Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
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Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Névromon a écrit:J'y suis apte, mais comme je peux pas trop faire de trucs intenses, puisque ma faculté à récupérer est amoindrie à cause du fait de ne pas pouvoir me coucher tôt et de l'anxiété impactant la qualité du sommeil même lorsque très rarement, j'y parviens.
Bien. Je ne parlais pas forcément de sport intense.
La récupération, c’est important, tu as raison. Cependant, pour éprouver sa capacité de récupération, il faut faire en sorte d’avoir une activité qui la nécessite. Et l’on est parfois étonné de ce que le corps peut faire.
Sans faire le fou à faire n’importe quoi n’importe comment du jour au lendemain. Peut-être que certains exercices relativement nouveaux pourraient t’être bénéfiques, à divers égards, en y allant doucement et surtout progressivement. La progressivité, d’autant plus lorsqu’on récupère mal, c’est l’essentiel. Et tu peux aller loin, ainsi — même si ton but n’est pas de t’aligner 500 tractions d’affilée, j’imagine. L’année passée j’ai fait ça pour les squats (moi, j’aime mieux avoir des appuis solides et galbés qu’un énorme tronc posé sur deux baguettes). Je récupérais mal, dormais mal, avais déjà énormément de soucis comme actuellement. Je te donne mon exemple sans détailler, juste pour te montrer que c’est possible avec une certaine progressivité, et régularité, d’aller là où l’on ne se pensait pas capable d’aller. J’ai commencé avec 5 séries de 20 trois fois par semaine pour finir par pouvoir en aligner 1100 d’affilée (environ 45 minutes, non-stop ou presque), et cela en 4 mois. Et j’ai par la même occasion gagné en mobilité. Bénéfice corolaire intéressant.
Enfin, j’enfonce des portes ouvertes. Mais si ça peut te motiver...
Ennaétéride- Messages : 1751
Date d'inscription : 20/01/2021
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Mon objectif est plus de me maintenir un peu. Je pense que si vaccin il y a, si je peux en bénéficier et en particulier si je suis encore dans le coin lorsque ça arrive, je vais recommencer à courir, parce qu'avec un masque, mouarf ! Et j'ai un orteil probablement fracturé, raison de plus pour pas trop monter et descendre mes escaliers en boucle comme j'en avais eu l'idée pour faire plus de sport, pour le moment.
En tout cas, ton résultat est assez dingue, bravo !
Mais j'ai une vision plus pragmatique et utilitaire du sport, auquel je prends pas de plaisir ou alors seulement quand j'en fais depuis suffisamment longtemps pour être déjà shooté aux endorphines (ça fait tellement longtemps, ça ! Nager 1h30 au lieu des 40 minutes prévues initialement parce que mon corps s'en fiche désormais, et finir par rigoler et parler toute seule dans l'eau entre deux longueurs tellement je suis stone ! x) Tu as connu, ce genre d'ébriété? ).
En tout cas, ton résultat est assez dingue, bravo !
Mais j'ai une vision plus pragmatique et utilitaire du sport, auquel je prends pas de plaisir ou alors seulement quand j'en fais depuis suffisamment longtemps pour être déjà shooté aux endorphines (ça fait tellement longtemps, ça ! Nager 1h30 au lieu des 40 minutes prévues initialement parce que mon corps s'en fiche désormais, et finir par rigoler et parler toute seule dans l'eau entre deux longueurs tellement je suis stone ! x) Tu as connu, ce genre d'ébriété? ).
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Tu as raison de ne pas négliger une potentielle fracture.
Disons que le côté utilitaire du genre de progression dont je te parle est, en plus d’être matériel, concret, puisque physiquement ça développe le physique et rend plus solide, potentiellement à long terme (hygiène / mode de vie), il est dématérialisé puisque c’est facteur de satisfaction, juste après l’effort, mais aussi à la vision de la progression sur le moyen terme.
Même si j’ai une tendance à en vouloir toujours plus, et donc ne pas me rendre vraiment compte que ce que je vais est énorme, et surtout de ne pas m’en contenter.
Oui, j’ai déjà connu ça à maintes reprises ! (Très longtemps à 10/15 heures de sport par semaine, course à pied, cyclisme, en compétition une partie du temps, et musculation par ailleurs). Aussi le nuage de fin d’effort car t’es complètement à la ramasse, et une fois repris tes esprit et un peu d’énergie, t’as envie de sortir de nouveau (notamment, boire des coups avec des amis (ou sans d’ailleurs)).
C’est vraiment agréable comme sensation, et frustrant de ne plus pouvoir y parvenir pour le coup.
Disons que le côté utilitaire du genre de progression dont je te parle est, en plus d’être matériel, concret, puisque physiquement ça développe le physique et rend plus solide, potentiellement à long terme (hygiène / mode de vie), il est dématérialisé puisque c’est facteur de satisfaction, juste après l’effort, mais aussi à la vision de la progression sur le moyen terme.
