Préfèrer la mort au travail : une solution ?
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
J'ai lu ton sujet il y a quelques jours donc je n'ai plus forcément en tête toutes les réponses des autres membres, je ne sais pas si je peux t'apporter quoique ce soit ni si je ne fais que répéter ce que d'autres ont dit… Mais je ressens une certaine similitude avec mon vécu, et même si je ne suis pas plus avancé aujourd'hui sur mon orientation professionnelle, j'ai réussi à sortir de ce cercle vicieux infernal…
Pousser mon analyse sur le non-sens de cette société, c'est ce qui m'a complètement mis à terre, mais c'est aussi grâce à ça que j'ai réussi à me relever, alors que je pensais que j'étais foutu, que je n'avais rien à apporter à ce système pourri, et je m'en satisfaisais quelque part. Pourquoi apporter une pierre à un édifice qui se casse la gueule ?
Je me sentais comme une cause perdue, une contrainte pour mon entourage, et mon entourage était devenu une contrainte pour moi, une cause perdue en retour. Il n'y avait plus de dialogue possible.
J'en étais arrivé à un stade où je me levais à pas d'heure, où je fumais 5 joints par jour pour passer le temps. Je n'avais aucun but, aucune motivation, je ne me voyais nulle part, ni entreprendre quoi que ce soit. Il y a même des jours où je n'avais plus aucune idée. J'étais une âme, vidée de sa substance qui vagabondait entre 4 murs, qui ne savait pas ce qu'elle foutait encore dans ce monde. J'étais tellement négatif que le moindre de mes mouvements devenait un supplice. Je me tordais de frustration, et quand je n'avais plus rien à fumer c'était la dépression la plus totale.
Alors, comment ai-je pu passer d'une épave à une personne débordant de volonté malgré le parcours du combattant qu'il me reste encore à surmonter ?
La morale, ça n'a pas fonctionné, ça n'a qu'accentué mon sentiment de frustration. Ce n'était pas la solution face au processus dans lequel je m'étais engagé. Il était trop tard (ou peut-être trop tôt ?) pour me remuer, me faire agir.
Et puis je me suis dit… Finalement tout a une fin. La vie a une fin, chaque époque a une fin, les relations ont une fin, le temps qui s'écoule est la fin d'une minute, d'une heure... Même les états dépressifs dans lesquels j'ai pu me sentir à certaines périodes de ma vie ont eu une fin.
Les choses bougent, le monde est constamment en mouvement, et moi… Je ne fais rien. Rester immobile est-il le véritable problème ou n'est-ce qu'un symptôme de quelque chose de plus profond ?
À partir de cette question, j'ai pu creuser. Je ne le cache pas, ce fût long et rude. Il m'a fallu faire des constats, sur le monde, sur moi-même, douloureux, mais ce qui m'a fait tenir, c'est cette soif de questions et de réponses qui me donnaient un fil conducteur sans véritable but, mais qui me conduisait quelque part… Vers un objectif inconnu.
J'ai dû revoir mes priorités. Avant de savoir ce que j'allais devenir, je devais comprendre qui j'étais devenu, quelle était ma position dans ce monde et surtout, SURTOUT, ma position face à mon environnement direct, aux personnes avec qui j'interagissais. Et là, je suis tombé sur le cul. Moi, conditionné dans ma petite existence, avec ma vision des choses bien définie, mon regard sombre sur tout ce que mes yeux fixaient, je me suis tout à coup retrouvé dans le rôle de celui qui répand le pessimisme, la haine au sens large, ces adjectifs que je reprochais à tout le monde ou presque. Cette société malade m'avait contaminé et m'avait rendu contagieux, et il me fallait un remède. Sortir de cet engrenage pour arrêter de me faire du mal, mais aussi pour empêcher les autres de se faire du mal et de répandre du mal. Il est là le cercle vicieux.
Le lâcher-prise. Des constats, j'en ai fait assez. Creuser encore et encore pour savoir à quel point le monde est abjecte, non seulement ça m'a rendu abjecte, mais en plus, ça m'a empêché de creuser sur le bon terrain, à savoir celui se trouvant dans ma tête.
J'ai réalisé alors qu'au delà de la haine, il y avait le conflit. J'étais en conflit avec le monde, mais avant tout avec moi-même. Qu'avais-je à me reprocher ? Rien, mais en même temps, tout. Rien parce qu'en restant immobile, je n'avais pas à m'affronter, dans mes failles, mes contradictions, j'étais dans ma zone de confort, je pouvais conserver le peu de fierté qu'il me restait. Mais comment parler de zone de confort alors que ma vie était en miette ? C'est là qu'intervient le tout. J'avais tout à revoir, changer d'angle de vue, repérer les conflits, ne pas y intervenir mais en même temps, être là pour soutenir ceux qui en ont marre également. Je pense que si tu es sur ce forum, c'est parce que tu cherches une issue, c'est un peu bête à dire, mais je pense que tu es réellement au début de quelque chose de nouveau.
Peut-être que finalement, l'issue on la trouve quand on cesse de se débattre. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais pendant que tu te débats contre le fait que tu ne trouves pas d'orientation ou de passion, tu laisses en arrière-plan ce que tu sais faire. Tu en oublies, ou du moins tu étouffes ce qu'il y a de bon en toi.
Moi, si je peux te donner une piste, c'est celle de prendre du temps pour te retrouver, te pardonner, pour apprécier à nouveau les petites choses du quotidien. De mettre en valeur ce que tu sais faire de mieux, même si tu juges que ce n'est pas grand chose. Tu ne vivras pas dans un monde édulcoré pour autant, mais en tout cas tu créeras dans ta tête une zone de repos, et c'est ça le plus important. Ensuite viendront tes passions, ton orientation professionnelle… J'ai envie de dire, tu ne peux pas partir dans une bonne direction, ni même construire un projet solide si tu ne récupères pas un peu d'élan, de positif, il est vital de te ressourcer avant d'employer les grands moyens
Et une dernière chose… Quand tu as l'impression de stagner, dis-toi que tu prépares juste la prochaine avancée Tu verras comment de petites phrases peuvent avoir un grand impact sur ton humeur
Pousser mon analyse sur le non-sens de cette société, c'est ce qui m'a complètement mis à terre, mais c'est aussi grâce à ça que j'ai réussi à me relever, alors que je pensais que j'étais foutu, que je n'avais rien à apporter à ce système pourri, et je m'en satisfaisais quelque part. Pourquoi apporter une pierre à un édifice qui se casse la gueule ?
Je me sentais comme une cause perdue, une contrainte pour mon entourage, et mon entourage était devenu une contrainte pour moi, une cause perdue en retour. Il n'y avait plus de dialogue possible.
J'en étais arrivé à un stade où je me levais à pas d'heure, où je fumais 5 joints par jour pour passer le temps. Je n'avais aucun but, aucune motivation, je ne me voyais nulle part, ni entreprendre quoi que ce soit. Il y a même des jours où je n'avais plus aucune idée. J'étais une âme, vidée de sa substance qui vagabondait entre 4 murs, qui ne savait pas ce qu'elle foutait encore dans ce monde. J'étais tellement négatif que le moindre de mes mouvements devenait un supplice. Je me tordais de frustration, et quand je n'avais plus rien à fumer c'était la dépression la plus totale.
Alors, comment ai-je pu passer d'une épave à une personne débordant de volonté malgré le parcours du combattant qu'il me reste encore à surmonter ?
La morale, ça n'a pas fonctionné, ça n'a qu'accentué mon sentiment de frustration. Ce n'était pas la solution face au processus dans lequel je m'étais engagé. Il était trop tard (ou peut-être trop tôt ?) pour me remuer, me faire agir.
Et puis je me suis dit… Finalement tout a une fin. La vie a une fin, chaque époque a une fin, les relations ont une fin, le temps qui s'écoule est la fin d'une minute, d'une heure... Même les états dépressifs dans lesquels j'ai pu me sentir à certaines périodes de ma vie ont eu une fin.
Les choses bougent, le monde est constamment en mouvement, et moi… Je ne fais rien. Rester immobile est-il le véritable problème ou n'est-ce qu'un symptôme de quelque chose de plus profond ?
À partir de cette question, j'ai pu creuser. Je ne le cache pas, ce fût long et rude. Il m'a fallu faire des constats, sur le monde, sur moi-même, douloureux, mais ce qui m'a fait tenir, c'est cette soif de questions et de réponses qui me donnaient un fil conducteur sans véritable but, mais qui me conduisait quelque part… Vers un objectif inconnu.
