Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
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Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Bonjour, alors je viens de lire l'intégrale des sujets suivants :
J'aime bien la différenciation des fatigues telles que le fait jmd là :
Je vis fréquemment ce genre de situation :
et voici ce que je constate chez moi, et mes hypothèses de l'origine du problème :
Depuis que je couve une dépression, (donc sur la période 2009-2014 et depuis fin 2017 jusqu'à aujourd'hui), j'ai constaté subir des épisodes de sommeil (environ 3h30 chacun), contre lesquels il est très difficile de lutter, et qui se repoussent (mais de disparaîssent pas). Ces épisodes, je le croyais au début, étaient le résultat d'un fonctionnement intense de mon cerveau de zèbre. Hors, après en evoir parlé à mon thérapeute (-chiatre) et lu quelques études (plus les refs là), j'ai réalisé qu'en dépression, un zèbre, fonctionne plus comme un neurotypique avec une mécanique habituée à fonctioner zèbre. Il semblerait donc peu probable que ces épisodes de fatigue intense (au point de tomber -littéralement, de sommeil dans le métro) soient le fruit d'un focntionnement trop intense de ma part.
Tous se produisaient en fin de journée ou durant les inter-cours (genre pauses de 2/3 heures). J'étais animateur Kapla (Ateliers bleus dans les écoles le soir), et après 1h30 avec des gamins, je rentrais chez moi, et je dormais. Impossible de lire dans le métro, une fois posé, je dormais (parfois au point de me réveiller au terminus du RER C...). Une fois rentré chez moi, si je n'avais pas assez de motivation, je m'écroulais sur mon lit et c'était parti pour 3h30. Dans les meilleurs cas, je pouvais partir au sport, de retour 3h plus tard et ce n'était même pas la peine de me préparer à manger, je dormais direct et réveil le lendemain après 10 ou 12 heures de sommeil.
J'ai tenté de moduler des paramètres de ma vie, et j'ai constaté que dormir tout habillé me fait plutôt dormir vers ce cycle de 3h30, alors que dormir en 'tenue de nuit' me fait d'avantage dormir des cycles de 90 minutes pendant 6 à 8 heures.
Depuis peu, je suis passé en analyse, et je suis très actif à noter tout ce que je vis. J'ai également acquis après avoir vécu en Chine, une perception interne assez accrue. J'ai remarqué que ce phénomène de sommeil intense n'était pas présent de 2015 à 2017 (lorsque je m'étais plus ou moins remis de ma dépression), j'en déduis donc une présence liée à un état dépressif.
A ce stade, j'en ai déduis qu'il s'agît d'une fatigue générée par la production de neurotransmetteurs, forcée par l'extérieur (interaction sociale). Ce qui voudrait dire que je suis seul, incapable de produire une quantité suffisante de ce(s) NT, mais qu'étant forcé socialement de me tenir, d'interagir etc, je suis en mesure de le(s) produire. Lorsque l'interaction s'arrête, la production de NT s'arrête aussi, et sous 30 à 40 minutes, je passe en manque (panne sèche), qui me déclenche une fatigue immense. J'ai par ailleurs constaté qu'auprès d'interaction avec des proches, l'effet est moindre. J'irai jusqu'à dire (pas vérifié complètement), que plus la personne est proche (socialement), moins il y a production forcé de NT_d'interaction_sociale.
Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai repris le travail pour aider un ami, et je tiens sa boutique les samedis après-midi et dimanches matins. Après la performance du samedi, j'ai remarqué cette fatigue. Je me suis forcé à rester éveiller afin de manger et boire correctement (de l'eau) avant de me laisser à sombrer. à 22h, je me suis laisser tomber, mis en tenue de nuit et... 3h30 plus tard j'étais debout, pas plus reposé qu'avant, mais pas en manque. M'est alors venu à l'idée : il ne s'agît pas de sommeil, mais probablement plus d'une mise hors service, permettant à mon cerveau de retourner à un point d'équilibre. En gros, c'est comme si l'interaction sociale me causait une dose de drogue dure, et son absence me met en manque. Ensuite, il faut se sevrer : les 3h30 sont un sevrage autmatique, et pour ce faire, mon cerveau a besoin de me faire "dormir".
