FAUX SELF ET ZEBRITUDE
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Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Difficultés zébresques
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le jour ou j'ai mis un mot sur ma faculté à m'adapter dans des environnements aux antipodes de ma personnalité
J'ai passé 20ans à rencontrer des personnes que je voulais absolument devenir, voler d'amitié en amitié avec une même ligne de conduite: l'incompréhension de l'autre l'adaptation à son humour le triomphe d'être devenu quelqu'un d'indispensable pour lui puis la lassitude d'avoir tout compris de sa personnalité et l'énervement de ne voir à terme que les mauvais traits de la personne. J'ai donc développé de multiples façades que j'ai conservé publiquement à cause de la peur de dévoiler à ces gens mon véritable moi mais j'ai aggravé mon désordre intérieur à devoir passer du temps dans ce faux self car je suis incapable de rompre mes liens affectifs et j'ai peur de faire du mal à ces personnes. Je suis désormais en harmonie avec mon vrai moi car j'ai des amis qui l'écoutent et savent comment réagir à ma détresse ou à ma joie intense. Mais c'est contradictoire je n'arrive pas à rompre les liens créé via mon faux self donc je suis entre la joie de m'être retrouvé et cependant prisonnier de celui que j'ai voulu être.
guillaume31- Messages : 7
Date d'inscription : 24/04/2016
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Bonsoir,
Faux self ? Totalement absent et inconnu dans mon mode d'Être et de "fonctionnement". Quelle que soit la situation l'environnement, je reste moi-même, sans faux. Je n'ai jamais porté de masque et n'en porterai jamais...
Même si, je l'avoue, quelquefois j'aimerais me "cacher"; j'en suis incapable.
Faux self ? Totalement absent et inconnu dans mon mode d'Être et de "fonctionnement". Quelle que soit la situation l'environnement, je reste moi-même, sans faux. Je n'ai jamais porté de masque et n'en porterai jamais...
Même si, je l'avoue, quelquefois j'aimerais me "cacher"; j'en suis incapable.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Faux self (ou fosse septique, tout à l'égo), j'ai eu, pendant 2/3 ans au sortir de l'adolescence. Mais l'image a fini par se briser en morceaux d'elle-même, et la mue bienvenue a fait émerger ce truc sous-jacent toujours à vif qui n'en finit pas de muter, plus ou moins cycliquement, mais que je pense être à peu près moi. Même si je me suis le long du chemin fichu des étiquettes qui ne me définissaient qu'incomplètement, qui ont quand même accompagné mon chemin. Ce truc en perpétuelle évolution avec son environnement, comme l'est toute peau, toute interface. Or nous ne sommes pas qu'intériorité - nous sommes surtout la surface de contact que nous présentons à autrui. Topologie des rencontres et géométrie dans l'espace des relations humaines ...
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Je ne comprends pas cette généralisation :
"Les surdoués
Impossibilité d’être soi et acceptés pour ceux qu’ils sont. Leur intégration est entravée par l’impression d’être différent et de ne pas trouver sa place dans le groupe."
J'ai appris sur le tard que j'étais hqi mais je ne me suis jamais senti en difficulté pour trouver ma place dans un groupe. Je me suis toujours posé beaucoup de question sur le monde qui m'entourait, et si parfois l'humanité me désespère, à aucun moment, je n'ai été écarté ni me suis senti si différent que ça. En prenant quelques années, j'avoue ne plus avoir très envie d'être "rattaché" à un groupe mais c'est mon self "loup-solitaire" qui s'exprime. J'aime la solitude et de temps en temps j'aime encore avoir des activités en groupe.
"Les surdoués
Impossibilité d’être soi et acceptés pour ceux qu’ils sont. Leur intégration est entravée par l’impression d’être différent et de ne pas trouver sa place dans le groupe."
J'ai appris sur le tard que j'étais hqi mais je ne me suis jamais senti en difficulté pour trouver ma place dans un groupe. Je me suis toujours posé beaucoup de question sur le monde qui m'entourait, et si parfois l'humanité me désespère, à aucun moment, je n'ai été écarté ni me suis senti si différent que ça. En prenant quelques années, j'avoue ne plus avoir très envie d'être "rattaché" à un groupe mais c'est mon self "loup-solitaire" qui s'exprime. J'aime la solitude et de temps en temps j'aime encore avoir des activités en groupe.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
guillaume31 a écrit:J'ai passé 20ans à rencontrer des personnes que je voulais absolument devenir, voler d'amitié en amitié avec une même ligne de conduite: l'incompréhension de l'autre l'adaptation à son humour le triomphe d'être devenu quelqu'un d'indispensable pour lui puis la lassitude d'avoir tout compris de sa personnalité et l'énervement de ne voir à terme que les mauvais traits de la personne. J'ai donc développé de multiples façades que j'ai conservé publiquement à cause de la peur de dévoiler à ces gens mon véritable moi mais j'ai aggravé mon désordre intérieur à devoir passer du temps dans ce faux self car je suis incapable de rompre mes liens affectifs et j'ai peur de faire du mal à ces personnes. Je suis désormais en harmonie avec mon vrai moi car j'ai des amis qui l'écoutent et savent comment réagir à ma détresse ou à ma joie intense. Mais c'est contradictoire je n'arrive pas à rompre les liens créé via mon faux self donc je suis entre la joie de m'être retrouvé et cependant prisonnier de celui que j'ai voulu être.
Rien ne vous empêche de rompre quelques ponts. Je comprends que vous ne désirez pas faire du mal à ces personnes, mais en même temps, si vous n'êtes pas vous-mêmes, elles vont probablement le sentir que vous n'êtes pas authentique.
Mercador- Messages : 117
Date d'inscription : 08/01/2016
Age : 47
Localisation : Québec
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Ce n'est pas automatique de tomber dans le faux self en étant HPI. Mais ça ressort souvent chez les HPIs en problème. Le gros problème, c'est que la grande majorité des livres sur la douance ont pour objet les doués en problème ce sont eux qui consultent et les livres sont écrits en fonction de ces entrevues; du coup, ça tombe dans la généralisation excessive et ça brosse un mauvais tableau des hpis en général. Comme quoi, faut en prendre et en laisser.
Qui sait, peut-être qu'à mesure que des adultes seront détectés ou que des tests seront normalisés chez les enfants, pour tous les enfants, on aura des études un peu plus sérieuses et de vraies statistiques. Présentement, on a pas mal juste le point de vue de ceux qui vivent une certaine détresse psychologique.
Qui sait, peut-être qu'à mesure que des adultes seront détectés ou que des tests seront normalisés chez les enfants, pour tous les enfants, on aura des études un peu plus sérieuses et de vraies statistiques. Présentement, on a pas mal juste le point de vue de ceux qui vivent une certaine détresse psychologique.
