Bouteille à la mer
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Bouteille à la mer
Bonjour à tous. En préambule, je dois dire que je n’ai l’intention de blesser, ni même de juger, personne. J’ai découvert la douance il y a quelques mois, au hasard d’une recherche que je mène depuis mon plus jeune âge : d’un sens à ce que je vis et qui me rend si différent, à la fois m’ouvrant des perspectives étonnantes et en même temps, m’isolant radicalement de tous mes semblables rencontrés jusqu’ici. Cette enquête est passé par la spiritualité, la mystique, la psychologie des profondeurs, l’art sous toutes ses formes, et m’a conduit prendre contact avec de nombreuses personnes, artistes, écrivains, philosophes, spirituels, reconnus pour, disons, faire partie des « meilleurs d’entre nous » : en tout cas, réputés comme tels. C’était une façon d’élargir mon cercle de relations dans lequel je ne peux être vraiment moi-même, ni trouver quelqu’un qui soit un véritable interlocuteur, un véritable partenaire de ‘jeu’ (et même de ‘je’).
Toujours est-il que j’ai toujours été déçu : me retrouvant, à chaque rencontre, dans la même impossibilité fondamentale de communiquer, de partager, en restant toujours sur ma faim, terriblement frustré dans chaque échange
Je me suis donc inscrit ici dans l’espoir que, peut-être, rencontrer un alter ego : non pas quelqu’un ‘comme’ moi, mais quelqu’un comment dire ? C’est très difficile à expliquer. Au fond, j’ai l’impression d’être constitué normalement, et que c’est le cas aussi de tous ceux que j’ai rencontrés jusqu’à maintenant, si nombreux en plus de 40 ans : et pourtant, il manque une dimension essentielle, comme si je vivais en 4DX et les autres, en noir et blanc. Cette différence, éprouvée partout et toujours, est aussi subtile qu’abyssale : en famille, en milieu professionnel (où, comme cadre commercial, je fais la connaissance et aï l’occasion de discuter chaque jour pour ainsi dire avec de nouvelles personnes de profils très différents, salariés ou patrons, en TPE, en PME, en GE, sans diplôme, diplômés de grandes écoles), dans mes recherches personnelles comme je l’ai écrit plus haut, bref je saisis toutes les occasions depuis des décennies, j’espère à chaque nouvelle rencontre et toujours le même... néant !
Pour être honnête (c’est là qu’il ne faut pas oublier l’avertissement que j’ai écrit plus haut : que je ne veux pas blesser, pas mépriser ; je dis juste ce que j’éprouve), même sur les forums consacrés à la douance et sur celui-ci notamment : une lecture tous azimuts me laisse sans espoir.
Mais malgré tout, je fais cette dernière tentative : les miracles sont toujours possibles.
Toujours est-il que j’ai toujours été déçu : me retrouvant, à chaque rencontre, dans la même impossibilité fondamentale de communiquer, de partager, en restant toujours sur ma faim, terriblement frustré dans chaque échange
Je me suis donc inscrit ici dans l’espoir que, peut-être, rencontrer un alter ego : non pas quelqu’un ‘comme’ moi, mais quelqu’un comment dire ? C’est très difficile à expliquer. Au fond, j’ai l’impression d’être constitué normalement, et que c’est le cas aussi de tous ceux que j’ai rencontrés jusqu’à maintenant, si nombreux en plus de 40 ans : et pourtant, il manque une dimension essentielle, comme si je vivais en 4DX et les autres, en noir et blanc. Cette différence, éprouvée partout et toujours, est aussi subtile qu’abyssale : en famille, en milieu professionnel (où, comme cadre commercial, je fais la connaissance et aï l’occasion de discuter chaque jour pour ainsi dire avec de nouvelles personnes de profils très différents, salariés ou patrons, en TPE, en PME, en GE, sans diplôme, diplômés de grandes écoles), dans mes recherches personnelles comme je l’ai écrit plus haut, bref je saisis toutes les occasions depuis des décennies, j’espère à chaque nouvelle rencontre et toujours le même... néant !
Pour être honnête (c’est là qu’il ne faut pas oublier l’avertissement que j’ai écrit plus haut : que je ne veux pas blesser, pas mépriser ; je dis juste ce que j’éprouve), même sur les forums consacrés à la douance et sur celui-ci notamment : une lecture tous azimuts me laisse sans espoir.
Mais malgré tout, je fais cette dernière tentative : les miracles sont toujours possibles.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Salut, et bienvenue ici !
Au risque de te choquer, un truc pas mal c'est l'acceptation !
De CE QUI EST, aussi bien les autres, que soi-même et c'est pas toujours facile, je sais.
Et avec ce regard, penser : Qu'est-ce que JE peux faire MOI, pour faire avancer le schmilblick ?
Et ensuite essayer de respecter les accords toltèques, si simples à écrire et si difficiles à intégrer.
Voilà ce que ça m'inspire.
Excellente journée à toutes et à tous.
Au risque de te choquer, un truc pas mal c'est l'acceptation !
De CE QUI EST, aussi bien les autres, que soi-même et c'est pas toujours facile, je sais.
Et avec ce regard, penser : Qu'est-ce que JE peux faire MOI, pour faire avancer le schmilblick ?
Et ensuite essayer de respecter les accords toltèques, si simples à écrire et si difficiles à intégrer.
Voilà ce que ça m'inspire.
Excellente journée à toutes et à tous.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Pour me choquer @teichezgégé il en faudrait beaucoup : plus on cherche la vérité, moins on n’est enclin aux blessures narcissiques. L’acceptation, j’ai essayé : mais à l’épreuve, ça s’avère être une technique, qui vire très vite à la posture, et partant, à l’imposture. Et j’ai rencontré hélas, dans les cercles disons spiritualistes, depuis l’acceptation la plus étroite (religieuse) jusqu’au sens large du terme, incluant d’ailleurs les fameux accords toltèques, la preuve vivante en ceux qui s’en réclamaient.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Je rejoins teichégé dans le sens où souvent l'agitation intellectuelle, la recherche d'autrechose en permanence n'est qu'une fuite de ce que l'on est.
Ce n'est évidemmeent peut-être pas ton cas. Pour moi, bien dormir, bien manger (là j'ai du expérimenter d'autres choses que ce que je vivais depuis longtemps) permet parfois, quand cela fait un bon cocktail, d'apprécier ce que l'on vit sans se sentir coupable d'être heureux simplement.
J'ai eu à faire pas mal de découvertes, surtout dans ce qui est psychologie au sens large. Voir en profondeur les manipulateurs et pervers narcissiques à divers degrés. J'ai trouver ici quelques gentilles personnes, quelques ressources clés, j'ai découvert le fameux C-PTSD.
La situation actuelle nous amène à prendre consciencequ'on ne contrôle pas tout, que c'est mieux ainsi finalement et que les choses fondamentales que dl'on connait pourtant, on ss'en éloigne facilement.
Je pense que tu as trouvé plein de bons outils dans tes recherches. Les 4 accords toltèques ne m'ont jamais inspiré.
Bonne continuation.
Ce n'est évidemmeent peut-être pas ton cas. Pour moi, bien dormir, bien manger (là j'ai du expérimenter d'autres choses que ce que je vivais depuis longtemps) permet parfois, quand cela fait un bon cocktail, d'apprécier ce que l'on vit sans se sentir coupable d'être heureux simplement.
J'ai eu à faire pas mal de découvertes, surtout dans ce qui est psychologie au sens large. Voir en profondeur les manipulateurs et pervers narcissiques à divers degrés. J'ai trouver ici quelques gentilles personnes, quelques ressources clés, j'ai découvert le fameux C-PTSD.
La situation actuelle nous amène à prendre consciencequ'on ne contrôle pas tout, que c'est mieux ainsi finalement et que les choses fondamentales que dl'on connait pourtant, on ss'en éloigne facilement.
Je pense que tu as trouvé plein de bons outils dans tes recherches. Les 4 accords toltèques ne m'ont jamais inspiré.
Bonne continuation.
Re: Bouteille à la mer
@siamois93, merci pour ton message. J’ai appris à apprécier les choses les plus simples : au travers d’épreuves intérieures constantes depuis mon plus jeune âge, j’ai tant de fois cru que ma fin était arrivée : qu’il m’était désormais impossible de vivre ! Que je me sens comme un miraculé. J’ai essayé de trouver la paix en me conformant autant que je le pouvais à la norme sous toutes ses formes : en famille, au travail, en société ; faisant toujours crédit à autrui de la bonne foi et de la vérité. Mais je mourrais vivant ainsi. Alors, désormais, je travaille dans le sens de la confiance en moi-même ; dans le sens de la confiance et non de la témérité, ou du gonflement de soi.