J'ai dû revoir mes priorités. Avant de savoir ce que j'allais devenir, je devais comprendre qui j'étais devenu, quelle était ma position dans ce monde et surtout, SURTOUT, ma position face à mon environnement direct, aux personnes avec qui j'interagissais. Et là, je suis tombé sur le cul. Moi, conditionné dans ma petite existence, avec ma vision des choses bien définie, mon regard sombre sur tout ce que mes yeux fixaient, je me suis tout à coup retrouvé dans le rôle de celui qui répand le pessimisme, la haine au sens large, ces adjectifs que je reprochais à tout le monde ou presque. Cette société malade m'avait contaminé et m'avait rendu contagieux, et il me fallait un remède. Sortir de cet engrenage pour arrêter de me faire du mal, mais aussi pour empêcher les autres de se faire du mal et de répandre du mal. Il est là le cercle vicieux.
Le lâcher-prise. Des constats, j'en ai fait assez. Creuser encore et encore pour savoir à quel point le monde est abjecte, non seulement ça m'a rendu abjecte, mais en plus, ça m'a empêché de creuser sur le bon terrain, à savoir celui se trouvant dans ma tête.
J'ai réalisé alors qu'au delà de la haine, il y avait le conflit. J'étais en conflit avec le monde, mais avant tout avec moi-même. Qu'avais-je à me reprocher ? Rien, mais en même temps, tout. Rien parce qu'en restant immobile, je n'avais pas à m'affronter, dans mes failles, mes contradictions, j'étais dans ma zone de confort, je pouvais conserver le peu de fierté qu'il me restait. Mais comment parler de zone de confort alors que ma vie était en miette ? C'est là qu'intervient le tout. J'avais tout à revoir, changer d'angle de vue, repérer les conflits, ne pas y intervenir mais en même temps, être là pour soutenir ceux qui en ont marre également. Je pense que si tu es sur ce forum, c'est parce que tu cherches une issue, c'est un peu bête à dire, mais je pense que tu es réellement au début de quelque chose de nouveau.
Peut-être que finalement, l'issue on la trouve quand on cesse de se débattre. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais pendant que tu te débats contre le fait que tu ne trouves pas d'orientation ou de passion, tu laisses en arrière-plan ce que tu sais faire. Tu en oublies, ou du moins tu étouffes ce qu'il y a de bon en toi.
Moi, si je peux te donner une piste, c'est celle de prendre du temps pour te retrouver, te pardonner, pour apprécier à nouveau les petites choses du quotidien. De mettre en valeur ce que tu sais faire de mieux, même si tu juges que ce n'est pas grand chose. Tu ne vivras pas dans un monde édulcoré pour autant, mais en tout cas tu créeras dans ta tête une zone de repos, et c'est ça le plus important. Ensuite viendront tes passions, ton orientation professionnelle… J'ai envie de dire, tu ne peux pas partir dans une bonne direction, ni même construire un projet solide si tu ne récupères pas un peu d'élan, de positif, il est vital de te ressourcer avant d'employer les grands moyens
Et une dernière chose… Quand tu as l'impression de stagner, dis-toi que tu prépares juste la prochaine avancée Tu verras comment de petites phrases peuvent avoir un grand impact sur ton humeur
Jo'- Messages : 170
Date d'inscription : 21/10/2015
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
En te lisant, je n'arrive pas à déterminer si c'est la perspective de devoir travailler qui te dégoute de la vie, et si tu justifies ton dégoût de la vie par le fait qu'il te faudrait travailler dans une société aliénante.
Pour le moment, tu sembles vidé de toute substance, tu as l'air de n'avoir aucune passion, de n'éprouver aucun intérêt pour quoi que ce soit.
Si tu pouvais vraiment vivre sans travailler, tu ne serais sans doute pas plus avancé.
Et, si on te donnait une machine "magique", qui t'enverrait dans n'importe quelle société qui ait existé, tu n'en trouverais sans doute pas une qui répondrait à tes désirs.
Pourquoi en es-tu là? Est-ce que de nouveaux éléments pourraient faire que ça change?
J'ai l'impression que oui, ça pourrait changer, si tu ne fais pas de connerie irréparable. Parce que tu es jeune, et que jusque là la vie s'est imposée à toi, il faut juste que tu apprennes à faire des choix que te conviennent.
Je m'explique: lorsqu'on est jeune, souvent, on suit le mouvement scolaire, parce que c'est comme ça, c'est ce qu'il faut faire. On passe chaque année en sachant ce qu'il y aura derrière (collège, lycée (bac)) - parfois c'est subit et on se laisse porter léthargiquement, avec angoisse, mais ça suit. Pour peu que tu aies quelques capacités, tu n'as même pas besoin de faire le moindre effort pour aller d'année en année.
Jusqu'au jour ou le courant s'arrête. Et, avec le peu de perspectives professionnelles qu'offrent les études de sociologie, là c'est le cas. Tu vas devoir t'approprier ta vie, de la manière que te convient. Le problème, c'est qu'il te faut choisir, trouver ce qui te passionne, et ça peut facilement être pris pour un mur.
Et là, il te faut garder en tête que tu es jeune, et qu'à ton âge on peut encore se réorienter vers pas mal de choses. C'est à dire que si tu pourrais sans doute te former pour exercer un métier qui t'intéresse, ou que tu ne vois pas comme une torture complète.
Le problème, c'est que pour le moment, tu es dans un état dépressif, donc c'est une impasse.
Et personne ne pourra te dire quel est l'intérêt de la vie, tu es le seul à pouvoir donner du sens à la tienne.
Si ça ne va vraiment pas, que tu perds vraiment pied, tu aurais peut-être besoin d'une aide médicale, pour passer ces moments là.
Pour le moment, tu sembles vidé de toute substance, tu as l'air de n'avoir aucune passion, de n'éprouver aucun intérêt pour quoi que ce soit.
Si tu pouvais vraiment vivre sans travailler, tu ne serais sans doute pas plus avancé.
Et, si on te donnait une machine "magique", qui t'enverrait dans n'importe quelle société qui ait existé, tu n'en trouverais sans doute pas une qui répondrait à tes désirs.
Pourquoi en es-tu là? Est-ce que de nouveaux éléments pourraient faire que ça change?
J'ai l'impression que oui, ça pourrait changer, si tu ne fais pas de connerie irréparable. Parce que tu es jeune, et que jusque là la vie s'est imposée à toi, il faut juste que tu apprennes à faire des choix que te conviennent.
Je m'explique: lorsqu'on est jeune, souvent, on suit le mouvement scolaire, parce que c'est comme ça, c'est ce qu'il faut faire. On passe chaque année en sachant ce qu'il y aura derrière (collège, lycée (bac)) - parfois c'est subit et on se laisse porter léthargiquement, avec angoisse, mais ça suit. Pour peu que tu aies quelques capacités, tu n'as même pas besoin de faire le moindre effort pour aller d'année en année.
Jusqu'au jour ou le courant s'arrête. Et, avec le peu de perspectives professionnelles qu'offrent les études de sociologie, là c'est le cas. Tu vas devoir t'approprier ta vie, de la manière que te convient. Le problème, c'est qu'il te faut choisir, trouver ce qui te passionne, et ça peut facilement être pris pour un mur.
Et là, il te faut garder en tête que tu es jeune, et qu'à ton âge on peut encore se réorienter vers pas mal de choses. C'est à dire que si tu pourrais sans doute te former pour exercer un métier qui t'intéresse, ou que tu ne vois pas comme une torture complète.
Le problème, c'est que pour le moment, tu es dans un état dépressif, donc c'est une impasse.
Et personne ne pourra te dire quel est l'intérêt de la vie, tu es le seul à pouvoir donner du sens à la tienne.
Si ça ne va vraiment pas, que tu perds vraiment pied, tu aurais peut-être besoin d'une aide médicale, pour passer ces moments là.
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Oui je suis une coquille vide, comme vous, mon problème c'est que moi j'arrive pas à me mentir.
Donc tous les moyens détournés que vous utilisez pour vous convaincre que ça vaut la peine de vous traîner ne fonctionnent pas sur moi.. Je vous regarde agiter vos ''passions'' vos ''petits moments de bonheur'' dès qu'on parle de la vie parce que vous avez réussi à vous convaincre que ces petits morceaux de rien valaient la peine de vous taper toutes les contraintes et les meurtrissures de la vie mais c'est faux.
Vivez un Bataclan et revenez me dire que vous vivez pour faire de la couture et di handball..
Bref, je suis un fantôme depuis que j'ai 15 ans ça ne changera pas, à savoir que je ne suis pas dans la vie comme je suis ici, chaque jour est une tentative avortée de me donner envie de vivre dans ce monde.
J'ai donc accepté de vivre une vie sans saveur, forcé que je suis par la psychose générale autour du suicide qui ferait souffrir mes parents plus que je ne peux le supporter. Mais le travail, c'est trop !
C'est comme les evenements du 13 novembre, je vous regarde vous agiter dans tous les sens en faisant semblant de pas réaliser à quel point tout cela vous excite, à quel point vous en redemandez au fond de vous, et je laisse aller car ainsi va la vie ainsi va la hommes. Et puis je vois des #JesuisDiesel en hommage à un putain de CHIEN, des pétitions pour que des CHIENS aient des cêrémonies funéraires payées par les contribuables et... là je peux plus, beyond my control
Ccl : ce n'est pas parce que vous êtes nombreux à vous être convaincus que c'est légitime que ça l'est.
