HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
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HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Bonsoir ,
Suite à une prescription d'AD (pour l'anxiété) de ma psychiatre, je me suis posée la question:
Est-ce que vous pensez que les HP et/ou Hypersensibles réagissent différemment aux anxiolytiques/antidépresseurs?
J'ai déjà eu quelques précieux conseils par rapport à ce genre de médicaments sur un autre sujet, je me dis que certains d'entre vous ont peut-être des réponses..
J'ai un peu peur paradoxalement que ça m'inhibe complètement, et je me demandais si quelqu'un aurait fait cette expérience ou aurait des hypothèses?
Merci d'avoir lu (:
Suite à une prescription d'AD (pour l'anxiété) de ma psychiatre, je me suis posée la question:
Est-ce que vous pensez que les HP et/ou Hypersensibles réagissent différemment aux anxiolytiques/antidépresseurs?
J'ai déjà eu quelques précieux conseils par rapport à ce genre de médicaments sur un autre sujet, je me dis que certains d'entre vous ont peut-être des réponses..
J'ai un peu peur paradoxalement que ça m'inhibe complètement, et je me demandais si quelqu'un aurait fait cette expérience ou aurait des hypothèses?
Merci d'avoir lu (:
Invité- Invité
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Resalut Emilie.
Quant au fait que les HP puissent réagirent différemment aux AD par rapport à une population normalisée, je n'y crois pas trop. Mais en vérité, à chaque preneur/euse d'AD une réaction différente. . A moins d'une étude scientifique crédible spécifiquement sur le sujet, c'est très difficile de savoir s'il y a une tendance qui se dessine chez une population particulière.
De toute façon, avec le recul, je m'aperçois qu'il n'y a pas qu'un seul schéma HP mais bien plusieurs. Et dans chaque tendance majoritaire, il y a aussi des effets de pourcentage qui montrent plus ou moins fortement une "teinte d'esprit". Pour ainsi dire, la population HP est davantage plus un large éventail très diversifié qu'une palette réduite de profils trop bien établis.
Ici même, chacun-e ressemble un peu à... personne.
A plus tard.
Bonne soirée.
Hig.
.
Les AD sont des inhibiteurs. Donc,c'est exactement le processus que tu soulèves.J'ai un peu peur paradoxalement que ça m'inhibe complètement,
Quant au fait que les HP puissent réagirent différemment aux AD par rapport à une population normalisée, je n'y crois pas trop. Mais en vérité, à chaque preneur/euse d'AD une réaction différente. . A moins d'une étude scientifique crédible spécifiquement sur le sujet, c'est très difficile de savoir s'il y a une tendance qui se dessine chez une population particulière.
De toute façon, avec le recul, je m'aperçois qu'il n'y a pas qu'un seul schéma HP mais bien plusieurs. Et dans chaque tendance majoritaire, il y a aussi des effets de pourcentage qui montrent plus ou moins fortement une "teinte d'esprit". Pour ainsi dire, la population HP est davantage plus un large éventail très diversifié qu'une palette réduite de profils trop bien établis.
Ici même, chacun-e ressemble un peu à... personne.
A plus tard.
Bonne soirée.
Hig.
.
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Coucou hig,
oui je comprends et en effet ça me paraît logique mais en fait je me demandais surtout si l'inhibition bloque les pensées foisonnantes de façon permanente et si, au lieu de neutraliser l'angoisse, ça neutralise les pensées en général..
Parce que dans ce cas, ça changerait radicalement mon comportement je pense
Merci pour tes réponses
Emily
oui je comprends et en effet ça me paraît logique mais en fait je me demandais surtout si l'inhibition bloque les pensées foisonnantes de façon permanente et si, au lieu de neutraliser l'angoisse, ça neutralise les pensées en général..
Parce que dans ce cas, ça changerait radicalement mon comportement je pense
Merci pour tes réponses
Emily
Invité- Invité
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Hello Emily,
D'une manière générale, ça me gène un peu qu'on ramène tous les problèmes au "haut potentiel", mais ...mais... certains psys semblent admettre qu'il puisse y avoir un lien, ainsi cette discussion entre Arielle Adda, Clotilde Baylouneh et Perrine Vandamme, sur "Adulte Surdoué":https://www.adulte-surdoue.org/2012/05/traitements-et-prise-en-charge/
(J'ai du mal à reconnaître le site "Adulte Surdoué", la présentation a changé, je crois ... Et je ne retrouve pas les explications que j'avais lues il y a qques années ....)