Il me semblait que le sens du concept de douance, c’était justement d’avoir été toujours différent des autres, dans un sens initialement ressenti comme négatif, et finalement, en réalité, dans un sens positif, d’un plus radical qui ne se limite pas à des performances cognitives, mais est bien plus profond, fondamental, constitutif de soi-même. Or, je retrouve sur les forums consacrés à la douance, la même mentalité, pour ne pas dire les mêmes sujets, que je trouve ailleurs (et même partout).
Il me semblait que le sens du concept de douance, c’était justement d’avoir été toujours différent des autres, dans un sens initialement ressenti comme négatif, et finalement, en réalité, dans un sens positif, d’un plus radical qui ne se limite pas à des performances cognitives, mais est bien plus profond, fondamental, constitutif de soi-même. Or, je retrouve sur les forums consacrés à la douance, la même mentalité, pour ne pas dire les mêmes sujets, que je trouve ailleurs (et même partout).
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
En fait non. Le sens positif que tu décris là n'est pas lié à la douance. En tout cas pas dans ce que j'ai pu observer. Ça relève plutôt du parcours et des valeurs personnelles.Il me semblait que le sens du concept de douance, c’était justement d’avoir été toujours différent des autres, dans un sens initialement ressenti comme négatif, et finalement, en réalité, dans un sens positif, d’un plus radical qui ne se limite pas à des performances cognitives, mais est bien plus profond, fondamental, constitutif de soi-même.
Chez moi ça a toujours un peu été le dilemme : être moi et faire fuir ou m'adapter et mourir.J’ai essayé de trouver la paix en me conformant autant que je le pouvais à la norme sous toutes ses formes : en famille, au travail, en société ; faisant toujours crédit à autrui de la bonne foi et de la vérité. Mais je mourrais vivant ainsi.
L'idéal aurait été de pouvoir jongler entre les deux, d'avoir des espaces de liberté comme soupapes de sécurité...
... je te souhaite d'être meilleur voltigeur que moi mais surtout de réussir dans ta quête...
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isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Bouteille à la mer
La communion est au mieux difficile à atteindre et fugace.
Communiquer est imparfait.
Communiquer est imparfait.
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Re: Bouteille à la mer
Tu connais certainement le livre «Trop intelligent pour être heureux».
Un titre pour un second tome pourrait être «Pas assez intelligent pour être heureux» mais surtout «Pas assez de connaissances...» tant il me semble que nous avons besoin de beaucoup plus de connaissances pour vivre pleinement et ne pas tourner en rond à vide.
Beaucoup de connaissances, pas unniquement intellectuelles.
Méditation, chamanismes, hyper perceptions en tous genres, nous avons souvent aussi beaucoup de ces capacités dont il est difficile de parler en société et c'est encore plus rarement qu'on peut partager.
Un titre pour un second tome pourrait être «Pas assez intelligent pour être heureux» mais surtout «Pas assez de connaissances...» tant il me semble que nous avons besoin de beaucoup plus de connaissances pour vivre pleinement et ne pas tourner en rond à vide.
Beaucoup de connaissances, pas unniquement intellectuelles.
Méditation, chamanismes, hyper perceptions en tous genres, nous avons souvent aussi beaucoup de ces capacités dont il est difficile de parler en société et c'est encore plus rarement qu'on peut partager.
Re: Bouteille à la mer
Certes ! Mais il serait triste de s’arrêter à un tel constat : « ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » (Mark Twain), une phrase qui correspond bien à mon état d’esprit, toujours à aller au-delà des limites admises.Wich a écrit:La communion est au mieux difficile à atteindre et fugace.
Communiquer est imparfait.
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Re: Bouteille à la mer
isadora a écrit:https://www.youtube.com/watch?v=6qpvDY6PYx4
Il y a quelque chose dans ma vie comme une musique qui lui donne un je ne sais quoi de chanson, ou de film ! Une intensité, une radicalité.
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Re: Bouteille à la mer
Je crois que ce n’est pas un problème de connaissance : toutes les connaissances jaillissent de l’esprit humain, mais l’esprit, ce par quoi non seulement nous sommes, mais nous savons que nous sommes, et nous pouvons faire des distinctions à l’infini, imaginer, créer, donner du sens, l’esprit, nous-mêmes en nous, nous ne le connaissons pas bien qu’il nous suffirait de suivre notre intuition. Mais nous soumettons notre intuition à notre raison, décortiquant, calculant, pesant, et, pire, nous soumettons notre raison à celle d’autrui !siamois93 a écrit:Tu connais certainement le livre «Trop intelligent pour être heureux».
Un titre pour un second tome pourrait être «Pas assez intelligent pour être heureux» mais surtout «Pas assez de connaissances...» tant il me semble que nous avons besoin de beaucoup plus de connaissances pour vivre pleinement et ne pas tourner en rond à vide.
Beaucoup de connaissances, pas unniquement intellectuelles.
Méditation, chamanismes, hyper perceptions en tous genres, nous avons souvent aussi beaucoup de ces capacités dont il est difficile de parler en société et c'est encore plus rarement qu'on peut partager.
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Re: Bouteille à la mer
Pourquoi ?Ando a écrit:
Certes ! Mais il serait triste de s’arrêter à un tel constat
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Re: Bouteille à la mer
@Wich parce que je sens qu’il peut en être autrement, parce que, pour reprendre le très bon slogan d’une pub : « nous le valons bien » en tant qu’humains. Est-ce que chacun se rend suffisamment compte combien il est unique, et dès lors, riche incroyablement de sens ? Car nul n’a jamais vu, vécu, ce qu’il voit, ce qu’il vit ; et nul ne le vivra jamais plus. (toute ressemblance entre deux personnes, deux vies, n’est qu’une généralité illusoire)
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Salut
Comme toi, je lis le forum et je me fais une idée sur les esprits qui écrivent, et dans au moins 80% des cas, je suis dubitatif sur les capacités surdouesques des auteurs, et pour le reste, je n'en pense pas grand chose.
L'autre jour, je t'ai lu et je me suis dit, qu'au mieux, tu enfonçais des portes ouvertes, ici :
Comme toi, je lis le forum et je me fais une idée sur les esprits qui écrivent, et dans au moins 80% des cas, je suis dubitatif sur les capacités surdouesques des auteurs, et pour le reste, je n'en pense pas grand chose.
L'autre jour, je t'ai lu et je me suis dit, qu'au mieux, tu enfonçais des portes ouvertes, ici :
https://www.zebrascrossing.net/t1095p100-qu-est-ce-que-l-intelligence#1766728Ando a écrit:La conception de l’intelligence est fondamentale : parler d’intelligence artificielle par exemple, n’est pas anodin du tout. C’est à peu près la même conception de l’intelligence qui fonde, et a fini par se cacher derrière, les tests de QI : « quotient INTELLECTUEL ». L’intelligence est ici conçue comme la capacité à performer en comparaison d’une norme de performances. (D’ailleurs, il serait intéressant de regarder du côté des origines des tests et de leur développement, car ces outils n’ont pas été innocemment conçus, mais dans le but de servir les intérêts de la société). Dans le sens de l’intelligence artificielle et du quotient intellectuel, l’ordinateur, plus performant que n’importe quel esprit humain - capacité de mémoire, puissance de calcul imbattables et potentiellement infini puisque l’ordinateur, la machine peuvent toujours être améliorés. Pour autant, il me semble que l’esprit humain, qui a conçu la machine, peut être dit plus intelligent qu’elle mais dans un sens différent d’une performance : la possibilité d’échapper à tout moment à toute forme de programme, de formatage - normes sociales, héritage familial et culturel -, d’échapper à la sidération de l’empirisme, d’imaginer au-delà, et d’agir en fonction d’autre chose qu’une logique, qu’un déterminisme, qu’une nécessité.
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Re: Bouteille à la mer
Sans doute, @impl : mais il y a les mots (qui ne coûtent rien) et puis, il y a les actes, la vie.
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Re: Bouteille à la mer
Étrange comme il est facile de se tromper sur l’interprétation des mots : l’intention derrière ! Il y manque sans doute le ton, la voix, le visage. Je vois cela tous les jours : untel lit dans un email (d’un client par exemple) une intention (presque toujours négative) que je n’y vois pas du tout. C’est finalement assez drôle, parce que révélateur de ce qu’on veut tenir caché.
