Je ne comprends plus rien à la douance
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Re: Je ne comprends plus rien à la douance
hewi a écrit:Taem a écrit:Je suis un peu déçu des réponses me disant grosso-modo que le surdon est une vision personnelle de vivre le monde[...]
message du 23 mai 2021 14:47 :Taem a écrit:c'est vrai que c'est le problème dû à la popularisation du sujet, ça a aidé nombre de personnes à se poser la question sur eux-mêmes mais ça a aussi indéniablement amener son lot de problèmes associés. Cette réponse que tu as eu, elle n'est sûrement pas en soi fausse, elle parle bien de quelque chose, mais sûrement pas de ce que toi tu as en tête. Car le fait d'être HPI, ça regarde chacun de savoir ce qu'il y met ou non dans ce terme.
Si tu as passé le test récemment c'est certain que ce genre de réaction est à l'opposé du rapport que tu as du entretenir avec ce sujet ces derniers temps, mais normalement à l'avenir tu n'essayeras même plus de débattre Surtout étant donné le fait que c'est une question très personnelle, dès qu'on l'a intégré de notre point de vue, les discussions générales sur le sujet peuvent être abordé avec plus de flegme je trouve. On y met moins d'enjeux personnels.
ww w.adulte-surdoue. fr/viewtopic.php?p=341615#p341615
~~~~~~Taem a écrit:Hewi, je n'ai pas lié différence et souffrance dans mon premier post.
"Donc, aujourd'hui je suis perdu. Suis-je différent ? Ne le suis-je pas ? Si la différence n'est qu'une affaire de QI (qui ne m'a jamais posé problème) alors dois-je continuer ma recherche du côté de la psychopathologie lorsque je me sens en souffrance ? "
La question tournait autour du surdon, le surdon est-il une différence, si oui, est-ce seulement celle de QI, ou bien autre chose (et cette différence si elle existe pourrait-elle s'articuler avec des difficultés vécues si l'on n'en prend pas a mesure)... Mais je radote. J'espère avoir été plus clair.
message du 2 févr. 2021 00:39 :ww w.adulte-surdoue. fr/viewtopic.php?p=335882#p335882Taem a écrit:Aujourd'hui, je ressens la douance comme un sujet qui tient clairement de l'identité, comme un concept que l'on se soit d'explorer à l'aune de cette découverte. Qu'est ce qui m'avait amené à m'intéresser à ce sujet ? Quelles difficultés ? Comment je les comprends aujourd'hui ? Existent elles encore ? Qu'est ce que je trouve de commun chez d'autres personnes concernées ? Qu'est ce qui m'appartient ?
~~~~~moi a écrit:Quelle différence, dans quelles circonstances ?Si la différence n'est qu'une affaire de QI (qui ne m'a jamais posé problème) alors dois-je continuer ma recherche du côté de la psychopathologie lorsque je me sens en souffrance ?
Tu ne rejettes pas l'hypothèse que ta souffrance ait un lien avec une différence qui pourrait être le HQIsme dans le passage que je cite de toi. C'est s'en prendre par derrière à une drosophile que de le nier en diant "je n'ai pas lié différence et souffrance dans mon premier post".
Si tu rejettes vraiment cette possibilité, ta question est tautologique, comme montré ici (par wam) :Ici tu demandes si une souffrance [morale] qui n'a rien à voir avec ton "niveau de QI" (puisque c'est une différence qui ne te fait pas souffrir) doit te faire te poser des questions sur ton état de santé psychique. Je crois que la réponse est toujours "oui".
Si tu te sens trop mal, tu n'es pas en bonne santé sur le moment. Il faut definir où est la limite : il faut définir le "trop". Si le trop est atteint, consulte, change de paysage si possible, ou tout ce qui pourra t'aider.
Puis la question reste étrange : si tu souffres, peu importe que tu sois HQI ou non, que ça ait un rapport ou non : si tu souffres "trop", tu es malade, et ça mérite que tu te fasses aider si tu as déjà fait ton possible de ton côté.
Ce que tu ne comprends pas Hewi, c'est que ma position sur le sujet peut évoluer dans le temps. Il y a aussi des raisons pour lesquelles j'ai posé ce post de cette façon. A aller voir ce qui s'est fait ailleurs dans le passé, tu mêmes là des éléments que j'ai délibérément décider d'exclure de ce topic. De plus, toi qui est attaché à la précision dans les mots employés, dans mon post posté sur un autre forum j'ai à ce moment là de ma vie répondu à un post sur la place identitaire de la douance. Tu te doutes bien que le fait que je vienne poster ici fait que je remets en doute ce que j'ai pu pensé par le passer, mon post ici n'est pas une tentative machiavélique de venir piéger des gens ou autre, c'était fait en toute innocence. Tu dis que je m'interroge ailleurs sur la souffrance et le HQi alors qu'aujourd'hui ici je la réfute, sauf que dans le post sur la question de l'identité j'ai juste partagé un raisonnement que j'ai fait. Je n'y ai pas parlé de souffrance, mais bien de difficultés qui auraient pu amener à ce que je veuille passer le test, tu noteras que c'est différent. Je souligne aussi le fait de se questionner sur leur véritable existence ou sur leur permanence.
Depuis le début, tu as décidé que j'amalgamais souffrance et QI mais que je le cachais de manière malhabile comme si j'étais capable de duper qui que ce soit lirait le message. Ce n'a pas été mon but, mon but a été comme je le répète depuis le début (et je commence à en avoir marre d'avoir le sentiment de me justifier ? Ce qui fait que je ne continuerai pas à répondre dans ce sens à la suite je pense) de poser un contexte qui m'amène à poser ma question et de recueillir l'avis d'autres personnes concernées sur la douance sur les questions que j'ai posé et reposé tout le long du topic.
Pour ta partir sur la maladie, la psychopathologie n'est pas pensé comme ceci. Il existe diverses conceptions en psychologie et en psychiatrie et est considéré comme trouble mental ce qui est inscrit dan les classifications internationales, ces dernières étant bien entendu capables d'évoluer. Quelqu'un qui souffre terriblement à la suite de la perte d'un proche à sûrement besoin d'aide, il n'est pas pour autant malade.
Que ce soit par mp ou ici tu as bien compris que j'avais un réel plaisir à échanger avec toi, mais si au début de mon post je peux admettre qu'il est normal que ma demande n'était pas très clair, je l'ai éclairci au fil des postes et donc c'est ma dernière intervention visant à essayer de te montrer que je n'ai pas posté ceci comme un inconscient et que la candeur affichée était voulue, afin de récolter des témoignages de toute obédience et à ne pas attirer uniquement les messages qui confirmerait ma vision fragile de la question.
J'espère avoir le plaisir de rediscuter avec toi, mais pas sur les choses que tu avances ici sur ma personne
Taem- Messages : 86
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Re: Je ne comprends plus rien à la douance
hewi a écrit:Parce que ça s'appelle l'anxiété sociale et que c'est autre chose.Maintenant, si être surdoué c'est se poser des questions sur le sens, sur le pourquoi, si c'est avoir le sentiment d'être ma à l'aise souvent dans la manière qu'ont les autres d'aborder la vie par rapport à sa propre manière, pourquoi cela ne fait-il pas consensus non plus parmi les pros qui bossent sur le sujet ?
Encore une fois, j'ai du mal m'exprimer, mais si il y a bien une personne qui ne souffre pas d'anxiété sociale c'est bien moi ^^
Et on n'identifie pas un trouble sur la base de quelques phrases c'est pas pro :p
Dernière édition par Taem le Lun 23 Aoû 2021 - 22:16, édité 1 fois
Taem- Messages : 86
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Re: Je ne comprends plus rien à la douance
My_illusion a écrit:Franchement, je te comprends bien Taem. Y’a pas de définition claire et définie qui soit acceptée par un consensus.
On dit qu’il ne s’agit pas d’une intelligence supérieure mais d’une intelligence différente alors que bon même si le QI n’évalue qu’une partie de l’intelligence c’est quand même un indicateur car serait corrélé à d’autres intelligences. Donc si avoir plus de 130 ce n’est pas être plus intelligent que 98% de la pop, mais juste être intelligent différemment ? Ben ça ne tient pas trop.
Tout ce que je parviens à piger c’est ce que je peux du coup retirer de mon propre fonctionnement et la chose la plus notable, c’est que depuis enfant, j’apprends, dans la plupart des disciplines, plus vite et mieux que la moyenne. Sans même que l’on m’explique, il me suffit d’observer et je vais me dépatouiller dans la plupart des cas. C’est ainsi que j’ai fini par comprendre pourquoi j’arrivais rapidement à un niveau pas mal en un très court temps, même en sport, même en bricolage, même en adaptations en tout genre. Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi d’autres n’y arrivaient pas, même avec davantage de temps et davantage d’explications quand pour moi c’était de l’évidence. Si bien que je pensais que les autres faisaient exprès d’être réfractaires.
J’ai toujours eu une très bonne capacité d’adaptation et une vraie capacité à faire du nouveau avec les éléments épars. Qu’on ne m’impose pas un pavé théorique mais qu’on me laisse assembler suffisamment d’infos pour trouver une solution. Ça me sert tout le temps. A un boulot, il y a une tâche nouvelle qui me rebutait avant d’y être car c’était abstrait. Nous avions eu des séances de préparation qui ne m’ont servies à rien, car pas axées sur du concret. Quand j’ai pu accéder au travail en tant que tel, j’ai rapidement compris le tout. Et après quelques mois, on peut dire que j’en suis devenue experte, un collègue pourtant très intelligent me demande alors « as-tu une meilleure solution pour ce cas? » et ça m’est venu rapidement comme une évidence, je lui fais part de ma solution et il me répond « c’est une solution très élégante ! » et ça a fait ma journée, lol.
Ces petits challenges intellectuels sont nourrissants.
Voilà, je crois que c’est ce truc-là qui me rend « douée » : y’a un tas de choses qui passent rapidement et sans toujours pouvoir l’expliquer, c’est du feeling, de l’intuition.
Et pourtant, ma mémoire de travail et ma capacité à voir en 3D n’ont rien d’exceptionnels, ce sont mes points faibles d’ailleurs (scores dans la moyenne). Ça fait de moi, une mauvaise candidate pour apprendre les langues, réciter un texte, être une bonne oratrice, créer de la 3D et retenir des trajets routiers ou simplement de la géographie et de l’Histoire.
J’étais persuadée que par ces lacunes, ça ne pouvait pas être possible que mon cerveau soit particulièrement doué mais il l’est dans d’autres champs, parfois il m’auto-impressionne même, et à d’autres moments je le jetterais bien aux ordures.
