dans la bouche" de cette émotion et j'ai besoin de lutter un peu pour ne pas être envahi.
My_Illusion, au sujet de la "volonté" etc. Je sais que parfois je peux "choisir" de me laisser sombrer dans la tentation masochiste d'éprouver cette sensation si bien connue et qui est un "morceau de moi" ou tout au contraire lutter (à l'instant présent c'est ce que je fais avec succès). Il peut arriver que ce soit irrépressible.
Avec le temps, je ne suis plus du tout surpris par ces événements, il font partie de ma normalité. C'est très désagréable mais ça ne m'effraie plus. Je sais que ça finit le plus souvent par passer après quelques dizaines de minutes ou quelques heures. Lorsque je suis dans une phase de ma vie globalement positive, je réussis à mettre en oeuvre des stratégies actives pour diminuer la durée de la "crise". À certaines époques ce fut beaucoup plus problématique et très dérangeant.
Vous savez que l'idée même de SSPT est assez récente. On a vaguement commencé à en parler lorsque les soldats amerloks sont rentrés de la première guerre du Golfe. À l'époque, on liait le SPT seulement aux situations de guerre, et on n'envisageait pas qu'il puissent être irréversibles.
J'ai toujours subi ces nuisances, j'en ai des souvenirs précis dans les années 80.
Je ne les comprenais pas, pas plus que mon entourage ou les quelques psy que j'ai consultés et qui étaient des burnes. C'était flippant d'avoir "ça" sans savoir de quoi il s'agissait. Lorsqu'on a vulgarisé le concept de SSPT et que j'ai pris conscience que c'était mon cas, ça m'a rassuré.
C'est très chiant, mais on s'y accoutume. Comme un rhumatisant qui a des douleurs intenses lors des changements de météo. On apprend à vivre avec.
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Lou Djinn a écrit:
(suis allée le chercher, bien sûr ^^)
Et tu as eu raison !
Ennaétéride- Messages : 1765
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
.
Dernière édition par My_illusion le Sam 6 Aoû 2022 - 14:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
(apprendre) à accueillir, la pensée horrible qui me traverse l'esprit.
Cueillir plutôt que de faire barrage.
Saisir l'émotion et lui laisser place. (en pleine expérimentation)
Cueillir plutôt que de faire barrage.
Saisir l'émotion et lui laisser place. (en pleine expérimentation)
c'est à dire- Messages : 72
Date d'inscription : 16/02/2021
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
J'ai cessé espérer guérir depuis si longtemps !le fait de se laisser submerger par l’émotion ne soigne pas non plus.
C'est une maladie chronique très dérangeante, elle me semble incurable. Si on gère, c'est douloureux sans être invalidant.
Confiteor- Messages : 9159
Date d'inscription : 01/04/2017
Age : 65
Localisation : Drôme
L'effet-mère- Messages : 2515
Date d'inscription : 03/02/2022
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Yo,
Merci pour ce post.
Pour reprendre ce qui a été dit avant, oui le sspt, est surtout lié à la "représentation" du coup, plutôt que le "coup" en lui même : si on aborde le sujet de façon plus chrononologique, il y a quand même du coup un stade de l'enfance, où nous sommes très peu "conscients" et où le manque affectif est "physiologique", et induirai des modifications du cerveau (amygdale plus dévellopé au profit du langage par ex, donc difficulté à gérer émotions). Selon CYRULNIK du moins, suis pas spécialiste...
Perso, j'ai un souci, c'est de toujours me méfier des diagnostics de mes psys : je m'étais jusqu'à récemment pas foncièrement renseignée sur le SSPT. Trop d'images d'Epinal de soldats revenant de la guerre (foutue représentation) et compréhensiblement traumatisés, de victimes de prises d'otages...Comme si mon cas n'étais pas assez extraordinaire, et ne valait pas dans mon seuil de référence, cette qualification.
Quelquechose d'intéressant que m'avait expliqué mon ancien psy : le réseau traumatique, tel une véritable toile d'araignée avec un élément déclencheur, qui peut s'auto-alimenter au final des années et des traumatismes non guéris. Nécessitant une déconstruction "plus longue", et une identification de l'élément initial. Un réseau de mémoire qui s'active, même si les 2 évènements qui font associations n'ont rien à voir (pas la même personne, pas le même contexte, etc...).
