Re: stimulez-moi !

par Fata Morgana Ven 11 Mai 2012 - 9:42

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C'est à peu près tout ce que je suis en mesure de produire ! Sad

par Waka Ven 11 Mai 2012 - 22:17

?

Je comprends pas........

par Fata Morgana Ven 11 Mai 2012 - 22:43

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C'est assez explicite pourtant comme expression du vide ! Wink

par isadora Ven 18 Mai 2012 - 19:17

une semaine que je procrastine dans mon travail, ça va commencer à se voir sérieusement et je vais devoir rattraper sur ce we tout ce que je n'ai pas fait pendant mon temps officiel de travail ...

je n'ai plus aucune excuse pour retarder la production de mon analyse ...

gros soupir !

j'ai proposé de changer le mot en rétrocrastiner, car je ne vois pas pourquoi il y aurait dans cette attitude quoi que ce soit de "Pro".

j'enchaîne les théières de thé et les passages aux toilettes ... j'attrape toutes les idées pour les rejeter aussitôt. je trouve urgent de surtout ne pas commencer avant de savoir comment je vais conclure.

trop d'ego et d'ambition de faire différent, de faire encore mieux que l'an dernier, alors qu'au fond il suffirait de tout simplement produire du basique et que cela satisferait le client, sans être inoubliable.

j'ai même réussi à faire des tâches ménagères et des tâches administratives repoussées de longue date pour éviter de commencer ... celles sur lesquelles je procrastinais furieusement ces derniers temps viennent donc d'être accomplies.

ce décalage m'épuise.

par isadora Ven 18 Mai 2012 - 19:33

fata,

je lis augustin de romanet : non aux 30 douloureuses, au delà du titre accrocheur, une belle réflexion sur les cycles à partir d'une étude américaine.

par Fata Morgana Ven 18 Mai 2012 - 19:58

Lire...

J'ai moins que jamais les yeux en face des trous ! Wink

par isadora Ven 18 Mai 2012 - 20:30

ok, je te résumerai avec un dessin quand je l'aurai fini !

par Fata Morgana Lun 24 Sep 2012 - 16:26

Je poste à tire-larigot. Il y a une raison à cela de l'ordre de la relance et donc de la stimulation. Parfois je lis des réponses ici ou là sur le forum dont je suis jaloux. Là maintenant j'aurais besoin d'un coup de génie, tu sais, le truc avec l'ampoule !
(le larigot est un flûte, une sorte de pipeau pour la musique matiale il me semble: celui qui dit que je pipeaute, je lui colle...un soufflet...Ce qu'on n'inventerais pas quand on s'emmerde...)

par Fata Morgana Sam 9 Fév 2013 - 9:36

Qui allumera la mêche ? Wink

Le problème est là: il n'y a rien entre la grise procrastination et les éclairs de génie...Tout l'un tout l'autre. Inutile de dire que ma vie est morne plaine.
Par contre quand la stimulation est là, whouaoh, les étincelles !

par Zarbitude Sam 9 Fév 2013 - 11:21

Raconte-moi ton dernier rêve.... bounce

par Zarbitude Sam 9 Fév 2013 - 11:22

Nocturne hein, on est bien d'accord Bisous

par Invité Dim 17 Fév 2013 - 11:01

Je ne savais pas que tu avais un fils autiste, Fata. Je me sens tellement liée avec eux que je sens que je vais en pondre au moins un, donc je me prépare psychologiquement Smile

J'aurais aimé pouvoir travailler avec eux, mais malheureusement je ne pense pas posséder une assez grande patience, juste une excellente compréhension de ce qu'ils sont et de ce qu'il faudrait (inné bien-sûr... rien d'étudié !) Qu'on les laisse tranquille ! Il y a des textes magnifiques là-dessus, tu as dû déjà les lire.

Comme les autistes, nous avons notre bulle, notre besoin d'être stimulé (qui est rarement atteint, donc on s'auto-stimule : moi je bouge ma jambe, je fais plusieurs choses en même temps, j'écoute de la musique...) sinon je commence à bailler et je finis par m'endormir.

Tu as 55 ans, j'en ai 23, je vais réussir encore à m'auto-stimuler pendant quelques années. Mais après avoir fait le tour du monde, tout lu, tout fait, comment pourrais-je encore me stimuler ? J'ai une soif tellement avide du monde que j'essaie de me réfréner dans mes apprentissages. J'espère que tu trouveras dans la nouvelle génération et les technologies de quoi apaiser ta soif de stimulations. Je la cherche dans les livres, les expériences, l'art, la création, tout. Jusqu'à en être malade Smile

Donc j'essaie aussi de rechercher la relaxation, et le "ne rien faire" très dur à atteindre.

par Fata Morgana Mar 7 Jan 2014 - 16:37

Vieux fil...

