Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
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Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
Bonsoir,
Je prends le clavier pour me présenter à vous sans savoir si je suis réellement des vôtres puisque je n'ai pas fait de test mais en me reconnaissant dans les pires descriptions que j'ai pu trouver sur ce site. Toutes ces pages sur lesquelles vous décrivez ce que vous êtes, ce que vous ressentez, les problèmes de solitude et d'incompréhension que vous rencontrez, ce sentiment d'autodestruction aussi parfois: voilà ma vie que je n'ai cessé de me voiler tant je voulais être comme les autres et ne plus être catalogué comme "l'intello, celui qui a des facilités ...". Seulement à inconsciemment nier l'évidence qui frappe les gens auxquels vous parlez j'en suis arrivé à me perdre et à oublier qui j'étais vraiment. Oui, ces derniers mois (années) ont été très difficiles. Mais les impacts de la vie ne sont là que pour vous révéler à vous-mêmes. En ce qui me concerne j'ai été amené à consulter des psy qui ont posé les questions qui m'ont fait noter toutes les ressemblances des situations que j'ai pu rencontrer depuis mon enfance. Et devant tant de similitudes j'en suis arrivé qu'elles ne pouvaient nullement être fortuites et que le seule dénominateur commun à ces lieux, situations, interlocuteurs différents c'était moi. Ainsi, je m'attirais cela ! Vint alors le pourquoi. Et aux nuits sans réponses a succédé la gifle de la prise de conscience lorsqu'un collègue mathématicien, que je considérais avec une tendre affection comme un si agréable extraterrestre, m'a fait lire un texte sur l'enfance et les problèmes rencontrés par les enfants doués (j'ai toujours détesté l'appellation surdoué et la connotation stigmatisante qu'elle porte au sein de la population). Après la première lecture, une après-midi étrange, une gorge serrée sans comprendre pourquoi. La trop grande similitude avec ma propre enfance, le refus de voir le parallèle. Une nuit blanche de plus et la première question du matin dès l'arrivée de mon collègue : "tu ne m'as pas fait lire ce texte pour ma fille n'est ce pas ?" . La réponse vous la devinez. Et depuis j'erre sur internet et dans les bibliothèques à le découverte de ce que je suis et de la manière de m'adapter à ce monde que je devine trop vite et qui me nuit car mes aptitudes font de l'ombre. Mais comment se restreindre quand on ne voit pas que cette pensée que vous avez là, dans l'instant, si simplement et si rapidement, et qui vous parait agréable à révéler pour essayer de faire avancer les choses, va être prise comme un crime de lèse-majesté par les bien pensants hiérarchiques alentours qui la cherchent sans la trouver depuis des mois... Je ne peux me résoudre à m'autocensurer pour ne pas m'attirer des ennuis et pourtant les pâles esprits qui m'entourent semblent bien mieux s'en sortir que moi. Est-ce la un don ? Mais un don que l'on ne maîtrise pas n'est-il pas une malédiction ? J'espérais trouver sur votre site une rubrique boite à solution pour personne ayant des facilités mais ne sachant les canaliser, je ne l'ai pas encore vue. J'espère qu'au travers de discussions avec vous et par vos conseils et expériences diverses vous pourrez m'aider. En tout cas, merci de vos témoignages et de vous montrer. Grâce à vous j'ai repris un peu espoir et je me dis que ce n'est peut-être pas de la folie. Ou alors une folie douce qu'il faut juste que j'accepte de posséder et que j'apprenne à maîtriser. Merci déjà.
Je prends le clavier pour me présenter à vous sans savoir si je suis réellement des vôtres puisque je n'ai pas fait de test mais en me reconnaissant dans les pires descriptions que j'ai pu trouver sur ce site. Toutes ces pages sur lesquelles vous décrivez ce que vous êtes, ce que vous ressentez, les problèmes de solitude et d'incompréhension que vous rencontrez, ce sentiment d'autodestruction aussi parfois: voilà ma vie que je n'ai cessé de me voiler tant je voulais être comme les autres et ne plus être catalogué comme "l'intello, celui qui a des facilités ...". Seulement à inconsciemment nier l'évidence qui frappe les gens auxquels vous parlez j'en suis arrivé à me perdre et à oublier qui j'étais vraiment. Oui, ces derniers mois (années) ont été très difficiles. Mais les impacts de la vie ne sont là que pour vous révéler à vous-mêmes. En ce qui me concerne j'ai été amené à consulter des psy qui ont posé les questions qui m'ont fait noter toutes les ressemblances des situations que j'ai pu rencontrer depuis mon enfance. Et devant tant de similitudes j'en suis arrivé qu'elles ne pouvaient nullement être fortuites et que le seule dénominateur commun à ces lieux, situations, interlocuteurs différents c'était moi. Ainsi, je m'attirais cela ! Vint alors le pourquoi. Et aux nuits sans réponses a succédé la gifle de la prise de conscience lorsqu'un collègue mathématicien, que je considérais avec une tendre affection comme un si agréable extraterrestre, m'a fait lire un texte sur l'enfance et les problèmes rencontrés par les enfants doués (j'ai toujours détesté l'appellation surdoué et la connotation stigmatisante qu'elle porte au sein de la population). Après la première lecture, une après-midi étrange, une gorge serrée sans comprendre pourquoi. La trop grande similitude avec ma propre enfance, le refus de voir le parallèle. Une nuit blanche de plus et la première question du matin dès l'arrivée de mon collègue : "tu ne m'as pas fait lire ce texte pour ma fille n'est ce pas ?" . La réponse vous la devinez. Et depuis j'erre sur internet et dans les bibliothèques à le découverte de ce que je suis et de la manière de m'adapter à ce monde que je devine trop vite et qui me nuit car mes aptitudes font de l'ombre. Mais comment se restreindre quand on ne voit pas que cette pensée que vous avez là, dans l'instant, si simplement et si rapidement, et qui vous parait agréable à révéler pour essayer de faire avancer les choses, va être prise comme un crime de lèse-majesté par les bien pensants hiérarchiques alentours qui la cherchent sans la trouver depuis des mois... Je ne peux me résoudre à m'autocensurer pour ne pas m'attirer des ennuis et pourtant les pâles esprits qui m'entourent semblent bien mieux s'en sortir que moi. Est-ce la un don ? Mais un don que l'on ne maîtrise pas n'est-il pas une malédiction ? J'espérais trouver sur votre site une rubrique boite à solution pour personne ayant des facilités mais ne sachant les canaliser, je ne l'ai pas encore vue. J'espère qu'au travers de discussions avec vous et par vos conseils et expériences diverses vous pourrez m'aider. En tout cas, merci de vos témoignages et de vous montrer. Grâce à vous j'ai repris un peu espoir et je me dis que ce n'est peut-être pas de la folie. Ou alors une folie douce qu'il faut juste que j'accepte de posséder et que j'apprenne à maîtriser. Merci déjà.
Duke888- Messages : 9
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 48
Localisation : Toulouse
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
.