Donc vlà, est-ce qu’un jour il y aura un consensus ? Des catégories établies? I don’t Know
Merci My_illusion de ton témoignage... Je ne développe pas plus ma réaction car je suis un peu las d'écrire sur ce topic pour le moment mais j'ai bien pris note de ton récit et je repasserai plusieurs fois sur ce topic pour relire tout ça à froid et en faire une synthèse
Taem- Messages : 86
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Age : 27
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Je suis quand même ultra surpris de la tournure que prenne les choses alors même que je pensais poser une question qui me semblait plus simple que ça ! Demander à des surdoués ce qu'est la douance pour eux vu qu'il n'y a pas de consensus, je ne pensais pas que ça déclencherait autant d'ambivalence, de foudre et de prise à partie !
La volonté des gens que de répondre pour me renvoyer à mon propre vécu plutôt que de me renseigner sur la question posée m'interroge aussi... On ne peut aider que des gens qui en font la demande ! Et je n'ai forcé personne à s'exprimer sur le sujet ^^
N'a-t-on pas le droit de poser une question générale sans devoir révéler tous les détails de sa vie ?
La volonté des gens que de répondre pour me renvoyer à mon propre vécu plutôt que de me renseigner sur la question posée m'interroge aussi... On ne peut aider que des gens qui en font la demande ! Et je n'ai forcé personne à s'exprimer sur le sujet ^^
N'a-t-on pas le droit de poser une question générale sans devoir révéler tous les détails de sa vie ?
Taem- Messages : 86
Date d'inscription : 02/01/2019
Age : 27
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Tu n'as pas la bonne méthode.La volonté des gens que de répondre pour me renvoyer à mon propre vécu plutôt que de me renseigner sur la question posée m'interroge aussi... On ne peut aider que des gens qui en font la demande ! Et je n'ai forcé personne à s'exprimer sur le sujet ^^
Tu peux lancer un sujet avec un sondage et le formuler sans brouiller les pistes en étant assez peu clair dans tes formulations et en parlant autant de ta vie.
Tu as aussi l'option de parcourir d'anciens sujets (ou pas si anciens).
Tu as tendance à te victimiser, c'est un peu gonflant... Et je ne crois pas que tu aies cherché à comprendre les pistes qui ne confirment pas ce que tu désirais entendre.
Je te l'ai dit par mp, je me moque de vexer. Tu ne peux pas me dire que tu apprécies d'échanger avec moi si tu t'attends à ce que je tourne ma langue. Je suis comme ça.
Personne ne t'a renvoyé à ton vécu. Tu veux savoir si le HQI, c'est juste de la performance ou également des difficultés associées. Tu te dis perdu, mais je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué à comprendre : Il y a plusieurs approches et pas de consensus.
Plusieurs intervenants dont moi ont demandé quelles sont les difficultés que tu évoques sans rien préciser... Si tu ne voulais pas du tout en parler, il fallait t'y prendre autrement. Tu écris flou, on essaie de te comprendre... Le titre est trompeur : tu es complètement perdu, mais tu sais précisément quelles sont les réponses qui te conviennent... Il faut savoir.
Intéressant ce passage.Taem a écrit:Eh ben la question, c'était plutôt de savoir ce qu'était le surdon, pour que comme je l'ai dis je puisse voir si ce surdon pouvait être impliqué dans certaines choses qui pouvaient me faire souffrir, ou si comme dis plus haut cela relevait par exemple de la psychopathologie.
Dans les pages de bouquin que je t'ai scannées il y a la réponse. Les surdoués ne sont pas une population plus malheureuse ou fragile, mais éventuellement, ils sont plus susceptibles de mal vivre un faible accomplissement, ils peuvent mal vivre de ne pas pouvoir employer au moins un peu leurs talents.
Dernière édition par hewi le Lun 23 Aoû 2021 - 23:14, édité 2 fois (Raison : scannées, le COD dédicace à PDM ouaich gros)
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Je pense que ce post m'a poussé dans mes retranchements, et là ce qui prédomine chez moi à l'instant t c'est une réaction émotionnelle qui m'empêche toute clairvoyance.
Je dois admettre que j'ai du me tromper dans ma manière de faire, et que j'ai probablement été dupe de ma propre manière d'aborder les choses avec sûrement une volonté sous-jacente de me faire dire ce que je voulais entendre.
Etant dominé par mes sentiments au moment où j'écris, je n'arrive pas à raisonner sur ce qui m'est dit et sur ma propre manière d'avoir avancer les choses. Je ne pense pas être capable de voir avec clarté mes propres mécanismes qui sont à l'oeuvre sur ce fil, sûrement que je ne veux pas les voir.
N'ayant pas spécialement envie de m'enfoncer dans des réponses réactionnelles ayant juste pour but de me défendre face à un sentiment d'être acculé causé par mon propre aveuglement, je pense qu'il vaut mieux que j'en reste là.
Je m'excuse si j'ai pu vous faire perdre votre temps et vous remercie de vos avis. Le fait que vous soyez plusieurs à aller dans le même sens tend à me convaincre que le souci vient de ma manière d'avoir procédé.
Mes excuses à wish et à hewi.
Je dois admettre que j'ai du me tromper dans ma manière de faire, et que j'ai probablement été dupe de ma propre manière d'aborder les choses avec sûrement une volonté sous-jacente de me faire dire ce que je voulais entendre.
Etant dominé par mes sentiments au moment où j'écris, je n'arrive pas à raisonner sur ce qui m'est dit et sur ma propre manière d'avoir avancer les choses. Je ne pense pas être capable de voir avec clarté mes propres mécanismes qui sont à l'oeuvre sur ce fil, sûrement que je ne veux pas les voir.
N'ayant pas spécialement envie de m'enfoncer dans des réponses réactionnelles ayant juste pour but de me défendre face à un sentiment d'être acculé causé par mon propre aveuglement, je pense qu'il vaut mieux que j'en reste là.
Je m'excuse si j'ai pu vous faire perdre votre temps et vous remercie de vos avis. Le fait que vous soyez plusieurs à aller dans le même sens tend à me convaincre que le souci vient de ma manière d'avoir procédé.
Mes excuses à wish et à hewi.
Taem- Messages : 86
Date d'inscription : 02/01/2019
Age : 27
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Je t'ai dit que ça pouvait être dur à encaisser d'avoir plein de réponses en peu de temps sur un sujet personnel. C'est pas évident à gérer et on peut ne plus avoir les yeux en face des trous.
C'est en partie un forum d'entraide ; tu n'as fait perdre son temps à personne puisque d'autres qui se posent des questions similaires pourraient trouver des pistes en lisant par ici, ou quoi qu'est-ce.
Je t'ai dit que j'étais un emm******... j'en suis pas spécialement fier.
C'est en partie un forum d'entraide ; tu n'as fait perdre son temps à personne puisque d'autres qui se posent des questions similaires pourraient trouver des pistes en lisant par ici, ou quoi qu'est-ce.
Je t'ai dit que j'étais un emm******... j'en suis pas spécialement fier.
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Un emmerdeur emmerde gratuitement en se concentrant sur n'importe quel point névralgique qui pourrait emmerder l'autre pour le simple but d'emmerder et d'en tirer une satisfaction. Toi et moi savons que ce n'est pas ce que tu fais. Si ton but n'est pas celui voulu par l'emmerdeur, alors tu n'es pas un emmerdeur.
Taem- Messages : 86
Date d'inscription : 02/01/2019
Age : 27
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
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Dernière édition par My_illusion le Sam 10 Sep 2022 - 10:42, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Taem a écrit:Globalement, ma question était : qu'est-ce que pour vous la douance, comment l'expliqueriez-vous à quelqu'un qui vous le demande. Le manque de consensus autour de la question venant de la part même de divers professionnels me laissant perplexe sur la manière d'aborder le sujet.
Début de réponse personnelle déja donnée :
hewi a écrit:Un surdoué, selon moi, c'est quelqu'un qui a un accès facilité et fréquent à l'état de flow.
fr.wikipedia. org/wiki/Flow_(psychologie)
C'était à moitié une blague... Pour moi, le surdon ça n'a pas de sens, je ne divise pas le monde en surdoués et non surdoués : ce n'est pas ce que j'observe. En même temps, c'est vrai que ça existe les gens qui ont d'énormes facilités dans certains domaines. Un gros QI, c'est dans de nombreux cas la promesse d'arriver vite nulle part, ou d'être tout aussi con avec plus de moyens (ce qui est pire ^^).
Suite de la réponse sur la vision que j'ai du surdon (comme c'est ce qui t'intéresse, je crois) :
NB :(C'est un copié-collé de la réponse que je viens de t'envoyer par mp (j'ai fait attention à ce que je ne cite aucun passage de ce que tu m'as envoyé en mp (car c'est privé et j'aurais forcément demandé ton accord)), l'idée, c'est que si quelqu'un veut démonter (ou compléter ) mon "raisonnement" cela participera à faire avancer le débat qui t'intéresse réellement)
Pour être terre-à-terre, je connais et j'ai connu des gens dont j'ai pu me faire une idée des capacités. Au lycée, j'ai pu observer des personnes très futées avec qui j'avais des conversations, j'ai aussi noté que dans ses personnes certaines obtenaient de très bonnes notes. Ce n'était pas que mon sentiment qu'elles étaient brillantes, avaient des facilités.
Encore aujourd'hui, je connais des gens qui me surpassent en tout ou presque. Pour le dire simplement, le cerveau est plus précis, vif : ces gens sont plus malins que moi, ont plus de ressources. Si on nous mettait à l'épreuve pour tester nos capacités façon QI, je serais en dessous.
Même si les surdoués au sens de gros QI existent, adhérer à l'idée que c'est une différence notable suppose de diviser le monde, d'opérer cette dichotomie qui serait censée être éclairante.
Pour réussir quoi que cela soit, beaucoup de facteurs entrent en ligne de compte. L'habileté intellectuelle en est un, un parmi tant d'autres. C'est pourquoi on peut notamment être surdoué et pourtant peu opérant, sous-doué.
Imagine deux personnes : la première a tout ce qu'il faut pour plafonner aux épreuves du test de QI, et la seconde possède toute la panoplie d'attitudes et d'aptitudes pour faire face à un grand nombre de situations, lutter contre l'adversité et s'en tirer mieux que bien dans la plupart des cas sans par ailleurs exceller en habileté mentale.
La personne qui a un gros QI peut avoir ou non certaines des qualités de la seconde personne.