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Re: Bouteille à la mer
Ando a écrit:@Wich parce que je sens qu’il peut en être autrement, parce que, pour reprendre le très bon slogan d’une pub : « nous le valons bien » en tant qu’humains. Est-ce que chacun se rend suffisamment compte combien il est unique, et dès lors, riche incroyablement de sens ? Car nul n’a jamais vu, vécu, ce qu’il voit, ce qu’il vit ; et nul ne le vivra jamais plus. (toute ressemblance entre deux personnes, deux vies, n’est qu’une généralité illusoire)
Avec le même constat j'en arrive à un sentiment contraire.
Nous vivons dans nos univers personnels, notre communication se fait par ce qui nous est accessible, appréhender l’intégralité de l'univers d'un "autre" est illusoire.
Nous sommes fondamentalement seul.
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isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Bouteille à la mer
@Wich @isadora quelle que soit notre opinion, peut-être vaudrait-il mieux écrire notre vérité, il ne faut pas oublier que c’est nous-mêmes, chacun pour lui-même, personnellement, qui conçoit telle ou telle vérité : et la vit, l’éprouve ensuite, comme réelle. Il y a un phénomène que je constate en chacun, et en moi pour commencer, une sorte d’élision du sujet vivant-conscient, connaissant-éprouvant sans lequel, pourtant, ce serait le néant... de notre existence à chacun ! Dès lors, veiller sur sa pensée, cette espèce d’émanation de son propre esprit, est plus qu’urgent. Parce qu’autrement, en l’absence de cet exercice on ne peut plus exigeant, on se retrouve embourbé dans les dogmes qui se cachent partout, et surtout là où l’on ne soupçonnerait jamais leur existence, sous couvert de logique, de raison, d’empirisme ou de norme admise ! Tout cela pour dire qu’on peut effectivement considérer du point de vue du solipsisme nos existences : mais on peut également la considérer, ainsi que toutes les situations que nous traversons, toutes les conditions que nous connaissons, d’une infinité d’autres points de vue. Ne rien exclure (pas même d’exclure), sans choisir (pas même de ne pas choisir) : c’était le propos des maîtres zen, enfin c’han, le zen originel bien éloigné de toute position dogmatique, y compris spiritualiste (comme a contrario matérialiste).
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isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Bouteille à la mer
Ah pour réintégrer l’ego(question de parcours personnel), je pense plutôt dans une formulation similaire: tout vouloir, même de ne pas vouloir.
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Re: Bouteille à la mer
Non @isadora ce n’était pas pour dire que chacun énonce sa vérité : sinon, je l’aurais écrit ainsi. C’est pour dire que chacun se retrouve empêtré dans un réseau de vérités objectives qui n’ont d’objectives que le qualificatif, et qui limitent terriblement - au sens de radicalement comme de tragiquement ; une véritable lèpre intérieure - son existence.
@p2m tout vouloir, même de ne pas vouloir : on peut le dire ainsi ! Mais il faudrait arriver à le vivre, le vivre vraiment.
@p2m tout vouloir, même de ne pas vouloir : on peut le dire ainsi ! Mais il faudrait arriver à le vivre, le vivre vraiment.
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Re: Bouteille à la mer
@Ando, tu donnais l'impression de nous répondre.
J'avoue que j'ai du mal à faire le lien.
J'avoue que j'ai du mal à faire le lien.
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isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Bouteille à la mer
&Wich ton constat que nous sommes fondamentalement seuls, n’a rien d’heureux : je voulais seulement ouvrir une porte, parce que c’est comme si tu concluais une histoire qui reste et restera toujours à écrire, une vie dont les possibles resteront toujours à découvrir, allant d’étonnement en étonnement. Il ne faut rien conclure.
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Re: Bouteille à la mer
@Ando, je ne trouve pas ce constat triste, au contraire, il me libère d'une recherche que je pressens vaine, un peu comme de savoir qu'un jour je vais mourir.
Ça me permet de vivre plus léger.
Ça me permet de vivre plus léger.
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Re: Bouteille à la mer
On peut imaginer des êtres qui aiment la solitude, qui sont faits pour elles : peut-être en fais-tu partie ? Comme il y en a qui n’ont pas le désir d’enfants. Le principal est ne pas renoncer, si jamais on en sent le désir, à une communion, quel qu’en soit le cadre : en sachant qu’il est aussi possible d’éprouver avec quelqu’un une communion qui dépasse tout ce qu’on aurait pu espérer.
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Re: Bouteille à la mer
Ando,
De mon point de vue, le désir de communion est une étape de vie. C'est le premier pas vers la connaissance de soi et de ses limites, belles ou laides, a.k.a. admises ou inadmissibles socialement.
Ensuite et de manière concomitante, de ses désirs propres, les superpositions venant à mettre en lumière ce qu'il faut affronter et ce que l'on désire rejeter hors de soi, en l'intégrant néanmoins.
Comment prétendre à une communion sans fard, si ce n'est celui des regards sans paroles, qui ne sont dans le fond que l'écho de celui de la mère ?
De mon point de vue, le désir de communion est une étape de vie. C'est le premier pas vers la connaissance de soi et de ses limites, belles ou laides, a.k.a. admises ou inadmissibles socialement.
Ensuite et de manière concomitante, de ses désirs propres, les superpositions venant à mettre en lumière ce qu'il faut affronter et ce que l'on désire rejeter hors de soi, en l'intégrant néanmoins.
Comment prétendre à une communion sans fard, si ce n'est celui des regards sans paroles, qui ne sont dans le fond que l'écho de celui de la mère ?
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3887
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Bouteille à la mer
@Opossum je crois que les choses sont beaucoup plus simples : mais il faut se donner une chance de faire l’expérience de ce qui est vraiment possible, et non de ce qu’on pense l’être. Et ne pas superposer des interprétations qui éloignent du sujet, c’est le cas de le dire (ou le noie).
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
C'est un peu en contradiction avec "Ne rien exclure (pas même d’exclure)".Ando a écrit:mais il faut se donner une chance de faire l’expérience de ce qui est vraiment possible
Qd je dis que nous somme fondamentalement seul, ça n'implique pas de vivre en ermite, ça implique l'acceptation profonde de notre unicité.
Jamais je ne me rencontrerais en dehors de moi même, partant de là toute rencontre ne peut être qu'un voyage.
On peut y être bien, mieux qu'en soi même ( là ça questionne..), mais jamais nous ne serons le territoire que nous arpentons.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
@Wich je ne me contredis que dans les mots : le langage a sa grammaire; sa logique qu’il faut bien respecter pour pouvoir communiquer ! Pour moi-même, je n’exclus rien : pas même d’exclure, c’est à dire que je suis prêt à envisager toutes les hypothèses, à me prêter à toutes les expériences possibles. Mais je constate que chacun a ses opinions dont il est le prisonnier, lance des pétitions de principe, des slogans qu’il contredit par ses actes, qu’il ne vit absolument pas. Combien de gens se disent heureux, pour ne citer qu’un exemple parmi des milliers, des milliers d’autres, alors qu’il suffit de les regarder pour comprendre que ce n’est pas le cas. C’est quelque chose que je ne comprends pas : la contradiction entre les paroles (de beaux discours, souvent) et les actes. Je constate finalement que tous les êtres humains sont des philosophes voire des métaphysiciens qui s’ignorent : ils ont une opinion sur tout : le sens de la vie, Dieu, le monde, la vérité, etc., opinions qu’ils n’ont jamais l’effort d’en comprendre le fondement. Or, l’être humain est un être intelligent : il a la capacité de comprendre, d’investiguer en profondeur, avec comme seule boussole une sincérité sans faille qui manquent à presque tout le monde.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Bien, bien, bien…. alors…. « on » me dit qu’ici se passe quelque chose qui pourrait m’intéresser, alors je viens voir mais à dire vrai, j’étais déjà passée et avais fui….
Ceci étant, on sait bien comment nous fonctionnons, nous les ZCiens, quiconque vient ici tendre la main, armée d’un mouchoir, d’une plume, d’un miroir, voire même d’un bâton, et, braves bêtes que nous sommes, nous nous empressons d’y revenir. Alors une bouteille à la mer…
Donc j’avais fui, mais me revoilà.
Pour dire l’entière vérité, je suis ici, à écrire, au brouillon, mais en même temps aussi sur le jeu, un vrai jeu, mon jeu de prédilection, le pré-patch vient d’être lancé, je suis une parmi les centaines de joueurs à découvrir ce qui va se tramer. Donc.. je suis ici en dilettante.
Pourquoi ai-je fui ?
