Préfèrer la mort au travail : une solution ?
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46 participants
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Il y a quand même un truc que tu résussi à faire sans relache depuis 2 jours, discuter ici
( Nietzsche n'apprend t-il pas le bonheur ? )
( Nietzsche n'apprend t-il pas le bonheur ? )
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Il y a quand même un truc que tu résussi à faire sans relache depuis 2 jours, discuter ici
( Nietzsche n'apprend t-il pas le bonheur ? )
Oh ça oui c'est vrai j'adore parler de moi, mais pas par narcissisme juste parce que ça me fait du bien. À la seule condition d'avoir une écoute de qualité, ce qui fait que je parle pas aussi souvent de moi que je le voudrais.
Mais il est clair que si je pouvais être payé à dire ce qui me passe par la tête, je sauterais sur l'occasion. En même temps c'est plutôt un trait très répandu, tout le monde adore être écouté c'est d'ailleurs bien pour ça que les gens parlent mais n'écoutent plus (vraiment, c'est affreux, quand deux personnes discutent regardez attentivement le regard de la personne qui se tait et ''écoute'' l'autre parler, c'est à se tuer sur place).
Heu je sais pas si Nietzsche apprend le bonheur, j'ai pas encore tout lu, peut-être ? Qu'en dit-il ? Franchement si je me sens proche de lui c'est parce que je sens l'amertume constante qui le pousse à parler, j'ai pas l'impression qu'il était très content d'exister. Puis bon, il a eu la fin qu'il a eue quoi...
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
J'aime bien ce sujet !
C'est vrai, comme le travail, c'est la mort, et que la mort de l'esprit, c'est le travail, on peut bien se poser la question...
Vivre sans le poids du travail, ce serait déjà vivre.
Et vivre, ce serait quand même plus drôle que mourir, même si la raison est floue.
L'amour ça ne marche pas ? Alors tu ne connais pas l'amour. Peut-être n'es-tu pas fait pour.
Mais en soi ce n'est pas forcément une bonne chose puisque cela fait couler tout en bas là-bas au fond du fond...
J'ai la flemme aussi de faire de la musique bien que je trouve cela comme une des choses que j'aurais le mieux à faire...
Cette phase d'élancement, non, je ne m'y habitue jamais. Lancé, il faut tenir, c'est épuisant.
Que faire, grande question... Spectateur du monde, peut-être. Cela ne résout pas le problème du travail, cette saloperie qui gâche le spectacle.
C'est vrai, comme le travail, c'est la mort, et que la mort de l'esprit, c'est le travail, on peut bien se poser la question...
Vivre sans le poids du travail, ce serait déjà vivre.
Et vivre, ce serait quand même plus drôle que mourir, même si la raison est floue.
L'amour ça ne marche pas ? Alors tu ne connais pas l'amour. Peut-être n'es-tu pas fait pour.
Mais en soi ce n'est pas forcément une bonne chose puisque cela fait couler tout en bas là-bas au fond du fond...
J'ai la flemme aussi de faire de la musique bien que je trouve cela comme une des choses que j'aurais le mieux à faire...
Cette phase d'élancement, non, je ne m'y habitue jamais. Lancé, il faut tenir, c'est épuisant.
Que faire, grande question... Spectateur du monde, peut-être. Cela ne résout pas le problème du travail, cette saloperie qui gâche le spectacle.
Kreach- Messages : 212
Date d'inscription : 28/10/2015
Age : 36
Localisation : Montagnes.
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Préférer la mort au travail: une solution ?
Si le problème est de ne pas apprécier le travail, une solution est de considérer le travail comme un service rendu à autrui, de la même manière que d'autres personnes nous rendent des services à travers leur travail.
Un service rendu à autrui : quand j'enseigne, soigne, répare des plomberies, nettoie les rues, cultive la terre, élève du bétail, traite les dossiers, etc.
fleurblanche- Messages : 4481
Date d'inscription : 23/06/2010
Age : 56
Localisation : Hémisphère sud
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Hello,
J'ai lu le topic en entier et je me rends compte que tu suis le même parcours que moi (ou l'inverse). J'ai trouvé, juste après la lecture du livre "Trop intelligent pour etre heureux " de JS Facchin, un élan de positif dans ma vie.
J'ai apprecié chaque moment que je vivais, j'ai retrouvé l'envie de me lever le matin, de cuisiner, de lire, bref de me passer le temps.
Et tout est retombé quand j'ai voulu ajouter une pierre à l'édifice, à savoir "retrouver un job". Je pense que c'est quelque chose, à l'époque où on vit, de très prenant moralement. Donc je suis retombé de 10 étages et en suis revenu au même point que toi.
J'ai commandé cette semaine le livre en version papier histoire de le lire une seconde fois, voir s'il me donnait ce même coup de pied au cul qu'il y a quelques mois... Bien que j'en doute.
Donc je n'ai pas réellement de solution pour toi, puisque je n'en ai pas pour moi même. Mais j'ai aperçu la lumière il y a quelques temps, et je continue mon chemin enfumé en espérant la revoir de nouveau. Rien n'avait réellement changé, juste mon humeur, et de cela en découlait un changement entier dans mes habitudes.
Avoir le moral est primordial pour avancer, tant que tu seras en période négative tu n'y arrivera pas, et moi non plus. Le seul hic, c'est de trouver ce qui te fera avancer.
J'ai lu le topic en entier et je me rends compte que tu suis le même parcours que moi (ou l'inverse). J'ai trouvé, juste après la lecture du livre "Trop intelligent pour etre heureux " de JS Facchin, un élan de positif dans ma vie.
J'ai apprecié chaque moment que je vivais, j'ai retrouvé l'envie de me lever le matin, de cuisiner, de lire, bref de me passer le temps.
Et tout est retombé quand j'ai voulu ajouter une pierre à l'édifice, à savoir "retrouver un job". Je pense que c'est quelque chose, à l'époque où on vit, de très prenant moralement. Donc je suis retombé de 10 étages et en suis revenu au même point que toi.
J'ai commandé cette semaine le livre en version papier histoire de le lire une seconde fois, voir s'il me donnait ce même coup de pied au cul qu'il y a quelques mois... Bien que j'en doute.
Donc je n'ai pas réellement de solution pour toi, puisque je n'en ai pas pour moi même. Mais j'ai aperçu la lumière il y a quelques temps, et je continue mon chemin enfumé en espérant la revoir de nouveau. Rien n'avait réellement changé, juste mon humeur, et de cela en découlait un changement entier dans mes habitudes.
Avoir le moral est primordial pour avancer, tant que tu seras en période négative tu n'y arrivera pas, et moi non plus. Le seul hic, c'est de trouver ce qui te fera avancer.
junglerun- Messages : 24
Date d'inscription : 11/07/2015
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Yop,
On dit souvent que ce n'est pas la destination qui importe mais le voyage... peut-être que cela peut t'aider.
On dit souvent que ce n'est pas la destination qui importe mais le voyage... peut-être que cela peut t'aider.
Thor-tue- Messages : 5
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Heu je sais pas si Nietzsche apprend le bonheur, j'ai pas encore tout lu, peut-être ? Qu'en dit-il ? Franchement si je me sens proche de lui c'est parce que je sens l'amertume constante qui le pousse à parler, j'ai pas l'impression qu'il était très content d'exister. Puis bon, il a eu la fin qu'il a eue quoi...
Il peu nous apprendre le bonheur sans lui même le vivre, un peu comme, comment s'appelle t-il ?, l'entraineur de foot , le 'gros' qui fait aussi de la publicité, qui à conduit l'équiope de France en finale du Mondial ( et à la victoire il me semble)
Dernière édition par Fab. Fabrice le Dim 1 Nov 2015 - 20:55, édité 1 fois
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Il y a quand même un truc que je remarque depuis que je viens sur ce forum c'est que la plus part d'en nous n'a pas appris "l'effort". Le fait de rester sur quelque chose même si on y arrive pas de suite, de persévérer même si c'est chiant, de s'accrocher suffisamment longtemps pour transformer cet effort en truc cool une fois qu'on a dépassé le stade de l'apprentissage. Ca m'a joué des tours pendant mon WAIS, la psy m'a dit qu'elle voyait bien que je voulais pas perdre de temps à aller chercher la réponse si elle ne venait pas d'elle même. C'est visiblement ce que tu vis.
Nhayaa- Messages : 445
Date d'inscription : 17/08/2015
Age : 39
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Nhayaa a écrit:Il y a quand même un truc que je remarque depuis que je viens sur ce forum c'est que la plus part d'en nous n'a pas appris "l'effort". Le fait de rester sur quelque chose même si on y arrive pas de suite, de persévérer même si c'est chiant, de s'accrocher suffisamment longtemps pour transformer cet effort en truc cool une fois qu'on a dépassé le stade de l'apprentissage. Ca m'a joué des tours pendant mon WAIS, la psy m'a dit qu'elle voyait bien que je voulais pas perdre de temps à aller chercher la réponse si elle ne venait pas d'elle même. C'est visiblement ce que tu vis.
Hum, plus précisément, je pense que (en ce qui me concerne en tout cas, prévenez-moi si c'est généralisable à d'autres) l'effort n'est pas un problème si le but ou la finalité est connu(e) et désiré(e)... et peut-être pas trop loin en terme de temps nécessaire.
Thor-tue- Messages : 5
Date d'inscription : 14/08/2014
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Kreach a écrit:J'aime bien ce sujet !
C'est vrai, comme le travail, c'est la mort, et que la mort de l'esprit, c'est le travail, on peut bien se poser la question...
Vivre sans le poids du travail, ce serait déjà vivre.
Et vivre, ce serait quand même plus drôle que mourir, même si la raison est floue.
L'amour ça ne marche pas ? Alors tu ne connais pas l'amour. Peut-être n'es-tu pas fait pour.
Mais en soi ce n'est pas forcément une bonne chose puisque cela fait couler tout en bas là-bas au fond du fond...
J'ai la flemme aussi de faire de la musique bien que je trouve cela comme une des choses que j'aurais le mieux à faire...
