Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
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Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
Drôle de question dans ce titre, me direz-vous, peut-être exprimée de manière un peu maladroite... Mais c'est une question que je me pose réellement.
Bien souvent, les personnes présentant un TSA, surtout pour celles qui sont diagnostiquées tardivement, sont amenées à consulter pour d'autres problématiques : troubles des apprentissages, troubles anxieux, troubles dépressifs... Ce qu'on appelle aujourd'hui des comorbidités associées lorsqu'on parle de TSA (l'épilepsie en fait partie aussi, me semble-t-il). Ces problématiques pour lesquelles elles consultent qui finissent par engendrer de la souffrance finissent donc parfois par mettre en lumière un diagnostic TSA.
Mais qu'en est-il des personnes présentant un TSA qui sont diagnostiquées sans ce genre de comorbidités associées ? Sont-elles d'ailleurs diagnostiquées ? Au-delà de l'inquiétude relevée par les parents, l'entourage, la famille qui peuvent amener à consulter lorsqu'on remarque un comportement différent dès l'enfance, comment est-ce que cela se passe pour ceux qui ont pu passer entre les mailles du filet toute leur vie ?
De manière plus spontanée avec une autre formulation : Existe-t-il des personnes présentant un TSA qui ont pu se faire diagnostiquer tardivement sans pour autant présenter le moindre problème dans son quotidien ? Les organismes (C.R.A. notamment) ou les professionnels exerçant en libéral peuvent-ils recevoir des personnes pensant présenter un TSA sans qu'elles aient le moindre souci engendrant une souffrance dans leur quotidien ?
Certes, la question est délicate, le sujet également mais je me posais la question de comment cela se passait dans les cas qui divergent pour la plupart de ce qu'on a l'habitude de voir au sujet des TSA. J'imagine que ce qui fait qu'elles passent entre les mailles du filet est le fait qu'elles ne ressentent pas le besoin de consulter, puisque pas de souffrance ou de soucis dans la vie mais justement, je cherche à savoir s'il existe des cas de personnes ayant consulté "par hasard" ou par intuition.
Bien souvent, les personnes présentant un TSA, surtout pour celles qui sont diagnostiquées tardivement, sont amenées à consulter pour d'autres problématiques : troubles des apprentissages, troubles anxieux, troubles dépressifs... Ce qu'on appelle aujourd'hui des comorbidités associées lorsqu'on parle de TSA (l'épilepsie en fait partie aussi, me semble-t-il). Ces problématiques pour lesquelles elles consultent qui finissent par engendrer de la souffrance finissent donc parfois par mettre en lumière un diagnostic TSA.
Mais qu'en est-il des personnes présentant un TSA qui sont diagnostiquées sans ce genre de comorbidités associées ? Sont-elles d'ailleurs diagnostiquées ? Au-delà de l'inquiétude relevée par les parents, l'entourage, la famille qui peuvent amener à consulter lorsqu'on remarque un comportement différent dès l'enfance, comment est-ce que cela se passe pour ceux qui ont pu passer entre les mailles du filet toute leur vie ?
De manière plus spontanée avec une autre formulation : Existe-t-il des personnes présentant un TSA qui ont pu se faire diagnostiquer tardivement sans pour autant présenter le moindre problème dans son quotidien ? Les organismes (C.R.A. notamment) ou les professionnels exerçant en libéral peuvent-ils recevoir des personnes pensant présenter un TSA sans qu'elles aient le moindre souci engendrant une souffrance dans leur quotidien ?
Certes, la question est délicate, le sujet également mais je me posais la question de comment cela se passait dans les cas qui divergent pour la plupart de ce qu'on a l'habitude de voir au sujet des TSA. J'imagine que ce qui fait qu'elles passent entre les mailles du filet est le fait qu'elles ne ressentent pas le besoin de consulter, puisque pas de souffrance ou de soucis dans la vie mais justement, je cherche à savoir s'il existe des cas de personnes ayant consulté "par hasard" ou par intuition.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
hello , il faudrait que tu sois plus concise
de même qu' est ce qu'un humain heureux ? .......
pour ta question , c'est subjectif , tu devrais t'en douté , c'est comme une sauce, elle plait a l'un et pas à l'autre,
alors cherche la tienne aspiraptors
de même qu' est ce qu'un humain heureux ? .......
pour ta question , c'est subjectif , tu devrais t'en douté , c'est comme une sauce, elle plait a l'un et pas à l'autre,
alors cherche la tienne aspiraptors
scorames- Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
J'ai du mal m'exprimer dans le titre (pas de chance, c'est ce qu'on voit en premier ).