Mercador- Messages : 117
Date d'inscription : 08/01/2016
Age : 47
Localisation : Québec
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Je suis hpe pour ma part et en l'ayant su trés tard et en ayant ce sentiment d'agression verbale à chaque mot un peu déplacé j'ai rapidement plngé dans le faux self
guillaume31- Messages : 7
Date d'inscription : 24/04/2016
Age : 32
Localisation : toulouse
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Mercador a écrit: Le gros problème, c'est que la grande majorité des livres sur la douance ont pour objet les doués en problème ce sont eux qui consultent et les livres sont écrits en fonction de ces entrevues; du coup, ça tombe dans la généralisation excessive et ça brosse un mauvais tableau des hpis en général. Comme quoi, faut en prendre et en laisser.
Qui sait, peut-être qu'à mesure que des adultes seront détectés ou que des tests seront normalisés chez les enfants, pour tous les enfants, on aura des études un peu plus sérieuses et de vraies statistiques. Présentement, on a pas mal juste le point de vue de ceux qui vivent une certaine détresse psychologique.
En effet. Mais l'intelligence ne serait-elle pas d'éviter de tomber dans ces travers là et d'oeuvrer à ce que ne se répande pas ces généralisations. HQI prédestiné à la dépression ou à toutes sortes d'atavismes inscrits dès la naissance, ça me déprime de lire ça !
Mince... c'est peut-être contagieux !?!
Allez, je vais quitter mon faux self pour enfiler mon habit de chasseur cueilleur... cueilleur en l'occurrence.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Ca dépend des caractères, de l'histoire de vie, de l'éducation. Si on est accepté comme on est par son entourage, qu'on a une bonne estime de soi, que nos parents ne nous brident pas pour nous faire entrer dans un moule dès l'enfance, que notre entourage est ouvert d'esprit et nous accepte comme on est, on en tombera pas dans le faux self.
Mais la combinaison: faible estime de soi/ parents toxiques/ identité floue/ entourage pas forcément bienveillant voire toxique est un terrain favorable au faux self.
Mais la combinaison: faible estime de soi/ parents toxiques/ identité floue/ entourage pas forcément bienveillant voire toxique est un terrain favorable au faux self.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Bleuenn a écrit:Ca dépend des caractères, de l'histoire de vie, de l'éducation. Si on est accepté comme on est par son entourage, qu'on a une bonne estime de soi, que nos parents ne nous brident pas pour nous faire entrer dans un moule dès l'enfance, que notre entourage est ouvert d'esprit et nous accepte comme on est, on en tombera pas dans le faux self.
Mais la combinaison: faible estime de soi/ parents toxiques/ identité floue/ entourage pas forcément bienveillant voire toxique est un terrain favorable au faux self.
Oui bien sûr mais en quoi cela pourrait être considérer comme une spécificité hqi.
Pour moi, il n'y a pas plus de lien entre hqi et faux-self que de cheveux sur la tête à Mathieu, comme on dit dans ma famille de chauves.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Aquarelle a écrit:Bleuenn a écrit:Ca dépend des caractères, de l'histoire de vie, de l'éducation. Si on est accepté comme on est par son entourage, qu'on a une bonne estime de soi, que nos parents ne nous brident pas pour nous faire entrer dans un moule dès l'enfance, que notre entourage est ouvert d'esprit et nous accepte comme on est, on en tombera pas dans le faux self.
Mais la combinaison: faible estime de soi/ parents toxiques/ identité floue/ entourage pas forcément bienveillant voire toxique est un terrain favorable au faux self.
Oui bien sûr mais en quoi cela pourrait être considérer comme une spécificité hqi.
Pour moi, il n'y a pas plus de lien entre hqi et faux-self que de cheveux sur la tête à Mathieu, comme on dit dans ma famille de chauves.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Self_(psychanalyse)
Wikipedia a écrit:Rôle du potentiel intellectuel[modifier | modifier le code]
Dans le cas d'un faux self établi chez une personne avec un potentiel intellectuel important, l'esprit tend à devenir le siège du faux self. On peut ainsi observer des réussites scolaires brillantes qui sont l'œuvre de faux selfs. La souffrance de l'individu, pour être difficile à percevoir, n'en est pas moins réelle. Il est possible même qu'elle s'accroisse à la mesure de la réussite académique et sociale, avec un sentiment de « fausseté » apparente. Il arrive un moment, inévitable, où les tensions (entre le vrai et le faux) devenant trop fortes ces personnes rentrent alors, tôt ou tard, dans un processus d'autodestruction qui s'exprimera, de manière diverse, sur un mode mixte: somatique par des affections psychosomatiques, auto-mutilations, etc. ou purement sur un mode psychiatrique.
Ce point, (la réussite scolaire et/ou sociale) que D.W. Winnicott rappelle à plusieurs reprises est difficile à comprendre puisque, par ailleurs, il affirme qu'une caractéristique du faux self est une capacité plus faible à employer les symboles. Pourrait-il y avoir des personnes avec un intellect brillant, réussissant un parcours académique brillant, tout en ne pouvant que faiblement employer des symboles et en ayant une vie culturelle pauvre ? Ou bien, peut-être s'agit-il de plusieurs modalités d'organisations possibles d'un faux self. Par ailleurs, une grande intelligence permettrait de compenser de beaucoup la faillite de l'environnement et ainsi, même dans un environnement assez peu convenable, d'assurer un développement psychoaffectif relativement satisfaisant. Une piste de réponse se trouve peut-être dans La nature humaine où il écrit :
« Le clinicien a affaire à l'enfant dont l'intellect est mû par l'angoisse et sursollicité, ce qui, là encore, est le résultat d'un trouble émotionnel (menace de confusion), et dont le Q.I. élevé chute lorsque - résultat de la psychothérapie ou modification contrôlée et réussie de l'environnement - la peur du chaos qui était imminente, recule5. »
Mercador- Messages : 117
Date d'inscription : 08/01/2016
Age : 47
Localisation : Québec
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Mercador a écrit:
blablaSelf_(psychanalyse)Wikipedia a écrit:Rôle du potentiel intellectuel[modifier | modifier le code]
Dans le cas d'un faux self établi chez une personne avec un potentiel intellectuel important, l'esprit tend à devenir le siège du faux self. On peut ainsi observer des réussites scolaires brillantes qui sont l'œuvre de faux selfs. La souffrance de l'individu, pour être difficile à percevoir, n'en est pas moins réelle. Il est possible même qu'elle s'accroisse à la mesure de la réussite académique et sociale, avec un sentiment de « fausseté » apparente. Il arrive un moment, inévitable, où les tensions (entre le vrai et le faux) devenant trop fortes ces personnes rentrent alors, tôt ou tard, dans un processus d'autodestruction qui s'exprimera, de manière diverse, sur un mode mixte: somatique par des affections psychosomatiques, auto-mutilations, etc. ou purement sur un mode psychiatrique.
