Mes écrits
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Re: Mes écrits
Histoires de famille
Mon frère va avoir un troisième mouflet et ma sœur qui est infertile est jalouse comme une sauterelle elle n'a pu adopter qu'un bambin africain noir comme la nuit et d'ailleurs, très beau. Ainsi va la famiglia et ses drames, ses espoirs, ses joies et ses renoncements et ce monde est-il autre chose qu'injuste quand il donne à un être le désir d'enfanter conjoint à l'impossibilité. Injuste et cruel et ses histoires de familles qui tournent dans le manège des drames et des absurdes rictus qui dessinent la frustrante échalade vers le trépas inéluctable. Shakespeare en ces lieux trouveraient à dire où je n'esquisse que la notoriété d'un fait désaccompli d'une vie ou de deux peu importe c'est celle d'un autre avarié et le temps d'un esclave est compté.
Histoire de famille et Roméo mari de Juliette le temps d'une journée a sombré a compris le désir et la mort et ma sœur et mon frère et bébé le chagrin sans succès le coït sans récolte la moisson sans semence d'une hutte mon beau-frère a beau baiser comme un arbre à mille queues ne rendra ma sœur heureuse qui vieillit et déjà ne se fane qu'elle se courbe et pleure pleure, pleure comme une âme amoindrie par le flot des années de travail de lutte de privation d'espoir de désespoir et de contredésespoir que porte à son tour ce petit éthiopien au regard fragile sur un monde insipide sans vérité tangible.
Famille de Noël en exil au printemps de la lutte de miel sans sucre où les frères s'entre-déchirent pour un oui pour un non pour une blonde ou une brune et le tais est de mise quand le frère est d'équerre il se tient à carreau d'un mal qui sent la bite à pleine chatte et tout le monde est gavé de liquide séminal raffiné filtré et distillé les armoiries sont pleines de sperme de nos aïeux la vie n'est qu'un bassin de foutre où batifolent nos pères où ratifolent nos mères et dans une belle gerbe de jouissance ceci ne mène à rien.
Et la baise bat son plein bat le blé le froment et la gangue de son et nourrit le bébé qui grandit et flétrit et l'on dit : "c'est beau. C'est la vie. Gousi Gousi." Et vous répondez "Gousi gousa".
Et quand l'on crie et quand l'on rit l'on oublie ce refrain et quand viennent les jours de gloire on oublie encore plus et quand vient le feu de paille l'on oublie que l'on a oublié et l'on est triste et l'on n'est plus rien et l'on ne sait même pas pourquoi alors l'on le reproche à l'autre.
Et l'on chante à plein cœur ce nouveau refrain et c'est sa faute et c'est leur faute et c'est les vils et les veuls. Et d'ailleurs c'est vraiment les vils et c'est vraiment les veuls. Mais l'on ne s'aperçoit pas que l'on en fait partie.
Alors que nos enfants soient des bébés ou des projets l'on va chez le psychiatre qui nous prescrit des anti dépresseurs et l'on lui dit "merci" comme d'autres disent à Big Brother : "Je t'aime".
Mon frère va avoir un troisième mouflet et ma sœur qui est infertile est jalouse comme une sauterelle elle n'a pu adopter qu'un bambin africain noir comme la nuit et d'ailleurs, très beau. Ainsi va la famiglia et ses drames, ses espoirs, ses joies et ses renoncements et ce monde est-il autre chose qu'injuste quand il donne à un être le désir d'enfanter conjoint à l'impossibilité. Injuste et cruel et ses histoires de familles qui tournent dans le manège des drames et des absurdes rictus qui dessinent la frustrante échalade vers le trépas inéluctable. Shakespeare en ces lieux trouveraient à dire où je n'esquisse que la notoriété d'un fait désaccompli d'une vie ou de deux peu importe c'est celle d'un autre avarié et le temps d'un esclave est compté.
