Une bouteille à la mer
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Une bouteille à la mer
Bonjour !
Dire bonjour est déjà un bon début, alors ensuite… Peut-être aller droit au but, je ne sais pas ce que je suis. Alors je lance une bouteille à la mer, à quiconque lira ce message. Une sorte de SOS d’une terrienne en détresse (même si la variété française n’a jamais été ma tasse de thé, je préfère le metal).
Je suis un petit bout de femme à l’aube de ses 30 ans. Différente des autres femmes, du moins c’est ce qu’elle ressent, vérité ou un énième tour de son vil esprit ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi personne ne comprend mes blagues et qu’elles ne font rire que moi, pourquoi je n’arrive pas à nouer de relations sociales et que les sujets de conversations courants ne m’intéressent pas, pourquoi ce qui me semble d’une logique évidente ne l’est pas pour d’autres, pourquoi à l’école je finissais mes tests et examens avant tout le monde (pourquoi les gens sont lents en fait, ou alors c’est moi qui vais vite ?), pourquoi les gens trouvent absurde de me voir m’extasier pendant une heure devant une coccinelle ou un écureuil car pour eux ça n’a pas d’intérêt (alors que c’est si beau à observer), comment les gens font pour regarder la télévision alors que je n’arrive pas à tenir 10 minutes devant tellement c’est creux et vide d’intérêt, en quoi j’ai l’air « pédante et trop sûre de moi » alors que j’explique un concept simple, pourquoi beaucoup de gens ne parviennent pas à assimiler des concepts abstraits alors que je les visualise parfaitement, pourquoi je perçois et associe des choses que les autres ne voient pas, pourquoi les gens disent « on s’en fout » alors que non pour moi c’est important de savoir, pourquoi eux arrivent à ne pas accorder d’importance aux détails et pas moi, pourquoi mon foutu cerveau ne fait jamais de pause et est capable de penser à milles choses à la fois,… Pourquoi, pourquoi, pourquoi…
Toute ma vie, j’ai ressenti quelque chose d’étrange, que je n’étais pas comme les autres. Déjà toute petite, je ne parvenais pas à me faire des amis, j’étais déjà « dans mon monde » comme on me le dit encore souvent maintenant. J’étais une élève très brillante à l’école, j’apprenais très rapidement, mais cela ne me suffisait pas. J’ai eu le nez plongé dans les livres depuis que j’ai appris à lire, et pas des livres pour enfants non, mais la collection d’encyclopédies de mes parents. Histoire, faune et flore (raah ça j’adorais), le corps humain, les sciences (quand j’ai appris que le soleil deviendra une géante rouge à sa mort et ensevelira la Terre, j’en ai fait des cauchemars apocalyptiques),.... Tout y passait. Si petite et déjà fouineuse de connaissances, et déjà casse-bonbon avec d’innombrables « c’est quoi ci ? », « pourquoi cela ? ». Car oui, j’étais déjà un moulin à paroles dès que j’en ai acquis l’usage. Mes parents n’ont pas été très réceptifs aux questionnements de mes institutrices, surtout mon père pour qui je n’étais qu’une « petite merdeuse mademoiselle je-sais-tout ». Mais passons concernant mon géniteur, ceci est une toute autre histoire. J’ai gardé ces traits d’enfance d’être curieuse de tout et de poser sans cesse des questions sur tout, j’ai gardé ce désir constant d’apprendre et de comprendre les choses.
J’ai continué à grandir plus ou moins normalement, sans véritables amis ni recherche de contact. Que ce soit dans l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte, les sujets de conversations courants ne m’ont jamais intéressée. Et quand ça m’intéresse pas, je m’ennuie aussi rapidement que profondément. Ce sentiment de décalage ne m’a jamais quitté, d’autres l’ont probablement remarqué vu qu’à partir de mes 12 ans, j’ai été victime de harcèlement scolaire. Autre histoire également, mais ça a été le début d’une dépression avec phobie sociale et anxiété généralisée à 17 ans, premier épisode d’une longue série. De manière générale, on m’a toujours qualifiée de bizarre, de folle.