Parce que d’innombrables petits signes m’ont alertée. Il y avait mensonge ou omissions ou jeu de piste ou énigme… ou que sais-je encore qui laissait à penser que, tout comme un(des) autre (s), le propriétaire de cette « bouteille à la mer » n’en était pas à son premier essai.
Mais après tout, pourquoi pas.
Puisque tu souhaites jouer apparemment. Et bien jouons !
…..
Hum... les quêtes ne m’ont pas pris plus d’une heure et je n’avais pas vraiment répondu...
Qu’à cela ne tienne, je n’étais pas montée sur mon stepper ce matin, pas de mise en route forcée du corps aujourd’hui, alors que je m’étais promis de le faire.. la faute au jeu mais surtout à l’absence d’envie d’écriture réflexive sur mon carnet. « Ça » décante, et c’est très bien ainsi. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, et en l’occurrence pour moi, il s’agit bien de prendre mon temps sur cette route que je (re)découvre.
Mais je m’étais promis de pousser un peu la chansonnette sur mon stepper... et sans écrire, là pour le coup, c’est compliqué.
Voilà pourquoi je vais entamer cette partie, même si tout clignote en Defcon 5.
Il faut croire que je reste foncièrement joueuse...
…..
Maintenant que je suis à trottiner … j’avance quoi comme pion... répondre point par point ? Où attaquer bille en tête...
Le choix est difficile.. mais comme dit, j’ai le choix, non pas dans la date, mais dans ma stratégie.
Première approche, tout lire. Bien évidemment. Fait.
Seconde approche, relire le tout premier post, ce « message in the bottle ». Fait, trois ou quatre fois.
Troisième approche, vérifier que le tableau de bord qui clignotait comme un sapin de Noël samedi dernier clignote toujours. Fait. Toujours Defcon 5.
Là... petit dialogue intérieur...
- « Tu vois bien que ta toute première intuition, celle de samedi, est toujours présente, qu’est-ce que tu vas t’emmerder à faire une réponse sensée là ?!? »
- « Bah... c’est un jeu ! Rien qu’un jeu ! Ne t’inquiètes pas, je le prends pour ce qu’il est, rien de plus »
- « Moui... excuse-moi d’être aussi négative mais tu n’as pas montré par le passé que tu savais véritablement jouer à ce genre de jeu sans y perdre quelque chose... »
- « Exact, crois moi j’en suis parfaitement consciente. Mais je serais malhonnête envers moi-même si je n’entrais pas dans cette partie ».
- « Parce que tu crois que l’autre en face n’est pas malhonnête ?!?? »
- « Et bien... sans doute que si, d’où ma toute première réaction de fuite. Mais ... disons que d’y jouer va me permettre de me mettre à l’épreuve. Je dis avoir changé. Voyons voir si c’est vrai ! Et puis... je compte sur toi pour me rappeler à l’ordre. »
Soit. Faisons comme si je n’avais pas déjà joué ce genre de partie.
Je ne vais pas reprendre tout point par point, ce serait ici, en l’espèce, totalement superflu. Donc pas de début de partie avec avancées de pion vers les lignes adverses. Et puis après tout, je ne cherche pas à gagner, à avoir raison ou à humilier mon adversaire. Pas d’échec et mat, ni de dames, ni de jeu de Go. Je veux simplement participer à un jeu ici proposé.
Donc allons y, franco de port.
Bigre ! Voilà une fiche Zeetic qui ne se dit pas comme telle mais qui assume pourtant (en tout cas apparemment) parfaitement son objectif : trouver l’alter ego. Rien moins que ça... la quête du Graal en un seul mot.
Nouveau petit dialogue intérieur :
- « Non mais arrête là... quelle condescendance ! Cela ne te ressemble pas en plus !!! Et puis tu n’en sais rien, il est peut-être sincère !!! »
- « Ah mais attends... c’est de ma propre quête dont je me moque là ! Justement ! En voilà un qui affirme haut et clair pourquoi il vient ici, qui a l’air d’y avoir réfléchi et qui donne l’air d’être sincère (sans pour autant se dévoiler vraiment, je ne suis pas non plus totalement aveugle, je te rassure). C’est tout de même à notifier, non ? »
- « Mmmh... pas sûre qu’il lise de l’auto dérision dans ta phrase, ma cocotte, s’il est pur et sincère. Avoue qu’elle est à double sens et donc à double tranchant, c’est une remarque insidieuse. »
- « Hum... oui... je vois ce que tu insinues de même...Mais j’ai simplement saisi la balle au bond. Et tu remarqueras que ce faisant je réponds aux deux propositions, celle du ‘jeu’ mais aussi celle du ‘je’. … tu vois bien ! Je ne suis pas si mauvaise ! »
- « Certes. Alors vas-y, continue. Voyons voir si tu réussis à t’en sortir »
…..
Une bonne demie heure de stepper, je ne sais combien de marches j’ai grimpé en courant mais un paquet. Or... je bloque. Non pas sur les marches mais sur ce texte que je ne peux creuser comme s’il s’agissait d’un des miens, extimes, puisqu’il est censé s’adresser à un autre qui lance « une bouteille à la mer » (tout de même, une bouteille à la mer… ).
La preuve de mon blocage, je serais tentée de finir en dialogue intérieur. Et cela ne répondrait pas à l’input, à la règle implicite de ce genre de fil, qui dépose une recherche et amène des réponses.
Mais l’exercice s’avère tout de même intéressant et va me permettre de te faire une vraie réponse, je l’aperçois dans un petit coin de mon puzzle intérieur.
De fait, d’être dans une tentative de réponse utile (parce que sinon hein... on n’a pas que ça à faire, confinés ou pas ! ;-p), de ce fait disais-je, je ne peux être en écriture réflexive. Je dois sortir de mon espace intérieur pour communiquer avec un autre, qui se dit comme moi, en plus.
Or... la voilà ma réponse.
Tu dis chercher non pas « ton » alter-ego mais « un » alter-ego, un ‘comme toi’, bon... comme tout le monde j’ai envie de dire. Tu es donc bien un humain et non pas un robot. Mais il se trouve que, ici, nous ne sommes pas comme tout le monde, ou en tout cas, nous nous targuons de l’être.
Mais ça tombe bien, toi non plus !
Donc tu cherches un « comme toi », qui ne soit pas « comme tout le monde » et tu le cherches Zici… à priori, tu devrais finir par en trouver un ou une, c’est d’une logique imparable.
Mais voilà que tu termines ton message à l’encre pas encore jaunie par ces mots
Arf…. euh… comment dire…. c’est mal barré comme prise de contact. Il faudrait donc te démontrer qu’on est digne d’être ton interlocuteur pour que tu aies envie d’être toi-même… ou peut-être as-tu mal exprimé ta demande ? Tu souffres d’une absence de communication avec les autres ‘comme toi’ mais peut-être est-ce parce que tu restes coincé EN toi, sur ton pré carré et tes certitudes ?
Tu pourrais peut-être chercher un endroit où ...
Quoi qu'il en soit, écrire cette réponse a rempli, pour moi-même, son office. J'ai agi avec sincérité, j'en ressors satisfaite. J'espère qu'il en sera de même pour toi, puisque je ne fais qu'en cela te proposer de partager cette expérience réflexive. Seul petit bémol, j'ai bien conscience d'avoir été vaguement corrosive. Mais je n'ai fait qu'exprimer ce que je ressentais. Aucune intention de nuire ou de blesser, de même que toi.
Ceci étant, on sait bien comment nous fonctionnons, nous les ZCiens, quiconque vient ici tendre la main, armée d’un mouchoir, d’une plume, d’un miroir, voire même d’un bâton, et, braves bêtes que nous sommes, nous nous empressons d’y revenir. Alors une bouteille à la mer…
Donc j’avais fui, mais me revoilà.
Pour dire l’entière vérité, je suis ici, à écrire, au brouillon, mais en même temps aussi sur le jeu, un vrai jeu, mon jeu de prédilection, le pré-patch vient d’être lancé, je suis une parmi les centaines de joueurs à découvrir ce qui va se tramer. Donc.. je suis ici en dilettante.
Pourquoi ai-je fui ?
Parce que d’innombrables petits signes m’ont alertée. Il y avait mensonge ou omissions ou jeu de piste ou énigme… ou que sais-je encore qui laissait à penser que, tout comme un(des) autre (s), le propriétaire de cette « bouteille à la mer » n’en était pas à son premier essai.
Mais après tout, pourquoi pas.
Puisque tu souhaites jouer apparemment. Et bien jouons !
…..
Hum... les quêtes ne m’ont pas pris plus d’une heure et je n’avais pas vraiment répondu...