Dès lors, peut-on parler de fatigue ?
Par ailleurs, je pense que je suis addict au sommeil (ou à ce qui se produit là-haut pendant). Je ne rechigne jamais pour dormir plus, et si je dors trop, j'ai des sortes de crampes cérébrales (ça tire dans mon cerveau, ça fait mal, et il m'est plus en plus difficile de sortir de mon sommeil si je dors trop). Et vous ?Ah, j'ai bien considéré cette remarque :
- Fatigue Quotidienne
- Fatigue Intellectuelle et physique
- Syndrome de fatigue chronique et études?
- [La fatigue
J'aime bien la différenciation des fatigues telles que le fait jmd là :
Il y a la fatigue qui nous tombe dessus d'un seul coup, la fatigue où l'on est trop excité pour s'endormir, la fatigue comme comportement d'évitement ou la fatigue qui nous accompagne lorsque nous nous laissons doucement sombrer dans le sommeil (se laisser tomber).
Je vis fréquemment ce genre de situation :
Sadophane a écrit:Je viens de faire une "sieste" de plusieurs heures, j'ai dû me coucher vers 15 ou 16 h et me lever vers 21 h. Avec plusieurs réveils et rendormissements. À la base, j'étais en train de jouer sur l'ordi, et j'ai été remplie de lassitude, je me suis dit que j'allais m'allonger un moment.
et voici ce que je constate chez moi, et mes hypothèses de l'origine du problème :
Depuis que je couve une dépression, (donc sur la période 2009-2014 et depuis fin 2017 jusqu'à aujourd'hui), j'ai constaté subir des épisodes de sommeil (environ 3h30 chacun), contre lesquels il est très difficile de lutter, et qui se repoussent (mais de disparaîssent pas). Ces épisodes, je le croyais au début, étaient le résultat d'un fonctionnement intense de mon cerveau de zèbre. Hors, après en evoir parlé à mon thérapeute (-chiatre) et lu quelques études (plus les refs là), j'ai réalisé qu'en dépression, un zèbre, fonctionne plus comme un neurotypique avec une mécanique habituée à fonctioner zèbre. Il semblerait donc peu probable que ces épisodes de fatigue intense (au point de tomber -littéralement, de sommeil dans le métro) soient le fruit d'un focntionnement trop intense de ma part.
Tous se produisaient en fin de journée ou durant les inter-cours (genre pauses de 2/3 heures). J'étais animateur Kapla (Ateliers bleus dans les écoles le soir), et après 1h30 avec des gamins, je rentrais chez moi, et je dormais. Impossible de lire dans le métro, une fois posé, je dormais (parfois au point de me réveiller au terminus du RER C...). Une fois rentré chez moi, si je n'avais pas assez de motivation, je m'écroulais sur mon lit et c'était parti pour 3h30. Dans les meilleurs cas, je pouvais partir au sport, de retour 3h plus tard et ce n'était même pas la peine de me préparer à manger, je dormais direct et réveil le lendemain après 10 ou 12 heures de sommeil.
J'ai tenté de moduler des paramètres de ma vie, et j'ai constaté que dormir tout habillé me fait plutôt dormir vers ce cycle de 3h30, alors que dormir en 'tenue de nuit' me fait d'avantage dormir des cycles de 90 minutes pendant 6 à 8 heures.
Depuis peu, je suis passé en analyse, et je suis très actif à noter tout ce que je vis. J'ai également acquis après avoir vécu en Chine, une perception interne assez accrue. J'ai remarqué que ce phénomène de sommeil intense n'était pas présent de 2015 à 2017 (lorsque je m'étais plus ou moins remis de ma dépression), j'en déduis donc une présence liée à un état dépressif.