L'intelligence émotionnelle et le cran sont déjà de gros morceaux parmi la panoplie. L'intelligence émotionnelle permet d'être cohérent avec ses émotions, de bien savoir les gérer, d'intégrer ses sentiments, d'être conscient de soi et des autres, de faire preuve d'empathie (aussi d'empathie cognitive : imaginer un peu les cheminements psychiques de ses semblable), etc. Le cran, c'est ce qui fait que même sans talent particulier, on va tenir bon dans nos objectifs envers et contre tout. Un "surdoué" qui est satisfait d'avoir un bon score de QI, mais qui n'approfondit rien et se connaît mal, ainsi que les personnes qui l'entourent, il est de facto sous-doué, car le talent sans le travail ne débouche pas sur des compétences.
- Spoiler:
Duranduran a écrit:Je te conseille le livre "L'intelligence émotionnelle", personnellement, mais ce n'est pas un livre qui parle de QI.talent x travail --> compétenceJe suis curieuse aussi de voir ce que vous pensez de la différence qualitative vs quantitative avec les non zébrés? est ce que cela se reduit a des competences objectives plus élevées ou doit on prendre en compte tout le physique : l'émotionnel, les ressentis, l'empathie, l'intuition
Si tu as plus de talents, cela facilite les choses. Si tu as moins de talent dans un domaine mais que tu bosses beaucoup, cela peut le faire.
Le talent tout seul, ou bien les facilités, ou bien le QI seul (ces mots ne sont pas synonymes, mais c'est pour l'idée), ils ne donnent pas de compétences, je crois bien.
Il y a d'ailleurs des surdoués cons et des pas surdoués très intelligents. Ce n'est pas binaire.
Objectivement, ce qu'il y a en plus quand on obtient un bon score de QI : des points de QI. Ce qu'on en fait, le test ne le dit pas.
D'autres zavis viendront.
Bonne soirée,https://www.zebrascrossing.net/t42009-en-quete-de-soi#1826917RonaldMcDonald a écrit:J'irais plus loin, le travail lui-même se décompose en un facteur d'effort pur, et en un facteur d'efficacité. Non seulement il faut bosser dur, mais en plus il faut bosser futé. Et avoir de la chance, ça aide beaucoup, aussi, mais on a pas la main dessus.Duranduran a écrit:talent x travail --> compétence
"L'intelligence c'est ce que mesurent les tests et aussi ce qu'ils ne mesurent pas."
Je ne crois pas aux surdoués parce qu'il est selon moi très facile d'avoir obtenu 145 de QI et ne rien comprendre à rien, car dans la réalité (en opposition au cadre scolaire dans lequel le terrain des connaissances nécessaires est clairement balisé, ou dans le contexte du test de QI), il faut plein d'autres moyens que la seule intelligence académique et la vitesse des pensées...
Je ne divise pas le monde ainsi, en surdoués et non surdoués, car ce sont des catégories rigides qui ne rendent pas bien compte de tout le reste.
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Un article intéressant, qui parle des THQI, mais on peut ( ) imaginer que ce qui est dit vaut aussi dans une moindre mesure pour les HQI.
Je propose :
https://www.zebrascrossing.net/t748-le-q-i-et-le-probleme-de-l-inadaptation-sociale#23851
Je propose :
https://www.zebrascrossing.net/t748-le-q-i-et-le-probleme-de-l-inadaptation-sociale#23851
- Le message que pointe le lien:
- Luc a écrit:LouiseLune a donné dans la file « Détecté-exploité-harcelé-boussillé-balancé - le zèbre au travail » les références d'un texte anglais très intéressant :
- IQ and the Problem of Social Adjustment:
- IQ and the Problem of Social Adjustment
Grady Towers
Psychologists have long known that there is a restricted range of intelligence that favors the development of successful and well-adjusted individuals. This limited range lies between approximately 120 and 140 IQ on most tests with a standard deviation of 16.1. Most Mensans fall within that range. The complaint of social maladjustment frequently heard from Mensans may very well be true; but, contrary to the prevailing myth, the cause of their troubles seldom lies with their intellectual ability. Severe problems in social adjustment due to exceptional intelligence are rarely found in those testing below 150 IQ, a score exceeded by only one in a thousand of the general population. Few Mensans score that highly. It's convenient, therefore, to divide gifted individuals into two categories: an optimum adjustment group that falls below a threshold of about 145 IQ, and a sub-optimum adjustment group that scores above it. These two groups are apt to differ in important ways in values, lifestyles, and, most important of all, in their strategies for adapting to their social milieu. Those in the optimum range will need little or no help in adjusting to the world as they find it; the exceptionally gifted, on the other hand, will often require special attention if they are to make the most of their gifts.
A threshold of this kind is not built into intelligence tests themselves, but comes into existence as a result of individuals' attempts to cope with their social environment. It begins to form when gifted children are introduced into the formal school system, and is basically the consequence of two factors: the frequency of like-minded contemporaries available and the degree of educational mastery already attained by the child. For a gifted child scoring in the optimum range, the school environment is something of a social paradise. He generally enjoys school work, and is intelligent enough to master the curriculum with ease. And, while he is more intelligent than most of his classmates, he is not so different from them that he can't win the confidence of large numbers of his fellow students, which brings about leadership. He manages his life with superior efficiency. Furthermore, there are enough others like him to provide a sufficient number of like-minded companions. He seldom suffers from loneliness or social isolation. He is the class leader, the valedictorian, and in adulthood he usually becomes a professional. He tends to rise into the upper middle class, if he was not born into it, and to enjoy most of the prestige and economic rewards our society has to offer.
However, even the child with an IQ of 145 is sufficiently intelligent to find school work below the college level intolerably boring. The child with an IQ of 155 or more is at an even greater disadvantage, and is so advanced that he is likely to regard school not only with indifference but with positive hatred. He generally has mastered the school curriculum several grades beyond his current placement, and finds no challenge in doing the work assigned to him. Moreover, he is often put into the care of dull-minded and unworthy adults who have little sympathy for his needs. The child knows that something is terribly wrong, but may not realize what his problem is. He may, in desperation, turn rebellious, lashing out at a world that isolates and tortures him. Surrounded by unfeeling and stupid adults, he may acquire a contempt for authority that will carry over into adulthood, causing him lifelong problems. Nor does he have the support of his intellectual peers, as do those with IQs falling in the optimum range.
Because of the rarity of his ability, he often has to contend with loneliness and isolation throughout the period of his immaturity. If he manages to resist forming attitudes of rebellion and cynicism, he may find companionship in learned societies and the like when he reaches adulthood. But even so, he frequently never overcomes the habits of solitude, shyness, and self-depreciation that were forged for him in childhood.
The threshold dividing the gifted into optimum and suboptimum adjustment ranges is not a fixed boundary, but may vary from place to place depending on environmental conditions. In small, isolated communities the threshold will form lower than 145 IQ, whereas in sophisticated urban areas with a large professional class it will form at a somewhat higher level. The 145 level, however, is probably a good average for the nation taken as a whole. But wherever it forms, it is not due simply to chance. It forms at the level it does as a consequence of what might be called the communication theory of intelligence. Leta Hollingworth made the following observation in her book, Children Above 180IQ:
Observation shows that there is a direct ratio between the
intelligence of the leader and that of the led. To be a
leader of his contemporaries a child must be more intelligent
but not too much more intelligent than those to be led.
But, generally speaking, a leadership pattern will not form - or it will break up - when a discrepancy of more than about 30 points of IQ comes to exist between the leader and the led.
If a leadership pattern will not form - or will break up - when the intelligence span is greater than about 30 points, then the implication seems to be that there is a limit beyond which genuine communications between different levels of intelligence become impossible. This concept should then carry over into all aspects of social interaction, not just those between leader and led. This explains why the optimum-suboptimum threshold forms where it does.
The individual with an IQ of 140 is within communication range of 25 percent of the general population. An individual with an IQ of 150 has access to only about 10 per cent of the human race. The truly exceptional individual with an IQ of 180 will find himself cut off from all but one-tenth of one percent of his own kind. The threshold appears to form, then, at the level at which only about 15 percent of a person's contemporaries are like-minded enough to make congenial companions In essence, the threshold is a communications barrier that isolates the exceptionally gifted individual from those around him. For this reason, his childhood is not too unlike that of the deaf or neglected or even the feral child. If, in addition, he is exploited as a prodigy - treated as an object - then all these soul-searing conditions may unite to destroy him. Little wonder that child prodigies are mistakenly thought to burn out at an early age.
They don't burn out; they're cremated alive.
Gifted people are especially vulnerable to four kinds of adjustment problems not often faced by other people. As a result of their abilities, they are likely to fall into the habit of leading an effortless existence. They often fail to acquire that habit of disciplined, persistent effort that is necessary to accomplish anything of real importance. Mensans are especially noteworthy for this failing. In fact, Mensans do their best to make their frivolity into a virtue: keep it light, keep it simple, have fun! Where two or three are gathered together in Mensa's name, it will always be time for a party. This is not fostering intelligence, whatever Mensa may claim for itself publicly. This is contempt for the human mind.
Another adjustment problem faced by the gifted is the result of their uncommon versatility. They are capable of doing so many things well that they have a tendency to spread themselves too thin. No one, however gifted, has the time and resources to do all the things he would like to do. To be effective, he must make some choice among the numerous possibilities. Mensans frequently succumb to this problem, too. Their many career changes, as well as their passion for trivia, are legendary, and both are diagnostic signs of this adjustment problem. The feeling prevailing among many Mensans - "If I'm so smart, why can't I do better with my life?" - is due mainly to this failing and the one just discussed. Many Mensans have never learned that the secret of success is to put all of one's eggs in one basket - and then to watch that basket.
Among the more serious problems faced by the gifted is that of learning to suffer fools gladly: to tolerate in some reasonable fashion the unreasonableness of others. Mensans actually do this far better than they believe, and the reason they do is that few of them were ever subjected to a gifted-education program. To learn to suffer fools gladly, one must have some of them in his environment on whom to practice. Removing a child from the ordinary schoolroom and isolating him in a special class denies him the opportunity to learn the most important lesson of his life. To learn this lesson is far more important than that any school subject be mastered. Contrary to what many Mensans believe, gifted education has neither a positive nor a negative effect on a child's academic achievement. Nor does it prevent boredom in the classroom. Gifted children who have been in both kinds of classes will often say that both are equally boring. So, if gifted programs do not aid the child academically or spare him tedium, and if they hinder his social adjustment, then on balance they deserve to be jettisoned. But the value of gifted education depends to a large extent on the uses made of the adjustment threshold. For those falling below the threshold, which includes most Mensans, gifted education makes no sense and may in fact be detrimental. For those scoring above the threshold, however, inclusion in an ordinary classroom also makes no sense, as they are incapable of benefiting in any way from the experience. In fact, the experience may prove permanently injurious for reasons already discussed. Gifted education appears to make sense, then, only when giftedness is defined as having an IQ falling in the suboptimum adjustment range of intelligence.