Qu’à cela ne tienne, je n’étais pas montée sur mon stepper ce matin, pas de mise en route forcée du corps aujourd’hui, alors que je m’étais promis de le faire.. la faute au jeu mais surtout à l’absence d’envie d’écriture réflexive sur mon carnet. « Ça » décante, et c’est très bien ainsi. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, et en l’occurrence pour moi, il s’agit bien de prendre mon temps sur cette route que je (re)découvre.
Mais je m’étais promis de pousser un peu la chansonnette sur mon stepper... et sans écrire, là pour le coup, c’est compliqué.
Voilà pourquoi je vais entamer cette partie, même si tout clignote en Defcon 5.
Il faut croire que je reste foncièrement joueuse...
…..
Maintenant que je suis à trottiner … j’avance quoi comme pion... répondre point par point ? Où attaquer bille en tête...
Le choix est difficile.. mais comme dit, j’ai le choix, non pas dans la date, mais dans ma stratégie.
Première approche, tout lire. Bien évidemment. Fait.
Seconde approche, relire le tout premier post, ce « message in the bottle ». Fait, trois ou quatre fois.
Troisième approche, vérifier que le tableau de bord qui clignotait comme un sapin de Noël samedi dernier clignote toujours. Fait. Toujours Defcon 5.
Là... petit dialogue intérieur...
- « Tu vois bien que ta toute première intuition, celle de samedi, est toujours présente, qu’est-ce que tu vas t’emmerder à faire une réponse sensée là ?!? »
- « Bah... c’est un jeu ! Rien qu’un jeu ! Ne t’inquiètes pas, je le prends pour ce qu’il est, rien de plus »
- « Moui... excuse-moi d’être aussi négative mais tu n’as pas montré par le passé que tu savais véritablement jouer à ce genre de jeu sans y perdre quelque chose... »
- « Exact, crois moi j’en suis parfaitement consciente. Mais je serais malhonnête envers moi-même si je n’entrais pas dans cette partie ».
- « Parce que tu crois que l’autre en face n’est pas malhonnête ?!?? »
- « Et bien... sans doute que si, d’où ma toute première réaction de fuite. Mais ... disons que d’y jouer va me permettre de me mettre à l’épreuve. Je dis avoir changé. Voyons voir si c’est vrai ! Et puis... je compte sur toi pour me rappeler à l’ordre. »
Soit. Faisons comme si je n’avais pas déjà joué ce genre de partie.
Je ne vais pas reprendre tout point par point, ce serait ici, en l’espèce, totalement superflu. Donc pas de début de partie avec avancées de pion vers les lignes adverses. Et puis après tout, je ne cherche pas à gagner, à avoir raison ou à humilier mon adversaire. Pas d’échec et mat, ni de dames, ni de jeu de Go. Je veux simplement participer à un jeu ici proposé.
Donc allons y, franco de port.
Je me suis donc inscrit ici dans l’espoir que, peut-être, rencontrer un alter ego : non pas quelqu’un ‘comme’ moi, mais quelqu’un comment dire ? C’est très difficile à expliquer..../.../... Mais malgré tout, je fais cette dernière tentative : les miracles sont toujours possibles.
Bigre ! Voilà une fiche Zeetic qui ne se dit pas comme telle mais qui assume pourtant (en tout cas apparemment) parfaitement son objectif : trouver l’alter ego. Rien moins que ça... la quête du Graal en un seul mot.
Nouveau petit dialogue intérieur :
- « Non mais arrête là... quelle condescendance ! Cela ne te ressemble pas en plus !!! Et puis tu n’en sais rien, il est peut-être sincère !!! »
- « Ah mais attends... c’est de ma propre quête dont je me moque là ! Justement ! En voilà un qui affirme haut et clair pourquoi il vient ici, qui a l’air d’y avoir réfléchi et qui donne l’air d’être sincère (sans pour autant se dévoiler vraiment, je ne suis pas non plus totalement aveugle, je te rassure). C’est tout de même à notifier, non ? »
- « Mmmh... pas sûre qu’il lise de l’auto dérision dans ta phrase, ma cocotte, s’il est pur et sincère. Avoue qu’elle est à double sens et donc à double tranchant, c’est une remarque insidieuse. »
- « Hum... oui... je vois ce que tu insinues de même...Mais j’ai simplement saisi la balle au bond. Et tu remarqueras que ce faisant je réponds aux deux propositions, celle du ‘jeu’ mais aussi celle du ‘je’. … tu vois bien ! Je ne suis pas si mauvaise ! »
- « Certes. Alors vas-y, continue. Voyons voir si tu réussis à t’en sortir »
…..
Une bonne demie heure de stepper, je ne sais combien de marches j’ai grimpé en courant mais un paquet. Or... je bloque. Non pas sur les marches mais sur ce texte que je ne peux creuser comme s’il s’agissait d’un des miens, extimes, puisqu’il est censé s’adresser à un autre qui lance « une bouteille à la mer » (tout de même, une bouteille à la mer… ).
La preuve de mon blocage, je serais tentée de finir en dialogue intérieur. Et cela ne répondrait pas à l’input, à la règle implicite de ce genre de fil, qui dépose une recherche et amène des réponses.
Mais l’exercice s’avère tout de même intéressant et va me permettre de te faire une vraie réponse, je l’aperçois dans un petit coin de mon puzzle intérieur.
De fait, d’être dans une tentative de réponse utile (parce que sinon hein... on n’a pas que ça à faire, confinés ou pas ! ;-p), de ce fait disais-je, je ne peux être en écriture réflexive. Je dois sortir de mon espace intérieur pour communiquer avec un autre, qui se dit comme moi, en plus.
Or... la voilà ma réponse.
Tu dis chercher non pas « ton » alter-ego mais « un » alter-ego, un ‘comme toi’, bon... comme tout le monde j’ai envie de dire. Tu es donc bien un humain et non pas un robot. Mais il se trouve que, ici, nous ne sommes pas comme tout le monde, ou en tout cas, nous nous targuons de l’être.
Mais ça tombe bien, toi non plus !
… Il me semblait que le sens du concept de douance, c’était justement d’avoir été toujours différent des autres
Donc tu cherches un « comme toi », qui ne soit pas « comme tout le monde » et tu le cherches Zici… à priori, tu devrais finir par en trouver un ou une, c’est d’une logique imparable.
Mais voilà que tu termines ton message à l’encre pas encore jaunie par ces mots
« Pour être honnête…. même sur les forums consacrés à la douance et sur celui-ci notamment : une lecture tous azimuts me laisse sans espoir »
Arf…. euh… comment dire…. c’est mal barré comme prise de contact. Il faudrait donc te démontrer qu’on est digne d’être ton interlocuteur pour que tu aies envie d’être toi-même… ou peut-être as-tu mal exprimé ta demande ? Tu souffres d’une absence de communication avec les autres ‘comme toi’ mais peut-être est-ce parce que tu restes coincé EN toi, sur ton pré carré et tes certitudes ?
Tu pourrais peut-être chercher un endroit où ...
... un endroit où tu développerais cette pensée, la tienne, pour toi-même, sans être dans une sorte de confrontation à d’autres et qui sait, si, alors, par le plus grand des miracles, un ou une ‘comme toi’ te lira et se reconnaîtra et tentera alors d’entrer en communication avec toi sur un espace d’inter-locution qui te satisfera ?« veiller sur sa pensée, cette espèce d’émanation de son propre esprit »
Quoi qu'il en soit, écrire cette réponse a rempli, pour moi-même, son office. J'ai agi avec sincérité, j'en ressors satisfaite. J'espère qu'il en sera de même pour toi, puisque je ne fais qu'en cela te proposer de partager cette expérience réflexive. Seul petit bémol, j'ai bien conscience d'avoir été vaguement corrosive. Mais je n'ai fait qu'exprimer ce que je ressentais. Aucune intention de nuire ou de blesser, de même que toi.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Salut, Fleur de Lotus ! Pour te donner simplement la réponse que m’inspire ton message :
Imaginons que Q soit quelqu’un de réellement différent des autres, « supérieurement intelligent » selon un spécialiste, comme l’est une personne sur dix mille (pure hypothèse ; on pourrait mettre un ratio encore plus faible : 1 sur 100.000 puisqu’il paraît que cela existe, et à ce stade d’exception à la règle, on n’est plus à un zéro près).
Q constate dans sa vie de tous les jours, que la communication avec autrui est impossible : il se sent dans le monde (en famille, en entreprise, dans la société en général) comme un adulte dans un jardin d’enfants. Rien à faire pour nouer le dialogue, rien à faire sauf à faire semblant qu’il y ait dialogue.
