Préfèrer la mort au travail : une solution ?
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Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Bonsoir à tous,
J'étais venu il y a longtemps parce que je me sentais mal, je me sens encore pire actuellement mais ce n'est pas le sujet.
En fait voilà je suis étudiant en sociologie et je n'aime pas vraiment ça, c'est beaucoup de mots pour peu de choses en substance, beaucoup d'orgueil aussi mal camouflé sous des airs de Rendez-vous en terres inconnues
Bon de toute manière faire de la recherche ça va 5 minutes, le milieu universitaire est juste à gerber et l'Etat asphyxie les sciences sociales quasiment sans s'en cacher. Le truc c'est que j'aime vraiment rien d'autre, ça fait presque 10 ans que j'y réfléchis donc j'ai eu le temps de faire le tour, et en fait y a aucun métier que je trouve tolérable.
Je vous explique : je n'aime rien dans la vie et ce depuis que je suis né, à part quelques trucs qui permettent d'échapper à la réalité comme les jeux vidéos ou la défonce mais même ça ça me gave. Donc voilà j'ai accepté la chose parce que les psy et toutes mes tentatives n'ont servi à rien, j'ai des exigences tellement hautes que je peux même pas les concevoir, mais du coup j'ai rien de positif ou que j'aime faire dans ma vie. J'essaie de faire passer le temps en mangeant des bons trucs et en fumant plein de cannabis mais bon c'est pas la folie quoi, je peux que me faire du bien en passant par mes sens et c'est vraiment limité comme perspective. Je passe la plupart du temps à me répéter inlassablement que j'ai envie de crever et à pousser des soupirs en me tordant de frustration dans tous les sens.
Pourquoi je dis tout ça ? Parce que le travail c'est immonde et ingrat (peu importe les excuses que vous vous êtes trouvées lol, vous aimez pas perdre 80% de votre temps de vie, même se sentir utile ça pardonne pas de gâcher sa propre vie à la base nous sommes tous égoïstes) et que j'ai rien à côté qui me fasse tenir. Donc là je fais mes études de merde qui mènent à rien, je sais même pas si je peux me reconvertir mais y a rien qui me fasse pas gerber.
Je fais donc ce message pour savoir si l'un d'entre vous a trouvé le moyen de ne pas travailler autrement que le RSA (quelle horreur, culpabiliser en achetant un tube de dentifrice), parce que j'ai pas envie de me suicider ça rendrait mes parents trop tristes.
J'étais venu il y a longtemps parce que je me sentais mal, je me sens encore pire actuellement mais ce n'est pas le sujet.
En fait voilà je suis étudiant en sociologie et je n'aime pas vraiment ça, c'est beaucoup de mots pour peu de choses en substance, beaucoup d'orgueil aussi mal camouflé sous des airs de Rendez-vous en terres inconnues
Bon de toute manière faire de la recherche ça va 5 minutes, le milieu universitaire est juste à gerber et l'Etat asphyxie les sciences sociales quasiment sans s'en cacher. Le truc c'est que j'aime vraiment rien d'autre, ça fait presque 10 ans que j'y réfléchis donc j'ai eu le temps de faire le tour, et en fait y a aucun métier que je trouve tolérable.
Je vous explique : je n'aime rien dans la vie et ce depuis que je suis né, à part quelques trucs qui permettent d'échapper à la réalité comme les jeux vidéos ou la défonce mais même ça ça me gave. Donc voilà j'ai accepté la chose parce que les psy et toutes mes tentatives n'ont servi à rien, j'ai des exigences tellement hautes que je peux même pas les concevoir, mais du coup j'ai rien de positif ou que j'aime faire dans ma vie. J'essaie de faire passer le temps en mangeant des bons trucs et en fumant plein de cannabis mais bon c'est pas la folie quoi, je peux que me faire du bien en passant par mes sens et c'est vraiment limité comme perspective. Je passe la plupart du temps à me répéter inlassablement que j'ai envie de crever et à pousser des soupirs en me tordant de frustration dans tous les sens.
Pourquoi je dis tout ça ? Parce que le travail c'est immonde et ingrat (peu importe les excuses que vous vous êtes trouvées lol, vous aimez pas perdre 80% de votre temps de vie, même se sentir utile ça pardonne pas de gâcher sa propre vie à la base nous sommes tous égoïstes) et que j'ai rien à côté qui me fasse tenir. Donc là je fais mes études de merde qui mènent à rien, je sais même pas si je peux me reconvertir mais y a rien qui me fasse pas gerber.
Je fais donc ce message pour savoir si l'un d'entre vous a trouvé le moyen de ne pas travailler autrement que le RSA (quelle horreur, culpabiliser en achetant un tube de dentifrice), parce que j'ai pas envie de me suicider ça rendrait mes parents trop tristes.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
A mon avis, la défonce ça doit pas trop t'aider à avoir envie de faire quelque chose de ta vie.
Tu as 22 ans et ça fait 10 ans que tu réfléchis à ce que tu voudrais faire comme métier ?
Tu sais que tu pourrais être guidé par une psy d'un centre d'orientation ?
La sociologie ne te convient peut-être pas. Mais le RSA c'est pas une finalité. Ou alors il faut que tu apprennes à vivre avec peu, peu d'exigences, peu de sorties, et sûrement rester chez tes parents quelques temps.
Pssst, si tu sens que tu vas pas top, commences par gérer ça, ça pourrait bien être le sujet finalement (enfin si t'as envie d'en parler avec nous)
Tu as 22 ans et ça fait 10 ans que tu réfléchis à ce que tu voudrais faire comme métier ?
Tu sais que tu pourrais être guidé par une psy d'un centre d'orientation ?
La sociologie ne te convient peut-être pas. Mais le RSA c'est pas une finalité. Ou alors il faut que tu apprennes à vivre avec peu, peu d'exigences, peu de sorties, et sûrement rester chez tes parents quelques temps.
Pssst, si tu sens que tu vas pas top, commences par gérer ça, ça pourrait bien être le sujet finalement (enfin si t'as envie d'en parler avec nous)
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Parisette a écrit:A mon avis, la défonce ça doit pas trop t'aider à avoir envie de faire quelque chose de ta vie.
Tu as 22 ans et ça fait 10 ans que tu réfléchis à ce que tu voudrais faire comme métier ?
Tu sais que tu pourrais être guidé par une psy d'un centre d'orientation ?
La sociologie ne te convient peut-être pas. Mais le RSA c'est pas une finalité. Ou alors il faut que tu apprennes à vivre avec peu, peu d'exigences, peu de sorties, et sûrement rester chez tes parents quelques temps.
Pssst, si tu sens que tu vas pas top, commences par gérer ça, ça pourrait bien être le sujet finalement (enfin si t'as envie d'en parler avec nous)
Oui dès la sixième je me suis mis à y penser très fort, à mon métier, quelle horreur quand j'y pense je devrais faire un procès contre le monde : on devrait pas imposer des préoccupations aussi crasses à des esprits encore neutres et spontanés
Heu un centre d'orientation... ouais pourquoi pas, je trouve déjà les psy incompétents alors des conseillers d'orientation... ils vont me dire quoi ? A part m'inventer un métier sur-mesure c'est peine perdue, j'ai déjà pensé à toutes les alternatives
Non le RSA c'est vraiment pas possible enfin je veux dire ça sert à quoi ? Pour moi c'est comme me maintenir en vie artificiellement, là à mendier l'Etat pour pouvoir bouffer des pâtes avec du beurre tous les jours, une part de moi me déteste sûrement mais une autre m'aime beaucoup trop pour m'infliger une vie aussi pathétique. Je rappelle que je n'ai aucune passion ni rien qui me tienne à coeur, passer ma vie à compter mes pièces de 50cts pour voir si je vais pouvoir manger jusqu'à la fin du mois franchement je préfère largement la mort et tant pis pour mes parents
Et oui ben je vais pas bien oui je trouve que la vie est à chier, je m'emmerde et en plus de ça j'ai des contraintes à la con, je sais pas comment vous faîtes pour kiffer ce délire mais moi je trouve ça insupportable. Dieu que j'aurais aimé être né très riche, j'aurais pu vivre dans ma bulle loin de tout ce tumulte pathétique : se lever tous les matins aller effectuer sa tâche de merde pendant des heures, rentrer et faire semblant de se divertir, aller boire une bière mais bordel vous vous rendez pas compte à quel point la contrainte pèse plus lourd que le jouissif dans le monde exaltant du salariat ?
