Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
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Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Bonjour tout le monde !
Je me suis inscrites sur le forum hier et ai posté dans le fil belge, sans me soucier de me présenter à tous. Quelle mal polie !
J'ai beaucoup aimé la présentation de Lili (Amélie, si tu m'entends... bravo !) mais je ne voulais pas poluer son fil avec ma présentation même si j'aurais presque pu faire un copier-coller
A 8 ans, j'étais persuadée d'être surdouée et espérais que quelqu'un me découvrirait en tant que tel et m'enverrait dans une école spécialisée. Mais personne ne m'a découverte et je me suis dit que j'étais peut-être juste trop mature pour mon âge et juste intelligente. Je dis "juste intelligente" parce que je n'estimais pas qu'il s'agissait d'une intelligence hors-normes, juste un fait, comme celui d'être blond. J'ai eu un parcours scolaire assez facile. J'étais la première de classe en primaires mais pas du tout en secondaires; par contre mon statut d'intello m'a poursuivie, même si mes points ne réflettaient plus cette étiquette qu'on m'avait colée. Parce que, et c'est là le paradoxe, autant j'estimais être intelligente, autant je détestais qu'on me dise "intello" pour sa connotation négative. Avec l'âge, ça ne m'a plus dérangée.
Jeune adulte, mes amis sortaient les téléphones pour diviser la note au resto pendant que je faisais le calcul mental; le but était de voir si j'allais calculer aussi vite et bien qu'eux. Je donnais "la bonne réponse" avant les calculatrices et on en riait. On disait que moi, c'était "E=mc², mon amour" parce que j'étais Einstein et hyper love
J'ai aussi quelques tics matteux. Enfant, je finissais mes textes par une ligne de 5 cm (le chiffre préféré de ma grande soeur qui était passée au lycée et me manquait terriblement). Je faisais des mages de 2,5 cm (5 petits carrés). Adulte, j'aditionne les chiffres et si le total est 8 (mon chiffre préféré), ce sera une bonne journée; si c'est 7, le chiffre biblique de la magie ultime, la journée sera merveilleuse. J'aditionne les chiffres du montant à payer pour mon essence par exemple. Mais je ne le fais pas systématiquement.
Quoi qu'il en soit, je n'étais pas à ma place en primaires et encore moins en secondaires. J'ai mis ça sur le compte d'une différence culturelle (ayant des origines étrangères) pour les primaires et d'une pubérté banale dans une école catholique et éllitiste où je partageais les bancs avec des gens qui ne me correspondaient pas pour les secondaires. Entre 9 et 17 ans, j'étais malheureuse à l'école. Les amitiés se faisaient et se défaisaient rapidement et souvent, je ne comprenais pas pourquoi et en ressortais détruite.
Ce qui est drôle, c'est que j'estimais être une outsider à l'école et récemment, un ami du lycée m'a dit "Mais tu étais populaire !" J'ai dit "Non. Je connaissais beaucoup de monde, mais je n'étais pas populaire." "C'est la définition même de la popularité." m'a-t-il répondu. Comme quoi... question de perspective.
18 ans, l'université et l'occasion de me faire une nouvelle identité: la mienne. J'ai eu le sentiment d'enfin être moi. Il m'a fallu du temps pour tirer la conclusion que si on ne m'appréciait pas pour ce que j'étais, tant pis. Je n'appréciais pas tout le monde. Je n'allais plus faire semblant d'aimer ou pas quelque chose de peur de passer pour une nulle.