A ce stade, j'en ai déduis qu'il s'agît d'une fatigue générée par la production de neurotransmetteurs, forcée par l'extérieur (interaction sociale). Ce qui voudrait dire que je suis seul, incapable de produire une quantité suffisante de ce(s) NT, mais qu'étant forcé socialement de me tenir, d'interagir etc, je suis en mesure de le(s) produire. Lorsque l'interaction s'arrête, la production de NT s'arrête aussi, et sous 30 à 40 minutes, je passe en manque (panne sèche), qui me déclenche une fatigue immense. J'ai par ailleurs constaté qu'auprès d'interaction avec des proches, l'effet est moindre. J'irai jusqu'à dire (pas vérifié complètement), que plus la personne est proche (socialement), moins il y a production forcé de NT_d'interaction_sociale.
Pas plus tard que la semaine dernière, j'ai repris le travail pour aider un ami, et je tiens sa boutique les samedis après-midi et dimanches matins. Après la performance du samedi, j'ai remarqué cette fatigue. Je me suis forcé à rester éveiller afin de manger et boire correctement (de l'eau) avant de me laisser à sombrer. à 22h, je me suis laisser tomber, mis en tenue de nuit et... 3h30 plus tard j'étais debout, pas plus reposé qu'avant, mais pas en manque. M'est alors venu à l'idée : il ne s'agît pas de sommeil, mais probablement plus d'une mise hors service, permettant à mon cerveau de retourner à un point d'équilibre. En gros, c'est comme si l'interaction sociale me causait une dose de drogue dure, et son absence me met en manque. Ensuite, il faut se sevrer : les 3h30 sont un sevrage autmatique, et pour ce faire, mon cerveau a besoin de me faire "dormir".
Dès lors, peut-on parler de fatigue ?
Par ailleurs, je pense que je suis addict au sommeil (ou à ce qui se produit là-haut pendant). Je ne rechigne jamais pour dormir plus, et si je dors trop, j'ai des sortes de crampes cérébrales (ça tire dans mon cerveau, ça fait mal, et il m'est plus en plus difficile de sortir de mon sommeil si je dors trop). Et vous ?
- Le meilleur traitement contre la fatigue c'est de bien dormir!:
- Hydra a écrit:Le meilleur traitement contre la fatigue c'est de bien dormir!
ça veut dire :
-horaires de sommeil réguliers (nombre d'heures suffisant mais pas excessif, à heure fixe si possible au moment ou on ressent la fatigue, sinon attendre que la sensation revienne c'est à dire environ 90 mn plus tard)
-pas d'activité stimulantes pour le cerveau avant de dormir,
-pas d'exposition lumineuse trop forte avant le coucher notamment pas d'écran (donc pas de ZebraC!)
-pas d'activité physique trop intense moins de 3- 4h avant le coucher
-activité physique régulière ,fréquente mais pas trop intense ni trop tardive
-pas d'alimentation hyperproteinée le soir, ni riche en vitamine C l'après midi ou le soir
-pas d'excitant type caféine l'après-midi et le soir (idem coca ,médicaments contenant de la caféine...)
-pas de stress, pas de soucis...
Voilà c'est tout !Un peu contaignant mais ça marche!
et si le matin on est encore fatigué, un tout petit peu de caféine ou mieux, pour ne pas retarder l'endormissement le soir, de vitamine C.
Et bien s'exposer à la lumière en début de journée.( C'est donc le moment d'aller sur Zebra!)
et si fatigue intellectuelle en cours de journée, le cerveau ne se nourrissant que de sucre, il faut lui en apporter! Et là les fruits secs c'est une bonne idée!
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Tin c'est impressionnant comment tu analyses tout.
Mais c'est peut-être juste ton travail qui te fatigue pcq il y a des gens et c'est peut-être bruyant peut-être c'est mieux un truc calme où tu es seul?
Mais c'est peut-être juste ton travail qui te fatigue pcq il y a des gens et c'est peut-être bruyant peut-être c'est mieux un truc calme où tu es seul?