Il en souffre bien sûr, mais quand il tente d’évoquer le sujet, de se confier avec beaucoup de difficulté, sans d’ailleurs y parvenir vraiment, même avec un spécialiste (qui a toutes les chances d’être dans la norme, du point de vue du moins de Q et donc d’être incapable de le comprendre vraiment, lui procurant une écoute et des conseils qui ne vont pas au-delà d’une gentille bienveillance, ce qui est déjà pas si mal, d’ailleurs), quand donc il tente de communiquer vraiment sans y parvenir parce que cela touche au plus intime de lui-même et qu’il sent bien que son interlocuteur, quel qu’il soit, ne peut pas le comprendre : il se voit taxer d’orgueilleux, de méprisant et autres qualificatifs similaires, et parfois, on lui répond « mais quoi, tu crois être une exception ? Il y en a plein des gens qui vivent la même chose ! »
Ok. On lui parle de forums consacrés à des cas comme lui : super, se dit-il ! Une façon d’élargir mon cercle de connaissances, de rencontrer quelqu’un dans ce désert d’ici-bas, avec lequel échanger bien au-delà des limites et des cadres habituels ! (Ce qui est, quelque part, une question de vie ou de mort.) Et là, sur ces forums, il rencontre finalement le même problème que partout : il semble bien qu’il y ait un tel vide, un tel besoin de décompensation - ou de compensation - chez ses semblables, que, non contents d’occuper déjà le terrain de la vie réelle (et ce, à tous les postes, tous les échelons), ils créent des forums pour s’inventer une autre vie et jouer à l’atypique, alors que, finalement, ce qui y est échangé n’est rien plus que typique (du point de vue de Q). Encore un espoir déçu. Cela dit : Q ne regrette rien. Et ne souhaite que du bien à chacun. Sans rancune.
Imaginons que Q soit quelqu’un de réellement différent des autres, « supérieurement intelligent » selon un spécialiste, comme l’est une personne sur dix mille (pure hypothèse ; on pourrait mettre un ratio encore plus faible : 1 sur 100.000 puisqu’il paraît que cela existe, et à ce stade d’exception à la règle, on n’est plus à un zéro près).
Q constate dans sa vie de tous les jours, que la communication avec autrui est impossible : il se sent dans le monde (en famille, en entreprise, dans la société en général) comme un adulte dans un jardin d’enfants. Rien à faire pour nouer le dialogue, rien à faire sauf à faire semblant qu’il y ait dialogue.
Il en souffre bien sûr, mais quand il tente d’évoquer le sujet, de se confier avec beaucoup de difficulté, sans d’ailleurs y parvenir vraiment, même avec un spécialiste (qui a toutes les chances d’être dans la norme, du point de vue du moins de Q et donc d’être incapable de le comprendre vraiment, lui procurant une écoute et des conseils qui ne vont pas au-delà d’une gentille bienveillance, ce qui est déjà pas si mal, d’ailleurs), quand donc il tente de communiquer vraiment sans y parvenir parce que cela touche au plus intime de lui-même et qu’il sent bien que son interlocuteur, quel qu’il soit, ne peut pas le comprendre : il se voit taxer d’orgueilleux, de méprisant et autres qualificatifs similaires, et parfois, on lui répond « mais quoi, tu crois être une exception ? Il y en a plein des gens qui vivent la même chose ! »
Ok. On lui parle de forums consacrés à des cas comme lui : super, se dit-il ! Une façon d’élargir mon cercle de connaissances, de rencontrer quelqu’un dans ce désert d’ici-bas, avec lequel échanger bien au-delà des limites et des cadres habituels ! (Ce qui est, quelque part, une question de vie ou de mort.) Et là, sur ces forums, il rencontre finalement le même problème que partout : il semble bien qu’il y ait un tel vide, un tel besoin de décompensation - ou de compensation - chez ses semblables, que, non contents d’occuper déjà le terrain de la vie réelle (et ce, à tous les postes, tous les échelons), ils créent des forums pour s’inventer une autre vie et jouer à l’atypique, alors que, finalement, ce qui y est échangé n’est rien plus que typique (du point de vue de Q). Encore un espoir déçu. Cela dit : Q ne regrette rien. Et ne souhaite que du bien à chacun. Sans rancune.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Mais Ando..... ZC est un forum, avec des avatars et des pseudos. Tout est anonyme et (en)cadré par les règles du forum. Des règles d'une communication nécessairement faussée par divers travers, de langage, de grammaire, de lecture, de non-dits, de... bref, tout ce que tu sembles parfaitement connaître.
Pas étonnant que tu ne puisses pas en quelques lignes rencontrer autre chose qu'ailleurs. En apparence.
Parce que faut fouiller mon gars, faut y aller de sa volonté pour dépasser ces fameux codes, faut avoir vraiment envie de se dévoiler aussi, parce que pour recevoir, ben y'a pas de mystères, faut donner.
Ceci dit, si je me suis trompée et si tu n'es pas encore un "ancien" (même de dix jours) qui se fait passer pour un nouveau, moi tout ce que tu exprimes là, dans tes réponses, très denses, me fait penser aux Aspies.
Car ce que tu écris me parle intimement. Il n'empêche que je ne fais pas le même constat que toi sur ce forum et surtout sur certaines individualités que j'ai pu rencontrer au fil du temps.
Pas étonnant que tu ne puisses pas en quelques lignes rencontrer autre chose qu'ailleurs. En apparence.
Parce que faut fouiller mon gars, faut y aller de sa volonté pour dépasser ces fameux codes, faut avoir vraiment envie de se dévoiler aussi, parce que pour recevoir, ben y'a pas de mystères, faut donner.
Ceci dit, si je me suis trompée et si tu n'es pas encore un "ancien" (même de dix jours) qui se fait passer pour un nouveau, moi tout ce que tu exprimes là, dans tes réponses, très denses, me fait penser aux Aspies.
Car ce que tu écris me parle intimement. Il n'empêche que je ne fais pas le même constat que toi sur ce forum et surtout sur certaines individualités que j'ai pu rencontrer au fil du temps.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Ah ben Ando, c'est déjà fini? On dit bienvenue ou adieu? A certains pour qui ce forum est "l'extension du domaine de la lutte" il faudrait apprendre à aimer la lutte!
paela- Messages : 2689
Date d'inscription : 30/05/2011
Age : 31
Localisation : Bordeaux
Re: Bouteille à la mer
@paela merci de ton message ! Je n’ai pas voulu dire adieu. Soit dit en passant, je ne me sens pas en lutte, même si, en vieillissant, je fais de moins en moins de concessions face à des faux-semblants, des incohérences partout, à tous niveaux, que personne ne semble voir, ou que tout le monde voit également mais fait semblant de croire que tout est normal. À quelle fin ? Je suis plutôt songeur qu’en lutte.
@Fleur de Lotus : mais je me livre ! Et je ne renonce pas ! Côté Aspie, je l’ai évoqué avec les psychologues : le premier ne m’ayant pas convaincu, j’ai essayé un second, mais même constat ; bien intégré socialement, généralement apprécié, heureux en amour et comme père, c’est plutôt moi qui fuis les autres, parce que je les trouve lénifiants, terriblement prévisibles... limités. (Ne m’attribue aucun mépris, stp, c’est vraiment étranger à mon intention ; je dis jusque ce que j’éprouve.)
Je te crois si tu dis que tu as rencontré des personnes intéressantes : disons que je n’ai pas eu de chance, malgré que j’ai tout fait pour la provoquer depuis des décennies !
@Fleur de Lotus : mais je me livre ! Et je ne renonce pas ! Côté Aspie, je l’ai évoqué avec les psychologues : le premier ne m’ayant pas convaincu, j’ai essayé un second, mais même constat ; bien intégré socialement, généralement apprécié, heureux en amour et comme père, c’est plutôt moi qui fuis les autres, parce que je les trouve lénifiants, terriblement prévisibles... limités. (Ne m’attribue aucun mépris, stp, c’est vraiment étranger à mon intention ; je dis jusque ce que j’éprouve.)
Je te crois si tu dis que tu as rencontré des personnes intéressantes : disons que je n’ai pas eu de chance, malgré que j’ai tout fait pour la provoquer depuis des décennies !
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Parfois j’arrive à prendre certains sujets à la rigolade tant, sinon, ils me seraient insupportables.
