Dilem au travail
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Dilem au travail
Salut à tou(s),
Ça fait deux ans que je suis dans la même société (record absolu) suite à une (re-re-)reconversion.
J’ai accepté un poste qui me convenait sans plus en espérant qu’il évolue rapidement vers une diversification des tâches. J’avais insisté à plusieurs reprises sur le fait que je ne voulais pas être monotache, ça tombait pas trop mal j’avais deux tâches principales avec beaucoup d’inconnus (formation très courte en amont) donc quelques défis en perspective.
Fin d’année 2022 je commençais vraiment à me lasser, à un point où je m’apprêtais à prendre RDV avec mon employeur pour ne pas retomber dans la souffrance de l’ennui viscéral (à m’en rendre malade). Je tenais bon avec l’espoir d’évoluer mais au lieu de ça il m’annonce que je vais reprendre le poste d’un collègue et que je passe en monotâche et en prime avec un cota à respecter. Il m’a aussi demandé de « moins me poser de questions » pour être plus productive. Vous l’aurez compris, c’est tout ce qu’il me faut pas.
Je suis fatiguée de devoir tout le temps me battre. Je suis fatiguée des reconversions. Je suis fatiguée des errances financières.
Et surtout pour la première fois je crois que je me suis attachée à mes collègues. Il y a pas mal d’autres avantages : horaires, localisation, etc.
Je suis dans l’impasse.
La psychologue qui me suit dans mon insertion dans le monde professionnel me dit que la répétition c’est tout ce qui ne faut pas pour les HQI. Je sais, je confirme…
Est ce que certains d’entre vous se sont retrouvés dans cette situation et qu’avez vous entrepris ?
Ça fait deux ans que je suis dans la même société (record absolu) suite à une (re-re-)reconversion.
J’ai accepté un poste qui me convenait sans plus en espérant qu’il évolue rapidement vers une diversification des tâches. J’avais insisté à plusieurs reprises sur le fait que je ne voulais pas être monotache, ça tombait pas trop mal j’avais deux tâches principales avec beaucoup d’inconnus (formation très courte en amont) donc quelques défis en perspective.
Fin d’année 2022 je commençais vraiment à me lasser, à un point où je m’apprêtais à prendre RDV avec mon employeur pour ne pas retomber dans la souffrance de l’ennui viscéral (à m’en rendre malade). Je tenais bon avec l’espoir d’évoluer mais au lieu de ça il m’annonce que je vais reprendre le poste d’un collègue et que je passe en monotâche et en prime avec un cota à respecter. Il m’a aussi demandé de « moins me poser de questions » pour être plus productive. Vous l’aurez compris, c’est tout ce qu’il me faut pas.
Je suis fatiguée de devoir tout le temps me battre. Je suis fatiguée des reconversions. Je suis fatiguée des errances financières.
Et surtout pour la première fois je crois que je me suis attachée à mes collègues. Il y a pas mal d’autres avantages : horaires, localisation, etc.
Je suis dans l’impasse.
La psychologue qui me suit dans mon insertion dans le monde professionnel me dit que la répétition c’est tout ce qui ne faut pas pour les HQI. Je sais, je confirme…
Est ce que certains d’entre vous se sont retrouvés dans cette situation et qu’avez vous entrepris ?
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Dilem au travail
Bonjour.
J'ai à la fois le même problème et le problème inverse.
problème inverse, parce que je dois ratisser bien trop large, et je n'arrive pas à progresser dans des trucs que je fais 3 jours par an, voire moins.
même problème, parce que ça fait 8 ans que je passe sur les mêmes problèmes. La prestation et son coté "tu ne sais ni ou tu vas, ni pour combien de temps, ni ce que tu vas faire" me manque.
Et ça fait deux ans que je suis à l'écoute du marché, et je n'ai toujours pas trouvé de porte de sortie. Et je suis épuisé de tout ça.
EDIT : je crois que c'est Monique de Kervadec qui parlait du triptique "complexité, intensité, urgence". Je suis gâté au niveau complexité, mais en termes d'intensité et d'urgence, c'est pas ça du tout
J'ai à la fois le même problème et le problème inverse.
problème inverse, parce que je dois ratisser bien trop large, et je n'arrive pas à progresser dans des trucs que je fais 3 jours par an, voire moins.
même problème, parce que ça fait 8 ans que je passe sur les mêmes problèmes. La prestation et son coté "tu ne sais ni ou tu vas, ni pour combien de temps, ni ce que tu vas faire" me manque.
Et ça fait deux ans que je suis à l'écoute du marché, et je n'ai toujours pas trouvé de porte de sortie. Et je suis épuisé de tout ça.
EDIT : je crois que c'est Monique de Kervadec qui parlait du triptique "complexité, intensité, urgence". Je suis gâté au niveau complexité, mais en termes d'intensité et d'urgence, c'est pas ça du tout
RonaldMcDonald- Messages : 11618
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Dilem au travail
Bonjour.
J'ai un peu le même soucis, et pas de solutions pour le moment. Je ne serai donc pas forcément d'une grande aide.
Cela fait environ 1 an et demi que je travaille dans mon entreprise actuelle, après une re-re-conversion aussi... ou, du moins, un re-changement de domaine.
J'avais quitté ma dernière entreprise après avoir progressé puis stagné sans perspectives d'évolution. Et là, dans mon entreprise actuelle, je retrouve le même soucis.
J'ai été embauché pour lancer une nouvelle activité, je ne connaissais rien à ce domaine, j'ai dû apprendre déjà la technicité générale puis les spécificités liées à l'activité dont j'ai la responsabilité.
Au bout d'un an et demi, l'activité est lancée et elle tourne... et là... bah je n'ai plus envie, et je m'ennuie.
Ta formulation "la souffrance de l’ennui viscéral (à m’en rendre malade)" me parle beaucoup.
Je suis motivé et épanoui durant la phase d'apprentissage, puis quand elle est terminée et qu'il faut appliquer ce que j'ai appris de manière répétitive, je me démotive et suis en souffrance durant les journées de travail.
Contrairement à toi, je n'ai pas l'avantage des horaires (qui sont denses) ni des collègues (qui sont peu nombreux et très peu bavards). J'avais ça dans ma précédente entreprise, les horaires cool, les collègues dynamiques et humains... et je ne me rendais pas compte à quel point ce serait violent de perdre ça.
J'en conclus que l'ambiance et l'entourage est un chose primordiale pour moi. Dans ma précédente entreprise, j'ai réussi à rester 4 ans, même en m'ennuyant, car au moins je riais, je discutais, je vivais des choses.
C'est donc selon moi un point important à prendre en compte. Je pense qu'on peut faire un métier pénible si au moins on est content de retrouver ses collègues chaque matin. Et si les interactions avec eux nous enrichissent, ça peut compenser la redondance des tâches.
Je suis allé voir mon patron pour lui annoncer que j'allais probablement partir. Il m'a proposé de voir une psychothérapeute/coach qu'il connait, et de prendre le coût des séances à sa charge.
Je culpabilise beaucoup, devant son empathie et sa volonté de me garder.
Du coup... ben j'ai rendez-vous avec la psy.
Je me dis que je ne pourrai pas non plus être toujours nouveau dans un domaine, toujours en situation d'apprentissage... et donc ne jamais être dans la position de l'expert, du référent qui a de la bouteille.
D'autant plus que je ne suis plus tout jeune.