Ce point, (la réussite scolaire et/ou sociale) que D.W. Winnicott rappelle à plusieurs reprises est difficile à comprendre puisque, par ailleurs, il affirme qu'une caractéristique du faux self est une capacité plus faible à employer les symboles. Pourrait-il y avoir des personnes avec un intellect brillant, réussissant un parcours académique brillant, tout en ne pouvant que faiblement employer des symboles et en ayant une vie culturelle pauvre ? Ou bien, peut-être s'agit-il de plusieurs modalités d'organisations possibles d'un faux self. Par ailleurs, une grande intelligence permettrait de compenser de beaucoup la faillite de l'environnement et ainsi, même dans un environnement assez peu convenable, d'assurer un développement psychoaffectif relativement satisfaisant. Une piste de réponse se trouve peut-être dans La nature humaine où il écrit :
« Le clinicien a affaire à l'enfant dont l'intellect est mû par l'angoisse et sursollicité, ce qui, là encore, est le résultat d'un trouble émotionnel (menace de confusion), et dont le Q.I. élevé chute lorsque - résultat de la psychothérapie ou modification contrôlée et réussie de l'environnement - la peur du chaos qui était imminente, recule5. »
Et que seraient censées prouver ces belles références de wikipédia ?
Qu'est ce que tu veux que je réponde à ça. Si l'idée de faux-self spécifique aux hqi te séduit à ce point et si ça peut t'aider, why not ?
J'ai quand même l'impression que ceux que vous appelez les zèbres ont un fort potentiel à se pourrir la vie tout seul. Si ça vous plait tant que ça de vous accrocher à des chaînes qui n'existent pas ... ma foi, allez-y.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Mercador:
La "spécificité" que j'y vois, c'est que plus tu t'écartes de la "norme", plus tu dois faire d'efforts pour te fondre dans la masse et passer inaperçu. Si, en plus, tu te poses plein de questions, que tu es lucide quant à ta différence (hyperlucidité qui revient souvent dans les caractéristiques zébresques) et hypersensible (donc plus touché par les conséquences de cette différence qui amènera à vouloir se fondre dans la masse pour échapper à cette souffrance), ça favorise le fait de se cacher.
Mais le faux-self n'est pas spécifique aux zèbres, tout le monde porte un masque à un moment ou à un autre. Mais plus tu t'écartes de la norme, plus tu dois le mettre souvent et plus l'ajustement nécessaire est important.
La "spécificité" que j'y vois, c'est que plus tu t'écartes de la "norme", plus tu dois faire d'efforts pour te fondre dans la masse et passer inaperçu. Si, en plus, tu te poses plein de questions, que tu es lucide quant à ta différence (hyperlucidité qui revient souvent dans les caractéristiques zébresques) et hypersensible (donc plus touché par les conséquences de cette différence qui amènera à vouloir se fondre dans la masse pour échapper à cette souffrance), ça favorise le fait de se cacher.
Mais le faux-self n'est pas spécifique aux zèbres, tout le monde porte un masque à un moment ou à un autre. Mais plus tu t'écartes de la norme, plus tu dois le mettre souvent et plus l'ajustement nécessaire est important.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Aqurelle, je ne faisais que mettre une référence. Pas besoin de se prendre la tête avec ça...
Mercador- Messages : 117
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Age : 47
Localisation : Québec
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Tout le monde porte un masque social, le faux self est important pour tout le monde. C'est lorsque tu ne sais plus qui du faux self au vrai self est la bonne personne que ça cause problème. Et c'est ça que je travaille présentement pour ma part, j'ai un conflit d'identité. Et je ne crois pas que mon intelligence ait de quoi à voir là-dedans, ça aurait pu aussi bien m'arriver à 90 de Qi Remarque, je me poserais peut-être pas mal de questions...
Mercador- Messages : 117
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Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Mercador a écrit:Tout le monde porte un masque social, le faux self est important pour tout le monde. C'est lorsque tu ne sais plus qui du faux self au vrai self est la bonne personne que ça cause problème. Et c'est ça que je travaille présentement pour ma part, j'ai un conflit d'identité. Et je ne crois pas que mon intelligence ait de quoi à voir là-dedans, ça aurait pu aussi bien m'arriver à 90 de Qi Remarque, je me poserais peut-être pas mal de questions...
Mais il n'y a pas de faux ou de vrai self. Il y a ce qu'on est à un moment donné dans une situation donnée et nous ne pouvons pas être toujours le même à tous les moments et dans toutes les situations. Nous interagissons sans arrêt avec nos-notre environnements, nous sommes sans cesse en adaptation plus ou moins heureuse ou plus ou moins malheureuse. Se fixer des objectifs, des priorités, des valeurs puis on s'adapte pour atteindre ce à quoi on aspire.
Que certains comportements acquis puissent finir en stéréotypies inadaptées, soit, mais de là à parler de faux machin ou vrai machin.
Ne vous torturez pas pour rien.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Merci Mais je vous confirme que c'est vraiment un problème dans mon cas, j'ai dévié de ma vraie personnalité à l'adolescence et au fil du temps, cette fausse personnalité a pris toute la place, tellement que lorsque j'ai lu sur la douance la première fois en janvier, ça m'a rentrer dedans comme une tonne de briques. Depuis, j'essaie de redécouvrir qui j'étais et ce qui est juste de la personnalité de façade.
Ceci dit, vous avez également raison, je pense que lorsqu'on a un fort potentiel intellectuel, on est très bon pour se mettre des bâtons dans les roues tout seul
Ceci dit, vous avez également raison, je pense que lorsqu'on a un fort potentiel intellectuel, on est très bon pour se mettre des bâtons dans les roues tout seul
Mercador- Messages : 117
Date d'inscription : 08/01/2016
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Localisation : Québec
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Mais il n'y a pas de faux ou de vrai self. Il y a ce qu'on est à un moment donné dans une situation donnée et nous ne pouvons pas être toujours le même à tous les moments et dans toutes les situations. Nous interagissons sans arrêt avec nos-notre environnements, nous sommes sans cesse en adaptation plus ou moins heureuse ou plus ou moins malheureuse. Se fixer des objectifs, des priorités, des valeurs puis on s'adapte pour atteindre ce à quoi on aspire.
Que certains comportements acquis puissent finir en stéréotypies inadaptées, soit, mais de là à parler de faux machin ou vrai machin.
Aquarelle : Je partage votre réflexion ci-dessus énoncée, mon "regard" fixé sur ce qui est posé dans la palette des teintes dans le "paysage" du faux-self (falsifié) entend l'écho du vôtre.
En effet, je ne comprends pas cette expression dans la mesure où effectivement, l'introduction de la composante "faux" dans l'Être que nous sommes devenus et en perpétuelle évolution-adaptation me semble mal formulée par la notion de "faux-self".
Est-il juste de penser que l'on ne peut pas passer d'un mode faux-self à un mode VRAI SOI (SOIS VRAI) ?