Même si j’ai une tendance à en vouloir toujours plus, et donc ne pas me rendre vraiment compte que ce que je vais est énorme, et surtout de ne pas m’en contenter.
Oui, j’ai déjà connu ça à maintes reprises ! (Très longtemps à 10/15 heures de sport par semaine, course à pied, cyclisme, en compétition une partie du temps, et musculation par ailleurs). Aussi le nuage de fin d’effort car t’es complètement à la ramasse, et une fois repris tes esprit et un peu d’énergie, t’as envie de sortir de nouveau (notamment, boire des coups avec des amis (ou sans d’ailleurs)).
C’est vraiment agréable comme sensation, et frustrant de ne plus pouvoir y parvenir pour le coup.
Ennaétéride- Messages : 1751
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Je préfère, ouip'.
Hum, oui, mais j'avoue que j'ai du mal, niveau volonté, à déjà maintenir ce que je fais déjà. Je pense que j'aurai peut-être de nouveau un jour ce côté "je veux progresser et tester mes limites" (jamais atteintes, d'ailleurs, même si je n'ai jamais monté à un haut niveau).
Je ne voulais pas te replonger dans ces souvenirs si c'est source de gêne ou autre. Et en localisant un effort avec un ou des exercices spécifiques, peut-être?
Hum, oui, mais j'avoue que j'ai du mal, niveau volonté, à déjà maintenir ce que je fais déjà. Je pense que j'aurai peut-être de nouveau un jour ce côté "je veux progresser et tester mes limites" (jamais atteintes, d'ailleurs, même si je n'ai jamais monté à un haut niveau).
Je ne voulais pas te replonger dans ces souvenirs si c'est source de gêne ou autre. Et en localisant un effort avec un ou des exercices spécifiques, peut-être?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
« Hum, oui, mais j'avoue que j'ai du mal, niveau volonté, à déjà maintenir ce que je fais déjà. Je pense que j'aurai peut-être de nouveau un jour ce côté "je veux progresser et tester mes limites" (jamais atteintes, d'ailleurs, même si je n'ai jamais monté à un haut niveau). »
D’aucuns diraient qu’on n’atteint jamais vraiment ses limites, sauf cas exceptionnels.
Ensuite quand j’insistais un peu sur l’idée de « culture sportive », c’est que quand t’as été baigné dedans longtemps, et à un certain degré de pratique, c’est essentiel pour toi, et tu y investis un niveau de volonté assez faramineux. Le côté stakhanoviste du sportif ressort, ainsi que le côté addict.
« Je ne voulais pas te replonger dans ces souvenirs si c'est source de gêne ou autre. Et en localisant un effort avec un ou des exercices spécifiques, peut-être? »
Ma foi je décide d’en parler, donc ne t’en fais pas. C’est mon quotidien, je n’arrête pas d’y penser, donc ce n’est pas de développer la chose ici un peu, et volontairement surtout, que ça va aggraver ou améliorer ma situation.
Quand tu parles de localiser l’effort, ça m’est destiné ?
D’aucuns diraient qu’on n’atteint jamais vraiment ses limites, sauf cas exceptionnels.
Ensuite quand j’insistais un peu sur l’idée de « culture sportive », c’est que quand t’as été baigné dedans longtemps, et à un certain degré de pratique, c’est essentiel pour toi, et tu y investis un niveau de volonté assez faramineux. Le côté stakhanoviste du sportif ressort, ainsi que le côté addict.
« Je ne voulais pas te replonger dans ces souvenirs si c'est source de gêne ou autre. Et en localisant un effort avec un ou des exercices spécifiques, peut-être? »
Ma foi je décide d’en parler, donc ne t’en fais pas. C’est mon quotidien, je n’arrête pas d’y penser, donc ce n’est pas de développer la chose ici un peu, et volontairement surtout, que ça va aggraver ou améliorer ma situation.
Quand tu parles de localiser l’effort, ça m’est destiné ?
Ennaétéride- Messages : 1751
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Un jour, je me pose la question d'explorer ces limites, c'est vrai que se sentir progresser, c'est génial. Exemple avec la course.
Enfant, je courais plutôt vite, mais mon truc était surtout l'endurance : limite en cueillant des p'tites fleurs sur le bord du chemin, je suis arrivé 15/200 lors d'un cross rassemblant plein d'écoles de primaire. Celui qui est arrivé premier était dans ma classe, mais il s'est évanoui à l'arrivée. Moi qui ai profité du paysage, je me dis : "A quoi bon? ".
Bref, cours de sport du collège, et les cours de stade, j'ai trouvé ça imbécile, je ne courais plus par plaisir. Donc j'ai déclaré que c'était pas mon truc (à côté des moqueries, qui n'ont pas aidé, alors que je tourne à 1000% aux encouragements). Angoisse du regard des autres en courant, je ne respirais même plus bien en courant une fois au lycée.