Je vais voir si j'arrive à trouver des méthodes pour mieux supporter ce genre de situation.
Et je reviendrai ici les partager.
J'ai un peu le même soucis, et pas de solutions pour le moment. Je ne serai donc pas forcément d'une grande aide.
Cela fait environ 1 an et demi que je travaille dans mon entreprise actuelle, après une re-re-conversion aussi... ou, du moins, un re-changement de domaine.
J'avais quitté ma dernière entreprise après avoir progressé puis stagné sans perspectives d'évolution. Et là, dans mon entreprise actuelle, je retrouve le même soucis.
J'ai été embauché pour lancer une nouvelle activité, je ne connaissais rien à ce domaine, j'ai dû apprendre déjà la technicité générale puis les spécificités liées à l'activité dont j'ai la responsabilité.
Au bout d'un an et demi, l'activité est lancée et elle tourne... et là... bah je n'ai plus envie, et je m'ennuie.
Ta formulation "la souffrance de l’ennui viscéral (à m’en rendre malade)" me parle beaucoup.
Je suis motivé et épanoui durant la phase d'apprentissage, puis quand elle est terminée et qu'il faut appliquer ce que j'ai appris de manière répétitive, je me démotive et suis en souffrance durant les journées de travail.
Contrairement à toi, je n'ai pas l'avantage des horaires (qui sont denses) ni des collègues (qui sont peu nombreux et très peu bavards). J'avais ça dans ma précédente entreprise, les horaires cool, les collègues dynamiques et humains... et je ne me rendais pas compte à quel point ce serait violent de perdre ça.
J'en conclus que l'ambiance et l'entourage est un chose primordiale pour moi. Dans ma précédente entreprise, j'ai réussi à rester 4 ans, même en m'ennuyant, car au moins je riais, je discutais, je vivais des choses.
C'est donc selon moi un point important à prendre en compte. Je pense qu'on peut faire un métier pénible si au moins on est content de retrouver ses collègues chaque matin. Et si les interactions avec eux nous enrichissent, ça peut compenser la redondance des tâches.
Je suis allé voir mon patron pour lui annoncer que j'allais probablement partir. Il m'a proposé de voir une psychothérapeute/coach qu'il connait, et de prendre le coût des séances à sa charge.
Je culpabilise beaucoup, devant son empathie et sa volonté de me garder.
Du coup... ben j'ai rendez-vous avec la psy.
Je me dis que je ne pourrai pas non plus être toujours nouveau dans un domaine, toujours en situation d'apprentissage... et donc ne jamais être dans la position de l'expert, du référent qui a de la bouteille.
D'autant plus que je ne suis plus tout jeune.
Je vais voir si j'arrive à trouver des méthodes pour mieux supporter ce genre de situation.
Et je reviendrai ici les partager.
Seymour- Messages : 46
Date d'inscription : 21/02/2012
Localisation : LYON
Re: Dilem au travail
J'étais en grande souffrance dans mon job alimentaire dans l'hôtellerie-restauration en reprise d'études à côté, niveau pénibilité, violence du management et mono-tâche au max, quand la femme qui m'a pris sous son aile et qui fait aujourd'hui à plus de 50ans le job de ses rêves m'a raconté une histoire qui a eu un grand impact sur moi : arrêter de résister à ce qui est et aller avec le flow en mettant du sens dans ce que je fais.
Un homme voit trois travailleurs avec leur pioche à casser du caillou. Il s'approche du premier qui a l'air totalement misérable et lui demande ce qu'il fait : bah tu vois bien, je travaille, je casse du caillou qui me casse le dos.
Il va vers le deuxième qui se porte bien mieux et lui pose la même question : je travaille honnêtement pour nourrir ma famille.
Il pose la même question au troisième qui rayonne de joie qui lui répond : j'apporte ma pierre à un projet d'envergure, la construction d'une cathédrale !
On peut deviner leur trajectoire : le premier finira peut-être alcoolique à force de soulager sa souffrance dans la boisson.
Le deuxième fera du bon travail et sera promu pour manager le premier. Il gagnera plus d'argent et pourra payer à sa famille le lotissement de ses rêves et jouer dans le jardin avec ses enfants. Il sera heureux.
Le troisième apprendra tout du taillage de pierre, deviendra artiste, finira par tailler les gargouilles de la cathédrale et lors de l'inauguration aura l'honneur de serrer la main du pape et qui le remerciera en personne pour son travail magistral. Il aura une trajectoire hors norme.
Ils ont pourtant tous les trois commencé avec la même mono-tâche.
Un homme voit trois travailleurs avec leur pioche à casser du caillou. Il s'approche du premier qui a l'air totalement misérable et lui demande ce qu'il fait : bah tu vois bien, je travaille, je casse du caillou qui me casse le dos.
Il va vers le deuxième qui se porte bien mieux et lui pose la même question : je travaille honnêtement pour nourrir ma famille.
Il pose la même question au troisième qui rayonne de joie qui lui répond : j'apporte ma pierre à un projet d'envergure, la construction d'une cathédrale !
On peut deviner leur trajectoire : le premier finira peut-être alcoolique à force de soulager sa souffrance dans la boisson.
Le deuxième fera du bon travail et sera promu pour manager le premier. Il gagnera plus d'argent et pourra payer à sa famille le lotissement de ses rêves et jouer dans le jardin avec ses enfants. Il sera heureux.
Le troisième apprendra tout du taillage de pierre, deviendra artiste, finira par tailler les gargouilles de la cathédrale et lors de l'inauguration aura l'honneur de serrer la main du pape et qui le remerciera en personne pour son travail magistral. Il aura une trajectoire hors norme.
Ils ont pourtant tous les trois commencé avec la même mono-tâche.
Invité- Invité
Re: Dilem au travail
Donc si j’ai le dos cassé et suis un quasi alcoolo c’est parce que l’idée d’avoir un contact avec les mains d’un pape toutes moites, qui ont trainé on ne sait où, remplit mes nuits d’épouvante…
Je rigole, j’ai pas le dos cassé…
Je rigole, j’ai pas le dos cassé…
Mp3- Messages : 923
Date d'inscription : 15/09/2022
Re: Dilem au travail
Es-tu quasi alcoolique ?
OMG j'étais dans mon trip médiéval, j'avais oublié un instant toutes ces horreurs
La deuxième partie de l'histoire, c'est mon rajout personnel, tu peux remixer à ta sauce, oublions le Pape.
Je continue à faire du mono-tâche mais je me suis extirpée de la première catégorie. J'adore mon travail pour tout ce qu'il m'apporte et j'ai une immense gratitude d'avoir réussi à le garder.
J'aspire à faire partie de la troisième catégorie mais pas dans l'industrie dans laquelle je suis. Mais le fait d'arrêter de résister à ce qui est, de penser que ma place est ailleurs, que j'ai loupé le coche etc m'enlève une grande souffrance. Et je me souviens de l'impermanence de la vie, tout est en mouvement, le caillou que je casse a tellement changé depuis la fois où j'ai entendu cette histoire. Il est plus intéressant, plus confortable, plus joyeux.
J'espère juste semer une graine : d'après mon expérience, tout se passe d'abord à l'intérieur et après l'extérieur s'aligne et reflète le changement.
OMG j'étais dans mon trip médiéval, j'avais oublié un instant toutes ces horreurs
La deuxième partie de l'histoire, c'est mon rajout personnel, tu peux remixer à ta sauce, oublions le Pape.