En fait, je suis dans le même cas que toi, Emily, j'ai toujours sur-réagi aux médocs et autres traitements (si bien que j'y ai très peu recours ...)
Il faudrait aussi regarder d'autres pistes (liées, ou pas) au "Haut Potentiel", comme l'immunité car "l'hypersensibilité médicamenteuse est une réaction à médiation immunitaire" (je ne sais plus où j'ai lu ça, sorry ...), et en ce qui me concerne, mon Système Immunitaire "déconne", j'ai une SEP et une hypothyroïdie (Hashimoto), soient des "maladies auto-immunes".
D'autre part, il y a aussi la piste du traumatisme crânien, car des lésions cérébrales pourraient causer une hypersensibilité aux médicaments.
Bon, j'suis pas médecin, et il y a peut-être d'autres causes ...
En attendant, je pense qu'il faut commencer par de faibles doses, c'est plus "sage", et voir du côté de l'homéopathie, des plantes etc...
D'une manière générale, ça me gène un peu qu'on ramène tous les problèmes au "haut potentiel", mais ...mais... certains psys semblent admettre qu'il puisse y avoir un lien, ainsi cette discussion entre Arielle Adda, Clotilde Baylouneh et Perrine Vandamme, sur "Adulte Surdoué":https://www.adulte-surdoue.org/2012/05/traitements-et-prise-en-charge/
Arielle Adda a écrit: Effectivement, les personnes réagissent souvent avec excès ; ces traitements, de façon idéale, ne devraient être prescrits que pour des durées brèves et dans des cas précis, objectivement traumatisants, un psychiatre sera plus précis que moi ; mon expérience est généralement très négative, mais il faut se rappeler que tous ces médicaments entrainent des effets secondaires
Pour les enfants doués, on peut envisager l’homéopathie et tout ce qui est de cet ordre, ils y réagissent très bien à condition que le traitement soit exactement adapté et non pas bateau, on frémit quand on voit les prescriptions de ritaline pour des enfants parfaitement équilibrés
(J'ai du mal à reconnaître le site "Adulte Surdoué", la présentation a changé, je crois ... Et je ne retrouve pas les explications que j'avais lues il y a qques années ....)
En fait, je suis dans le même cas que toi, Emily, j'ai toujours sur-réagi aux médocs et autres traitements (si bien que j'y ai très peu recours ...)
Il faudrait aussi regarder d'autres pistes (liées, ou pas) au "Haut Potentiel", comme l'immunité car "l'hypersensibilité médicamenteuse est une réaction à médiation immunitaire" (je ne sais plus où j'ai lu ça, sorry ...), et en ce qui me concerne, mon Système Immunitaire "déconne", j'ai une SEP et une hypothyroïdie (Hashimoto), soient des "maladies auto-immunes".
D'autre part, il y a aussi la piste du traumatisme crânien, car des lésions cérébrales pourraient causer une hypersensibilité aux médicaments.
Bon, j'suis pas médecin, et il y a peut-être d'autres causes ...
En attendant, je pense qu'il faut commencer par de faibles doses, c'est plus "sage", et voir du côté de l'homéopathie, des plantes etc...
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Salut Sélène-Nyx,
C'est très intéressant , je vais me pencher sur le sujet de l'hypersensibilité médicamenteuse, peut-être que j'ai un système immunitaire un peu parano (; ça expliquerait pas mal de choses
Merci pour toutes ces pistes, j'y vois plus clair
Jpense que je vais me mettre à la méditation
C'est très intéressant , je vais me pencher sur le sujet de l'hypersensibilité médicamenteuse, peut-être que j'ai un système immunitaire un peu parano (; ça expliquerait pas mal de choses
Merci pour toutes ces pistes, j'y vois plus clair
Jpense que je vais me mettre à la méditation
Invité- Invité
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Remarque, la méditation, ça ne fait pas de mal, pas d'effets secondaires (si ce n'est un possible entraînement à la procrastination ...).
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Sélène-Nyx a écrit:
Remarque, la méditation, ça ne fait pas de mal, pas d'effets secondaires (si ce n'est un possible entraînement à la procrastination ...).