Re: Bouteille à la mer
@siamois93 je suis bien d’accord avec toi : « (sou)ris puisque c’est grave ! » mais de bon cœur, surtout ! L’ironie ou l’humour aux dépens des autres est trop facile.
Invité- Invité
Re: Bouteille à la mer
Salut!
J'ai l'impression que ce thread est passablement vieux mais allons-y quand même, soyons archéologologue, aujourd'hui!
Concernant ta métaphore; "être en 4DX lorsque les autres perçoivent en noir et blanc" (à peu près). Je sais que tu ne pensais pas à mal mais ça me semble moins compréhensible pour autrui de décrire ce type de situations, pour peu que je l'interprète bien, par la négative. Lorsque je consultais des professionnels qui m'aiguillaient dans ce parcours, pour ma part, j'avais davantage tendance à parler de dimensions afin de ne pas diminuer symboliquement le champ d'expérience existentielle des autres, qui peuvent mal le prendre pour le coup. Être mal interprété n'est certes pas un crime passible de peine capitale mais, si le but est de diffuser un message explicatif, ça peut toujours être agréable d'être mieux interprété que mal lu (allez, une petite lapalissade par-ci) .
Ainsi, par exemple, en employant les dimensions pour expliquer une expérience semblable (si je t'interprète bien, cela dit), on peut arriver à un résultat qui rend ce type de vécu plus accessibles aux autres sans pour autant qu'ils aient l'impression d'être diminué-e-s. Pour ma part, j'avais par exemple métaphoriquement tendance à dire que c'est un peu comme si je perçois en quatre dimensions alors que la plupart des gens perçoivent en trois dimensions. Cela ne nous empêche évidemment pas de bien nous entendre, mais, résultat, lorsque nous "superposons" nos idées, et si l'on considère qu'une idée représente la face d'un cube, on se retrouve alors dans la situation suivante: mes chers et chères ami-e-s ont un cube de 6 faces et j'ai un hypercube de 24 faces. Je suis donc en excès de 24-6 faces, soit de 18 faces au total - qui partent dans le néant communicationnel (et sont peut-être interceptées et appréciées comme une facette amusante ou intéressante de ma personnalité mais sans appréhension cognitive). Désolé si tu n'aimes pas les maths, je ne veux tuer personne, ce n'est pas mon métier. Mais d'une manière moins mathématique, toujours selon cette idée de décrire sans minimiser symboliquement les autres (même si ce n'était pas ce que nous voulions faire), j'ai parfois expliqué ma situation sous la forme suivante: c'est un peu comme si j'étais un Grèbe huppé lorsque la majorité de mes copains et copines et connaissances et rencontres sont des Canards colverts (ou Canard mallard, au Canada). Il se passe alors que toute une dimension du lac leur demeure inaccessible, cachée par la surface et l'opacité de l'eau, bien que nous puissions joyeusement nous entendre sur l'eau et en particulier le long des rives. Mais j'éprouve toujours par moments le besoin d'interagir avec d'autres Grèbes ou canards plongeurs pour partager au sujet d'une existence que mes ami-e-s Colvert ne peuvent pas expérimenter. C'est humain, c'est normal. Bref, trève de grosses métaphores, c'était une pensée comme une autre qui m'est venue et qui repart déjà, bon voyage. Ma manière de faire n'est peut-être pas la meilleure mais je souhaitais te dire qu'il peut être plus simple de se faire comprendre de tout le monde, si tel est le but, en ajoutant des dimensions plutôt qu'en en soustrayant. Et ça décrit de ce fait une expérience plus vaste (dimensions, par exemple) plutôt qu'une expérience plus correcte (couleurs, par exemple). Mais je suis bien conscient que ma perception est relative et que ce n'est là qu'une façon de voir les choses.
Si tu souhaitais te faire comprendre de personnes qui partagent une expérience similaire, je comprends l'élan humain de décrire ta souffrance, mais je pense qu'il est encore plus efficace de partager toute la profondeur sincère de ta réflexion dans l'exposition d'une passion, d'une idée, d'un objet d'humour (à tes risques et périls), d'un goût particulier pour quelque chose ou d'une activité. Alors les personnes qui ont une expérience semblable te sentent et t'approchent. En somme, je crois qu'on se lie plus facilement dans l'affection pour les choses que dans la souffrance des choses (même légitime), en tout cas sur ce type de forums.
Bref, je t'écris tout ça mais c'est encore une fois sans aucune certitude que mes commentaires sont pertinents ou ajustés à ton existence, que je ne peux, finalement, me figurer à la lecture d'autant de lignes qu'il n'en faut pour faire le résumé d'un livre.
Passons au vif du sujet. Concernant ce besoin de rencontrer ces personnes ayant cette intensité que tu recherches, si je t'interprète bien, je peux te refourguer les astuces que l'on m'a autrefois bien aimablement offertes, comme une bouteille qui se passe tout simplement à la tablée suivante, pour peu que tu aies soif de cette eau-là:
- Avoir des ami-e-s en mosaïque. C'est-à-dire que, en suivant le concept de la mosaïque, tu t'entoures de personnes couvrant plusieurs de tes domaines d'intérêt, voire domaines d'expertise. Par exemple, un ami avec qui tu peux causer d'arts et de programmation, une autre amie avec qui tu peux t'éclater en mathématiques et en physique, un petit groupe pour bavasser d'aviation et de randonnée, etc. Je sais que cela n'ajoute pas nécessairement une dimension métaconceptuelle à l'échange mais, personnellement, je me sens plus heureux de pouvoir couvrir davantage de mes champs d'intérêt et de pouvoir échanger avec des têtes pensantes (qui parfois souffrent si je n'y mets pas les formes car mes idées leur cassent le crâne, quand je ne suis pas en train de dire des bêtises, mais qui vivent tout de même bien le fait de réfléchir et prennent avec humour, et affection, notre décalage mutuel).
- On m'a suggéré de rejoindre Mensa en raison des rencontres organisées mais je ne suis pas trop pour (en tout cas pour le moment). En somme, ce qu'on m'a fait comprendre, c'est qu'être dans une organisation officielle avec des personnes ayant passé un test de QI ne me garantirait pas de me faire cent meilleur-e-s ami-e-s d'un seul coup mais, en tout cas, qu'il y a davantage de chance que je croise des individu-e-s plus proches de ma rapidité et complexité de raisonnement à cet endroit que sous l'abribus de mon quartier. Il y a aussi un sous-forum THP sur Zebracrossing, si ça t'intéresse. Cependant, la dernière fois que je l'ai consulté, il n'était pas super, super actif, pour faire dans l'euphémisme. C'est peut-être l'occasion de le relancer. Car si tout le monde pense comme moi, il n'est pas près de s'animer. Dans le même ordre d'idées, peut-être l'as-tu tenté, rejoindre une association organisant des activités pour personnes douées (et espérer qu'un-e surchauffé-e du bulbe ait la même idée que toi en s'inscrivant en quête de super-dimensions interpersonnelles).
- Dernière chose que l'on ne m'a pas suggérée mais que j'ajoute tout de même: faire en sorte d'avoir un excellent anglais afin de rejoindre le côté anglophone de la force. Les américains, en particulier, sont plus avancés dans l'étude des "intensités de douance". Il t'est par exemple possible de chercher des groupes HEPG (highly, exceptionally and profoundly gifted), comme ils appellent ça, incluant des personnes ayant "une forte intensité de douance". Peut-être que tu n'es pas identifié par l'intermédiaire d'un test de QI. Cependant, certains groupes t'accueillent tout de même dès lors que tes intérêts sont sincèrement justifiés par un désir d'échanger avec des personnes qui t'apporteraient une plus forte sensation de parité intellectuelle ou alors au sujet de certaines expériences de vie (comme l'isolation, les sur-excitabilités communément associées à une intensité de douance, ou autre). Évidemment, parité intellectuelle ne signifie pas nécessairement parité existentielle, réflexive, émotionnelle et j'en passe, mais tu me suis et as d'ailleurs mentionné toi-même que tu ne cherches pas de "comme toi", dans le sens de clones, mais plutôt des "avec toi" (qui te suivent) : ainsi, il reste enrichissant d'interagir avec des personnes qui ont ces dimensions supplémentaires, ou alors qui se questionnent sur leur propre mode de fonctionnement sous cette perspective (et en toute humilité si tu rejoins les bons groupes, très majoritaires tout de même).
Je ne sais pas si mon message te sera utile en quoi que ce soit, ni même si tu le liras, mais, heu, voilà, je te refile la bouteille d'eau qu'on vient de me transmettre afin de la faire passer à la tablée suivante. Prends ce que tu veux, si c'est adapté à ta soif, ou renvoie-la au bar. Santé!