Je continue à faire du mono-tâche mais je me suis extirpée de la première catégorie. J'adore mon travail pour tout ce qu'il m'apporte et j'ai une immense gratitude d'avoir réussi à le garder.
J'aspire à faire partie de la troisième catégorie mais pas dans l'industrie dans laquelle je suis. Mais le fait d'arrêter de résister à ce qui est, de penser que ma place est ailleurs, que j'ai loupé le coche etc m'enlève une grande souffrance. Et je me souviens de l'impermanence de la vie, tout est en mouvement, le caillou que je casse a tellement changé depuis la fois où j'ai entendu cette histoire. Il est plus intéressant, plus confortable, plus joyeux.
J'espère juste semer une graine : d'après mon expérience, tout se passe d'abord à l'intérieur et après l'extérieur s'aligne et reflète le changement.
Invité- Invité
Re: Dilem au travail
J’avais compris l’idée, je la mettais en abîme. Je suis d’accord avec ce que tu décris, idéaux qui donnent un sens, une vision plus large qui permet de “transcender” le geste, “rejoindre le présent”, le sensitif voire sensuel. Sauf que tout cela me semble être conditionné par autre chose d’indicible. Ou qui m’échappe pour l’instant…
Mp3- Messages : 923
Date d'inscription : 15/09/2022
Re: Dilem au travail
Seymour a écrit:Je ne serai donc pas forcément d'une grande aide.
Si, ça fait toujours de bien de savoir qu'une personne vit la même chose et comprenne.
Seymour a écrit:J'avais quitté ma dernière entreprise après avoir progressé puis stagné sans perspectives d'évolution. Et là, dans mon entreprise actuelle, je retrouve le même soucis.
J'ai été embauché pour lancer une nouvelle activité, je ne connaissais rien à ce domaine, j'ai dû apprendre déjà la technicité générale puis les spécificités liées à l'activité dont j'ai la responsabilité.
Au bout d'un an et demi, l'activité est lancée et elle tourne... et là... bah je n'ai plus envie, et je m'ennuie.
[...]
Ta formulation "la souffrance de l’ennui viscéral (à m’en rendre malade)" me parle beaucoup.
Je suis motivé et épanoui durant la phase d'apprentissage, puis quand elle est terminée et qu'il faut appliquer ce que j'ai appris de manière répétitive, je me démotive et suis en souffrance durant les journées de travail.
C'est complétement ça, à deux reprises dans le passé dont une création de poste.
Le problème de l'étiquette HQI c'est que certains pensent qu'on s'y associe facilement et qu'on s'y trouve des excuses mais moi au fond j'en ai rien à foutre que ce soit lié (in)directement ou non au HQI, c'était déjà comme ça avant que je découvre le monde de la douance et que je passe la WAIS. J'ai toujours été épanouie dans les apprentissages, j'étais passionnée par mes études supérieures, mais j'ai toujours détesté mes stages et je me suis toujours ennuyée dans mes saisons (et elles ont été nombreuses et très variées).
Certaines personnes sont malheureuses durant toute leur scolarité et épanouies dans le monde professionnel, moi c'est l'inverse.
Je cherche plus à trouver un emploi dans lequel je m’épanouis, mais un emploi dans lequel je le souffre le moins, et j'avais réussi pendant deux ans avant de repasser monotâche.
Seymour a écrit:J'en conclus que l'ambiance et l'entourage est un chose primordiale pour moi. Dans ma précédente entreprise, j'ai réussi à rester 4 ans, même en m'ennuyant, car au moins je riais, je discutais, je vivais des choses. C'est donc selon moi un point important à prendre en compte. Je pense qu'on peut faire un métier pénible si au moins on est content de retrouver ses collègues chaque matin. Et si les interactions avec eux nous enrichissent, ça peut compenser la redondance des tâches.
Je le pensais aussi mais les relations avec mes collègues ont probablement moins d'importance que pour toi, ce que tu dis est (beaucoup) moins vrai pour moi.
Seymour a écrit:Je suis allé voir mon patron pour lui annoncer que j'allais probablement partir. Il m'a proposé de voir une psychothérapeute/coach qu'il connait, et de prendre le coût des séances à sa charge. Je culpabilise beaucoup, devant son empathie et sa volonté de me garder.
Du coup... ben j'ai rendez-vous avec la psy.
Je trouve ça génial comme proposition, c'est une forme de reconnaissance je trouve...
Seymour a écrit:Je me dis que je ne pourrai pas non plus être toujours nouveau dans un domaine, toujours en situation d'apprentissage...
Je me dis la même chose.
@Amocore : l'histoire est sympa et applicable à pas mal de choses mais je vois pas comment la transposer à ma situation/ma tâche et bien sur que j'ai essayé par tous les moyens d'y trouver du sens, des objectifs, etc.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Dilem au travail
Edel a écrit:Et surtout pour la première fois je crois que je me suis attachée à mes collègues. Il y a pas mal d’autres avantages : horaires, localisation, etc.
Salut Edel. C'est ce que m'a dit un collègue il y a quelques années quand je lui ai dit que je m'ennuyais une fois de plus : "mais on a le job idéal, stabilité de l'emploi, boulot tranquille, horaires cool..." oui mais je suis d'accord avec toi, ce qui convient très bien à certains ne nous suffit pas.
Voilà : parfois c'est quand même bien de pouvoir se (re)poser, quitte à s'ennuyer un peu, en attendant un nouveau rebond.Edel a écrit: Je suis fatiguée de devoir tout le temps me battre. Je suis fatiguée des reconversions. Je suis fatiguée des errances financières.
J'arrive en fin de carrière pro, et si je regarde en arrière je me dis qu'il y a eu des périodes fastes et d'autres moins, mais le fait de m'accrocher a payé, au sens propre comme au figuré, et globalement je m'en sors plutôt bien. Après tout, des périodes d'ennui, que ce soit pendant les grandes vacances quand on est mioche ou plus tard dans la vie de couple, dans la vie pro, bah ça fait partie de la vie. Et si tu t'ennuies dans ton boulot essaie de compenser dans des loisirs ou un projet perso (du bénévolat, changer la déco de ton chez toi ou changer carrément de chez-toi, te lancer dans la préparation du marathon de Paris,...) : c'est souvent ce que j'ai fait, compenser dans ma vie perso l'ennui que j'avais dans ma vie pro.
Bon courage !
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Dilem au travail
Edel a écrit: Le problème de l'étiquette HQI c'est que certains pensent qu'on s'y associe facilement et qu'on s'y trouve des excuses mais moi au fond j'en ai rien à foutre que ce soit lié (in)directement ou non au HQI, c'était déjà comme ça avant que je découvre le monde de la douance et que je passe la WAIS.
Est-ce que ton employeur est au courant de ton HPI ?
Le mien l'est, c'est lui qui a abordé le sujet (moi je n'en parle pas), et j'ai l'impression qu'il prend ça en compte et essaie de s'adapter.
Edel a écrit:@Amocore : l'histoire est sympa et applicable à pas mal de choses mais je vois pas comment la transposer à ma situation/ma tâche et bien sur que j'ai essayé par tous les moyens d'y trouver du sens, des objectifs, etc.
Effectivement, on peut être heureux et épanoui en ne faisant qu'extraire de la roche brute, si le projet de construction de la cathédrale nous galvanise.
C'est plus plaisant d'apporter sa petite pierre à l'édifice dans ce cas là.