In the final analysis, though, no problem is more severe or more long-lasting than that of social isolation. It is a problem seldom faced by those in the optimum adjustment range, and only a few Mensans have ever experienced its full force. For the person scoring above the adjustment threshold, however, the problem can be acute. For him, the problem of social isolation may indeed be insoluble. Except in large metropolitan areas, there may not be enough others like him in the same age range to compose even a moderate-sized class. The exceptionally gifted individual, therefore, must come to terms with a world in which he is unlikely ever to meet his peer. His strategy for adjusting to his world must include a stoic acceptance of lifelong solitude. For him, being a loner is not the sign of maladjustment it is for others, but a realistic adaptation to an intractable world.
Nevertheless, being a loner does not preclude his making friends or caring about other people; it only means that he will often feel like a visitor from another planet, or like an adult surrounded by children. He may love those around him, but he must learn that he is separated from them by a gulf that cannot be crossed.
The kind of social adaptation made by the exceptionally gifted adult is far more subject to the accidental features of his youth than that of the more moderately gifted. If he is born into a family of professionals with a tradition of education and accomplishment, then he will probably be recognized at an early age and some provision made for his abilities. What's more, he will have role models of talented, educated adults to serve as a guide for his values and to provide some of the intellectual companionship he might otherwise lack. But all too often the exceptionally gifted individual is born into an environment in which these features are lacking. Consequently, due to his social isolation, he tends to acquire his values and role models exclusively from books. Because his reading is usually unsystematic, these values tend to be a mélange of often contradictory ideas that become fused into an idiosyncratic world view. Not having feed back from mentors or peers to correct these ideas, he will often become an eccentric adult, sometimes to the point of appearing bizarre to others. Because he lacks feedback, he may come to place such implicit trust in his own judgment that he will ignore or execrate all opinions but his own. If he fails to acquire the critical skills of the scholar, which is often the case, he may even become an utter crackpot, living in a kind of self-made dream world.
At some point in his life he must decide what he should do about the "real world." He may decide to conquer it. If he does, then he may become the most competitive of men, especially if he had many frustrating experiences with authority figures in his youth. If these left a residue of resentment and cynicism, he may indeed become truly ruthless. Often, however, he will adopt the same isolated lifestyle he was forced into when young. He may prefer solitude and books for the rest of his life. He often turns out to be a shy, inhibited, lifelong bachelor. He may even choose his life's work on the basis of which career will provide the most solitude. In fact, this need may prove so overpowering that he will willingly accept low-paying and even menial occupations to preserve his isolation. Moreover, he will typically be found to suffer from chronic or cyclic bouts of depression. Whether this is the result of his lifestyle, or whether he differs metabolically from others, is hard to say. What is certain is that the exceptionally gifted individual is especially vulnerable to some of the most severe forms of social maladjustment.
On the other hand, scoring in the optimum adjustment range does not produce absolute immunity to problems of social adaptation. As pointed out above, many Mensans have fallen victim to two minor forms of maladjustment: lack of self-discipline, and spreading themselves too thin. Most people in Mensa's IQ range have escaped these traps and made better use of their talents. But even a quick, informal survey will show that Mensa is very much underrepresented in all of the professions. Those that have acquired their PhDs or other necessary credentials find ample stimulation from their colleagues and from belonging to professional organizations. They have no need of Mensa. In fact, in some fields, acknowledging one's membership in Mensa would prove the kiss of death, professionally.
What all of these people have proven is that they are capable of prolonged, disciplined effort. Mensa, on the other hand, tends to attract those that are equally talented, but who are incapable of focusing their efforts for any length of time. It may be that by the time a person becomes a Mensan his habits are already so firmly set that they can no longer be changed. But if Mensa as an organization took its goal of fostering intelligence seriously, it would strain every nerve to do so. Instead, it does everything it can to reinforce these bad habits and to rationalize them. Simply by presenting an unfocused lifestyle as acceptable behavior for the intellectually gifted, it does its members an injury. Make no mistake: Membership in Mensa can prove hazardous to one's fullest self-development.
There is nothing inevitable about social maladjustment at any IQ level. The risks may be greater at high levels, but they can be reduced by discovering their causes and doing something intelligent about them. Simply recognizing them for what they are is half the battle.
[Reprinted, from Vidya #98, on the occasion of Grady Tower's death]
[Scanned from Vidya 192, April/May 2000]
April/May 2000, Vidya 192
www .triplenine. org/
Ce texte est téléchargé à partir du site d'une organisation de surdoués qui représentent seulement un pour 1000 de la population, et qui ont donc un Q.I. très élevé. Il semble que ce texte résulte d'une étude effectuée sur les membres américains de Mensa (et il y a quelques passages très critiques et intéressants vis-à-vis de cette organisation dont j'ai fait partie), mais je pense que la plupart des observations sont également applicables aux zèbres. Voici ce texte :
Les psychologues savent depuis longtemps qu'il y a un intervalle restreint de niveau d'intelligence qui favorise le développement optimal d'individus socialement bien intégrés et dont la réussite ne pose pas de problèmes. Cet intervalle limité concerne des QI qui se situent approximativement entre 120 et 140 sur la plupart des tests, avec une déviation standard de 16,1. La plupart des membres de Mensa rentrent dans cet intervalle.
Les témoignages faisant état d’un mauvais ajustement social qui sont fréquemment rapportés par les membres de Mensa peuvent être tout à fait véridiques. Mais, contrairement aux idées reçues, la cause de leurs difficultés réside rarement dans leurs capacités intellectuelles proprement dites. Les graves problèmes d'ajustement social qui ont pour origine une intelligence exceptionnelle sont rarement présents chez les personnes présentant un Q.I. inférieur à 150, niveau qui est dépassé par une personne sur 1000 seulement dans la population générale. Les membres de Mensa présentant un niveau aussi élevé sont peu nombreux. Il est donc utile de diviser les surdoués en deux catégories : un groupe à ajustement social optimum qui se situe en dessous d'un seuil de 145 environ, et un autre à ajustement social problématique, avec des Q.I. plus élevés. Ces deux groupes ont tendance à présenter par ailleurs des différences notables en ce qui concerne leurs valeurs, leurs styles de vie, et surtout dans leurs stratégies d'adaptation à leur milieu social. Les personnes qui se situent dans l’intervalle où l’intelligence paraît optimale semblent avoir très peu besoin d’aide, voire pas du tout, pour s’adapter au monde qui les entoure. En revanche, les surdoués exceptionnels nécessiteront une attention particulière s'ils veulent pouvoir tirer au mieux parti de leurs capacités.
Un tel seuil n’est pas le fruit des tests d’intelligence eux-mêmes, mais traduit les efforts que doivent faire ces personnes pour composer avec leur environnement social. Il apparaît quand les enfants précoces sont confrontés au système scolaire classique. Il est la conséquence de deux facteurs : la fréquence avec laquelle l'enfant rencontre d'autres enfants qui pensent comme lui et le niveau de maîtrise de l'enseignement déjà atteint par l'enfant.
Pour un enfant précoce dont l’intelligence se situe dans la plage optimale, l'environnement scolaire peut ressembler à un paradis social. En général, il apprécie le travail scolaire et est suffisamment intelligent pour maîtriser le parcours scolaire avec aisance. Bien qu’il soit plus intelligent que la plupart des autres élèves de sa classe, il n'est pas suffisamment différent d'eux pour ne pas pouvoir gagner la confiance d'un grand nombre de ses camarades, ce qui nous amène à aborder la notion de leadership (capacité à diriger, de manière formelle ou informelle). Il gère sa vie avec une efficacité remarquable. De plus, il côtoie à l’école suffisamment d’enfants comme lui pour avoir un nombre satisfaisant d'amis présentant le même profil intellectuel que lui. Il souffre rarement de la solitude ou de l'isolement social. Il devient le leader de la classe, le major de promotion, et à l'âge adulte c’est généralement un professionnel reconnu. Il tend à s'élever dans la partie haute de la classe moyenne, s'il n'y est pas né, et à jouir de la plupart des prestiges et récompenses économiques qu’offre notre société.
Cependant, même l'enfant pourvu d’un QI inférieur ou égal à 145 est assez performant pour trouver le travail scolaire très ennuyeux, du moins avant le Bac. L'enfant ayant un Q.I. supérieur à 155 est dans une situation encore plus désavantageuse. Il est tellement en avance qu’il peut en arriver à considérer l’école non seulement avec indifférence, mais aussi développer vis-à-vis d’elle une franche hostilité. Il survole avec aisance le cursus scolaire, souvent avec plusieurs classes d'avance, et ne trouve aucun enjeu dans le fait de faire ses devoirs. De plus, il est souvent confié aux soins d'adultes médiocres et bornés qui éprouvent peu de sympathie pour ses besoins spécifiques. L'enfant sait que quelque chose va terriblement mal, mais n'est pas en mesure d’identifier clairement l’origine du problème. En désespoir de cause, il peut devenir un rebelle et s'en prendre à un monde qui l'isole et le torture. Entouré d’adultes étroits d’esprit et dépourvus de sympathie vis-à-vis de lui, il peut développer un mépris pour l'autorité qu’il conservera à l'âge adulte, et qui lui posera des problèmes tout au long de sa vie. De plus, il restera privé du soutien de ses pairs en intelligence, contrairement aux enfants dotés d’un Q.I. optimal.
À cause de la rareté de telles capacités dans la population, il est souvent confronté à l’isolement et à la solitude durant l’enfance et l’adolescence. S'il parvient à éviter d'adopter une attitude de rébellion et de cynisme, il pourra alors se faire à l’âge adulte des relations par le biais des sociétés savantes. Mais même ainsi, il arrivera fréquemment qu'il ne puisse jamais surmonter des habitudes de solitude, de timidité et de mauvaise estime de soi, qui ont été générées en lui dès l’enfance.