Est-il juste de penser que nous sommes ce que nous sommes, tout simplement et que nous nous adaptons (consciemment ou inconsciemment naturellement) aux situations, aux personnes, aux domaines dans lesquels nous évoluons (ou aspirons à évoluer) et que les teintes plus ou moins accentuées ou estompées, nous dessinent NOUS et à nos couleurs naturelles (traits) ?
Ce fil me rappelle une discussion sur cette notion de faux-self partagée avec mon fils aîné, Zèbre testé dans le cadre de ses études en psychologie. Il faisait référence à la notion "représentation" en opposition à la "transparence"et des masques et costumes derrière lesquels nous nous "cachons" et de leurs motivations sourcées, choisies volontairement ou non.
Je développe : est-ce que le fait de toujours rester soi-même, représente un "risque, un danger" de par cette transparence de montrer la personne que nous sommes, sans artifices, sans contrefaçon, sans masque autre que le sien ?
Oui peut-être, mais rien ne justifie (selon moi) d'intégrer le faux d'apparences trompeuses, dans mes relations avec les autres et ce, quel que soit le domaine de la relation.
Alors oui, je suis parfois victime de moi-même et de ma façon d'Être ; mais mon authenticité fait partie intégrante de ma personnalité et ce n'est pas si grave, si parfois elle est source de déception, d'incompréhension, d'évaluations négatives ou d'échecs.
Elle est une alliée, une amie et non le contraire....
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Réflexion intéressante, d'autant plus que "Sois vrai" a tout de l'injonction paradoxale, façon "sois spontané!" Comme si la seule façon d'être vrai, c'était de l'être sans avoir à y penser.Ethéréa a écrit:Est-il juste de penser que l'on ne peut pas passer d'un mode faux-self à un mode VRAI SOI (SOIS VRAI) ?
Cette histoire de "transparence" (difficulté à être transparent à autrui) trouve pas mal d'écho ici aussi... Quelles causes ? La peur de ne pas être compris, d'être rejeté ? D'être rejeté si les proches n'arrivent pas à trouver des ressorts similaires en eux pour faire jouer l'identification et l'empathie ? Sûrement en partie. Mais d'un autre côté, c'est aussi en affichant la couleur, en portant ses spécificités en bandoulière, qu'on trouve plus facilement l'écho, et ces autruis qui nous ressemblent ou nous comprennent et dont nous avons tant besoin... Donc je suis d'accord : il faut être sincère et le montrer. Et lorsqu'on est victime de soi-même (ce qui peut arriver), rectifier le tir et ré-accéder à la sincérité de soi à soi.
Après, je crois qu'il y a ces masques inévitables mais variables avec le temps qui révèlent une partie de ce que nous sommes aux autres, à côté de notre propre connaissance de nous-mêmes. Mais entre les deux, je crois qu'il y aura toujours un genre d'abîme insondable. On ne peut se connaître entièrement soi-même, de même qu'autrui ne peut intégralement nous connaître. La sociabilité, c'est un peu ce fil tendu au delà d'un abîme (pour paraphraser une citation célèbre). Et c'est sûrement aussi pourquoi nous avons besoin de cet autrui... pour accéder à toute la connaissance de soi (évidemment ce n'est pas possible avec n'importe quel autrui - et les jeux sociaux étant en grande partie des jeux de miroir ...)
Omnia vanitas- Messages : 131
Date d'inscription : 20/04/2016
Localisation : Rit-pas, ville riante (ou pas)
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
De ce que j'en comprends de mon fonctionnement jusqu'à maintenant, c'est que pour palier à mes différences avec autrui, je me suis efforcé (involontairement) à rentrer dans le moule que mes proches désiraient pour moi. Tellement que j'ai fini par perdre de vue qui j'étais vraiment. De là en découle une faible estime de moi, un désir exacerbé de plaire aux autres. De ce fait, je n'écoute jamais mes propres besoins. Ça fonctionne un temps mais éventuellement, notre corps se révolte et c'est exactement ce qui m'est arrivé en début d'année. Je dois apprendre à me respecter, tout en gardant un certain masque social. Comme dans tout, c'est une question d'équilibre.
Mercador- Messages : 117
Date d'inscription : 08/01/2016
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Localisation : Québec
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Mercador a écrit:
Ceci dit, vous avez également raison, je pense que lorsqu'on a un fort potentiel intellectuel, on est très bon pour se mettre des bâtons dans les roues tout seul
Ouaih ! tout comme être capable de se donner les moyens pour enlever les batons qui nous entravent. Notre potentiel : Profitons-en !
Je retourne à ma palette, je ne me lasse pas de jouer avec les nuances de bleu ...
Je ne me sens pas trop motivé pour continuer à discuter avec vous. Je suis devenu assez basique au fil du temps et s'il fut un temps où je n'en finissais pas de discuter aujourd'hui je n'ai plus guère de questions d'ordre existentiel.
Seuls les faits et les actes ont du sens pour moi.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Seuls les faits et les actes ont du sens pour moi.
Les actes couronnent les mots et nous ne sommes pas ce que nous disons, nous sommes ce que nous faisons...les actes !
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Merci je vais garder ça en tête!
Mercador- Messages : 117
Date d'inscription : 08/01/2016
Age : 47
Localisation : Québec
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
J'ai un PUTAIN de faux self de clown triste.
Me sens comme obligée de faire rire autrui (alors qu'à l'intérieur je n'en finis pas de pleurer une vie entière de gâchée).
Me sens comme obligée de faire rire autrui (alors qu'à l'intérieur je n'en finis pas de pleurer une vie entière de gâchée).
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Nous n'avons pas de prise sur le passé, pourquoi lui aurait-il une emprise sur nous.
Que peut-on faire maintenant pour comprendre comme être soi, et laisser un peu de place pour cette joie d'être.
Juste un peu, il faut savoir ouvrir son cœur au bonheur pour qu'il puisse entrer.
Les regrets comme illusions de l'égo.
La joie comme réalité de l'être.
Que peut-on faire maintenant pour comprendre comme être soi, et laisser un peu de place pour cette joie d'être.
Juste un peu, il faut savoir ouvrir son cœur au bonheur pour qu'il puisse entrer.
Les regrets comme illusions de l'égo.
La joie comme réalité de l'être.
jolindien- Messages : 1602
Date d'inscription : 05/07/2015
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
[off-topic] j'suis en mode archéo ! j'espère que ce déterrage ne sera pas mal perçu[off-topic]
Merci, cette phrase me fait du bien là, maintenant.fleur de nacre a écrit:Dans ma lenteur, je gagne du temps en fait…
lunette- Messages : 89
Date d'inscription : 25/05/2017
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Si !
Faut pas faire les fonds de placard : Circé ne va pas être content de voir un titre en majuscule. Et c'est pas bien si Circé n'est pas content.