J’ai le sentiment de ne pas appartenir à la race humaine. J’ai du mal à écouter les informations car ça me fend le cœur et me révolte, je ne comprends pas comment un humain peut faire du mal à un autre humain. Au fur et à mesure des années j’ai noué une relation très chaotique avec les autres. En gros, les gens sont hypocrites, les gens sont ignorants, les gens ne réfléchissent pas, je dois me méfier des gens. « Ah mais tu te prends pour qui ? », oui, juste, les gens croient que je me sens supérieure. Je ne dirais pas supérieure, mais différente. J’ai une imagination débordante et une grande capacité d’improvisation, j’imagine cent mille scénarios parfois tous plus absurdes les uns que les autres souvent avec un humour assez spécial je l'avoue, je parle souvent en termes de métaphores car j'adore les images et je trouve aç plus parlant, et on me répond souvent « mais t’es pas normale toi ». C'est quoi être normal?
Et donc mon énorme problème, c’est que je ne m’adapte pas. Je ne m’intègre pas. J’ai été tellement, tellement déçue par les gens. Je suis une sale foutue idéaliste, j’ai voulu être une justicière en faisant des études dans le social, je suis tombée de haut face au système, j’en ai été dégoutée. Ma vie scolaire et professionnelle n’a été qu’échecs sur échecs, parce que je ne m’adaptais pas, parce que je me faisais écraser par les gens que j’imaginais honnêtes et bienfaisant comme moi je le suis. Et parce que je crois que mon stress me dévore toute crue. Je suis une grosse anxieuse, depuis toute petite (ma première crise d’angoisse ? Je ne m’en rappelle plus, j’étais trop petite), ce qui fait que je doute, je remets tout en question, tout le temps. Et ça m’a sabordée, littéralement.
Ca va vous suivez toujours ? Je n’arrive pas à contrôler et tempérer ce flot de pensées et d’idées qui me traverse chaque seconde, ça m’angoisse. Et je ne peux m’empêcher de l’extérioriser pour ne pas devenir complètement dingue. Ce qui fait que je peux vite être une personne stressante et insupportable, parfois quand une question me traverse l’esprit elle me sort directement par la bouche, même au moment inopportun. Moi-même je ne me supporte plus par moments. J’ai vu une psychologue pendant 11 ans, ça ne m’a pas aidée. J’ai été hospitalisée en psychiatrie pour dépression, ils ont recherché un trouble bipolaire, un trouble hyperactif,… n’importe quoi pour expliquer cela, en vain. Je suis juste une dépressive chronique au cerveau torché de la vie.
D’où vient cette dépression ? J’en sais trop rien. Je sais ce qui l’a enclenchée, mais pas d’où elle vient. Mais souvent, quand je vois les gens et le monde, je me dis que ce n’est pas très étonnant. Mon pseudo vient d’une chanson du groupe Epica qui dit ceci « Being conscious is a torment, the more we learn is the less we get », à savoir « Etre lucide est tourmentant, plus on apprend et moins on comprend ». C’est ça mon tourment, ma lucidité. Je sais que le monde court à sa perte, que l’humanité scie la branche sur laquelle elle est assis et qu’elle engendrera sa propre extinction, on se dirige droit dans le mur et donc ça sert à rien de pondre des gosses, il grandira dans un monde malade et connaîtra peut-être la fin de l’humanité (et puis de toutes façons, cette pauvre planète est déjà surpeuplée). Au final on est rien du tout dans l’immensité de l’univers, la vie est absurde car il ne restera rien de nous quand on mourra,… Pourquoi moi j’y pense constamment pendant que les autres vivent tranquillement sans penser à ces trucs angoissants ? Pourquoi on me traite de dingue ?
Vous êtes toujours là ? J’en ai fini avec mes divagations et élucubrations. Au hasard d’une de mes recherches tout à fait banales sur un énième sujet m’ayant traversé l’esprit, je suis tombée sur un site web parlant des adultes à haut potentiel. Et je me suis dit « merde » (oui excusez-moi, j’ai conscience de la vulgarité de ce mot, mais il a une consonance si… particulière, presque belle, je ne sais pas, enfin soit). Je me suis reconnue dans pas mal de points. Ca ne m’a pas aidée à calmer mon stress constant, mais je me pose beaucoup de questions. Et puis je me suis retrouvée ici. Serait-il possible que j’en sois une ?