Cette phase d'élancement, non, je ne m'y habitue jamais. Lancé, il faut tenir, c'est épuisant.
Que faire, grande question... Spectateur du monde, peut-être. Cela ne résout pas le problème du travail, cette saloperie qui gâche le spectacle.
Non, je vis un véritable amour, c'est simplement que la vie n'est pas un film. Comme s'il suffisait d'aimer sa mère, par exemple, pour être heureux...
C'est tellement stupide comme idée, d'ailleurs mon compagnon n'a pas grand intérêt pour la vie lui non plus, c'est ce qui fait qu'on a une alchimie aussi stable.
Oui nous sommes d'accord, s'il y avait pas le travail ben j'attendrais la mort en essayant de trouver une position confortable. Il n'y a rien à faire oui j'imagine, avec un peu de chance ça nous plongera dans une dépression si profonde qu'on touchera des alloc' handicapés, c'est genre 800 euros par mois c'est misérable mais moins que le RSA, je pourrais peut-être m'y habituer. Lol la honte pour ma famille
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
fleurblanche a écrit:Préférer la mort au travail: une solution ?
Si le problème est de ne pas apprécier le travail, une solution est de considérer le travail comme un service rendu à autrui, de la même manière que d'autres personnes nous rendent des services à travers leur travail.
Un service rendu à autrui : quand j'enseigne, soigne, répare des plomberies, nettoie les rues, cultive la terre, élève du bétail, traite les dossiers, etc.
Ouais mais ce genre de discours ça aide à se réconcilier avec le travail d'un point de vue purement rationnel, la réalité c'est 8h de ta vie à faire un truc chiant et ça jour après jour, c'est pas parce que t'es vaguement utile et que tu sers vite fait à faire tourner un monde consumériste qui pue le souffre que ça va te consoler de gâcher les deux tiers de ton existence
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
junglerun a écrit:Hello,
J'ai lu le topic en entier et je me rends compte que tu suis le même parcours que moi (ou l'inverse). J'ai trouvé, juste après la lecture du livre "Trop intelligent pour etre heureux " de JS Facchin, un élan de positif dans ma vie.
J'ai apprecié chaque moment que je vivais, j'ai retrouvé l'envie de me lever le matin, de cuisiner, de lire, bref de me passer le temps.
Et tout est retombé quand j'ai voulu ajouter une pierre à l'édifice, à savoir "retrouver un job". Je pense que c'est quelque chose, à l'époque où on vit, de très prenant moralement. Donc je suis retombé de 10 étages et en suis revenu au même point que toi.
J'ai commandé cette semaine le livre en version papier histoire de le lire une seconde fois, voir s'il me donnait ce même coup de pied au cul qu'il y a quelques mois... Bien que j'en doute.
Donc je n'ai pas réellement de solution pour toi, puisque je n'en ai pas pour moi même. Mais j'ai aperçu la lumière il y a quelques temps, et je continue mon chemin enfumé en espérant la revoir de nouveau. Rien n'avait réellement changé, juste mon humeur, et de cela en découlait un changement entier dans mes habitudes.
Avoir le moral est primordial pour avancer, tant que tu seras en période négative tu n'y arrivera pas, et moi non plus. Le seul hic, c'est de trouver ce qui te fera avancer.
Oh oui moi aussi j'ai mes up et mes down, mais honnêtement pour avoir déjà un peu travaillé j'ai pas le souvenir d'avoir déjà été de bonne humeur... Si peut-être une demi-heure avant d'avoir fini, c'est cool la sensation de se dire qu'on va enfin pouvoir s'accorder ses 2h d'existence non-factice de la journée (et pathétique à s'en trancher les artères)
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Thor-tue a écrit:Yop,
On dit souvent que ce n'est pas la destination qui importe mais le voyage... peut-être que cela peut t'aider.
Destination : nulle part (licence de sociologie)
Voyage : 35h par semaine chez Subway, ou vendeur dans le prêt-à-porter si Dieu est avec moi
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Nhayaa a écrit:Il y a quand même un truc que je remarque depuis que je viens sur ce forum c'est que la plus part d'en nous n'a pas appris "l'effort". Le fait de rester sur quelque chose même si on y arrive pas de suite, de persévérer même si c'est chiant, de s'accrocher suffisamment longtemps pour transformer cet effort en truc cool une fois qu'on a dépassé le stade de l'apprentissage. Ca m'a joué des tours pendant mon WAIS, la psy m'a dit qu'elle voyait bien que je voulais pas perdre de temps à aller chercher la réponse si elle ne venait pas d'elle même. C'est visiblement ce que tu vis.
Ouais, je suis totalement d'accord mais c'est parce qu'on est une génération beaucoup plus sceptique et beaucoup moins bien dressée. On accepte plus le ''parce que'', et comme ce monde tourne en circuit fermé on arrive pas à légitimer une existence aussi casse-couilles alors que les vieux ont appris à ouvrir la bouche et gober en disant merci
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Donc là je fais mes études de merde qui mènent à rien, je sais même pas si je peux me reconvertir mais y a rien qui me fasse pas gerber.
Je fais donc ce message pour savoir si l'un d'entre vous a trouvé le moyen de ne pas travailler autrement que le RSA (quelle horreur, culpabiliser en achetant un tube de dentifrice), parce que j'ai pas envie de me suicider ça rendrait mes parents trop tristes.
Bonsoir "petit anarchiste, casse couille pour vieux" comme dit le poète,
En fait on sait meme pas si tout ça te fait chier pour des raisons éthiques, mais pour abonder dans ton sens, le travail, ça tue les autres. Très indirectement, mais quand même.
Donc pour ne pas travailler tu peux par exemple te marier. C'est ce que les gens font, en général. Ou voler. Le but est d'acquérir à un moment T assez de fric pour devenir rentier le reste de tes jours. Ainsi tu vivras sur le dos des autres, de façon plus franche et assumée que nous ne le faisons tous.
Cependant, la vie n'est pas gratuite, à la base. On cultive la terre pour faire pousser à becter. On tond les tonmous pour séti ta cagoule. Tu vas te faire chier à rien foutre, surtout si déjà t'aimes rien dans la vie.
Parfois on est vraiment imperméable aux plaisirs, c'est ce qui nous pourrit. C'est peut-être ton cas.
Vivre sans tenir compte des principes de réalité, c'est s'enfouir dans plus de folie, plus de souffrance. Dans la vie y'a des frustrations, tout n'est pas possible, on peut creuver et tout perdre si on se bouge pas le cul ; c'est aussi ce qui nous permet d'être indulgents avec nous même et nos misérables petits destins. Ce n'est que la vie. Hollywood a menti. En fait c'est pas si mal.
Sylphide- Messages : 93
Date d'inscription : 30/09/2015
Localisation : Paris
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Les 3/4, voire 6/8e de la population, eux à qui on pense jamais à se comparer, avec leurs gueules tristes, égarées, ont une vie normale.
Il est appaisant de considérer que ce n'est pas grave. Le "et alors?" adressé à tous les plaisirs médiocres peut aussi bien utilement être adressé à toutes les souffrances banales.
En ce qui me concerne le passage à la tolérance profonde de la médiocrité normale de la vie s'est produit après avoir vraimen eu très peur de tout ce qu'elle pouvait apporter d'insoutenable. Tout d'un coup, on se dit que ça n'arrive pas qu'aux autres, les accidents, les morts, la torture, les mafias. Ce n'est pas virtuel. Et c'est ça aussi la vie, il n'y a rien d'injuste au fait se subir des atrocités. Alors finalement, se lever, aller bosser, regarder un film, appeler des copains.... ça va.
Il est appaisant de considérer que ce n'est pas grave. Le "et alors?" adressé à tous les plaisirs médiocres peut aussi bien utilement être adressé à toutes les souffrances banales.
En ce qui me concerne le passage à la tolérance profonde de la médiocrité normale de la vie s'est produit après avoir vraimen eu très peur de tout ce qu'elle pouvait apporter d'insoutenable. Tout d'un coup, on se dit que ça n'arrive pas qu'aux autres, les accidents, les morts, la torture, les mafias. Ce n'est pas virtuel. Et c'est ça aussi la vie, il n'y a rien d'injuste au fait se subir des atrocités. Alors finalement, se lever, aller bosser, regarder un film, appeler des copains.... ça va.
Sylphide- Messages : 93
Date d'inscription : 30/09/2015
Localisation : Paris
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Mais pour le coup c'est une question de resenti. Dans la chair. Tout comme ton malêtre est profond, dans la chair.
C'est là qu'on voit que ce que nous resentons n'est pas l'image de la réalité.
C'est là qu'on voit que ce que nous resentons n'est pas l'image de la réalité.
Sylphide- Messages : 93
Date d'inscription : 30/09/2015
Localisation : Paris
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:Donc là je fais mes études de merde qui mènent à rien, je sais même pas si je peux me reconvertir mais y a rien qui me fasse pas gerber.
Je fais donc ce message pour savoir si l'un d'entre vous a trouvé le moyen de ne pas travailler autrement que le RSA (quelle horreur, culpabiliser en achetant un tube de dentifrice), parce que j'ai pas envie de me suicider ça rendrait mes parents trop tristes.
Bonsoir "petit anarchiste, casse couille pour vieux" comme dit le poète,
En fait on sait meme pas si tout ça te fait chier pour des raisons éthiques, mais pour abonder dans ton sens, le travail, ça tue les autres. Très indirectement, mais quand même.
Donc pour ne pas travailler tu peux par exemple te marier. C'est ce que les gens font, en général. Ou voler. Le but est d'acquérir à un moment T assez de fric pour devenir rentier le reste de tes jours. Ainsi tu vivras sur le dos des autres, de façon plus franche et assumée que nous ne le faisons tous.
Cependant, la vie n'est pas gratuite, à la base. On cultive la terre pour faire pousser à becter. On tond les tonmous pour séti ta cagoule. Tu vas te faire chier à rien foutre, surtout si déjà t'aimes rien dans la vie.
Parfois on est vraiment imperméable aux plaisirs, c'est ce qui nous pourrit. C'est peut-être ton cas.