Faut pas faire les fonds de placard : Circé ne va pas être content de voir un titre en majuscule. Et c'est pas bien si Circé n'est pas content.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Passée par hasard, et lu tous les posts
- le concept de "faux-self" décrit ici me semble correspondre à ce flou un peu anxiogène chahutant mon image de moi actuellement: ça peut être lié à la confrontation du "faux-self" et du "vrai soi" en pleine guerre de territoire
- une idée très intéressante que je testerai au calme : la représentation de son soi"idéal" et le tri entre ce que l'on veut vraiment pour soi et ce que l'on veut pour les autres/pour correspondre au projet d'un autre
- une phrase "la douleur est le signe que nos ailes repoussent" poétique et pour un bel objectif au bout : devenir ou redevenir soi.
- le concept de "faux-self" décrit ici me semble correspondre à ce flou un peu anxiogène chahutant mon image de moi actuellement: ça peut être lié à la confrontation du "faux-self" et du "vrai soi" en pleine guerre de territoire
- une idée très intéressante que je testerai au calme : la représentation de son soi"idéal" et le tri entre ce que l'on veut vraiment pour soi et ce que l'on veut pour les autres/pour correspondre au projet d'un autre
- une phrase "la douleur est le signe que nos ailes repoussent" poétique et pour un bel objectif au bout : devenir ou redevenir soi.
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
blablateries vaines.
Va plutôt à la messe, le vin y est meilleur.
Va plutôt à la messe, le vin y est meilleur.
Invité- Invité
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Trop acide !
Mais un pèlerinage oenologique ne fait jamais de mal
Mais un pèlerinage oenologique ne fait jamais de mal
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Bravo et merci pour avoir si élégamment rebondi sur l'outrage du bien-nommé misanthrope !Elebora a écrit:Trop acide !
Mais un pèlerinage oenologique ne fait jamais de mal
En fait de "blablateries vaines", ce sont des paroles bien balancées et bien pensées que je découvre là, qui rejoignent ma sensibilité tant sur la forme (le style, beau) que sur le fond. Toute la genèse de mon profil procède de ce "faux-self", que j'instrumentalise à dessein d'en faire l'appui d'un dialogisme interne convoquant la pluralité de mes identités, de mes masques. Mon avatar et mon pseudo participent ainsi de ce moi "idéal", qui cherche à réparer (tikkoun olam) l'autre, fébrile et défaillant.Elebora a écrit:Passée par hasard, et lu tous les posts
- le concept de "faux-self" décrit ici me semble correspondre à ce flou un peu anxiogène chahutant mon image de moi actuellement: ça peut être lié à la confrontation du "faux-self" et du "vrai soi" en pleine guerre de territoire
- une idée très intéressante que je testerai au calme : la représentation de son soi"idéal" et le tri entre ce que l'on veut vraiment pour soi et ce que l'on veut pour les autres/pour correspondre au projet d'un autre
- une phrase "la douleur est le signe que nos ailes repoussent" poétique et pour un bel objectif au bout : devenir ou redevenir soi.
Sur la douleur : un poète latin préconisait : "Il faut savoir accueillir ta douleur, car tu apprendras d'elle." Celui qui refuse la souffrance qu'implique l'écartèlement identitaire, prérequis à l'assomption de son "vrai-self", se réfugie dans l'ineptie et l'écueil du conformisme.
MoojiKadja- Messages : 351
Date d'inscription : 21/05/2017
Localisation : Avant « Je Suis »
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Merci pour tes mots (tous tes mots) et la découverte du concept tikkoun (que je ne connaissais pas mais dont j'aime beaucoup l'idée et les multiples implications possibles) . Une quête des morceaux perdus ou dissimulés que je partage .
Cette impression de dialogue avec sa dualité est curieuse et je ne sais pas encore sur quoi elle débouchera. Affaire à suivre...
Cette impression de dialogue avec sa dualité est curieuse et je ne sais pas encore sur quoi elle débouchera. Affaire à suivre...
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Attendez, vous confondez faux-self, conformisme et politesse... On vous le rend bien non ?
cracocrac- Messages : 101
Date d'inscription : 08/03/2017
Age : 44
Localisation : Région parisienne
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Je pense que ces trois notions sont liées mais pas identiques
comment dire
avant tu m'aurais parlé de ces 3 notions j'aurais visualisé un noeud compact monochrome
aujourd'hui je visualise le noeud mais constitué de 3 brins de couleurs différentes.
La politesse fait partie (pour moi) d'un mode d'interaction sociale obligatoire : lié à l'éducation reçue ou à une conviction personnelle aucune idée mais en tout cas je préfère les échanges polis aux échanges agressifs et égoïstes. Donc oui j'adore qu'on me rende la politesse !
Le conformisme : ayant cherché désespérément à ressembler aux autres je me suis pliée de bonne volonté au conformisme voulu dans les échanges que j'ai eu (ça peut aller par exemple de la soirée foot-bières à la soirée mondaine , je présente un profil assez caméléon quand il faut)
Le faux self : à quel point ai-je développé mon faux self aux dépends du vrai moi ? Aucune idée , c'est une question en cours. Tout ce que je sais c'est que le caméléon pleure à l'intérieur et s'asphyxie alors qu'il présente une image bien conforme qui plait socialement...
Il s'agit juste de réflexion personnelle, le faux self reste ici un concept à discuter et non une affirmation bétonnée
comment dire
avant tu m'aurais parlé de ces 3 notions j'aurais visualisé un noeud compact monochrome
aujourd'hui je visualise le noeud mais constitué de 3 brins de couleurs différentes.
La politesse fait partie (pour moi) d'un mode d'interaction sociale obligatoire : lié à l'éducation reçue ou à une conviction personnelle aucune idée mais en tout cas je préfère les échanges polis aux échanges agressifs et égoïstes. Donc oui j'adore qu'on me rende la politesse !
Le conformisme : ayant cherché désespérément à ressembler aux autres je me suis pliée de bonne volonté au conformisme voulu dans les échanges que j'ai eu (ça peut aller par exemple de la soirée foot-bières à la soirée mondaine , je présente un profil assez caméléon quand il faut)
Le faux self : à quel point ai-je développé mon faux self aux dépends du vrai moi ? Aucune idée , c'est une question en cours. Tout ce que je sais c'est que le caméléon pleure à l'intérieur et s'asphyxie alors qu'il présente une image bien conforme qui plait socialement...
Il s'agit juste de réflexion personnelle, le faux self reste ici un concept à discuter et non une affirmation bétonnée
Elebora- Messages : 31
Date d'inscription : 29/05/2017
Age : 35
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Excellente observation ! Par contre, si ta remarque est pertinente – amalgame probable entre faux-self et respect plus ou moins obséquieux de la bienséance, plus ou moins servile des codes sociaux – tu surestimes apparemment la contrepartie critique que cet écueil pourrait valoir aux victimes de la malencontreuse confusion. Autrement dit – plus clairement : le commun des mortels n’attend que cela : une adhésion massive aux usages en vogue, un conformisme « poli » qui gonflera la doxa, renforcera les codes sociaux et entérinera le snobisme clanique excluant les indésirables (farouches vrai-selfs, irréductibles libre-penseurs et autres machines déréglées, terribles monstres d’unicité – « Pauvres créatures qui n’avez pas le courage de devenir uniques, de devenir des monstres. »).cracocrac a écrit:Attendez, vous confondez faux-self, conformisme et politesse... On vous le rend bien non ?