Et puis un jour, une jolie fille m'a proposé d'aller courir dans un bois tranquille, sous les étoiles. J'ai renâclé, disant que je ne parviendrais probablement pas à courir dix minutes. Elle m'a montré comment respirer et ne pas perdre d'énergie en traînant les pieds. Du coup, premier essai : vingt minutes ! Grosse victoire, et étonnement de moi-même : on m'avait répété que j'étais nulle en sport, et je faisais deux fois plus long que ce que je croyais être ma limite.
On y est retournées, courant plus longtemps, puis elle a lâché, mais moi, j'ai continué (notamment parce que je pouvais bien pioncer ensuite). Je courais parfois trois fois par semaine, et en quelques mois, j'en suis arrivée progressivement à courir avec de plus en plus de légèreté, d'aisance, plus longtemps...jusqu'à presque 1h30, et je sentais que je pouvais faire encore mieux.
Un environnement permettant le dodo et un bel endroit vert et praticable? Pas de problème, je peux faire des merveilles !
D'ailleurs, ce chemin, c'était mystique. Par moments, en courant, je passais dans ce bois, dans un corridor de verdure, sur ce chemin de terre battue et graviers gris. Courir de nuit, avec ce chemin clair se reflétant devant moi, puis déboucher dans un champ étoilé et parfois voir la nuit, je me sentais parfois tellement libre, et plutôt en communion avec la nature !
Oui, quand je parle de localiser l'effort, ça t'est destiné : je sais pas trop pourquoi ni comment tu as été diminué, mais je me dis que peut-être que des exercices ultra-spécifiques, genre les trucs à tenir dans les mains et à serrer (c'est affreux comme j'ai pas du tout le vocabulaire x) ), ça le ferait.
Enfant, je courais plutôt vite, mais mon truc était surtout l'endurance : limite en cueillant des p'tites fleurs sur le bord du chemin, je suis arrivé 15/200 lors d'un cross rassemblant plein d'écoles de primaire. Celui qui est arrivé premier était dans ma classe, mais il s'est évanoui à l'arrivée. Moi qui ai profité du paysage, je me dis : "A quoi bon? ".
Bref, cours de sport du collège, et les cours de stade, j'ai trouvé ça imbécile, je ne courais plus par plaisir. Donc j'ai déclaré que c'était pas mon truc (à côté des moqueries, qui n'ont pas aidé, alors que je tourne à 1000% aux encouragements). Angoisse du regard des autres en courant, je ne respirais même plus bien en courant une fois au lycée.
Et puis un jour, une jolie fille m'a proposé d'aller courir dans un bois tranquille, sous les étoiles. J'ai renâclé, disant que je ne parviendrais probablement pas à courir dix minutes. Elle m'a montré comment respirer et ne pas perdre d'énergie en traînant les pieds. Du coup, premier essai : vingt minutes ! Grosse victoire, et étonnement de moi-même : on m'avait répété que j'étais nulle en sport, et je faisais deux fois plus long que ce que je croyais être ma limite.
On y est retournées, courant plus longtemps, puis elle a lâché, mais moi, j'ai continué (notamment parce que je pouvais bien pioncer ensuite). Je courais parfois trois fois par semaine, et en quelques mois, j'en suis arrivée progressivement à courir avec de plus en plus de légèreté, d'aisance, plus longtemps...jusqu'à presque 1h30, et je sentais que je pouvais faire encore mieux.
Un environnement permettant le dodo et un bel endroit vert et praticable? Pas de problème, je peux faire des merveilles !
D'ailleurs, ce chemin, c'était mystique. Par moments, en courant, je passais dans ce bois, dans un corridor de verdure, sur ce chemin de terre battue et graviers gris. Courir de nuit, avec ce chemin clair se reflétant devant moi, puis déboucher dans un champ étoilé et parfois voir la nuit, je me sentais parfois tellement libre, et plutôt en communion avec la nature !
Oui, quand je parle de localiser l'effort, ça t'est destiné : je sais pas trop pourquoi ni comment tu as été diminué, mais je me dis que peut-être que des exercices ultra-spécifiques, genre les trucs à tenir dans les mains et à serrer (c'est affreux comme j'ai pas du tout le vocabulaire x) ), ça le ferait.
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Beaucoup courent non pas pour la course en elle-même mais parce que c’est un moyen pour autre chose, notamment garder la ligne, et sans éprouver de plaisir, voire avoir le sentiment d’une corvée innommable. Pourquoi pas, mais c’est très réducteur, et c’est dommage.
Très intéressante, ton histoire de la pratique de la course à pieds. Tu sembles avoir des prédispositions, et c’est top ! La course est l’un des sports les plus simples à pratiquer logistiquement, et l’un des plus complets et satisfaisants. Tu sais que quand tu voudras, tu pourras t’y remettre, et que tu y trouveras plaisir : ça parait peut-être bête, mais ton horizon n’est pas bloqué à ce niveau. Bon, à moins qu’il t’arrive une merde, mais bon, ce n’est pas à souhaiter.