Dernière édition par Loic le Sam 1 Déc 2012 - 22:08, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
Bonsoir le Duke et bienvenue parmi nous!
Eh non...tu n'es pas fou!
Je suis, depuis plusieurs semaines déjà, dans la même phase que toi: me retrouver, creuser ce "qui suis-je", revisiter tout le passé avec ces lunettes de vision zèbre, etc. Et pas envie non plus de me taire, de m'autocensurer!! Grrrr!...
C'est très dur, épuisant même. Mais ça vaut le coup, je crois.
Comme tu le vois, ce n'est pas moi qui ce soir vais t'apporter des réponses... Je voulais juste te dire que beaucoup ici te comprennent et te soutiennent. Bon courage dans ta quête!
Myriam
Eh non...tu n'es pas fou!
Je suis, depuis plusieurs semaines déjà, dans la même phase que toi: me retrouver, creuser ce "qui suis-je", revisiter tout le passé avec ces lunettes de vision zèbre, etc. Et pas envie non plus de me taire, de m'autocensurer!! Grrrr!...
C'est très dur, épuisant même. Mais ça vaut le coup, je crois.
Comme tu le vois, ce n'est pas moi qui ce soir vais t'apporter des réponses... Je voulais juste te dire que beaucoup ici te comprennent et te soutiennent. Bon courage dans ta quête!
Myriam
miiims- Messages : 12
Date d'inscription : 26/10/2011
Localisation : Anvers
Bonjour Duke
Bonjour Duke, bienvenue dans le groupe...
.... Je réagis à ton post....
Je viens de m'inscrire, moi aussi, et je suis "tombée" là par hasard.... Enfin.... presque puisque j'étais dans une démarche de recherche de livres en lien avec les neurosciences ET la précocité....
Comme toi, et très probablement comme beaucoup d'entre nous... Mon enfance, et surtout mon adolescence ont été une guirlande de souffrances... d'incompréhension.... et, tu sais cet effet qui résonne un peu comme "...mais c'est quoi ce bordel, je ne suis pas normal ou quoi ?!!?"
J'ai complètement loupé mes premières études.... trop de mal de vivre... trop d'émotions....
Ben ouais, on entend souvent : "les surdoués en ont de la chance ! tout leur réussi ! pas besoin de galérer pour eux...!".... Rien qu'à l'écrire j'ai envie de hurler....
...belle journée...
....
Aujourd'hui, et après avoir clos ma deuxième vague d'étude, en conscience, en sachant qui j'étais et pourquoi.... Je me sens "mieux", j'ai mis un "mot" sur mes "maux"
Dans mon métier, (je fais le l'humain) je me sens "OK"...
Et surtout, aujourd'hui, je peux accompagner ma fille, elle même petit "zèbre"....
Non Duke, je confirme, tu n'es pas fou.... ou alors nous le sommes tous, et par voie de conséquence, personne ne l'est vraiment....
.... Je réagis à ton post....
Je viens de m'inscrire, moi aussi, et je suis "tombée" là par hasard.... Enfin.... presque puisque j'étais dans une démarche de recherche de livres en lien avec les neurosciences ET la précocité....
Comme toi, et très probablement comme beaucoup d'entre nous... Mon enfance, et surtout mon adolescence ont été une guirlande de souffrances... d'incompréhension.... et, tu sais cet effet qui résonne un peu comme "...mais c'est quoi ce bordel, je ne suis pas normal ou quoi ?!!?"
J'ai complètement loupé mes premières études.... trop de mal de vivre... trop d'émotions....
Ben ouais, on entend souvent : "les surdoués en ont de la chance ! tout leur réussi ! pas besoin de galérer pour eux...!".... Rien qu'à l'écrire j'ai envie de hurler....
...belle journée...
....
Aujourd'hui, et après avoir clos ma deuxième vague d'étude, en conscience, en sachant qui j'étais et pourquoi.... Je me sens "mieux", j'ai mis un "mot" sur mes "maux"
Dans mon métier, (je fais le l'humain) je me sens "OK"...
Et surtout, aujourd'hui, je peux accompagner ma fille, elle même petit "zèbre"....
Non Duke, je confirme, tu n'es pas fou.... ou alors nous le sommes tous, et par voie de conséquence, personne ne l'est vraiment....
Réponse partielle à Miims
Bonjour,
Amusant ton allusion: "le Duke", je ne me souviens plus de ce que bois à longueur de journée the big Lebowski mais son état général pourrait s'apparenter à celui de mon cerveau.
Je travaille dans la recherche, c'est je crois ce que j'ai toujours voulu faire. A l'école, enfant j'étais stigmatisé parce que j'avais des bonnes notes, toujours. Comment leur expliquer que je prenais un plaisir incroyable à apprendre le monde: je m'enivrais de savoir et aller à l'école était pour moi un bonheur incroyable. A tel point que je préférais limiter les contacts pour me concentrer tout seul, tranquille dans mon coin à étancher ma soif de connaissance.
Être le premier ne vous attire pas les éloges, loin de là, mais encore faut il l'avoir réellement vécu pour le savoir (j'ai longtemps médité (et cela m'arrive encore souvent) sur la différence qu'il pouvait y avoir entre un fantasme et la réalité). Si c'est occasionnel, peut-être car les gens supposent que vous avez fait un effort. Mais si ils savent que vous avez des capacités alors cela tourne à l'inverse: puisque tu es si bon alors tu dois toujours être au top et le moindre relâchement est commenté d'un "il se repose sur ses lauriers". Vous devenez la cible à atteindre pour les petits copains, il faut avoir plus que lui. Alors vous essayez de masquer qui vous êtes en ne vous donnant pas à fond et en descendant vos notes vous-mêmes.
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'Université car c'est un univers de solitude qui correspondait assez bien à mon état intérieur je crois. il n'y avait plus de classe, je pouvais donc choisir les gens avec qui discuter. je pouvais même expliquer et aider les autres en difficulté sans me créer (trop) d'ennuis.