Vivre sans tenir compte des principes de réalité, c'est s'enfouir dans plus de folie, plus de souffrance. Dans la vie y'a des frustrations, tout n'est pas possible, on peut creuver et tout perdre si on se bouge pas le cul ; c'est aussi ce qui nous permet d'être indulgents avec nous même et nos misérables petits destins. Ce n'est que la vie. Hollywood a menti. En fait c'est pas si mal.
Le système est complétement foireux et malsain mais comme il n'y a plus Dieu c'était prévisible, faut bien que les gens courent après quelque chose. Donc à la limite participer à ce système pourquoi pas si j'y trouvais mon compte, ça me poserait pas de problème éthique, si tu entendais par là que j'avais pas envie de me vendre au méchant capitalisme. Ça me poserait problème si je voyais une alternative crédible mais le monde tel qu'il est me semble parfaitement logique, une logique exaspérante dans laquelle je patauge en poussant des soupirs.
Et sinon oui je sais que dans la vie y a plein de choses chiantes à faire et je suis prêt à en assumer certaines, enfin je veux dire je suis pas une pétasse de 15 ans qui aspire à faire de la téléréalité non plus, c'est un peu condescendant sur les bords. C'est juste que le travail, faut pas déconner, c'est beaucoup trop contraignant pour rendre la vie intéressante. Par contre si y a un moyen de réunir toute la tune nécessaire au moment T dont tu parles, et que je peux la réunir en fournissant un effort qui me prend pas 40h par semaine (à moins que ce soit 40h de plaisir, bien sûr!), ben je veux bien que tu m'en parles, j'ai cherché mais je trouve rien de convaincant.
Pour finir, tu associes folie avec souffrance, ce qui logiquement signifie que tu associes lucidité avec bonheur, c'est ton point de vue mais je pense exactement l'inverse.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:Les 3/4, voire 6/8e de la population, eux à qui on pense jamais à se comparer, avec leurs gueules tristes, égarées, ont une vie normale.
Il est appaisant de considérer que ce n'est pas grave. Le "et alors?" adressé à tous les plaisirs médiocres peut aussi bien utilement être adressé à toutes les souffrances banales.
En ce qui me concerne le passage à la tolérance profonde de la médiocrité normale de la vie s'est produit après avoir vraimen eu très peur de tout ce qu'elle pouvait apporter d'insoutenable. Tout d'un coup, on se dit que ça n'arrive pas qu'aux autres, les accidents, les morts, la torture, les mafias. Ce n'est pas virtuel. Et c'est ça aussi la vie, il n'y a rien d'injuste au fait se subir des atrocités. Alors finalement, se lever, aller bosser, regarder un film, appeler des copains.... ça va.
Donc ta vie vaut la peine d'être vécue parce que c'est mieux que se faire torturer, et parce qu'elle est banale de tristesse et d'égarement, c'est ça ?
Et tu parlais de folie !
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
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Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
[quote="karkakoa"]
N'attend pas de l'extérieur qu'on te fournisse cette solution cledf en main, ta solution n'est qu'unique et n'est valable que pour toi même, crée là !
Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:.../...
Le système est complétement foireux et malsain .../...
Par contre si y a un moyen de réunir toute la tune nécessaire au moment T dont tu parles, et que je peux la réunir en fournissant un effort qui me prend pas 40h par semaine (à moins que ce soit 40h de plaisir, bien sûr!), ben je veux bien que tu m'en parles, j'ai cherché mais je trouve rien de convaincant.
N'attend pas de l'extérieur qu'on te fournisse cette solution cledf en main, ta solution n'est qu'unique et n'est valable que pour toi même, crée là !
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
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Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:.../...
Le système est complétement foireux et malsain .../...
Par contre si y a un moyen de réunir toute la tune nécessaire au moment T dont tu parles, et que je peux la réunir en fournissant un effort qui me prend pas 40h par semaine (à moins que ce soit 40h de plaisir, bien sûr!), ben je veux bien que tu m'en parles, j'ai cherché mais je trouve rien de convaincant.
N'attend pas de l'extérieur qu'on te fournisse cette solution cledf en main, ta solution n'est qu'unique et n'est valable que pour toi même, crée là !
Ben ma situation est unique mais bof pas tant que ça mec de 22 ans intelligent mais sans aucun talent, étudiant dans une discipline dont tout le monde se fout y compris lui-même et sans devenir, sans fric ni compétence particulière à vendre. Basique
Je vois pas quoi créer avec ça
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
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Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Donc c'est bien une question de resenti, j'ai l'impression. J'associe en effet pleine possession de mes moyens avec un minimum de contrôle sur ma vie et donc la sérénité. Parce qu'en étant def ou angoissée les gens faisaient ce qu'ils voulaient de moi. C'est mon point de vue en effet, et tu ne peux pas le partager si tu ne ressens pas de plaisir à prendre en main la réalité nue. Ca ne se commande pas, ça ne se convainc pas par la parole, ça se sent dans les tripes. Je souhaite simplement signaler que ce qu'on sent est un état subjectif, et modifie totalement nos rapports aux choses, donc aussi ce qu'on pense. C'est pourquoi je sais bien aussi que la souffrance de la réalité nue, crispante, coupante, peut etre aussie "vraie" que le calme que j'éprouve en comparaison aux situations de perte de maîtrise de ma conscience (comme la beuh, à laquelle je ne peux plus toucher) qui signifient tripalement pour moi danger, vulnérabilité, voire humiliation.karkakoa a écrit:
Pour finir, tu associes folie avec souffrance, ce qui logiquement signifie que tu associes lucidité avec bonheur, c'est ton point de vue mais je pense exactement l'inverse.
Pour gagner du fric, sinon, si tu détermines que c'est vraiment ton objectif, je ne vois pas ce qui t'empêche de sacrfier encore un an à faire une pauvre formation de comptable puis monter une boîte; ou sacrifier cette année à te former pour un job qui gagne vraiment beaucoup. Auquel cas plus tu gagneras plus tu pourras te dire que tu es proche de la retraite, et tu te lèveras tous les matins en pensant au fric que tu fais, ça t'aideras à tenir jusqu'au jour où t'auras plusieurs appartements sur Paris et que tu vivras des loyers des gens RSA
Sylphide- Messages : 93
Date d'inscription : 30/09/2015
Localisation : Paris
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
TOUT TOUT TOUT pareil!
je suis dans une phase d'angoisse avancées car je trouve que tout ce cinéma au travail ne sert à rien. Je ne supporte pas devoir passer ma vie au travail (alors qu'on n'y fait absolument rien) et devoir ensuite seulement disposer de quelques maigres heures le soir pour être libre.
et comme il faut sans cesse de l'argent pour tout, il n'y a plus aucune insouciance. Je suis aussi confronté à mes parents qui ont appris à encaisser, et à supporter cette contrainte. Mais on n'a qu'une vie, et je ne vois pas auprès de quel principe je devrait la sacrifier au travail parce que quelques uns ont inventé le capitalisme et l'argent.
alors évidemment il se peut que nous n'ayons pas trouvé ce qui nous plait. Mais je ne m'explique pas pourquoi c'est tellement pénible le travail. Rester assis à attendre toute la journée pendant une dizaine d'heures. Et les autres ont l'air tellement content d'être là, de faire semblant, de faire tout ce bling bling!
A la limite, si je passais mes journées à faire à manger, à nettoyer, à m'occuper de mon linge, je me dirais que je fais fonctionner la logistique de la vie, ça sert à quelque chose. Mais servir les intérêts d'un patron qui sirote un cognac dans son fauteuil... mouais mouais...
je peux avoir une vie normale, l'extraordinaire on peut se le faire soit-même (la musique, les voyages...). Mais encore faut-il trouver un job qui laisse du temps, pas un job à 12h par jour où il n'y a pourtant rien à faire.
je suis dans une phase d'angoisse avancées car je trouve que tout ce cinéma au travail ne sert à rien. Je ne supporte pas devoir passer ma vie au travail (alors qu'on n'y fait absolument rien) et devoir ensuite seulement disposer de quelques maigres heures le soir pour être libre.
et comme il faut sans cesse de l'argent pour tout, il n'y a plus aucune insouciance. Je suis aussi confronté à mes parents qui ont appris à encaisser, et à supporter cette contrainte. Mais on n'a qu'une vie, et je ne vois pas auprès de quel principe je devrait la sacrifier au travail parce que quelques uns ont inventé le capitalisme et l'argent.
alors évidemment il se peut que nous n'ayons pas trouvé ce qui nous plait. Mais je ne m'explique pas pourquoi c'est tellement pénible le travail. Rester assis à attendre toute la journée pendant une dizaine d'heures. Et les autres ont l'air tellement content d'être là, de faire semblant, de faire tout ce bling bling!
A la limite, si je passais mes journées à faire à manger, à nettoyer, à m'occuper de mon linge, je me dirais que je fais fonctionner la logistique de la vie, ça sert à quelque chose. Mais servir les intérêts d'un patron qui sirote un cognac dans son fauteuil... mouais mouais...
je peux avoir une vie normale, l'extraordinaire on peut se le faire soit-même (la musique, les voyages...). Mais encore faut-il trouver un job qui laisse du temps, pas un job à 12h par jour où il n'y a pourtant rien à faire.
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:
Donc ta vie vaut la peine d'être vécue parce que c'est mieux que se faire torturer, et parce qu'elle est banale de tristesse et d'égarement, c'est ça ?
Et tu parlais de folie !
Tu ne comprends pas le soulagement de se sortir de la merde parce que ça ne veut rien dire pour toi.
Tu devrais être heureux qu'il y ai d'autres resentis que les tiens, vu que le tiens est pourri.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Cela dit ce que tu trouves condescendant, c'est plutôt que je ne vois pas pourquoi on te brosserait dans le sens du poil vu que tu es dans une boucle sans fin.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:
Donc ta vie vaut la peine d'être vécue parce que c'est mieux que se faire torturer, et parce qu'elle est banale de tristesse et d'égarement, c'est ça ?