Donc tous les moyens détournés que vous utilisez pour vous convaincre que ça vaut la peine de vous traîner ne fonctionnent pas sur moi.. Je vous regarde agiter vos ''passions'' vos ''petits moments de bonheur'' dès qu'on parle de la vie parce que vous avez réussi à vous convaincre que ces petits morceaux de rien valaient la peine de vous taper toutes les contraintes et les meurtrissures de la vie mais c'est faux.
Vivez un Bataclan et revenez me dire que vous vivez pour faire de la couture et di handball..
Bref, je suis un fantôme depuis que j'ai 15 ans ça ne changera pas, à savoir que je ne suis pas dans la vie comme je suis ici, chaque jour est une tentative avortée de me donner envie de vivre dans ce monde.
J'ai donc accepté de vivre une vie sans saveur, forcé que je suis par la psychose générale autour du suicide qui ferait souffrir mes parents plus que je ne peux le supporter. Mais le travail, c'est trop !
C'est comme les evenements du 13 novembre, je vous regarde vous agiter dans tous les sens en faisant semblant de pas réaliser à quel point tout cela vous excite, à quel point vous en redemandez au fond de vous, et je laisse aller car ainsi va la vie ainsi va la hommes. Et puis je vois des #JesuisDiesel en hommage à un putain de CHIEN, des pétitions pour que des CHIENS aient des cêrémonies funéraires payées par les contribuables et... là je peux plus, beyond my control
Ccl : ce n'est pas parce que vous êtes nombreux à vous être convaincus que c'est légitime que ça l'est.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Et j'ai 22 ans, mais j'ai 7 ans de dépression et 4 ans d'alcoolisme derrière moi, si je me jauge par rapport aux autres je dirais que j'ai 80 ans
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
De toute manière je crois que je suis né adulte, je n'ai toujours parlé qu'à eux, j'ai toujours été sceptique et jamais été insouciant ni naïf.
Ça fait depuis que j'ai 15 ans que je me bats pour qu'on cesse de se focaliser sur mon âge mais avec le temps je comprends : une manière efficace et condescendante de rejeter mes questionnements, qui ne demandent qu'à agiter la flaque de merde existentielle qui stagne au fond de vous
Ça fait depuis que j'ai 15 ans que je me bats pour qu'on cesse de se focaliser sur mon âge mais avec le temps je comprends : une manière efficace et condescendante de rejeter mes questionnements, qui ne demandent qu'à agiter la flaque de merde existentielle qui stagne au fond de vous
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Je penses qu'il n'existe pas que les deux alternatives que tu décris, toi et "les autres" que tu carricature dans ta pensée ( ceux qui se mentent, ne vivent que de lamentables petits moments de bonheurs en échange de la contrainte énorme du sacrifice de leur vie), d'autres voies existent
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
nikko76 a écrit:Le libéral, c'est pas mal aussi....rapport à l'aliénation liée au salariat, je regrette par exemple d'être devenu psychologue (non remboursé par la sécu, donc démarrage en libéral difficile.) plutôt que kinésithérapeute ou même orthophoniste : les uns et les autres sont les rois du pétrole !!! Installation en cabinet sans problème, beaucoup de demandes d'intervention extérieur, notamment au sein des ephad....et par là, la possibilité de travailler à la "carte" (même si la plupart des kinés/orthophoniste que je connais, séduits par les sirènes du consumérisme, ont tendance à bosser beaucoup pour gagner le plus d'argent possible et se payer une belle audi de merde...J'en connais tout de même un qui a pigé le truc et qui plu^tôt que de travailler toute l'année comme un taré travaille tranquille et s'offre tous les ans au moins 3 mois de vacances à l'étranger.)
Mouais... j'avoue le libéral ça pourrait me plaire mais beaucoup trop galère pour percer puis bon t'as ton bureau les gens défilent tu rentres chez toi c'est casse-couilles puis t'es obligé de travailler quand même. Mais je reconnais que c'est moins horrible que le salariat.
De tte' libéral avec une licence de socio je peux me torcher jusqu'au sang
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Brouillon a écrit:J'ai lu ton sujet il y a quelques jours donc je n'ai plus forcément en tête toutes les réponses des autres membres, je ne sais pas si je peux t'apporter quoique ce soit ni si je ne fais que répéter ce que d'autres ont dit… Mais je ressens une certaine similitude avec mon vécu, et même si je ne suis pas plus avancé aujourd'hui sur mon orientation professionnelle, j'ai réussi à sortir de ce cercle vicieux infernal…
Pousser mon analyse sur le non-sens de cette société, c'est ce qui m'a complètement mis à terre, mais c'est aussi grâce à ça que j'ai réussi à me relever, alors que je pensais que j'étais foutu, que je n'avais rien à apporter à ce système pourri, et je m'en satisfaisais quelque part. Pourquoi apporter une pierre à un édifice qui se casse la gueule ?
Je me sentais comme une cause perdue, une contrainte pour mon entourage, et mon entourage était devenu une contrainte pour moi, une cause perdue en retour. Il n'y avait plus de dialogue possible.
J'en étais arrivé à un stade où je me levais à pas d'heure, où je fumais 5 joints par jour pour passer le temps. Je n'avais aucun but, aucune motivation, je ne me voyais nulle part, ni entreprendre quoi que ce soit. Il y a même des jours où je n'avais plus aucune idée. J'étais une âme, vidée de sa substance qui vagabondait entre 4 murs, qui ne savait pas ce qu'elle foutait encore dans ce monde. J'étais tellement négatif que le moindre de mes mouvements devenait un supplice. Je me tordais de frustration, et quand je n'avais plus rien à fumer c'était la dépression la plus totale.
Alors, comment ai-je pu passer d'une épave à une personne débordant de volonté malgré le parcours du combattant qu'il me reste encore à surmonter ?
La morale, ça n'a pas fonctionné, ça n'a qu'accentué mon sentiment de frustration. Ce n'était pas la solution face au processus dans lequel je m'étais engagé. Il était trop tard (ou peut-être trop tôt ?) pour me remuer, me faire agir.
Et puis je me suis dit… Finalement tout a une fin. La vie a une fin, chaque époque a une fin, les relations ont une fin, le temps qui s'écoule est la fin d'une minute, d'une heure... Même les états dépressifs dans lesquels j'ai pu me sentir à certaines périodes de ma vie ont eu une fin.
Les choses bougent, le monde est constamment en mouvement, et moi… Je ne fais rien. Rester immobile est-il le véritable problème ou n'est-ce qu'un symptôme de quelque chose de plus profond ?
À partir de cette question, j'ai pu creuser. Je ne le cache pas, ce fût long et rude. Il m'a fallu faire des constats, sur le monde, sur moi-même, douloureux, mais ce qui m'a fait tenir, c'est cette soif de questions et de réponses qui me donnaient un fil conducteur sans véritable but, mais qui me conduisait quelque part… Vers un objectif inconnu.
J'ai dû revoir mes priorités. Avant de savoir ce que j'allais devenir, je devais comprendre qui j'étais devenu, quelle était ma position dans ce monde et surtout, SURTOUT, ma position face à mon environnement direct, aux personnes avec qui j'interagissais. Et là, je suis tombé sur le cul. Moi, conditionné dans ma petite existence, avec ma vision des choses bien définie, mon regard sombre sur tout ce que mes yeux fixaient, je me suis tout à coup retrouvé dans le rôle de celui qui répand le pessimisme, la haine au sens large, ces adjectifs que je reprochais à tout le monde ou presque. Cette société malade m'avait contaminé et m'avait rendu contagieux, et il me fallait un remède. Sortir de cet engrenage pour arrêter de me faire du mal, mais aussi pour empêcher les autres de se faire du mal et de répandre du mal. Il est là le cercle vicieux.
Le lâcher-prise. Des constats, j'en ai fait assez. Creuser encore et encore pour savoir à quel point le monde est abjecte, non seulement ça m'a rendu abjecte, mais en plus, ça m'a empêché de creuser sur le bon terrain, à savoir celui se trouvant dans ma tête.
J'ai réalisé alors qu'au delà de la haine, il y avait le conflit. J'étais en conflit avec le monde, mais avant tout avec moi-même. Qu'avais-je à me reprocher ? Rien, mais en même temps, tout. Rien parce qu'en restant immobile, je n'avais pas à m'affronter, dans mes failles, mes contradictions, j'étais dans ma zone de confort, je pouvais conserver le peu de fierté qu'il me restait. Mais comment parler de zone de confort alors que ma vie était en miette ? C'est là qu'intervient le tout. J'avais tout à revoir, changer d'angle de vue, repérer les conflits, ne pas y intervenir mais en même temps, être là pour soutenir ceux qui en ont marre également. Je pense que si tu es sur ce forum, c'est parce que tu cherches une issue, c'est un peu bête à dire, mais je pense que tu es réellement au début de quelque chose de nouveau.