J'ai suivi mes études, les portes s'ouvrant devant moi sans me poser trop de questions et je me suis retrouvé à faire une thèse. Là, je pensais y trouver des gens comme moi et y être heureux. j'y ai effectivement trouvé des personnes présentant des aptitudes ainsi que beaucoup d'autres qui n'avaient comme aptitude principale que celle d'être de fabuleux usurpateurs arrivés là en sachant qu'ils ne devraient pas y être et usant de tous les stratagèmes pour subsister: copinage, réseau d'influence, pression, vol de résultats et j'en passe.
j'ai lu sur ce même forum certains articles sur le harcèlement et je crois pouvoir dire que les harceleurs ne sont pas toujours dénués d'aptitudes intellectuelles. je crois même qu'ils sont comme nous à la seule différence qu'ils savent nous reconnaitre alors que nous nous ignorons. J'ai aussi lu qu'il pouvait y avoir des tranches ou classes dans la hiérarchie de la douance qui pouvaient induire des problèmes de communication entre doués. L'hypothèse que je pose aujourd'hui est celle-ci: et si les mécanismes de l'école primaire n'étaient qu'un avertissement de ce que sera notre vie ? Et si étant trop visibles nous devenions les proies qu'il faut attirer pour vampiriser leurs idées tout en les maintenant dans l'anonymat le plus complet. Ce schéma de fonctionnement n'apparait pas incroyable dans une société du paraitre qui prône l'excellence à tout va. Que faire si l'on sait ne pas être excellent ? On doit pouvoir donner le change et devenant un excellent caméléon, voleur d'identité et d'idées. Nombreux sont ceux qui sur ce forum (j'ai beaucoup lu de témoignages avant de me lancer moi-même) qui se sentent vidés après s'être investis, bernés par un monde impitoyable envers eux. Vous voyez la solution, vous la proposez et on ne vous retourne que reproches, humiliations, dénigrement. Et cependant, vous vos apercevez que quelque temps plus tard ce que vous aviez proposé si innocemment est fait, mais bien entendu sans porter votre nom. Vient alors ce sentiment de révolte, de refus de se faire exploiter de la sorte qui conduit à l'autocensure que j'ai reconnu chez plusieurs d'entre vous. Vient alors encore une fois la résonance de l'enfance et du système scolaire que vous connaissez si bien. Vous avez eu raison, et même si on ne vous accordera jamais la paternité de l'idée, tous savent que vous en êtes le géniteur. Et plus elle est bonne plus l'envie chez ces autres "rapaces" de vous en extraire de meilleures encore est grande. C'est ainsi que viennent les problèmes : vous ne voulez plus instruire ces profanes usurpateurs alors que leur apparence d'excellence dépend entièrement des idées que vous pouvez produire. Tous les moyens sont alors bons et le harcèlement avec la complicité du groupe en est un. Encore une fois souvenez vous de la cour d'école, vous n'aviez rien fait que d'être vous même. V de Gaulejac (psychologue clinicien spécialiste des relations et de la souffrance au travail) a dit qu'une des plus grandes découvertes faites lors de son parcours de vie avait été de se rendre compte à quel point "la peur de l'altérité peut être forte". Je crois que tout est là. Nous faisons peur alors que nous ne voulons inquiéter personne tel un animal aussi impressionnant qu'il est au fond inoffensif.
Comme tu peux le constater Miims, cela fait de nombreuses nuits que je pense à tout cela et je n'ai malheureusement pas encore trouvé la solution. Cependant une approche rationnelle consiste souvent à essayer de comprendre avant. Alors si vous pouvez m'aider dans cette compréhension, vous êtes les bienvenus.
Amicalement
Amusant ton allusion: "le Duke", je ne me souviens plus de ce que bois à longueur de journée the big Lebowski mais son état général pourrait s'apparenter à celui de mon cerveau.
Je travaille dans la recherche, c'est je crois ce que j'ai toujours voulu faire. A l'école, enfant j'étais stigmatisé parce que j'avais des bonnes notes, toujours. Comment leur expliquer que je prenais un plaisir incroyable à apprendre le monde: je m'enivrais de savoir et aller à l'école était pour moi un bonheur incroyable. A tel point que je préférais limiter les contacts pour me concentrer tout seul, tranquille dans mon coin à étancher ma soif de connaissance.
Être le premier ne vous attire pas les éloges, loin de là, mais encore faut il l'avoir réellement vécu pour le savoir (j'ai longtemps médité (et cela m'arrive encore souvent) sur la différence qu'il pouvait y avoir entre un fantasme et la réalité). Si c'est occasionnel, peut-être car les gens supposent que vous avez fait un effort. Mais si ils savent que vous avez des capacités alors cela tourne à l'inverse: puisque tu es si bon alors tu dois toujours être au top et le moindre relâchement est commenté d'un "il se repose sur ses lauriers". Vous devenez la cible à atteindre pour les petits copains, il faut avoir plus que lui. Alors vous essayez de masquer qui vous êtes en ne vous donnant pas à fond et en descendant vos notes vous-mêmes.
J'ai pris beaucoup de plaisir à l'Université car c'est un univers de solitude qui correspondait assez bien à mon état intérieur je crois. il n'y avait plus de classe, je pouvais donc choisir les gens avec qui discuter. je pouvais même expliquer et aider les autres en difficulté sans me créer (trop) d'ennuis.
J'ai suivi mes études, les portes s'ouvrant devant moi sans me poser trop de questions et je me suis retrouvé à faire une thèse. Là, je pensais y trouver des gens comme moi et y être heureux. j'y ai effectivement trouvé des personnes présentant des aptitudes ainsi que beaucoup d'autres qui n'avaient comme aptitude principale que celle d'être de fabuleux usurpateurs arrivés là en sachant qu'ils ne devraient pas y être et usant de tous les stratagèmes pour subsister: copinage, réseau d'influence, pression, vol de résultats et j'en passe.
j'ai lu sur ce même forum certains articles sur le harcèlement et je crois pouvoir dire que les harceleurs ne sont pas toujours dénués d'aptitudes intellectuelles. je crois même qu'ils sont comme nous à la seule différence qu'ils savent nous reconnaitre alors que nous nous ignorons. J'ai aussi lu qu'il pouvait y avoir des tranches ou classes dans la hiérarchie de la douance qui pouvaient induire des problèmes de communication entre doués. L'hypothèse que je pose aujourd'hui est celle-ci: et si les mécanismes de l'école primaire n'étaient qu'un avertissement de ce que sera notre vie ? Et si étant trop visibles nous devenions les proies qu'il faut attirer pour vampiriser leurs idées tout en les maintenant dans l'anonymat le plus complet. Ce schéma de fonctionnement n'apparait pas incroyable dans une société du paraitre qui prône l'excellence à tout va. Que faire si l'on sait ne pas être excellent ? On doit pouvoir donner le change et devenant un excellent caméléon, voleur d'identité et d'idées. Nombreux sont ceux qui sur ce forum (j'ai beaucoup lu de témoignages avant de me lancer moi-même) qui se sentent vidés après s'être investis, bernés par un monde impitoyable envers eux. Vous voyez la solution, vous la proposez et on ne vous retourne que reproches, humiliations, dénigrement. Et cependant, vous vos apercevez que quelque temps plus tard ce que vous aviez proposé si innocemment est fait, mais bien entendu sans porter votre nom. Vient alors ce sentiment de révolte, de refus de se faire exploiter de la sorte qui conduit à l'autocensure que j'ai reconnu chez plusieurs d'entre vous. Vient alors encore une fois la résonance de l'enfance et du système scolaire que vous connaissez si bien. Vous avez eu raison, et même si on ne vous accordera jamais la paternité de l'idée, tous savent que vous en êtes le géniteur. Et plus elle est bonne plus l'envie chez ces autres "rapaces" de vous en extraire de meilleures encore est grande. C'est ainsi que viennent les problèmes : vous ne voulez plus instruire ces profanes usurpateurs alors que leur apparence d'excellence dépend entièrement des idées que vous pouvez produire. Tous les moyens sont alors bons et le harcèlement avec la complicité du groupe en est un. Encore une fois souvenez vous de la cour d'école, vous n'aviez rien fait que d'être vous même. V de Gaulejac (psychologue clinicien spécialiste des relations et de la souffrance au travail) a dit qu'une des plus grandes découvertes faites lors de son parcours de vie avait été de se rendre compte à quel point "la peur de l'altérité peut être forte". Je crois que tout est là. Nous faisons peur alors que nous ne voulons inquiéter personne tel un animal aussi impressionnant qu'il est au fond inoffensif.