Moi en tout cas, si, le voilà mon problème : la vie est à chier, je répète, à moins d'être né avec des cheat-code style papa millionnaire, ce qui permet de s'anesthésier avec des voyages de ouf, de beaux vêtements, du beau monde, se payer un overboard, bref mieux qu'un RSA et une barrette de shit... la vie ne vaut pas un instant d'être vécue.
Comprenez que je me tiens loin de toute croyance, nous sommes ici sans aucune raison, si on ne jouit pas se maintenir en vie est un non-sens voire du masochisme (sans plaisir érotique, évidemment)
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Enfin si, dans mon cas il y a un fond de croyance, je me projette en imaginant la détresse de mes parents si je me tuais et ça me bouleverse tellement ça m'est insupportable d'imaginer leur réaction.
C'est un reste que mon esprit cartésien a du mal à écraser car rationnellement : ils peuvent bien souffrir le martyr, je ne serai plus là pour en avoir conscience
C'est un reste que mon esprit cartésien a du mal à écraser car rationnellement : ils peuvent bien souffrir le martyr, je ne serai plus là pour en avoir conscience
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Ce n'est pas ton avenir que tu vis ( quand tu n'aurais plus conscience de leur souffrance) mais ton présent, en chaque instant et là... c'est pas la même...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Ce n'est pas ton avenir que tu vis ( quand tu n'aurais plus conscience de leur souffrance) mais ton présent, en chaque instant et là... c'est pas la même...
Je veux pas paraître cynique, mais je n'ai vraiment pas compris ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
En résumé , tu ne peu préférer la mort à la vie, ce n'est pas pour toi une question de choix, tu es fait pour supporter la vie, dont acte
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:En résumé , tu ne peu préférer la mort à la vie, ce n'est pas pour toi une question de choix, tu es fait pour supporter la vie, dont acte
What ? Qui a écrit que la vie allait de soi ?
Est-ce que tu parles de l'instinct de survie ? Si oui ok, mais je ne suis pas un animal, mes instincts rampent aux pieds de ma raison et sont presque inaudibles.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Non, ta raison t'impose la vie, celle qui te fait éviter d'y échapper pour un sentiment que tu as envers tes parents...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Non, ta raison t'impose la vie, celle qui te fait éviter d'y échapper pour un sentiment que tu as envers tes parents...
Oui mais par contre c'est pas une excuse hein, si mes parents meurent je pense que je les suis cash ?
J'arrive pas à sonder la profondeur de ton message, si c'est juste ''oh bah au fond tu le veux pas vraiment'' ou si y a quelque chose de plus complexe que j'ai pas saisi ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:En résumé , tu ne peu préférer la mort à la vie, ce n'est pas pour toi une question de choix, tu es fait pour supporter la vie, dont acte
What ? Qui a écrit que la vie allait de soi ?
Est-ce que tu parles de l'instinct de survie ? Si oui ok, mais je ne suis pas un animal, mes instincts rampent aux pieds de ma raison et sont presque inaudibles.
Je ne suis pas d'accord mais c'est très joli.
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
eXistenZ a écrit:karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:En résumé , tu ne peu préférer la mort à la vie, ce n'est pas pour toi une question de choix, tu es fait pour supporter la vie, dont acte
What ? Qui a écrit que la vie allait de soi ?
Est-ce que tu parles de l'instinct de survie ? Si oui ok, mais je ne suis pas un animal, mes instincts rampent aux pieds de ma raison et sont presque inaudibles.
Je ne suis pas d'accord mais c'est très joli.
Je ne sais pas si c'est ironique, mais si ça l'est pas merci
Pourquoi pas d'accord ? Je ne prétends pas ne pas avoir d'inconscient, en revanche mes pulsions animales... si elles subsistent encore, elles sont tellement façonnées par ma culture + ma raison que franchement je serais curieux de savoir en quoi elles se manifestent.
En tout cas je peux vous assurer que par moments mon instinct de survie est imperceptible, et me serait d'un bon secours pour m'aider à me maintenir. Ah, si, j'arrive pas à m'arrêter de respirer jusqu'à ce que mort s'en suive : est-ce de cela qu'on discute ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:Non, ta raison t'impose la vie, celle qui te fait éviter d'y échapper pour un sentiment que tu as envers tes parents...
Oui mais par contre c'est pas une excuse hein, si mes parents meurent je pense que je les suis cash ?
J'arrive pas à sonder la profondeur de ton message, si c'est juste ''oh bah au fond tu le veux pas vraiment'' ou si y a quelque chose de plus complexe que j'ai pas saisi ?
C'est implacablement et indubitablement plus complexe, ce sentiment survivant à tes parents, jamais un instant je n'oserais penser en telle situation un "oh bah au fond tu ne le vuet pas vraiment" car même si c'était vrai, de constat cela n'empêche pas toujours l'acte
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:Non, ta raison t'impose la vie, celle qui te fait éviter d'y échapper pour un sentiment que tu as envers tes parents...
Oui mais par contre c'est pas une excuse hein, si mes parents meurent je pense que je les suis cash ?
J'arrive pas à sonder la profondeur de ton message, si c'est juste ''oh bah au fond tu le veux pas vraiment'' ou si y a quelque chose de plus complexe que j'ai pas saisi ?
C'est implacablement et indubitablement plus complexe, ce sentiment survivant à tes parents, jamais un instant je n'oserais penser en telle situation un "oh bah au fond tu ne le vuet pas vraiment" car même si c'était vrai, de constat cela n'empêche pas toujours l'acte
Ok mais alors qu'est-ce qui fait selon toi que ma raison me pousse à vivre ?
Et du coup, qu'est-ce qui fait que j'ai envie de mourir ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Ton envie est un sentiment, c'est ce que tu ressent, ce que tu crois parfois désirer mais non, en vérité ce n'est que par dépit, parfois, ta raison elle t'offre la permanence, la continuité , le respect de ce que tu est, de ta pensée de tes sentiments profonds, intemporels.
C'est le même écart entre raison et sentiment qu'entre ce que l'on sait et ce que l'on fait
C'est le même écart entre raison et sentiment qu'entre ce que l'on sait et ce que l'on fait
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Ton envie est un sentiment, c'est ce que tu ressent, ce que tu crois parfois désirer mais non, en vérité ce n'est que par dépit, parfois, ta raison elle t'offre la permanence, la continuité , le respect de ce que tu est, de ta pensée de tes sentiments profonds, intemporels.
C'est le même écart entre raison et sentiment qu'entre ce que l'on sait et ce que l'on fait
En fait je reçois des signaux de mort et de mes sentiments, et de ma raison...
Je ne supporte pas l'existence, mais je suis en plus nihiliste sur les bords, la seule constance que j'ai c'est répugner ce qu'on nomme le quotidien
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
1) Continu de discuter avec ta raison, la discussion mérite le temps qu'on lui consacre
2) Rend ton quotidien convaincant
2) Rend ton quotidien convaincant
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Mais je passe mon temps à discuter avec ma raison, et j'en peux plus soit dit en passant.
Quant à rendre mon quotidien convaincant.. je viens tout juste d'abandonner, j'aimerais tellement que vous voyez la vie à travers mes yeux, comme tout m'indiffère ou m’embarrasse, j'aimerais vraiment savoir si en voyant ce que je vois vous auriez encore envie de vivre.