Je crois quand dans certaines références, ils parlent de type "II" : des traumatismes répétés non guéris.
Et comme pour le SSPT, j'avais une représentation totalement biaisée de la dissociation : en gros, hallucinations et personnalités multiples. Je sais pas pourquoi j'ai fait ce parallèle stupide, ça m'a fait passer à côté d'énormément de chose, notamment un trouble TDAH que je ne pense pas avoir au final...et ça tombe sous le sens : hypervigilance accrue, comportements "anesthesiants" - cannabis -, sentiment de honte réccurents -> défaut de mémoire et attention.
Car à l'inverse, dans de bonnes conditions, je suis une bête en examen, et capable de capacités de concentrations relativement satisfaisantes, surtout quand le sujet me plait. Bref, je m'égare :
https://www.memoiretraumatique.org/psychotraumatismes/mecanismes.html
J'insère ce lien, qui explique le déroulement neuro-biologique d'un trauma, le site est très bien foutu je trouve...
Merci pour ce post.
Pour reprendre ce qui a été dit avant, oui le sspt, est surtout lié à la "représentation" du coup, plutôt que le "coup" en lui même : si on aborde le sujet de façon plus chrononologique, il y a quand même du coup un stade de l'enfance, où nous sommes très peu "conscients" et où le manque affectif est "physiologique", et induirai des modifications du cerveau (amygdale plus dévellopé au profit du langage par ex, donc difficulté à gérer émotions). Selon CYRULNIK du moins, suis pas spécialiste...
Perso, j'ai un souci, c'est de toujours me méfier des diagnostics de mes psys : je m'étais jusqu'à récemment pas foncièrement renseignée sur le SSPT. Trop d'images d'Epinal de soldats revenant de la guerre (foutue représentation) et compréhensiblement traumatisés, de victimes de prises d'otages...Comme si mon cas n'étais pas assez extraordinaire, et ne valait pas dans mon seuil de référence, cette qualification.
Quelquechose d'intéressant que m'avait expliqué mon ancien psy : le réseau traumatique, tel une véritable toile d'araignée avec un élément déclencheur, qui peut s'auto-alimenter au final des années et des traumatismes non guéris. Nécessitant une déconstruction "plus longue", et une identification de l'élément initial. Un réseau de mémoire qui s'active, même si les 2 évènements qui font associations n'ont rien à voir (pas la même personne, pas le même contexte, etc...).
Je crois quand dans certaines références, ils parlent de type "II" : des traumatismes répétés non guéris.
Et comme pour le SSPT, j'avais une représentation totalement biaisée de la dissociation : en gros, hallucinations et personnalités multiples. Je sais pas pourquoi j'ai fait ce parallèle stupide, ça m'a fait passer à côté d'énormément de chose, notamment un trouble TDAH que je ne pense pas avoir au final...et ça tombe sous le sens : hypervigilance accrue, comportements "anesthesiants" - cannabis -, sentiment de honte réccurents -> défaut de mémoire et attention.
Car à l'inverse, dans de bonnes conditions, je suis une bête en examen, et capable de capacités de concentrations relativement satisfaisantes, surtout quand le sujet me plait. Bref, je m'égare :
https://www.memoiretraumatique.org/psychotraumatismes/mecanismes.html
J'insère ce lien, qui explique le déroulement neuro-biologique d'un trauma, le site est très bien foutu je trouve...
toutestpossible- Messages : 174
Date d'inscription : 23/06/2020
Age : 31
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Boris Cyrulnik est un mythomane fini ET un homophobe de première. Je dis ça...
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
je cite le tout premier message :
"Il s'agit donc d'une réaction psychologique consécutif à un choc, une situation jugée menaçante. Exemple qui me viennent, non exhaustifs :
. deuil
. accident grave
. maltraitance (psychologique et/ou physique), humiliations, violences familiales
. guerre, camps de prisonniers
. attentats
. accouchement difficile
. viol / viols
. harcèlement
. violence conjugale
. manque de soins répétitif dans la petite enfance
. menaces répétées
. ...
"
je suis concernée par pesque tous ces événements, et c'est pas fini et toujours AUCUNE prise en charge digne de ce nom
nom de djiou !