Le sujet ne porte pas sur la conception du bonheur ou du fait d'être heureux en lui-même mais plutôt sur la question du diagnostic.
En quelques sortes : Qu'est-ce qui diffère entre une personne présentant un TSA qui a des comorbidités associées et une personne présentant un TSA qui n'en a pas, pour arriver au diagnostic ?
Mais je pense que la question elle est vite répondue si elle n'est pas déjà dans le message.
J'ai surtout remarqué que souvent, une personne qui présente un TSA est diagnostiquée parce que les comorbidités associées ont amené à l'hypothèse du diagnostic TSA et pas l'inverse. Du coup, je me demande comment est-ce que ça se passerait dans le cas d'une personne qui n'a pas de troubles/comorbidités associées.
Le sujet ne porte pas sur la conception du bonheur ou du fait d'être heureux en lui-même mais plutôt sur la question du diagnostic.
En quelques sortes : Qu'est-ce qui diffère entre une personne présentant un TSA qui a des comorbidités associées et une personne présentant un TSA qui n'en a pas, pour arriver au diagnostic ?
Mais je pense que la question elle est vite répondue si elle n'est pas déjà dans le message.
J'ai surtout remarqué que souvent, une personne qui présente un TSA est diagnostiquée parce que les comorbidités associées ont amené à l'hypothèse du diagnostic TSA et pas l'inverse. Du coup, je me demande comment est-ce que ça se passerait dans le cas d'une personne qui n'a pas de troubles/comorbidités associées.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
Dans ce cas cette personne n'aurait-elle pas aucun intérêt à se faire diagnostiquer, quand bien même elle aurait eu l'idée de le faire ?
temp- Messages : 91
Date d'inscription : 16/08/2018
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
Oui, là est tout l'intérêt de la question. C'est pour ça que je trouve ça ambigüe mais j'essaie de visualiser ce que cela donnerait sur une personne qui présente réellement un TSA mais n'a aucun problème "autre".
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
La réponse à vos interrogations est simple : le TSA est un handicap à lui seul et ne se définit pas à travers ses comorbidités, donc une personne ne présentant pas de comorbidités a autant d'intérêt à être diagnostiquée que celle qui en présente, et n'a pas l'idée de demander une évaluation diagnostic mais en ressent souvent le besoin (parfois vital).
La question se pose plutôt dans l'autre sens car la personne présentant un TSA sans comorbidités répond à la dyade autistique, alors que celle qui présente une ou des comorbidités pourrait rencontrer plus de difficultés à s'y associer et se voir poser le diagnostic TSA parce qu'il pourrait être "noyé" parmi le reste.
Aspirapt0r a écrit:Qu'est-ce qui diffère entre une personne présentant un TSA qui a des comorbidités associées et une personne présentant un TSA qui n'en a pas, pour arriver au diagnostic ?
La question se pose plutôt dans l'autre sens car la personne présentant un TSA sans comorbidités répond à la dyade autistique, alors que celle qui présente une ou des comorbidités pourrait rencontrer plus de difficultés à s'y associer et se voir poser le diagnostic TSA parce qu'il pourrait être "noyé" parmi le reste.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
J'aime bien ce point de vue !
J'ai parlé des comorbidités associées car je trouve que lors des diagnostics TSA tardifs, au-delà de la dyade autistique, ce qui alerte avant de penser au TSA, c'est justement la souffrance et le mal-être qui persistent chez la personne et qui peut amener à des troubles qui alourdissent l'envahissement et donc à consulter. Mais j'ai peut-être mélangé ce qui concerne l'errance diagnostic et donc un diagnostic complexe avec ce qui constitue un diagnostic simple.