Et si j'échoue maintenant, alors que je me lève avec presque toute la journée disponible pour faire ce dont j'ai envie, comment je pourrai donner un sens à ma future vie d'employé chez Subway ?
Quant à rendre mon quotidien convaincant.. je viens tout juste d'abandonner, j'aimerais tellement que vous voyez la vie à travers mes yeux, comme tout m'indiffère ou m’embarrasse, j'aimerais vraiment savoir si en voyant ce que je vois vous auriez encore envie de vivre.
Et si j'échoue maintenant, alors que je me lève avec presque toute la journée disponible pour faire ce dont j'ai envie, comment je pourrai donner un sens à ma future vie d'employé chez Subway ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Attention, la liberté n'est pas un cadeau mais parfois un fardeau, je la sait noyante pour la vivre totalement, trop parfois, seul toi en marque les limites
La discussion, avec la raison ou d'autres, à parfois, souvent , besoin de temps de repos, d'arret de discussion afion de ne pas tourner en rond mais se recentrer, s'oxygéner, essaie de trouver ces palliers
Vois l'abandon comme une période à vivre, interressante comme tout ce qui s'offre à toi
La discussion, avec la raison ou d'autres, à parfois, souvent , besoin de temps de repos, d'arret de discussion afion de ne pas tourner en rond mais se recentrer, s'oxygéner, essaie de trouver ces palliers
Vois l'abandon comme une période à vivre, interressante comme tout ce qui s'offre à toi
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Attention, la liberté n'est pas un cadeau mais parfois un fardeau, je la sait noyante pour la vivre totalement, trop parfois, seul toi en marque les limites
La discussion, avec la raison ou d'autres, à parfois, souvent , besoin de temps de repos, d'arret de discussion afion de ne pas tourner en rond mais se recentrer, s'oxygéner, essaie de trouver ces palliers
Vois l'abandon comme une période à vivre, interressante comme tout ce qui s'offre à toi
Ben j'ai déjà vécu la contrainte j'ai travaillé un peu et c'était juste horrible... en fait j'ai jamais eu aucune phase positive dans ma vie, je déteste ne rien foutre de mes journées mais je déteste aussi devoir faire quelque chose.
Quant à m'oxygéner et arrêter de m'interroger en permanence, je pense que ce forum n'existerait pas s'il suffisait de le vouloir pour que ça cesse ^^
De quel abandon parles-tu ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
J'étais sincère. Je ne me rappelle plus qui disait :
" on ne se suicide pas parce qu'on a envie de mourir, mais parce que l'on veut disparaître".
Peut être veux tu simplement être tranquille ?
" on ne se suicide pas parce qu'on a envie de mourir, mais parce que l'on veut disparaître".
Peut être veux tu simplement être tranquille ?
Dernière édition par eXistenZ le Sam 31 Oct 2015 - 1:32, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Oui, il ne suffit pas de vouloir, il faut apprendre , le temp est un allié, il apprend l'abandon, à s'abandonner à ce qui viens, sans s'interroger plus que celà, sans anticiper, c'est découvrir une autre forme de vivre les choses.
je parlais de l'abandon de tenter un quotidien convaincant, si tu abandonne cet effort de te créer un quotidien convaincant comme tu l'a dis, voit cela comme une expérience, un truc interessant à vivre, une expérience philosophique en quelque sorte, en toute phase de ta vie, de ton état, de ta pensée, il y a des trucs à vivre, à ressentir, à explorer, à retirer
je parlais de l'abandon de tenter un quotidien convaincant, si tu abandonne cet effort de te créer un quotidien convaincant comme tu l'a dis, voit cela comme une expérience, un truc interessant à vivre, une expérience philosophique en quelque sorte, en toute phase de ta vie, de ton état, de ta pensée, il y a des trucs à vivre, à ressentir, à explorer, à retirer
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
eXistenZ a écrit:J'étais sincère. Je ne me rappelle plus qui disait :
" on ne se suicide pas parce qu'on a envie de mourir, mais parce que l'on veut disparaître".
Peut être veux tu simplement être tranquille ?
Aaah, alors oui effectivement je ne fantasme pas du tout sur la mort, elle m'effraie !
Si je souhaite la mort c'est effectivement surtout parce que je ne souhaite pas la vie ! Être tranquille, oui, mais même être tranquille ne me suffit pas parce que je m'ennuie, je macère dans mon jus. Ceci dit oui j'aime la tranquillité car elle rend mon quotidien ''supportable'' dans le sens où c'est désagréable mais pas au point d'en devenir fou. C'est d'ailleurs pour cela que je ne veux pas travailler
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Peut être dans ce paradoxe qu'il faut chercher, vouloir être en pleine effervescence dans un monde calme. Plus que pas de vie, peut être veux tu une autre vie ?
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Oui, il ne suffit pas de vouloir, il faut apprendre , le temp est un allié, il apprend l'abandon, à s'abandonner à ce qui viens, sans s'interroger plus que celà, sans anticiper, c'est découvrir une autre forme de vivre les choses.
je parlais de l'abandon de tenter un quotidien convaincant, si tu abandonne cet effort de te créer un quotidien convaincant comme tu l'a dis, voit cela comme une expérience, un truc interessant à vivre, une expérience philosophique en quelque sorte, en toute phase de ta vie, de ton état, de ta pensée, il y a des trucs à vivre, à ressentir, à explorer, à retirer
Ok je saisis
Mais le ''voir'' de cette manière c'est valable pendant quelques instants, le temps d'y penser, mais le ressenti minute après minute c'est du vide, les épaules tendues, l'estomac noué, la boule dans la gorge, absolument rien de philosophique et entièrement pathétique
Peut-être que plus tard j'accepterai de ne rien faire et d'être là sans savoir où aller, que j'apprécierai cette existence entre contrainte et ennui et y trouverai du plaisir, mais alors dis-moi quand parce que.. ça urge
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
eXistenZ a écrit:Peut être dans ce paradoxe qu'il faut chercher, vouloir être en pleine effervescence dans un monde calme. Plus que pas de vie, peut être veux tu une autre vie ?
Très certainement, oui. J'aimerais une vie trépidante, être reconnu, admiré par les autres et surtout par moi-même, jouir comme un dingue et faire jouir les autres. Mais c'est une image, une courbe, quand je dois mettre ce sentiment après lequel je cours dans un projet de vie je ne vois absolument rien. Des alternatives oui, faire de la musique, devenir drag queen ou dealer en amérique du sud, mais même ces existences j'aimerais les vivre une ou deux semaines ça me ferait vite chier.
Donc, je voudrais une autre vie c'est certain pour pouvoir jouir comme mon cerveau est capable de le faire, mais concrètement ça ne mène à rien. C'est comme courir après le prince charmant
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
L'urgence... peut être dans ce cas n'est elle pas ton alliée, si ton besoin d'occuper le temps, l'espace, il va te falloir la générer, te lancer à corp perdu dans quelques chose qui te monopolise suffisement pour te donner le sentiment de frénésie qui semble manquer. N'a tu aucune passion ?
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
En tout cas c'est joliment exprimé, on dirait du Burroughs. tu devrais écrire je pense. Pour toi, pour les gens. Pour jouir.
Hélas pour tes questionnements je suis un mauvais conseiller, et une piètre inspiration. Je te souhaite simplement de réussir à trouver cette totalité que tu sembles chercher.
Hélas pour tes questionnements je suis un mauvais conseiller, et une piètre inspiration. Je te souhaite simplement de réussir à trouver cette totalité que tu sembles chercher.
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Hm. Sujet compliqué.
Je dois impérativement retourner bosser d'ici un mois sans quoi je me retrouverais à toucher le RSA, déjà insuffisant pour payer ne serait-ce que mon loyer. Je n'ai pas envie. Ca me file la gerbe, des nœuds au ventre, des maux de tête...