Le seuil qui permet de classer les surdoués en deux groupes selon leurs capacités d’adaptation sociales ne correspond pas à une frontière clairement délimitée, mais peut varier en fonction du contexte et de l’environnement. Dans de petites communautés isolées, le seuil se fera sentir en deçà de 145 de Q.I. Dans les zones urbaines comportant une surreprésentation des professions intellectuelles, il apparaîtra à un niveau plus haut. Le chiffre de 145 marque néanmoins un bon seuil si l’on considère le pays dans son ensemble. Mais lorsqu'il se fait jour, cela n’est pas simplement dû au hasard. Ce seuil, lorsqu’il apparaît, semble être la conséquence de ce qui peut être appelé la théorie de la communication de l'intelligence. Leta Hollingworth a fait l'observation suivante dans son livre, « Children above 180 IQ » (Les enfants dotés d'un Q.I. supérieur à 180) :
« L'observation montre il y a un rapport direct entre l'intelligence du leader et l'intelligence de ceux qui le suivent. Pour devenir le leader de ses pairs un enfant doit être plus intelligent que ceux qu'il va diriger, mais pas beaucoup plus. »
Pour faire simple, nous dirons que le statut de leader n’émergera pas, ou bien ne se maintiendra pas, au-delà d’un écart correspondant à 30 points entre le leader et les autres enfants. Si cette théorie se vérifie, alors son implication logique semble être qu'au-delà d’un tel écart, une communication authentique entre différents niveaux d'intelligence devient impossible. Ce concept doit alors être appliqué à tous les types d'interactions sociales, et pas seulement à celles qui existent entre un leader et ceux qui le suivent. Ceci explique également pourquoi le seuil entre niveau optimal et niveau non-optimal d’adaptation sociale apparaît précisément autour de ce chiffre.
Une personne dotée d’un Q.I. de 140 est « à portée de communication » de 25 % de la population. Une personne qui a un Q.I. de 150 peut espérer se faire comprendre de seulement 10 % de l’humanité. L'individu vraiment exceptionnel – avec un Q.I. de 180 – va, lui, se retrouver coupé de la totalité moins 1/10 de 1 % de sa propre espèce. Le seuil de l’inadaptation semble alors apparaître dès qu’une personne ne peut espérer rencontrer parmi ses contemporains au moins 15 % d’individus avec lesquels communiquer sur le même plan d’intelligence et développer des relations de sympathie. Par nature, ce seuil est une barrière de communication qui isole l'individu exceptionnellement surdoué de ceux qui l'entourent. Pour cette raison, son enfance n'est pas très différente de celle des sourds, des enfants négligés, voire des enfants sauvages. De plus, s'il est exploité comme prodige — traité comme un objet – alors tous ces facteurs de désintégration pour l’esprit vont s'additionner pour le détruire. Il est donc peu surprenant que les enfants prodiges soient identifiés à tort comme étant victimes d’un « burn-out », un effondrement mental, à un âge peu avancé. Ils ne font pas un burn-out, mais ils sont en quelque sorte incinérés vivants, carbonisés.
Les surdoués sont particulièrement vulnérables à quatre types de problèmes d'inadaptation auxquels sont rarement confrontées les autres personnes. Comme conséquence de leurs capacités exceptionnelles, ils ont tendance à adopter un comportement qui vise à limiter les efforts dans la vie de tous les jours. De ce fait, ils échouent souvent à acquérir l'habitude d'un effort discipliné et soutenu, nécessaire à l’accomplissement de toute tâche d’une quelconque importance. Les membres de Mensa sont particulièrement représentatifs de cette forme d’inaptitude. Ils sont même passés maîtres dans l’art de faire passer ce manque de constance pour une qualité, sous le prétexte de « rester léger », de « rester simple », de « profiter de la vie ». Quand plusieurs d'entre eux se trouvent réunis à une rencontre Mensa, c'est surtout pour eux l'occasion de s'amuser. C'est rarement pour favoriser les échanges intellectuels – quoi que prétende Mensa dans sa stratégie de communication –, mais, plutôt pour tourner en dérision leurs capacités intellectuelles.
Un autre problème d'ajustement rencontré par les surdoués est la conséquence de leur exceptionnelle capacité d’adaptation. Ils sont capables d’exceller dans tellement de domaines qu’ils ont tendance à se disperser et à rester superficiels. Personne, quel que soit son niveau de douance, n’a le temps ni les moyens de faire bien tout ce qui l’intéresse. Pour être efficace, il faut faire des choix parmi les nombreuses possibilités. Les membres de Mensa sont souvent confrontés à ce type de problèmes. Leurs fréquents changements d’orientation professionnelle ainsi que leur passion légendaire pour les jeux de type quizz (comme le Trivial Pursuit), sont caractéristiques, et sont tous deux des signes diagnostiques de ce problème d'ajustement. Le sentiment qui prévaut parmi beaucoup de membres de Mensa et qui pourrait être formulé ainsi : « Si je suis si intelligent, pourquoi est-ce que je ne réussis pas mieux ma vie ? », est dû principalement aux deux caractéristiques que nous venons d’évoquer. La plupart des membres de Mensa n'ont jamais appris que le secret du succès est de mettre tous ses œufs dans le même panier – et ensuite de surveiller ce panier.
L'un des problèmes les plus sérieux rencontrés par les surdoués est de parvenir à accepter de bonne grâce les personnes qui leur semblent stupides, et à admettre de manière raisonnable le fait que les autres ne soient pas toujours raisonnables. Dans les faits, les membres de Mensa tolèrent cela bien mieux qu'ils le pensent, et la raison en est que dans leur ensemble ils n’ont pas bénéficié d’un programme éducatif spécifique pour les surdoués. Pour apprendre à supporter plus facilement les personnes moins raisonnables ou moins logiques, il faut y avoir été confronté et avoir appris à entretenir des relations avec elles. Le fait de retirer un enfant d’une classe ordinaire et de le mettre à part dans une classe spéciale le prive d’une des leçons les plus importantes de la vie. Plus importante même que toutes les matières scolaires. Contrairement à ce que croient beaucoup de membres de Mensa, l'éducation scolaire spécifique pour surdoués n'a généralement aucun effet positif ou négatif sur les résultats scolaires de l'enfant. Elle ne les protège pas non plus de l'ennui en classe. Les enfants surdoués qui ont expérimenté les deux types de classes disent souvent qu'ils sont tous les deux également ennuyeux. Par conséquent, si les programmes scolaires spécifiques n'aident pas les surdoués à obtenir de meilleurs résultats et ne leur épargnent pas non plus l'ennui, que de surcroît ils compromettent leurs capacités à s'ajuster socialement, alors dans l'ensemble ces programmes ne méritent pas d’être poursuivis. En réalité, la qualité d’une éducation spécifique pour les surdoués nécessite que l’on tienne compte du seuil d'ajustement. Pour ceux qui sont en dessous de ce seuil — ce qui correspond à la majorité des membres de Mensa —, l'éducation spécifique n'a pas de sens et peut au contraire se révéler préjudiciable. Inversement, pour ceux qui se situent au-delà, le fait de les mettre dans une classe ordinaire n'a aucun sens, puisqu'ils sont incapables de bénéficier d'une quelconque manière de cette situation. Au contraire, cette expérience peut même se révéler désastreuse, pour les raisons déjà évoquées. Une éducation spécifique ne semble souhaitable que pour les enfants dont le Q.I. s’inscrit dans la tranche où l’intelligence ne leur permet pas un ajustement social satisfaisant.
La conclusion de cette étude est qu'aucun problème ne semble aussi grave ou n'a d'effets aussi sérieux et durables que celui de l'isolement social. C'est un problème que rencontrent rarement les personnes qui appartiennent à l’intervalle où l'ajustement social est optimal, et seul un petit nombre de membres de Mensa ont été confrontés à ce type de problème de façon aiguë. Néanmoins, pour la personne qui se trouve au-dessus du seuil d'adaptation, le problème rencontré peut être sévère. Pour lui, la question de l'isolement social peut même devenir insoluble. Hormis dans les grandes métropoles, il peut ne pas y avoir suffisamment de personnes ayant le même profil dans la tranche d'âge concernée pour pouvoir constituer ne serait ce qu’une petite classe homogène. L'individu exceptionnellement doué devra donc composer avec un environnement humain dans lequel il a bien peu de chances de rencontrer son semblable. Les stratégies d’ajustement à une telle réalité sociale passent nécessairement par l’acceptation stoïque d’une existence vouée à la solitude. Pour lui, le fait d’être un individu isolé n'est pas un signe d'inadaptation comme il l’est pour les autres, mais correspond une forme d’adaptation réaliste à un monde hostile.
Néanmoins, être solitaire n'empêche pas de tels individus de se faire des amis ou de se soucier des autres ; cela signifie seulement qu'ils se sentiront le plus souvent comme des visiteurs venus d'une autre planète, ou comme des adultes entourés d'enfants. Ils peuvent apprécier les personnes qui les entourent, mais ils doivent se faire à l'idée qu'ils sont séparés d'eux par un fossé infranchissable.
Le type d'adaptation sociale auquel parvient l'adulte exceptionnellement doué est davantage la conséquence des caractéristiques et circonstances particulières de son enfance, que ça n’est le cas chez les personnes modérément surdouées. S'il naît dans une famille d'un niveau socioprofessionnel élevé où préexiste une tradition d'éducation et de réussite, alors il aura toutes les chances d’être détecté assez tôt, et que des mesures particulières soient mises en place pour accompagner sa douance. De plus, les adultes référents seront eux-mêmes instruits et compétents. Ils seront à même de lui servir de modèles, de lui proposer des valeurs et de lui fournir l’environnement intellectuel dont il pourrait manquer autrement. Mais trop souvent, l'individu exceptionnellement doué naît dans un environnement privé de ces éléments. Comme conséquence et à cause de son isolement social, il tend à élaborer son propre système de valeurs et ses propres modèles de référence, uniquement à partir de ses lectures. Celles-ci ne recouvrant habituellement que des domaines parcellaires, ses valeurs se résument souvent à un mélange hétérogène de notions parfois contradictoires qui sont fusionnées en une vision du monde singulière, personnelle et perçue comme atypique. N'ayant pas de retour critique de la part des enseignants ou de ses camarades pour venir corriger ses idées, il devient souvent un adulte original, au point parfois de passer auprès des autres pour quelqu’un d’excentrique. Sans commentaires ou réactions en retour, il peut en arriver à avoir une telle confiance dans son propre jugement, qu'il finira par ignorer, voire exécrer toutes les opinions qui ne vont pas dans son sens. Par ailleurs, s'il ne parvient pas non plus à acquérir les connaissances étendues de l'érudit — ce qui est souvent le cas — il peut même devenir totalement insensé, vivant dans une sorte d’univers mental délirant qu'il se sera créé de toutes pièces.
À un certain moment de sa vie, il devra se demander ce qu’il souhaite faire à propos du « monde réel ». Il peut décider de le conquérir. S'il fait ce choix, il peut développer un esprit de compétition acharné, particulièrement s'il a été confronté, jeune, à de nombreuses frustrations imposées par des figures incarnant l'autorité. Si ces expériences ont laissé en lui un résidu de rancœur ou de cynisme, il peut devenir réellement impitoyable. Cependant, il adoptera le plus souvent le même style de vie solitaire qu'il a été contraint d'avoir dans sa jeunesse. Il peut choisir la solitude et la compagnie des livres pour le reste de sa vie. Il devient souvent un éternel étudiant, timide et inhibé. Il peut même choisir son futur métier en optant pour la profession qui lui garantira le plus grand nombre de moments de solitude. Par ailleurs, il souffre souvent de dépression chronique ou de crises cycliques dépressives. Il est difficile de dire si c'est là le résultat de son style de vie, ou s'il a un métabolisme réellement différent. Ce qui est certain c'est que les individus exceptionnellement doués sont particulièrement vulnérables aux formes les plus sévères d'inadaptation sociale.