Histoire de famille et Roméo mari de Juliette le temps d'une journée a sombré a compris le désir et la mort et ma sœur et mon frère et bébé le chagrin sans succès le coït sans récolte la moisson sans semence d'une hutte mon beau-frère a beau baiser comme un arbre à mille queues ne rendra ma sœur heureuse qui vieillit et déjà ne se fane qu'elle se courbe et pleure pleure, pleure comme une âme amoindrie par le flot des années de travail de lutte de privation d'espoir de désespoir et de contredésespoir que porte à son tour ce petit éthiopien au regard fragile sur un monde insipide sans vérité tangible.
Famille de Noël en exil au printemps de la lutte de miel sans sucre où les frères s'entre-déchirent pour un oui pour un non pour une blonde ou une brune et le tais est de mise quand le frère est d'équerre il se tient à carreau d'un mal qui sent la bite à pleine chatte et tout le monde est gavé de liquide séminal raffiné filtré et distillé les armoiries sont pleines de sperme de nos aïeux la vie n'est qu'un bassin de foutre où batifolent nos pères où ratifolent nos mères et dans une belle gerbe de jouissance ceci ne mène à rien.
Et la baise bat son plein bat le blé le froment et la gangue de son et nourrit le bébé qui grandit et flétrit et l'on dit : "c'est beau. C'est la vie. Gousi Gousi." Et vous répondez "Gousi gousa".
Et quand l'on crie et quand l'on rit l'on oublie ce refrain et quand viennent les jours de gloire on oublie encore plus et quand vient le feu de paille l'on oublie que l'on a oublié et l'on est triste et l'on n'est plus rien et l'on ne sait même pas pourquoi alors l'on le reproche à l'autre.
Et l'on chante à plein cœur ce nouveau refrain et c'est sa faute et c'est leur faute et c'est les vils et les veuls. Et d'ailleurs c'est vraiment les vils et c'est vraiment les veuls. Mais l'on ne s'aperçoit pas que l'on en fait partie.
Alors que nos enfants soient des bébés ou des projets l'on va chez le psychiatre qui nous prescrit des anti dépresseurs et l'on lui dit "merci" comme d'autres disent à Big Brother : "Je t'aime".
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Practicolosopher a écrit:C'est quand même curieux qu'on puisse infiniment compresser une suite infinie et la réduire à sa complexité de Kolmogorov. Comment les maths expliquent-elles ce paradoxe ?
Que veux-tu dire par compresser infiniment une suite infinie ? Beaucoup de suites tendent vers un truc qu'il est possible de calculer.
Un pgrm minimal pour écrire la suite, genre
- Code:
/* package whatever; // don't place package name! */
import java.util.*;
import java.lang.*;
import java.io.*;
/* Name of the class has to be "Main" only if the class is public. */
class Demo
{
public static void main (String[] args) throws java.lang.Exception
{
double Q = 10;
double x = Q;
for(int i = 0; i < 98; i++) {
System.out.println("x(" + i + ") = " + x);
x = Math.pow(Q, 1 / x);
}
System.out.println("Hello Zaibres");
}
}
Donne une complexité de kolmachintof plus ou moins si j'ai bien compris.
Ou est-ce cela "x(n + 1) = Q^(1 / x(n))" la complexité de kafelnicof ?
[Dans les avengers natasha Romanov est très complexe. Je pense que l'on peut parler de complexité de romanof, mais je plaisante. L'on fait parfois des cocktails de choux romaneskof outre oural. Encore que, il faut savoir placer l'oural. Oui, d'où l'expression saperlipopov].
La dérivée est - 1 / x^2 ln(Q) Q^(1 / x).
D'après fr.m.wikipedia.org/wiki/Suite_r%C3%A9currente, Si la fonction de récurrence est dérivable en l’un de ses points fixes noté α, alors ce point fixe est attractif si | f ′ ( α ) | < 1 et ce point fixe est répulsif si | f ′ ( α ) | > 1.
L'on sait que α = e^(W(ln(Q))).
Ce qui revient à dire α^α = Q et α = Q^(1 / α)
- 1 / α^2 ln(Q) Q^(1 / α) =
- 1 / α^2 ln(Q) α =
- 1 / α ln(Q) =
- 1 / e^(W(ln(Q))) ln(Q) =
or
W(y) e^(W(y)) = y
y / e^(W(y)) = W(y)
donc
- 1 / e^(W(ln(Q))) ln(Q) =
- W(ln(Q)) =
|- W(ln(Q)| < 1
|W(ln(Q)| < 1
- 1 < W(ln(Q)) < 1
Cela concerne uniquement la partie W0 de W.