Durant mon ancien boulot j'en arrivais parfois, sur le trajet, à me dire "si je me jettes devant une voiture, ce sera un accident de travail et j'aurais la paix pendant un bon moment". Et puis finalement on tient, parce qu'il faut des couilles pour se jeter volontairement devant une bagnole. Pourtant je le voyais vachement bien voler au dessus de ma tête le parapluie, un jour d'automne, l'air de rien. Un moment d'égarement à un passage piéton, la musique sur les oreilles.
Je n'ai pas de réponse à te donner. J'ai la chance d'avoir une passion et c'est cette passion qui me fait tenir. J'essaie de me convaincre qu'à un moment j'en ferai bien quelque chose et je ne peux pas me permettre d'être estropiée pour y parvenir. On fout les idées noires de côté, de temps en temps elles refont surface, on y pense, encore et encore, et puis il se passe un truc de bien, un jour, et on est repartis. Faut réussir à tenir jusqu'à ce qu'un truc te transporte suffisamment pour te dire "Putain cette fois ça y est !". Ca finira forcément par arriver. Les hasards de la vie et des rencontres... La vie est beaucoup plus imaginative et créative que nous. Faut juste la laisser faire
Je dois impérativement retourner bosser d'ici un mois sans quoi je me retrouverais à toucher le RSA, déjà insuffisant pour payer ne serait-ce que mon loyer. Je n'ai pas envie. Ca me file la gerbe, des nœuds au ventre, des maux de tête...
Durant mon ancien boulot j'en arrivais parfois, sur le trajet, à me dire "si je me jettes devant une voiture, ce sera un accident de travail et j'aurais la paix pendant un bon moment". Et puis finalement on tient, parce qu'il faut des couilles pour se jeter volontairement devant une bagnole. Pourtant je le voyais vachement bien voler au dessus de ma tête le parapluie, un jour d'automne, l'air de rien. Un moment d'égarement à un passage piéton, la musique sur les oreilles.
Je n'ai pas de réponse à te donner. J'ai la chance d'avoir une passion et c'est cette passion qui me fait tenir. J'essaie de me convaincre qu'à un moment j'en ferai bien quelque chose et je ne peux pas me permettre d'être estropiée pour y parvenir. On fout les idées noires de côté, de temps en temps elles refont surface, on y pense, encore et encore, et puis il se passe un truc de bien, un jour, et on est repartis. Faut réussir à tenir jusqu'à ce qu'un truc te transporte suffisamment pour te dire "Putain cette fois ça y est !". Ca finira forcément par arriver. Les hasards de la vie et des rencontres... La vie est beaucoup plus imaginative et créative que nous. Faut juste la laisser faire
Nhayaa- Messages : 445
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:L'urgence... peut être dans ce cas n'est elle pas ton alliée, si ton besoin d'occuper le temps, l'espace, il va te falloir la générer, te lancer à corp perdu dans quelques chose qui te monopolise suffisement pour te donner le sentiment de frénésie qui semble manquer. N'a tu aucune passion ?
En fait mon corps commence à lâcher, je pensais pas que ça pouvait arriver aussi jeune mais voilà. Je fais des malaises, j'ai des cercles noirs qui apparaissent au milieu de mon champ visuel, et tout mon corps est inconfortable est noué (impossible de trouver une position agréable, partout où je suis assis/allongé je me sens mal).
Du coup c'est un peu ça l'urgence, j'ai pas envie de mourir comme ça.
Cette frénésie dont tu parles aussi loin que je m'en souvienne je cours après, mais non je n'ai aucune passion, rien qui me donne envie de me concentrer plus de 30minutes alors une vie...
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
eXistenZ a écrit:En tout cas c'est joliment exprimé, on dirait du Burroughs. tu devrais écrire je pense. Pour toi, pour les gens. Pour jouir.
Hélas pour tes questionnements je suis un mauvais conseiller, et une piètre inspiration. Je te souhaite simplement de réussir à trouver cette totalité que tu sembles chercher.
Merci c'est gentil mais c'est parce que j'ai 22 ans, quand j'en avais 17 je croulais sous les compliments du coup j'étais persuadé d'être doué, sauf que je ne me suis pas amélioré depuis, que les compliments se font de plus en plus maigres et que j'ai compris que ce que je prenais pour du talent était en fait une énième manifestation de ma précocité ^^
Je n'ai de toute manière pas grand chose à dire, pas la rigueur d'achever quoi que ce soit, pas la force de commencer non plus...
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Nhayaa a écrit:Hm. Sujet compliqué.
Je dois impérativement retourner bosser d'ici un mois sans quoi je me retrouverais à toucher le RSA, déjà insuffisant pour payer ne serait-ce que mon loyer. Je n'ai pas envie. Ca me file la gerbe, des nœuds au ventre, des maux de tête...
Durant mon ancien boulot j'en arrivais parfois, sur le trajet, à me dire "si je me jettes devant une voiture, ce sera un accident de travail et j'aurais la paix pendant un bon moment". Et puis finalement on tient, parce qu'il faut des couilles pour se jeter volontairement devant une bagnole. Pourtant je le voyais vachement bien voler au dessus de ma tête le parapluie, un jour d'automne, l'air de rien. Un moment d'égarement à un passage piéton, la musique sur les oreilles.
Je n'ai pas de réponse à te donner. J'ai la chance d'avoir une passion et c'est cette passion qui me fait tenir. J'essaie de me convaincre qu'à un moment j'en ferai bien quelque chose et je ne peux pas me permettre d'être estropiée pour y parvenir. On fout les idées noires de côté, de temps en temps elles refont surface, on y pense, encore et encore, et puis il se passe un truc de bien, un jour, et on est repartis. Faut réussir à tenir jusqu'à ce qu'un truc te transporte suffisamment pour te dire "Putain cette fois ça y est !". Ca finira forcément par arriver. Les hasards de la vie et des rencontres... La vie est beaucoup plus imaginative et créative que nous. Faut juste la laisser faire
Je suis désolé, quand j'écris ce genre de trucs je prie pour ne pas être lu par des personnes qui expérimentent ce que je redoute, j'ai pas envie de remuer le couteau dans les plaies :/
Ceci étant tu es une veinarde, tu as une passion, comme je te comprends très bien je peux te le dire tu as vraiment beaucoup de chance. Qu'est-ce que c'est ? Tu es zébrette et tu as une passion, tu ne peux pas la pousser suffisamment pour en vivre ?
Je me dis que ''ça arrivera forcément'' depuis que j'ai 15 ans, et le temps est tellement long quand rien n'est plaisant..
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
L'inertie appelle l'inertie... l'énergie appelle l'énergie. Tu te rends bien compte que tu ne peux décemment pas te "plaindre" de ne pas vivre une vie pleine si tu ne fais rien pour ? Désolée si le ton paraît un peu abrupte mais j'ai connu trop de gens qui passaient leur temps à geindre de leur vie de merde et qui ne faisait rien d'autre que se plaindre plutôt que se bouger le cul pour que ça change donc maintenant je monte vite au créneau.
Nhayaa- Messages : 445
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Je pourrais la pousser pour en vivre, mais à l'heure actuelle garder mon appartement semble plus important. C'est en train de se faire mais ça prendra un peu de temps et de rencontres pour que ça "marche". C'est le cinéma. J'écris et je joue. Difficile de se lancer du jour au lendemain quand on a d'autres trucs déjà en place à maintenir un minimum.
Nhayaa- Messages : 445
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Nhayaa a écrit:L'inertie appelle l'inertie... l'énergie appelle l'énergie. Tu te rends bien compte que tu ne peux décemment pas te "plaindre" de ne pas vivre une vie pleine si tu ne fais rien pour ? Désolée si le ton paraît un peu abrupte mais j'ai connu trop de gens qui passaient leur temps à geindre de leur vie de merde et qui ne faisait rien d'autre que se plaindre plutôt que se bouger le cul pour que ça change donc maintenant je monte vite au créneau.