Et tu parlais de folie !
Tu ne comprends pas le soulagement de se sortir de la merde parce que ça ne veut rien dire pour toi.
Tu devrais être heureux qu'il y ai d'autres resentis que les tiens, vu que le tiens est pourri.
ce que tu dis est juste. Je me suis en quelques sortes "forcé" à ce que cela m'arrive. Je ne parle pas de méga drames de la vie qui te font relativiser en 2s, mais au travail, j'ai rejoins des job tellement plus nuls à chaque fois que du coup là où le premier me paraissait horrible, il me paraît maintenant être un job moyen.
Bon cela suppose après de faire le deuil d'une vie géniale sans doute, et ça peut être frustrant, mais déjà cela me paraît plus simple d'encaisser
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:.../...
Le système est complétement foireux et malsain .../...
Par contre si y a un moyen de réunir toute la tune nécessaire au moment T dont tu parles, et que je peux la réunir en fournissant un effort qui me prend pas 40h par semaine (à moins que ce soit 40h de plaisir, bien sûr!), ben je veux bien que tu m'en parles, j'ai cherché mais je trouve rien de convaincant.
N'attend pas de l'extérieur qu'on te fournisse cette solution cledf en main, ta solution n'est qu'unique et n'est valable que pour toi même, crée là !
Ben ma situation est unique mais bof pas tant que ça mec de 22 ans intelligent mais sans aucun talent, étudiant dans une discipline dont tout le monde se fout y compris lui-même et sans devenir, sans fric ni compétence particulière à vendre. Basique
Je vois pas quoi créer avec ça
Non, j'ai pas dis que tu est unique mais que la solution à mettre en oeuvre est unique puisqu'elle ne dépend que de ton acceptation, pas de la réalité
Si tu manque de créativité, attend , avance, un jour tu sera (peut-être) prêt à raisonner en terme de soluce plus que de problèmes
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Comment peut-on avoir un raisonnement avec tant d’œillères...
Kreach- Messages : 212
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:Donc c'est bien une question de resenti, j'ai l'impression. J'associe en effet pleine possession de mes moyens avec un minimum de contrôle sur ma vie et donc la sérénité. Parce qu'en étant def ou angoissée les gens faisaient ce qu'ils voulaient de moi. C'est mon point de vue en effet, et tu ne peux pas le partager si tu ne ressens pas de plaisir à prendre en main la réalité nue. Ca ne se commande pas, ça ne se convainc pas par la parole, ça se sent dans les tripes. Je souhaite simplement signaler que ce qu'on sent est un état subjectif, et modifie totalement nos rapports aux choses, donc aussi ce qu'on pense. C'est pourquoi je sais bien aussi que la souffrance de la réalité nue, crispante, coupante, peut etre aussie "vraie" que le calme que j'éprouve en comparaison aux situations de perte de maîtrise de ma conscience (comme la beuh, à laquelle je ne peux plus toucher) qui signifient tripalement pour moi danger, vulnérabilité, voire humiliation.karkakoa a écrit:
Pour finir, tu associes folie avec souffrance, ce qui logiquement signifie que tu associes lucidité avec bonheur, c'est ton point de vue mais je pense exactement l'inverse.
Pour gagner du fric, sinon, si tu détermines que c'est vraiment ton objectif, je ne vois pas ce qui t'empêche de sacrfier encore un an à faire une pauvre formation de comptable puis monter une boîte; ou sacrifier cette année à te former pour un job qui gagne vraiment beaucoup. Auquel cas plus tu gagneras plus tu pourras te dire que tu es proche de la retraite, et tu te lèveras tous les matins en pensant au fric que tu fais, ça t'aideras à tenir jusqu'au jour où t'auras plusieurs appartements sur Paris et que tu vivras des loyers des gens RSA
Je suis d'accord je crois, je dis pas que tout le monde devrait penser comme moi. J'ai conscience que ce sont mes attentes personnelles qui ne sont pas synchronisées avec la réalité, j'érige pas une philosophie nihiliste c'est simplement que je me fais chier... que le quotidien me stimule pas. Dans les tripes oui, peut-être, si j'ai autant de mal à expliquer pourquoi je suis mal, et donc si j'ai du mal à formuler ma problématique, c'est logique qu'on ait du mal à me donner des réponses.
Ben ouais ça peut être un objectif, pourquoi pas si c'est cool je peux peut-être me motiver. Pourquoi une formation de comptable ? Ça m'intéresse ton histoire.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
david81 a écrit:TOUT TOUT TOUT pareil!
je suis dans une phase d'angoisse avancées car je trouve que tout ce cinéma au travail ne sert à rien. Je ne supporte pas devoir passer ma vie au travail (alors qu'on n'y fait absolument rien) et devoir ensuite seulement disposer de quelques maigres heures le soir pour être libre.
et comme il faut sans cesse de l'argent pour tout, il n'y a plus aucune insouciance. Je suis aussi confronté à mes parents qui ont appris à encaisser, et à supporter cette contrainte. Mais on n'a qu'une vie, et je ne vois pas auprès de quel principe je devrait la sacrifier au travail parce que quelques uns ont inventé le capitalisme et l'argent.
alors évidemment il se peut que nous n'ayons pas trouvé ce qui nous plait. Mais je ne m'explique pas pourquoi c'est tellement pénible le travail. Rester assis à attendre toute la journée pendant une dizaine d'heures. Et les autres ont l'air tellement content d'être là, de faire semblant, de faire tout ce bling bling!
A la limite, si je passais mes journées à faire à manger, à nettoyer, à m'occuper de mon linge, je me dirais que je fais fonctionner la logistique de la vie, ça sert à quelque chose. Mais servir les intérêts d'un patron qui sirote un cognac dans son fauteuil... mouais mouais...
je peux avoir une vie normale, l'extraordinaire on peut se le faire soit-même (la musique, les voyages...). Mais encore faut-il trouver un job qui laisse du temps, pas un job à 12h par jour où il n'y a pourtant rien à faire.
On est quand même beaucoup à en avoir ras-le-bol...
Je me demande ce que ça va donner plus tard, les gens comme nous, on est des bombes à retardement non ? Étaient-ils si nombreux les jeunes d'il y a un demi siècle à se sentir aussi dépités par leur vie morne et contraignante ?
Ou peut-être qu'on est des descendants de nobles ou de privilégiés quelconques et que c'est dans nos gènes lol (je rigole, personne s'énerve)
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
http://pvtistes.net/
Yul- Messages : 4076
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Étaient-ils si nombreux les jeunes d'il y a un demi siècle à se sentir aussi dépités par leur vie morne et contraignante ?
J'ai tendance à penser que oui, surtout en ces termes, la "vie morne est contraignante" est un leitmotiv des livres, des témoignages, des philosophes, depuis le romantisme, dans la première moitié du XIXe.
Sinon pour gagner de l'argent, je ne m'y connais pas très bien^^ J'ai dit comptable parce que c'est pas compliqué, rapide à obtenir, et il me semble que ça gagne bien. Mais pour ne vraiment pas bosser du tout et avoir du fric, je ne vois que le mariage ou le vol.
Le dernier truc dont on m'a parlé aussi, c'est controleur des finances publiques, un job à 3000/mois, sur concours. Tu passes un concours bête et méchant, tu pars en formation payée à 1600/mois et puis tu es fonctionnaire payé à pas faire grand chose, jusqu'au moment T etc.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:.../...
Le système est complétement foireux et malsain .../...
Par contre si y a un moyen de réunir toute la tune nécessaire au moment T dont tu parles, et que je peux la réunir en fournissant un effort qui me prend pas 40h par semaine (à moins que ce soit 40h de plaisir, bien sûr!), ben je veux bien que tu m'en parles, j'ai cherché mais je trouve rien de convaincant.
N'attend pas de l'extérieur qu'on te fournisse cette solution cledf en main, ta solution n'est qu'unique et n'est valable que pour toi même, crée là !
Ben ma situation est unique mais bof pas tant que ça mec de 22 ans intelligent mais sans aucun talent, étudiant dans une discipline dont tout le monde se fout y compris lui-même et sans devenir, sans fric ni compétence particulière à vendre. Basique
Je vois pas quoi créer avec ça
Non, j'ai pas dis que tu est unique mais que la solution à mettre en oeuvre est unique puisqu'elle ne dépend que de ton acceptation, pas de la réalité
Si tu manque de créativité, attend , avance, un jour tu sera (peut-être) prêt à raisonner en terme de soluce plus que de problèmes
C'est pas un problème de raisonnement, un raisonnement c'est connecter des éléments entre eux, là c'est un manque d'éléments.
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Kreach a écrit:Comment peut-on avoir un raisonnement avec tant d’œillères...
Mdr j'adore les gens comme toi, ça arrive ça pète un petit nuage de mépris et ça repart en bombant le torse...
Explique-moi l'utilité de ton intervention ? Est-ce que ta clairvoyance me dépasse au point qu'il te soit impossible de m'indiquer mes égarements ? Je sais pas si vous vous rendez compte que vos problèmes d'égo sont grave flagrants, j'aurais honte de me comporter avec aussi peu de pudeur.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Yul a écrit:http://pvtistes.net/
Déjà fait !
Sympa, mais pas un mode de vie qui me convient.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:Étaient-ils si nombreux les jeunes d'il y a un demi siècle à se sentir aussi dépités par leur vie morne et contraignante ?
J'ai tendance à penser que oui, surtout en ces termes, la "vie morne est contraignante" est un leitmotiv des livres, des témoignages, des philosophes, depuis le romantisme, dans la première moitié du XIXe.
Sinon pour gagner de l'argent, je ne m'y connais pas très bien^^ J'ai dit comptable parce que c'est pas compliqué, rapide à obtenir, et il me semble que ça gagne bien. Mais pour ne vraiment pas bosser du tout et avoir du fric, je ne vois que le mariage ou le vol.
Le dernier truc dont on m'a parlé aussi, c'est controleur des finances publiques, un job à 3000/mois, sur concours. Tu passes un concours bête et méchant, tu pars en formation payée à 1600/mois et puis tu es fonctionnaire payé à pas faire grand chose, jusqu'au moment T etc.