Est-ce que tu as des perspectives à moyen terme au travail ? Quelque chose qui te permettrait de tenir un certain temps à un poste monotâche ?
Un exemple : mon patron m'a parlé de son projet de moderniser l'entreprise en déployant un nouvel outil informatique, et ça m'a donné un petit regain de motivation. Je me vois bien être moteur dans ce projet là.
Seymour- Messages : 46
Date d'inscription : 21/02/2012
Localisation : LYON
Re: Dilem au travail
@Mp3 : je sais que tu me comprends j'ai fait un mini stress post-trollage tu m'excuseras haha j'aimerais explorer cette piste indicible, le flow peut-être ?
En fait, j'invitais juste à essayer une autre approche : au lieu de se focaliser à changer l'extérieur, essayer de changer de positionnement intérieur.
Si t'arrives au boulot, t'as la haine contre ton chef et tu fais la gueule et lui montres que t'es pas content.e, je peux comprendre qu'il ne veuille pas donner plus. Si t'as le sourire, tu fais ton truc chiant avec de la bonne volonté, tu montres ton intérêt, il y a des chances que le chef soit mieux disposé.
En travaillant mon rapport très TRES souffrant au travail, je vois que de job en job les choses s'améliorent, et dans celui-ci c'est un pas de géant.
Comme vous, je souffre de la tâche répétitive mais changer de perspective me permet de sortir du trou de souffrance qui auto-sabote les chances de progresser et faire des choses plus intéressantes et de mieux vivre mon job au quotidien.
Concrètement pour moi, ça passe par deux leviers puissants qui ont changé ma vie à tous les niveaux : acceptation et gratitude.
- Accepter que je dois passer par ce job pour gagner en expérience et monter, accepter que c'est comme ça pour aujourd'hui, ça permet d'arrêter la résistance et le disque rayé qui cause beaucoup de souffrance.
- Avoir de la gratitude : reconnecter dans mon cerveau que mono-tâche = argent et faire le lien direct car dans la souffrance, on peut oublier que grâce à mono-tâche le loyer est payé et l'autonomie financière assurée. Faire la liste de tous les bénéfices et petit bonheur au quotidien (une interaction positive entre collègues etc).
J'ai cultivé la gratitude d'être bien payée pour ce que je faisais > ils m'ont augmenté deux fois en 1 an et demi (8% et ensuite 7% tout de même).
Je me suis accrochée et j'ai donné mon max dans une situation d'urgence alors que je galérais psychologiquement > ils commencent à me donner plus de responsabilités, j'ai maintenant mes propres comptes à gérer (des bébés comptes).
Je voulais aussi ajouter qu'il y a une connexion directe chez moi entre mes passions/centres d'intérêts et mes jobs. Mon job actuel est directement lié à ma passion pour le bullet journaling, le mindset américain, la langue anglaise, et un aspect du digital.
D'ailleurs ma boîte s'est faite rachetée et je suis payée par la filiale américaine maintenant et je travaille 100% en anglais, pour vous dire. Donc nourrir les passions à côté est capital.
J'ai lu pas mal de développement personnel américain sur le travail et l'argent, et je vais reprendre tout ça. Travailler son état d'esprit, ses croyances, son approche du travail et de l'argent changent beaucoup de choses. Le but de mon intervention est de sortir de la mentalité de victime qui subit "mon chef refuse de me donner quelque chose de plus intéressant" et de rareté afin d'être dans une posture plus active et positive d'être acteur de sa vie dans un monde d'abondance et d'opportunités. D'être plus heureuse au final peu importe les circonstances extérieures. Nous sommes libres de l'expérience intérieure, de la polarisation qu'on donne à mono-tâche, nous avons beaucoup plus de ressources et de pouvoir d'action que nous pensons.
Tout dépend de nous : la mono-tâche peut creuser notre malheur ou être un tremplin vers une super carrière. En espérant que ça aide.
Invité- Invité
Re: Dilem au travail
J'y croyais dur comme fer puis j'ai eu une première expérience décevante, puis deux, puis trois.Amocore a écrit:Si t'arrives au boulot, t'as la haine contre ton chef et tu fais la gueule et lui montres que t'es pas content.e, je peux comprendre qu'il ne veuille pas donner plus. Si t'as le sourire, tu fais ton truc chiant avec de la bonne volonté, tu montres ton intérêt, il y a des chances que le chef soit mieux disposé.
Monter les échelons pour gagner en compétentes et responsabilités était probablement vrai à une époque mais pour moi c'est un leurre de nos jours, du moins peut-être dans ma région et/ou peut être particulièrement dans les domaines où j'ai exercé. Quand tu te raccroches à l'espoir, que tu acceptes un job, deux jobs, trois jobs qui te correspondent peu en attendant de pouvoir évoluer mais que les conditions de travail se détériorent, et/ou que les promesses de tes employeurs ne sont pas tenues, à qui faire confiance ? à quoi se raccrocher ?Amocore a écrit:- Accepter que je dois passer par ce job pour gagner en expérience et monter, accepter que c'est comme ça pour aujourd'hui, ça permet d'arrêter la résistance et le disque rayé qui cause beaucoup de souffrance.
C'est ce qui me tient mais par obligation et non par choix mais peut-être qu'on s'éloigne de mon sujet de départ car tout le monde (ou presque) doit travailler pour vivre, moi ce que je veux c'est ne plus souffrir (ou beaucoup moins). Et avec un salaire moyen qui ne permet tout juste de se faire plaisir de temps en temps c'est compliqué. Je vis seule.Amocore a écrit:- Avoir de la gratitude : reconnecter dans mon cerveau que mono-tâche = argent et faire le lien direct car dans la souffrance, on peut oublier que grâce à mono-tâche le loyer est payé et l'autonomie financière assurée. Faire la liste de tous les bénéfices et petit bonheur au quotidien (une interaction positive entre collègues etc).
J'ai fait 7 années d'études (deux bac+2 et un bac+5) pour n'être qu'embauchée qu'au SMIC dans mon domaine et on parlait de me passer en 2x8 !Amocore a écrit:J'ai cultivé la gratitude d'être bien payée pour ce que je faisais > ils m'ont augmenté deux fois en 1 an et demi (8% et ensuite 7% tout de même).
Moi non... j'ai pas de passion, j'aime faire plein de choses donc on en revient indirectement à la même chose : j'ai besoin d'être multitâches...Amocore a écrit:Je voulais aussi ajouter qu'il y a une connexion directe chez moi entre mes passions/centres d'intérêts et mes jobs. Mon job actuel est directement lié à ma passion pour le bullet journaling, le mindset américain, la langue anglaise, et un aspect du digital.
Je me suis plutôt orientée vers une planque, c'est un métier qui ne m’amènera jamais vers une grande carrière mais je suis en 35h ce qui me laisse pas mal de temps libre pour mes activités, je n'ai pas commencé au SMIC, je peux rentrer à la maison le midi si besoin, je peux télétravailler en cas de nécessité, jusque là je peux prendre mes congés sans dépendre de ceux de mes collègues et assez longtemps à l'avance, etc. J'ai eu moins d'un an de formation et un CDI dès la sortie ce qui m'a permis de pouvoir faire construire.Amocore a écrit:Tout dépend de nous : la mono-tâche peut creuser notre malheur ou être un tremplin vers une super carrière. En espérant que ça aide.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Dilem au travail
- hs:
Mdr. Stress post-trollage, je vois ce que tu veux dire… ;-) Tu es toute excusée, pour autant qu’il y ait quelque chose qui ait lieu de l’être… Ce qui me parait assez mystérieux, dans l’état actuel des choses… Oui, un truc genre “capacité d’accès au flow”. Longue histoire…Amocore a écrit:
@Mp3 : je sais que tu me comprends j'ai fait un mini stress post-trollage tu m'excuseras haha j'aimerais explorer cette piste indicible, le flow peut-être ?