"Il s'agit donc d'une réaction psychologique consécutif à un choc, une situation jugée menaçante. Exemple qui me viennent, non exhaustifs :
. deuil
. accident grave
. maltraitance (psychologique et/ou physique), humiliations, violences familiales
. guerre, camps de prisonniers
. attentats
. accouchement difficile
. viol / viols
. harcèlement
. violence conjugale
. manque de soins répétitif dans la petite enfance
. menaces répétées
. ...
"
je suis concernée par pesque tous ces événements, et c'est pas fini et toujours AUCUNE prise en charge digne de ce nom
nom de djiou !
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
AnaKoluth :
CYRULNIK : oui, j'ai vu des avis plus que controversés sur le bonhomme, ainsi que des théories "douteuses"...il n'en reste qu'il est plus avancé que moi sur le sujet de la psychologie, sans vouloir le placer comme référence.
Pour le côté mythomane, il aurait pas menti sur ces diplômes ? J'ai cru ouïe dire...
(d'ailleurs, ça me dérangerait pas d'avoir un ou plusieurs avis sur le bonhomme, je le vois être cité dans pas mal d'articles, voir ce qu'il en retourne. je l'entends citer Freud par moment, pourlequel je fait un certain rejet, mais sans doute il y a-t-il du bon à prendre ? Un tout petit peu ?)
En tout cas, bon courage à tout ceux qui vivent avec/ont démissioné/prennent le pb à bras le corps.
Et pour la route, une phrase que j'aime bien concernant le trouble sspt "Une réaction normale face à une situation anormale", elle est simple, et me rappelle (car on peut vite tomber dans une tendance à la cupabilité) le caractère "pragmatique" de ce trouble : ce n'est pas une "tare", mais une façon qu'a eu le cerveau de traiter une ou des informations trop abbérantes, sidérantes, et incompréhensibles dans leurs degré de violence.
CYRULNIK : oui, j'ai vu des avis plus que controversés sur le bonhomme, ainsi que des théories "douteuses"...il n'en reste qu'il est plus avancé que moi sur le sujet de la psychologie, sans vouloir le placer comme référence.
Pour le côté mythomane, il aurait pas menti sur ces diplômes ? J'ai cru ouïe dire...
(d'ailleurs, ça me dérangerait pas d'avoir un ou plusieurs avis sur le bonhomme, je le vois être cité dans pas mal d'articles, voir ce qu'il en retourne. je l'entends citer Freud par moment, pourlequel je fait un certain rejet, mais sans doute il y a-t-il du bon à prendre ? Un tout petit peu ?)
En tout cas, bon courage à tout ceux qui vivent avec/ont démissioné/prennent le pb à bras le corps.
Et pour la route, une phrase que j'aime bien concernant le trouble sspt "Une réaction normale face à une situation anormale", elle est simple, et me rappelle (car on peut vite tomber dans une tendance à la cupabilité) le caractère "pragmatique" de ce trouble : ce n'est pas une "tare", mais une façon qu'a eu le cerveau de traiter une ou des informations trop abbérantes, sidérantes, et incompréhensibles dans leurs degré de violence.
toutestpossible- Messages : 174
Date d'inscription : 23/06/2020
Age : 31
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Si vous ne l’avez pas lu, « le corps n’oublie rien » de Bessel van der Kolk, cité en début de topic est vraiment bon. Très étayé avec les résultats de recherches récentes.
Mp3- Messages : 923
Date d'inscription : 15/09/2022
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
(j'étais passée au travers, merci mp3)
toutestpossible- Messages : 174
Date d'inscription : 23/06/2020
Age : 31
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Mp3 a écrit:Si vous ne l’avez pas lu, « le corps n’oublie rien » de Bessel van der Kolk, cité en début de topic est vraiment bon. Très étayé avec les résultats de recherches récentes.
il ptet bien ce bouquin, mais quand on est en grande souffrance, on veut du concret bon sang ! des thérapies efficaces et qui marchent, pas une enième théorie. c'était mon ras-le-bol/coup de gueule du jour
le nombre de fois où m'a conseilé de lire tel ou tel bouquin... ben c'est bien joli mais ça soigne pas mes blessures traumatiques, hein
je pourrais ma vie à lire (c'est ce que je fais déjà) que je n'en serais pas plus avancée... émojis triste pleure caliméro
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Je plussoie ta réponse Ana'.