Ce "nouveau moi" qui était enfin moi, c'était il y a 18 ans justement. Entre temps, j'ai eu plein de jobs différents (si je n'ai plus de possiblité d'apprendre, je m'ennuie), j'ai vécu à l'étranger durant 5 ans, suis revenue pour m'installer dans une autre province où je ne connaissais personne... J'ai récemment fait plusieurs pseudo-crises existentielles (je dis "pseudo" parce que je la vaincs à grand coup de positivisme et qu'elle ne prend jamais de grandes proportions). La question "Mais qu'est-ce que je fous là ?", le sentiment de ne pas être à ma place, de ne peut-être pas mériter cette promotion ("c'est pas juste parce que tu es sympa et souriante quand même !" me dis-je), de ne pas être comprise... Encore une fois, je l'ai mis sur le compte de la différence culturelle. Je suis francophone et travaillent avec des néerlandophones. Je dis souvent que mon humour est "Lost in translation", qu'il se traduit mal. Depuis que je suis dans cette boîte, je me suis convaincue que c'était ça la différence d'entre moi et les autres: la langue. Pourtant, je parle parfaitement le néerlandais. Certaines de mes blagues choquent. Je suis dans l'auto-dérision. Les autres rient, choqués et je dois leur rappeler que la grosse blague, c'était à propos de moi. Je fais des commentaires que personne n'ose faire ou pose des questions que personne n'ose poser. Je me dis que c'est juste parce que je n'ai pas peur de montrer mon ignorance.
Dès que j'ai appris à lire, je me suis mise à dévorer les fictions. Je m'y sentais bien. J'étais laborantine un jour, avocate un autre... A 12 ans, j'étais Jane Eyre le temps d'un week-end. J'ai commencé à écrire... dès que j'ai pu en fait. Je trouvais ça normal et m'étonnais à 25 ans en croisant mon institutrice de 3ème primaire de constater qu'elle se souvenait que j'écrivais. On m'a alors dit "A la fois, une fille de 8 ans qui écrit... ça doit marquer."
Bref. Aujourd'hui, je suis maman et ma fille de 8 mois me ressemble énormément. Je ne vais évidemment pas dire qu'elle est HP
Par contre, un article récent dans la presse belge m'a bouleversée: un article sur les adultes HP. Je me suis mise à faire des recherches et je répondais "oui" à toutes les questions du self-test (sauf à l'introversion; je suis super extravertie ). La pensée en arborescence... Oh mon Dieu... C'est donc CA mes histoires trop longues (preuve en est ce message-ci) ?! C'est donc ça, ce "manque de concentration" qui me fait dire "Au fait, rien à voir..." parce que quand l'autre me parlait de sa journée de boulot, j'ai pensé à mon trajet, ma voiture à laver, les tapis à aspirer, les sacs d'aspirateur que je n'ai pas achetés et "Au fait, rien à voir, mais y a une promo chez Superhypermarket sur les langes !"
Pourtant, j'écoutais l'autre; je peux répéter tout ce qu'il/elle m'a dit. Je me surprends à me concentrer pour poser une question, chassant mes pensées, pour montrer à l'autre que je l'écoute et m'obliger à m'axer sur lui.
Tout ça pour dire: je ne suis pas testée, je ne suis pas officiellement zèbre et ne le suis peut-être pas (ça me fait peur d'apprendre que je ne le suis pas parce qu'alors, je suis juste une alien), mais j'ai l'impression de vous comprendre.
J'ai toujours dit que j'aimerais avoir un manuel d'utilisation pour pouvoir le fournir aux autres. J'ai l'impression que vous, vous l'avez tous lu.
Je vous écris donc comme à des amis de longue date, je m'étalle mais n'ai pas peur de me faire mal. Vous, vous pouvez comprendre.
Je me suis inscrites sur le forum hier et ai posté dans le fil belge, sans me soucier de me présenter à tous. Quelle mal polie !
J'ai beaucoup aimé la présentation de Lili (Amélie, si tu m'entends... bravo !) mais je ne voulais pas poluer son fil avec ma présentation même si j'aurais presque pu faire un copier-coller
A 8 ans, j'étais persuadée d'être surdouée et espérais que quelqu'un me découvrirait en tant que tel et m'enverrait dans une école spécialisée. Mais personne ne m'a découverte et je me suis dit que j'étais peut-être juste trop mature pour mon âge et juste intelligente. Je dis "juste intelligente" parce que je n'estimais pas qu'il s'agissait d'une intelligence hors-normes, juste un fait, comme celui d'être blond. J'ai eu un parcours scolaire assez facile. J'étais la première de classe en primaires mais pas du tout en secondaires; par contre mon statut d'intello m'a poursuivie, même si mes points ne réflettaient plus cette étiquette qu'on m'avait colée. Parce que, et c'est là le paradoxe, autant j'estimais être intelligente, autant je détestais qu'on me dise "intello" pour sa connotation négative. Avec l'âge, ça ne m'a plus dérangée.