Dernière édition par Mp3 le Sam 21 Jan 2023 - 10:47, édité 1 fois
Mp3- Messages : 923
Date d'inscription : 15/09/2022
Re: Dilem au travail
Oui mais pas au tout début, je lui ai dit pour lui faire comprendre que ça compensait mon autisme mais qu'il ne fallait pour autant minimiser mon handicap. Il est aussi HQI mais il rejette un peu toute forme d'étiquettes. Quand je lui ai parlé d'ennui au travail il a de suite dénoncé les phénomènes de société (bore out, born out) à mon grand désarroi car moi je m'en fou royalement de tout ça. Il m'a dit que ça arrivait à tout le monde de s'ennuyer etc. (je me suis revue face à ma mère avant mon diagnostic et qu'elle comprenne qu'il ne s'agissait pas de simples difficultés mais bel et bien d'une souffrance). J'ai fini par lui lâcher une partie du morceau en lui demandant si lui aussi il avait déjà pensé à plusieurs reprises à mettre sa voiture dans le fossé pour ne pas aller au travail. Là son regard à changer mais je ne pense pas qu'il comprenne réellement.Seymour a écrit:Est-ce que ton employeur est au courant de ton HPI ?
Le mien l'est, c'est lui qui a abordé le sujet (moi je n'en parle pas), et j'ai l'impression qu'il prend ça en compte et essaie de s'adapter.
Oui, il n'est pas fermé à ce que je passe en multitâche mais pour le moment il a besoin de moi pour remplacer mon collègue. Le problème c'est que ça fait déjà deux ans que je tiens avec cette perspective de gérer des projets dans leurs globalités et au lieu d'évoluer positivement j'ai basculé vers le bas. Donc je retombe dans l'attente (au delà de ce poste ça fait 10 ans que j'attends de moins souffrir) sauf que cette fois j'ai un poste qui ne me convient pas (à la place de peu) et que je vois tous les autres collègues du service avoir le poste que j'aimerais (et qui s'en plaignent pour certains, et à moi qui plus est).Edel a écrit:Est-ce que tu as des perspectives à moyen terme au travail ? Quelque chose qui te permettrait de tenir un certain temps à un poste monotâche ?
Je comprends mais ce n'est pas possible dans mon entreprise.Edel a écrit:Un exemple : mon patron m'a parlé de son projet de moderniser l'entreprise en déployant un nouvel outil informatique, et ça m'a donné un petit regain de motivation. Je me vois bien être moteur dans ce projet là.
Je fais quelques documents de communication et j'ai demandé à avoir des stagiaires de temps en temps.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Dilem au travail
Edel, je vois que tu as réfuté point par point les solutions que je t'ai proposé. Solutions qui m'ont changé la vie et celles de plein d'autres gens. Je ne vois pourtant pas en quoi c'est compliqué de dire à son travail "merci pour l'argent que tu m'apportes, ça me permet de payer mon loyer et de remplir le frigo et pour cela je montre ma reconnaissance." La gratitude est un ascenseur vers le mieux-être, c'est sortir du problème pour aller vers la solution.
Eh bien à part attendre dix ans de plus qu'éventuellement quelqu'un vienne mettre fin à ta souffrance d'un coup de baguette magique, je ne vois pas.
Je te souhaite de comprendre que personne ne viendra te chercher et que tout dépend de ta décision à sortir de ta posture de victime et à prendre ta vie en main, en commençant par ton état d'esprit. Bon courage !
(au delà de ce poste ça fait 10 ans que j'attends de moins souffrir)
Eh bien à part attendre dix ans de plus qu'éventuellement quelqu'un vienne mettre fin à ta souffrance d'un coup de baguette magique, je ne vois pas.
Je te souhaite de comprendre que personne ne viendra te chercher et que tout dépend de ta décision à sortir de ta posture de victime et à prendre ta vie en main, en commençant par ton état d'esprit. Bon courage !
Invité- Invité
Re: Dilem au travail
Ton histoire n'est pas la mienne, si tes solutions t'ont servis et t'ont permis de t'en sortir j'en suis ravie pour toi (au vrai sans du terme) mais c'est pas avec quelques messages que tu peux juger la mienne et qui je suis. Tu ne sais même pas quel métier j'exerce. Je suis venue demander de l'aide et du réconfort pas m'entendre dire que je suis une victime qui ne trouve pas la force de s'en sortir par ses propres ressources, ni pour me prendre une leçon de vie dans la gueule.
De surcroit je ne suis pas que HQI et il me semble que si seulement 1% des autistes ont accès à l'emploi c'est bien que tout ne dépend pas que de nos décisions ou alors nous sommes toutes des victimes incapables. J'ai perdu des emplois à cause de mon handicap. Je ne dois pas vaincre que l'ennui au travail.
Je sais qui je suis et je sais la force que j'ai pour rester encore debout malgré tout ce que je me suis pris dans la gueule en 35 ans.
De surcroit je ne suis pas que HQI et il me semble que si seulement 1% des autistes ont accès à l'emploi c'est bien que tout ne dépend pas que de nos décisions ou alors nous sommes toutes des victimes incapables. J'ai perdu des emplois à cause de mon handicap. Je ne dois pas vaincre que l'ennui au travail.
Je sais qui je suis et je sais la force que j'ai pour rester encore debout malgré tout ce que je me suis pris dans la gueule en 35 ans.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Dilem au travail
A priori une “posture de victime”(je trouve l’expression assez violente) c’est pas celle qui pousse à venir s’ouvrir de son problème sur un forum pour essayer d’y voir clair et de trouver une solution…
Ce pour quoi il faut une certaine dose de courage…
Ce pour quoi il faut une certaine dose de courage…
Dernière édition par Mp3 le Ven 20 Jan 2023 - 23:21, édité 1 fois
Mp3- Messages : 923
Date d'inscription : 15/09/2022
Re: Dilem au travail
merci pour le trio "complexité-intensité-urgence" qui me donnent des pistes intéressantes pour ma propre situation...
perso une des solutions que j'ai trouvées a été... d'inventer mon propre métier. j'ai fait ainsi parties des pionniers du télétravail, j'ai participé à une start-up à une époque où le terme était inconnu en France, etc... c'est parfois fatigant d'être dans l'innovation et en avance sur son temps (on a peu ou pas de soutien, beaucoup vous découragent et/ou vous traitent de folle...). Aujourd'hui, je suis un peu revenue des excès du télétravail et je suis en pleine détox numérique... et aussi en énième reconversion pro.
je n'ai pas de conseils particuliers à donner, juste ce témoignage. et je te souhaite bon courage !
je n'ai pratiquement jamais (sauf très jeune, donc quand j'étais étudiante et pour raisons alimentaires) bossé dans un cadre corporate (le monde l'entreprise), ou un cadre classique dont je ne maîtrise pas les codes et que je ne supporte pas. et qui accepte peu ma différence aussi, donc détestation réciproque.
perso une des solutions que j'ai trouvées a été... d'inventer mon propre métier. j'ai fait ainsi parties des pionniers du télétravail, j'ai participé à une start-up à une époque où le terme était inconnu en France, etc... c'est parfois fatigant d'être dans l'innovation et en avance sur son temps (on a peu ou pas de soutien, beaucoup vous découragent et/ou vous traitent de folle...). Aujourd'hui, je suis un peu revenue des excès du télétravail et je suis en pleine détox numérique... et aussi en énième reconversion pro.
je n'ai pas de conseils particuliers à donner, juste ce témoignage. et je te souhaite bon courage !
je n'ai pratiquement jamais (sauf très jeune, donc quand j'étais étudiante et pour raisons alimentaires) bossé dans un cadre corporate (le monde l'entreprise), ou un cadre classique dont je ne maîtrise pas les codes et que je ne supporte pas. et qui accepte peu ma différence aussi, donc détestation réciproque.