On peut en discuter en mp. J'aurais p'tête bien deux trois astuces concrètes que tu pourrais piocher.
Tu as déjà accepté la fatalité, je présume, que c'est illusoire de penser qu'on puisse en guérir. Je ressens ton urgence donc feel free de me faire un topo en mp
On peut en discuter en mp. J'aurais p'tête bien deux trois astuces concrètes que tu pourrais piocher.
Tu as déjà accepté la fatalité, je présume, que c'est illusoire de penser qu'on puisse en guérir. Je ressens ton urgence donc feel free de me faire un topo en mp
Invité- Invité
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
les psys ça coûte cher, c'est pas forcément efficace, voici trois pratiques gratuites et/ou abordables à faire au quotidien :
ce ne sont pas des solutions miracle mais ça aide beaucoup, à condition de persévérer et de pratiquer tous les jours.
pratique no 1 pour se calmer en cas de crise émotionnelle intense après un élément déclencheur : c'est très simple, tout est gratuit (j'insiste car ras le bol des psys inefficaces qui se contentent d'exploiter financièrement notre détresse, il s'agit d'une video yt de "the crappy chilhood fairy" - je vais chercher la ref exacte et je la mettrais ici, à toutes fins utiles. la voici :
il y a ensuite une pratique quotidienne de bienveillance envers notre enfant intérieur meurtri - c'est décrit en dtéail sur le compte instagram de @chamanisme_integratif
https://www.instagram.com/p/CwkrOxctBJV/
5 pratiques quotidinnes (c'est simple et rapie) pour prendre soinenfant intérieur https://www.instagram.com/p/CwfrbYotRN0/
et enfin, une séance d'EFT/tapping - une technique gratuite mais un peu complexe à mettre en place seul, je vous recomande donc l'appli abordable (environ 13€/mois) "The Tapping Solution" de Nick Ortner. Vous y trouverez tout un catalogue de méditations gu_idées de séance 'EFT (10 à 15 min par jour) avec des thèmes spécifiques comme par ex "se libérer du trauma intergénérationnel et mieux dormir", "mieux gérer la ouleur chronique", ou des sénces ciblant la colère, le ressentiment, le deuil, la dépression, l'anxiété etc...
ce ne sont pas des solutions miracle mais ça aide beaucoup, à condition de persévérer et de pratiquer tous les jours.
pratique no 1 pour se calmer en cas de crise émotionnelle intense après un élément déclencheur : c'est très simple, tout est gratuit (j'insiste car ras le bol des psys inefficaces qui se contentent d'exploiter financièrement notre détresse, il s'agit d'une video yt de "the crappy chilhood fairy" - je vais chercher la ref exacte et je la mettrais ici, à toutes fins utiles. la voici :
il y a ensuite une pratique quotidienne de bienveillance envers notre enfant intérieur meurtri - c'est décrit en dtéail sur le compte instagram de @chamanisme_integratif
https://www.instagram.com/p/CwkrOxctBJV/
5 pratiques quotidinnes (c'est simple et rapie) pour prendre soinenfant intérieur https://www.instagram.com/p/CwfrbYotRN0/
et enfin, une séance d'EFT/tapping - une technique gratuite mais un peu complexe à mettre en place seul, je vous recomande donc l'appli abordable (environ 13€/mois) "The Tapping Solution" de Nick Ortner. Vous y trouverez tout un catalogue de méditations gu_idées de séance 'EFT (10 à 15 min par jour) avec des thèmes spécifiques comme par ex "se libérer du trauma intergénérationnel et mieux dormir", "mieux gérer la ouleur chronique", ou des sénces ciblant la colère, le ressentiment, le deuil, la dépression, l'anxiété etc...
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Une piste pour résoudre le problème : déconnecter l'interrupteur si bien décrit par certains.
Il semblerait qu'un bêtabloquant puisse bloquer la reconsolidation de la mémoire liée à la peur conditionnée (cf réflexe conditionné) et ainsi découpler le stimulus de la réponse de l'amygdale.