Ça peut faire que du bien, ça m'a l'air plus intéressant même si il faut être plus patient pour des résultats efficaces
Pour la procrastination, au point où j'en suis, j'ai plus qu'à inventer le métier de procrastinateur et le problème est réglé
Invité- Invité
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
La question que tu soulèves mériterait - selon moi - d'être étendue, et non pas limitée aux HP ou hypersensibles.
Etendue à quoi ? Et bien, étendue à tous les domaines de la vie psychique dans lesquels le cerveau est en suractivité.
C'est à dire et par exemple, aux psychopathes, aux schizophrènes, aux génies artistiques... etc etc ... sans oublier les "pékins moyens", autrement dit les "normopensants", lorsqu'ils sont mis dans une situation où leur cerveau se met à avoir une action sortant de la normale du train-train. Autrement dit, beaucoup beaucoup de monde.
Cette question que tu soulèves, je me la suis posée il y a presque 30 ans, alors que je sollicitais un très gros prêt pour un achat immobilier. Compte-tenu du montant sollicité, la banque m'imposait un examen médical poussé, alors que tout allait apparemment bien. Mon épouse de l'époque, qui exerçait une profession médicale, doutât que ça passe : selon elle, ma consommation élevée en sucres de toutes sortes se révèlerait au travers de nombreux résultats, dont notamment les bilans sanguins. Il n'en fut rien, mes résultats étaient excellents, et pas le moindre signe avant coureur d'une quelconque atteinte ou prédisposition à une forme de diabète.
Parmi mes amis et relations de cette époque, se trouvait un grand chercheur (je n'exagère rien, c'était une sommité mondialement reconnue) en biologie moléculaire et neurobiologie. Je lui fis part de l'anecdote et il ne parut point étonné, me livrant, à peu de choses près, l'analyse qui suit.
Le cerveau est l'un des principaux consommateurs des substances contenues dans le sang (tout ce que nous ingérons y fait forcément un passage). Et, malgré son inactivité musculaire, il en est aussi ainsi pour les glucides que le sang contient. Or, la "surdouance" (mon ami connaissait les résultats de mes tests des années 70 et de ceux que j'avais refait peu avant) est un facteur démontré d'hyperactivité cérébrale (Nota : depuis, cela a largement été mis en évidence par la science avec les IRM), et l'hyperactivité cérébrale entrâine surconsommation de différents éléments constenus dans le sang. Il apparaissait donc probable que mon inclination naturelle vers certains "sucres" soit dictée par ma petite cervelle en surchauffe permanente.
Cet épisode m'a donc amené à penser que ma "surdouance" (je n'aime pas ce mot, mais, à l'époque, on ne parlait pas de HP...) était la raison de ma résistance aux sucres. De là, avec les années et les connaissances acquises en d'autres domaines, j'en suis venu à conclure que l'activité cérébrale avait une influence certaine sur l'assimilation des substances.
C'est en complète contradiction avec le fait que "être HP", c'est juste une classification, un schéma simplifié de fonctionnement psy, et donc qu'a priori, ça n'a rien à voir avec une maladie ou aptitude physique.
A la réflexion, cette contradiction n'est qu'une apparence : le "surfonctionnement" cérébral entraîne forcément conséquences physiques, qui se manifestent évidemment en premier lieu au sein du cerveau, que ce soit positivement (par exemple dans mon cas assimilation des glucides) ou négativement (par exemple et toujours dans mon cas résistance à certains antalgiques).
Si j'ai raison, et je pense que c'est le cas, reste encore à déterminer, pour chaque individu, dans quelle mesure sa cervelle intervient, sur quels types de substances elle est la plus ou la moins active, et, bien entendu, la posologie bénéfique, supportable ou toxique de ces substances.
Il me semble que cela répond déjà en partie à ta question : oui, les HP peuvent avoir des réactions différentes aux médocs.
Quant aux "normopensants", ils leur arrive forcément aussi de se trouver dans ce type de cas : s'ils sont par exemple pris d'un trouble entraînant une suractivité cérébrale, momentanée ou prolongée : stress, émotion forte, désespérance....
Alors, fatalement, il y a beaucoup de monde concerné par ta question, et notamment tous ceux qui ont des troubles psy, qu'ils soient HP ou pas....