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: Dilem au travail
Edel a écrit:Ton histoire n'est pas la mienne, si tes solutions t'ont servis et t'ont permis de t'en sortir j'en suis ravie pour toi (au vrai sans du terme) mais c'est pas avec quelques messages que tu peux juger la mienne et qui je suis. Tu ne sais même pas quel métier j'exerce. Je suis venue demander de l'aide et du réconfort pas m'entendre dire que je suis une victime qui ne trouve pas la force de s'en sortir par ses propres ressources, ni pour me prendre une leçon de vie dans la gueule.
De surcroît je ne suis pas que HQI et il me semble que si seulement 1% des autistes ont accès à l'emploi c'est bien que tout ne dépend pas que de nos décisions ou alors nous sommes toutes des victimes incapables. J'ai perdu des emplois à cause de mon handicap. Je ne dois pas vaincre que l'ennui au travail.
Je sais qui je suis et je sais la force que j'ai pour rester encore debout malgré tout ce que je me suis pris dans la gueule en 35 ans.
+1
je trouve que @Amocore fait un peu trop dans le "think positive" à l'américaine, et surtout ses dérives... très populaires dans nos sociétés de la dictature du bonheur
dans un tout autre cadre, certains veulent me forcer à être reconnaissante à un marchand de sommeil qui me loue très cher un taudis et qui commet plein d'autres abus et injustices, y compris violation(s) de domicile. Alors reconnaissante d'avoir un toit au-dessus de la tête, oui mais il y a des limites. Je ressens surtout de la colère pour le manque de respect, de la rancune pour le mal qu'il m'a fait et continue à me faire, sans compter les menaces etc... t et un sentiment d'injustice face à sa violence et nier mon ressenti serait me nier moi-même et mes besoins (logement non-décent et non-adapté au handicap)
et je me bouge et je suis actrice de ma vie et de ma santé mais quand ma généraliste me dit que je cite "me positionne en victime" (sic) ben je vois rouge ! c'est traumatisant d'entendre ça, c'est pas bienveillant surtout qu'en tant que médecin elle a pas joué son rôle du tout. elle est qui putain pur me juger ?! merde et STOP au victim-blaming à la fin !!!
je fais ce petit aparté, sans vouloir tout rapporter à ma situation...
mais utiliser le terme de victime comme une insulte. NON ! on est dans la psychologie de bazar, là
d'ailleurs je ne connais pas Edel ni sa problématique plus que ça, alors @Amocore un peu plus d'humilité et de bienveillance et un peu moins de développement personnel malvenu et à deux balles, merci !
genre il t'arrive malheur ? ben fait pas ta victime reprends ta vie en main ! ben voyons...
bon courage Edel, perso j'ai adoré la partie école/études apprentissage mais ma vie pro est un désastre... je n'ai pas de conseils à donner
dans un monde idéal on aurait tous un boulot génial et qu'on aime faire et qui a du sens...
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: Dilem au travail
Mp3 a écrit:A priori une “posture de victime”(je trouve l’expression assez violente) c’est pas celle qui pousse à venir s’ouvrir de son problème sur un forum pour essayer d’y voir clair et de trouver une solution…
Ce pour quoi il faut une certaine dose de courage…
+1
tiens je vais balancer la formule de mp3 à la gueule de ma génaraliste
venir la voir me demande beaucoup de courage, elle pourrait au moins le reconnaître ! ah oui, mais non, elle a eu aussi le culot de me reprocher d'être en manque de reconnaissance par rapport à ma souffrance. je la déteste, elle est insupportable, comme si j'avais pas assez souffert ! marre, marre et marre des soignats qui ne sont pas trauma-informed! FUCK
heureusement que j'ai trouvé il y a peu des interlocuteurs dignes de ce nom (au moins une psy bienveillante, compréhensive et à l'écoute et qui ne me juge pas... incroyable ce que c'est difficile à trouver !!!)
pas de doute, ma généraliste est une connasse finie et pas à l'écoute et pas dispo - et les voisins normo-pensants qui m'ont chanté ses louanges je ne leur dis pas merci !! pour rester dans le thème de la reconnaissance
bon bin je vais me calmer... merci de votre compréhension
bon courage à Edel : milieu pro + handicap = pas évident, je sais
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: Dilem au travail
Remarque par rapport aux conseils : je ne pense pas qu'on soit interchangeable : même si une personne avec sa conscience par magie était transférée dans le corps de quelqu'un d'autre et qu'elle avait eu le même environnement, un chemin de vie quasi identique, "exactement" les mêmes "handicaps"*, etc., bah, on n'est pas seulement notre parcours : notre façon d'interagir avec les gens, ou de digérer les infos etc. font que les mêmes paroles dans un contexte comparable ne produisent pas le même effet : ça a un sens pour Amocore de dire à son patron X trucs et elle pense sincèrement que c'est la clé, mais est-ce que ça marche pour tous les domaines ou avec quelqu'un qui communique différemment ou qui n'a pas exactement la même philosophie ? et peut-être aussi qu'elle croit qu'elle s'en est convaincue alors que c'est juste naturel de tendre la patte au patron, ou que sais-je.
Ça ne s'échange pas, notre façon d'être au monde. Si Amocore fait une chose qui marche pour elle, singer ceci sans être dans ses chaussures à elle n'a pas de sens réel.
*vous connaissez la chanson de Depeche Mode, Walking in My Shoes ?: le chanteur répète "Try walking in my shoes... you'll stumble in my footsteps, keep the same appointments I kept, etc." Jolie chanson.
Ça ne s'échange pas, notre façon d'être au monde. Si Amocore fait une chose qui marche pour elle, singer ceci sans être dans ses chaussures à elle n'a pas de sens réel.
*vous connaissez la chanson de Depeche Mode, Walking in My Shoes ?: le chanteur répète "Try walking in my shoes... you'll stumble in my footsteps, keep the same appointments I kept, etc." Jolie chanson.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: Dilem au travail
- hs:
- Voilà. Un bon conseil: ne donnez pas de conseils.(rires) Sauf problème très bien défini, circonscrit, pour lequel vous avez une compétence avérée. Mais c’est tout le problème d’une difficulté de vie psy: c’est un problème très difficile à définir parce que éminemment(comme dirait the real slim shady) multi-factoriel.(voire protéiforme et glissant)
On peut tout au plus faire des suggestions conscientes de leurs limites, partager des expériences similaires pour aider l’autre par effet miroir à explorer sa contingence propre dans sa complexité et identifier le “noeud”, voire procéder par maïeutique(questions) mais cela demande un retrait émotionnel/affectif pour ne pas faire de procès d’intention, ce qui demande une grande maîtrise de soi, ce pour quoi les psys sont rétribués…
Amen. Allez en paix.