Notons cependant que se situer dans la plage où le Q.I. permet un ajustement social optimal n’offre pas une protection sans failles vis-à-vis des problèmes d'adaptation. Comme nous l’avons déjà signalé ci-dessus, de nombreux membres de Mensa ont été victimes des deux formes mineures d'inadaptation que sont le manque d'autodiscipline, et une trop grande tendance à se disperser. La plupart des personnes ayant un Q.I. correspondant à la plage moyenne de Mensa sont parvenues à éviter ces pièges et ont fait un très bon usage de leurs capacités. Mais un sondage rapide et informel montrera que Mensa est très sous-représentée dans toutes les professions. Les membres qui ont acquis un Bac +5 ou d’autres diplômes équivalents trouvent amplement de quoi stimuler leur esprit parmi leurs collègues ou en appartenant à des organisations professionnelles. Ils n'ont pas besoin de Mensa. D’ailleurs, dans certains milieux, reconnaître que l'on est membre de Mensa peut même se révéler professionnellement très préjudiciable.
Ce que toutes ces personnes ont démontré c’est qu'elles sont capables d'un effort prolongé et discipliné. D'un autre côté, Mensa a tendance à attirer des personnes qui sont également talentueuses, mais qui se révèlent incapables de concentrer leurs efforts sur la durée. Il est même possible qu'à l’âge où ces personnes adhèrent à Mensa leurs habitudes soient déjà si profondément ancrées qu'elles ne peuvent plus être corrigées. Mais si Mensa en tant qu'organisation prenait plus à cœur son ambition de promouvoir l'intelligence, elle mettrait réellement toute son énergie dans cette cause. Mais elle semble faire tout son possible au contraire, pour renforcer ces mauvaises habitudes et les justifier par un discours rationnel. Le simple fait de considérer qu’un style de vie sans but précis est un comportement acceptable chez les surdoués est dommageable pour ses membres. Ne vous y trompez pas, l'adhésion à Mensa peut s'avérer néfaste à un développement harmonieux de l'individu.
Quel que soit le niveau du Q.I., l'inadaptation sociale n’est en aucune façon une fatalité. Les risques peuvent être plus importants avec des scores élevés, mais ils peuvent être réduits en mettant en évidence leurs causes profondes et en adoptant une stratégie intelligente. Le simple fait de les reconnaître pour ce qu'ils sont constitue déjà la moitié de la victoire.
- petit commentaire:
C'est le cran, dont je parlais dans le message d'avant.article a écrit:La plupart des membres de Mensa n'ont jamais appris que le secret du succès est de mettre tous ses œufs dans le même panier – et ensuite de surveiller ce panier.
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
hewi je pense que dans ton avant dernier message tu commets une erreur de logique.
Ce n'est pas parce que le fait d'être grand ne suffit pas à être bon basketteur, qu'il faut ne pas croire à la notion de grande taille. Et par ailleurs [edit : sans aller jusqu'à la notion de taille, mais en se bornant à la notion de l'avantage de la taille en basket] même si tout individu de grande taille n'est pas bon basketteur, pour une personne donnée ayant des compétences sportives données, être grand sera un atout pour mettre un panier, même si le résultat global est décevant.
Edit : En fait ce que tu voulais dire, probablement, ce n'est pas que tu ne croies pas en la douance, mais que tu relativises beaucoup la pertinence du QI pour expliquer à lui seul un parcours de vie.
Ce en quoi je te rejoints
Ce n'est pas parce que le fait d'être grand ne suffit pas à être bon basketteur, qu'il faut ne pas croire à la notion de grande taille. Et par ailleurs [edit : sans aller jusqu'à la notion de taille, mais en se bornant à la notion de l'avantage de la taille en basket] même si tout individu de grande taille n'est pas bon basketteur, pour une personne donnée ayant des compétences sportives données, être grand sera un atout pour mettre un panier, même si le résultat global est décevant.
Edit : En fait ce que tu voulais dire, probablement, ce n'est pas que tu ne croies pas en la douance, mais que tu relativises beaucoup la pertinence du QI pour expliquer à lui seul un parcours de vie.
Ce en quoi je te rejoints
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Sans avoir d'exemple précis que je puisse détailler, on a longtemps pensé après la découverte des gènes, que tout allait être expliqué par la présence d'un gène responsable.
On s'est rendu compte, je suppose chez des jumeaux homozygotes, qu'un gène pouvait être activé par un environnement donné et produire ses conséquences, mais qu'en l’absence de cet environnement il pouvait tout aussi bien rester silencieux.
(D'ailleurs il existe aussi des mécanismes qui font que l'activation ou la répression de l'expression de gènes à cause d'un environnement donné se transmet sur plusieurs générations )
Je pense qu'il faut voir la douance, ou le QI, c'est pareil, de la même façon que les gènes. Ils expliquent sans expliquer.
On perçoit vaguement le lien en termes statistiques mais il faut en réalité de multiples connaissances supplémentaires sur le fonctionnement du cerveau et ses conséquences sur un parcours de vie, pour faire du QI un outil prédictif et donc éventuellement curatif efficace.
C'est le terrain favori des psy (l'incertitude, la manque de connaissances scientifiques) qui aiment raconter une histoire, histoire qui se révèle avec le recul bourrée de partis pris interprétatifs.
On s'est rendu compte, je suppose chez des jumeaux homozygotes, qu'un gène pouvait être activé par un environnement donné et produire ses conséquences, mais qu'en l’absence de cet environnement il pouvait tout aussi bien rester silencieux.
(D'ailleurs il existe aussi des mécanismes qui font que l'activation ou la répression de l'expression de gènes à cause d'un environnement donné se transmet sur plusieurs générations )
Je pense qu'il faut voir la douance, ou le QI, c'est pareil, de la même façon que les gènes. Ils expliquent sans expliquer.
On perçoit vaguement le lien en termes statistiques mais il faut en réalité de multiples connaissances supplémentaires sur le fonctionnement du cerveau et ses conséquences sur un parcours de vie, pour faire du QI un outil prédictif et donc éventuellement curatif efficace.
C'est le terrain favori des psy (l'incertitude, la manque de connaissances scientifiques) qui aiment raconter une histoire, histoire qui se révèle avec le recul bourrée de partis pris interprétatifs.
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
Age : 54
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
bien dis Bepo, la psy c'est bien vrais leurs analyses sont des interprétations !
ni plus ni moins, donc assujetti à probabilités; ce qui reste dommageable car
ils étiquettes fallacieusement, pour le psychiatre ils peuvent te faire enfermer
sur ces interprétations foireuse partial.
Ces grave docteur on ce fiche de nous!!
induire une prévalence sur le seul QI sur l'historique d'un vie reste
sommaire et simpliste, l'environnement l'empirisme de vie reste
tout autant vecteur à eux seul, je traduit le QI comme un facteur
qui magnifie l'expression des acquis culturelle et histoire social acquis
ou innée tel que le caractère humain personnelle par exemple.
ni plus ni moins, donc assujetti à probabilités; ce qui reste dommageable car
ils étiquettes fallacieusement, pour le psychiatre ils peuvent te faire enfermer
sur ces interprétations foireuse partial.
Ces grave docteur on ce fiche de nous!!
induire une prévalence sur le seul QI sur l'historique d'un vie reste
sommaire et simpliste, l'environnement l'empirisme de vie reste
tout autant vecteur à eux seul, je traduit le QI comme un facteur
qui magnifie l'expression des acquis culturelle et histoire social acquis
ou innée tel que le caractère humain personnelle par exemple.
scorames- Messages : 201
Date d'inscription : 22/12/2019
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
- Tentative de rendre le message plus lisible:
- scorames a écrit:bien dis Bepo, la psy c'est bien vrais leurs analyses sont des interprétations !
ni plus ni moins, donc assujetti à probabilités; ce qui reste dommageable car
ils étiquettes fallacieusement, pour le psychiatre ils peuvent te faire enfermer
sur ces interprétations foireuse partial.
Ces grave docteur on ce fiche de nous!!
induire une prévalence sur le seul QI sur l'historique d'un vie reste
sommaire et simpliste, l'environnement l'empirisme de vie reste
tout autant vecteur à eux seul, je traduit le QI comme un facteur
qui magnifie l'expression des acquis culturelle et histoire social acquis
ou innée tel que le caractère humain personnelle par exemple.Bien dit, Bepo, la psy c'est bien vrai leurs analyses sont des interprétations ! ni plus, ni moins, donc assujetties à probabilités; ce qui reste dommageable car ils étiquettent fallacieusement, pour le psychiatre ils peuvent te faire enfermer sur ces interprétations foireuses, partiales.
C'est grave docteur, on se fiche de nous !!
Induire une prévalence sur le seul QI sur l'historique d'une vie reste sommaire et simpliste. L'environnement, l'empirisme de vie restent tout autant vecteurs à eux seuls. Je traduis le QI comme un facteur qui magnifie l'expression des acquis culturels et histoire sociale acquise ou innée telle que le caractère humain personnel par exemple.
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Que veux-tu dire par "faire du [test de] QI un outil [...] curatif", stp ?bepo a écrit:Je pense qu'il faut voir la douance, ou le QI, c'est pareil, de la même façon que les gènes. Ils expliquent sans expliquer.
On perçoit vaguement le lien en termes statistiques mais il faut en réalité de multiples connaissances supplémentaires sur le fonctionnement du cerveau et ses conséquences sur un parcours de vie, pour faire du QI un outil prédictif et donc éventuellement curatif efficace.
Pour soigner comment et quoi ?
~~~~~
bepo a écrit:hewi je pense que dans ton avant dernier message tu commets une erreur de logique.
Ce n'est pas parce que le fait d'être grand ne suffit pas à être bon basketteur, qu'il faut ne pas croire à la notion de grande taille.
~~~~~hewi a écrit:Encore aujourd'hui, je connais des gens qui me surpassent en tout ou presque. Pour le dire simplement, le cerveau est plus précis, vif : ces gens sont plus malins que moi, ont plus de ressources. Si on nous mettait à l'épreuve pour tester nos capacités façon QI, je serais en dessous.