Invité- Invité
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
C'est pas mon travail qui me fatigue, puisque comme dit plus haut, ça me le faisait aussi avec des gamins, là je suis fromager, et ça me l'a fait dans des situatiosn toutes très différentes, une sortie ZC c'était éuisant après coup, alors que j'ai kiffé sur le moment.
Juste dire que c'est "les gens et le bruit", ça ne résout pas la question. La question est donc, quels phénomènes neurobiologiques cela cause-t-il et découle-t-il ?
Juste dire que c'est "les gens et le bruit", ça ne résout pas la question. La question est donc, quels phénomènes neurobiologiques cela cause-t-il et découle-t-il ?
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Ah ouais je vois tu veux guérir quoi?
Mais peut-être il y a pas moyen.
Franchement moi si je travaille dans un bar ou un truc comme ça après une semaine je suis mort. Et pas pcq c'est physique.
Juste pour dire un exemple sur mon échelle.
Mais peut-être il y a pas moyen.
Franchement moi si je travaille dans un bar ou un truc comme ça après une semaine je suis mort. Et pas pcq c'est physique.
Juste pour dire un exemple sur mon échelle.
Invité- Invité
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Tiens, c'est curieux Clément, je suis à peu près dans le même cas, du moins en ce qui concerne la fatigue liée à l'interaction sociale.
Je n'ai pas ces accès d'endormissement soudain, mais j'ai remarqué qu'une activité sociale, quelle qu'elle soit (travail, vie familiale, vie amicale) me provoque une fatigue intense - suffisante parfois pour m'empêcher de marcher.
En période de "dépression" (je mets entre guillemets, parce que le diagnostic n'a jamais été posé et je ne suis pas sûr qu'il soit adapté - notamment pour l'absence de pensées délétères), ce phénomène était largement accentué, et ma sensibilité aux bruits accrue (au pluriel, puisque ce qui me dérange c'est la multiplicité des sources de bruit, plus que leur volume).
Ce que j'ai analysé, c'est qu'une interaction sociale me met en hypervigilance, avec donc tous les "capteurs" ouverts - ce qui est forcément exténuant. Il semble que je perçoive ces situations comme des situations de danger. Cela semble cohérent avec le fait qu'une interaction pour le travail m'épuise plus qu'une interaction familiale.
De plus, plus la fatigue est présente, plus le mode "hypervigilance" s'active, et plus je suis fatigué.
D'où la nécessité de savoir gérer mes journées, avec des périodes d'isolement total et de repos mental.
Je n'ai pas ces accès d'endormissement soudain, mais j'ai remarqué qu'une activité sociale, quelle qu'elle soit (travail, vie familiale, vie amicale) me provoque une fatigue intense - suffisante parfois pour m'empêcher de marcher.
En période de "dépression" (je mets entre guillemets, parce que le diagnostic n'a jamais été posé et je ne suis pas sûr qu'il soit adapté - notamment pour l'absence de pensées délétères), ce phénomène était largement accentué, et ma sensibilité aux bruits accrue (au pluriel, puisque ce qui me dérange c'est la multiplicité des sources de bruit, plus que leur volume).
Ce que j'ai analysé, c'est qu'une interaction sociale me met en hypervigilance, avec donc tous les "capteurs" ouverts - ce qui est forcément exténuant. Il semble que je perçoive ces situations comme des situations de danger. Cela semble cohérent avec le fait qu'une interaction pour le travail m'épuise plus qu'une interaction familiale.
De plus, plus la fatigue est présente, plus le mode "hypervigilance" s'active, et plus je suis fatigué.
D'où la nécessité de savoir gérer mes journées, avec des périodes d'isolement total et de repos mental.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Désolé en fait t'avais rien demandé moi je réponds à des questions imaginaires : ) J'ouvre ma bouche et l'air vibre. J'aime bien.
Pas grave bonne chance pour trouver une solution à tes problèmes
Pas grave bonne chance pour trouver une solution à tes problèmes
Invité- Invité
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Bonjour,
je ne sais pas si je vais être d'une grande aide, mais je tente, sait-on jamais.