Je ne sais pas si on disait qu'elle était morne et contraignante, exception faite des romantiques (qui ont résolument quelque chose de très génération Y). On disait qu'elle était dure, oui, mais de là à se demander si elle vaut la peine d'être vécue ?
Dans le sens où les personnes de 40-50 ans que je connais se plaignent à peu près autant que ceux de mon âge, à la différence qu'elles continuent à s'exécuter quoi qu'il arrive et à endurer religieusement un quotidien inintéressant et épuisant. Quand pas mal de jeunes que je connais sont déscolarisés, en clinique pour alcoolisme et autres, envisagent déjà le RSA etc... bref s'envisagent parasites sans la moindre honte.
Ouais en plus les concours je peux avec licence ils regardent que le nombre d'années d'études après le bac ? Mais 3000 ça me semble léger pour pouvoir constituer un capital suffisant pour le transformer en rente à vie, non ? Dans le sens où je tiendrai pas longtemps, je peux pas commencer à 25 ans en me disant ''allez, ça va être d'un ennui terrible mais ça durera que jusqu'à tes 40 ans''. Il me faut beaucoup d'argent d'un coup...
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Moi j'aime bien le concept de BAD (base autonome durable.) Mon plus vieil ami (ingénieur de formation, on se connait depuis la 5 ème.) est en train de lâcher le monde du travail. Il a l'intention de s'acheter un grand terrain, avec une bicoque dessus, et d'essayer de vivre en auto-suffisance, avec sa famille. ça, c'est du projet ! Au revoir le salariat, la séparation production/consommation, etc... Ce ne sera pas facile, certainement, mais pour qui refuse l'éco néo-libérale, déteste travailler pour autrui, et se demande ce que deviendra le monde avec la crise qu'on se prend dans la figure depuis 8 ans, cela se tente. Un autre de mes amis (un informaticien, quant à lui.) tente une aventure comparable depuis 6 ans : il s'en sort pas trop mal...pas les couilles de franchir le pas, pour ma part, mais je dois dire que cela semble très stimulant !!! l'ami en question a appris le jardinage, l'apiculture, il se démerde bien en mécanique, plomberie, pose de carrelage...cela change du codage en C++ ou java ! Et puis, voilà, pour reprendre les vieilles catégories marxistes, agitées par un Clouscard, par exemple, il est moins "aliéné" que moi...
nikko76- Messages : 837
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
nikko76 a écrit:Moi j'aime bien le concept de BAD (base autonome durable.) Mon plus vieil ami (ingénieur de formation, on se connait depuis la 5 ème.) est en train de lâcher le monde du travail. Il a l'intention de s'acheter un grand terrain, avec une bicoque dessus, et d'essayer de vivre en auto-suffisance, avec sa famille. ça, c'est du projet ! Au revoir le salariat, la séparation production/consommation, etc... Ce ne sera pas facile, certainement, mais pour qui refuse l'éco néo-libérale, déteste travailler pour autrui, et se demande ce que deviendra le monde avec la crise qu'on se prend dans la figure depuis 8 ans, cela se tente. Un autre de mes amis (un informaticien, quant à lui.) tente une aventure comparable depuis 6 ans : il s'en sort pas trop mal...pas les couilles de franchir le pas, pour ma part, mais je dois dire que cela semble très stimulant !!! l'ami en question a appris le jardinage, l'apiculture, il se démerde bien en mécanique, plomberie, pose de carrelage...cela change du codage en C++ ou java ! Et puis, voilà, pour reprendre les vieilles catégories marxistes, agitées par un Clouscard, par exemple, il est moins "aliéné" que moi...
Oui mais je suis un produit de cette société, l'autarcie me tentait quand j'avais 15 ans mais maintenant : à quoi bon ? Je m'y ennuierais encore plus, tant d'efforts pour avoir le droit de s'ennuyer du matin au soir...
Non, c'est tentant dans l'idée, mais plus de deux semaines je souhaiterais peut-être encore plus la mort qu'en tant que salarié. Quelle horreur, voir toujours les mêmes gueules, passer toute sa vie à ramasser des légumes ! En plus, je suis gay, c'est pas dire que je pourrais regarder mes enfants grandir lol
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
t'as pas trop le temps de t'ennuyer, visiblement : toujours plein de projets que tu mets en oeuvre, et que tu as plaisir à mettre en oeuvre, car tu les fais pour toi, par pour un patron...et le temps libre, tu l'utilises pour lire, te cultiver etc...
Puis entre nous, le deuxième pote, plutôt asocial, à part sa gueule dans le miroir, il en voit pas trop, des gueules, justement : il est seul....
Sinon, tu sais ce que l'on dit parfois : "Quand y a pas de solution, c'est qu'en fait y a pas de problème..." Puisque tu balayes les solutions qui te sont proposées, c'est peut être parce qu'il n'y a pas de problème, juste des noeuds que tu te fais dans la tête ? La solution est alors intégrée au problème, mais tu ne le sais pas encore : je m'explique : ton problème te pousse à te plaindre....la solution à ton problème, c'est pas de "changer de vie", c'est de pouvoir se plaindre...dès que la plainte a commencé, il s'agit donc de maintenir coûte que coûte le statu-quo, ce qui te permet justement de continuer à te plaindre.... Cela tourne un peu en boucle, cela s'auto-alimente, ça a un côté masturbatoire / narcissique mais cela fait du bien.
Puis entre nous, le deuxième pote, plutôt asocial, à part sa gueule dans le miroir, il en voit pas trop, des gueules, justement : il est seul....
Sinon, tu sais ce que l'on dit parfois : "Quand y a pas de solution, c'est qu'en fait y a pas de problème..." Puisque tu balayes les solutions qui te sont proposées, c'est peut être parce qu'il n'y a pas de problème, juste des noeuds que tu te fais dans la tête ? La solution est alors intégrée au problème, mais tu ne le sais pas encore : je m'explique : ton problème te pousse à te plaindre....la solution à ton problème, c'est pas de "changer de vie", c'est de pouvoir se plaindre...dès que la plainte a commencé, il s'agit donc de maintenir coûte que coûte le statu-quo, ce qui te permet justement de continuer à te plaindre.... Cela tourne un peu en boucle, cela s'auto-alimente, ça a un côté masturbatoire / narcissique mais cela fait du bien.
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Kreach a écrit:Comment peut-on avoir un raisonnement avec tant d’œillères...
Mdr j'adore les gens comme toi, ça arrive ça pète un petit nuage de mépris et ça repart en bombant le torse...
Explique-moi l'utilité de ton intervention ? Est-ce que ta clairvoyance me dépasse au point qu'il te soit impossible de m'indiquer mes égarements ? Je sais pas si vous vous rendez compte que vos problèmes d'égo sont grave flagrants, j'aurais honte de me comporter avec aussi peu de pudeur.
Ce n'était pas ton raisonnement à toi, non. Tes "égarements" sont "logiques".
Le choc me fait réagir, au final, meme si je devrais laisser couler, c'est souvent le cas avec l'incohérence des propos de semblables, condamnés dans une vision d'un système cloisonné entre les murs.
"Arbeit macht frei" pendant qu'on y est...
Le fait de ne pas développer est que je n'ai pas envie de conflits, bien au contraire réellement, et qu'on ne prêche pas des somnambules.
Kreach- Messages : 212
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:.../...
Si tu manque de créativité, attend , avance, un jour tu sera (peut-être) prêt à raisonner en terme de soluce plus que de problèmes
C'est pas un problème de raisonnement, un raisonnement c'est connecter des éléments entre eux, là c'est un manque d'éléments.
au temps pour moi, je pensai que tu accepterai l'acception courante du terme ( même si j'en conviene elle est sur un plan rigoriste abusive) remplace 'raisonnement' par 'voir les choses'
Maintenant je comprend le manque d'élément mais ne serait-ce que ta recherche ici ( de 'réponse') n'est t-elle pas en soit un élément ? Tu es dans une quête donc, ce n'est pas le néant ?
karkakoa a écrit:Sylphide a écrit:Étaient-ils si nombreux les jeunes d'il y a un demi siècle à se sentir aussi dépités par leur vie morne et contraignante ?
J'ai tendance à penser que oui, .../...
Je ne sais pas si on disait qu'elle était morne et contraignante, exception faite des romantiques (qui ont résolument quelque chose de très génération Y). On disait qu'elle était dure, oui, mais de là à se demander si elle vaut la peine d'être vécue ?[/quote]
Non, il y à 50 ans, non années 60, les trentes glorieuses, l'évolution sociale, le tout-confiance sur la science ( qui résoudra tous les problèmes), les nouveautés matérielles ( et son acquisition possible pour quasiment tout-à chacun), le plein emploi, bref la confiance était tellement grande à cette époque qu'une majorité de jeunes n'étaient pas aussi dépités, assurément.
\"karkakoa a écrit:
Quand pas mal de jeunes que je connais sont déscolarisés, en clinique pour alcoolisme et autres, envisagent déjà le RSA etc... bref s'envisagent parasites sans la moindre honte.
Quels éléments te permettent de juger ces jeunes en tant que parasites ? en quoi te semblent-ils plus l'être que toi même ? Ils devraient selon toi avoir honte ?
\"karkakoa a écrit:
Il me faut beaucoup d'argent d'un coup...
Euh, tu es en 2015, les dès sont lancés depuis quelques larges décénnies quand même , soit tu es du sérail soit te reste en gros les chances du Loto et consort...
Quand à connaitre le montant du capital nécéssaire à assurer sa survie à vie, cela n'est pas très compliqué, fait quelques recherches ou études, tu trouvera vite le calcul.
Mais autant te dire qu'à ton age, ça part quand même sur la base de million d'€. ( Après ça dépend énorment selon que tu désire faire perdurer le capital après ta mort ou pas.)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
nikko76 a écrit:t'as pas trop le temps de t'ennuyer, visiblement : toujours plein de projets que tu mets en oeuvre, et que tu as plaisir à mettre en oeuvre, car tu les fais pour toi, par pour un patron...et le temps libre, tu l'utilises pour lire, te cultiver etc...