En définitive, plus nous serons poli et conformiste, plus la société actuelle sera encline à notre intégration ; elle a besoin de notre confusion entre faux-self et sujétion à l’ordre public ; elle l’encourage, même. Donc, est-ce qu’ « on nous le rend bien ? » Sans doute, oui : plus nous sommes soumis et conformes à la vox populi, plus nous sommes récompensés par l’intégration et la validation sociales. L’assomption de notre vrai-self nous condamnera à la marge plus sûrement que la lèpre à la disgrâce.
En observant, sur cette agora, l’activité assidue et transie autour de la quête identitaire, ce forum m’apparaît comme un moratoire sur cette dernière, une suspension du développement social de ses membres les plus actifs et charismatiques, une quarantaine interrompant la logique de camouflage du faux-self pour affermir les velléités d’affirmation du vrai-self qui démange, s’agite et déborde ; la marmite surchauffe. On vient ici s’échauffer l’esprit, légitimer ses droits à une existence plus authentique, attiser le feu pour permettre un bouillonnement qui tremblera jusqu’à la surface. L’expansion ne cherchera plus à se faire dans l’horizontalité sociale mais, plus ambitieusement et justement, dans la verticalité individuelle. Une plongée vertigineuse à l’intérieur de soi plutôt qu’une mascarade prolongée au pays des Masques ; une dangereuse et voluptueuse conquête de soi plutôt qu’une vile cosmétique du nombre ; un intense dialogue intime dénué d’auto-complaisance plutôt que cette hygiène du bavardage social dissimulant mal notre peur de la solitude et de la vérité.
L’accession au vrai-self n’est certes pas une sinécure, mais elle promet d’être la véritable cure, pour en finir avec le cinéma (illusoire « ciné-cure ») et autres facilités, trompeuses et pernicieuses, de la fiction sociétale, cette hallucination collective organisée.
Kadjagoogoo- Messages : 900
Date d'inscription : 15/11/2014
Localisation : Lyon (Dabrowski Point)
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
@Kadjagoogoo : Intéressant, même si je voudrais nuancer (par une touche féminine et optimiste !) cette préconisation au repli intérieur pour échapper à la compromission sociale (inexorable, tu crois ?). Car nous nous construisons également grâce au autres, à leur contact, dans la confrontation avec l’altérité. Alors certes, le conformisme est l’ennemi, le piège dans lequel il s’agit de ne surtout pas (plus) tomber. Mais je conçois mal la radicalité d’un propos prônant le schisme avec la société, la rupture drastique par crainte de la corruption identitaire. Je peux comprendre la notion de moratoire que tu évoques là, condition pour la quête identitaire, qui résonne dans ma mémoire avec le précepte du poète Rilke qui disait à son disciple : « Tout apprentissage est un temps de clôture. » Et il s’agit en effet d’apprendre à devenir soi, lorsqu’on prétend se dépouiller de son (ses) faux-self(s) pour connecter enfin son vrai-self. Et donc, pour se faire, de se retrancher suffisamment de l’agitation sociale, autant que faire se peut, en tout cas – car il faut bien continuer à faire bouillir la marmite (pas celle qui surchauffe, comme tu dis, mais celle qui nourrit !) et faire face aux obligations sociales élémentaires. Alors d’accord pour rompre avec certaines pratiques pesantes, comme ces sorties entre amis et discussions de collègues qui nous valent plus de frustration que de plaisirs, parce qu’on ne parvient jamais à apparaître derrière ce faux-self qui s’impose à nous et entre nous – car les autres ont évidemment le leur, qui parle à leur place (leur vrai-self n’a pas de parole sociale), si je peux dire. Mais croire que l’on peut saisir sa véritable essence en se coupant totalement de la société est aussi présomptueux et dangereux que d’adhérer sans réserve aux lois du conformisme et du caméléonisme, au confort affectif illusoire que ceux-ci promettent, en diluant la hantise de la solitude – celle que promet hélas, comme tu le dis, la découverte et acceptation de son vrai-self.
D’ailleurs, dans cet effroi face à la possibilité d’abandonner le faux-self pour le vrai-self, ce n’est pas tant la solitude – qui est un potentiel bienfait, non-subie – que nous redoutons, mais la désolation, état dans lequel nous sommes accablés par l’atroce sensation d’être abandonné par tous, ostracisé par le groupe, ce désarroi, cette détresse. La philosophe allemande Hannah Arendt a analysé et théorisé cette distinction entre solitude et désolation, dans son essai de 1972, Les origines du totalitarisme : « Dans la solitude je suis, en d’autres termes, « parmi moi-même », en compagnie de moi-même, et donc deux-en-un, tandis que dans la désolation je suis en vérité un seul, abandonné de tous les autres ». […] La solitude peut devenir désolation. Cela se produit lorsque, tout à moi-même, mon propre moi m’abandonne ». […] « Ce qui rend la désolation si intolérable c’est la perte du moi, qui, s’il peut prendre réalité dans la solitude, ne peut toutefois être confirmé dans son identité que par la présence confiante et digne de foi de mes égaux. Dans cette situation, l’homme perd la foi qu’il a en lui-même comme partenaire de ses pensées et cette élémentaire confiance dans le monde, nécessaire à toute expérience. Le moi et le monde, la faculté de penser et d’éprouver sont perdus en même temps ».
Ne le prends pas mal, mais on sent comme un idéalisme blessé, derrière ton propos draconien, si sévère… Peut-être que tu pourrais, toi aussi, bénéficier, comme Elebora, de la découverte du concept kabbalistique dont je me suis fait un pseudo, et qui valoriser la notion de réparation, le renoncement à « la nostalgie d’un corps plein ou d’une pureté perdue, […] d’un vase d’avant la brisure ou d’un vase dont on hallucinerait qu’il n’a jamais été brisé. » Tu parlais justement d’hallucination : nous avons la responsabilité de celles qui guident notre existence.
A propos des affres du caméléonisme, qui nous vaut sans doute plus de turpitudes (sentiment d’indignité à l’égard de soi-même, de laideur morale et d’insatisfaction face à la duplicité – faisceau qui mène absolument à l’auto-dénigrement) :
Désolée, je me suis étalée, emportée par mon enthousiasme à évoquer ce sujet qui me tient particulièrement à cœur !