Ouais ok admettons que j'ai une super ferrari avec un moteur de folie, si je sais pas où aller ça me sert à quoi ?
Je pleure pas parce que j'arrive pas à atteindre mes rêves, mais parce que j'en ai pas
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Nhayaa a écrit:Je pourrais la pousser pour en vivre, mais à l'heure actuelle garder mon appartement semble plus important. C'est en train de se faire mais ça prendra un peu de temps et de rencontres pour que ça "marche". C'est le cinéma. J'écris et je joue. Difficile de se lancer du jour au lendemain quand on a d'autres trucs déjà en place à maintenir un minimum.
Surtout les rencontres oui, c'est un milieu que je ne connais pas du tout parce que j'aime pas le cinéma.
Tiens, pour m'aider à comprendre : pourquoi ça en particulier ? Y a quoi que te fait autant vibrer pour que t'adores ça pendant des années sans que ça s'épuise ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Le problème c'est pas de savoir où aller, c'est de se mettre en mouvement. Tu t'en fous de savoir où tu vas, tant que tu bouges il finira par se passer des trucs. Il se passera rien si tu restes chez toi à te morfondre...
Ce qui m'anime... J'ai des trucs à dire et j'adore le cinéma. C'est un média qui permet de transmettre beaucoup de choses. L'avenir m'inquiète, ça m'obsède presque alors il faut que j'en parle. C'est plus le besoin d'avoir un message à passer que le cinéma en lui même. Mais cela reste mon média préféré, donc autant joindre l'utile à l'agréable
Ce qui m'anime... J'ai des trucs à dire et j'adore le cinéma. C'est un média qui permet de transmettre beaucoup de choses. L'avenir m'inquiète, ça m'obsède presque alors il faut que j'en parle. C'est plus le besoin d'avoir un message à passer que le cinéma en lui même. Mais cela reste mon média préféré, donc autant joindre l'utile à l'agréable
Nhayaa- Messages : 445
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Age : 39
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Vous êtes mignons à parler de mouvement mais ça ne veut strictement rien dire. J'aime rien, alors oui je m'en fous de savoir où j'irai puisque dans tous les cas ce sera ou chiant, ou embarrassant, ou carrément pénible.
Fin c'est pas comme si j'avais rien essayé, des activités j'en essayées littéralement des centaines, mes parents m'ont inscrit à la guitare au judo à la piscine au basket au piano j'ai même fait de la couture j'ai vraiment tout essayé, j'ai voyagé, j'ai bossé, fait des études différentes : j'étais mal partout. Alors, excusez-moi vous qui vous agitez en permanence, mais moi à force de brasser du vide j'ai épuisé toutes mes ressources et maintenant je reste assis dans ma merde à fumer mes joints. C'est pas un état que j'ai choisi, c'est juste qu'à force de mettre des coups d'épée dans l'eau on finit pas comprendre que c'est sans effet
Ok je vois, du cinéma engagé, c'est un programme séduisant. Je me demande comment on peut avoir des choses à dire dans le monde actuel, t'as pas le sentiment que tout est dit ?
Fin c'est pas comme si j'avais rien essayé, des activités j'en essayées littéralement des centaines, mes parents m'ont inscrit à la guitare au judo à la piscine au basket au piano j'ai même fait de la couture j'ai vraiment tout essayé, j'ai voyagé, j'ai bossé, fait des études différentes : j'étais mal partout. Alors, excusez-moi vous qui vous agitez en permanence, mais moi à force de brasser du vide j'ai épuisé toutes mes ressources et maintenant je reste assis dans ma merde à fumer mes joints. C'est pas un état que j'ai choisi, c'est juste qu'à force de mettre des coups d'épée dans l'eau on finit pas comprendre que c'est sans effet
Ok je vois, du cinéma engagé, c'est un programme séduisant. Je me demande comment on peut avoir des choses à dire dans le monde actuel, t'as pas le sentiment que tout est dit ?
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Bah peut-être que le truc c'est pas de trouver quelque chose qui te plait mais quelque chose qui te déplait moins que le reste, alors... 'Fin je trouve ça triste à dire mais bon. Ca laisse pas beaucoup d'options vu ce que tu dis. :/
Je suis obsédée par des trucs bien particuliers. Et quand on voit ces trucs différemment des autres, il y a toujours quelque chose à dire.
Je suis obsédée par des trucs bien particuliers. Et quand on voit ces trucs différemment des autres, il y a toujours quelque chose à dire.
Nhayaa- Messages : 445
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 39
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Et du coup, qu'est-ce qui fait que j'ai envie de mourir ?
On dit (mais je ne sais pas si c'est vrai) qu'il y aurait trois réactions "primaires" chez les humains comme chez la plupart (tous) les animaux, humains compris : action, fuite et inhibition. I.e. typiquement, vis à vis d'une situation, une bestiole (nous compris) peut agir, fuir ou surtout ne pas bouger pour essayer de ne pas se faire prendre (genre la bestiole qui essaye de ne pas se faire repérer par son prédateur mais reste muscle tendus prête à courir si elle est repérée).
Le souci de la troisième option, c'est qu'elle est très mauvaise pour le corps et le bien-être lorsqu'elle se poursuit trop longtemps. Autrement dit, dans l'option "inhibition, je ne bouge pas", on a adhrénaline parce que tension et peur de "je fais quoi, je fais quoi, je fais quoi", et en même temps, retenue et immobilité. Il parait qu'alors seules les fonctions liées à la vigilance et au fait d'être prêt à se mettre à fuir sont activées, donc cœur, poumons, irrigation des muscles, au détriment d'un peu tout le reste : viscères, .... Pas top à terme pour le fonctionnement du corps. Et il semblerait que, somme toute, les "envies de mourir" soient assez fréquemment liées au sentiment d'être "coincé" depuis trop longtemps, i.e. à une réaction inhibée (au sens des paragraphes ci-dessus, pas au sens "sortons à poil dans la rue").
Bon, ça, c'était ma petite participation sur le "qu'est-ce qui fait que j'ai envie de mourir". Ben peut-être ça.
J'ai une autre petite participation sur ceci :
karkakoa a écrit:Ouais ok admettons que j'ai une super ferrari avec un moteur de folie, si je sais pas où aller ça me sert à quoi ?
Je pleure pas parce que j'arrive pas à atteindre mes rêves, mais parce que j'en ai pas
Ben, la ferrari, à faire des tours en étant content de faire des tours ? (Bon, a priori, c'est vrai qu'on peut autant s'amuser avec un vélo et que le souci d'une ferrari, c'est qu'il faut des routes plus longues (notons en passant que l'avantage d'un cerveau humain par rapport à un engin mécanique, c'est que, quand même, si on le nourrit (alimentaire) correctement, il s'auto-entretient). (digression : quand je dis alimentaire, je dis pas "suivez tous les conseils du moment en matière nutritionnelle", je dis juste qu'en cas de famine, je suppose que le cerveau morfle aussi).
Bref, pour en revenir à "si je sais pas où aller, ça me sert à quoi"... à faire le tour du quartier, ou bien à choisir sa façon d'aller nulle part (après tout,
Perso (mais c'est perso), je ne comprends plus les "quêtes de sens" (là où c'est gênant, c'est quand il y a des quêtes de sens imposées).
Voilà comment moi, je réfléchis :
- la vie, c'est une alternance de moments douloureux et de moments heureux, du moins si on gère à peu près pour que les moments heureux arrivent.
- se suicider était une option avant d'avoir des enfants (responsabilité), seulement, d'une part, c'était risquer de passer à côté d'une vie heureuse, et d'autre part, le risque de se rater et de finir en légume est assez conséquent (outre la peine faite aux autres, mais bon, perso, c'était pas trop mon problème). Donc, une bonne réflexion une fois pour toute, et exit l'option suicide. (En fait, je suppose qu'au fond, je savais que vivre pouvait être carrément génial, faut juste trouver la méthode).