La course, en réalité, il y a mille raison d’y prendre plaisir en soi. L’amélioration de sa technique, de son économie de course, de ses performances, de savourer le moment présent tout en courant en sentant son corps très à l’aise et en étant en pleine conscience, observer le paysage, se lancer des petits défis sur le parcours, etc.
J’englobe tout ça dans « course en soi », même observer le paysage.
J’ai parfois couru de nuit, à la frontale, notamment en forêt, et notamment lors de compétition trail. Quel plaisir !
Une fois, ado, je me suis paumé en forêt, sans frontale pour m’aider à retrouver mon chemin, et la nuit étant tombée. La lumière de la lune passait relativement bien à travers la ramure des arbres. Ça m’a fait bizarre !
Beaucoup ne savent pas respirer, en effet. Une ex à moi était comme ça. Elle me disait que c’était impossible pour elle de courir. Puis un jour, je la croise en train de courir, quelques années plus tard. Étonnement !
Les exercices spécifiques, j’y ai pensé, et c’est loin d’être bête. J’essaie de travailler de différentes manières mon corps pour essayer de trouver un déclic et d’améliorer ma condition et mes ressentis, mais c’est compliqué.
Ça fait un an que j’essaie quand même de me tenir à une routine de travail du bas du corps. Et je la tiens très majoritairement. En ce moment j’essaie de tenir mes 200 squats journaliers de moyenne avec différents exercices annexes, et des automassages.
Je raconte ma vie, je ne sais pas si c’est très opportun, mais allez, pourquoi pas !
Fun fact : j’ai toujours eu de bonnes cuisses, pas exceptionnelles mais bonnes, et au fur et à mesure de la pratique de squats, je me suis dit que ce serait pas mal d’atteindre 70cm de circonférence. Bon, résultat, eh ! bien, non loin de ce but plus ou moins implicite, je plafonne vers 67-68, et je me dis que ce n’est pas extrêmement pratique d’avoir ce tour de cuisse aha, même si esthétiquement j’aime bien.
En tout cas c’est sympa d’essayer de me donner des pistes !
NB : j’écris sur portable, ce n’est pas aisé pour bien structurer mes réponses.
Très intéressante, ton histoire de la pratique de la course à pieds. Tu sembles avoir des prédispositions, et c’est top ! La course est l’un des sports les plus simples à pratiquer logistiquement, et l’un des plus complets et satisfaisants. Tu sais que quand tu voudras, tu pourras t’y remettre, et que tu y trouveras plaisir : ça parait peut-être bête, mais ton horizon n’est pas bloqué à ce niveau. Bon, à moins qu’il t’arrive une merde, mais bon, ce n’est pas à souhaiter.
La course, en réalité, il y a mille raison d’y prendre plaisir en soi. L’amélioration de sa technique, de son économie de course, de ses performances, de savourer le moment présent tout en courant en sentant son corps très à l’aise et en étant en pleine conscience, observer le paysage, se lancer des petits défis sur le parcours, etc.
J’englobe tout ça dans « course en soi », même observer le paysage.
J’ai parfois couru de nuit, à la frontale, notamment en forêt, et notamment lors de compétition trail. Quel plaisir !
Une fois, ado, je me suis paumé en forêt, sans frontale pour m’aider à retrouver mon chemin, et la nuit étant tombée. La lumière de la lune passait relativement bien à travers la ramure des arbres. Ça m’a fait bizarre !
Beaucoup ne savent pas respirer, en effet. Une ex à moi était comme ça. Elle me disait que c’était impossible pour elle de courir. Puis un jour, je la croise en train de courir, quelques années plus tard. Étonnement !
Les exercices spécifiques, j’y ai pensé, et c’est loin d’être bête. J’essaie de travailler de différentes manières mon corps pour essayer de trouver un déclic et d’améliorer ma condition et mes ressentis, mais c’est compliqué.
Ça fait un an que j’essaie quand même de me tenir à une routine de travail du bas du corps. Et je la tiens très majoritairement. En ce moment j’essaie de tenir mes 200 squats journaliers de moyenne avec différents exercices annexes, et des automassages.
Je raconte ma vie, je ne sais pas si c’est très opportun, mais allez, pourquoi pas !
Fun fact : j’ai toujours eu de bonnes cuisses, pas exceptionnelles mais bonnes, et au fur et à mesure de la pratique de squats, je me suis dit que ce serait pas mal d’atteindre 70cm de circonférence. Bon, résultat, eh ! bien, non loin de ce but plus ou moins implicite, je plafonne vers 67-68, et je me dis que ce n’est pas extrêmement pratique d’avoir ce tour de cuisse aha, même si esthétiquement j’aime bien.
En tout cas c’est sympa d’essayer de me donner des pistes !
NB : j’écris sur portable, ce n’est pas aisé pour bien structurer mes réponses.