Peut-être que finalement, l'issue on la trouve quand on cesse de se débattre. Je sais, c'est plus facile à dire qu'à faire. Mais pendant que tu te débats contre le fait que tu ne trouves pas d'orientation ou de passion, tu laisses en arrière-plan ce que tu sais faire. Tu en oublies, ou du moins tu étouffes ce qu'il y a de bon en toi.
Moi, si je peux te donner une piste, c'est celle de prendre du temps pour te retrouver, te pardonner, pour apprécier à nouveau les petites choses du quotidien. De mettre en valeur ce que tu sais faire de mieux, même si tu juges que ce n'est pas grand chose. Tu ne vivras pas dans un monde édulcoré pour autant, mais en tout cas tu créeras dans ta tête une zone de repos, et c'est ça le plus important. Ensuite viendront tes passions, ton orientation professionnelle… J'ai envie de dire, tu ne peux pas partir dans une bonne direction, ni même construire un projet solide si tu ne récupères pas un peu d'élan, de positif, il est vital de te ressourcer avant d'employer les grands moyens
Et une dernière chose… Quand tu as l'impression de stagner, dis-toi que tu prépares juste la prochaine avancée Tu verras comment de petites phrases peuvent avoir un grand impact sur ton humeur
Désolé j'ai zappé les réponses de la page d'avant.
J'ai tout lu attentivement, mais je ne sais toujours pas quoi faire concrètement. Je ne suis pas neuneu, je sais bien que le problème vient de moi etc etc.. mais ça fait 7 ans que je ne fais que réfléchir à ce problème du matin jusqu'au soir, et pas sous la même focale : j'ai eu ma période rock, ma période hippie, ma période débauche, ma période virile etc etc... toutes autant de tentatives vaines. Je me suis forcé à devenir naïf, bienpensant, à ne jamais dire du mal sur les autres et j'ai réussi pendant plus d'un an mais j'étais quand même alcoolique et profondément dégoûté par le monde.
Ce ne sont pas que des problèmes éthiques, la société me pose pas de problème parce qu'elle est mal, mais parce qu'elle est ennuyeuse et contraignante. Vraiment... j'ai longtemps simulé, en pointant du doigt le capitalisme mais au fond qu'est-ce que je m'en balance ! Le bien, le mal, je veux bien évoluer n'importe où tant que je me fais plaisir, je suis libre.
Je vois le bien, le mal, avec indifférence moi ce que je cherche c'est la jouissance.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Je penses qu'il n'existe pas que les deux alternatives que tu décris, toi et "les autres" que tu carricature dans ta pensée ( ceux qui se mentent, ne vivent que de lamentables petits moments de bonheurs en échange de la contrainte énorme du sacrifice de leur vie), d'autres voies existent
Moi je te dis que non, si toutes les sociétés ont des religions c'est parce qu'au fond l'homme sera jamais consolé de sa condition
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
les sociétés ont peut être toutes des dieux, les humains non
Avoir besoin d'être consolé de sa condition c'est ne pas l'accepter, l'accepter s'est s'affranchir de toute considération qu'il doive exister une raison, un dieu, une explication...
Avoir besoin d'être consolé de sa condition c'est ne pas l'accepter, l'accepter s'est s'affranchir de toute considération qu'il doive exister une raison, un dieu, une explication...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
est-ce que voir le monde comme tu le vois et n'en tirer aucune peine insurmontable te parait possible ?
Si tu vois viscéralement toute forme de jouissance comme une trahison de ta lucidité, tu ne te sentiras jamais mieux. La lucidité c'est aussi d'accepter qu'on ne peut pas avoir une perception totale du monde tout le temps. C'est une limite humaine.
J'ai l'impression que les gens de dégoûtent parce que tu lis dans chacun de leurs gestes une forme de pensée voire une personalité que tu récuses. Sauf que les humains ne sont pas lisibles, à la base. Dans notre société, ils le sont un peu puisque nous sommes incités à exprimer ce que nous resentons, pensons, aimons à travers un style, une façon de parler etc. Résultat on s'auto-étiquette, et on se rend lisible aux autres. MAIS, il y a pas mal de monde qui ne le fait pas, pour qui l'apparence et les conventions de langage n'expriment pas ce qu'ils pensent ou resentent. L'apparence c'est un camouflage.
De la même façon il n'y a pas de réelle raison d'être totalement perméable, traversé de part en part par le monde et s'en faire le reflet exact : abject, en un équilibre précaire.
Pour reprendre ton exemple de l'agitation après le 13 novembre ...Certes ne plus resentir les choses ça veut dire ne plus avoir la perception immédiate et fulgurante de "l'excitation" morbide, mais on peut toujours la comprendre intellectuellement. On ne devient pas un sale con heureux en ayant seulement l'air d'un sale con heureux. Par ailleurs on peut y voir d'autres choses. La perception immédiate d'un seul registre de choses, fût-il plus important que les autres registres, occulte les autres choses.
Tu risques d'avoir le syndrome Platon. "Je suis sorti de la caverne et je vois la lumière du Vrai". Il n'y a pas qu'une seule sortie de la caverne. La caverne, c'est l'imperfection des perceptions. Se rendre compte de leur arbitraire et voir comme un "envers" du décor, donne l'impression vive d'avoir une bonne perception. Comme si, tout d'un coup, la prise de conscience qu'on était faillible dans ses perceptions était caduque. Mais non, la perception, c'est la perception. Le "vrai", c'est la conscience de sa relativité.
Donc arrête un peu de sacraliser tes perceptions, pensées, resentis, émotions.
"Les petits plaisirs de la vie" que tu trouves neuneu (oui parce ce que si quelqu'un trouve les autres neuneu ici c'est toi, merci la projection), ce n'est pas une sorte d'idolatrie bisounours ou new age.
On est des humains. Ca veut dire qu'on a des limites. Ca veut dire qu'on a un fonctionnement psychique et physiologique duquel il est difficile de s'extraire sans souffrir. Ce que tu méprises, c'est l'humain. Il est possible d'être un humain conscient de son imperfection pitoyable et de celle de ses congénères, sans être spécialement déprimé. J'appelle ça avoir les pieds sur terre.
Si tu vois viscéralement toute forme de jouissance comme une trahison de ta lucidité, tu ne te sentiras jamais mieux. La lucidité c'est aussi d'accepter qu'on ne peut pas avoir une perception totale du monde tout le temps. C'est une limite humaine.
J'ai l'impression que les gens de dégoûtent parce que tu lis dans chacun de leurs gestes une forme de pensée voire une personalité que tu récuses. Sauf que les humains ne sont pas lisibles, à la base. Dans notre société, ils le sont un peu puisque nous sommes incités à exprimer ce que nous resentons, pensons, aimons à travers un style, une façon de parler etc. Résultat on s'auto-étiquette, et on se rend lisible aux autres. MAIS, il y a pas mal de monde qui ne le fait pas, pour qui l'apparence et les conventions de langage n'expriment pas ce qu'ils pensent ou resentent. L'apparence c'est un camouflage.
De la même façon il n'y a pas de réelle raison d'être totalement perméable, traversé de part en part par le monde et s'en faire le reflet exact : abject, en un équilibre précaire.
Pour reprendre ton exemple de l'agitation après le 13 novembre ...Certes ne plus resentir les choses ça veut dire ne plus avoir la perception immédiate et fulgurante de "l'excitation" morbide, mais on peut toujours la comprendre intellectuellement. On ne devient pas un sale con heureux en ayant seulement l'air d'un sale con heureux. Par ailleurs on peut y voir d'autres choses. La perception immédiate d'un seul registre de choses, fût-il plus important que les autres registres, occulte les autres choses.
Tu risques d'avoir le syndrome Platon. "Je suis sorti de la caverne et je vois la lumière du Vrai". Il n'y a pas qu'une seule sortie de la caverne. La caverne, c'est l'imperfection des perceptions. Se rendre compte de leur arbitraire et voir comme un "envers" du décor, donne l'impression vive d'avoir une bonne perception. Comme si, tout d'un coup, la prise de conscience qu'on était faillible dans ses perceptions était caduque. Mais non, la perception, c'est la perception. Le "vrai", c'est la conscience de sa relativité.
Donc arrête un peu de sacraliser tes perceptions, pensées, resentis, émotions.
"Les petits plaisirs de la vie" que tu trouves neuneu (oui parce ce que si quelqu'un trouve les autres neuneu ici c'est toi, merci la projection), ce n'est pas une sorte d'idolatrie bisounours ou new age.