J'ai une fatigue chronique qui dire depuis quelques années maintenant qui s'est majorée depuis un an. C'est compliqué de faire la part des choses entre ma vie remplie et mon fonctionnement cérébral (HPI et TDA).
J'ai fait un burn out l'an passé et là, la fatigue a été intense, et depuis je n'arrive plus à récupérer. Je reste fonctionnelle heureusement, mais des fois c'est compliqué.
Voici les pistes que je suis actuellement :
- je suis prof, et donc ça tire quand même vachement sur la couenne. ça rejoint ce que tu dis sur les relations sociales qui t'épuisent. Quand on est en classe, on est en hypervigilance et forcément ça fatigue. Il faut avoir les yeux partout en permanence.
Une personne sensible peut avoir le pb pour n'importe quelle interaction, comme le raconte fift.
Je ne peux pas changer mon boulot comme ça, donc ben je fais avec.
Conseil de ma psy : un moment dans la journée pour faire de la cohérence cardiaque (ce que je ne fais pas...) ça permet de détendre et reposer. Après dans mon collège le gros souci est qu'il n'y a pas un lieu calme, on est sollicité tout le temps, et donc je termine mes journées à plat (on rajoute à ça 2h de route par jour).
- La qualité du sommeil. Si on ne récupère pas bien la nuit, forcément, tout devient plus compliqué. Ce qui est mon cas. Donc à explorer, comprendre pourquoi et comment on peut arranger ça.
C'est ce que j'ai commencé à faire en TCC et il va y avoir une vérification médicale.
. donc tester la qualité du sommeil. Il peut y avoir des apnées du sommeil, notamment quand on ronfle, si j'ai tout saisi. Mais également des cycles qui se font mal et là il faut voir un spécialiste, ça se teste en clinique si je ne m'abuse, mais à priori ça se traite en TCC de ce que j'ai compris.
de ce qu'a dit ma psy, les siestes sont à proscrire. ça fait 15 jours que je les ai enlevées, et c'est dur. Quand on est un cycle complet (soit 90min où tu as l'alternance des différentes formes de sommeil), ça te décale et la nuit tu n'arrives plus à faire correctement tes cycles. Donc se coucher tôt et viser un temps de sommeil suffisant.
J'en suis là, et pour le moment, je ne récupère pas.
. Une prise de sang pour voir que tout fonctionne correctement, qu'il n'y a pas par ex un pb de thyroïde. (Là, falloir que je sois très courageuse car j'ai la phobie des piqûres lol)
- La capacité à se reposer et à déconnecter réellement. C'est mon plus gros souci. Je suis tout le temps en activité et je ne sais pas me reposer. Ce sont mes amis qui me l'ont fait constater, et je n'ai toujours pas vraiment saisi ce que c'était que de se reposer autrement qu'en faisant la sieste (et donc en décalant ses cycles de sommeil).
Je tente de tester des pistes mais je suis pas bonne, j'ai du mal à faire perdurer dans le temps.
Je tente entre autres d'aller marcher, c'est le seul truc qui apaise réellement mon esprit. Quand je rumine, il me faut 20min de marche avant que tout se calme et s'apaise, mais c'est radical.
Je suppose que le sport aide aussi, mais là, ben j'ai clairement pas le temps et encore moins la motivation depuis quelques années.
- L'anxiété de manière générale fatigue beaucoup. Pas toujours facile à identifier en soi quand c'est un bruit de fond. ça prend beaucoup de ressources, c'est une terrible fuite d'énergie.
là aussi, ça se traite en TCC. La cohérence cardiaque est à priori très efficace (sauf que j'arrive pas à entrer ça dans mon emploi du temps de manière durable).
Sophrologie, méditation... Je suppose que chacun a sa façon de faire...
Je sais que je suis anxieuse quand j'ai mal à la mâchoire : bruxisme (je serre les dents la nuit).
Bon, voilà, en vrac...