Dernière édition par Ennaétéride le Sam 3 Avr 2021 - 2:27, édité 1 fois
Ennaétéride- Messages : 1751
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Ouch, 70 cm, ça commence à parler. De belles cuisses de sprinter, ça.
Le sport c'est une grande frustration chez moi ; j'ai de (très) bonnes prédispositions, mais j'en ai pas fait dans ma jeunesse parce que, pour mon paternel, le sport était un truc de débilos et indigne de notre intellect (sic). J'ai juste fait des arts martiaux ado finalement parce que ça, ça pouvait passer avec le côté discipline mentale. C'était plus un choix par défaut, donc.
Mais petit j'étais très bon en endurance, et j'étais pas mauvais dans les disciplines athlétiques. Bon comme en EPS, on faisait surtout de la gym et des sports co, j'y allais plutôt à reculons (et l'asociabilité et la croissance tardive n'aidaient pas ; toujours dans les derniers choisis), mais quelques éclats :
Les tests de Cooper en primaire. À l'aise premier.
En grimper de corde en 3e où j'ai mis les sportifs minables : « Oui, mais forcément, tu fais dix kg de moins, c'est facile… »
Et en athlé l'année du bac, où j'étais vachement proche des pratiquants en club (9"9 au 80m et 5,85m à la longueur). J'en ai refait 5 ans plus tard à la fac en option et j'avais un peu gagné encore, toujours sans pratique sportive entre temps (11"6 au 100 et 6,15m en longueur).
J'ai aussi une anecdote assez semblable à celle de Névromon, où j'étais allé voir un pote dans le Sud, et il m'a proposé d'aller courir avec lui (j'avais plus fait de sport depuis la fac, donc 5-6 ans plus tôt) et je pensais que je tiendrais pas 10 minutes aussi (parce que j'ai un goût pour le sprint : combien de fois je me suis tué en vélo en deux-trois bornes en démarrant sur un gros braquet à froid après des années ou mois d'arrêt) et finalement j'ai tenu 40 minutes avant de rendre les armes. Il est probable que sa présence m'ait aider à ne pas reproduire cette parenthèse de partir trop vite.
Et puis cette anecdote de minot, où j'ai battu mon frère (de 6 ans mon ainé) à 7-8 ans sur notre parcours clm (court) à vélo, il l'a eu vraiment mauvaise. Bon le frère s'est mis à la course depuis (il y a 8 ans quand il a arrêté la clope), et il a, je crois, un record sur marathon de 2h52. Ça donne le niveau d'implication qu'il y a mis. De mon côté, j'essaie d'entamer un cycle vertueux régulièrement (vélo principalement, mais parfois natation même si je nage mal ; course j'y songe, mais le début est tellement frustrant), mais j'ai du mal à m'y tenir plus de quelques semaines ; il est probable que la dépression n'aide pas du tout à cela. Et j'ai beau dire qu'il n'est jamais trop tard, je garde quand même des regrets de ne pas avoir pu pratiquer dès l'enfance. Je suis curieux de ce que ça aurait donné avec de la pratique et de l'entraînement.
Mais on ne réécrit pas sa vie.
Le sport c'est une grande frustration chez moi ; j'ai de (très) bonnes prédispositions, mais j'en ai pas fait dans ma jeunesse parce que, pour mon paternel, le sport était un truc de débilos et indigne de notre intellect (sic). J'ai juste fait des arts martiaux ado finalement parce que ça, ça pouvait passer avec le côté discipline mentale. C'était plus un choix par défaut, donc.
Mais petit j'étais très bon en endurance, et j'étais pas mauvais dans les disciplines athlétiques. Bon comme en EPS, on faisait surtout de la gym et des sports co, j'y allais plutôt à reculons (et l'asociabilité et la croissance tardive n'aidaient pas ; toujours dans les derniers choisis), mais quelques éclats :
Les tests de Cooper en primaire. À l'aise premier.
En grimper de corde en 3e où j'ai mis les sportifs minables : « Oui, mais forcément, tu fais dix kg de moins, c'est facile… »
Et en athlé l'année du bac, où j'étais vachement proche des pratiquants en club (9"9 au 80m et 5,85m à la longueur). J'en ai refait 5 ans plus tard à la fac en option et j'avais un peu gagné encore, toujours sans pratique sportive entre temps (11"6 au 100 et 6,15m en longueur).
J'ai aussi une anecdote assez semblable à celle de Névromon, où j'étais allé voir un pote dans le Sud, et il m'a proposé d'aller courir avec lui (j'avais plus fait de sport depuis la fac, donc 5-6 ans plus tôt) et je pensais que je tiendrais pas 10 minutes aussi (parce que j'ai un goût pour le sprint : combien de fois je me suis tué en vélo en deux-trois bornes en démarrant sur un gros braquet à froid après des années ou mois d'arrêt) et finalement j'ai tenu 40 minutes avant de rendre les armes. Il est probable que sa présence m'ait aider à ne pas reproduire cette parenthèse de partir trop vite.