Dernière édition par Mp3 le Sam 21 Jan 2023 - 10:42, édité 1 fois
Mp3- Messages : 923
Date d'inscription : 15/09/2022
Re: Dilem au travail
Mp3 a écrit:Voilà. Un bon conseil: ne donnez pas de conseils.(rires) Sauf problème très bien défini, circonscrit, pour lequel vous avez une compétence avérée. Mais c’est tout le problème d’une difficulté de vie psy: c’est un problème très difficile à définir parce que éminemment(comme dirait the real slim shady) multi-factoriel.(voire protéiforme et glissant)
On peut tout au plus faire des suggestions conscientes de leurs limites, partager des expériences similaires pour aider l’autre par effet miroir à explorer sa contingence propre dans sa complexité et identifier le “noeud”, voire procéder par maïeutique(questions) mais cela demande un retrait émotionnel/affectif pour ne pas faire de procès d’intention, ce qui demande une grande maîtrise de soi, ce pour quoi les psys sont rétribués…
Amen. Allez en paix.
+1
ceci dit @Edel semble en demande sinon de conseils, du moins de... "retours d'expérience"*
j'ai conscience de projeter au moins une partie de mon histoire et parcours perso sur sa situation, d'où le fzait que j'essaie de ne pas trop m'impliquer (mes les commentaires trop New Age, ça me fait bondir, voilà)
et je dirais même plus par rapport à tous ceux qui ne oeuvent s'empêcher de donner des conseils (les conseilleurs ne sont pas les payeurs) :
je sais que perso j'aurais préféré une pluie de et l'expression de l'empathie et de la compassion plutôt qu'une avalanche de conseils qui m'accablent
le comportement approprié quand quelqu'un est triste, c'est de le réconforter, non ? vous êtes intelligents, vous pouvez comprendre ça, non ?
bon retour à @Edel, j'envahis ici avec ma détresse malgré moi
AnaKoluth- Messages : 1344
Date d'inscription : 04/10/2021
Re: Dilem au travail
Hahaha j'avoue, je n'y suis pas allée de main morte
Je pensais aider en sautant directement à la solution. Ne me méprenez pas, je suis dans le même bâteau. Je ne suis pas de ceux qui vont vous dire que l'argent n'est pas important alors que ce sont de gros bourgeois repus et corrompus par le fric qui peuvent ne pas travailler jusqu'à la fin de leur jour sans se soucier de manquer car riches héritiers, quels sacrés hypocrites !
Je viens de la caste ouvrière et j'ai fait des jobs d'ouvrières, j'ai souffert le martyre au travail. Mais je ne pense pas que m'étaler sur ma souffrance soit d'une quelconque aide, je suis allée directement à ce qui a marché pour moi pour aller mieux au travail.
J'ai été dure oui car j'ai été dans la posture de victime pendant longtemps et les gens qui m'ont le plus aidé n'ont pas été ceux qui m'ont réconforté en me disant "ma pauvre biche, oui la vie est trop injuste avec toi" mais ceux qui m'ont dit "don't feel sorry for yourself". Oui c'est un mindset à la riquaine, on prend ou on ne prend pas.
Je n'impose rien, je propose, faites en ce que vous voulez, ça m'importe peu.
J'ai marché dans les chaussures d'Edel.
Rien à voir avec ce fil : je connais cette chanson, c'est drôle, la personne me la fait écouter justement pour ne pas prendre ses responsabilités et se mettre dans une posture de victime alors même qu'elle a utilisé les autres comme objet pour son intérêt égotique et ensuite se plaindre qu'elle est victime de sa situation et qu'elle ne peut rien y faire, emprisonnée. Mais quelle hypocrisie et faiblesse ! Tout en continuant à faire du tort à tout le monde pour encore une fois ses propres intérêts.
On fait tous comme on peut et on fait des erreurs. Ce que je reproche à cette personne (pas Edel), c'est de persister dans son mensonge après avoir vu la vérité, par lâcheté, ne pas choisir, ne pas changer, ne pas renoncer. Incapable de reconnaître que sa situation dont il se plaint lui convient bien au final et préfère faire du mal à tout le monde par intérêt personnel plutôt que de porter ses couilles. Il y en a des pauvres types sur la planète.
(j'avais besoin de vider mon trop plein, merci, bye).
Je pensais aider en sautant directement à la solution. Ne me méprenez pas, je suis dans le même bâteau. Je ne suis pas de ceux qui vont vous dire que l'argent n'est pas important alors que ce sont de gros bourgeois repus et corrompus par le fric qui peuvent ne pas travailler jusqu'à la fin de leur jour sans se soucier de manquer car riches héritiers, quels sacrés hypocrites !
Je viens de la caste ouvrière et j'ai fait des jobs d'ouvrières, j'ai souffert le martyre au travail. Mais je ne pense pas que m'étaler sur ma souffrance soit d'une quelconque aide, je suis allée directement à ce qui a marché pour moi pour aller mieux au travail.
J'ai été dure oui car j'ai été dans la posture de victime pendant longtemps et les gens qui m'ont le plus aidé n'ont pas été ceux qui m'ont réconforté en me disant "ma pauvre biche, oui la vie est trop injuste avec toi" mais ceux qui m'ont dit "don't feel sorry for yourself". Oui c'est un mindset à la riquaine, on prend ou on ne prend pas.
Je n'impose rien, je propose, faites en ce que vous voulez, ça m'importe peu.
persntm a écrit:
*vous connaissez la chanson de Depeche Mode, Walking in My Shoes ?: le chanteur répète "Try walking in my shoes... you'll stumble in my footsteps, keep the same appointments I kept, etc." Jolie chanson.
J'ai marché dans les chaussures d'Edel.
Rien à voir avec ce fil : je connais cette chanson, c'est drôle, la personne me la fait écouter justement pour ne pas prendre ses responsabilités et se mettre dans une posture de victime alors même qu'elle a utilisé les autres comme objet pour son intérêt égotique et ensuite se plaindre qu'elle est victime de sa situation et qu'elle ne peut rien y faire, emprisonnée. Mais quelle hypocrisie et faiblesse ! Tout en continuant à faire du tort à tout le monde pour encore une fois ses propres intérêts.
On fait tous comme on peut et on fait des erreurs. Ce que je reproche à cette personne (pas Edel), c'est de persister dans son mensonge après avoir vu la vérité, par lâcheté, ne pas choisir, ne pas changer, ne pas renoncer. Incapable de reconnaître que sa situation dont il se plaint lui convient bien au final et préfère faire du mal à tout le monde par intérêt personnel plutôt que de porter ses couilles. Il y en a des pauvres types sur la planète.
(j'avais besoin de vider mon trop plein, merci, bye).
Invité- Invité
Re: Dilem au travail
Amocore a écrit:Hahaha j'avoue, je n'y suis pas allée de main morte
Oe c'est carrément drôle d'enfoncer une personne qui est ponctuellement à bout.
Amocore a écrit:Je n'impose rien, je propose, faites en ce que vous voulez, ça m'importe peu.
Bha si, tu imposes ton jugement en ma positionnant comme victime et comme une incapable d'aller de l'avant.