J'ajoute que l'avant-dernière phrase mène vers une ébauche d'explication médicale sur le phénomène de mort consciente (ces gens qui meurent en quelques semaines sans rien faire, juste parce qu'ils en avaient marre et ne voulaient inconsciemment plus vivre). Je crois que plusieurs équipes universitaires travaillent sur le sujet, mais je n'ai pas creusé davantage qu'un survol rapide.
Etendue à quoi ? Et bien, étendue à tous les domaines de la vie psychique dans lesquels le cerveau est en suractivité.
C'est à dire et par exemple, aux psychopathes, aux schizophrènes, aux génies artistiques... etc etc ... sans oublier les "pékins moyens", autrement dit les "normopensants", lorsqu'ils sont mis dans une situation où leur cerveau se met à avoir une action sortant de la normale du train-train. Autrement dit, beaucoup beaucoup de monde.
Cette question que tu soulèves, je me la suis posée il y a presque 30 ans, alors que je sollicitais un très gros prêt pour un achat immobilier. Compte-tenu du montant sollicité, la banque m'imposait un examen médical poussé, alors que tout allait apparemment bien. Mon épouse de l'époque, qui exerçait une profession médicale, doutât que ça passe : selon elle, ma consommation élevée en sucres de toutes sortes se révèlerait au travers de nombreux résultats, dont notamment les bilans sanguins. Il n'en fut rien, mes résultats étaient excellents, et pas le moindre signe avant coureur d'une quelconque atteinte ou prédisposition à une forme de diabète.
Parmi mes amis et relations de cette époque, se trouvait un grand chercheur (je n'exagère rien, c'était une sommité mondialement reconnue) en biologie moléculaire et neurobiologie. Je lui fis part de l'anecdote et il ne parut point étonné, me livrant, à peu de choses près, l'analyse qui suit.
Le cerveau est l'un des principaux consommateurs des substances contenues dans le sang (tout ce que nous ingérons y fait forcément un passage). Et, malgré son inactivité musculaire, il en est aussi ainsi pour les glucides que le sang contient. Or, la "surdouance" (mon ami connaissait les résultats de mes tests des années 70 et de ceux que j'avais refait peu avant) est un facteur démontré d'hyperactivité cérébrale (Nota : depuis, cela a largement été mis en évidence par la science avec les IRM), et l'hyperactivité cérébrale entrâine surconsommation de différents éléments constenus dans le sang. Il apparaissait donc probable que mon inclination naturelle vers certains "sucres" soit dictée par ma petite cervelle en surchauffe permanente.
Cet épisode m'a donc amené à penser que ma "surdouance" (je n'aime pas ce mot, mais, à l'époque, on ne parlait pas de HP...) était la raison de ma résistance aux sucres. De là, avec les années et les connaissances acquises en d'autres domaines, j'en suis venu à conclure que l'activité cérébrale avait une influence certaine sur l'assimilation des substances.
C'est en complète contradiction avec le fait que "être HP", c'est juste une classification, un schéma simplifié de fonctionnement psy, et donc qu'a priori, ça n'a rien à voir avec une maladie ou aptitude physique.
A la réflexion, cette contradiction n'est qu'une apparence : le "surfonctionnement" cérébral entraîne forcément conséquences physiques, qui se manifestent évidemment en premier lieu au sein du cerveau, que ce soit positivement (par exemple dans mon cas assimilation des glucides) ou négativement (par exemple et toujours dans mon cas résistance à certains antalgiques).
Si j'ai raison, et je pense que c'est le cas, reste encore à déterminer, pour chaque individu, dans quelle mesure sa cervelle intervient, sur quels types de substances elle est la plus ou la moins active, et, bien entendu, la posologie bénéfique, supportable ou toxique de ces substances.
Il me semble que cela répond déjà en partie à ta question : oui, les HP peuvent avoir des réactions différentes aux médocs.
Quant aux "normopensants", ils leur arrive forcément aussi de se trouver dans ce type de cas : s'ils sont par exemple pris d'un trouble entraînant une suractivité cérébrale, momentanée ou prolongée : stress, émotion forte, désespérance....
Alors, fatalement, il y a beaucoup de monde concerné par ta question, et notamment tous ceux qui ont des troubles psy, qu'ils soient HP ou pas....