Jeune adulte, mes amis sortaient les téléphones pour diviser la note au resto pendant que je faisais le calcul mental; le but était de voir si j'allais calculer aussi vite et bien qu'eux. Je donnais "la bonne réponse" avant les calculatrices et on en riait. On disait que moi, c'était "E=mc², mon amour" parce que j'étais Einstein et hyper love
J'ai aussi quelques tics matteux. Enfant, je finissais mes textes par une ligne de 5 cm (le chiffre préféré de ma grande soeur qui était passée au lycée et me manquait terriblement). Je faisais des mages de 2,5 cm (5 petits carrés). Adulte, j'aditionne les chiffres et si le total est 8 (mon chiffre préféré), ce sera une bonne journée; si c'est 7, le chiffre biblique de la magie ultime, la journée sera merveilleuse. J'aditionne les chiffres du montant à payer pour mon essence par exemple. Mais je ne le fais pas systématiquement.
Quoi qu'il en soit, je n'étais pas à ma place en primaires et encore moins en secondaires. J'ai mis ça sur le compte d'une différence culturelle (ayant des origines étrangères) pour les primaires et d'une pubérté banale dans une école catholique et éllitiste où je partageais les bancs avec des gens qui ne me correspondaient pas pour les secondaires. Entre 9 et 17 ans, j'étais malheureuse à l'école. Les amitiés se faisaient et se défaisaient rapidement et souvent, je ne comprenais pas pourquoi et en ressortais détruite.
Ce qui est drôle, c'est que j'estimais être une outsider à l'école et récemment, un ami du lycée m'a dit "Mais tu étais populaire !" J'ai dit "Non. Je connaissais beaucoup de monde, mais je n'étais pas populaire." "C'est la définition même de la popularité." m'a-t-il répondu. Comme quoi... question de perspective.
18 ans, l'université et l'occasion de me faire une nouvelle identité: la mienne. J'ai eu le sentiment d'enfin être moi. Il m'a fallu du temps pour tirer la conclusion que si on ne m'appréciait pas pour ce que j'étais, tant pis. Je n'appréciais pas tout le monde. Je n'allais plus faire semblant d'aimer ou pas quelque chose de peur de passer pour une nulle.
Ce "nouveau moi" qui était enfin moi, c'était il y a 18 ans justement. Entre temps, j'ai eu plein de jobs différents (si je n'ai plus de possiblité d'apprendre, je m'ennuie), j'ai vécu à l'étranger durant 5 ans, suis revenue pour m'installer dans une autre province où je ne connaissais personne... J'ai récemment fait plusieurs pseudo-crises existentielles (je dis "pseudo" parce que je la vaincs à grand coup de positivisme et qu'elle ne prend jamais de grandes proportions). La question "Mais qu'est-ce que je fous là ?", le sentiment de ne pas être à ma place, de ne peut-être pas mériter cette promotion ("c'est pas juste parce que tu es sympa et souriante quand même !" me dis-je), de ne pas être comprise... Encore une fois, je l'ai mis sur le compte de la différence culturelle. Je suis francophone et travaillent avec des néerlandophones. Je dis souvent que mon humour est "Lost in translation", qu'il se traduit mal. Depuis que je suis dans cette boîte, je me suis convaincue que c'était ça la différence d'entre moi et les autres: la langue. Pourtant, je parle parfaitement le néerlandais. Certaines de mes blagues choquent. Je suis dans l'auto-dérision. Les autres rient, choqués et je dois leur rappeler que la grosse blague, c'était à propos de moi. Je fais des commentaires que personne n'ose faire ou pose des questions que personne n'ose poser. Je me dis que c'est juste parce que je n'ai pas peur de montrer mon ignorance.