- il y a un minimum de choses matérielles à faire pour que la vie soit gérable : approvisionnement, hygiène perso, hygiène logement, .... Ça, ce sont juste les choses qui doivent être faites dans les moments douloureux pour qu'on arrive un jour aux moments heureux ou géniaux. Donc, premièrement, liste des choses à faire quand je déprimais, et au lieu de déprimer assise, autant déprimer utile et s'occuper en même temps. La plus grande difficulté était d'avoir un neurone en état de marche au moment de déprime, j'avais affiché ma liste et je prenais n'importe quoi dans la liste (l'évier ne râlera pas s'il est nettoyé deux fois plus que nécessaire, tant pis, l'important, c'était de faire ce qui était sur la liste). Donc première chose (si j'étais toi ou que tu étais moi à l'époque), plutôt qu'un joint, vas donc faire du ménage, c'est chiant, mais plus on en fait, plus on est efficace. (sous réserve évidemment que le fait de sortir de ta chambre ne te vaille pas mille remarques).
- Exit les gens qui me gonflaient. Donc exit les gens qui s'extasiaient sur n'importe quoi dont je n'avais rien à faire (le fait que j'ai nettoyé, une coupe de cheveux, ...) ou s'offusquaient sur le même genre de choses. Exit les gens qui me disaient "et tu vas faire quoi de ta vie ?" (soit dit en passant que c'est étonnant que ta discussion s'appelle "préférer la mort au travail" et pas "préférer la mort à la vie" parce que bon, entre la mort et le travail, y'a quand même d'autres options. Tu as cité le RSA. Y'a aussi (si tu trouves), une belle carrière d'homme au foyer, y'a woofer (forme de travail déguisée, mais bon, ça te ferait passer le temps (par contre, n'y vas pas avec des joints, c'est pas trop compatible avec les efforts du travail agricole)), y'a le service civique (tu gagnes 573€ par mois (alors, bon, si tu es à Paris, tu vas pas loin avec ça, par contre, à Châteauroux, pour 150€ à 230€, tu as un studio correct (http://www.leboncoin.fr/locations/848843827.htm?ca=7_s, http://www.leboncoin.fr/locations/843359608.htm?ca=7_s, en hyper centre pour 250€, http://www.leboncoin.fr/locations/838767336.htm?ca=7_s, ou une colocation : http://www.leboncoin.fr/colocations/842963917.htm?ca=7_s), moins les APL qui pour une personne sont, de mémoire, à maximum 250€ ou 290€, autrement dit, les APL te payent ta location, par contre, faut que tu payes l'électricité, le gaz et l'eau (et là, tu peux demander les tarifs préférentiels bas revenus)). Bref, bon, ok, le service civique, ça fait pas gagner des masses, mais bon, ça fait passer le temps (et bon, je dis ça au cas où l'un des soucis seraient les remarques qu'on te fait en famille, parce que si on ne te fait pas de remarques, tu peux tout à fait commencer par aller faire la vaisselle et sortir la poubelle, puis nettoyer les murs, juste pour t'occuper et passer le temps. (En plus, quand c'est propre et qu'on n'est pas avec des gens qui passent leur temps à chercher ce qui ne va pas (*), ça rend plutôt tout le monde content et la vie s'en trouve améliorée).
- RSA.... Bah, on produit largement suffisamment pour filer du RSA à plein de gens.
(*) ça, c'est un truc dont je me suis rendue compte en lisant "Anleitung zum Unglücklich sein"... "Faites vous-même votre malheur" de Watzlawick. Il y a des exemples terribles dedans. Exemple : achetez deux T-shirts à votre enfant, un rouge et un jaune, et s'il met le jaune en premier, dites avec une mine contrite "tu n'aimes pas le rouge" et l'inverse s'il met le jaune en premier. Principe applicable à tous les choix de vos proches. Autre exemple : vous voulez accrocher un cadre, vous avez besoin d'un marteau, le voisin en a un, mais l'autre jour, il ne vous a pas dit bonjour dans l'escalier, ah, c'est sûrement qu'il vous en veut en fait, et il ne voudra pas prêter son marteau, quand même, il exagère, pour un simple marteau, il ne vous le prête pas, quel personnage infect.. et la prochaine fois que vous le croisez dans l'escalier et qu'il vous dit bonjour, vous lui dites un truc pas sympa (ah, l'art de se faire des films...). J'aime bien ce livre, enfin, j'ai bien rigolé en le lisant (ce qui est malheureux, c'est quand on doit fréquenter trop souvent des gens qui semblent appliquer à la lettre les méthodes du bouquin )
Livres divers :
- le livre déjà cite : "Faites vous-même votre malheur"
- l'autoanalyse de Karen Horney (ça vous évite pas mal de psys, je trouve).
- des Alice Miller ("drame de l'enfant doué", "avenir du drame de l'enfant doué", "c'est pour ton bien", ...)
- des Isabelle Filliozat ("l'Intelligence du coeur", ... (perso, c'est le seul qui m'a apporté quelque chose, les autres que j'ai lu sont trop "basiques"/vulgarisation (à part "au coeur des émotions de l'enfant", mais bon, ça, c'était pour moi en tant que parent)).
Et après... ben.... les choses se mettent en place petit à petit, non ? Enfin, pour moi, c'est comme ça que ça s'est fait.
(En plus, Châteauroux, c'est magnifique (ok, y'a pas grand-chose si l'on n'a pas trouvé les réseaux pour être informé, mais une fois qu'on a trouvé la lettre de l'office de tourisme et le chemin pour aller au parc du centre-ville, c'est vraiment magnifique (parc du centre-ville qui est aussi un bassin de retenue en cas de crue, donc il ne risque pas d'être construit de sitôt, et il est immense, avec même un lac au milieu.... Ah, si, c'est un truc qu'on dit régulièrement sur une liste de parents dont je suis membre (parentalité dite non-violente, bon, on va dire "moins" violente, en fait (parce qu'il y a des trucs, c'est juste la vie qui est violente parfois (genre, les orages, c'est pas nous qui les faisons)), donc, bref, on dit que quand on change d'orientation de vie, on fait un espèce de traversée du désert le temps de laisser les gens avec qui on s'entendait avec et de trouver ceux avec qui on s'entend ensuite (en gros, on dit qu'il vaut mieux être seul que mal accompagné et mieux être bien accompagné que d'être seul (mais dans tous les cas, le parc et ses arbres magnifiques ne s'envole pas, et seul ou pas seul, on peut toujours y aller (la boulangerie, le marché et le centre commercial ne s'envolent pas non plus, donc la survie est assurée, même seul (c'est l'une des grandes confusions actuelles entre l'affirmation que les humains sont des animaux sociaux (on met pas animaux, bon, disons des êtres sociaux) et le glissement vers une "sociabilité" imposée et normalisée du genre "si tu ne vois pas des amis et ne fais pas telle et telle activités sociales, tu n'est pas normal et ce n'est pas bien" (alors que bon, le simple fait qu'il y ait l'eau courante, les routes et la boulangerie en bas de chez moi sont des preuves flagrantes de l'organisation humaine en société, et libre à chacun d'y participer à sa façon))
Fin de la grosse digression.
Bonne journée.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:En fait mon corps commence à lâcher, je pensais pas que ça pouvait arriver aussi jeune mais voilà. Je fais des malaises, j'ai des cercles noirs qui apparaissent au milieu de mon champ visuel, et tout mon corps est inconfortable est noué (impossible de trouver une position agréable, partout où je suis assis/allongé je me sens mal).
Effets secondaires du chichon ?? Ou alors tu t'es mis à fumer après ?