Je me rends compte que pour un premier post, j’ai écrit un véritable roman-fleuve, je m’en rends toujours compte qu’après. Beaucoup diraient « j’ai pas le courage de tout lire » en temps normal, mais je ne sais pas vraiment en quel terrain je m’aventure ici. Donc si vous lisez cette dernière ligne, merci.
Dire bonjour est déjà un bon début, alors ensuite… Peut-être aller droit au but, je ne sais pas ce que je suis. Alors je lance une bouteille à la mer, à quiconque lira ce message. Une sorte de SOS d’une terrienne en détresse (même si la variété française n’a jamais été ma tasse de thé, je préfère le metal).
Je suis un petit bout de femme à l’aube de ses 30 ans. Différente des autres femmes, du moins c’est ce qu’elle ressent, vérité ou un énième tour de son vil esprit ? Je n’arrive pas à comprendre pourquoi personne ne comprend mes blagues et qu’elles ne font rire que moi, pourquoi je n’arrive pas à nouer de relations sociales et que les sujets de conversations courants ne m’intéressent pas, pourquoi ce qui me semble d’une logique évidente ne l’est pas pour d’autres, pourquoi à l’école je finissais mes tests et examens avant tout le monde (pourquoi les gens sont lents en fait, ou alors c’est moi qui vais vite ?), pourquoi les gens trouvent absurde de me voir m’extasier pendant une heure devant une coccinelle ou un écureuil car pour eux ça n’a pas d’intérêt (alors que c’est si beau à observer), comment les gens font pour regarder la télévision alors que je n’arrive pas à tenir 10 minutes devant tellement c’est creux et vide d’intérêt, en quoi j’ai l’air « pédante et trop sûre de moi » alors que j’explique un concept simple, pourquoi beaucoup de gens ne parviennent pas à assimiler des concepts abstraits alors que je les visualise parfaitement, pourquoi je perçois et associe des choses que les autres ne voient pas, pourquoi les gens disent « on s’en fout » alors que non pour moi c’est important de savoir, pourquoi eux arrivent à ne pas accorder d’importance aux détails et pas moi, pourquoi mon foutu cerveau ne fait jamais de pause et est capable de penser à milles choses à la fois,… Pourquoi, pourquoi, pourquoi…
Toute ma vie, j’ai ressenti quelque chose d’étrange, que je n’étais pas comme les autres. Déjà toute petite, je ne parvenais pas à me faire des amis, j’étais déjà « dans mon monde » comme on me le dit encore souvent maintenant. J’étais une élève très brillante à l’école, j’apprenais très rapidement, mais cela ne me suffisait pas. J’ai eu le nez plongé dans les livres depuis que j’ai appris à lire, et pas des livres pour enfants non, mais la collection d’encyclopédies de mes parents. Histoire, faune et flore (raah ça j’adorais), le corps humain, les sciences (quand j’ai appris que le soleil deviendra une géante rouge à sa mort et ensevelira la Terre, j’en ai fait des cauchemars apocalyptiques),.... Tout y passait. Si petite et déjà fouineuse de connaissances, et déjà casse-bonbon avec d’innombrables « c’est quoi ci ? », « pourquoi cela ? ». Car oui, j’étais déjà un moulin à paroles dès que j’en ai acquis l’usage. Mes parents n’ont pas été très réceptifs aux questionnements de mes institutrices, surtout mon père pour qui je n’étais qu’une « petite merdeuse mademoiselle je-sais-tout ». Mais passons concernant mon géniteur, ceci est une toute autre histoire. J’ai gardé ces traits d’enfance d’être curieuse de tout et de poser sans cesse des questions sur tout, j’ai gardé ce désir constant d’apprendre et de comprendre les choses.