D’ailleurs, dans cet effroi face à la possibilité d’abandonner le faux-self pour le vrai-self, ce n’est pas tant la solitude – qui est un potentiel bienfait, non-subie – que nous redoutons, mais la désolation, état dans lequel nous sommes accablés par l’atroce sensation d’être abandonné par tous, ostracisé par le groupe, ce désarroi, cette détresse. La philosophe allemande Hannah Arendt a analysé et théorisé cette distinction entre solitude et désolation, dans son essai de 1972, Les origines du totalitarisme : « Dans la solitude je suis, en d’autres termes, « parmi moi-même », en compagnie de moi-même, et donc deux-en-un, tandis que dans la désolation je suis en vérité un seul, abandonné de tous les autres ». […] La solitude peut devenir désolation. Cela se produit lorsque, tout à moi-même, mon propre moi m’abandonne ». […] « Ce qui rend la désolation si intolérable c’est la perte du moi, qui, s’il peut prendre réalité dans la solitude, ne peut toutefois être confirmé dans son identité que par la présence confiante et digne de foi de mes égaux. Dans cette situation, l’homme perd la foi qu’il a en lui-même comme partenaire de ses pensées et cette élémentaire confiance dans le monde, nécessaire à toute expérience. Le moi et le monde, la faculté de penser et d’éprouver sont perdus en même temps ».
Ne le prends pas mal, mais on sent comme un idéalisme blessé, derrière ton propos draconien, si sévère… Peut-être que tu pourrais, toi aussi, bénéficier, comme Elebora, de la découverte du concept kabbalistique dont je me suis fait un pseudo, et qui valoriser la notion de réparation, le renoncement à « la nostalgie d’un corps plein ou d’une pureté perdue, […] d’un vase d’avant la brisure ou d’un vase dont on hallucinerait qu’il n’a jamais été brisé. » Tu parlais justement d’hallucination : nous avons la responsabilité de celles qui guident notre existence.
A propos des affres du caméléonisme, qui nous vaut sans doute plus de turpitudes (sentiment d’indignité à l’égard de soi-même, de laideur morale et d’insatisfaction face à la duplicité – faisceau qui mène absolument à l’auto-dénigrement) :
C’est dans cette vérité-là qu’il te faut saisir la limite du système prudemment mis en place. Je m’explique : si tu parviens ici à identifier que ce caméléonisme à l’œuvre dans tes interactions sociales te coûte davantage humainement qu’il ne te convient, voici venu « temps du moment opportun » (kairos) pour amorcer un changement. Pure folie que de perdre délibérément en intégrité morale pour gagner en intégration sociale.Elebora a écrit:à quel point ai-je développé mon faux self aux dépends du vrai moi ? Aucune idée , c'est une question en cours. Tout ce que je sais c'est que le caméléon pleure à l'intérieur et s'asphyxie alors qu'il présente une image bien conforme qui plait socialement...
J’aime beaucoup cette image du nœud coloré que tu emploies là ! Tu m’invites à repenser cette notion du nœud gordien qu’est notre conscience, inextricablement emmêlée, certes, mais avec, tout de même, la possibilité d’essayer dans suivre la (les) logique(s) d’enroulement, grâce à cette dimension chromatique des fils que tu visualises là. Une visualisation aussi intuitive que méthodique, j’imagine, et qui pourrait te permettre d’examiner formellement la généalogie de cette pluralité identitaire que l’on abrite tous, plus ou moins, en nous, et que l’on se figure dans cette dichotomie entre faux-self (souvent pluriels et majoritaires) et vrai-self (plus essentiel, unique et profondément enfoui).Elebora a écrit:Je pense que ces trois notions sont liées mais pas identiques
comment dire
avant tu m'aurais parlé de ces 3 notions j'aurais visualisé un noeud compact monochrome
aujourd'hui je visualise le noeud mais constitué de 3 brins de couleurs différentes.
Je suis comme toi très attachée à la politesse, au respect des usages ; et je peux être blessée par le plus dérisoire des manquements à ceux-ci. (Je songe là à Flaubert, qui avouait : « Je suis doué d’une sensibilité absurde : ce qui érafle les autres me déchire. ») C’est une excellente chose en soi ; une certaine idée de la dignité et de la civilisation, même. Le tout est de veiller à ce que cela ne se retourne pas contre nous, dans ce monde régit par un instinct renversé. Je veux dire : d’une part, nous sommes alors menacé, en étant trop obnubilé par la politesse, par le conformisme, comme le faisait remarquer Cracocrac, qui est une autre forme et opération de la faiblesse ; d’autre part, nous pouvons, comme l’a observé Kadjagoogoo, sombré dans un respect obséquieux de la bienséance. Restons vigilants, notamment dans nos rapports au sein de la sphère professionnelle, qui s’articule autour de ce dévoiement des conventions, pour s’appuyer sur la déférence que le subalterne complexé va malheureusement développer à l’égard de sa hiérarchie. Nous trouvons là un des pires symptômes du faux-self, l’un des stigmates de ce redoutable caméléonisme qui rend caricatural et factice tout ce qu’il entreprend avec son esprit d’usurpation.Elebora a écrit:La politesse fait partie (pour moi) d'un mode d'interaction sociale obligatoire : lié à l'éducation reçue ou à une conviction personnelle aucune idée mais en tout cas je préfère les échanges polis aux échanges agressifs et égoïstes. Donc oui j'adore qu'on me rende la politesse !
Désolée, je me suis étalée, emportée par mon enthousiasme à évoquer ce sujet qui me tient particulièrement à cœur !
MoojiKadja- Messages : 351
Date d'inscription : 21/05/2017
Localisation : Avant « Je Suis »
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
[quote="Zébul"]Merci pour tout ces témoignages qui font se sentir moins seul. Le faux-self, ça me connait. j'ai l'impression de m'être tellement effacé pendant dix ans que j'en suis devenu transparent. Quasi muet à l’extérieur alors que dedans ça bouillonne. Perçu par mes proches comme dur et égoïste alors que je me savais être tout le contraire. Puis j'ai fini par me persuader que j'étais égoïste. Je me rappelle dans mon enfance/adolescence, c'était le pire reproche qui pouvait m'être fait, je fondais en larme. Lorsque on m'a fait ce reproche il y a quelques mois, je n'ai même pas bronché. Je me suis totalement coupé de mes émotions. J'avais l'impression d'être devenu un psychopathe incapable d'aimer ou de ressentir de la compassion car j'avais complètement bloqué ces sentiments pour ne pas souffrir.
Puis un jour, sans vraiment savoir pourquoi, il y a le choc. De découvrir que j'étais devenu transparent. Que le seul au monde à savoir qui j'étais au fond, c'était moi et qu'à ce moment là, je ne savais même plus qui j'étais, qui je voulais être. De "tout seul dans ma bulle", je suis passé au néant. Je ne sais plus rien, rien n'existe, rien n'est vrai, ni moi, ni les autres, ce monde n'est peut-être que le fruit de mon imagination, et des pensées plus noires les une que les autres.
Et puis un psy a posé ce diagnostic de surdouance, m'a fait passé les tests. Depuis, je sens que ça change, je commence à me rouvrir. A redevenir lentement ce que je suis vraiment. Et ça fait du bien.