En fait, j'ai l'impression que la plupart des """européens".. non, "français", peut-être, ou "enfants nés dans une société riche" n'ont pas conscience de la fragilité (et solidité aussi) du corps humain. Ils n'ont jamais vu de furoncles, pas vu le choléra ou la dysentrie, ont l'eau courante potable et considèrent souvent ça comme "normal" (normal, ils sont nés avec) (et puis on les gonfle avec des "apprentissages" supposés essentiels, sans émerveillement (je jette la pierre à personne, on fait comme on peut, n'empêche que l'eau potable, c'est merveilleux !! Et la pénicilline, quelle découverte !! etc. etc.)). Donc, bon, pour en revenir à ton sujet : ben si, le corps peut lâcher très jeune soit parce que "c'est comme ça", soit parce qu'on le traite mal (nourriture, hygiène, ...). Les taux de mortalité actuels sont incomparables avec ceux de siècles passés (avec, ok, toujours des biais parce qu'il n'y a jamais qu'un seul facteur qui change (p.ex. sur la mortalité en couches, il y a eu des variations de niveau d'hygiène, mais aussi des variations dans le droit des femmes à disposer de leur corps (avoir un enfant ou pas, et dans une moindre mesure (rikiki, en fait), choisir son mode d'accouchement), donc ça, ça joue aussi (tiens, toi qui est sociologue, tu peux me dire s'il y a eu une baisse notoire de la natalité (globale ou dans certaines régions ou populations) lorsque le devoir conjugal a été supprimé de la loi / que l'information a été diffusée (fin de la n-ième digression)).
Cercles noirs dans champ visuel, ça peut aussi être lié à la tension permanente (contraction permanente de tout, y compris muscles oculaires).
(Certains prônent de façon générale des trucs comme la méditation pour se détendre. Perso, quand je suis tendue parce que je suis en attente (situation d'inhibition), en faire encore moins est la dernière des choses qui me convient. Au contraire, il est alors temps de se bouger (se bouger ayant parfois été "prendre mon gamin et mon sac à dos et partir en stop ailleurs", et maintenant, c'est "ok, je commence par la vaisselle et on verra où ça m'emmène" (et en fait, ça m'emmène à tout le reste des tâches ménagères et ça finit ma journée comme ça, en étant juste heureuse de voir le jardin et le soleil (d'autant que le fait d'être active semble faire dégager je ne sais quoi des muscles (probablemetn l'adhrénaline de la situation d'inhibition ou bien tout simplement quelques toxines (tu savais, toi, que le système lymphatique fonctionne par pompages des ganglions suite aux mouvements, contrairement au système sanguin qui est en mouvement permanent par pompe centrale. Autrement dit, quand on bouge pas un minimum, notre corps s'encrasse. (et je dis pas ça pour inciter qui que ce soit à faire du sport. Faire le ménage et passer la tondeuse, plus s'étirer un peu, ça me va très bien comme sport)))).
Ou ça peut être autre chose, bien sûr.
Bon, sinon, t'as aussi des trucs comme les méthodes type "anti-gymnastique" (autant dire que j'ai lu le principe, fait une séance (hyper intéressante)) et suis retournée à mes affaires.
Ah, tiens, encore une question "partout où je suis assis/allongé je me sens mal"... c'est quand tu veux dormir, ou alors tu es assis ou allongé tout le temps ? Et si c'est tout le temps, et debout, tu as mal aussi ? Parce que si tu n'as pas mal debout, hum, hum, .... vas faire la vaisselle (je deviens un peu gonflante à force, avec ma vaisselle !!). Non, mais bon, pour se défouler (si tant est que ce soit ton besoin), y'a d'autres trucs aussi (comme récupérer un gros carton et cogner dessus (comme d'hab, c'est possible si ton environnement l'autorise. Donc faut trouver un environnement qui l'autorise (y'a des gens qui payent des psys pour avoir cet environnement). Perso, on avait pris un polochon sur lequel on avait dessiné une figure, on l'avait accroché au plafond et on avait tapé dessus avec mon gamin (prévoir un petit budget "enduit" si le plafond ne tient pas, nous, il a tenu (c'est toujours moins cher qu'un psy ou une salle de sport))).
Bon courage.
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Vous êtes mignons à parler de mouvement mais ça ne veut strictement rien dire. J'aime rien, alors oui je m'en fous de savoir où j'irai puisque dans tous les cas ce sera ou chiant, ou embarrassant, ou carrément pénible.
Troisième message (en fait, je me suis mise à l'ordi pour bosser... ça avance, ça avance....)
Bref : aimer rien... Bon, les autres ont cité des trucs "extérieurs" : le cinéma, le ceci cela. Moi, j'aime : mon jardin, respirer (sincèrement, fermer les yeux et respirer, j'aime vraiment !), un peu de soleil, mais pas trop, le silence relatif (enfin, plutôt, ressentir une certaine distance avec l'agitation du monde, donc entendre les voitures et le chien du voisin, mais au loin quand même), le riz indien du resto d'à côté (c'est pas rien, d'aimer ça ! (et les pâtes à la crème et à la poudre de soupe, les fruits, le pain), faire taper un ballon de volley contre le mur de la maison, m'étirer, écouter de la musique planante, regarder des débilités à la télé, ne pas me casser la tête (par exemple en ayant repeint que la moitié du meuble et que personne n'ait le droit de me le reprocher... j'ai plus qu'à trouver comment je vais utiliser l'autre moitié du pot de peinture avant qu'il sèche) (bon, et accessoirement, j'aime bien être capable de taper vite au clavier, mais quand même moins que mon jardin).
J'aime aussi pouvoir me promener dans la rue sans encombres. Je trouve ça super de pouvoir se ballader sans trop devoir faire attention à soi et à ses affaires (ça doit faire au moins la troisième fois que je dis que ma ville, ou mon quartier, du moins, est géniale).
Bon courage (bis, ter, ...)
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Et la mure karkakoa, on a pas abordé l'amour ?
Voila une motiv' généralement constatée...
Voila une motiv' généralement constatée...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Et sur les histoires de santé : tu as vu un médecin correct ? Parce que bon, être malade, ça fait déprimer à force. Il y a des vraies maladies qui vous mettent KO et on ne le sait pas (genre : tu t'es fait griffer par un chat qui avait les griffes dégoutantes, et ça t'a fait une infection à un endroit improbable (genre sous l'aisselle), où tu ne la sens pas vu que tu ne bouges pas des masses, et en fait, c'est en train de te plomber, de te fatiguer à n'en plus finir, et ça joue aussi sur ton oeil, blablabla, alors qu'il suffirait de deux semaines de médocs pour te remettre d'aplomb (tout ça, à voir en fonction de tout le reste du contexte : genre, si ça fait six mois que tu manges que du pain, de l'eau et fumes des joints, ceci explique sûrement cela ! L'effort plus ou moins grand à faire pour arriver jusqu'à un repas consistant (aller jusqu'au frigo ou jusqu'au supermarché (commande en ligne si trop fatigué, ou par "service de repas pour personnes âgées" si on est en campagne) devrait suffire à te remettre d'aplomb - bref, tout ça pour dire : à voir en fonction du contexte).
CD_CD- Messages : 661
Date d'inscription : 05/09/2015
Age : 48
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
CD-CD je ne vais pas citer tes messages car ils sont longs, et j'avoue que je suis vraiment pas dans un état fameux alors je vais peut-être être un peu bref mais c'est parce que j'ai pas d'énergie, pas parce que j'ai pas d'intérêt.
Je sais que c'est ma stagnation qui me consume à petit feu, mais sans vouloir tout balayer de la main comme un enfant capricieux il faut que je sois honnête : les possibilités que tu me proposes me donnent plus envie de passer à l'acte qu'autre chose...
Alors je devrais sortir de mon état végétatif et ''me battre'' pour un studio dans une ville de vieux, un RSA, et pouvoir aller à la boulangerie acheter un éclair une fois toutes les deux semaines en culpabilisant parce que ça aura un poids dans mon budget ? Soigner mon sentiment d'ennui permanent, ma frustration d'être, en faisant du ménage...