J’ai continué à grandir plus ou moins normalement, sans véritables amis ni recherche de contact. Que ce soit dans l’enfance, l’adolescence ou à l’âge adulte, les sujets de conversations courants ne m’ont jamais intéressée. Et quand ça m’intéresse pas, je m’ennuie aussi rapidement que profondément. Ce sentiment de décalage ne m’a jamais quitté, d’autres l’ont probablement remarqué vu qu’à partir de mes 12 ans, j’ai été victime de harcèlement scolaire. Autre histoire également, mais ça a été le début d’une dépression avec phobie sociale et anxiété généralisée à 17 ans, premier épisode d’une longue série. De manière générale, on m’a toujours qualifiée de bizarre, de folle.
J’ai le sentiment de ne pas appartenir à la race humaine. J’ai du mal à écouter les informations car ça me fend le cœur et me révolte, je ne comprends pas comment un humain peut faire du mal à un autre humain. Au fur et à mesure des années j’ai noué une relation très chaotique avec les autres. En gros, les gens sont hypocrites, les gens sont ignorants, les gens ne réfléchissent pas, je dois me méfier des gens. « Ah mais tu te prends pour qui ? », oui, juste, les gens croient que je me sens supérieure. Je ne dirais pas supérieure, mais différente. J’ai une imagination débordante et une grande capacité d’improvisation, j’imagine cent mille scénarios parfois tous plus absurdes les uns que les autres souvent avec un humour assez spécial je l'avoue, je parle souvent en termes de métaphores car j'adore les images et je trouve aç plus parlant, et on me répond souvent « mais t’es pas normale toi ». C'est quoi être normal?
Et donc mon énorme problème, c’est que je ne m’adapte pas. Je ne m’intègre pas. J’ai été tellement, tellement déçue par les gens. Je suis une sale foutue idéaliste, j’ai voulu être une justicière en faisant des études dans le social, je suis tombée de haut face au système, j’en ai été dégoutée. Ma vie scolaire et professionnelle n’a été qu’échecs sur échecs, parce que je ne m’adaptais pas, parce que je me faisais écraser par les gens que j’imaginais honnêtes et bienfaisant comme moi je le suis. Et parce que je crois que mon stress me dévore toute crue. Je suis une grosse anxieuse, depuis toute petite (ma première crise d’angoisse ? Je ne m’en rappelle plus, j’étais trop petite), ce qui fait que je doute, je remets tout en question, tout le temps. Et ça m’a sabordée, littéralement.
Ca va vous suivez toujours ? Je n’arrive pas à contrôler et tempérer ce flot de pensées et d’idées qui me traverse chaque seconde, ça m’angoisse. Et je ne peux m’empêcher de l’extérioriser pour ne pas devenir complètement dingue. Ce qui fait que je peux vite être une personne stressante et insupportable, parfois quand une question me traverse l’esprit elle me sort directement par la bouche, même au moment inopportun. Moi-même je ne me supporte plus par moments. J’ai vu une psychologue pendant 11 ans, ça ne m’a pas aidée. J’ai été hospitalisée en psychiatrie pour dépression, ils ont recherché un trouble bipolaire, un trouble hyperactif,… n’importe quoi pour expliquer cela, en vain. Je suis juste une dépressive chronique au cerveau torché de la vie.
D’où vient cette dépression ? J’en sais trop rien. Je sais ce qui l’a enclenchée, mais pas d’où elle vient. Mais souvent, quand je vois les gens et le monde, je me dis que ce n’est pas très étonnant. Mon pseudo vient d’une chanson du groupe Epica qui dit ceci « Being conscious is a torment, the more we learn is the less we get », à savoir « Etre lucide est tourmentant, plus on apprend et moins on comprend ». C’est ça mon tourment, ma lucidité. Je sais que le monde court à sa perte, que l’humanité scie la branche sur laquelle elle est assis et qu’elle engendrera sa propre extinction, on se dirige droit dans le mur et donc ça sert à rien de pondre des gosses, il grandira dans un monde malade et connaîtra peut-être la fin de l’humanité (et puis de toutes façons, cette pauvre planète est déjà surpeuplée). Au final on est rien du tout dans l’immensité de l’univers, la vie est absurde car il ne restera rien de nous quand on mourra,… Pourquoi moi j’y pense constamment pendant que les autres vivent tranquillement sans penser à ces trucs angoissants ? Pourquoi on me traite de dingue ?