Dès que j'ai appris à lire, je me suis mise à dévorer les fictions. Je m'y sentais bien. J'étais laborantine un jour, avocate un autre... A 12 ans, j'étais Jane Eyre le temps d'un week-end. J'ai commencé à écrire... dès que j'ai pu en fait. Je trouvais ça normal et m'étonnais à 25 ans en croisant mon institutrice de 3ème primaire de constater qu'elle se souvenait que j'écrivais. On m'a alors dit "A la fois, une fille de 8 ans qui écrit... ça doit marquer."
Bref. Aujourd'hui, je suis maman et ma fille de 8 mois me ressemble énormément. Je ne vais évidemment pas dire qu'elle est HP
Par contre, un article récent dans la presse belge m'a bouleversée: un article sur les adultes HP. Je me suis mise à faire des recherches et je répondais "oui" à toutes les questions du self-test (sauf à l'introversion; je suis super extravertie ). La pensée en arborescence... Oh mon Dieu... C'est donc CA mes histoires trop longues (preuve en est ce message-ci) ?! C'est donc ça, ce "manque de concentration" qui me fait dire "Au fait, rien à voir..." parce que quand l'autre me parlait de sa journée de boulot, j'ai pensé à mon trajet, ma voiture à laver, les tapis à aspirer, les sacs d'aspirateur que je n'ai pas achetés et "Au fait, rien à voir, mais y a une promo chez Superhypermarket sur les langes !"
Pourtant, j'écoutais l'autre; je peux répéter tout ce qu'il/elle m'a dit. Je me surprends à me concentrer pour poser une question, chassant mes pensées, pour montrer à l'autre que je l'écoute et m'obliger à m'axer sur lui.
Tout ça pour dire: je ne suis pas testée, je ne suis pas officiellement zèbre et ne le suis peut-être pas (ça me fait peur d'apprendre que je ne le suis pas parce qu'alors, je suis juste une alien), mais j'ai l'impression de vous comprendre.
J'ai toujours dit que j'aimerais avoir un manuel d'utilisation pour pouvoir le fournir aux autres. J'ai l'impression que vous, vous l'avez tous lu.
Je vous écris donc comme à des amis de longue date, je m'étalle mais n'ai pas peur de me faire mal. Vous, vous pouvez comprendre.
madine- Messages : 18
Date d'inscription : 28/12/2014
Age : 46
Localisation : j'aimerais justement le savoir
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Coucou Madine!
Puisque personne n'est encore venu te répondre, je te souhaite une bienvenue dans une bourrasque de flocons de neige !
Quand t'arrives ici, c'est un super refuge, même si t'es pas une z. T'inquiète, je me suis longtemps pris la tête entre si c'était bien ou pas de l'être, mais au final, je me suis dit qu'avant tout j'étais enfin libre et heureuse, et c'est ce qui compte.
Pour ma part, j'ai été testée quand j'étais encore à l'école primaire, et de le savoir ou pas n'a même pas arrangé mon existence invivable
ça m'a pris beaucoup de temps pour être bien, et mes malheurs n'étaient pas seulement dus à la pensée arborescente.
Par ailleurs, je soupçonne des personnes de mon entourage à être z, dont mon père, et pourtant, ils n'ont jamais passé de test.
Alors, tu peux être de toutes les couleurs, avoir deux paires de fesses et un qi qui surpasse la taille de saturne ou l'inverse, pour moi, t'es déjà quelqu'un que je comprends .
Et au fait, ça peut être bien d'en parler, de ne pas être à ta place. Toi aussi tu aimerais faire un job différent tous les jours ou c'est toi qui amène les idées? Si t'as trouvé une solution, je suis preneuse ^^.
Amicalement,
sha
Puisque personne n'est encore venu te répondre, je te souhaite une bienvenue dans une bourrasque de flocons de neige !