Comme tu peux le constater Miims, cela fait de nombreuses nuits que je pense à tout cela et je n'ai malheureusement pas encore trouvé la solution. Cependant une approche rationnelle consiste souvent à essayer de comprendre avant. Alors si vous pouvez m'aider dans cette compréhension, vous êtes les bienvenus.
Amicalement
Duke888- Messages : 9
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 48
Localisation : Toulouse
Réponse à Agnès
Merci de ton témoignage,
Je comprends ce que tu peux ressentir d'autant mieux que je suis moi aussi PaPa d'une petite fille qui, si elle ressemble physiquement à sa mère, a hérité de ma "zebre attitude". Je la vois, je la sens dans ses attitudes, ses relations aux autres, ses dessins, ses questions.
J'ai dit que je faisais de la recherche, je précise en biologie. Peut-être que comme tu l'as fait à travers les livres et les sciences humaines je voulais inconsciemment comprendre le vivant et son pourquoi. Les murs que j'ai rencontré m'ont ébranlé mais ils m'ont fait toucher du doigt ma véritable nature. Je n'ai pas comme tu as réussi à le faire trouvé le cadre professionnel pour m'épanouir. mais ton témoignage me fait du bien de savoir que c'est possible de le trouver. Et je suis désormais disposé (mentalement parlant) à accepter la situation, ma situation interne, afin de trouver une situation externe qui puisse convenir.
On trouve dans les écrits égyptiens une phrase encourageant la prise de conscience "le dormeur doit se réveiller". Je crois que j'étais endormis. Je subissais une vie, pardon je subis une vie sans en être pleinement acteur. J'ai aussi lu sur la procrastination qui semble nous caractériser. Je confirme mon expertise en ce domaine. Seulement à trop se laisser vivre justement, on oublie de vivre sa vie, de prendre les décisions qui s'imposent par peur de l'inconnu. Je ne sais pas où je vais aujourd'hui mais je sais désormais qui je suis et que je me suis enfin éveillé à moi même. Un peu grâce à vous et à ce forum.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il m'est facile d'écrire ici.
Si tu aimes lire Agnès, je te conseille ce livre "Victime des autres,bourreau de soi-même" de Guy Corneau. Je suis curieux de savoir si un Zèbre a lu ce livre et quelle en a été sa lecture.
Dans l'attente de votre retour,
Bien amicalement
Je comprends ce que tu peux ressentir d'autant mieux que je suis moi aussi PaPa d'une petite fille qui, si elle ressemble physiquement à sa mère, a hérité de ma "zebre attitude". Je la vois, je la sens dans ses attitudes, ses relations aux autres, ses dessins, ses questions.
J'ai dit que je faisais de la recherche, je précise en biologie. Peut-être que comme tu l'as fait à travers les livres et les sciences humaines je voulais inconsciemment comprendre le vivant et son pourquoi. Les murs que j'ai rencontré m'ont ébranlé mais ils m'ont fait toucher du doigt ma véritable nature. Je n'ai pas comme tu as réussi à le faire trouvé le cadre professionnel pour m'épanouir. mais ton témoignage me fait du bien de savoir que c'est possible de le trouver. Et je suis désormais disposé (mentalement parlant) à accepter la situation, ma situation interne, afin de trouver une situation externe qui puisse convenir.
On trouve dans les écrits égyptiens une phrase encourageant la prise de conscience "le dormeur doit se réveiller". Je crois que j'étais endormis. Je subissais une vie, pardon je subis une vie sans en être pleinement acteur. J'ai aussi lu sur la procrastination qui semble nous caractériser. Je confirme mon expertise en ce domaine. Seulement à trop se laisser vivre justement, on oublie de vivre sa vie, de prendre les décisions qui s'imposent par peur de l'inconnu. Je ne sais pas où je vais aujourd'hui mais je sais désormais qui je suis et que je me suis enfin éveillé à moi même. Un peu grâce à vous et à ce forum.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il m'est facile d'écrire ici.
Si tu aimes lire Agnès, je te conseille ce livre "Victime des autres,bourreau de soi-même" de Guy Corneau. Je suis curieux de savoir si un Zèbre a lu ce livre et quelle en a été sa lecture.
Dans l'attente de votre retour,
Bien amicalement
Duke888- Messages : 9
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 48
Localisation : Toulouse
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
Bonjour Duke888,
Personnellement, ça ne fait pas très longtemps que je sais officiellement que je suis un "zèbre"....
Pendant quelques années, c'était la tourmente "merde alors mais qu'est ce qui cloche chez moi??!?" ....
Observatrice dans l'âme, j'ai donc passé un temps fou à "observer" et à ressentir, voir les gens évoluer, à vouloir les aider, ne pas comprendre leur cheminement, mais vraiment essayer de le faire.... y perdre beaucoup de temps...
Ce que j'oubliais.... pendant cette phase d'observation.... Ben.... C'est MOI....
Je fais QUOI moi ? et COMMENT je m'y prends, pour aller OU d'ailleurs, ..... toutes ces questions dans la tête d'un précoce, je ne t'apprends rien en te disant que ça devient vite le chaos la haut....
Dans mon cas (je ne sais pas ce qu'il en est des autres, j'ai beaucoup de mal à "passer à l'action")... Tu parles très justement de procrastination d'ailleurs et c'est exactement ça....
En réalité, l'intelligence n'enlève pas les émotions, .... La peur est là, et vraiment là.... la gérer est compliqué puisqu'en bons précoces, nous agissons essentiellement avec notre gentil néo-cortex, et oublions de considérer notre limbique...
Je connais le livre dont tu me parles, je ne l'ai jamais lu. Le titre parle de lui-même.... Ce n'est pas simple de ne pas tomber dans le piège des autres, c'est pratique les autres, ça évite de "sentir" de se "ressentir"....
Je prends beaucoup de plaisir à communiquer avec d'autres zèbres, c'est à la fois rassurant et simple....
Belle journée, au plaisir de te relire
Personnellement, ça ne fait pas très longtemps que je sais officiellement que je suis un "zèbre"....
Pendant quelques années, c'était la tourmente "merde alors mais qu'est ce qui cloche chez moi??!?" ....