On est des humains. Ca veut dire qu'on a des limites. Ca veut dire qu'on a un fonctionnement psychique et physiologique duquel il est difficile de s'extraire sans souffrir. Ce que tu méprises, c'est l'humain. Il est possible d'être un humain conscient de son imperfection pitoyable et de celle de ses congénères, sans être spécialement déprimé. J'appelle ça avoir les pieds sur terre.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:Je penses qu'il n'existe pas que les deux alternatives que tu décris, toi et "les autres" que tu carricature dans ta pensée ( ceux qui se mentent, ne vivent que de lamentables petits moments de bonheurs en échange de la contrainte énorme du sacrifice de leur vie), d'autres voies existent
Moi je te dis que non, si toutes les sociétés ont des religions c'est parce qu'au fond l'homme sera jamais consolé de sa condition
Je ne suis pas d'accord, et c'est peut-être important pour ton problème.
Perso je suis athée, je ne crois pas en Dieu, pour moi il n'existe pas. Mais je ne pense pas qu'il soit présent dans les sociétés par besoin de consolation, car ce n'est pas ce que l'étude du mécanisme de la croyance semble révéler.
Exemple de la prière : quelqu'un va très mal, il répète le meme truc en boucle en y accordant une concentration maximale, en se focalisant sur des pensées positives, et ça l'aide. Rien de très sorcier. Mais ce n'est pas un truc pour se "consoler", c'est un mécanisme dont on ne peut pas se passer, et qui prend d'autres formes que la prière religieuse.
L'ingéniosité des religions c'est de prendre un mécanisme psychique et d'en donner une explication extérieure, divine.
Les religions sont à parce que les humains ont de toute façon besoin de représentations symboliques restreintes pour organiser leur vie psychique.
Des ensembles comparables aux religions, même si ces ensembles n'ont pas de Dieu, les remplaent automatiquement; et créent les mêmes fanatismes.
Vouloir s'émanciper d'un fonctionnement religieux ce n'est pas seulement nier dieu, ne pas l'appeler en consolation.
On a toujours recours à des formes d' "oeillères", à des rites qui n'ont pas de sens sauf celui d'être mécaniquement utile. Mais on peut en être conscient.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:les sociétés ont peut être toutes des dieux, les humains non
Avoir besoin d'être consolé de sa condition c'est ne pas l'accepter, l'accepter s'est s'affranchir de toute considération qu'il doive exister une raison, un dieu, une explication...
Ah oui, tu crois vraiment qu'il existe des humains sans Dieux ? Mais vous baignez tous dans la croyance, moi aussi, en permanence. Le consumérisme tu crois que c'est quoi ? Si l'humain n'avait pas la faculté de transcender la banalité des choses en leur appliquant des filtres qu'il s'est lui-même crées, on flotterait dans le néant le plus total.
Passer 50 ans de sa vie à construire une ''carrière'' sachant que dès le départ on sait qu'on va mourir.. franchement je trouve l'Islam plus cohérent
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:les sociétés ont peut être toutes des dieux, les humains non
Avoir besoin d'être consolé de sa condition c'est ne pas l'accepter, l'accepter s'est s'affranchir de toute considération qu'il doive exister une raison, un dieu, une explication...
Ah oui, tu crois vraiment qu'il existe des humains sans Dieux ?
Ce n'est pas ce qu'a dit Fab. Fabrice.
c'est ce que j'ai voulu exprimer dans mon post d'avant, mais je ne savais pas si tu ferais partie de ceux qui opposent la "croyance" à la "pensée " et qui disent qu'ils ne croient en rien. Il y en a, c'est très dur de discuter avec. brefkarkakoa a écrit:Mais vous baignez tous dans la croyance, moi aussi, en permanence.
Toi tu as l'air de croire en autres que les autres ont besoin qu'on leur décille les yeux. C'est une croyance autonome qui s'applique partout, en plus d'être éventuellement en certains cas une réalité. Avec ce genre de croyance tu ne risques pas d'aller mieux, mais si tu veux bien admettre que les croyances ne sont que des outils et pas des fins.... peut etre pourrais tu remplacer celle là par une autre, un peu plus utile. Puisque de toute façon nous sommes toujours incomplets, et manquons la vérité totale, à quoi bon continuer à aller contre ta nature d'être en-croyance ?
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:est-ce que voir le monde comme tu le vois et n'en tirer aucune peine insurmontable te parait possible ?
Si tu vois viscéralement toute forme de jouissance comme une trahison de ta lucidité, tu ne te sentiras jamais mieux. La lucidité c'est aussi d'accepter qu'on ne peut pas avoir une perception totale du monde tout le temps. C'est une limite humaine.
J'ai l'impression que les gens de dégoûtent parce que tu lis dans chacun de leurs gestes une forme de pensée voire une personalité que tu récuses. Sauf que les humains ne sont pas lisibles, à la base. Dans notre société, ils le sont un peu puisque nous sommes incités à exprimer ce que nous resentons, pensons, aimons à travers un style, une façon de parler etc. Résultat on s'auto-étiquette, et on se rend lisible aux autres. MAIS, il y a pas mal de monde qui ne le fait pas, pour qui l'apparence et les conventions de langage n'expriment pas ce qu'ils pensent ou resentent. L'apparence c'est un camouflage.
De la même façon il n'y a pas de réelle raison d'être totalement perméable, traversé de part en part par le monde et s'en faire le reflet exact : abject, en un équilibre précaire.
Pour reprendre ton exemple de l'agitation après le 13 novembre ...Certes ne plus resentir les choses ça veut dire ne plus avoir la perception immédiate et fulgurante de "l'excitation" morbide, mais on peut toujours la comprendre intellectuellement. On ne devient pas un sale con heureux en ayant seulement l'air d'un sale con heureux. Par ailleurs on peut y voir d'autres choses. La perception immédiate d'un seul registre de choses, fût-il plus important que les autres registres, occulte les autres choses.
Tu risques d'avoir le syndrome Platon. "Je suis sorti de la caverne et je vois la lumière du Vrai". Il n'y a pas qu'une seule sortie de la caverne. La caverne, c'est l'imperfection des perceptions. Se rendre compte de leur arbitraire et voir comme un "envers" du décor, donne l'impression vive d'avoir une bonne perception. Comme si, tout d'un coup, la prise de conscience qu'on était faillible dans ses perceptions était caduque. Mais non, la perception, c'est la perception. Le "vrai", c'est la conscience de sa relativité.
Donc arrête un peu de sacraliser tes perceptions, pensées, resentis, émotions.
"Les petits plaisirs de la vie" que tu trouves neuneu (oui parce ce que si quelqu'un trouve les autres neuneu ici c'est toi, merci la projection), ce n'est pas une sorte d'idolatrie bisounours ou new age.
On est des humains. Ca veut dire qu'on a des limites. Ca veut dire qu'on a un fonctionnement psychique et physiologique duquel il est difficile de s'extraire sans souffrir. Ce que tu méprises, c'est l'humain. Il est possible d'être un humain conscient de son imperfection pitoyable et de celle de ses congénères, sans être spécialement déprimé. J'appelle ça avoir les pieds sur terre.
Ahah je sens la pointe de rage à la fin, tu t'énerves toute seule...
Ecoute j'ai répété 15 milliards de fois que je savais que le problème vient de moi, ça commence à me gonfler. Si tu penses que ça vaut le coup de te taper des courbettes, 40h semaine la bouffe le ménage te coiffer faire ce qu'on te demande tout ça pour pouvoir boire un verre de rouge ou apprécier l'odeur d'une pizza qui cuit dans le four tant mieux pour toi.
JE trouve ça neuneu, JE trouve que c'est une contre-partie aberrante. Mais JE n'arrête pas de répéter que j'ai conscience qu'il s'agit de moi, que les sociétés se seraient écroulées depuis longtemps si les gens ne trouvaient pas leur compte à vivre leur vie étant donné qu'elles étaient encore plus contraignantes et arbitraires dans passé, non je n'ai pas 15 ans et je ne suis pas persuadé d'avoir été touché par la lumière ou d'être porteur de torche dans le néant.
Si vous pouviez m'épargner vos petites susceptibilités mal placées ce serait cool, surtout que vos levées de bouclier vont clairement dans mon sens. Vous avez pas l'air si sûrs de vos positions lol, enfin bon
Et non j'estime pas non plus que je suis au dessus de tout, que même le fait de rire n'est pas digne de moi, y a deux trois trucs qui me font triper mais je m'en lasse super vite et d'une manière générale le négatif est toujours largement supérieur au positif. Et je ne vis pas pour rien, moi, je veux comprendre pourquoi
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:Je penses qu'il n'existe pas que les deux alternatives que tu décris, toi et "les autres" que tu carricature dans ta pensée ( ceux qui se mentent, ne vivent que de lamentables petits moments de bonheurs en échange de la contrainte énorme du sacrifice de leur vie), d'autres voies existent
Moi je te dis que non, si toutes les sociétés ont des religions c'est parce qu'au fond l'homme sera jamais consolé de sa condition
Je ne suis pas d'accord, et c'est peut-être important pour ton problème.
Perso je suis athée, je ne crois pas en Dieu, pour moi il n'existe pas. Mais je ne pense pas qu'il soit présent dans les sociétés par besoin de consolation, car ce n'est pas ce que l'étude du mécanisme de la croyance semble révéler.