En gros, propranolol, réactivation du souvenir anxiogène (évocation, mise en présence), blocage de lien mémoire-stress, et découplage. C'est en quelque sorte un contre-conditionnement.
Quand le lobe frontal n.arrive plus à rétrocontrôler l'amygdale, filez lui un coup de main.
PS: il ne s.agit pas d.effacer la mémoire épisodique, mais de découpler cette mémoire de la peur.
Je vous laisse lire : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9456064/ Propranolol versus Other Selected Drugs in the Treatment of Various Types of Anxiety or Stress, with Particular Reference to Stage Fright and Post-Traumatic Stress Disorder
Il semblerait qu'un bêtabloquant puisse bloquer la reconsolidation de la mémoire liée à la peur conditionnée (cf réflexe conditionné) et ainsi découpler le stimulus de la réponse de l'amygdale.
En gros, propranolol, réactivation du souvenir anxiogène (évocation, mise en présence), blocage de lien mémoire-stress, et découplage. C'est en quelque sorte un contre-conditionnement.
Quand le lobe frontal n.arrive plus à rétrocontrôler l'amygdale, filez lui un coup de main.
PS: il ne s.agit pas d.effacer la mémoire épisodique, mais de découpler cette mémoire de la peur.
Je vous laisse lire : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9456064/ Propranolol versus Other Selected Drugs in the Treatment of Various Types of Anxiety or Stress, with Particular Reference to Stage Fright and Post-Traumatic Stress Disorder
Dernière édition par bepo le Jeu 16 Nov 2023 - 2:32, édité 2 fois
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
Creusez aussi le trouble de la personnalité limite alias bordeline et notamment ses facteurs génétiques. Je suppose que vous trouverez des infos sur des modifications épigénétiques de certains gènes (càd acquises mais transmissibles) qui constituent des facteurs de susceptibilitése libérer du trauma intergénérationnel
Darwin ou Lamarck : entre les deux https://www.inserm.fr/dossier/epigenetique/
Un exempke d'étude que l'on peut trouver https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36171872/ Potential epigenetic mechanisms in psychotherapy: a pilot study on DNA methylation and mentalization change in borderline personality disorder
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
je préfère de loin le Dr Ramani à ce mytho de Cyrulnik.
sa chaîne yt, découverte via celle de MedCircle :
https://www.youtube.com/@DoctorRamani
sa chaîne yt, découverte via celle de MedCircle :
https://www.youtube.com/@DoctorRamani
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
ne pas oublier que le corps souffre aussi et que non tout n'est pas "dans la tête" et que les thérapies classiques, par la parole sont le plus souvent inefficaces... "talk therapy does not work"
creuser la piste de l'ostéopathie, on n'y pense pas assez souvent.
étonnants résultats, parfois
bien sûr, chacun est différent; à vous de tester si ça vous convient
creuser la piste de l'ostéopathie, on n'y pense pas assez souvent.
étonnants résultats, parfois
bien sûr, chacun est différent; à vous de tester si ça vous convient
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: SSPT, dissociation, et la possibilité de rétablissement
C'est comme avec un dé, chacun est différent.
On trouvera toujours 1/6 des gens (ne disposant que d'un lancer) pour certifier qu'un dé affiche 6.
Ensuite déterminer que tel dé a une espérance mathématique supérieure à 3,5 demande de prendre du recul sur sa propre expérience, à fortiori si elle est fort logiquement, et fort normalement pour un humain, en partie basée sur des ressentis émotifs.
On peu aussi disséquer le dé pour tenter de repérer une zone anormalement dense et excentrée. C'est la méthode analytique. Mais dans ce cas il faut avoir confiance en ses outils de dissection, et surtout en disposer.
On trouvera toujours 1/6 des gens (ne disposant que d'un lancer) pour certifier qu'un dé affiche 6.
Ensuite déterminer que tel dé a une espérance mathématique supérieure à 3,5 demande de prendre du recul sur sa propre expérience, à fortiori si elle est fort logiquement, et fort normalement pour un humain, en partie basée sur des ressentis émotifs.
On peu aussi disséquer le dé pour tenter de repérer une zone anormalement dense et excentrée. C'est la méthode analytique. Mais dans ce cas il faut avoir confiance en ses outils de dissection, et surtout en disposer.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
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