W0 est continue croissante.
W0(ln(Q)) = - 1
ln(Q) = - 1 / e
Q = e^(- 1 / e) = 0,692...
W0(ln(Q)) = 1
par définition
W(ln(Q)) e^(W(ln(Q))) = ln(Q)
ln(Q) = e
Q = e^e = 15,15...
Donc la suite converge vers x pour e^(- 1 / e) < Q < e^e.
Il reste à expliciter le cas où - 1 / e < ln(Q) < 0 où il y a deux solutions à l'équation.
Pour 1 < Q < e^e, la suite converge vers l'unique solution de l'équation e^(W(ln(Q))).
Pour Q < 1, la fonction contient deux points fixes. x1 = e^(W0(ln(Q))) qui est attractif et x2 = e(W1(ln(Q))) qui est répulsif. La suite converge vers le point fixe attractif.
Exemple Q = 0,89
x1 = 0,875
x2 = 0,0347
La suite converge vers x1
Il y a la limite inférieure ln(Q) = - 1 / e. x1 = x2 = e^(- 1).
Et enfin le cas Q = 1 qui a une solution fixe x = 1 et une solution limite x = 0.
Ah. C'est résolu.
C'était fun.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Doit-on apprendre le provençal
Doit-on apprendre la langue des vieux
À quoi cela peut-il servir
L'on m'a souvent dit que je vivais dans le passé
Mais je dis pas c'est la langue de jadis
J'la connais pas y faudrait ?
Est-ce que ça va m'servir
Est-ce que ça va servir
Et à quoi
J'sais pas.
Doit-on apprendre la langue des vieux
À quoi cela peut-il servir
L'on m'a souvent dit que je vivais dans le passé
Mais je dis pas c'est la langue de jadis
J'la connais pas y faudrait ?
Est-ce que ça va m'servir
Est-ce que ça va servir
Et à quoi
J'sais pas.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Ça m'a valu une suppression de fil dans le topic "science" et un verrouillage dans ce même topic pour des fils dédiés à ce sujet.
Tout est flood qui finit flood.
Tout est flood qui finit flood.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Ceci dit j'ai fait un effort [surhumain] pour écrire tout ici en un dernier post. C'était comme une sorte d'épreuve.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Que c'est bien Noël les gens exigent un bonheur ils n'aspirent plus au bonheur ils exigent j'ai le pass ! J'ai le pass ! J'ai le droit à ma place au resto j'ai un Porsche cayenne j'ai le droit de mal conduire j'ai payé j'ai le droit. Et le commerçant me flatte c'est que j'ai raison et si je n'ai pas ce que j'exige alors je hurle. J'ai payé. Je mérite. Le bonheur n'est plus dans la respiration.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
"Jenny devrait très précisément économiser quatre mois d'argent de poche pour rembourser la robe à son père mais Nate n'avait pas besoin de le savoir. Il trouvait qu'elle ressemblait à un petit ange en noir et blanc. Un ange avec la plus belle paire d'amortisseurs qu'il avait jamais vus."
Gossip Girl, je veux tout tout de suite, p24.
Gossip Girl, je veux tout tout de suite, p24.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
"Sur la banquette arrière de la limousine, Olivia se retrouva coincée entre cette Jenny Humphrey aux nibards énormes et Miles, l'échalas aux cheveux en pics, le copain batteur d'Aaron. De l'autre côté, Serena était assise sur les genoux de Flow — "pour faire de la place à tout le monde" prétendit-elle — et Nate était blotti contre la vitre, en train de planer. Il avait aussi roulé des joints à Kati, Isabel et Chuck, encore plus gonflants défoncés que bourrés. Aaron était assis en tailleur par terre entre les deux sièges arrière, fumait l'une de ses cigarettes aux plantes et jouait à la PlayStation 2 de la limousine."
Gossip Girl, je veux tout tout de suite p. 42.