Quand t'arrives ici, c'est un super refuge, même si t'es pas une z. T'inquiète, je me suis longtemps pris la tête entre si c'était bien ou pas de l'être, mais au final, je me suis dit qu'avant tout j'étais enfin libre et heureuse, et c'est ce qui compte.
Pour ma part, j'ai été testée quand j'étais encore à l'école primaire, et de le savoir ou pas n'a même pas arrangé mon existence invivable
ça m'a pris beaucoup de temps pour être bien, et mes malheurs n'étaient pas seulement dus à la pensée arborescente.
Par ailleurs, je soupçonne des personnes de mon entourage à être z, dont mon père, et pourtant, ils n'ont jamais passé de test.
Alors, tu peux être de toutes les couleurs, avoir deux paires de fesses et un qi qui surpasse la taille de saturne ou l'inverse, pour moi, t'es déjà quelqu'un que je comprends .
Et au fait, ça peut être bien d'en parler, de ne pas être à ta place. Toi aussi tu aimerais faire un job différent tous les jours ou c'est toi qui amène les idées? Si t'as trouvé une solution, je suis preneuse ^^.
Amicalement,
sha
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Toutes mes condoléances.
Bienvenue chez zebra ...
L'instinct grégaire, çuissi qui en faite confirme que nous ne sommes pas libres.
Bon surf.
Bienvenue chez zebra ...
L'instinct grégaire, çuissi qui en faite confirme que nous ne sommes pas libres.
Bon surf.
Invité- Invité
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Merci pour vos réactions !
Crête, mes pensées m'accompagnent dans cette épreuve difficile
Ceci dit, tout est question de perception. L'instinct grégaire peut sembler négatif à l'un et rassurant à l'autre. On est libre de rejoindre un groupe ou non.
Sha, j'ai oublié de préciser que je crois effectivement que la famille entière est HP: mes soeurs et mes parents. C'est une de mes soeurs qui m'a envoyé l'article à la source de mes questionnements. Je peux les reconnaître dans les descriptions autant que moi. Du coup, je me pose la question pour mes parents et je suis en mode observation depuis quelques jours
Quant à changer de boulot tous les jours... Oh oui. Jusqu'au boulot que j'ai aujourd'hui, je n'avais pas dépassé les 14 mois dans une boîte. Mon excuse était mon instabilité géographique. Mais finalement, l'un amenait l'autre. Si maintenant, cela fait 3 ans que je suis dans la même boîte, c'est que je suis tombée sur un secteur qui convient à mon besoin d'apprentissage constant, de challenge. J'ai trouvé des moyens d'exprimer ma créativité mais j'ai aussi eu la chance d'avoir un boss qui a vu mon potentiel (comme on dit en entreprise) et m'a proposé un nouveau poste au bout de 6 mois et encore un autre un peu plus d'un an plus tard. Et là, j'ai encore changé de fonction. Donc, 4 fonctions en 3 ans... Exactement ce qu'il me fallait pour ne pas partir en courant.
Je suis maintenant à un poste où je dois me concentrer sur l'innovation. Je n'ai donc plus l'impression de faire un job alimentaire mais d'avoir une passion rémunérée. J'ai vraiment du bol !
Crête, mes pensées m'accompagnent dans cette épreuve difficile
Ceci dit, tout est question de perception. L'instinct grégaire peut sembler négatif à l'un et rassurant à l'autre. On est libre de rejoindre un groupe ou non.
Sha, j'ai oublié de préciser que je crois effectivement que la famille entière est HP: mes soeurs et mes parents. C'est une de mes soeurs qui m'a envoyé l'article à la source de mes questionnements. Je peux les reconnaître dans les descriptions autant que moi. Du coup, je me pose la question pour mes parents et je suis en mode observation depuis quelques jours
Quant à changer de boulot tous les jours... Oh oui. Jusqu'au boulot que j'ai aujourd'hui, je n'avais pas dépassé les 14 mois dans une boîte. Mon excuse était mon instabilité géographique. Mais finalement, l'un amenait l'autre. Si maintenant, cela fait 3 ans que je suis dans la même boîte, c'est que je suis tombée sur un secteur qui convient à mon besoin d'apprentissage constant, de challenge. J'ai trouvé des moyens d'exprimer ma créativité mais j'ai aussi eu la chance d'avoir un boss qui a vu mon potentiel (comme on dit en entreprise) et m'a proposé un nouveau poste au bout de 6 mois et encore un autre un peu plus d'un an plus tard. Et là, j'ai encore changé de fonction. Donc, 4 fonctions en 3 ans... Exactement ce qu'il me fallait pour ne pas partir en courant.