Observatrice dans l'âme, j'ai donc passé un temps fou à "observer" et à ressentir, voir les gens évoluer, à vouloir les aider, ne pas comprendre leur cheminement, mais vraiment essayer de le faire.... y perdre beaucoup de temps...
Ce que j'oubliais.... pendant cette phase d'observation.... Ben.... C'est MOI....
Je fais QUOI moi ? et COMMENT je m'y prends, pour aller OU d'ailleurs, ..... toutes ces questions dans la tête d'un précoce, je ne t'apprends rien en te disant que ça devient vite le chaos la haut....
Dans mon cas (je ne sais pas ce qu'il en est des autres, j'ai beaucoup de mal à "passer à l'action")... Tu parles très justement de procrastination d'ailleurs et c'est exactement ça....
En réalité, l'intelligence n'enlève pas les émotions, .... La peur est là, et vraiment là.... la gérer est compliqué puisqu'en bons précoces, nous agissons essentiellement avec notre gentil néo-cortex, et oublions de considérer notre limbique...
Je connais le livre dont tu me parles, je ne l'ai jamais lu. Le titre parle de lui-même.... Ce n'est pas simple de ne pas tomber dans le piège des autres, c'est pratique les autres, ça évite de "sentir" de se "ressentir"....
Je prends beaucoup de plaisir à communiquer avec d'autres zèbres, c'est à la fois rassurant et simple....
Belle journée, au plaisir de te relire
Réponse à Agnes bis
Intéressante réponse.
J'ai moi aussi longtemps et aujourd'hui encore prêté trop d'attention aux autres, je crois que c'était là un moyen d'essayer de me faire accepter et peut être aussi comme tu le soulignes si justement un moyen de m'occuper l'esprit et les journées pour ne pas me demander ce que je voulais faire réellement. je sais aujourd'hui que je n'ai plus envie de jouer ce rôle de faire valoir. J'ai simplement envie d'être moi et de faire un bout de chemin pour moi.
Je serais curieux que tu m'en dises plus sur le comment tu as trouvé ta voie. Un des biais du forum est qu'il rassemble des gens ayant les mêmes problèmes mais je trouve que cela manque de "solutions".
Au plaisir de te lire,
Amicalement
J'ai moi aussi longtemps et aujourd'hui encore prêté trop d'attention aux autres, je crois que c'était là un moyen d'essayer de me faire accepter et peut être aussi comme tu le soulignes si justement un moyen de m'occuper l'esprit et les journées pour ne pas me demander ce que je voulais faire réellement. je sais aujourd'hui que je n'ai plus envie de jouer ce rôle de faire valoir. J'ai simplement envie d'être moi et de faire un bout de chemin pour moi.
Je serais curieux que tu m'en dises plus sur le comment tu as trouvé ta voie. Un des biais du forum est qu'il rassemble des gens ayant les mêmes problèmes mais je trouve que cela manque de "solutions".
Au plaisir de te lire,
Amicalement
Duke888- Messages : 9
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 48
Localisation : Toulouse
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
T'en dire plus sur le comment du pourquoi.... Houla
Lol, je ne suis pas sûre d'être "l'exemple"...
Puisqu'il a fallu que je passe par le fond avant de rebondir....
Rétrospective :
Enfant, tout était chouette, facile, simple, je faisais "l'admiration" des adultes, et j'énervais mes camarades de classe .
Je suis restée longtemps un sujet d'amusement pour mes parents, du genre :
- "notre fille est première de classe",
- "regardez ce qu'elle sait faire au piano",
- "vous avez vu, elle joue d'oreille",
- "qu'est ce qu'elle est calme & sage".....
Mouais....
L'adolescence a été la descente aux enfers.
Souffrances, incompréhensions, les regards me pesaient, j'essayais de faire "comme les autres" sans être acceptée.
Je n'avais pas les mêmes sujets d'intérêts...
Je suis passée par beaucoup de phases, évidement, j'ai lamentablement planté mes études. Je faisais tout pour me "faire des amis", ce qui se soldait à chaque fois par de la manipulation, je faisais "ce qu'on attendait de moi", ce qui, avouons-le n'a rien a voir avec de l'amitié...
Bien sûr, le tonnerre parental grondait :
- "tes résultats !!!!!!!"
- "quelle honte"
- "gâcher ce potentiel"
Je n'ai pas ouvert un bouquin de mon secondaire, pas révisé une leçon... J'ai obtenu mon brevet (parce qu'il fallait), mon bac (parce qu'il fallait), le "minimum légal quoi".... La fac, par dépit, j'ai opté pour le droit (bof).
A l'époque, j'étais "en couple" sans conviction...
Tout ce temps, je n'étais pas MOI, mais CE QU'ON ATTENDAIT DE MOI !!!!!
Puis le "second" couple (avec un non-zèbre) , la maternité, un emploi où je m'ennuyais royalement....
Un jour.... je me suis regardée dans une glace, et je me suis interrogée : "mais putain, qu'est ce que tu fous !!!!"
J'ai quitté le boulot du jour au lendemain.
Nous avons déménagé et l'escargot a décidé de sortir les antennes de sa coquille.
Je me suis rapprochée de gens avec qui je me sentais bien, avec qui j'étais MOI, dans ce groupe d'amis, il y a, entre autres un"e" zèbre, et surtout : psy de métier.
J'ai posé 1001 questions sur les émotions, le cerveau, la psycho, le rêve !!!!! Je voulais faire CA ! moi aussi !
J'ai enchainé, comme tu l'imagines, des études passionnantes, que j'ai réussies avec succès et voila, je viens de m'installer en profession libérale...
Bien sûr, je ne t'affirme pas que je ne "bug" pas parfois.... Surtout quand je suis devant l'inconnu, ou une énigme (par énigme, j'entends "gens que je ne comprends pas").
J'ai encore du mal a prendre des décisions, mais je m'applique à ressentir, à écouter mes émotions, mon instinct, et pas uniquement ce gentil cerveau qui fuse, disons qu'il ne tient plus 100% de l'espace
Je suis "OK" avec moi, et c'est bien là le principal....
Aujourd'hui, ma fille a huit ans, elle est "zèbre" elle aussi, et je me fais le devoir, de ne pas faire d'elle un "objet de foire", je l'invite à sentir, à ressentir, à écouter son instinct, à dire quand ça va pas, et c'est "ok" si parfois ca ne va pas.
Alors, loin de moi l'idée d'oser dire que j'ai trouvé LA solution, je ne peux que t'affirmer que j'ai trouvé MA solution.
..... pas facile à retranscrire par Pc interposés....
Lol, je ne suis pas sûre d'être "l'exemple"...
Puisqu'il a fallu que je passe par le fond avant de rebondir....
Rétrospective :
Enfant, tout était chouette, facile, simple, je faisais "l'admiration" des adultes, et j'énervais mes camarades de classe .
Je suis restée longtemps un sujet d'amusement pour mes parents, du genre :
- "notre fille est première de classe",
- "regardez ce qu'elle sait faire au piano",
- "vous avez vu, elle joue d'oreille",
- "qu'est ce qu'elle est calme & sage".....