Toute seule je ne m'en suis pas sortie, puisque burn out. Mais pas évident de trouver des pros qui savent écouter et aiguiller. Les médecins ont tendance à éluder.
je ne sais pas si je vais être d'une grande aide, mais je tente, sait-on jamais.
J'ai une fatigue chronique qui dire depuis quelques années maintenant qui s'est majorée depuis un an. C'est compliqué de faire la part des choses entre ma vie remplie et mon fonctionnement cérébral (HPI et TDA).
J'ai fait un burn out l'an passé et là, la fatigue a été intense, et depuis je n'arrive plus à récupérer. Je reste fonctionnelle heureusement, mais des fois c'est compliqué.
Voici les pistes que je suis actuellement :
- je suis prof, et donc ça tire quand même vachement sur la couenne. ça rejoint ce que tu dis sur les relations sociales qui t'épuisent. Quand on est en classe, on est en hypervigilance et forcément ça fatigue. Il faut avoir les yeux partout en permanence.
Une personne sensible peut avoir le pb pour n'importe quelle interaction, comme le raconte fift.
Je ne peux pas changer mon boulot comme ça, donc ben je fais avec.
Conseil de ma psy : un moment dans la journée pour faire de la cohérence cardiaque (ce que je ne fais pas...) ça permet de détendre et reposer. Après dans mon collège le gros souci est qu'il n'y a pas un lieu calme, on est sollicité tout le temps, et donc je termine mes journées à plat (on rajoute à ça 2h de route par jour).
- La qualité du sommeil. Si on ne récupère pas bien la nuit, forcément, tout devient plus compliqué. Ce qui est mon cas. Donc à explorer, comprendre pourquoi et comment on peut arranger ça.
C'est ce que j'ai commencé à faire en TCC et il va y avoir une vérification médicale.
. donc tester la qualité du sommeil. Il peut y avoir des apnées du sommeil, notamment quand on ronfle, si j'ai tout saisi. Mais également des cycles qui se font mal et là il faut voir un spécialiste, ça se teste en clinique si je ne m'abuse, mais à priori ça se traite en TCC de ce que j'ai compris.
de ce qu'a dit ma psy, les siestes sont à proscrire. ça fait 15 jours que je les ai enlevées, et c'est dur. Quand on est un cycle complet (soit 90min où tu as l'alternance des différentes formes de sommeil), ça te décale et la nuit tu n'arrives plus à faire correctement tes cycles. Donc se coucher tôt et viser un temps de sommeil suffisant.
J'en suis là, et pour le moment, je ne récupère pas.
. Une prise de sang pour voir que tout fonctionne correctement, qu'il n'y a pas par ex un pb de thyroïde. (Là, falloir que je sois très courageuse car j'ai la phobie des piqûres lol)
- La capacité à se reposer et à déconnecter réellement. C'est mon plus gros souci. Je suis tout le temps en activité et je ne sais pas me reposer. Ce sont mes amis qui me l'ont fait constater, et je n'ai toujours pas vraiment saisi ce que c'était que de se reposer autrement qu'en faisant la sieste (et donc en décalant ses cycles de sommeil).
Je tente de tester des pistes mais je suis pas bonne, j'ai du mal à faire perdurer dans le temps.
Je tente entre autres d'aller marcher, c'est le seul truc qui apaise réellement mon esprit. Quand je rumine, il me faut 20min de marche avant que tout se calme et s'apaise, mais c'est radical.
Je suppose que le sport aide aussi, mais là, ben j'ai clairement pas le temps et encore moins la motivation depuis quelques années.
- L'anxiété de manière générale fatigue beaucoup. Pas toujours facile à identifier en soi quand c'est un bruit de fond. ça prend beaucoup de ressources, c'est une terrible fuite d'énergie.
là aussi, ça se traite en TCC. La cohérence cardiaque est à priori très efficace (sauf que j'arrive pas à entrer ça dans mon emploi du temps de manière durable).