Je suis maintenant à un poste où je dois me concentrer sur l'innovation. Je n'ai donc plus l'impression de faire un job alimentaire mais d'avoir une passion rémunérée. J'ai vraiment du bol !
madine- Messages : 18
Date d'inscription : 28/12/2014
Age : 46
Localisation : j'aimerais justement le savoir
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Ouais on peut le dire que t'as du bol pour ton boulot j'aimerais bien avoir un jour les mêmes opportunités, car pour l'instant, je pédale dans le yogourt pour savoir dans quoi me lancer dans 7 mois.
Tu as de la chance d'avoir des hp dans ta famille (en connaissance de cause?)! parce que pour mes parents à moi, c'est le dernier de leurs soucis...
Donc, dans ma situation, I'm still alone
Tu as de la chance d'avoir des hp dans ta famille (en connaissance de cause?)! parce que pour mes parents à moi, c'est le dernier de leurs soucis...
Donc, dans ma situation, I'm still alone
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Personne n'a été testé dans la famille; je fais de la psychologie de supermarché
Ceci dit, si j'avais confiance en mon intelligence étant enfant, c'est aussi parce que mes parents la reconnaissaient. Je ne leur ai pas parlé de haut potentiel. Même si je sais qu'ils ne me prendraient pas pour une folle, je crois qu'ils s'en moquent un peu d'être eux-mêmes HP ou non. Par contre, si cela se confirme pour nous, leurs filles, je crois qu'ils diraient "Oh mais on le savait."
Pour ce qui est de ta décision dans 7 mois... J'y repensais encore l'autre jour: c'est HORRIBLE ce moment-là. Moi, à 18 ans, je me suis plantée. J'ai choisi une option dont je ne voyais pas où elle allait me mener à long terme. J'ai du coup fait une dépression (auto-diagnostiquée, encore une fois ), super drame "Mais qu'est-ce que je vais faire de ma viiiiiiiiiiiiiie ?!"
Et j'ai alors décidé d'étudier un truc qui me plaît. Point barre. J'ai donc étudié la littérature (de langue étrangère). C'est un des diplômes les plus pourris que tu puisses viser pour être fixé point de vue carrière haha Tu n'as rien pour soutenir ta cause en postulant. Y a même un gars un jour qui m'a dit dans le cadre d'un job que je faisais comme étudiante "Tu étudie les littératures ? Va écrire un livre." Sa condescendance m'a dégoûtée.
C'est donc toutes mes expériences professionnelles qui m'ont menée au boulot d'aujourd'hui et non mes études.
Donc, franchement, si je peux te donner un conseil en attendant de voir si l'inspiration divine te tombe dessus: fais-toi plaisir. Etudie quelque chose qui t'intéresse pour commencer et ne vois pas ça comme les 5 années (ou plus) qui détermineront le reste de ta vie.
Ceci dit, si j'avais confiance en mon intelligence étant enfant, c'est aussi parce que mes parents la reconnaissaient. Je ne leur ai pas parlé de haut potentiel. Même si je sais qu'ils ne me prendraient pas pour une folle, je crois qu'ils s'en moquent un peu d'être eux-mêmes HP ou non. Par contre, si cela se confirme pour nous, leurs filles, je crois qu'ils diraient "Oh mais on le savait."
Pour ce qui est de ta décision dans 7 mois... J'y repensais encore l'autre jour: c'est HORRIBLE ce moment-là. Moi, à 18 ans, je me suis plantée. J'ai choisi une option dont je ne voyais pas où elle allait me mener à long terme. J'ai du coup fait une dépression (auto-diagnostiquée, encore une fois ), super drame "Mais qu'est-ce que je vais faire de ma viiiiiiiiiiiiiie ?!"