Puis entre nous, le deuxième pote, plutôt asocial, à part sa gueule dans le miroir, il en voit pas trop, des gueules, justement : il est seul....
Sinon, tu sais ce que l'on dit parfois : "Quand y a pas de solution, c'est qu'en fait y a pas de problème..." Puisque tu balayes les solutions qui te sont proposées, c'est peut être parce qu'il n'y a pas de problème, juste des noeuds que tu te fais dans la tête ? La solution est alors intégrée au problème, mais tu ne le sais pas encore : je m'explique : ton problème te pousse à te plaindre....la solution à ton problème, c'est pas de "changer de vie", c'est de pouvoir se plaindre...dès que la plainte a commencé, il s'agit donc de maintenir coûte que coûte le statu-quo, ce qui te permet justement de continuer à te plaindre.... Cela tourne un peu en boucle, cela s'auto-alimente, ça a un côté masturbatoire / narcissique mais cela fait du bien.
Non mais en fait c'est que la discussion a dévié ! Je cherche pas tellement à ce que vous m'aidiez à résoudre les problèmes dans ma tête, là c'est quelque chose de très concret c'est le travail ! J'ai déjà travaillé et j'ai trouvé ça affreux, horrible, je me sentais tellement mal et frustré, et je vais pas pouvoir y échapper donc il y a un problème.
Ce n'est pas parce que je refuse ce que vous me proposez que je suis borné ou enfermé dans mon problème... ça me force un peu à vous dire oui pour vous faire plaisir et à être malhonnête. Parce que, par exemple, occuper mes journées à retourner de la terre ou ramasser des crottes de cheval et ce tous les jours jusqu'à ma mort ça ne me plaît pas, ça ne me convient pas, je ne suis pas très attaché à la terre et aux choses concrètes et puis ça me stimule pas. Je suis allergique aux animaux, et je m'en fous un peu de la nature, je trouve juste ça sympa pour souffler de temps en temps. Ce sont mes goûts, aussi...
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Kreach a écrit:karkakoa a écrit:Kreach a écrit:Comment peut-on avoir un raisonnement avec tant d’œillères...
Mdr j'adore les gens comme toi, ça arrive ça pète un petit nuage de mépris et ça repart en bombant le torse...
Explique-moi l'utilité de ton intervention ? Est-ce que ta clairvoyance me dépasse au point qu'il te soit impossible de m'indiquer mes égarements ? Je sais pas si vous vous rendez compte que vos problèmes d'égo sont grave flagrants, j'aurais honte de me comporter avec aussi peu de pudeur.
Ce n'était pas ton raisonnement à toi, non. Tes "égarements" sont "logiques".
Le choc me fait réagir, au final, meme si je devrais laisser couler, c'est souvent le cas avec l'incohérence des propos de semblables, condamnés dans une vision d'un système cloisonné entre les murs.
"Arbeit macht frei" pendant qu'on y est...
Le fait de ne pas développer est que je n'ai pas envie de conflits, bien au contraire réellement, et qu'on ne prêche pas des somnambules.
Ah tu parlais pas à moi ? Ok désolé ben j'aurais défendu quelqu'un, on ne sait toujours pas qui d'ailleurs
''je n'ai pas envie de conflits'' + ''on ne prêche pas des somnambules'' dans la même phrase wah fallait oser, je suis pas sûr d'avoir compris ce que tu as écrit au milieu mais si c'était genre ''je peux pas m'empêcher d'ouvrir ma gueule tellement je suis entouré de gens intolérablement plus stupides que moi'' je pense que tu joues pas trop la bonne carte sur ce site lol, on a tous été comme toi quand on était adolescents
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:au temps pour moi, je pensai que tu accepterai l'acception courante du terme ( même si j'en conviene elle est sur un plan rigoriste abusive) remplace 'raisonnement' par 'voir les choses'
Maintenant je comprend le manque d'élément mais ne serait-ce que ta recherche ici ( de 'réponse') n'est t-elle pas en soit un élément ? Tu es dans une quête donc, ce n'est pas le néant ?
Oui, non mais c'est vrai que selon les jours j'ai tendance à grossir le trait. Mais enfin oui effectivement si je fais ce sujet c'est qu'il y a peut-être une solution pour évoluer sans le travail en tout cas sans le salariat, c'est pour ça que je demande ici je me dis que je suis pas le seul que ça horrifie et des personnes plus âgées ont peut-être des solutions ? Je cherche des éléments, clairement, j'en cherche activement mais je suis atrocement difficile.
Fab. Fabrice a écrit:Quels éléments te permettent de juger ces jeunes en tant que parasites ? en quoi te semblent-ils plus l'être que toi même ? Ils devraient selon toi avoir honte ?
Ah non mais moi je les adore les gens comme ça pas de soucis, j'adore les écorchés. Et je suis évidemment un bon gros parasite en puissance, même si pour le moment je ne prends rien à l'Etat.
Fab. Fabrice a écrit:Euh, tu es en 2015, les dès sont lancés depuis quelques larges décénnies quand même , soit tu es du sérail soit te reste en gros les chances du Loto et consort...
Quand à connaitre le montant du capital nécéssaire à assurer sa survie à vie, cela n'est pas très compliqué, fait quelques recherches ou études, tu trouvera vite le calcul.
Mais autant te dire qu'à ton age, ça part quand même sur la base de million d'€. ( Après ça dépend énorment selon que tu désire faire perdurer le capital après ta mort ou pas.)
Ben je sais tout ça c'est bien pour ça que je me sens mal ! J'ai d'illusions sur rien, je sais que je vais dans le mur
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Qui a dit qu'il fallait exercer le même métier toute sa vie au fait?
Yul- Messages : 4076
Date d'inscription : 14/06/2014
Age : 40
Localisation : Dieppe
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
dans la vie, y a que les compromis qui marchent. Ergo : trouve toi un boulot à temps partiel pas trop mal payé, et le reste du temps, fais des choses qui te plaisent et t'épanouissent...
c'est le choix que j'ai fait, et cela permet de supporter le salariat sans y perdre son âme (et surtout son temps.)
au fait, Fabrice, tu as lu Michel Clouscard ? Je le trouve chiant à lire, mais ses analyses sur le capitalisme (de la séduction.) la société de consommation, le libéralisme, sont assez intéressantes, et encore d'actualité, 30 ans après...
c'est le choix que j'ai fait, et cela permet de supporter le salariat sans y perdre son âme (et surtout son temps.)
au fait, Fabrice, tu as lu Michel Clouscard ? Je le trouve chiant à lire, mais ses analyses sur le capitalisme (de la séduction.) la société de consommation, le libéralisme, sont assez intéressantes, et encore d'actualité, 30 ans après...
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:c'est pour ça que je demande ici je me dis que je suis pas le seul que ça horrifie et des personnes plus âgées ont peut-être des solutions ?
Je crois que la plupart de nous n'ont pas trouvé un truc miracle. Après chacun a son degré d'horrification. Pour moi, si je savais quelque chose de mes dix doigts, je proposerait une activité au sein d'une coop d'entrepreneurs = le jour où ton chiffre d'affaire te permets de vivre, tu passes en CDI avec sécu et tout, mais sans patron. Le reste du temps tu peux cumuler avec autre job et/ou aides sociales, contrairement au statut d'auto entrepreneur normal.
Mais ça n'a rien à voir avec gagner plein d'argent pour être peinard. Seulement justement, le sujet a dérivé parce que tu expliques aussi que ça serait tout aussi horrible de passer ses journées à rien faire, car la vie pue du cul.
Du coup, cela parait logique que le mal de travailler ne soit qu'une conséquence ou une partie du mal de vivre plus général.
Je crois aussi que la plupart de nous ont été confrontés à eux-mêmes de façon plus globale, pour pouvoir envisager une vie au travail plus sereine.
La solution pourrait donc être de ne plus être atteint aussi violemment par tout ça, ce qui ne remet pas en cause ton opinion sur tout ça. La vie peut etre objectivement horrible sans qu'on en patisse tel un martyr qui n'arrange d'ailleurs rien, ni qu'on devienne un gros cynique - bref je m'égare. Et là les questions deviennent d'ordre analytique, du genre : depuis quand es tu atteint par ce dégout de vivre, afin de cerner ce qui peut le soulager ? As tu lu Cyrulnik ? etc. (Je ne te demande pas du tout d'y répondre, c'est juste pour finir d'expliquer quelles pistes on est amené à te proposer sur la base du souci que tu exposes)
Sylphide- Messages : 93
Date d'inscription : 30/09/2015
Localisation : Paris
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
@nikko76:
A priori non, je n'ai pas lu Michel Clouscard, il se trouve que je me suis toujours construit mes propres philosophies et théories depuis toujours et que souvent, maintenant, je me rend compte qu'elles existent déja, du coup tu m'interresse avec Michel Clouscard , je vais le regarder à l'occasion car cela ne serais pas le premier pour qui je me dis 'purée, ce mec avait tout dis 30 ans avant'...
Quelque part la société te le dis de façon sournoise ( par exemple on évite de te payer une formation avec changement de métier après 40 ans, on t'embauche plus dans des 'gros' changements de carrière -armée etc...-, on te défini en tant que personne par en métier directement en second lieu -Police et papierss adminstratifs, même les assureurs : Nom, Prénom, Profession !-)
Perso la soluce que j'ai prise c'est de faire des virages à 180° de moi même mais attention, faut parfois être prêt à tout remettre en cause, tout perdre, tout rejouer, pas dis que ca convienne au besoin de sécurité psychologique et 'sociétale' de tout le monde, le prix est quand même potentiellment élevé.