J'ajoute que l'avant-dernière phrase mène vers une ébauche d'explication médicale sur le phénomène de mort consciente (ces gens qui meurent en quelques semaines sans rien faire, juste parce qu'ils en avaient marre et ne voulaient inconsciemment plus vivre). Je crois que plusieurs équipes universitaires travaillent sur le sujet, mais je n'ai pas creusé davantage qu'un survol rapide.
Dernière édition par Mentounasc le Dim 22 Nov 2020 - 15:11, édité 1 fois
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Bonjour Mentounasc,
Tout d'abord merci pour le temps que vous avez consacré à me répondre et pour la clarté de votre explication .
En effet, je n'avais pas pensé au fait que ma question s'appliquait à une multitude de cas, je l'ai limitée aux HP et HS car ce sont les seuls cas qui me concernent personnellement ; cependant vous avez raison d'élargir cette question personnelle à quelque chose de plus objectif.
J'avais pu remarquer que les personnes ayant des métabolismes particuliers ont souvent des fonctionnements différents à l'origine de cette résistance mais je n'ai jamais réussi à l'expliquer scientifiquement. Maintenant que vous me l'expliquez, je comprends mieux comment cela est possible .
Si une molecule inhibitrice est ingerée, le cerveau en surchauffe (momentanément ou pas) pourrait donc y etre plus ou moins sensible si j'ai bien compris.. D'où la multitude d'effets secondaires pour ce genre de médicaments j'imagine.
Par rapport à la mort consciente, je ne m'y connais pas non plus mais il me semble avoir lu que ça peut être la conséquence dun desir de mort inconscient ( jai meme pu lire que vertains accidents peuvent etre inconsciemment provoqués par les personnes concernées ..)
Tout d'abord merci pour le temps que vous avez consacré à me répondre et pour la clarté de votre explication .
En effet, je n'avais pas pensé au fait que ma question s'appliquait à une multitude de cas, je l'ai limitée aux HP et HS car ce sont les seuls cas qui me concernent personnellement ; cependant vous avez raison d'élargir cette question personnelle à quelque chose de plus objectif.
J'avais pu remarquer que les personnes ayant des métabolismes particuliers ont souvent des fonctionnements différents à l'origine de cette résistance mais je n'ai jamais réussi à l'expliquer scientifiquement. Maintenant que vous me l'expliquez, je comprends mieux comment cela est possible .
Si une molecule inhibitrice est ingerée, le cerveau en surchauffe (momentanément ou pas) pourrait donc y etre plus ou moins sensible si j'ai bien compris.. D'où la multitude d'effets secondaires pour ce genre de médicaments j'imagine.
Par rapport à la mort consciente, je ne m'y connais pas non plus mais il me semble avoir lu que ça peut être la conséquence dun desir de mort inconscient ( jai meme pu lire que vertains accidents peuvent etre inconsciemment provoqués par les personnes concernées ..)
Invité- Invité
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Salut Emily, Salut aussi à Sélène et Mentou
Je précise que je réponds à travers même les propos de mes camarades. Je ne m'aligne donc sur rien. J'exprime juste une réponse personnelle sur une question donnée. Des antagonismes peuvent donc être possibles avec les autres réponses déjà proposées.
Tout est évidement en rapport de la dose de médicament ingérée, de la sensibilité physiologique et personnelle de chacun-e à la molécule et de la profondeur de la "détresse" psychologique ressentie, mais oui, encore une fois, la pensée se lisse d'un bout à l'autre de l'être, érodant au passage toutes les sortes d'émotions, quelles soient heureuses ou malheureuses. Tout cela n'est rien d'autre qu'un effet dû à de la chimie qui alignent sur un même plan pensées ordinaires et pensées en protubérances. Pourquoi? Et bien, parce que le type de neurotransmetteur mis en jeu est le même pour un modèle de pensées comme pour un autre.
Pour que ça marche avec dissociation, il faudrait que les pensées de type "HP" puissent jouir de leur propre type de neurotransmetteur et ce que soit celui-ci qui soit ciblé par la molécule, précisément. Or, scientifiquement parlant, à ce jour, je ne crois vraiment pas qu'une telle hypothèse puisse même tenir debout...
Mes meilleures pensées protubérantes pour toi.
Bonne soirée. A bientôt.
Hig.
.