Exemple de la prière : quelqu'un va très mal, il répète le meme truc en boucle en y accordant une concentration maximale, en se focalisant sur des pensées positives, et ça l'aide. Rien de très sorcier. Mais ce n'est pas un truc pour se "consoler", c'est un mécanisme dont on ne peut pas se passer, et qui prend d'autres formes que la prière religieuse.
L'ingéniosité des religions c'est de prendre un mécanisme psychique et d'en donner une explication extérieure, divine.
Les religions sont à parce que les humains ont de toute façon besoin de représentations symboliques restreintes pour organiser leur vie psychique.
Des ensembles comparables aux religions, même si ces ensembles n'ont pas de Dieu, les remplaent automatiquement; et créent les mêmes fanatismes.
Vouloir s'émanciper d'un fonctionnement religieux ce n'est pas seulement nier dieu, ne pas l'appeler en consolation.
On a toujours recours à des formes d' "oeillères", à des rites qui n'ont pas de sens sauf celui d'être mécaniquement utile. Mais on peut en être conscient.
Ben je suis d'accord, j'aurais pas dû dire Dieu mais plutôt croyances.
Et je sais qu'on peut en être conscient puisque moi aussi je suis pétri de croyances et j'en parle
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Bonsoir, merci de reprendre la discussion dans le calme sans jugement ni attaques personnelles, ceci a valeur d'avertissement
Invité- Invité
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Mais...mais... où est passée la seule réponse logique à la question posée dans le titre ? C'était pourtant la seule qu'on pouvait donner à l'auteur du fil.
La mort est taboue, c'est dommage.
La mort est taboue, c'est dommage.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:Mais...mais... où est passée la seule réponse logique à la question posée dans le titre ? C'était pourtant la seule qu'on pouvait donner à l'auteur du fil.
La mort est taboue, c'est dommage.
1. Tu passes pour quelqu'un d'odieux et de stupide
2. La modération vient de faire un avertissement et tu redoubles d'efforts
3. Conseiller le suicide à quelqu'un ça peut valoir les flics chez soi à 6h du mat'
Évidemment, moi je te dénoncerai pas car comme dit Mylène la délation, c'est laid, mais ici tout le monde ne pense pas comme moi. Just sayin'
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:les sociétés ont peut être toutes des dieux, les humains non
Avoir besoin d'être consolé de sa condition c'est ne pas l'accepter, l'accepter s'est s'affranchir de toute considération qu'il doive exister une raison, un dieu, une explication...
Ah oui, tu crois vraiment qu'il existe des humains sans Dieux ? Mais vous baignez tous dans la croyance, moi aussi, en permanence. Le consumérisme tu crois que c'est quoi ? Si l'humain n'avait pas la faculté de transcender la banalité des choses en leur appliquant des filtres qu'il s'est lui-même crées, on flotterait dans le néant le plus total.
Passer 50 ans de sa vie à construire une ''carrière'' sachant que dès le départ on sait qu'on va mourir.. franchement je trouve l'Islam plus cohérent
Il existe des humains sans idolatrerie ( perso je n'en suis peut-être pas totalement exempt)
On peu abandonner le mirage de constuire, avant d'y consacrer deux à cinq décénnies, l'avantage est de l'avoir amorcé, on sait ce qu'on abandonne, se dont on se départi, finalement tu me fait penser que ne jamais l'avoir entamé est plutôt un désavantage
karkakoa a écrit:Si tu penses que ça vaut le coup de te taper des courbettes, 40h semaine la bouffe le ménage te coiffer faire ce qu'on te demande tout ça pour pouvoir boire un verre de rouge ou apprécier l'odeur d'une pizza qui cuit dans le four tant mieux pour toi.
Un de tes ennemis est probablement tes certitudes, j'ai tenté de t'apporter des éléments sur ce point;
Fab. Fabrice a écrit:Je penses qu'il n'existe pas que les deux alternatives que tu décris, toi et "les autres" que tu carricature dans ta pensée ( ceux qui se mentent, ne vivent que de lamentables petits moments de bonheurs en échange de la contrainte énorme du sacrifice de leur vie), d'autres voies existent
Tu ne semble pas t'être ouvert depuis à cette possibilité/éventualité
karkakoa a écrit:Si vous pouviez m'épargner vos petites susceptibilités mal placées ce serait cool, surtout que vos levées de bouclier vont clairement dans mon sens. Vous avez pas l'air si sûrs de vos positions lol,
'vos' ou 'tes' ? Perso je n'ai pas de combat à mener, pas de bouclier ni épée à brandir, plus de vérité ou mensonges à pourfendre ;-)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Mais moi je m'en tape d'être bannie, si c'est pour avoir parlé de réalité !
Pour avoir travaillé au samu social je sais juste que la dure réalité arrive parfois trop tard à la conscience, et les gens à la rue, qui la plupart du temps ne réchignent pas, ou plus, sur un travail et une vie aliénée, eh bien ils sont pour la plus part déjà condamnés.
C'est la réalité qui est odieuse, maintenant peut etre que la dire est stupide.
Pour avoir travaillé au samu social je sais juste que la dure réalité arrive parfois trop tard à la conscience, et les gens à la rue, qui la plupart du temps ne réchignent pas, ou plus, sur un travail et une vie aliénée, eh bien ils sont pour la plus part déjà condamnés.
C'est la réalité qui est odieuse, maintenant peut etre que la dire est stupide.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
@Sylphide : je ne suis pas sur de bien comprendre ta seconde phrase, tu peut me la reformuler/préciser ( tu parles de gens qui ?)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:karkakoa a écrit:Fab. Fabrice a écrit:les sociétés ont peut être toutes des dieux, les humains non
Avoir besoin d'être consolé de sa condition c'est ne pas l'accepter, l'accepter s'est s'affranchir de toute considération qu'il doive exister une raison, un dieu, une explication...
Ah oui, tu crois vraiment qu'il existe des humains sans Dieux ? Mais vous baignez tous dans la croyance, moi aussi, en permanence. Le consumérisme tu crois que c'est quoi ? Si l'humain n'avait pas la faculté de transcender la banalité des choses en leur appliquant des filtres qu'il s'est lui-même crées, on flotterait dans le néant le plus total.
Passer 50 ans de sa vie à construire une ''carrière'' sachant que dès le départ on sait qu'on va mourir.. franchement je trouve l'Islam plus cohérent
Il existe des humains sans idolatrerie ( perso je n'en suis peut-être pas totalement exempt)
On peu abandonner le mirage de constuire, avant d'y consacrer deux à cinq décénnies, l'avantage est de l'avoir amorcé, on sait ce qu'on abandonne, se dont on se départi, finalement tu me fait penser que ne jamais l'avoir entamé est plutôt un désavantagekarkakoa a écrit:Si tu penses que ça vaut le coup de te taper des courbettes, 40h semaine la bouffe le ménage te coiffer faire ce qu'on te demande tout ça pour pouvoir boire un verre de rouge ou apprécier l'odeur d'une pizza qui cuit dans le four tant mieux pour toi.
Un de tes ennemis est probablement tes certitudes, j'ai tenté de t'apporter des éléments sur ce point;Fab. Fabrice a écrit:Je penses qu'il n'existe pas que les deux alternatives que tu décris, toi et "les autres" que tu carricature dans ta pensée ( ceux qui se mentent, ne vivent que de lamentables petits moments de bonheurs en échange de la contrainte énorme du sacrifice de leur vie), d'autres voies existent
Tu ne semble pas t'être ouvert depuis à cette possibilité/éventualitékarkakoa a écrit:Si vous pouviez m'épargner vos petites susceptibilités mal placées ce serait cool, surtout que vos levées de bouclier vont clairement dans mon sens. Vous avez pas l'air si sûrs de vos positions lol,
'vos' ou 'tes' ? Perso je n'ai pas de combat à mener, pas de bouclier ni épée à brandir, plus de vérité ou mensonges à pourfendre ;-)
Sans idoles mais pas sans croyances... tu accorderas plus de valeur à un collier offert par ta mère que trouvé par terre non ? Ce sont des multitudes d'exemples infimes comme celui-ci, on est encore dans le monde magique on s'en rend juste moins contente parce que c'est en demi-teinte sous le rationalisme ambiant mais sans cette faculté de gonfler le réel, de donner aux choses des valeurs qu'elles n'ont pas, on se laisserait tous crever
Bon, mets-moi mes certitudes sous les yeux stp qu'on en finisse. De quoi vous parlez à la fin ? Je devrais remettre quoi en question ? Le fait que je m'ennuie, que la vie me barbe et que je me lasse de tout ? Mais c'est pas une certitude on est du domaine du ressenti là !
Pour la fin non t'étais pas visé, je te sens honnête et bienveillant.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Sylphide a écrit:Mais moi je m'en tape d'être bannie, si c'est pour avoir parlé de réalité !