Une autre question qui peut alors se poser : Doit-on considérer les conséquences de la souffrance quotidienne qu'une personne présentant un TSA peut ressentir, comme une forme de comorbidité ?
En quelques sortes : Comment repérer, comment savoir où se placer lorsqu'une personne développe un trouble anxieux ou un trouble dépressif comme conséquence de son TSA suite à une certaine accumulation de souffrance ? Cela remet en question la définition de ce qu'on nomme la "comorbidité" : Est-ce qu'avoir des comorbidités associées signifie seulement plus de chances de développer un tel ou tel trouble ou est-ce que c'est intrinsèque : Soit elle y est d'office, soit elle n'y est pas?
Beaucoup de questions je m'y perds un peu.
J'ai parlé des comorbidités associées car je trouve que lors des diagnostics TSA tardifs, au-delà de la dyade autistique, ce qui alerte avant de penser au TSA, c'est justement la souffrance et le mal-être qui persistent chez la personne et qui peut amener à des troubles qui alourdissent l'envahissement et donc à consulter. Mais j'ai peut-être mélangé ce qui concerne l'errance diagnostic et donc un diagnostic complexe avec ce qui constitue un diagnostic simple.
Une autre question qui peut alors se poser : Doit-on considérer les conséquences de la souffrance quotidienne qu'une personne présentant un TSA peut ressentir, comme une forme de comorbidité ?
En quelques sortes : Comment repérer, comment savoir où se placer lorsqu'une personne développe un trouble anxieux ou un trouble dépressif comme conséquence de son TSA suite à une certaine accumulation de souffrance ? Cela remet en question la définition de ce qu'on nomme la "comorbidité" : Est-ce qu'avoir des comorbidités associées signifie seulement plus de chances de développer un tel ou tel trouble ou est-ce que c'est intrinsèque : Soit elle y est d'office, soit elle n'y est pas?
Beaucoup de questions je m'y perds un peu.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
Je me perds un peu également dans les idées de motivations de ce questionnement par ailleurs assez froid en regard de ce qu'il considère : le vécu de personnes autres que soi.
_________________
INTJ, ne m'en veuillez pas si au passage, je vous écrase 6 fois le coeur. J'ai du mal à situer et le referai sans doute encore.
Opossum- Messages : 3849
Date d'inscription : 04/08/2019
Age : 47
Localisation : Belgique
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
coucou aspi
ce que dis Eden est vrais; tu as ta réponse dans ton énnoncée en faite aspi
tu dis
perso en exemple: aucun psychiatre n'a a ce jour essayé de comprendre l'expression de mon trouble de l'humeur, d'ou des pseudo diag comme bipolaire don je fus affublé avec simplicité, je trouve pas ça intelligent; moi j'ai repris mon ancien diag ,j'ai compris le fonctionnement du trouble de l'humeur et le reste avec graphique à l'appui, par exemple.
ce que dis Eden est vrais; tu as ta réponse dans ton énnoncée en faite aspi
tu dis
- Code:
'ai surtout remarqué que souvent, une personne qui présente un TSA est diagnostiquée parce que les comorbidités associées ont amené à l'hypothèse du diagnostic TSA et pas l'inverse. Du coup, je me demande comment est-ce que ça se passerait dans le cas d'une personne qui n'a pas de troubles/comorbidités associé
- Code:
Une autre question qui peut alors se poser : Doit-on considérer les conséquences de la souffrance quotidienne qu'une personne présentant un TSA peut ressentir, comme une forme de comorbidité ?
perso en exemple: aucun psychiatre n'a a ce jour essayé de comprendre l'expression de mon trouble de l'humeur, d'ou des pseudo diag comme bipolaire don je fus affublé avec simplicité, je trouve pas ça intelligent; moi j'ai repris mon ancien diag ,j'ai compris le fonctionnement du trouble de l'humeur et le reste avec graphique à l'appui, par exemple.