Je précise que je réponds à travers même les propos de mes camarades. Je ne m'aligne donc sur rien. J'exprime juste une réponse personnelle sur une question donnée. Des antagonismes peuvent donc être possibles avec les autres réponses déjà proposées.
Je suis le genre à tartiner des réponse longues comme le bras, mais là, je vais aller au plus simple et au plus direct. Oui, les AD "neutralisent" les pensées en général.emily727528 a écrit:mais en fait je me demandais surtout si l'inhibition bloque les pensées foisonnantes de façon permanente et si, au lieu de neutraliser l'angoisse, ça neutralise les pensées en général..
Tout est évidement en rapport de la dose de médicament ingérée, de la sensibilité physiologique et personnelle de chacun-e à la molécule et de la profondeur de la "détresse" psychologique ressentie, mais oui, encore une fois, la pensée se lisse d'un bout à l'autre de l'être, érodant au passage toutes les sortes d'émotions, quelles soient heureuses ou malheureuses. Tout cela n'est rien d'autre qu'un effet dû à de la chimie qui alignent sur un même plan pensées ordinaires et pensées en protubérances. Pourquoi? Et bien, parce que le type de neurotransmetteur mis en jeu est le même pour un modèle de pensées comme pour un autre.
Pour que ça marche avec dissociation, il faudrait que les pensées de type "HP" puissent jouir de leur propre type de neurotransmetteur et ce que soit celui-ci qui soit ciblé par la molécule, précisément. Or, scientifiquement parlant, à ce jour, je ne crois vraiment pas qu'une telle hypothèse puisse même tenir debout...
Mes meilleures pensées protubérantes pour toi.
Bonne soirée. A bientôt.
Hig.
.
Dernière édition par higeekomori le Dim 22 Nov 2020 - 18:27, édité 1 fois (Raison : "meilleurs pensées" transformé en "meilleures pensées")
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Salut higeekomori,
C'est ce qui me préoccupait, merci pour ta réponse claire
et vive les pensées protubérantes
Bonne soirée à toi aussi
C'est ce qui me préoccupait, merci pour ta réponse claire
et vive les pensées protubérantes
Bonne soirée à toi aussi
Invité- Invité
higeekomori- Messages : 3165
Date d'inscription : 20/03/2015
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Pardon de n'avoir pas parlé des antidépresseurs, je m'exprimais en termes de "substances et médocs généraux", je n'étais pas branché sur tout ce qui est molécules "psy".
Mais Hig a bien mieux ciblé que moi ton besoin de connaissances, et il a tout juste dans son argumentation.
Il n'y a pas de raison qu'un inhibiteur de pensées soit moins efficaces sur les pensées d'un HP que sur celles d'un normopensant, parce que les pensées des deux sont justement des pensées, c'est à dire des réactions physico-chimiques, et rien d'autre.
La seule différence qu'il peut y avoir est sur la "quantité" de ces pensées : probablement qu'un cerveau agité (HP ou autre cas) a plus de "protubérances" que celles d'un cerveau "calme", donc l'effet de l'antidépresseur est moins grand en termes de pourcentage, mais en terme de nombre de pensées calmées le nombre doit sûrement être équivalent. Sinon, comme le dit Hig, ça se saurait ! Sous toutes les réserves physiologiques évidentes, le prescripteur de ces A.D doit donc être informé de l'activité cérébrale du patient (HP, schizo....etc etc) pour adapter la quantité de molécules délivrées.
En revanche, en neuro, on manque encore de connaissances pour distinguer différents types de pensées, même si on arrive parfois à en localiser certaines par irm (l'irm permet de localiser où naissent par exemple les pensées "lubriques" ou bien où naissent celles relatives aux besoins naturels. Si les lieux de naissance peuvent être différents, et donc peuvent aider à se faire une idée de ce qui préoccupe le patient, dans l'état des connaissances actuelles il n'est pas encore question de parler de processus physico-chimiques différents en fonction du type de pensée (là aussi ça se saurait, on aurait créé depuis longtemps et par exemple une molécule du désir...) : on se heurte à la difficulté d'analyser une pensée en termes "matériels". On y viendra sûrement, mais c'est pas pour tout de suite...
Mais Hig a bien mieux ciblé que moi ton besoin de connaissances, et il a tout juste dans son argumentation.