Mouais....
L'adolescence a été la descente aux enfers.
Souffrances, incompréhensions, les regards me pesaient, j'essayais de faire "comme les autres" sans être acceptée.
Je n'avais pas les mêmes sujets d'intérêts...
Je suis passée par beaucoup de phases, évidement, j'ai lamentablement planté mes études. Je faisais tout pour me "faire des amis", ce qui se soldait à chaque fois par de la manipulation, je faisais "ce qu'on attendait de moi", ce qui, avouons-le n'a rien a voir avec de l'amitié...
Bien sûr, le tonnerre parental grondait :
- "tes résultats !!!!!!!"
- "quelle honte"
- "gâcher ce potentiel"
Je n'ai pas ouvert un bouquin de mon secondaire, pas révisé une leçon... J'ai obtenu mon brevet (parce qu'il fallait), mon bac (parce qu'il fallait), le "minimum légal quoi".... La fac, par dépit, j'ai opté pour le droit (bof).
A l'époque, j'étais "en couple" sans conviction...
Tout ce temps, je n'étais pas MOI, mais CE QU'ON ATTENDAIT DE MOI !!!!!
Puis le "second" couple (avec un non-zèbre) , la maternité, un emploi où je m'ennuyais royalement....
Un jour.... je me suis regardée dans une glace, et je me suis interrogée : "mais putain, qu'est ce que tu fous !!!!"
J'ai quitté le boulot du jour au lendemain.
Nous avons déménagé et l'escargot a décidé de sortir les antennes de sa coquille.
Je me suis rapprochée de gens avec qui je me sentais bien, avec qui j'étais MOI, dans ce groupe d'amis, il y a, entre autres un"e" zèbre, et surtout : psy de métier.
J'ai posé 1001 questions sur les émotions, le cerveau, la psycho, le rêve !!!!! Je voulais faire CA ! moi aussi !
J'ai enchainé, comme tu l'imagines, des études passionnantes, que j'ai réussies avec succès et voila, je viens de m'installer en profession libérale...
Bien sûr, je ne t'affirme pas que je ne "bug" pas parfois.... Surtout quand je suis devant l'inconnu, ou une énigme (par énigme, j'entends "gens que je ne comprends pas").
J'ai encore du mal a prendre des décisions, mais je m'applique à ressentir, à écouter mes émotions, mon instinct, et pas uniquement ce gentil cerveau qui fuse, disons qu'il ne tient plus 100% de l'espace
Je suis "OK" avec moi, et c'est bien là le principal....
Aujourd'hui, ma fille a huit ans, elle est "zèbre" elle aussi, et je me fais le devoir, de ne pas faire d'elle un "objet de foire", je l'invite à sentir, à ressentir, à écouter son instinct, à dire quand ça va pas, et c'est "ok" si parfois ca ne va pas.
Alors, loin de moi l'idée d'oser dire que j'ai trouvé LA solution, je ne peux que t'affirmer que j'ai trouvé MA solution.
..... pas facile à retranscrire par Pc interposés....
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
Bienvenue!
On n'a pas trop de boîte à solutions ici, par contre y a le bouquin de Mary-Elaine Jacobsen "the gifted adult, a revolutionary guide for everyday genius"(en anglais) qui est assez orienté solutions pratiques. Enfin je l'ai seulement survolé, depuis des mois que je l'ai, j'ai procrastiné la lecture exhaustive pcq ça va moins vite qu'en français et que c écrit petit. (oui je sais c'est de la feignasserie caractérisée d'ailleurs il me jette des regards accusateurs depuis sa table, j'ai dû en mettre un autre dessus pr pas le voir lol)
On n'a pas trop de boîte à solutions ici, par contre y a le bouquin de Mary-Elaine Jacobsen "the gifted adult, a revolutionary guide for everyday genius"(en anglais) qui est assez orienté solutions pratiques. Enfin je l'ai seulement survolé, depuis des mois que je l'ai, j'ai procrastiné la lecture exhaustive pcq ça va moins vite qu'en français et que c écrit petit. (oui je sais c'est de la feignasserie caractérisée d'ailleurs il me jette des regards accusateurs depuis sa table, j'ai dû en mettre un autre dessus pr pas le voir lol)
bluecat- Messages : 3953
Date d'inscription : 08/05/2010
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Agnès, je viens de prendre une autre gifle ... merci
Agnès,
je reprends tes mots "Je faisais tout pour me "faire des amis", ce qui se soldait à chaque fois par de la manipulation, je faisais "ce qu'on attendait de moi", ce qui, avouons-le n'a rien a voir avec de l'amitié..."
je crois que c'est ce que je faisais inconsciemment moi aussi en ce qui concerne la première partie de la phrase, en revanche moi je ne veux plus que l'on se serve de moi.
Alors, ce que j'ai vécu, tous ces ennuis relationels ne sont finalement qu'un symptome d'une certaine catégorie de personnes. C'est rassurant mais encore incroyable pour moi. je crois que j'ai tellement voulu refuser l'évidence toutes ces années que je ne veux toujours pas y croire. Et pourtant il doit bien y avoir une explication. Et à te lire j'ai l'impression que tu connais des choses que je n'ai jamais raconté. j'en suis géné à vrai dire car toi au moins tu les dis, bravo et merci.
C'est amusant que tu sois devenue Psy, je crois qu'au fond mon engagement dans la recherche en biologie était avant tout guidé par une meilleure compréhension du vivant. Cependant je crois aujourd'hui qu'il y a un pilote à toute usine à gaz, si l'on peut assimiler l'humain à cela, et ce pilote c'est le cerveau ou plutôt son fonctionnement conscient/inconscient. Nous pourions discuter longuement de ce sujet, j'ai des exemples cliniques troublants.
Sans le savoir, tu me donnes la seule piste qui soit possible pour sortir de mes maux : des mots sur qui je suis et ce que je veux faire, reprendre (ou prendre) ma route. j'ai l'impression que sur les 15 dernières années je n'ai été réellement aux commandes qu'un nombre limité de jours lors desquels j'ai pris de vrais décisions de vie.
Merci beaucoup de ton retour, tu n'imagines pas à quel point tu me rassures d'une certaine manière.
Si tu as d'autes pistes, d'autant que je suis certain que tes nouvelles études ont du élargir ta vision des situations et évènements, n'hésite pas à m'en (nous en) faire part.
Bien amicalement,
je reprends tes mots "Je faisais tout pour me "faire des amis", ce qui se soldait à chaque fois par de la manipulation, je faisais "ce qu'on attendait de moi", ce qui, avouons-le n'a rien a voir avec de l'amitié..."
je crois que c'est ce que je faisais inconsciemment moi aussi en ce qui concerne la première partie de la phrase, en revanche moi je ne veux plus que l'on se serve de moi.