Voilà, je crois que ça ressemble assez à vos témoignages au final, ça ne vous apportera surement pas grand-chose de plus, mais moi, ça me fait du bien de le faire sortir.
@Jackychan :
Oui, le zèbre peut décrocher complètement de lui-même et s'enfuir dans la psychose?
Je n'en ai pas la preuve irréfutable mais j'ai l'expérience de ma mère (très surement zèbre). Elle a vécu 20 ans sous les ordres de mon gourou de père et a fini par sombrer dans la psychose. Elle est devenu bipolaire. Normalement cette pathologie se déclare entre 18 et 24 ans. Celle de ma mère s'est déclarée vers 40 ans, à bout de nerfs.
Mon grand-père (le père de ma mère) a vécu toute sa vie dans un faux-self, et continu. Il est zèbre lui aussi (sur à 99,99%) et intériorise la quasi totalité de ses pensées. Depuis qu'il est tout petit, il voit si les gens sont malades rien qu'en les croisant. Plusieurs fois, il a pensé en voyant quelqu'un dans la rue : "cette personne va mourir bientôt". Ces pensées ce sont à chaque fois concrétiser. Il s'est senti coupable de leurs morts. A peu près à mon âge, il a craqué, a dit à ses proches ce qu'il ressentait, ces morts qu'il avait sur la conscience. Il est passé pour un fou. Il s'est alors emmuré encore plus dans ce faux-self. Dix ans après, il a commencé à avoir des hallucinations, d'immenses colères inexplicables et d'autres symptômes. Il a alors été diagnostiqué schizophrène. Et à l'époque, ça déconnait pas avec les schizophrènes. Camisole de force, électrochocs, médicaments douteux à foison et compagnie. Depuis, il passe ces journées à regarder dehors et parle très peu. Il fait des blagues de temps en temps (toujours très marrantes et subtiles) et parle de certains sujets qui le touche avec souvent les larmes au coins des yeux. Je pense à lui très souvent, je me reconnais en lui, j'ai le sentiment que j'aurais pu être comme lui à une autre époque, pris pour un fou, et peut-être le devenir vraiment. J'ai les larmes aux yeux donc je vais arrêter là. Je suis parti loin, je pensais dire tout ça à la base...[/quote]
Ton témoignage est très important car j'ai moi-même eu la confirmation de ma Psychiatre que certains Bipolaire ou Schizophrénique sont bien des Zèbres à la base
Puis un jour, sans vraiment savoir pourquoi, il y a le choc. De découvrir que j'étais devenu transparent. Que le seul au monde à savoir qui j'étais au fond, c'était moi et qu'à ce moment là, je ne savais même plus qui j'étais, qui je voulais être. De "tout seul dans ma bulle", je suis passé au néant. Je ne sais plus rien, rien n'existe, rien n'est vrai, ni moi, ni les autres, ce monde n'est peut-être que le fruit de mon imagination, et des pensées plus noires les une que les autres.
Et puis un psy a posé ce diagnostic de surdouance, m'a fait passé les tests. Depuis, je sens que ça change, je commence à me rouvrir. A redevenir lentement ce que je suis vraiment. Et ça fait du bien.
Voilà, je crois que ça ressemble assez à vos témoignages au final, ça ne vous apportera surement pas grand-chose de plus, mais moi, ça me fait du bien de le faire sortir.
@Jackychan :
Oui, le zèbre peut décrocher complètement de lui-même et s'enfuir dans la psychose?
Je n'en ai pas la preuve irréfutable mais j'ai l'expérience de ma mère (très surement zèbre). Elle a vécu 20 ans sous les ordres de mon gourou de père et a fini par sombrer dans la psychose. Elle est devenu bipolaire. Normalement cette pathologie se déclare entre 18 et 24 ans. Celle de ma mère s'est déclarée vers 40 ans, à bout de nerfs.
Mon grand-père (le père de ma mère) a vécu toute sa vie dans un faux-self, et continu. Il est zèbre lui aussi (sur à 99,99%) et intériorise la quasi totalité de ses pensées. Depuis qu'il est tout petit, il voit si les gens sont malades rien qu'en les croisant. Plusieurs fois, il a pensé en voyant quelqu'un dans la rue : "cette personne va mourir bientôt". Ces pensées ce sont à chaque fois concrétiser. Il s'est senti coupable de leurs morts. A peu près à mon âge, il a craqué, a dit à ses proches ce qu'il ressentait, ces morts qu'il avait sur la conscience. Il est passé pour un fou. Il s'est alors emmuré encore plus dans ce faux-self. Dix ans après, il a commencé à avoir des hallucinations, d'immenses colères inexplicables et d'autres symptômes. Il a alors été diagnostiqué schizophrène. Et à l'époque, ça déconnait pas avec les schizophrènes. Camisole de force, électrochocs, médicaments douteux à foison et compagnie. Depuis, il passe ces journées à regarder dehors et parle très peu. Il fait des blagues de temps en temps (toujours très marrantes et subtiles) et parle de certains sujets qui le touche avec souvent les larmes au coins des yeux. Je pense à lui très souvent, je me reconnais en lui, j'ai le sentiment que j'aurais pu être comme lui à une autre époque, pris pour un fou, et peut-être le devenir vraiment. J'ai les larmes aux yeux donc je vais arrêter là. Je suis parti loin, je pensais dire tout ça à la base...[/quote]
Ton témoignage est très important car j'ai moi-même eu la confirmation de ma Psychiatre que certains Bipolaire ou Schizophrénique sont bien des Zèbres à la base
Dernière édition par Nathator le Mer 4 Oct 2017 - 18:33, édité 1 fois
Nathator- Messages : 16
Date d'inscription : 13/09/2017
Re: FAUX SELF ET ZEBRITUDE
Puis un jour, sans vraiment savoir pourquoi, il y a le choc. De découvrir que j'étais devenu transparent. Que le seul au monde à savoir qui j'étais au fond, c'était moi et qu'à ce moment là, je ne savais même plus qui j'étais, qui je voulais être. De "tout seul dans ma bulle", je suis passé au néant. Je ne sais plus rien, rien n'existe, rien n'est vrai, ni moi, ni les autres, ce monde n'est peut-être que le fruit de mon imagination, et des pensées plus noires les une que les autres. Et puis un psy a posé ce diagnostic de surdouance, m'a fait passé les tests. Depuis, je sens que ça change, je commence à me rouvrir. A redevenir lentement ce que je suis vraiment. Et ça fait du bien. a écrit:
Mais comment ? L'impulsion du test fut suffisante ? Ou bien est-ce un temps d’adaptation, long et complexe ?
Personne ne me connait. J'ai une personnalité pour chaque personne que je côtoie. Je ne me connais plus moi même.
Néanmoins, merci pour l'espoir.
Orion4- Messages : 49
Date d'inscription : 20/09/2017
Localisation : Toulouse
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