Il y a la possibilté de travailler par "à coup" aussi, genre gros boulot/grosd bosseur quelques années, puis arret 4/5 ans... C'est au fond le me^me compromis mais étalé différement dans le temps
Ca permet de se remotiver vers des métiers passions ( mais il faut qu'ils rapportent quand même et pas que tu ai le mode de vie frusté de travailler/compensé par des dépenses 'défoulatoires' et avoir un mode de vie assez frugale au fond)
Je pense que tu est loin d'être le seul que cette perpective horrife ici... Mais je craisn qu'il n'existe pas d'éléments 'clef en main', tu va devoir trouver ta propre solution, peut être aussi changer ta conception ou ton point de vue sur toi même, la société, le travail, ce que tu es prêt à accepter, à endurer ou pas, tes objectifs.
Je veux dire par là qu'une petite remise en cause sera probablement, comme pour chacun, un point de passage obligé vers la/des solutions
Ne te juge pas le cas échéant en 'parasite', tu te met la pression de façon négative, cela contribue peut-être au fait que tu manque de perspectives, de motivation....
Si un jour tu a besoin de la solidarité de la société, elle est la pour cela, sinon détruison la dès aujourd'hui.
Par ailleur la Nation ou l'Etat te le dois, c'est un dû face aux ressources dont on te prive pour assurer sa propre existence ( et la notion de 'juste compensation' pour ce fait existe)
[/quote]
Oui, si tu es désillusionné, c'est compliqué, change ta vision du problème, du monde, il te faut passer du mode de raisonnement 'je lutte contre' ou 'je le subis' à 'j'accepte , les choses sont comme cela, comment je trouve à faire quelques chose qui répond à mon besoin/envie la dedans'
Quand à aller dans le mur, même si c'était le cas, rien n'oblige à le regarder pendant tout le trajet, porte ta vision ailleur, ouvre toi des perspectives, étend par là même ton champ du possible
Mais attention à ne pas te mettre martel en tête en permanence sur ta recherche de solution, cela te rendra malheureux, t'enfermera dans ta quête, devenue obsessionnelle?, t'empéchera de voir d'autre possibilité.
Il faut vivre, faire, être ouvert à ce qui se présente, d'expérience les hasards ou opportunitées de la vie ne se croisent que rarement dans son lit ou enfermé dans sa tête....
A priori non, je n'ai pas lu Michel Clouscard, il se trouve que je me suis toujours construit mes propres philosophies et théories depuis toujours et que souvent, maintenant, je me rend compte qu'elles existent déja, du coup tu m'interresse avec Michel Clouscard , je vais le regarder à l'occasion car cela ne serais pas le premier pour qui je me dis 'purée, ce mec avait tout dis 30 ans avant'...
Yul a écrit:Qui a dit qu'il fallait exercer le même métier toute sa vie au fait?
Quelque part la société te le dis de façon sournoise ( par exemple on évite de te payer une formation avec changement de métier après 40 ans, on t'embauche plus dans des 'gros' changements de carrière -armée etc...-, on te défini en tant que personne par en métier directement en second lieu -Police et papierss adminstratifs, même les assureurs : Nom, Prénom, Profession !-)
Perso la soluce que j'ai prise c'est de faire des virages à 180° de moi même mais attention, faut parfois être prêt à tout remettre en cause, tout perdre, tout rejouer, pas dis que ca convienne au besoin de sécurité psychologique et 'sociétale' de tout le monde, le prix est quand même potentiellment élevé.
nikko76 a écrit:dans la vie, y a que les compromis qui marchent. Ergo : trouve toi un boulot à temps partiel pas trop mal payé, et le reste du temps, fais des choses qui te plaisent et t'épanouissent...
Il y a la possibilté de travailler par "à coup" aussi, genre gros boulot/grosd bosseur quelques années, puis arret 4/5 ans... C'est au fond le me^me compromis mais étalé différement dans le temps
Ca permet de se remotiver vers des métiers passions ( mais il faut qu'ils rapportent quand même et pas que tu ai le mode de vie frusté de travailler/compensé par des dépenses 'défoulatoires' et avoir un mode de vie assez frugale au fond)
karkakoa a écrit: c'est pour ça que je demande ici je me dis que je suis pas le seul que ça horrifie et des personnes plus âgées ont peut-être des solutions ? Je cherche des éléments, clairement, j'en cherche activement mais je suis atrocement difficile.
Je pense que tu est loin d'être le seul que cette perpective horrife ici... Mais je craisn qu'il n'existe pas d'éléments 'clef en main', tu va devoir trouver ta propre solution, peut être aussi changer ta conception ou ton point de vue sur toi même, la société, le travail, ce que tu es prêt à accepter, à endurer ou pas, tes objectifs.
Je veux dire par là qu'une petite remise en cause sera probablement, comme pour chacun, un point de passage obligé vers la/des solutions
karkakoa a écrit:
Et je suis évidemment un bon gros parasite en puissance, même si pour le moment je ne prends rien à l'Etat.
Ne te juge pas le cas échéant en 'parasite', tu te met la pression de façon négative, cela contribue peut-être au fait que tu manque de perspectives, de motivation....
Si un jour tu a besoin de la solidarité de la société, elle est la pour cela, sinon détruison la dès aujourd'hui.
Par ailleur la Nation ou l'Etat te le dois, c'est un dû face aux ressources dont on te prive pour assurer sa propre existence ( et la notion de 'juste compensation' pour ce fait existe)
[/quote]
\"karkakoa a écrit:
Ben je sais tout ça c'est bien pour ça que je me sens mal ! J'ai d'illusions sur rien, je sais que je vais dans le mur
Oui, si tu es désillusionné, c'est compliqué, change ta vision du problème, du monde, il te faut passer du mode de raisonnement 'je lutte contre' ou 'je le subis' à 'j'accepte , les choses sont comme cela, comment je trouve à faire quelques chose qui répond à mon besoin/envie la dedans'
Quand à aller dans le mur, même si c'était le cas, rien n'oblige à le regarder pendant tout le trajet, porte ta vision ailleur, ouvre toi des perspectives, étend par là même ton champ du possible
Mais attention à ne pas te mettre martel en tête en permanence sur ta recherche de solution, cela te rendra malheureux, t'enfermera dans ta quête, devenue obsessionnelle?, t'empéchera de voir d'autre possibilité.
Il faut vivre, faire, être ouvert à ce qui se présente, d'expérience les hasards ou opportunitées de la vie ne se croisent que rarement dans son lit ou enfermé dans sa tête....
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Le libéral, c'est pas mal aussi....rapport à l'aliénation liée au salariat, je regrette par exemple d'être devenu psychologue (non remboursé par la sécu, donc démarrage en libéral difficile.) plutôt que kinésithérapeute ou même orthophoniste : les uns et les autres sont les rois du pétrole !!! Installation en cabinet sans problème, beaucoup de demandes d'intervention extérieur, notamment au sein des ephad....et par là, la possibilité de travailler à la "carte" (même si la plupart des kinés/orthophoniste que je connais, séduits par les sirènes du consumérisme, ont tendance à bosser beaucoup pour gagner le plus d'argent possible et se payer une belle audi de merde...J'en connais tout de même un qui a pigé le truc et qui plu^tôt que de travailler toute l'année comme un taré travaille tranquille et s'offre tous les ans au moins 3 mois de vacances à l'étranger.)
nikko76- Messages : 837
Date d'inscription : 29/07/2015
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
nikko76 a écrit:Le libéral, c'est pas mal aussi....rapport à l'aliénation liée au salariat, je regrette par exemple d'être devenu psychologue (non remboursé par la sécu, donc démarrage en libéral difficile.) plutôt que kinésithérapeute ou même orthophoniste : les uns et les autres sont les rois du pétrole !!! Installation en cabinet sans problème, beaucoup de demandes d'intervention extérieur, notamment au sein des ephad....et par là, la possibilité de travailler à la "carte" (même si la plupart des kinés/orthophoniste que je connais, séduits par les sirènes du consumérisme, ont tendance à bosser beaucoup pour gagner le plus d'argent possible et se payer une belle audi de merde...J'en connais tout de même un qui a pigé le truc et qui plu^tôt que de travailler toute l'année comme un taré travaille tranquille et s'offre tous les ans au moins 3 mois de vacances à l'étranger.)
il aurait fallu être anesthésite : à l'heure actuelle quelques heures suffisent pour vivre largement bien!
De toute manière le travail sera toujours un souci. C'est le capitalisme, la richesse pour une poignée en haut de la pyramide et ceux d'en bas doivent se contacter de la "bonté" des gens du haut qui leur permet de gagner des miettes, grâce à la généreuse opportunité qui est faite d'un travail. Le tout en agitant l'iphone, une BMW, ou une grosse montre pour faire baver les gens du bas et leur montrer que c'est accessible... moyennant des mois de privation et d'heures sup.
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
J'ai lu ton sujet il y a quelques jours donc je n'ai plus forcément en tête toutes les réponses des autres membres, je ne sais pas si je peux t'apporter quoique ce soit ni si je ne fais que répéter ce que d'autres ont dit… Mais je ressens une certaine similitude avec mon vécu, et même si je ne suis pas plus avancé aujourd'hui sur mon orientation professionnelle, j'ai réussi à sortir de ce cercle vicieux infernal…
Pousser mon analyse sur le non-sens de cette société, c'est ce qui m'a complètement mis à terre, mais c'est aussi grâce à ça que j'ai réussi à me relever, alors que je pensais que j'étais foutu, que je n'avais rien à apporter à ce système pourri, et je m'en satisfaisais quelque part. Pourquoi apporter une pierre à un édifice qui se casse la gueule ?
Je me sentais comme une cause perdue, une contrainte pour mon entourage, et mon entourage était devenu une contrainte pour moi, une cause perdue en retour. Il n'y avait plus de dialogue possible.
J'en étais arrivé à un stade où je me levais à pas d'heure, où je fumais 5 joints par jour pour passer le temps. Je n'avais aucun but, aucune motivation, je ne me voyais nulle part, ni entreprendre quoi que ce soit. Il y a même des jours où je n'avais plus aucune idée. J'étais une âme, vidée de sa substance qui vagabondait entre 4 murs, qui ne savait pas ce qu'elle foutait encore dans ce monde. J'étais tellement négatif que le moindre de mes mouvements devenait un supplice. Je me tordais de frustration, et quand je n'avais plus rien à fumer c'était la dépression la plus totale.