Et puis cette anecdote de minot, où j'ai battu mon frère (de 6 ans mon ainé) à 7-8 ans sur notre parcours clm (court) à vélo, il l'a eu vraiment mauvaise. Bon le frère s'est mis à la course depuis (il y a 8 ans quand il a arrêté la clope), et il a, je crois, un record sur marathon de 2h52. Ça donne le niveau d'implication qu'il y a mis. De mon côté, j'essaie d'entamer un cycle vertueux régulièrement (vélo principalement, mais parfois natation même si je nage mal ; course j'y songe, mais le début est tellement frustrant), mais j'ai du mal à m'y tenir plus de quelques semaines ; il est probable que la dépression n'aide pas du tout à cela. Et j'ai beau dire qu'il n'est jamais trop tard, je garde quand même des regrets de ne pas avoir pu pratiquer dès l'enfance. Je suis curieux de ce que ça aurait donné avec de la pratique et de l'entraînement.
Mais on ne réécrit pas sa vie.
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Ennaétéride : Personne n'avait ne serait-ce qu'envisagé que j'aie des prédispositions ou qualités pour le sport (sauf à travers le football en club, j'en ai fait deux mois par convention sociale, mais j'étais plus intéressée par le fait de déterrer des vers de terre sur le terrain en chantant la musique des matches de rugby du jeu de Super Nintendo Astérix et Obélix x) . Sauf qu'une fois, on faisait des tirs au but, et j'en ai mis aucun dedans. Par contre, l'entraîneur m'a dit : "Alors t'as une bonne puissance dans les jambes, mais aucune précision" ). Donc merci.
Oui, le trail me parle bien plus : j'ai déjà couru en montagne, entre 1500 et 2500 mètres d'altitude, et c'est vraiment très chouette. Pour moi, cela est relativement proche du fait de sauter de rocher en rocher en bord de mer de Bretagne, niveau ressenti : je me sentais comme un mouflon, adaptée à l'environnement, agile et précise. C'est très chouette, de ressentir ça.
Il y a une courte période de ma vie durant laquelle je faisais tous mes trajets en courant, et comme j'étais entraînée, courir sur un quart d'heure, ça ne me fatiguait pas vraiment, mais j'ai arrêté parce que les gens me regardaient parfois un peu de travers et surtout que ma condition physique s'est ensuite dégradée (voisin fêtard).
Ah oui, tu fais "quand même beaucoup", je trouve ! Et pourquoi tu veux des cuisses avec une circonférence aussi précise et le côté chiffré?
(je cherche juste à comprendre, c'est parce que je raisonne plus avec les bénéfices en termes de ressentis, pour ma part)
Archiloque : Eh ben, c'est assez dingue ! Ceci dit, tu pourrais pas mal "t'amuser", même aujourd'hui, ne serait-ce qu'en amateur. Et si tu t'y mettais en clubs, cela t'aiderait peut-être dans une pratique plus régulière, avec le côté engagement (notamment financier de l'inscription) et social avec les membres du club.
Niveau sports collectifs, ça a quasiment toujours été très compliqué parce que sports de balle en général, et que dyspraxie !
Oui, le trail me parle bien plus : j'ai déjà couru en montagne, entre 1500 et 2500 mètres d'altitude, et c'est vraiment très chouette. Pour moi, cela est relativement proche du fait de sauter de rocher en rocher en bord de mer de Bretagne, niveau ressenti : je me sentais comme un mouflon, adaptée à l'environnement, agile et précise. C'est très chouette, de ressentir ça.
Il y a une courte période de ma vie durant laquelle je faisais tous mes trajets en courant, et comme j'étais entraînée, courir sur un quart d'heure, ça ne me fatiguait pas vraiment, mais j'ai arrêté parce que les gens me regardaient parfois un peu de travers et surtout que ma condition physique s'est ensuite dégradée (voisin fêtard).
Ah oui, tu fais "quand même beaucoup", je trouve ! Et pourquoi tu veux des cuisses avec une circonférence aussi précise et le côté chiffré?
(je cherche juste à comprendre, c'est parce que je raisonne plus avec les bénéfices en termes de ressentis, pour ma part)
Archiloque : Eh ben, c'est assez dingue ! Ceci dit, tu pourrais pas mal "t'amuser", même aujourd'hui, ne serait-ce qu'en amateur. Et si tu t'y mettais en clubs, cela t'aiderait peut-être dans une pratique plus régulière, avec le côté engagement (notamment financier de l'inscription) et social avec les membres du club.
Niveau sports collectifs, ça a quasiment toujours été très compliqué parce que sports de balle en général, et que dyspraxie !
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Archiloque, au même titre que ce que je disais à Névromon : très interessante ton histoire. Et très bête la remarque de ton paternel. Je n’arrive pas à saisir comment on peut raisonner comme ça, surtout quand on se veut intelligent. Pratiquer du sport, pour qui que ce soit, c’est un plus — et il se peut que, justement, quelqu’un aux capacités cognitives développées puisse en tirer un grand profit, à bien des égards.