Pour avoir travaillé au samu social je sais juste que la dure réalité arrive parfois trop tard à la conscience, et les gens à la rue, qui la plupart du temps ne réchignent pas, ou plus, sur un travail et une vie aliénée, eh bien ils sont pour la plus part déjà condamnés.
C'est la réalité qui est odieuse, maintenant peut etre que la dire est stupide.
Jolie pirouette
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Je parle de gens qui sont à la rue sans réseau et dépendants du système d'urgence. Ils restent des années à la rue et meurent, fatalement, un jour, de froid ou autre.
Je disais que face à la mort généralement ils ont plutôt envie d'une vie de salarié toute aliénante qu'elle soit.
Sinon, j'ai reçu un message de la modération, et j'ai expliqué que je préférais qu'elle me banisse et se charge de supprimer mes messages inconvenants. Même si je ne conseille pas ni ne souhaite la mort à l'auteur du fil, je pense que ma réponse est celle à laquelle il faut s'attendre avec une pareille question. Le monde n'assure pas la vie.
Je disais que face à la mort généralement ils ont plutôt envie d'une vie de salarié toute aliénante qu'elle soit.
Sinon, j'ai reçu un message de la modération, et j'ai expliqué que je préférais qu'elle me banisse et se charge de supprimer mes messages inconvenants. Même si je ne conseille pas ni ne souhaite la mort à l'auteur du fil, je pense que ma réponse est celle à laquelle il faut s'attendre avec une pareille question. Le monde n'assure pas la vie.
Sylphide- Messages : 93
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:
Ah tu parlais pas à moi ? Ok désolé ben j'aurais défendu quelqu'un, on ne sait toujours pas qui d'ailleurs
Défends donc tout le contraire de ce que tu dis si ça te chante...
--
Sinon c'est quoi la réalité ? Que la mort semble davantage paisible que le travail ?
Kreach- Messages : 212
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Pour la partie à remettre en cause, je parlais plus de tes certitudes sur les autres que de ton propre ressenti que je ne peu nier, le simple fait que tu le cites dans tes propos lui donne une existence incontestable
( Ton exemple sur le collier, est très représentatif, figure toi que mère ayant définitivement abandonné l'idée que je lui accorde plus de valeur qu'à quoi d'autre, à décidée de le porter elle même, ceci dis j'ai des objets auxquels je tiens, par choix mais, le cas échéant je peu les abandonner, me départir de l'affect que je leur ai 'transféré')
@Sylphide: Ok, merci d'avoir reformulé
Bonne piste, mérite un sujet à part entière.
( Ton exemple sur le collier, est très représentatif, figure toi que mère ayant définitivement abandonné l'idée que je lui accorde plus de valeur qu'à quoi d'autre, à décidée de le porter elle même, ceci dis j'ai des objets auxquels je tiens, par choix mais, le cas échéant je peu les abandonner, me départir de l'affect que je leur ai 'transféré')
@Sylphide: Ok, merci d'avoir reformulé
Le monde n'assure pas la vie.
Bonne piste, mérite un sujet à part entière.
Dernière édition par Fab. Fabrice le Ven 20 Nov 2015 - 23:43, édité 1 fois
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Kreach a écrit:karkakoa a écrit:
Ah tu parlais pas à moi ? Ok désolé ben j'aurais défendu quelqu'un, on ne sait toujours pas qui d'ailleurs
Défends donc tout le contraire de ce que tu dis si ça te chante...
--
Sinon c'est quoi la réalité ? Que la mort semble davantage paisible que le travail ?
Désolé je me souviens plus de que j'ai dit à ce moment et j'ai un peu la flemme, tu peux me dire de quoi tu parles ?
D'avance je préviens, si je me contredis c'est pas que je suis malhonnête au contraire, sur un même sujet je peux vraiment avoir deux avis diamétralement opposés d'une semaine sur l'autre. Ça m'épuise mais j'y peux rien ^^
On fera semblant de ne pas noter la touche condescendante, c'est la patte de la maison ici, moi je sais que je vous irrite ça me console
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Pour la partie à remettre en cause, je parlais plus de tes certitudes sur les autres que de ton propre ressenti que je ne peu nier, le simple fait que tu le cites dans tes propos lui donne une existence incontestable
( Ton exemple sur le collier, est très représentatif, figure toi que mère ayant définitivement abandonné l'idée que je lui accorde plus de valeur qu'à quoi d'autre, à décidée de le porter elle même, ceci dis j'ai des objets auxquels je tiens, par choix mais, le cas échéant je peu les abandonner, me départir de l'affect que je leur ai 'transféré')
Ben oui on est pas totalement esclaves de nos croyances, elles nous servent plus qu'elles nous contraignent, je pense que globalement on est assez d'accord sur la question.
Mais arrêtez de me parler des autres, je m'en fous, ok je vous le laisse alors : d'accord les gens kiffent grave leur vie s'épanouissent à mort dans le travail et jouissent comme des dingues ok ! Ça résout pas mes problèmes parce que moi je continue à me faire grave chier
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
( Apparté : C'est marrant la condescendance est une notion qui échappe totalement à mon radar, impossible pour moi de la détecter, je ne suis même pas sur d'en connaitre le sens)
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Des œillères de ceux qui s’accrochent à la vie pour leur verre de rouge. Quoi qu'un verre de rouge, c'est pas mal. Mais c'est pas le but des rouages du système remarque, donc c'est pas l'exemple le plus clinquant.
Défier la vie, c'est irriter.
Défier la vie, c'est irriter.
Kreach- Messages : 212
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:( Apparté : C'est marrant la condescendance est une notion qui échappe totalement à mon radar, impossible pour moi de la détecter, je ne suis même pas sur d'en connaitre le sens)
C'est quand on te dit des trucs du style ''ah ben vas-y explique nous puisque t'es si malin ?'', toutes les stratégies qui visent à décrédibiliser le discours de l'autre sous le prétexte arbitraire que c'est stupide, bas, à regarder de haut
Je l'ai été avec la fille de toute à l'heure en lui faisant des ''ahahahaha ben écris un livre puisque je peux pas comprendre !'', volontairement, c'est très très très irritant et très discret les zèbres en raffolent
EDIT : oui j'ai oublié surtout le critère essentiel de la condescendance c'est que ça doit paraître gentil, un compliment avec une moquerie implicite, parfois les personnes le sont sans s'en rendre compte quand elles maîtrisent un sujet et l'expliquent à un débutant et qu'elles le prennent pour un débile. On est souvent condescendants avec ceux qui parlent pas notre langue, en leur parlant comme à des bébés alors que c'est juste qu'ils captent pas nos mots
Tu as l'air tellement innocent et gentil, je peux le sentir, je t'aime bien
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Kreach a écrit:Des œillères de ceux qui s’accrochent à la vie pour leur verre de rouge. Quoi qu'un verre de rouge, c'est pas mal. Mais c'est pas le but des rouages du système remarque, donc c'est pas l'exemple le plus clinquant.
Défier la vie, c'est irriter.
Et donc du coup ça c'est pas bien parce que moi j'ai plein d'oeillères c'est ça ?
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Cedi dis du coup, je men rend compte que les discussions ici m'on toujours éloigné d'une reponse claire et simpel à la question posée, je vais donc tenter;
Oui, préferer la mort au travail peu être une solution, il me semble cependant dommage de la penser dans le cadre présenté ici, car je n'ai pas la conviction que la souffrance présentée soit forcément inexorable
( Nota : Merci de tes précision, il se trouve que si je tentais de faire une telle phrase volontairement condescendente, je serais voué à l'échec, par contre j'apprèci l'ironie, mais quand on la partage avec la 'victime', pour non pas s'en jouer mais avancer ensemble
merci de bien m'aimer, pour des trucs que tu à bien vu d'ailleur)
Oui, préferer la mort au travail peu être une solution, il me semble cependant dommage de la penser dans le cadre présenté ici, car je n'ai pas la conviction que la souffrance présentée soit forcément inexorable
( Nota : Merci de tes précision, il se trouve que si je tentais de faire une telle phrase volontairement condescendente, je serais voué à l'échec, par contre j'apprèci l'ironie, mais quand on la partage avec la 'victime', pour non pas s'en jouer mais avancer ensemble
merci de bien m'aimer, pour des trucs que tu à bien vu d'ailleur)
Dernière édition par Fab. Fabrice le Sam 21 Nov 2015 - 0:00, édité 2 fois
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Cedi dis du coup, je men rend compte que les discussions ici m'on toujours éloigné d'une reponse claire et simpel à la question posée, je vais donc tenter;
Oui, préferer la mort au travail peu être une solution, il me semble cependant dommage de la penser dans le cadre présenté ici, car je n'ai pas la conviction que la souffrance présentée soit forcément inexorable
Hmmm non je pense pas que le travail soit horrible en soi, j'ai vraiment détesté quand j'ai travaillé mais je dirais que c'est comme un mal de crâne, je pourrais avoir le bras coupé
Le principal problème étant qu'à 22 ans je n'ai toujours pas réussi à trouver quelque chose qui me donne du bonheur, et comme je n'ai aucun plaisir le moindre déplaisir vient tout faire basculer et me plonge dans les pulsions suicidaires. C'est très logique, hein, quand tu n'as pas la perspective de quelque chose qui te fait du bien tu n'as pas envie d'avancer. La seule option que je vois pour le moment c'est rester léthargique au niveau de la vie des adultes et continuer à tâtonner dans tous les sens jusqu'à ce qu'enfin je trouve quelque chose qui me donne envie de vivre, en attendant je suis pas DU TOUT prêt à travailler et comme je peux très bien continuer de chercher toute ma vie ça va vite être un gros problème.