Il n'y a pas de raison qu'un inhibiteur de pensées soit moins efficaces sur les pensées d'un HP que sur celles d'un normopensant, parce que les pensées des deux sont justement des pensées, c'est à dire des réactions physico-chimiques, et rien d'autre.
La seule différence qu'il peut y avoir est sur la "quantité" de ces pensées : probablement qu'un cerveau agité (HP ou autre cas) a plus de "protubérances" que celles d'un cerveau "calme", donc l'effet de l'antidépresseur est moins grand en termes de pourcentage, mais en terme de nombre de pensées calmées le nombre doit sûrement être équivalent. Sinon, comme le dit Hig, ça se saurait ! Sous toutes les réserves physiologiques évidentes, le prescripteur de ces A.D doit donc être informé de l'activité cérébrale du patient (HP, schizo....etc etc) pour adapter la quantité de molécules délivrées.
En revanche, en neuro, on manque encore de connaissances pour distinguer différents types de pensées, même si on arrive parfois à en localiser certaines par irm (l'irm permet de localiser où naissent par exemple les pensées "lubriques" ou bien où naissent celles relatives aux besoins naturels. Si les lieux de naissance peuvent être différents, et donc peuvent aider à se faire une idée de ce qui préoccupe le patient, dans l'état des connaissances actuelles il n'est pas encore question de parler de processus physico-chimiques différents en fonction du type de pensée (là aussi ça se saurait, on aurait créé depuis longtemps et par exemple une molécule du désir...) : on se heurte à la difficulté d'analyser une pensée en termes "matériels". On y viendra sûrement, mais c'est pas pour tout de suite...
Mentounasc- Messages : 2284
Date d'inscription : 16/01/2019
Age : 68
Localisation : Autour de Monaco
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Merci Hig!
Alors, les AD ciblent les neurotransmetteurs GABA (principalement dans l'hippocampe: Pensée, mémoire ...)
En principe, ils ne modifient pas la façon de penser, la structure de la pensée, mais la débarrasse des idées noires, les souvenirs post traumatiques, tout ce qui est gênant, en permettant d'y voir plus clair avec une pensée plus limpide ...
Mais, question: Qu'en est-il de la fameuse "pensée en arborescence"? (si lourde à porter, parfois...).
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Merci pour ces précisions Mentounasc
Invité- Invité
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Sélène-Nyx a écrit:
Merci Hig!
Alors, les AD ciblent les neurotransmetteurs GABA (principalement dans l'hippocampe: Pensée, mémoire ...)
En principe, ils ne modifient pas la façon de penser, la structure de la pensée, mais la débarrasse des idées noires, les souvenirs post traumatiques, tout ce qui est gênant, en permettant d'y voir plus clair avec une pensée plus limpide ...
Mais, question: Qu'en est-il de la fameuse "pensée en arborescence"? (si lourde à porter, parfois...).
C'est justement une des questions que je me posais, et comme l'ont dit Hig et Mentounasc, ces pensées ne sont pas differenciées par la molécule du médicament, qui agit autant sur ce type de pensées que sur les autres si j'ai bien compris.
Invité- Invité
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Effectivement, je pense qu'il ne faut pas s'inquiéter ...
Seules, deux catégories d'AD peuvent soit créer de la confusion ou entraîner des pertes de mémoire (si la dose ne correspond pas ..).
Les Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine, ou ISRS
Les Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase (IMAOs)
Y'a d'autres inconvénients, bien sûr, mais sans rapport avec la pensée.......
Un petit résumé des effets secondaires (sans prétention médicale, par contre, donc.. ??.)
https://nospensees.fr/anti-depresseurs-types-effets-contre-indications/
Sélène-Nyx- Messages : 3842
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: HP/Hypersensible réaction différente aux médicaments?
Bonjour à tous,
J'espère un peu d'aide dans un cas de figure précis. Connaissez-vous les HP hétérogène?
J'ai appris cela dernièrement après une consultation pour mon fils au service pédiatrique du trouble du langage et des apprentissages…
Apparemment, toutes formes de troubles sont associées à l'HP (trouble de l'attention, des dys- à profusion, émotions exacerbées….) chacun ayant sa propre combinaison de trouble. Apparemment, on ne peut soigner un HP avec un TDA/H avec les mêmes médicaments que pour un TDA/h dit "normal" par exemple. Car les troubles dépendent de ce haut potentiel. Les doses doivent être infimes, avec une possibilité de non résultat.