Alors, ce que j'ai vécu, tous ces ennuis relationels ne sont finalement qu'un symptome d'une certaine catégorie de personnes. C'est rassurant mais encore incroyable pour moi. je crois que j'ai tellement voulu refuser l'évidence toutes ces années que je ne veux toujours pas y croire. Et pourtant il doit bien y avoir une explication. Et à te lire j'ai l'impression que tu connais des choses que je n'ai jamais raconté. j'en suis géné à vrai dire car toi au moins tu les dis, bravo et merci.
C'est amusant que tu sois devenue Psy, je crois qu'au fond mon engagement dans la recherche en biologie était avant tout guidé par une meilleure compréhension du vivant. Cependant je crois aujourd'hui qu'il y a un pilote à toute usine à gaz, si l'on peut assimiler l'humain à cela, et ce pilote c'est le cerveau ou plutôt son fonctionnement conscient/inconscient. Nous pourions discuter longuement de ce sujet, j'ai des exemples cliniques troublants.
Sans le savoir, tu me donnes la seule piste qui soit possible pour sortir de mes maux : des mots sur qui je suis et ce que je veux faire, reprendre (ou prendre) ma route. j'ai l'impression que sur les 15 dernières années je n'ai été réellement aux commandes qu'un nombre limité de jours lors desquels j'ai pris de vrais décisions de vie.
Merci beaucoup de ton retour, tu n'imagines pas à quel point tu me rassures d'une certaine manière.
Si tu as d'autes pistes, d'autant que je suis certain que tes nouvelles études ont du élargir ta vision des situations et évènements, n'hésite pas à m'en (nous en) faire part.
Bien amicalement,
Duke888- Messages : 9
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 48
Localisation : Toulouse
réponse à Bluecat
Merci de cette référence, je crois avoir trouvé des extraits sur ce forum, peut-être en es tu à l'origine.
Est-ce facile de se le procurer. L'anglais ne me dérange pas au contraire cela fait de l'exercice.
Te remerciant,
Bien amicalement
Est-ce facile de se le procurer. L'anglais ne me dérange pas au contraire cela fait de l'exercice.
Te remerciant,
Bien amicalement
Duke888- Messages : 9
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 48
Localisation : Toulouse
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
Dans cette société, inconsciemment.... Ou pas.... Les précoces ont une "étiquette" collée dans le dos.
Simplifiée cette étiquette rime un peu comme :
"Bonjour, je suis doué, alors je vais vous aider, et non non non, ne vous inquiétez pas, comme je suis doué, je solutionne tous mes problèmes moi-même" => lol techniquement, ce n'est ni juste, ni la vérité...
Forts de cette étiquette, qui existe dans cette société occidentale, nous nous rangeons sans le savoir dans des cases....
- "j'aide ceux qui sont en difficulté",
- "je ne parle pas de mes malêtres, je n'en ai pas d'ailleurs, et tant bien même j'en aurais, je les solutionnerai moi même"
Sauf que, tu as surement déjà entendu parler de "triangle dramatique".... Un sauveur, devient une victime, puis un persécuteur, au même titre que la personne aidée qui passe de victime à persécuteur.....
Très souvent, j'ai pu constater que les précoces étaient des "sauveurs" dans l'âme.
(Une question pour savoir si tu es dans un scénario :
- "j'aide, ok, mais m'a-t-on demandé de l'aide ?" )
Et puis, c'est bien beau tout ça, mais et NOUS ?!??!
Bien sûr, je n'affirme pas que c'est une généralité, heureusement, sauf que hypersensibilité, couplée à sauveur = aïe aïe aïe bonjour les dégâts !!!
Tu me dis : je crois aujourd'hui qu'il y a un pilote à toute usine à gaz, si l'on peut assimiler l'humain à cela, et ce pilote c'est le cerveau ou plutôt son fonctionnement conscient/inconscient. Nous pourrions discuter longuement de ce sujet, j'ai des exemples cliniques troublants. => avec plaisir, j'adorerai !
Tu me dis aussi Merci beaucoup de ton retour, tu n'imagines pas à quel point tu me rassures d'une certaine manière. =>
De mon coté, tu n'imagines pas à quel point j'aime à être comprise dans mon cheminement de pensée, c'est du bonheur !
Une jolie phrase de fin que l'on m'a dit et qui m'a touchée : "N'oublies pas que la personne la plus importante de TA vie, c'est TOI, tu es la seule personne sur qui tu ais vraiment un pouvoir !"
Simplifiée cette étiquette rime un peu comme :
"Bonjour, je suis doué, alors je vais vous aider, et non non non, ne vous inquiétez pas, comme je suis doué, je solutionne tous mes problèmes moi-même" => lol techniquement, ce n'est ni juste, ni la vérité...
Forts de cette étiquette, qui existe dans cette société occidentale, nous nous rangeons sans le savoir dans des cases....
- "j'aide ceux qui sont en difficulté",
- "je ne parle pas de mes malêtres, je n'en ai pas d'ailleurs, et tant bien même j'en aurais, je les solutionnerai moi même"
Sauf que, tu as surement déjà entendu parler de "triangle dramatique".... Un sauveur, devient une victime, puis un persécuteur, au même titre que la personne aidée qui passe de victime à persécuteur.....
Très souvent, j'ai pu constater que les précoces étaient des "sauveurs" dans l'âme.
(Une question pour savoir si tu es dans un scénario :
- "j'aide, ok, mais m'a-t-on demandé de l'aide ?" )
Et puis, c'est bien beau tout ça, mais et NOUS ?!??!
Bien sûr, je n'affirme pas que c'est une généralité, heureusement, sauf que hypersensibilité, couplée à sauveur = aïe aïe aïe bonjour les dégâts !!!
Tu me dis : je crois aujourd'hui qu'il y a un pilote à toute usine à gaz, si l'on peut assimiler l'humain à cela, et ce pilote c'est le cerveau ou plutôt son fonctionnement conscient/inconscient. Nous pourrions discuter longuement de ce sujet, j'ai des exemples cliniques troublants. => avec plaisir, j'adorerai !
Tu me dis aussi Merci beaucoup de ton retour, tu n'imagines pas à quel point tu me rassures d'une certaine manière. =>
De mon coté, tu n'imagines pas à quel point j'aime à être comprise dans mon cheminement de pensée, c'est du bonheur !
Une jolie phrase de fin que l'on m'a dit et qui m'a touchée : "N'oublies pas que la personne la plus importante de TA vie, c'est TOI, tu es la seule personne sur qui tu ais vraiment un pouvoir !"
Vision similaire
Agnès,
Je suis d'accord avec toi, je connais bien le triangle infernal et je me suis déjà rangé dans le clan des sauveurs de causes perdus pour la beauté du geste qui en devient finalement victime. Je ne crois pas voir jamais endossé le rôle du persécuteur (ou alors sans m'en rendre compte ce qui peut paraître plus grave) mais j'ai en revanche un don pour les attirer et les débusquer.