Vous êtes toujours là ? J’en ai fini avec mes divagations et élucubrations. Au hasard d’une de mes recherches tout à fait banales sur un énième sujet m’ayant traversé l’esprit, je suis tombée sur un site web parlant des adultes à haut potentiel. Et je me suis dit « merde » (oui excusez-moi, j’ai conscience de la vulgarité de ce mot, mais il a une consonance si… particulière, presque belle, je ne sais pas, enfin soit). Je me suis reconnue dans pas mal de points. Ca ne m’a pas aidée à calmer mon stress constant, mais je me pose beaucoup de questions. Et puis je me suis retrouvée ici. Serait-il possible que j’en sois une ?
Je me rends compte que pour un premier post, j’ai écrit un véritable roman-fleuve, je m’en rends toujours compte qu’après. Beaucoup diraient « j’ai pas le courage de tout lire » en temps normal, mais je ne sais pas vraiment en quel terrain je m’aventure ici. Donc si vous lisez cette dernière ligne, merci.
Sensorium- Messages : 9
Date d'inscription : 09/12/2015
Age : 38
Re: Une bouteille à la mer
Tkt poulette. Je suis sur ce forum depuis 1h a peu près. Je viens juste de m'y inscrire et aux vues de ce que j'ai analyser sur tout le forum et ton long roman... Nan je rigole. Tu as bien ta place ici. Moi aussi pendant longtemps je me suis demandé pourquoi moi. Pourquoi je sais faire tout sa. Pourquoi je peus assimilé des théorèmes en quelque minutes alors que leur créateurs ont mit des années a les élaboré . Tu n'as pas folle . Tu as beaucoup a apporter a cette planète comme nous tous sur ce forum. Faut qu'on se fasse entendre voila tout.
Ps : Pour le mot merde , je pense qu'on s'en bat les reins. Moi même mon vocabulaire peut être très fleurie
Ps : Pour le mot merde , je pense qu'on s'en bat les reins. Moi même mon vocabulaire peut être très fleurie
euriri- Messages : 72
Date d'inscription : 09/12/2015
Re: Une bouteille à la mer
Mieux vaut un vocabulaire fleuri que fané ^^
Hé bien bienvenue à toi alors ^^
Hé bien bienvenue à toi alors ^^
Sensorium- Messages : 9
Date d'inscription : 09/12/2015
Age : 38
Re: Une bouteille à la mer
Bienvenue métallique aux fans de logorrhée verbale et écrite !
Bon, après, "merde", c'est chaud quand même !
Bon, après, "merde", c'est chaud quand même !
Invité- Invité
Re: Une bouteille à la mer
Bienvenue
"Merde" c'est le mot d Cambronne.
la garde meurt mais ne se rend pas
Un mot qui est entré dans l'histoire
C'est un mot très noble "merde"
"Merde" c'est le mot d Cambronne.
la garde meurt mais ne se rend pas
Un mot qui est entré dans l'histoire
C'est un mot très noble "merde"
Invité- Invité
Re: Une bouteille à la mer
Mily: Merci Un mot très noble pour les gens qui en connaissent l'origine. Et puis il a une jolie consonance, presque poétique. Je me suis souvent focalisée sur la consonance de certains mots complètements banals. Dans le même ordre d'idée (et pardon à ce cher Eugène et sa descendance), le mot "poubelle" me fait toujours sourire.
Napalm: \m/
Napalm: \m/
Sensorium- Messages : 9
Date d'inscription : 09/12/2015
Age : 38
Re: Une bouteille à la mer
Quand tu vois le monde et les gens, tu te dis que ce n'est pas étonnant...
Tu as donc une des réponses. L'infâme idéalisme et la cruelle beauté hypersensible ne peuvent pas conduire à nager comme un poisson dans l'eau ici-bas, tout juste une bouteille flottante perdue...