J'arrive à la conclusion qu'il faut tout de même accepter un certain immobilisme. L'âge (et surtout l'expérience) fait que les choses perdent en importance et nous permet de ne pas culpabiliser des moments vides, qui semblent stériles. Il n'y a pas de sport sans repos.
"Waiting for the flash..."(steve hillage).
En attendant tenir au jour le jour, rester tranquille mais vigilant. Le déclic viendra !

par Invité Ven 24 Jan 2014 - 15:24

Fata Morgana a écrit:
Nous avons eu un débat houleux avec certains encadrants qui s'occupent de mon fils autiste. A priori, les nouvelles ne sont pas si bonnes et les décisions à prendre délicates. Pourtant durant le temps de l'échange où il fallait rivaliser de ruse, je me suis senti gonflé à bloc. J'ai compris ce que disent certains auteurs parlant des surdoués quand ils affirment qu'en réalité nous sommes dominants, même si je ne cherche pas à l'être. La complexité des relations induites par la situation m'a permis de laisser libre cours à mon intelligence et au vocabulaire afférent, à la suite de quoi c'est la décision que j'ai prise qui a été adoptée. Pendant ces instants tendus, je me sentais heureux de faire vivre enfin mon cerveau à un rythme qui lui convient et j'éprouvais une sorte de bien-être de pouvoir l'utiliser réellement. J'ai bien sûr mis le frein sur les arborescences inutiles qui nous aurait fait dévier du sujet pour rester concentré et pragmatique. J'ai retiré de cet entretien une grande satisfaction égoïste ! Mon mental baignait dans son jus. De cette expérience je conclus deux-trois choses éclairantes illustrant mon fonctionnement. Je m'ennuie beaucoup. Je m'ennuie beaucoup parce que je ne trouve pas de situations suffisamment stimulantes pour moi et souvent les discussions (y compris écrites) me tombent des mains, accompagnées d'un " à quoi bon" défaitiste. De ce besoin nait ainsi une deuxième difficulté qui m'est intimement liée, le sentiment aigu de la solitude. Qu'on prenne cela pour de l'orgueil si on veut, mais il est très rare, et de plus en plus rare que l'on dise quelque chose qui me surprenne ou aborde un sujet auquel je n'ai pas déjà pensé...Là encore, l'à quoi bon prédomine. Je le dis sans forfanterie, et uniquement afin de décrire ma situation, et non de me faire valoir (ce dont je me fiche éperdument) mais j'ai l'impression de tout savoir...Non dans les détails, mais les fonctionnements sous-jacents de toute pensée, réflexion étant toujours les mêmes, je fais trop vite le tour des choses et m'en désintéresse aussitôt. Il n'y a plus grand-chose qui excite ma curiosité je l'avoue, et je me sens blazé, et je n'aime pas ça. Tout se transforme en procrastination. En comportement de scanneur, mais qui scanne sans joie. Pas facile...
Je ne suis pas sûr que cela appelle une réponse, mais sait-on jamais ?

Fata, je découvre ce fil après ma visite chez David...
Je n'ai rien prouvé sur ZC, au point d'être de moins en moins persuadée de ma zébritude...
Tu le sais, je crois.

Mais je ne me retrouve que trop bien dans ce que tu dis ici.
Voici la solution que j'ai adoptée : créer des événements qui vont permettre
* soit de vibrer, seul,
* soit de rencontrer un "autre", de se "toucher" vraiment, d'accéder à une forme d'intimité nourrissante, source de joie immense et d'adrénaline. Mais cela implique de trouver "des autres" qui acceptent / soient en mesure de jouer le jeu... En tout état de cause, ces événements ne peuvent pas être fréquents non plus, sous peine, précisément, de perdre le caractère exceptionnel généralement lié à la nouveauté.

Sur le plan professionnel cela se traduit par : accepter, une bonne fois pour toutes, notre caractère "dominant" et monter des projets, ou s'extraire des groupes pour accéder à une dimension supérieure.

Quoi qu'il en soit : j'en reviens toujours ou du moins trop souvent, à cette "conscience aiguë que j'ai de moi-même" (c'est de toi que je tiens cette formulation : elle me sert aujourd'hui d'ancrage pour ne pas sombrer tout à fait).

par Fata Morgana Ven 24 Jan 2014 - 15:27

Et bien si tu remontes tous les fils, tu n'as pas fini de lire !

Mais en attendant essaye de lire ça:

http://gappesm.net/Ressources/Articles/Arielle-Adda/Adulte-Doue/

par Invité Ven 24 Jan 2014 - 15:32

Fata Morgana a écrit:Et bien si tu remontes tous les fils, tu n'as pas fini de lire !

Mais en attendant essaye de lire ça:

http://gappesm.net/Ressources/Articles/Arielle-Adda/Adulte-Doue/

Non : je ne vais pas remonter le fil, par simple manque de temps (et probablement de motivation). Ce premier post me suffit amplement !!!
~~Mais je vais lire l'article d'Arielle Adda (je ne la connais que de nom, merci).~~
J'ai participé à l'enquête du gappesm.

Pour revenir au sujet qui t'occupais, ici... l'expression que je m'entends prononcer le plus souvent (je peux bien la donner ici, entre "nous" dont je ne fais probablement pas partie...) est : "mais je suis déjà plus loin que ça". Cela traduit bien, je crois, ce dont tu parles.

Je viens de parcourir l'article d'Arielle Adda : "désolation intérieure".

Voilà, ces deux mots, ME disent tout !