Oui, c'est vrai, c'est ce que j'ai écrit :bepo a écrit:Edit : En fait ce que tu voulais dire, probablement, ce n'est pas que tu ne croies pas en la douance, mais que tu relativises beaucoup la pertinence du QI pour expliquer à lui seul un parcours de vie.
Ce en quoi je te rejoints
hewi a écrit:"L'intelligence c'est ce que mesurent les tests et aussi ce qu'ils ne mesurent pas."
[...]
Je ne divise pas le monde ainsi, en surdoués et non surdoués, car ce sont des catégories rigides qui ne rendent pas bien compte de tout le reste.
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Possible HS :
Quand on est vif d'esprit, on balaye plus vite plus d'informations et il en ressort qu'on a, comme qui dirait, une vision plus large*.
Les éléments défilent dans un bref instant : il y en a plus en "vue" à un moment donné, avant que la mémoire immédiate ne soit distraite par d'autres choses à penser.
Comme pour les gens qui lisent vite et bien : ils ne perdent pas en compréhension en lisant plus vite, au contraire.
Logiquement, les vifs d'esprits, les bons QI, devraient tendre à comprendre plus.
Plusieurs "origines" possibles :
(c'est schématique, pour le fun)
aisance --> vitesse --> meilleure compréhension
vitesse --> aisance --> meilleure compréhension
vitesse et aisance (bonnet blanc et blanc bonnet) --> meilleure compréhension
meilleure compréhension globale --> simplification --> plus grande vitesse et plus grande aisance --> meilleure compréhension --> simplifcation... ad lib
compréhensions passées pour une situation analogue et bonne utilisation de sa mémoire --> comparaison et adaptation --> aisance et vitesse --> résolution simplifiée
utilisation plus habile de sa mémoire grâce à la meilleure vue(*) induite entre autres par la vitesse de traitement (recherche consciente dans la mémoire plus poussée, plus pertinente) --> plus grande mise en cohérence des idées et des situations vécues --> meilleure mémoire (plus de liens créés pour accéder à une même donnée) = cercle vertueux
~~~~~
C'est, comme je disais, schématique, et c'est peut-être idiot.
On peut imaginer des éléments qui interfèrent entre ces étapes : tout peut déraper à chaque étape (sauf si tout se passe idéalement comme décrit plus haut) : un souvenir peut être faux ou imprécis (même quand on a un cerveau performant), une tentative de simplification peut aboutir à un raccourci fautif, la personne peut aussi ne pas être consciente des processus très rapides ou de la logique tacite qui lie des pensées entre elles, etc.
~~~~~
"Plusieurs "origines" possibles" : cette formulation sous-entend qu'il n'y a pas de raison que pour tout le monde parmi les vifs cela se passe exactement de la même façon. On peut supposer qu'il y a des très vifs qui ont des capacités comparables sans avoir réellement les mêmes gros points forts à la base.
~~~~
Édition : On pourrait s'amuser à faire ce genre de schémas à partir de notes obtenues aux différents subtests du test de QI : en partant des points forts pour imaginer comment ils peuvent coopérer et comment les points faibles interfèrent ou peuvent être contournés.
Quand on est vif d'esprit, on balaye plus vite plus d'informations et il en ressort qu'on a, comme qui dirait, une vision plus large*.
Les éléments défilent dans un bref instant : il y en a plus en "vue" à un moment donné, avant que la mémoire immédiate ne soit distraite par d'autres choses à penser.
Comme pour les gens qui lisent vite et bien : ils ne perdent pas en compréhension en lisant plus vite, au contraire.
Logiquement, les vifs d'esprits, les bons QI, devraient tendre à comprendre plus.
Plusieurs "origines" possibles :
(c'est schématique, pour le fun)
aisance --> vitesse --> meilleure compréhension
vitesse --> aisance --> meilleure compréhension
vitesse et aisance (bonnet blanc et blanc bonnet) --> meilleure compréhension
meilleure compréhension globale --> simplification --> plus grande vitesse et plus grande aisance --> meilleure compréhension --> simplifcation... ad lib
compréhensions passées pour une situation analogue et bonne utilisation de sa mémoire --> comparaison et adaptation --> aisance et vitesse --> résolution simplifiée
utilisation plus habile de sa mémoire grâce à la meilleure vue(*) induite entre autres par la vitesse de traitement (recherche consciente dans la mémoire plus poussée, plus pertinente) --> plus grande mise en cohérence des idées et des situations vécues --> meilleure mémoire (plus de liens créés pour accéder à une même donnée) = cercle vertueux
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C'est, comme je disais, schématique, et c'est peut-être idiot.
On peut imaginer des éléments qui interfèrent entre ces étapes : tout peut déraper à chaque étape (sauf si tout se passe idéalement comme décrit plus haut) : un souvenir peut être faux ou imprécis (même quand on a un cerveau performant), une tentative de simplification peut aboutir à un raccourci fautif, la personne peut aussi ne pas être consciente des processus très rapides ou de la logique tacite qui lie des pensées entre elles, etc.
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"Plusieurs "origines" possibles" : cette formulation sous-entend qu'il n'y a pas de raison que pour tout le monde parmi les vifs cela se passe exactement de la même façon. On peut supposer qu'il y a des très vifs qui ont des capacités comparables sans avoir réellement les mêmes gros points forts à la base.
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Édition : On pourrait s'amuser à faire ce genre de schémas à partir de notes obtenues aux différents subtests du test de QI : en partant des points forts pour imaginer comment ils peuvent coopérer et comment les points faibles interfèrent ou peuvent être contournés.
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Oui, Hewi!
Nous pouvons continuer de façon schématique avec cette vidéo , à coup de métaphores et de schémas. Les explications, bien qu'il s'agisse de vulgarisation, reposent sur des recherches scientifiques bien réelles, d'où l’intérêt.
https://www.bing.com/videos/search?q=Psykocouac+et+QI%2c+YOUTUBE&view=detail&mid=F45597E94D2DFFE31223F45597E94D2DFFE31223&FORM=VIRE
Et les troubles psys ne sont pas forcément liés au QI. Pour les identifier (et s'en débarrasser, soigner), seul un médecin, ou psy, peut aider.
Taem: a écrit:Etant dominé par mes sentiments au moment où j'écris, je n'arrive pas à raisonner sur ce qui m'est dit et sur ma propre manière d'avoir avancer les choses. Je ne pense pas être capable de voir avec clarté mes propres mécanismes qui sont à l'oeuvre sur ce fil, sûrement que je ne veux pas les voir.
Oui, là, il va falloir "travailler" sur les émotions, apprendre à les gérer. (Des méthodes existent, à voir, ça marche avec certaines personnes).
Stef-âne- Messages : 1203
Date d'inscription : 05/06/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Je peux pas supporter sa tronche et sa voix de débile, personnellement... Je parle du mec de youtube.
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
La souffrance est affaire d’émotions, l’intelligence (telle que mesurée par les tests de QI) affaire de mental. Entre le tronc cérébral (la raison, la logique froide) et le cortex frontal (émotions), il existe des « ponts » qui peuvent avoir été « fracturés » lors d’épisodes traumatiques et qui ne guérissent jamais. Le tronc cérébral n’ayant pas compris le sens du traumatisme va chercher à comprendre… ce con et te faire revivre l’enfer du traumatisme tant que tu en chercheras la logique … qui bien souvent n’existe pas. (Ex il n’y a aucune « logique » aux actes d’un psychopathe) et c’est comme ça que ton mental va entretenir ta souffrance. Bref, lâcher prise et acceptation que « ça n’a pas de sens » est une question de survie sans quoi ton cerveau tournant en boucle tu vas droit vers le burn out ou la décompensation.
Voilà ce que m’avait expliqué le psychiatre et psychologue lors de mon épisode de décompensation.
Le rapport avec ta question me semble être le fait que le surdon défini par une hyper activité cérébrale peut t’amener à faire de toi l’esclave de ton mental et en définitif te rendre … con comme un bol selon une autre définition de l’intelligence qui consiste en la capacité de savoir faire ce qui est bon pour soi (ma préférée perso )
Voilà grosso modo une des raisons pour lesquelles être « intelligent » pourrait rendre malheureux….
De ce que j’en ai compris, et pour ce que ça vaut.
Édit : en résumé arrêtez d’écouter votre mental et cessez de lui donner raison ! Vous pourrez ainsi écouter vos émotions qui vous signalent quand vous faites erreur
Voilà ce que m’avait expliqué le psychiatre et psychologue lors de mon épisode de décompensation.
Le rapport avec ta question me semble être le fait que le surdon défini par une hyper activité cérébrale peut t’amener à faire de toi l’esclave de ton mental et en définitif te rendre … con comme un bol selon une autre définition de l’intelligence qui consiste en la capacité de savoir faire ce qui est bon pour soi (ma préférée perso )
Voilà grosso modo une des raisons pour lesquelles être « intelligent » pourrait rendre malheureux….
De ce que j’en ai compris, et pour ce que ça vaut.
Édit : en résumé arrêtez d’écouter votre mental et cessez de lui donner raison ! Vous pourrez ainsi écouter vos émotions qui vous signalent quand vous faites erreur
Invité- Invité
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
- Spoiler:
- Hirondelle78 a écrit:La souffrance est affaire d’émotions, l’intelligence (telle que mesurée par les tests de QI) affaire de mental. Entre le tronc cérébral (la raison, la logique froide) et le cortex frontal (émotions), il existe des « ponts » qui peuvent avoir été « fracturés » lors d’épisodes traumatiques et qui ne guérissent jamais. Le tronc cérébral n’ayant pas compris le sens du traumatisme va chercher à comprendre… ce con et te faire revivre l’enfer du traumatisme tant que tu en chercheras la logique … qui bien souvent n’existe pas. (Ex il n’y a aucune « logique » aux actes d’un psychopathe) et c’est comme ça que ton mental va entretenir ta souffrance. Bref, lâcher prise et acceptation que « ça n’a pas de sens » est une question de survie sans quoi ton cerveau tournant en boucle tu vas droit vers le burn out ou la décompensation.
Voilà ce que m’avait expliqué le psychiatre et psychologue lors de mon épisode de décompensation.
Le rapport avec ta question me semble être le fait que le surdon défini par une hyper activité cérébrale peut t’amener à faire de toi l’esclave de ton mental et en définitif te rendre … con comme un bol selon une autre définition de l’intelligence qui consiste en la capacité de savoir faire ce qui est bon pour soi (ma préférée perso )
Voilà grosso modo une des raisons pour lesquelles être « intelligent » pourrait rendre malheureux….
De ce que j’en ai compris, et pour ce que ça vaut.