Ce que tu dis révèle en effet des qualités physiques naturelles — la notion de capacités brutes sans entraînement est très parlante.
Comme le dit Névromon, tu pourrais toujours reprendre, et pourquoi pas la situation sanitaire améliorée, rejoindre un club, ou ne serait-ce qu’un groupe de personnes. Je l’ai fait à une époque et j’aimais bien, tout comme j’aimais bien courir ou rouler seul la plupart part du temps. J’ai toujours eu un état dépressif plus ou moins présent, et le sport m’a toujours semblé être une pratique positive. Je ne peux que t’encourager à en faire, même et surtout si tu es en dépression !
Prendre ton vélo et te faire un circuit régulièrement, c’est une bonne idée ! Le but c’est d’en faire un peu le plus souvent possible, et pourquoi pas ensuite allonger la distance et intensifier l’effort.
2h52, ce n’est pas degueux, pour finir ! Tous comme les capacités que tu dévoiles avoir eu eues enfants !
Dans le club de course où j’étais il y avait des types dans ces temps, et quelques-uns entre 2h32 et 2h39, ils dépotaient. A l’époque j’aurais pu espérer descendre tout juste sous les 3h00, avec mon 38’30 sur dix bornes, aha.
Névromon : Courir en montagne, quand tu n’es pas un mec de là-bas, quel plaisir c’est ! J’en ai eu l’occasion quelquefois : grandiose !
Personnellement j’ai eu la chance, si j’ose dire, d’avoir des parents qui étaient relativement à mon écoute, et qui me laissèrent faire mon sport comme je voulais, sans avoir pensé à des prédispositions ou que sais-je.
C’est bien ça l’idée d’avoir couru pour bon nombre de tes déplacements.
Alors les 70 cm c’est vraiment arbitraire, je parlais de but implicite car je m’en fiche un peu, c’est juste qu’on passe une dizaine, et que, quand j’ai pris la mesure pour la première fois lors de mon début de période squat et travail des jambes, je devais être à 62/63. Mais je plafonne au-dessous des 70 et c’est très bien comme ça ! Au poids de corps et avec élastiques c’est déjà pas mal du tout.
C’est le ressenti qui prime pour moi, ainsi que le fait de pouvoir tenir une routine d’activité sportive et de garder la ligne un minimum. L’histoire des 70 cm c’est vraiment pas important en réalité.
Je ne fais pas tant que ça, en réalité. 200 quand / jour ça peut ne même pas 10 minutes.
C’est d’en faire régulièrement qui compte, et me plait. Mais ce genre d’exercices, de toute manière, c’est pas très intéressant, je trouve, que d’en faire durant une ou deux heures, contrairement au vélo ou à la course. Pas certain que ce soit bon pour le corps en plus.
D’ailleurs, la routine m’appelle !
Ce que tu dis révèle en effet des qualités physiques naturelles — la notion de capacités brutes sans entraînement est très parlante.
Comme le dit Névromon, tu pourrais toujours reprendre, et pourquoi pas la situation sanitaire améliorée, rejoindre un club, ou ne serait-ce qu’un groupe de personnes. Je l’ai fait à une époque et j’aimais bien, tout comme j’aimais bien courir ou rouler seul la plupart part du temps. J’ai toujours eu un état dépressif plus ou moins présent, et le sport m’a toujours semblé être une pratique positive. Je ne peux que t’encourager à en faire, même et surtout si tu es en dépression !
Prendre ton vélo et te faire un circuit régulièrement, c’est une bonne idée ! Le but c’est d’en faire un peu le plus souvent possible, et pourquoi pas ensuite allonger la distance et intensifier l’effort.
2h52, ce n’est pas degueux, pour finir ! Tous comme les capacités que tu dévoiles avoir eu eues enfants !
Dans le club de course où j’étais il y avait des types dans ces temps, et quelques-uns entre 2h32 et 2h39, ils dépotaient. A l’époque j’aurais pu espérer descendre tout juste sous les 3h00, avec mon 38’30 sur dix bornes, aha.
Névromon : Courir en montagne, quand tu n’es pas un mec de là-bas, quel plaisir c’est ! J’en ai eu l’occasion quelquefois : grandiose !
Personnellement j’ai eu la chance, si j’ose dire, d’avoir des parents qui étaient relativement à mon écoute, et qui me laissèrent faire mon sport comme je voulais, sans avoir pensé à des prédispositions ou que sais-je.
C’est bien ça l’idée d’avoir couru pour bon nombre de tes déplacements.
Alors les 70 cm c’est vraiment arbitraire, je parlais de but implicite car je m’en fiche un peu, c’est juste qu’on passe une dizaine, et que, quand j’ai pris la mesure pour la première fois lors de mon début de période squat et travail des jambes, je devais être à 62/63. Mais je plafonne au-dessous des 70 et c’est très bien comme ça ! Au poids de corps et avec élastiques c’est déjà pas mal du tout.