Et si je la trouve, je la bois.
Si tu as probablement tué beaucoup d'idéal en toi, où en es-tu, des choses encore restent envie et réalisme, dans ta tête ?
Tu as donc une des réponses. L'infâme idéalisme et la cruelle beauté hypersensible ne peuvent pas conduire à nager comme un poisson dans l'eau ici-bas, tout juste une bouteille flottante perdue...
Et si je la trouve, je la bois.
Si tu as probablement tué beaucoup d'idéal en toi, où en es-tu, des choses encore restent envie et réalisme, dans ta tête ?
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 36
Localisation : Montagnes.
Re: Une bouteille à la mer
J'ai appris à me méfier des gens, à ne pas trop m'ouvrir. C'est souvent difficile car je n'ai pas toujours le temps de réfléchir avant de parler. J'ai malgré tout mis du temps avant de réaliser que les autres pouvaient être malfaisants, qu'un sourire n'est pas toujours sincère et que certains sont capables d'instrumentaliser les autres pour leur propre bénéfice. J'ai du faire le deuil de l'idée du vivre et laisser-vivre, les gens n'en sont pas capables et peuvent faire preuve des pires atrocités pour s'imposer (alors que la paix dans le monde, ce serait pas si compliqué). Quelle espèce bien étrange, cet humain.
J'ai toujours cet altruisme exacerbé et pour l'utiliser, j'ai repris des études d'infirmière cette année. Je me suis déjà heurtée en stage à l'injustice, à la négligence des personnes âgées en maison de repos. Un amer souvenir mais qui me donne envie de continuer dans cette voie car j'ai vu ce que je ne voulais pas être. Le système d'études est éprouvant, le stress, la volonté et la résistance sont mises à rude épreuve pour déterminer qui est capable de tenir le coup ou s'effondrera comme un château de sable sous la marée. Je suis déterminée à ne pas sombrer, pour la première fois en 30 ans j'ai trouvé une voie sur laquelle je me sens à ma place.
J'ai la chance de partager ma vie avec quelqu'un voit les choses comme moi sur beaucoup de points de vues. Pouvoir avoir ce que nous appelons "une discussion intelligente" est un soulagement, même si lui a beaucoup plus de capacités d'adaptations que moi car il est capable de tout intérioriser. Je l'envie de pouvoir faire cela.
J'ai toujours cet altruisme exacerbé et pour l'utiliser, j'ai repris des études d'infirmière cette année. Je me suis déjà heurtée en stage à l'injustice, à la négligence des personnes âgées en maison de repos. Un amer souvenir mais qui me donne envie de continuer dans cette voie car j'ai vu ce que je ne voulais pas être. Le système d'études est éprouvant, le stress, la volonté et la résistance sont mises à rude épreuve pour déterminer qui est capable de tenir le coup ou s'effondrera comme un château de sable sous la marée. Je suis déterminée à ne pas sombrer, pour la première fois en 30 ans j'ai trouvé une voie sur laquelle je me sens à ma place.
J'ai la chance de partager ma vie avec quelqu'un voit les choses comme moi sur beaucoup de points de vues. Pouvoir avoir ce que nous appelons "une discussion intelligente" est un soulagement, même si lui a beaucoup plus de capacités d'adaptations que moi car il est capable de tout intérioriser. Je l'envie de pouvoir faire cela.
Sensorium- Messages : 9
Date d'inscription : 09/12/2015
Age : 38
Re: Une bouteille à la mer
Le schnaps !.....c'est ça le secret !! ;-)
Soit boosté, soit atomisé !
Soit boosté, soit atomisé !
Jonedo- Messages : 1535
Date d'inscription : 09/12/2015
Re: Une bouteille à la mer
Désolé, je viens de réaliser que je me suis planté de post !
Toutes mes confuses.
Ne tenez pas compte de mon propos précédent.
Toutes mes confuses.
Ne tenez pas compte de mon propos précédent.