Édit : en résumé arrêtez d’écouter votre mental et cessez de lui donner raison ! Vous pourrez ainsi écouter vos émotions qui vous signalent quand vous faites erreur
https://www.quora.com/Is-it-possible-for-an-ENFP-to-fall-into-an-Fi-Si-loop
https://www.psychologyjunkie.com/2021/02/19/what-youre-like-in-a-loop-based-on-your-myers-briggs-personality-type/
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
- Spoiler:
- @hewi merci pour le lien. J’ai pas tout compris mais je confirme etre ENFP et avoir connu l’effet looping cad le cerveau qui tourne en boucle avec un reboot du système particulièrement éprouvant, on va dire ça comme ça…
Je rajoute que pour « comprendre un fou » il faut le devenir soi-même et que donc l’exercice est donc plutôt périlleux, âmes sensibles s’abstenir
Invité- Invité
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
- Spoiler:
- On a tous des fonctions avec lesquelles on est à l'aise : on les utilise dans un certain ordre selon notre personnalité. Dans une boucle qui fait intéroger Si (une fonction qui a pour but de comparer l'expérience actuelle aux souvenirs) en passant outre d'autres fonctions qui permettent de trouver des idées neuves, par exemple, on se focalise sur des expériences douloureuses ou infructueuses au lieu de fonctionner en laissant à chaque fonction qu'on maîtrise habituellement le rôle de cheminer "productivement".
J'ai trouvé un article bien fichu qui explique les fonctions (je ne l'ai pas cherché pour mettre le lien ici... c'est en le lisant que je me suis dit que c'était une idée) : https://gangdesintrovertis.com/test-des-16-personnalites-comment-identifier-son-type-mbti-grace-aux-fonctions-cognitives/
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
- long message auquel je réponds:
- hewi a écrit:Possible HS :
Quand on est vif d'esprit, on balaye plus vite plus d'informations et il en ressort qu'on a, comme qui dirait, une vision plus large*.
Les éléments défilent dans un bref instant : il y en a plus en "vue" à un moment donné, avant que la mémoire immédiate ne soit distraite par d'autres choses à penser.
Comme pour les gens qui lisent vite et bien : ils ne perdent pas en compréhension en lisant plus vite, au contraire.
Logiquement, les vifs d'esprits, les bons QI, devraient tendre à comprendre plus.
Plusieurs "origines" possibles :
(c'est schématique, pour le fun)
aisance --> vitesse --> meilleure compréhension
vitesse --> aisance --> meilleure compréhension
vitesse et aisance (bonnet blanc et blanc bonnet) --> meilleure compréhension
meilleure compréhension globale --> simplification --> plus grande vitesse et plus grande aisance --> meilleure compréhension --> simplifcation... ad lib
compréhensions passées pour une situation analogue et bonne utilisation de sa mémoire --> comparaison et adaptation --> aisance et vitesse --> résolution simplifiée
utilisation plus habile de sa mémoire grâce à la meilleure vue(*) induite entre autres par la vitesse de traitement (recherche consciente dans la mémoire plus poussée, plus pertinente) --> plus grande mise en cohérence des idées et des situations vécues --> meilleure mémoire (plus de liens créés pour accéder à une même donnée) = cercle vertueux
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C'est, comme je disais, schématique, et c'est peut-être idiot.
On peut imaginer des éléments qui interfèrent entre ces étapes : tout peut déraper à chaque étape (sauf si tout se passe idéalement comme décrit plus haut) : un souvenir peut être faux ou imprécis (même quand on a un cerveau performant), une tentative de simplification peut aboutir à un raccourci fautif, la personne peut aussi ne pas être consciente des processus très rapides ou de la logique tacite qui lie des pensées entre elles, etc.
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"Plusieurs "origines" possibles" : cette formulation sous-entend qu'il n'y a pas de raison que pour tout le monde parmi les vifs cela se passe exactement de la même façon. On peut supposer qu'il y a des très vifs qui ont des capacités comparables sans avoir réellement les mêmes gros points forts à la base.
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Édition : On pourrait s'amuser à faire ce genre de schémas à partir de notes obtenues aux différents subtests du test de QI : en partant des points forts pour imaginer comment ils peuvent coopérer et comment les points faibles interfèrent ou peuvent être contournés.
Ça, c'est pour la partie "douance". La vitesse et l'habileté.
S'il fallait décrire d'autres formes d'intelligence, on pourrait s'amuser à exclure les ressources qui sont mesurées par les tests de QI en tant que carburant de la vie mentale.
Dans le jugement (la pénétration d'un esprit, la lumière) ou dans les réflexions au long cours, ou encore dans ce qui relève de l'intelligence interpersonnelle, est-ce que les opérations basiques d'observation et de logique et les capacités de mémoire de travail et de vitesse de traitement ont encore un impact déterminant ? Est-ce que toutes approches, toutes les formes d'intelligence peuvent être comparées à des exercices de résolution de puzzles ? (ce n'est pas une question rhétorique)
La conception de l'intelligence qu'il y a derrière les tests de QI est terriblement phallique...
On (les "détracteurs") se fait souvent répondre qu'il n'y a pas mieux et que ça mesure quelque chose. Certes, ça mesure quelque chose... mais faut-il empoigner tout ce qui ressemble à un manche faute de pouvoir saisir le reste ?
Il faut saisir de cette façon si on reste dans cette logique phallique.
Bref... Je vous dis prout, autant parler à des balais à frange...
hewi- Messages : 265
Date d'inscription : 20/08/2021
Re: Je ne comprends plus rien à la douance
Jolie métaphore ! Je n'ai pas vu tout de suite où tu voulais en venir avec cette "conception phallique du QI" !
Sauf que tout phénotype (l'intelligence au sens QI étant un caractère constitutif du phénotype) correspond au résultat de l'évolution qui a permis une adaptation à un environnement donné.
Si, exemple trivial, les lions ne sont pas aussi intelligents que nous, c'est probablement que l'intelligence est un désavantage dans leur environnement et leur structure sociale elle même adaptée à l'environnement.
Ainsi fondamentalement, parier que faire appel uniquement à l'intelligence telle que mesurée par le QI dans TOUTES les situations, sans distinction, pourrait très bien relever d'une forme d'inadaptation et par extension de pathologie, n'est pas aussi absurde que cela pourrait apparaitre au premier abord.
Sinon la vitesse et la simplification, sont aussi source d'erreurs de jugement. A lire en travers, on s'interdit de remarquer une idée originale (ou un embryon d'idée) noyée au milieu de poncifs par exemple. Et lire en travers parait être une défaut que beaucoup de surdoués peuvent acquérir dans un environnement éducatif qui ne leur est pas spécialement adapté. Un surdoué rencontre beaucoup de situations qui le confortent dans la conception que ce qu'il a en tête est largement suffisant, pour ne prêter qu'une attention très vague au reste.
Et si le reste comporte un point intéressant, il sera largement temps, plus tard, de le prendre en compte, sans avoir pris de retard sur les autres. Bref c'est le lièvre et la tortue.
Qu'on le veuille ou non, par ailleurs, on vit dans une société ou la coopération est incontournable. Ainsi le fait d'avoir compris "mieux" doit impérativement être partagé avec d'autres pour que cette compréhension puisse avoir un intérêt concret. Cela nécessite de pouvoir se figurer l'état de compréhension de l'autre, et en plus de se mettre au tempo de l'autre, quitte à ce que la mélodie en soit fortement altérée. De mon expérience ce n'est pas un des points forts des gens vifs d'esprit qui négligent souvent la communication et la prise en compte d'autrui, y compris quand cet autrui est vifs aussi.
Désolé il faut que je pense à d'autres choses IRL, donc c'est un peu en vrac. Probablement que je paraphrase certains posts comme tu me l'a fait remarquer hewy. Je n'ai pas relu tout le fil.
Et les idées évoquées n'ont rien de novateur non plus, y compris les miennes. C'est juste un échange de forum. On est assurément loin de ce qui se passe dans des labos de neurosciences lol ;-)
Non rien à soigner dont la cause unique et directe soit l'intelligence, ou même l'intelligence restreinte à certains critères objectivement mesurables ! C'est que je voulais illustrer par mon illustration avec les gènes.Que veux-tu dire par "faire du [test de] QI un outil [...] curatif", stp ?
Pour soigner comment et quoi ?
Sauf que tout phénotype (l'intelligence au sens QI étant un caractère constitutif du phénotype) correspond au résultat de l'évolution qui a permis une adaptation à un environnement donné.
Si, exemple trivial, les lions ne sont pas aussi intelligents que nous, c'est probablement que l'intelligence est un désavantage dans leur environnement et leur structure sociale elle même adaptée à l'environnement.
Ainsi fondamentalement, parier que faire appel uniquement à l'intelligence telle que mesurée par le QI dans TOUTES les situations, sans distinction, pourrait très bien relever d'une forme d'inadaptation et par extension de pathologie, n'est pas aussi absurde que cela pourrait apparaitre au premier abord.
Sinon la vitesse et la simplification, sont aussi source d'erreurs de jugement. A lire en travers, on s'interdit de remarquer une idée originale (ou un embryon d'idée) noyée au milieu de poncifs par exemple. Et lire en travers parait être une défaut que beaucoup de surdoués peuvent acquérir dans un environnement éducatif qui ne leur est pas spécialement adapté. Un surdoué rencontre beaucoup de situations qui le confortent dans la conception que ce qu'il a en tête est largement suffisant, pour ne prêter qu'une attention très vague au reste.
Et si le reste comporte un point intéressant, il sera largement temps, plus tard, de le prendre en compte, sans avoir pris de retard sur les autres. Bref c'est le lièvre et la tortue.
Qu'on le veuille ou non, par ailleurs, on vit dans une société ou la coopération est incontournable. Ainsi le fait d'avoir compris "mieux" doit impérativement être partagé avec d'autres pour que cette compréhension puisse avoir un intérêt concret. Cela nécessite de pouvoir se figurer l'état de compréhension de l'autre, et en plus de se mettre au tempo de l'autre, quitte à ce que la mélodie en soit fortement altérée. De mon expérience ce n'est pas un des points forts des gens vifs d'esprit qui négligent souvent la communication et la prise en compte d'autrui, y compris quand cet autrui est vifs aussi.
Désolé il faut que je pense à d'autres choses IRL, donc c'est un peu en vrac. Probablement que je paraphrase certains posts comme tu me l'a fait remarquer hewy. Je n'ai pas relu tout le fil.
Et les idées évoquées n'ont rien de novateur non plus, y compris les miennes. C'est juste un échange de forum. On est assurément loin de ce qui se passe dans des labos de neurosciences lol ;-)
bepo- Messages : 2704
Date d'inscription : 14/09/2009
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