Je savais que j'étais HP, mais maintenant je comprends un peu mieux. Pour les médicaments, j'ai aussi une hypersensibilité, je dois les prendre à dose très basse. J'ai malheureusement recours à une infime quantité d'AD, car je n'en peux plus de cette constante réflexion sans fin, avec projection angoissante à l'appuie, donc au moment du couché je veux que tout ceci s'arrête. Cela m'exaspère encore plus, car c'est au moment du couché que toutes mes idées de séquences, mes idées artistiques me viennent, une impression que mon cerveau refuse la pause que je lui "impose". Mais je sens des ralentissements, mais "ces pensées en arborescence" ne s'arrête pas pour autant la journée, j'ai juste quelques bugs. Je ne sais pas si à long terme, ces troubles de la mémoire deviennent béante, sachant que comme je suis HP AVEC un TDA, mon organisation quotidienne, n'a jamais été au top. Je m'inquiète, d'autant plus que mon fils a un profil qui tend beaucoup trop vers le mien, avec des différences tout de même. Le professeur en pédiatrie du TDLC qui le suit, a proposé des aménagements et un suivi en comportement cognitif, et un ergothérapeute avant d'envisager une prise de médicaments, avec un pourcentage de résultat inférieur à 5%. J'ai une impression, que beaucoup de praticien sont dans le flou. Quelles conséquences sur nous, cette prise d'AD? N'y a-t-il pas d'autres solutions pour ne plus souffrir et ne plus absorber toute ces injustices visibles pour certains et opaques pour d'autre, ces maltraitances psychologiques rendues conforme dans la société d'aujourd'hui, redouter et savoir la direction que prends les décisions irrationnelles de certains....ne plus être dans une empathie démesurée.
J'espère un peu d'aide dans un cas de figure précis. Connaissez-vous les HP hétérogène?
J'ai appris cela dernièrement après une consultation pour mon fils au service pédiatrique du trouble du langage et des apprentissages…
Apparemment, toutes formes de troubles sont associées à l'HP (trouble de l'attention, des dys- à profusion, émotions exacerbées….) chacun ayant sa propre combinaison de trouble. Apparemment, on ne peut soigner un HP avec un TDA/H avec les mêmes médicaments que pour un TDA/h dit "normal" par exemple. Car les troubles dépendent de ce haut potentiel. Les doses doivent être infimes, avec une possibilité de non résultat.
Je savais que j'étais HP, mais maintenant je comprends un peu mieux. Pour les médicaments, j'ai aussi une hypersensibilité, je dois les prendre à dose très basse. J'ai malheureusement recours à une infime quantité d'AD, car je n'en peux plus de cette constante réflexion sans fin, avec projection angoissante à l'appuie, donc au moment du couché je veux que tout ceci s'arrête. Cela m'exaspère encore plus, car c'est au moment du couché que toutes mes idées de séquences, mes idées artistiques me viennent, une impression que mon cerveau refuse la pause que je lui "impose". Mais je sens des ralentissements, mais "ces pensées en arborescence" ne s'arrête pas pour autant la journée, j'ai juste quelques bugs. Je ne sais pas si à long terme, ces troubles de la mémoire deviennent béante, sachant que comme je suis HP AVEC un TDA, mon organisation quotidienne, n'a jamais été au top. Je m'inquiète, d'autant plus que mon fils a un profil qui tend beaucoup trop vers le mien, avec des différences tout de même. Le professeur en pédiatrie du TDLC qui le suit, a proposé des aménagements et un suivi en comportement cognitif, et un ergothérapeute avant d'envisager une prise de médicaments, avec un pourcentage de résultat inférieur à 5%. J'ai une impression, que beaucoup de praticien sont dans le flou. Quelles conséquences sur nous, cette prise d'AD? N'y a-t-il pas d'autres solutions pour ne plus souffrir et ne plus absorber toute ces injustices visibles pour certains et opaques pour d'autre, ces maltraitances psychologiques rendues conforme dans la société d'aujourd'hui, redouter et savoir la direction que prends les décisions irrationnelles de certains....ne plus être dans une empathie démesurée.
rose dia- Messages : 1
Date d'inscription : 14/12/2020
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