Sophrologie, méditation... Je suppose que chacun a sa façon de faire...
Je sais que je suis anxieuse quand j'ai mal à la mâchoire : bruxisme (je serre les dents la nuit).
Bon, voilà, en vrac...
Toute seule je ne m'en suis pas sortie, puisque burn out. Mais pas évident de trouver des pros qui savent écouter et aiguiller. Les médecins ont tendance à éluder.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Chuna, sur quasiment l'ensemble des points que tu mentionnes, je me retrouve totalement (sauf pour la prise de sang, je l'ai faite et pas de souci de thyroïde).
Et je te rejoins sur le fait qu'il est TRES difficile de parler de fatigue à un médecin. J'ai trouvé qu'en parlant d'épuisement (plutôt que de fatigue), l'écoute est meilleure - alors qu'il s'agit en réalité de la même chose.
Et je te rejoins sur le fait qu'il est TRES difficile de parler de fatigue à un médecin. J'ai trouvé qu'en parlant d'épuisement (plutôt que de fatigue), l'écoute est meilleure - alors qu'il s'agit en réalité de la même chose.
fift- Messages : 8855
Date d'inscription : 26/04/2016
Age : 48
Localisation : Paris
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Dans mon cas on me répond simplement : oui mais tu en fais trop. Oké en période de cours. Sauf que je suis par moment aussi épuisée après 15 jours de vacances (c’est court on va me répondre) et après les 2 mois d’été !…
J’ai fait plus d’une fois des prises de sang est tout est oké.
Mais ça fait des années que j’ai du mal et que je me plains et qu’on m’envoie bouler.
Je vais chercher mais on m’a donné le lien d’une dame qui explique qu’il peut y avoir un déséquilibre plus profond pas visible sur une simple prise de sang. Mais vazy pour expliquer à ton médecin ce qu’il doit faire parce que tu as lu livre qui dit que…
Je chercherai le lien et je le remettrai ici.
J’ai fait plus d’une fois des prises de sang est tout est oké.
Mais ça fait des années que j’ai du mal et que je me plains et qu’on m’envoie bouler.
Je vais chercher mais on m’a donné le lien d’une dame qui explique qu’il peut y avoir un déséquilibre plus profond pas visible sur une simple prise de sang. Mais vazy pour expliquer à ton médecin ce qu’il doit faire parce que tu as lu livre qui dit que…
Je chercherai le lien et je le remettrai ici.
Chuna- Messages : 22222
Date d'inscription : 31/12/2014
Age : 43
Localisation : Landes
Re: Fatigue post interaction sociale et addiction au sommeil
Merci de ton témoignage Chuna, c'est vrai que je m'y retrouve un peu (je suis prof aussi, j'ai vécu ça avec les salles de classes où quand tu sors, et que tu as une pause d'une heure, tu técroules...). Perso, le seul endroit où je suis sûr de ne pas être dérangé, c'est les toilettes. Pas très glamour, mais assis. J'ai fait des micro-siestes genre 10 minutes avec mon téléphone qui me réveille à temps, pour éviter de faire ça dans mon bureau.
J'ai eu la même réponse de médecins, il y a toujours une excuse pour ne pas prendre ce que je décris comme un mal sérieux. Et la solution c'est toujours des anti-dépresseurs (ce que je refuse).
Donc j'essaye de comprendre à ma façon.
Problèmes de tyroïdie, je pense y aller aussi prochainement. Mais ce qui me frappe, c'est qu'hors dépression, je n'avais pas cette fatigue (généralement suivie d'une asthénie poussée).
J'ai eu la même réponse de médecins, il y a toujours une excuse pour ne pas prendre ce que je décris comme un mal sérieux. Et la solution c'est toujours des anti-dépresseurs (ce que je refuse).
Donc j'essaye de comprendre à ma façon.
Problèmes de tyroïdie, je pense y aller aussi prochainement. Mais ce qui me frappe, c'est qu'hors dépression, je n'avais pas cette fatigue (généralement suivie d'une asthénie poussée).
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