Et j'ai alors décidé d'étudier un truc qui me plaît. Point barre. J'ai donc étudié la littérature (de langue étrangère). C'est un des diplômes les plus pourris que tu puisses viser pour être fixé point de vue carrière haha Tu n'as rien pour soutenir ta cause en postulant. Y a même un gars un jour qui m'a dit dans le cadre d'un job que je faisais comme étudiante "Tu étudie les littératures ? Va écrire un livre." Sa condescendance m'a dégoûtée.
C'est donc toutes mes expériences professionnelles qui m'ont menée au boulot d'aujourd'hui et non mes études.
Donc, franchement, si je peux te donner un conseil en attendant de voir si l'inspiration divine te tombe dessus: fais-toi plaisir. Etudie quelque chose qui t'intéresse pour commencer et ne vois pas ça comme les 5 années (ou plus) qui détermineront le reste de ta vie.
madine- Messages : 18
Date d'inscription : 28/12/2014
Age : 46
Localisation : j'aimerais justement le savoir
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Psychologie de supermarché! Haha t'as trouvé un nom plus simple pour ce que j'appelle l'auto-psychanalyse ?
Pour ma décision, ce qui me plait, c'est beaucoup de choses, de la biologie à la sécurité en passant par le sport, la nature et les lettres (non exhaustif), mais ce dans quoi je vais le moins me faire chier, c'est l'art. Théâtre, graphisme, bd ou mangas.
Dans 6 mois j'ai mes examens de cuisine pour obtenir mon CFC (certificat fédéral de capacité en Suisse, équivalent du bac professionnel français), mais je ne veux plus faire ça après... j'ai pensé graphiste mais l'école est chère et dure 4 ans... enfin, ici n'est pas le sujet, j'ai ouvert un topic pour en parler dans la section appropriée .
Merci pour le conseil et encore bon épanouissement sur le fofo ^^
Pour ma décision, ce qui me plait, c'est beaucoup de choses, de la biologie à la sécurité en passant par le sport, la nature et les lettres (non exhaustif), mais ce dans quoi je vais le moins me faire chier, c'est l'art. Théâtre, graphisme, bd ou mangas.
Dans 6 mois j'ai mes examens de cuisine pour obtenir mon CFC (certificat fédéral de capacité en Suisse, équivalent du bac professionnel français), mais je ne veux plus faire ça après... j'ai pensé graphiste mais l'école est chère et dure 4 ans... enfin, ici n'est pas le sujet, j'ai ouvert un topic pour en parler dans la section appropriée .
Merci pour le conseil et encore bon épanouissement sur le fofo ^^
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Je vais essayé de retrouver ce topic mais ceci dit, la Belgique, c'est moins cher pour les études
Merci pour ton accueil, Sha, en tout cas. Bon épanouissement à toi ^^
Merci pour ton accueil, Sha, en tout cas. Bon épanouissement à toi ^^
madine- Messages : 18
Date d'inscription : 28/12/2014
Age : 46
Localisation : j'aimerais justement le savoir
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
La Belgique c'est un peu loin pour moi xD ça ne colle pas à mes plans ^^' mais je vais sans doute la visiter... après.
https://www.zebrascrossing.net/t19768-pourquoi-devoir-choisir
merci et de rien
https://www.zebrascrossing.net/t19768-pourquoi-devoir-choisir
merci et de rien
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
qué période difficile ?
Les congés ? Ah ouais s'tu veux! C'est á toi d'interpréter ...t'es libre!
Les congés ? Ah ouais s'tu veux! C'est á toi d'interpréter ...t'es libre!
Invité- Invité
Re: Peut-être ne suis-je qu'un cheval ? :)
Crête, c'est parce que tu as dit "mes condoléances"
madine- Messages : 18
Date d'inscription : 28/12/2014
Age : 46
Localisation : j'aimerais justement le savoir
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