Gossip Girl, je veux tout tout de suite p. 42.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
[ben quoi on peut pas tout le temps lire les misérables ou souvenir de la maison des morts. Et puis cela fait partie aussi d'une certaine réalité. Je ris à la fois de cette peinture sociale et suis horrifié des mésaventures que s'apprête à vivre la jeune et innocente Jenny au cœur pur [et à la forte poitrine comme vous l'aurez compris].].
Invité- Invité
Re: Mes écrits
[C'est là que je m'aperçois que Gossip Girl c'est beaucoup plus sexy que les maths].
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Ce soir j'ai rêvé de Mozart
Qui bricolait dans son garage
Qui tapait avec son marteau
Qui construisait une cagette
Où il mettait ses légumes
Pour aller au marché
Cueillir des pêches et des agrumes
Construits par le maraîcher
Un Mozart un peu fatigué
Et apaisé beaucoup
N'avait plus besoin composer
N'avait plus besoin étourdir
Ce soir j'ai rêvé de Mozart
Qui cuisinait dans sa cuisine
Il tournait dans la marmite
Une soupe qui tournait rond.
Qui bricolait dans son garage
Qui tapait avec son marteau
Qui construisait une cagette
Où il mettait ses légumes
Pour aller au marché
Cueillir des pêches et des agrumes
Construits par le maraîcher
Un Mozart un peu fatigué
Et apaisé beaucoup
N'avait plus besoin composer
N'avait plus besoin étourdir
Ce soir j'ai rêvé de Mozart
Qui cuisinait dans sa cuisine
Il tournait dans la marmite
Une soupe qui tournait rond.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Il y a des actrices comme Catherine Deneuve ou Meryl Streep : elles excellent dans les rôles de méchantes : le diable s'habille en Prada, Indochine. À part ça, je sais pas ce qu'on leur trouve.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Mozart était vieux et fatigué
Il était assis les doigts croisés
Ses doigts noueux
Ses gros doigts rugueux
La porte du garage laissait entrer
L'air innocent du matin
L'air effronté comme une jeune fille
Innocente et impudente
L'air lui caressait les joues
À la barbe fatiguée
Et jouait dans ses cheveux
S'amusant de sa vieillesse
Mozart réfléchissait
Une commode ou une table de nuit
Une chaise une table basse
Un ciseau à bois un établi.
Il était assis les doigts croisés
Ses doigts noueux
Ses gros doigts rugueux
La porte du garage laissait entrer
L'air innocent du matin
L'air effronté comme une jeune fille
Innocente et impudente
L'air lui caressait les joues
À la barbe fatiguée
Et jouait dans ses cheveux
S'amusant de sa vieillesse
Mozart réfléchissait
Une commode ou une table de nuit
Une chaise une table basse
Un ciseau à bois un établi.
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Qu'est-ce que c'est la France
Est-ce de Gaulle
Qui disait
"I am France"
Est-ce les paysages
Les bords de mer les plages
Les histoires de mon grand-père
Qui nous racontait la guerre
Vue de ses yeux d'enfant
Qui achetait aux soldats
Venus d'Amérique
Des cigarettes et du chocolat
La vieille France je sais ce que c'est
Je dis pas que c'était bien
Mais c'était quelque chose
Alors je parle aux jeunes.
Est-ce de Gaulle
Qui disait
"I am France"
Est-ce les paysages
Les bords de mer les plages
Les histoires de mon grand-père
Qui nous racontait la guerre
Vue de ses yeux d'enfant
Qui achetait aux soldats
Venus d'Amérique
Des cigarettes et du chocolat
La vieille France je sais ce que c'est
Je dis pas que c'était bien
Mais c'était quelque chose
Alors je parle aux jeunes.
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Re: Mes écrits
Si la suite u(n + 1) = Q^(1 / u(n)) diverge pour Q > e^e, qu'en est-il pour la suite u(n + 1) = Q^(1 / Q^(1 / u(n))).
Invité- Invité
Re: Mes écrits
Et si on ne le sait pas, alors on ne sait pas tout ce qu'il est possible de savoir.
Invité- Invité
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