Jonedo- Messages : 1535
Date d'inscription : 09/12/2015
Re: Une bouteille à la mer
Je trouve le fait que tu sois méfiante tout à fait plausible, je le suis également devenu, peut-être à l'excès, mais le fait de croiser des gens peu scrupuleux n'aide pas, et si tel est ton cas, si tu estimes qu'être méfiante est plus sécurisant, et que c'est ton fonctionnement pourquoi en changer? Si les gens te le reprochent et bien qu'ils le fassent, ceux qui veulent vraiment te connaître prendront le temps de te prouver que c'est sans crainte (même s'il y a toujours un risque), en règle générale si quelqu'un me dit j'ai rien à prouver, je ne m'attarde pas, car justement j'estime qu'il faut prouver, si on devait tout croire sur parole (y'a un film là dessus d'ailleurs), imagine : - mais non monsieur l'agent je n'ai pas grillé le stop, le panneau a reculé tout seul, - ah oui ça arrive souvent, vous pouvez circuler (si t'as l'intention de discuter avec moi j'ai un humour un peu particulier autant t'y faire )
En tout cas bonne installation
En tout cas bonne installation
Nox Borealis- Messages : 429
Date d'inscription : 08/12/2015
Localisation : Gironde
Re: Une bouteille à la mer
J'ai un humour particulier aussi, donc ça va
Mes preuves se basent sur les actes, et non sur les paroles. Les paroles c'est trop facile, on peut très bien dire une chose sans la penser, la dire juste pour faire baisser la garde de l'autre pour le rendre plus vulnérable. J'ai l'ait fort pessimiste en disant cela mais ça se base sur l'expérience malheureusement. Alors qu'un acte, ça demande plus d'énergie, plus d'investissement, c'est déjà une preuve plus fiable.
Quand on est un petit faucon au milieu des vautours, il faut bien trouver un moyen de faire son nid quand même...
Jonedo: Pas de soucis, sinon le schnaps c'est bon aussi
Mes preuves se basent sur les actes, et non sur les paroles. Les paroles c'est trop facile, on peut très bien dire une chose sans la penser, la dire juste pour faire baisser la garde de l'autre pour le rendre plus vulnérable. J'ai l'ait fort pessimiste en disant cela mais ça se base sur l'expérience malheureusement. Alors qu'un acte, ça demande plus d'énergie, plus d'investissement, c'est déjà une preuve plus fiable.
Quand on est un petit faucon au milieu des vautours, il faut bien trouver un moyen de faire son nid quand même...
Jonedo: Pas de soucis, sinon le schnaps c'est bon aussi
Sensorium- Messages : 9
Date d'inscription : 09/12/2015
Age : 38
Re: Une bouteille à la mer
Sensorium : bienvenue dans mon monde bout de femme de presque 30 ans !
Tu vas voir tranquille tu vas devenir femme complète en un rien de temps !
genre la crêpe jambon, oeuf, fromage ET champignon à la fois !
hum ... je me lèche les babines d'avance ... hum hum hum
t'es sûre t'étais que dans ton monde ? tu devais aussi être un peu dans le mien à tous les coups ... va falloir checker ça sooner or later hein ...
Tu vas voir tranquille tu vas devenir femme complète en un rien de temps !
genre la crêpe jambon, oeuf, fromage ET champignon à la fois !
hum ... je me lèche les babines d'avance ... hum hum hum
t'es sûre t'étais que dans ton monde ? tu devais aussi être un peu dans le mien à tous les coups ... va falloir checker ça sooner or later hein ...
Invité- Invité
Re: Une bouteille à la mer
Saltymbanque: Merci
Ca me donne faim aussi (mais sans les champignons, j'aime pas).
J'avais pas encore croisé de gens dans mon monde en tout cas ^^
Ca me donne faim aussi (mais sans les champignons, j'aime pas).
J'avais pas encore croisé de gens dans mon monde en tout cas ^^
Sensorium- Messages : 9
Date d'inscription : 09/12/2015
Age : 38
Re: Une bouteille à la mer
c'est parce que t'as pas assez été attentive ...
rappelle toi bien !! t'étais pas seule en fait ...
rappelle toi bien !! t'étais pas seule en fait ...
Invité- Invité
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