C’est le ressenti qui prime pour moi, ainsi que le fait de pouvoir tenir une routine d’activité sportive et de garder la ligne un minimum. L’histoire des 70 cm c’est vraiment pas important en réalité.
Je ne fais pas tant que ça, en réalité. 200 quand / jour ça peut ne même pas 10 minutes.
C’est d’en faire régulièrement qui compte, et me plait. Mais ce genre d’exercices, de toute manière, c’est pas très intéressant, je trouve, que d’en faire durant une ou deux heures, contrairement au vélo ou à la course. Pas certain que ce soit bon pour le corps en plus.
D’ailleurs, la routine m’appelle !
Ennaétéride- Messages : 1751
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
.
Dernière édition par Ennaétéride le Sam 3 Avr 2021 - 12:42, édité 1 fois
Ennaétéride- Messages : 1751
Date d'inscription : 20/01/2021
Localisation : dans l’idéal d’une oreille éléphantine, hamac indolore
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Je vous avoue y avoir pensé ces derniers temps, mais ma situation financière passée (fiché FICP) puis le Covid ont éteint toute possibilité de mettre cela en pratique. Mais rouler à plusieurs, c'est sûr que ça change la donne (et courir même si moins, mais faut une base à acquérir). Alors à voir pour quand j'aurais repris un logement (et que la contrainte politico-sanitaire sera allégée). En attendant je vais réessayer de relancer les deux, ça ne serait pas une mauvaise chose, même s'il faudrait que je révise mon frein avant et change mes pédales et que ça aussi c'est complique à faire en ce moment.
Et pour revenir au sujet, c'est vrai que le shoot hormonal de l'activité physique est un élément à ne pas négliger dans un processus de remédiation ; et ces sports de mouvement en plein air sont de vrais clés d'évasion (bon moins quand tu vis dans le bassin minier, certes).
Et pour revenir au sujet, c'est vrai que le shoot hormonal de l'activité physique est un élément à ne pas négliger dans un processus de remédiation ; et ces sports de mouvement en plein air sont de vrais clés d'évasion (bon moins quand tu vis dans le bassin minier, certes).
Archiloque- Messages : 1665
Date d'inscription : 22/09/2020
Localisation : Les terres
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Pour avoir couru avec un ami, je le conseille (je lui ai d'ailleurs proposé de recommencer), oui. Rien que la présence de quelqu'un d'autre, ça peut être chouette et ça "engage" plus quand on est plusieurs à faire un entraînement.
J'espère que ça ira, Archiloque, et que tu pourras faire réparer ton vélo.
Perso', seul le sport me permettait ensuite d'être (temporairement) socialement à l'aise ! Et toi?
J'espère que ça ira, Archiloque, et que tu pourras faire réparer ton vélo.
Perso', seul le sport me permettait ensuite d'être (temporairement) socialement à l'aise ! Et toi?
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
Ce que tu décris ressemble un peu à de la dépression...
J'ai un peu le même sentiment. Mais je crois que dans mon cas c'est lié à un syndrome de l'imposteur et à une déprime existentielle. J'ai le sentiment de n'être capable de rien donc pourquoi me lancer? Et par ailleurs, rien n'a de sens, alors pourquoi me lancer?
C'est dur. Faut se forcer. (mais perso j'ai pas la force de lire toutes les réponses donc j'espère que je suis pas hors sujet )
J'ai un peu le même sentiment. Mais je crois que dans mon cas c'est lié à un syndrome de l'imposteur et à une déprime existentielle. J'ai le sentiment de n'être capable de rien donc pourquoi me lancer? Et par ailleurs, rien n'a de sens, alors pourquoi me lancer?
C'est dur. Faut se forcer. (mais perso j'ai pas la force de lire toutes les réponses donc j'espère que je suis pas hors sujet )
zefloflo- Messages : 384
Date d'inscription : 05/03/2013
Age : 42
Localisation : Belgique
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
J'ai pu "me lancer" un peu. Grâce à du soutien, de l'écoute, et...des cachetons.
(ainsi que des circonstances extérieures un peu plus favorables)
(ainsi que des circonstances extérieures un peu plus favorables)
Névromon- Messages : 1636
Date d'inscription : 29/12/2020
Re: Se sentir en prison en soi-même et dans le monde
J'ai le même sentiment à cause de tout ce qui reste fermé à cause de la situation sanitaire, l'absence de travail, d'amis à visiter, et le fait que je n'aie pas le permis. Donc je tourne en rond dans mon pavillon, où je suis seule avec mon chat. J'aimerais bien sûr trouver des associations ou clubs quelconques, mais où je suis, il n'y a apparemment rien.
Lady Floralina- Messages : 36
Date d'inscription : 20/09/2018
an.a.co.lu.the- Messages : 764
Date d'inscription : 02/06/2010
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