Ma questions aujourd'hui serait: comment m'utiliser pour que je sois heureux de ce que je fais et sans que cela m'attire d'ennuis.
La recherche est un milieu qui se veut soit-disant libre (le mythe du chercheur passant le temps qu'il souhaite sur un sujet qui n'intéresse que lui), il n'en est rien. Si ton travail sers la gloire de mandarins alors tu as une chance, si par hasard ton "excellence" vient à transparaitre comme t'étant propre et non pas transmise grâce à la présence quasi magique de ton environnement scientifique: alors tu es mort.
Je crois pour avoir exercé dans d'autres milieux que l'on peut transposer cela à d'autres domaines d'activité et l'imputer à la complexité des relations humaines. Pour vivre heureux vivons caché pourrait finalement être une bonne maxime. Mais comment se cacher quand on ne s'aperçoit pas de ce qui peut paraitre trop visible aux autres. Là est le problème.
Hypersensibilité couplé à sauveur = soucis . Équation très juste.
J'ai parfois l'impression d'être sur le quai d'une belle gare (la vie) avec de nombreux trains en partance pour des destinations qui m'emballent toutes mais je ne sais quelle choisir. On peut avoir fait des études, avoir un travail et éprouver le vertige du vide que tu exprimes par "qu'est ce que je fous là ?" Je me pose moi aussi souvent cette question.
J'ai lu qu'il fallait être très indulgent avec soi-même lorsqu'on se "réveille" car l'endormissement trop long provoque des "courbatures" douloureuses. J'essaie de l'être et pour la première fois de ma vie, j'essaie d'appliquer le "lâcher prise" en faisant confiance à la vie. Ne plus essayer de réfléchir à contrôler mon monde mais plutôt le laisser se produire et prendre les virages que je souhaite quand je le veux. Ce n'est finalement pas s évident que cela.
Petite pause: je viens de me relire et le seul commentaire qui me vient est "quel esprit torturé mis à jour", c'est incompréhensible, ça part dans tous les sens. Et c'est finalement un reflet assez juste du mode de raisonnement des zèbres illustré sur ce forum.
Au diable les convenances, rien à faire de ce qui est soi-disant juste et bien (je suis assez anticonformiste) je voudrais juste être OK moi aussi (est ce que cela te vient de ce psychologue qui prône le "I am OK you are OK "
Bien amicalement
Je suis d'accord avec toi, je connais bien le triangle infernal et je me suis déjà rangé dans le clan des sauveurs de causes perdus pour la beauté du geste qui en devient finalement victime. Je ne crois pas voir jamais endossé le rôle du persécuteur (ou alors sans m'en rendre compte ce qui peut paraître plus grave) mais j'ai en revanche un don pour les attirer et les débusquer.
Ma questions aujourd'hui serait: comment m'utiliser pour que je sois heureux de ce que je fais et sans que cela m'attire d'ennuis.
La recherche est un milieu qui se veut soit-disant libre (le mythe du chercheur passant le temps qu'il souhaite sur un sujet qui n'intéresse que lui), il n'en est rien. Si ton travail sers la gloire de mandarins alors tu as une chance, si par hasard ton "excellence" vient à transparaitre comme t'étant propre et non pas transmise grâce à la présence quasi magique de ton environnement scientifique: alors tu es mort.
Je crois pour avoir exercé dans d'autres milieux que l'on peut transposer cela à d'autres domaines d'activité et l'imputer à la complexité des relations humaines. Pour vivre heureux vivons caché pourrait finalement être une bonne maxime. Mais comment se cacher quand on ne s'aperçoit pas de ce qui peut paraitre trop visible aux autres. Là est le problème.
Hypersensibilité couplé à sauveur = soucis . Équation très juste.
J'ai parfois l'impression d'être sur le quai d'une belle gare (la vie) avec de nombreux trains en partance pour des destinations qui m'emballent toutes mais je ne sais quelle choisir. On peut avoir fait des études, avoir un travail et éprouver le vertige du vide que tu exprimes par "qu'est ce que je fous là ?" Je me pose moi aussi souvent cette question.
J'ai lu qu'il fallait être très indulgent avec soi-même lorsqu'on se "réveille" car l'endormissement trop long provoque des "courbatures" douloureuses. J'essaie de l'être et pour la première fois de ma vie, j'essaie d'appliquer le "lâcher prise" en faisant confiance à la vie. Ne plus essayer de réfléchir à contrôler mon monde mais plutôt le laisser se produire et prendre les virages que je souhaite quand je le veux. Ce n'est finalement pas s évident que cela.
Petite pause: je viens de me relire et le seul commentaire qui me vient est "quel esprit torturé mis à jour", c'est incompréhensible, ça part dans tous les sens. Et c'est finalement un reflet assez juste du mode de raisonnement des zèbres illustré sur ce forum.
Au diable les convenances, rien à faire de ce qui est soi-disant juste et bien (je suis assez anticonformiste) je voudrais juste être OK moi aussi (est ce que cela te vient de ce psychologue qui prône le "I am OK you are OK "
Bien amicalement
Duke888- Messages : 9
Date d'inscription : 15/11/2011
Age : 48
Localisation : Toulouse
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
Naaaaaaan c'est pas incompréhensible, et même que j'ai tout compris.... (en principe d'un précoce à un autre, on se comprend plutôt bien...)
En tout cas, je vois que tu es à un carrefour à choix multiples.... Et que faire un choix, ben.... c'est pas simple.
La bonne nouvelle c'est que tu as les données en main, tu sais ce que tu ne veux plus, reste à trouver le meilleur chemin pour obtenir ce que tu veux ! (oui, j'entends le "mais je veux quoi ?), lol ben, probablement être toi ..... Et c'est ok d'hésiter, ou d'avoir peur, ou d'être en colère..... le tout c'est d'être en conscience , et de se donner le temps, d'être indulgent avec soi
Pour ce qui est de mon "OK", oui, c'est de l'analyse transactionnelle.... (déformation pro lol)
Belle journée !!!
En tout cas, je vois que tu es à un carrefour à choix multiples.... Et que faire un choix, ben.... c'est pas simple.
La bonne nouvelle c'est que tu as les données en main, tu sais ce que tu ne veux plus, reste à trouver le meilleur chemin pour obtenir ce que tu veux ! (oui, j'entends le "mais je veux quoi ?), lol ben, probablement être toi ..... Et c'est ok d'hésiter, ou d'avoir peur, ou d'être en colère..... le tout c'est d'être en conscience , et de se donner le temps, d'être indulgent avec soi
Pour ce qui est de mon "OK", oui, c'est de l'analyse transactionnelle.... (déformation pro lol)
Belle journée !!!
Re: Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ...
Welcome :-)
"Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ..."
Hahahah ça me rapelle quelqu'un...
"Bonsoir... alors peut-être que je ne suis pas fou ..."
Hahahah ça me rapelle quelqu'un...
jj82- Messages : 23
Date d'inscription : 20/11/2011
Localisation : Montpellier
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