Alors, comment ai-je pu passer d'une épave à une personne débordant de volonté malgré le parcours du combattant qu'il me reste encore à surmonter ?
La morale, ça n'a pas fonctionné, ça n'a qu'accentué mon sentiment de frustration. Ce n'était pas la solution face au processus dans lequel je m'étais engagé. Il était trop tard (ou peut-être trop tôt ?) pour me remuer, me faire agir.
Et puis je me suis dit… Finalement tout a une fin. La vie a une fin, chaque époque a une fin, les relations ont une fin, le temps qui s'écoule est la fin d'une minute, d'une heure... Même les états dépressifs dans lesquels j'ai pu me sentir à certaines périodes de ma vie ont eu une fin.
Les choses bougent, le monde est constamment en mouvement, et moi… Je ne fais rien. Rester immobile est-il le véritable problème ou n'est-ce qu'un symptôme de quelque chose de plus profond ?
À partir de cette question, j'ai pu creuser. Je ne le cache pas, ce fût long et rude. Il m'a fallu faire des constats, sur le monde, sur moi-même, douloureux, mais ce qui m'a fait tenir, c'est cette soif de questions et de réponses qui me donnaient un fil conducteur sans véritable but, mais qui me conduisait quelque part… Vers un objectif inconnu.
J'ai dû revoir mes priorités. Avant de savoir ce que j'allais devenir, je devais comprendre qui j'étais devenu, quelle était ma position dans ce monde et surtout, SURTOUT, ma position face à mon environnement direct, aux personnes avec qui j'interagissais. Et là, je suis tombé sur le cul. Moi, conditionné dans ma petite existence, avec ma vision des choses bien définie, mon regard sombre sur tout ce que mes yeux fixaient, je me suis tout à coup retrouvé dans le rôle de celui qui répand le pessimisme, la haine au sens large, ces adjectifs que je reprochais à tout le monde ou presque. Cette société malade m'avait contaminé et m'avait rendu contagieux, et il me fallait un remède. Sortir de cet engrenage pour arrêter de me faire du mal, mais aussi pour empêcher les autres de se faire du mal et de répandre du mal. Il est là le cercle vicieux.
Le lâcher-prise. Des constats, j'en ai fait assez. Creuser encore et encore pour savoir à quel point le monde est abjecte, non seulement ça m'a rendu abjecte, mais en plus, ça m'a empêché de creuser sur le bon terrain, à savoir celui se trouvant dans ma tête.
J'ai réalisé alors qu'au delà de la haine, il y avait le conflit. J'étais en conflit avec le monde, mais avant tout avec moi-même. Qu'avais-je à me reprocher ? Rien, mais en même temps, tout. Rien parce qu'en restant immobile, je n'avais pas à m'affronter, dans mes failles, mes contradictions, j'étais dans ma zone de confort, je pouvais conserver le peu de fierté qu'il me restait. Mais comment parler de zone de confort alors que ma vie était en miette ? C'est là qu'intervient le tout. J'avais tout à revoir, changer d'angle de vue, repérer les conflits, ne pas y intervenir mais en même temps, être là pour soutenir ceux qui en ont marre également. Je pense que si tu es sur ce forum, c'est parce que tu cherches une issue, c'est un peu bête à dire, mais je pense que tu es réellement au début de quelque chose de nouveau.
Peut-être que finalement, l'issue on la trouve quand on cesse de se débattre. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais pendant que tu te débats contre le fait que tu ne trouves pas d'orientation ou de passion, tu laisses en arrière-plan ce que tu sais faire. Tu en oublies, ou du moins tu étouffes ce qu'il y a de bon en toi.
Moi, si je peux te donner une piste, c'est celle de prendre du temps pour te retrouver, te pardonner, pour apprécier à nouveau les petites choses du quotidien. De mettre en valeur ce que tu sais faire de mieux, même si tu juges que ce n'est pas grand chose. Tu ne vivras pas dans un monde édulcoré pour autant, mais en tout cas tu créeras dans ta tête une zone de repos, et c'est ça le plus important. Ensuite viendront tes passions, ton orientation professionnelle… J'ai envie de dire, tu ne peux pas partir dans une bonne direction, ni même construire un projet solide si tu ne récupères pas un peu d'élan, de positif, il est vital de te ressourcer avant d'employer les grands moyens
Et une dernière chose… Quand tu as l'impression de stagner, dis-toi que tu prépares juste la prochaine avancée Tu verras comment de petites phrases peuvent avoir un grand impact sur ton humeur
Pousser mon analyse sur le non-sens de cette société, c'est ce qui m'a complètement mis à terre, mais c'est aussi grâce à ça que j'ai réussi à me relever, alors que je pensais que j'étais foutu, que je n'avais rien à apporter à ce système pourri, et je m'en satisfaisais quelque part. Pourquoi apporter une pierre à un édifice qui se casse la gueule ?
Je me sentais comme une cause perdue, une contrainte pour mon entourage, et mon entourage était devenu une contrainte pour moi, une cause perdue en retour. Il n'y avait plus de dialogue possible.
J'en étais arrivé à un stade où je me levais à pas d'heure, où je fumais 5 joints par jour pour passer le temps. Je n'avais aucun but, aucune motivation, je ne me voyais nulle part, ni entreprendre quoi que ce soit. Il y a même des jours où je n'avais plus aucune idée. J'étais une âme, vidée de sa substance qui vagabondait entre 4 murs, qui ne savait pas ce qu'elle foutait encore dans ce monde. J'étais tellement négatif que le moindre de mes mouvements devenait un supplice. Je me tordais de frustration, et quand je n'avais plus rien à fumer c'était la dépression la plus totale.
Alors, comment ai-je pu passer d'une épave à une personne débordant de volonté malgré le parcours du combattant qu'il me reste encore à surmonter ?
La morale, ça n'a pas fonctionné, ça n'a qu'accentué mon sentiment de frustration. Ce n'était pas la solution face au processus dans lequel je m'étais engagé. Il était trop tard (ou peut-être trop tôt ?) pour me remuer, me faire agir.
Et puis je me suis dit… Finalement tout a une fin. La vie a une fin, chaque époque a une fin, les relations ont une fin, le temps qui s'écoule est la fin d'une minute, d'une heure... Même les états dépressifs dans lesquels j'ai pu me sentir à certaines périodes de ma vie ont eu une fin.
Les choses bougent, le monde est constamment en mouvement, et moi… Je ne fais rien. Rester immobile est-il le véritable problème ou n'est-ce qu'un symptôme de quelque chose de plus profond ?
À partir de cette question, j'ai pu creuser. Je ne le cache pas, ce fût long et rude. Il m'a fallu faire des constats, sur le monde, sur moi-même, douloureux, mais ce qui m'a fait tenir, c'est cette soif de questions et de réponses qui me donnaient un fil conducteur sans véritable but, mais qui me conduisait quelque part… Vers un objectif inconnu.
J'ai dû revoir mes priorités. Avant de savoir ce que j'allais devenir, je devais comprendre qui j'étais devenu, quelle était ma position dans ce monde et surtout, SURTOUT, ma position face à mon environnement direct, aux personnes avec qui j'interagissais. Et là, je suis tombé sur le cul. Moi, conditionné dans ma petite existence, avec ma vision des choses bien définie, mon regard sombre sur tout ce que mes yeux fixaient, je me suis tout à coup retrouvé dans le rôle de celui qui répand le pessimisme, la haine au sens large, ces adjectifs que je reprochais à tout le monde ou presque. Cette société malade m'avait contaminé et m'avait rendu contagieux, et il me fallait un remède. Sortir de cet engrenage pour arrêter de me faire du mal, mais aussi pour empêcher les autres de se faire du mal et de répandre du mal. Il est là le cercle vicieux.
Le lâcher-prise. Des constats, j'en ai fait assez. Creuser encore et encore pour savoir à quel point le monde est abjecte, non seulement ça m'a rendu abjecte, mais en plus, ça m'a empêché de creuser sur le bon terrain, à savoir celui se trouvant dans ma tête.
J'ai réalisé alors qu'au delà de la haine, il y avait le conflit. J'étais en conflit avec le monde, mais avant tout avec moi-même. Qu'avais-je à me reprocher ? Rien, mais en même temps, tout. Rien parce qu'en restant immobile, je n'avais pas à m'affronter, dans mes failles, mes contradictions, j'étais dans ma zone de confort, je pouvais conserver le peu de fierté qu'il me restait. Mais comment parler de zone de confort alors que ma vie était en miette ? C'est là qu'intervient le tout. J'avais tout à revoir, changer d'angle de vue, repérer les conflits, ne pas y intervenir mais en même temps, être là pour soutenir ceux qui en ont marre également. Je pense que si tu es sur ce forum, c'est parce que tu cherches une issue, c'est un peu bête à dire, mais je pense que tu es réellement au début de quelque chose de nouveau.
Peut-être que finalement, l'issue on la trouve quand on cesse de se débattre. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais pendant que tu te débats contre le fait que tu ne trouves pas d'orientation ou de passion, tu laisses en arrière-plan ce que tu sais faire. Tu en oublies, ou du moins tu étouffes ce qu'il y a de bon en toi.
Moi, si je peux te donner une piste, c'est celle de prendre du temps pour te retrouver, te pardonner, pour apprécier à nouveau les petites choses du quotidien. De mettre en valeur ce que tu sais faire de mieux, même si tu juges que ce n'est pas grand chose. Tu ne vivras pas dans un monde édulcoré pour autant, mais en tout cas tu créeras dans ta tête une zone de repos, et c'est ça le plus important. Ensuite viendront tes passions, ton orientation professionnelle… J'ai envie de dire, tu ne peux pas partir dans une bonne direction, ni même construire un projet solide si tu ne récupères pas un peu d'élan, de positif, il est vital de te ressourcer avant d'employer les grands moyens
Et une dernière chose… Quand tu as l'impression de stagner, dis-toi que tu prépares juste la prochaine avancée Tu verras comment de petites phrases peuvent avoir un grand impact sur ton humeur
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