scorames- Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
Qu'on soit bien d'accord que ce sujet évoque seulement de simples curiosités. Les questionnements exposés ici me paraissent légitimes en tant que personne possédant un diagnostic tardif, j'ai envie d'en savoir plus sur ce qui diverge des cas qu'on a l'habitude de voir, tout simplement. Je préfère préciser qu'il n y a aucune idée bizarre derrière tout cela et que par ailleurs, je n'oblige personne à répondre, je cherche seulement à obtenir un recul en écrivant et ce forum me paraît aisé pour cette démarche. J'ai comme une impression que ce sujet a été perçu comme malsain, bien que cela ne soit pas son but.
Invité- Invité
Re: Qu'est-ce qu'un "autiste heureux" ?
Aspirapt0r a écrit:Une autre question qui peut alors se poser : Doit-on considérer les conséquences de la souffrance quotidienne qu'une personne présentant un TSA peut ressentir, comme une forme de comorbidité ?
Tu prends pour acquis que toute personne TSA souffre quotidiennement mais la souffrance n'est pas un critère de diagnostic et n'est pas propre à l'autisme. Chaque personne peut être amenée à souffrir un jour dans sa vie, qu'elle soit autiste ou non, pour des raisons très variées et à des degrés/fréquences différents. De même que chaque personne est différente, évolue dans un environnement différent, réagit différemment face à une situation, etc. Il en est de même pour les personnes TSA qui ne sont pas condamnées à souffrir quotidiennement.
Une comorbidité est une association de deux maladies ou troubles, psychiques ou physiques, fréquemment observée dans la population sans causalité établie, contrairement aux complications. La souffrance est un état donc par définition (stricto sensu) ne peut pas être une comorbidité. Qu'entends tu par "les conséquences de la souffrance" ? La dépression, par exemple, est reconnue comme étant une maladie mais si elle résulte d'une souffrance quotidienne, elle même engendrée par un TSA, en ce cas le lien de causalité est établi et par définition (stricto sensu), n'est pas une comorbidité mais une conséquence donc une complication.
C'est un peu jouer sur les mots et peut-être que quelqu'un de plus éclairé sur le sujet saura apporter une réponse plus claire.
En tout cas je trouve ça très intéressant.
Aspirapt0r a écrit:En quelques sortes : Comment repérer, comment savoir où se placer lorsqu'une personne développe un trouble anxieux ou un trouble dépressif comme conséquence de son TSA suite à une certaine accumulation de souffrance ? Cela remet en question la définition de ce qu'on nomme la "comorbidité".
Développer un trouble en conséquence d'une maladie ou d'un autre trouble répond à la définition d'une complication donc cela ne remet pas en cause la définition de la comorbidité.
La différence entre les deux notions est mince et est souvent confondue.
Aspirapt0r a écrit:Est-ce qu'avoir des comorbidités associées signifie seulement plus de chances de développer un tel ou tel trouble ou est-ce que c'est intrinsèque : Soit elle y est d'office, soit elle n'y est pas?
Présenter des comorbidités signifie avoir plusieurs maladies/troubles en même temps donc je pense ne pas prendre de risque en avançant le fait que cela augmente significativement le risque de développer d'autres troubles comme la dépression mais comme il s'agira là encore d'une conséquence on parlera de complication.
Maintenant si tu prends une personne avec TSA, trouble anxieux et trouble dépressif, etc. cela complique la donne :
- est ce le bloc TSA/trouble anxieux/trouble dépressif qui forme une comorbidité ?
- est ce le duo TSA/trouble anxieux qui forme une comorbidité et le trouble dépressif est une complication ?
- est ce duo TSA/trouble dépressif qui forme une comorbidité et le trouble anxieux est une complication ?
- est ce un TSA avec deux complications : un trouble anxieux et un trouble dépressif ? On pourrait alors penser qu'une prise en charge spécifique du TSA pour réduire ses effets, je pense notamment au fait de faire évoluer la personne dans un environnement qui lui est plus favorable, réduirait les complications.
C'est assez complexe effectivement.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
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