Attention : j'adore la sensation de me perdre dans une grande ville, je reconnais que ''maison rangée, esprit apaisé'' fonctionne, mais enfin le doliprane ça marche mais c'est pas pour autant que c'est efficace contre le cancer...
Tu me cernes si bien, mais les alternatives que tu me proposes sont vraiment je sais pas, décevantes. Tout ça pour ça ? Le suicide est encore ce qui me paraît le plus solide dans les voies que tu m'as proposées.
De toute manière c'est toujours pareil, il y a des gens qui arrivent à me comprendre, et en soi c'est déjà génial car là par exemple je parle et je suis compris et c'est tellement rare que je ne le néglige pas. Mais dès qu'on sort des symptômes et qu'on me propose quelque chose pour agir dessus ça me paraît vraiment léger, fin' je vais continuer à vivre pour faire la vaisselle tous les jours ou pour m'allonger et respirer ?...
Désolé si ça paraît un peu ''naaan moi j'aime pas, nan nan nan nan'' j'essaie de tout prendre en considération et ne rien jeter en bloc mais vraiment je peux pas quoi, quand j'étais petit on a dû m'habituer à trop de bonheur et trop d'excitation, maintenant je peux pas me contenter de me lever le matin pour faire le ménage et attendre toute la journée en évitant soigneusement de me demander à quoi ça sert
Je sais que c'est ma stagnation qui me consume à petit feu, mais sans vouloir tout balayer de la main comme un enfant capricieux il faut que je sois honnête : les possibilités que tu me proposes me donnent plus envie de passer à l'acte qu'autre chose...
Alors je devrais sortir de mon état végétatif et ''me battre'' pour un studio dans une ville de vieux, un RSA, et pouvoir aller à la boulangerie acheter un éclair une fois toutes les deux semaines en culpabilisant parce que ça aura un poids dans mon budget ? Soigner mon sentiment d'ennui permanent, ma frustration d'être, en faisant du ménage...
Attention : j'adore la sensation de me perdre dans une grande ville, je reconnais que ''maison rangée, esprit apaisé'' fonctionne, mais enfin le doliprane ça marche mais c'est pas pour autant que c'est efficace contre le cancer...
Tu me cernes si bien, mais les alternatives que tu me proposes sont vraiment je sais pas, décevantes. Tout ça pour ça ? Le suicide est encore ce qui me paraît le plus solide dans les voies que tu m'as proposées.
De toute manière c'est toujours pareil, il y a des gens qui arrivent à me comprendre, et en soi c'est déjà génial car là par exemple je parle et je suis compris et c'est tellement rare que je ne le néglige pas. Mais dès qu'on sort des symptômes et qu'on me propose quelque chose pour agir dessus ça me paraît vraiment léger, fin' je vais continuer à vivre pour faire la vaisselle tous les jours ou pour m'allonger et respirer ?...
Désolé si ça paraît un peu ''naaan moi j'aime pas, nan nan nan nan'' j'essaie de tout prendre en considération et ne rien jeter en bloc mais vraiment je peux pas quoi, quand j'étais petit on a dû m'habituer à trop de bonheur et trop d'excitation, maintenant je peux pas me contenter de me lever le matin pour faire le ménage et attendre toute la journée en évitant soigneusement de me demander à quoi ça sert
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
CD_CD a écrit:Et sur les histoires de santé : tu as vu un médecin correct ? Parce que bon, être malade, ça fait déprimer à force. Il y a des vraies maladies qui vous mettent KO et on ne le sait pas (genre : tu t'es fait griffer par un chat qui avait les griffes dégoutantes, et ça t'a fait une infection à un endroit improbable (genre sous l'aisselle), où tu ne la sens pas vu que tu ne bouges pas des masses, et en fait, c'est en train de te plomber, de te fatiguer à n'en plus finir, et ça joue aussi sur ton oeil, blablabla, alors qu'il suffirait de deux semaines de médocs pour te remettre d'aplomb (tout ça, à voir en fonction de tout le reste du contexte : genre, si ça fait six mois que tu manges que du pain, de l'eau et fumes des joints, ceci explique sûrement cela ! L'effort plus ou moins grand à faire pour arriver jusqu'à un repas consistant (aller jusqu'au frigo ou jusqu'au supermarché (commande en ligne si trop fatigué, ou par "service de repas pour personnes âgées" si on est en campagne) devrait suffire à te remettre d'aplomb - bref, tout ça pour dire : à voir en fonction du contexte).
Pour le côté santé, ben oui là justement ces derniers temps j'ai été voir des médecins parce que c'est sérieusement parti en live, mais on m'a rien trouvé (j'avoue que ça m'aurait arrangé, je voudrais aussi commencer une chimiothérapie parce qu'une partie de moi espère que c'est juste un problème de chimie du cerveau...)
Mais honnêtement je pense pas, enfin je suis dépressif depuis que j'ai 15 ans et c'est que récemment que j'ai commencé à me sentir bizarre physiquement. Idem pour les joints, j'ai passé de nombreuses années sans fumer et j'étais pas en meilleur état (bon je suis passé par la case alcoolisme aussi et ça c'était franchement gore, plus jamais). Et j'essaie de bien manger, c'est un peu comme la vaisselle pour toi, c'est ce qui rend ma journée un peu moins minable et me permet de me bouger un petit peu... flatter mes sens ça marche encore, comme je l'ai dit hier, y a plus que ça qui me fait quelque chose.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Et la mure karkakoa, on a pas abordé l'amour ?
Voila une motiv' généralement constatée...
Je suis amoureux en couple depuis plusieurs années, on vit ensemble.
C'est une relation idéale, mais ça ne me rend pas heureux. Comme d'hab : sur moi, ça marche jamais.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Mets-toi donc à la musique
Que s'est-il passé depuis que tu as 15ans ? As-tu arrêté de sculpter ? Danser ? Lire ? Te confier ? Profiter du soleil ? Courir ?
Que s'est-il passé depuis que tu as 15ans ? As-tu arrêté de sculpter ? Danser ? Lire ? Te confier ? Profiter du soleil ? Courir ?
Chuck Tulita puu- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2011
Age : 32
Localisation : Nantes - Montaigu
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Chuck a écrit:Mets-toi donc à la musique
Que s'est-il passé depuis que tu as 15ans ? As-tu arrêté de sculpter ? Danser ? Lire ? Te confier ? Profiter du soleil ? Courir ?
En ce moment j'adorerais apprendre à composer de la musique sur ordinateur mais je branle rien j'arrive vraiment pas à me motiver à appréhender le truc, à apprendre, je dois passer par une phase d'apprentissage et j'y arrive pas. Procrastination et quand enfin j'arrive à m'y mettre au bout de 30min je dois arrêter parce que je me fais chier j'y arrive pas et je pète un plomb. Puis au fond j'en ai envie mais ça me fait pas non plus hmm, bander, quoi, c'est juste une activité qui a l'air cool.
Heu non depuis que j'ai 15 ans j'ai compris que les gens remplissaient leur vie pour ne pas réaliser qu'elle était vaine, que l'existence n'a aucun sens, que gagner 3000 balles par mois finalement je m'en tapais pas mal et que ça m'aiderait pas à me sentir moins creux et inutile. C'est aussi à 15 ans que je suis devenu fermement athée, et que donc je pars de ce principe : si ma vie est plus souvent désagréable qu'agréable, c'est insensé de me maintenir. Or j'ai bien compris que 99% des gens vivent une écrasante majorité de contraintes, jouissent peu parce qu'ils n'en ont pas la possibilité ou parce qu'ils sont assez faibles pour se laisser brider par les moeurs ou pire, la religion.
En gros à partir de 15 ans je suis devenu un gothique refoulé, une sorte de Nietzsche sans talent
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Il y a quand même un truc que tu résussi à faire sans relache depuis 2 jours, discuter ici
( Nietzsche n'apprend t-il pas le bonheur ? )
( Nietzsche n'apprend t-il pas le bonheur ? )
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
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