J'ai l'impression que ce thread est passablement vieux mais allons-y quand même, soyons archéologologue, aujourd'hui!
Concernant ta métaphore; "être en 4DX lorsque les autres perçoivent en noir et blanc" (à peu près). Je sais que tu ne pensais pas à mal mais ça me semble moins compréhensible pour autrui de décrire ce type de situations, pour peu que je l'interprète bien, par la négative. Lorsque je consultais des professionnels qui m'aiguillaient dans ce parcours, pour ma part, j'avais davantage tendance à parler de dimensions afin de ne pas diminuer symboliquement le champ d'expérience existentielle des autres, qui peuvent mal le prendre pour le coup. Être mal interprété n'est certes pas un crime passible de peine capitale mais, si le but est de diffuser un message explicatif, ça peut toujours être agréable d'être mieux interprété que mal lu (allez, une petite lapalissade par-ci) .
Ainsi, par exemple, en employant les dimensions pour expliquer une expérience semblable (si je t'interprète bien, cela dit), on peut arriver à un résultat qui rend ce type de vécu plus accessibles aux autres sans pour autant qu'ils aient l'impression d'être diminué-e-s. Pour ma part, j'avais par exemple métaphoriquement tendance à dire que c'est un peu comme si je perçois en quatre dimensions alors que la plupart des gens perçoivent en trois dimensions. Cela ne nous empêche évidemment pas de bien nous entendre, mais, résultat, lorsque nous "superposons" nos idées, et si l'on considère qu'une idée représente la face d'un cube, on se retrouve alors dans la situation suivante: mes chers et chères ami-e-s ont un cube de 6 faces et j'ai un hypercube de 24 faces. Je suis donc en excès de 24-6 faces, soit de 18 faces au total - qui partent dans le néant communicationnel (et sont peut-être interceptées et appréciées comme une facette amusante ou intéressante de ma personnalité mais sans appréhension cognitive). Désolé si tu n'aimes pas les maths, je ne veux tuer personne, ce n'est pas mon métier. Mais d'une manière moins mathématique, toujours selon cette idée de décrire sans minimiser symboliquement les autres (même si ce n'était pas ce que nous voulions faire), j'ai parfois expliqué ma situation sous la forme suivante: c'est un peu comme si j'étais un Grèbe huppé lorsque la majorité de mes copains et copines et connaissances et rencontres sont des Canards colverts (ou Canard mallard, au Canada). Il se passe alors que toute une dimension du lac leur demeure inaccessible, cachée par la surface et l'opacité de l'eau, bien que nous puissions joyeusement nous entendre sur l'eau et en particulier le long des rives. Mais j'éprouve toujours par moments le besoin d'interagir avec d'autres Grèbes ou canards plongeurs pour partager au sujet d'une existence que mes ami-e-s Colvert ne peuvent pas expérimenter. C'est humain, c'est normal. Bref, trève de grosses métaphores, c'était une pensée comme une autre qui m'est venue et qui repart déjà, bon voyage. Ma manière de faire n'est peut-être pas la meilleure mais je souhaitais te dire qu'il peut être plus simple de se faire comprendre de tout le monde, si tel est le but, en ajoutant des dimensions plutôt qu'en en soustrayant. Et ça décrit de ce fait une expérience plus vaste (dimensions, par exemple) plutôt qu'une expérience plus correcte (couleurs, par exemple). Mais je suis bien conscient que ma perception est relative et que ce n'est là qu'une façon de voir les choses.
Si tu souhaitais te faire comprendre de personnes qui partagent une expérience similaire, je comprends l'élan humain de décrire ta souffrance, mais je pense qu'il est encore plus efficace de partager toute la profondeur sincère de ta réflexion dans l'exposition d'une passion, d'une idée, d'un objet d'humour (à tes risques et périls), d'un goût particulier pour quelque chose ou d'une activité. Alors les personnes qui ont une expérience semblable te sentent et t'approchent. En somme, je crois qu'on se lie plus facilement dans l'affection pour les choses que dans la souffrance des choses (même légitime), en tout cas sur ce type de forums.
Bref, je t'écris tout ça mais c'est encore une fois sans aucune certitude que mes commentaires sont pertinents ou ajustés à ton existence, que je ne peux, finalement, me figurer à la lecture d'autant de lignes qu'il n'en faut pour faire le résumé d'un livre.
Passons au vif du sujet. Concernant ce besoin de rencontrer ces personnes ayant cette intensité que tu recherches, si je t'interprète bien, je peux te refourguer les astuces que l'on m'a autrefois bien aimablement offertes, comme une bouteille qui se passe tout simplement à la tablée suivante, pour peu que tu aies soif de cette eau-là:
- Avoir des ami-e-s en mosaïque. C'est-à-dire que, en suivant le concept de la mosaïque, tu t'entoures de personnes couvrant plusieurs de tes domaines d'intérêt, voire domaines d'expertise. Par exemple, un ami avec qui tu peux causer d'arts et de programmation, une autre amie avec qui tu peux t'éclater en mathématiques et en physique, un petit groupe pour bavasser d'aviation et de randonnée, etc. Je sais que cela n'ajoute pas nécessairement une dimension métaconceptuelle à l'échange mais, personnellement, je me sens plus heureux de pouvoir couvrir davantage de mes champs d'intérêt et de pouvoir échanger avec des têtes pensantes (qui parfois souffrent si je n'y mets pas les formes car mes idées leur cassent le crâne, quand je ne suis pas en train de dire des bêtises, mais qui vivent tout de même bien le fait de réfléchir et prennent avec humour, et affection, notre décalage mutuel).
- On m'a suggéré de rejoindre Mensa en raison des rencontres organisées mais je ne suis pas trop pour (en tout cas pour le moment). En somme, ce qu'on m'a fait comprendre, c'est qu'être dans une organisation officielle avec des personnes ayant passé un test de QI ne me garantirait pas de me faire cent meilleur-e-s ami-e-s d'un seul coup mais, en tout cas, qu'il y a davantage de chance que je croise des individu-e-s plus proches de ma rapidité et complexité de raisonnement à cet endroit que sous l'abribus de mon quartier. Il y a aussi un sous-forum THP sur Zebracrossing, si ça t'intéresse. Cependant, la dernière fois que je l'ai consulté, il n'était pas super, super actif, pour faire dans l'euphémisme. C'est peut-être l'occasion de le relancer. Car si tout le monde pense comme moi, il n'est pas près de s'animer. Dans le même ordre d'idées, peut-être l'as-tu tenté, rejoindre une association organisant des activités pour personnes douées (et espérer qu'un-e surchauffé-e du bulbe ait la même idée que toi en s'inscrivant en quête de super-dimensions interpersonnelles).
- Dernière chose que l'on ne m'a pas suggérée mais que j'ajoute tout de même: faire en sorte d'avoir un excellent anglais afin de rejoindre le côté anglophone de la force. Les américains, en particulier, sont plus avancés dans l'étude des "intensités de douance". Il t'est par exemple possible de chercher des groupes HEPG (highly, exceptionally and profoundly gifted), comme ils appellent ça, incluant des personnes ayant "une forte intensité de douance". Peut-être que tu n'es pas identifié par l'intermédiaire d'un test de QI. Cependant, certains groupes t'accueillent tout de même dès lors que tes intérêts sont sincèrement justifiés par un désir d'échanger avec des personnes qui t'apporteraient une plus forte sensation de parité intellectuelle ou alors au sujet de certaines expériences de vie (comme l'isolation, les sur-excitabilités communément associées à une intensité de douance, ou autre). Évidemment, parité intellectuelle ne signifie pas nécessairement parité existentielle, réflexive, émotionnelle et j'en passe, mais tu me suis et as d'ailleurs mentionné toi-même que tu ne cherches pas de "comme toi", dans le sens de clones, mais plutôt des "avec toi" (qui te suivent) : ainsi, il reste enrichissant d'interagir avec des personnes qui ont ces dimensions supplémentaires, ou alors qui se questionnent sur leur propre mode de fonctionnement sous cette perspective (et en toute humilité si tu rejoins les bons groupes, très majoritaires tout de même).
Je ne sais pas si mon message te sera utile en quoi que ce soit, ni même si tu le liras, mais, heu, voilà, je te refile la bouteille d'eau qu'on vient de me transmettre afin de la faire passer à la tablée suivante. Prends ce que tu veux, si c'est adapté à ta soif, ou renvoie-la au bar. Santé!
UneIDd'idée- Messages : 10
Date d'inscription : 28/07/2020
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