T'es très exactement ce que je déteste et je t'emmerde ! Et t'es bien la seule et uniquement personne que je renvoie chier sur un forum.
Je m'arrête là et je te laisse avec tes a priori.
Edel- Messages : 306
Date d'inscription : 16/02/2019
Re: Dilem au travail
Je ne t'enfonce pas, je t'ai tendu la main en te disant ce qui a marché pour moi. Si ne pas aller dans ton sens te fait le vivre comme ça, c'est ton interprétation et c'est bien triste.
C'est mon opinion que tu te poses en victime, oui. Si ça t'agresse, j'en suis désolée, mon but était de te refléter ce que je vois comme problématique dans ta situation dans le but de t'aider. Je n'ai jamais dit que je te pensais incapable, si je le pensais, je n'aurais pas pris la peine de te répondre.
Mes a prioris sont fondés cf "ça fait 10 ans que j'attends de moins souffrir" . Je m'arrête là également, bon courage !
Bha si, tu imposes ton jugement en ma positionnant comme victime et comme une incapable d'aller de l'avant.
T'es très exactement ce que je déteste et je t'emmerde ! Et t'es bien la seule et uniquement personne que je renvoie chier sur un forum.
Je m'arrête là et je te laisse avec tes a priori.
C'est mon opinion que tu te poses en victime, oui. Si ça t'agresse, j'en suis désolée, mon but était de te refléter ce que je vois comme problématique dans ta situation dans le but de t'aider. Je n'ai jamais dit que je te pensais incapable, si je le pensais, je n'aurais pas pris la peine de te répondre.
Mes a prioris sont fondés cf "ça fait 10 ans que j'attends de moins souffrir" . Je m'arrête là également, bon courage !
Invité- Invité
Re: Dilem au travail
Edel a écrit:Oui, il n'est pas fermé à ce que je passe en multitâche mais pour le moment il a besoin de moi pour remplacer mon collègue. Le problème c'est que ça fait déjà deux ans que je tiens avec cette perspective de gérer des projets dans leurs globalités et au lieu d'évoluer positivement j'ai basculé vers le bas. Donc je retombe dans l'attente (au delà de ce poste ça fait 10 ans que j'attends de moins souffrir) sauf que cette fois j'ai un poste qui ne me convient pas (à la place de peu) et que je vois tous les autres collègues du service avoir le poste que j'aimerais
Le fait que tes collègues obtiennent le poste que tu aimerais mais pas toi, ça te fait ressentir quoi exactement ? De l'injustice ?
Je vais faire un parallèle avec une de mes expériences...
J'avais intégré une grosse entreprise, dans un domaine que je connaissais absolument pas. J'ai obtenu un poste monotâche, d'une facilité déconcertante pour moi. Je l'ai fait pendant 6 mois, ce qui m'a permis d'apprendre la technique de ce domaine. Puis j'ai obtenu le poste que je voulais.
J'ai fait ça pendant 3 ans et demi. On me mettait sur des projets importants, les clients étaient satisfaits. Tout se passait bien.
Puis j'ai commencé à m'ennuyer et j'ai voulu être chef de projet. Mon chef de projet quittait l'entreprise et m'avait proposé d'appuyer ma candidature pour lui succéder. Ça m'avait touché et ça avait flatté ma faible estime de moi-même.
Et bam, douche froide, c'est quelqu'un d'autre qui a obtenu le poste. Un petit jeune, nouveau dans l'entreprise, je n'ai pas compris.
En souffrance, je suis allé voir mon N+2 et ma N+3 pour leur parler.
Et là ce fut assez terrible... j'ai compris de cette discussion que la méritocratie n'existait pas (ou n'existait plus), qu'on n'obtenait rien sur le simple mérite de bien faire son travail mais qu'il fallait se battre.
Se battre en négociant, en menaçant de partir... ou la jouer plus finement en se nouant d'amitié avec un supérieur hiérarchique...
Je me suis rendu compte que je n'avais tout simplement pas les codes sociaux nécessaires pour réussir en entreprise. Et j'ai eu l'impression qu'ils étaient aussi, voire plus importants que d'avoir à cœur de bien faire les choses.
Je suis donc parti. J'ai trouvé une toute petite entreprise où j'espérais échapper à tout ça et j'ai démissionné.
Là forcément on m'a proposé une augmentation et fait miroitier un poste de chef de projet à l'avenir... mais c'était trop tard dans mon cerveau.
Tout ça pour dire... je ne sais même pas quoi. ^^
Je crois avoir ressenti, lors de cette expérience, ce que tu ressens actuellement. Sans doute à un degré moindre.
Seymour- Messages : 46
Date d'inscription : 21/02/2012
Localisation : LYON
Re: Dilem au travail
- À Amocore, à propos de la chanson:
Je ne m'adressais pas à toi. Je fais souvent des parenthèses pour parler de chansons ou de films. Je voulais juste signaler que j'avais pensé à cette chanson, et si quelqu'un la découvre et l'apprécie, tant mieux. Il n'y avait pas de message caché. Et je ne tenais pas à te forcer à l'écouter, tu es libre, pardi !Amocore a écrit:persntm a écrit:*vous connaissez la chanson de Depeche Mode, Walking in My Shoes ?: le chanteur répète "Try walking in my shoes... you'll stumble in my footsteps, keep the same appointments I kept, etc." Jolie chanson.
J'ai marché dans les chaussures d'Edel.
Rien à voir avec ce fil : je connais cette chanson, c'est drôle, la personne me la fait écouter justement pour ne pas prendre ses responsabilités et se mettre dans une posture de victime alors même qu'elle a utilisé les autres comme objet pour son intérêt égotique et ensuite se plaindre qu'elle est victime de sa situation et qu'elle ne peut rien y faire, emprisonnée. Mais quelle hypocrisie et faiblesse ! Tout en continuant à faire du tort à tout le monde pour encore une fois ses propres intérêts.
On fait tous comme on peut et on fait des erreurs. Ce que je reproche à cette personne (pas Edel), c'est de persister dans son mensonge après avoir vu la vérité, par lâcheté, ne pas choisir, ne pas changer, ne pas renoncer. Incapable de reconnaître que sa situation dont il se plaint lui convient bien au final et préfère faire du mal à tout le monde par intérêt personnel plutôt que de porter ses couilles. Il y en a des pauvres types sur la planète.
(j'avais besoin de vider mon trop plein, merci, bye).
J'ai rien compris, je ne sais même pas si tu t'adresses à moi, en réalité...
Et non, tu n'as pas marché dans les chaussures de quelqu'un que tu ne connais pas, ni les détails de sa situation présente. Déjà, s'imaginer "dans les chaussures" de quelqu'un qu'on connaît très bien est une gageure, alors non, pas dans le cas présent, c'est impossible de chez impossible.
persntm- Messages : 706
Date d'inscription : 30/12/2022
Re: Dilem au travail
le monde du travail expliqué aux zebres
contrairement a divers speclaistes de la douance elle a travaillé longtemps en administration si j'ai bien compris
certains trucs qu'elle dit j'ai utilisé les meme termes (analogie avec armée) et je retrouve certaines de mes reflexions
contrairement a divers speclaistes de la douance elle a travaillé longtemps en administration si j'ai bien compris
certains trucs qu'elle dit j'ai utilisé les meme termes (analogie avec armée) et je retrouve certaines de mes reflexions
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
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