Et non je veux pas me tuer, je suis peureux, et surtout je peux absolument pas infliger ça à mes parents, ça m'horrifie.
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Kreach a écrit:Des œillères de ceux qui s’accrochent à la vie pour leur verre de rouge. Quoi qu'un verre de rouge, c'est pas mal. Mais c'est pas le but des rouages du système remarque, donc c'est pas l'exemple le plus clinquant.
Défier la vie, c'est irriter.
Et donc du coup ça c'est pas bien parce que moi j'ai plein d'oeillères c'est ça ?
Non. Arrête de voir tout le monde comme des ennemis (Enfin... Mais pas là.)
Sinon le problème de la question de base, est qu'elle se pose. Comme si y'avait, misère, un postulat avec : "la vie c'est le travail".
C'est un peu comme si on demandait si on voulait être torturé ou mourir tout de suite...
Kreach- Messages : 212
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Kreach a écrit:karkakoa a écrit:Kreach a écrit:Des œillères de ceux qui s’accrochent à la vie pour leur verre de rouge. Quoi qu'un verre de rouge, c'est pas mal. Mais c'est pas le but des rouages du système remarque, donc c'est pas l'exemple le plus clinquant.
Défier la vie, c'est irriter.
Et donc du coup ça c'est pas bien parce que moi j'ai plein d'oeillères c'est ça ?
Non. Arrête de voir tout le monde comme des ennemis (Enfin... Mais pas là.)
Sinon le problème de la question de base, est qu'elle se pose. Comme si y'avait, misère, un postulat avec : "la vie c'est le travail".
C'est un peu comme si on demandait si on voulait être torturé ou mourir tout de suite...
Ben j'ai pas de plaisir à côté donc si je travaille ça deviendra ma vie ouais
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Edit ; Parceque tu à répondu par avance alors que je cliquait sur envoyer
Et en dehors du travail, aucun bonheur trouvé, à défaut, aucun plaisir trouvé ?**
( Franchement, tu a essayé les jeux vidéo, les meufs, le sport, les drones, le tir, les animaux, la programmation informatique, le jardinage.... ?)
( Franchement, tu a essayé les jeux vidéo, les meufs, le sport, les drones, le tir, les animaux, la programmation informatique, le jardinage.... ?)
Dernière édition par Fab. Fabrice le Sam 21 Nov 2015 - 0:11, édité 3 fois
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:
Ben j'ai pas de plaisir à côté donc si je travaille ça deviendra ma vie ouais
Là ce serait moche.
Le plaisir de penser, ça te va ? D'être un esprit.
J'avoue, il est difficile de trouver de fous plaisirs... Outre celui-ci, assez spectaculaire.
Dernière édition par Kreach le Sam 21 Nov 2015 - 0:09, édité 1 fois
Kreach- Messages : 212
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Kreach a écrit:karkakoa a écrit:
Ben j'ai pas de plaisir à côté donc si je travaille ça deviendra ma vie ouais
Là ce serait moche.
Le plaisir de penser, ça te va ? D'être un esprit.
J'avoue, il est difficile de trouver des fous plaisirs... Outre celui-ci, assez spectaculaire.
Je t'avoue que j'ai pas compris...
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Edit ; Parceque tu à répondu par avance alors que je cliquait sur envoyerEt en dehors du travail, aucun bonheur trouvé, à défaut, aucun plaisir trouvé ?**
( Franchement, tu a essayé les jeux vidéo, les meufs, le sport, les drones, le tir, les animaux.... ?)
Alors jeuxvidéo oui avant je jouais à des MMORPG et j'adoooooorais ça, vraiment pour le coup ça prouve que je suis capable d'accrocher à quelque chose car j'y passais mes journées.
Je joue encore un peu mais ça me lasse j'ai l'impression que c'est toujours les mêmes ficelles, et surtout c'est loin de me donner tout le plaisir que ça pouvait me procurer quand j'avais 14 ans. J'étais content de me lever pour jouer, je l'ai jamais été pour rien d'autre.
Les meufs, ben je suis attiré par les garçons je suis en couple et ça se passe très bien, il me soutient quand je vais très mal mais du coup je continue à aller très mal...
Le sport j'ai fait : natation, judo, escrime, basket, badminton, musculation et tennis. J'ai tout arrêté parce que ça me saoulait et que je me forçais à y aller pour faire plaisir à mes parents. En plus j'étais toujours rejeté car je suis gay et les sportifs
Les drones ouais j'aimerais bien en avoir un, mais bon bof ça m'excite pas tant.
Le tir, heu j'ai jamais compris pourquoi ça pouvait attirer les gens. À la limite tirer à l'arc, ça j'ai déjà fait, sympa mais idm ça me gonflait d'y aller j'ai arrêté.
Les animaux j'y suis allergique...
Je suis vraiment un cas horrible c'est pas possible
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
karkakoa a écrit:Désolé j'ai zappé les réponses de la page d'avant.
J'ai tout lu attentivement, mais je ne sais toujours pas quoi faire concrètement. Je ne suis pas neuneu, je sais bien que le problème vient de moi etc etc.. mais ça fait 7 ans que je ne fais que réfléchir à ce problème du matin jusqu'au soir, et pas sous la même focale : j'ai eu ma période rock, ma période hippie, ma période débauche, ma période virile etc etc... toutes autant de tentatives vaines. Je me suis forcé à devenir naïf, bienpensant, à ne jamais dire du mal sur les autres et j'ai réussi pendant plus d'un an mais j'étais quand même alcoolique et profondément dégoûté par le monde.
Ce ne sont pas que des problèmes éthiques, la société me pose pas de problème parce qu'elle est mal, mais parce qu'elle est ennuyeuse et contraignante. Vraiment... j'ai longtemps simulé, en pointant du doigt le capitalisme mais au fond qu'est-ce que je m'en balance ! Le bien, le mal, je veux bien évoluer n'importe où tant que je me fais plaisir, je suis libre.
Je vois le bien, le mal, avec indifférence moi ce que je cherche c'est la jouissance.
Je me reconnais tellement tu sais, je parlais aussi de périodes pour illustrer ma vie. Ma période ceci, ma période cela, et puis un jour je suis sorti de ce schéma et j'ai compris que toutes les périodes que je me définissais n'en faisaient qu'une. Que ce soit rock, hippie, débauche, virile, alcoolisme, c'est une seule et unique période. Ça a duré 7 ans pour toi, de nombreuses années aussi pour moi. Et je me demandais, ce sera quoi la prochaine ? Du coup je m'autorisais de nombreux écarts par fantaisie en me disant "en ce moment c'est ma période untel". Tout ça, c'est pour combler du vide, pour remplir une vie que tu juges inintéressante, c'est ta façon à toi de décrire ton parcours. Une succession de crises identitaires et existentielles.
Mais tout ça, tu dois le savoir, t'es assez lucide au delà de ta sévérité. C'est juste que tu ne crois en rien, tu as de la motivation pour rien, tu n'arrives à te projeter dans rien et tu n'entreprends rien. Alors c'est sûr, les gens t'agacent au même titre que tu les agaces, tu ne peux pas changer de point de vue dans ces conditions. T'as un schéma à briser. Ce que je te dis là, je le dis aussi pour moi, parce que j'en suis pas totalement sorti non plus. Mais j'ai la tête hors de l'eau, j'arrive à reprendre mon souffle désormais. C'est déjà un grand pas.
Tu veux de la jouissance ? Si tu idéalises la jouissance, alors tu ne la ressentiras pas. Elle sera toujours mieux dans ton imagination que dans les faits réels. Renonce-y, car elle n'est là que parce que ton esprit souhaite trouver un équilibre. Tu te sens dans le vide, et la jouissance est à l'opposé. Tu es tiraillé entre deux extrêmes, mais les extrêmes n'amènent rien de bon. Et la jouissance seule n'a plus d'intérêt si elle est constante.
La société est ennuyeuse et contraignante, je suis assez d'accord avec toi. Des contraintes, de l'ennui, tu en vivras encore mais tu peux le voir sous un aspect plus nuancé. Actuellement, ces deux mots tu les ressens comme des barrières, une cage qui t'empêche d'être libre et stimulé. Sauf que, je vais me répéter, mais si ça n'existait pas personne ne verrait la valeur des bonnes choses. Renonce à tes idéaux, laisse-toi porter vers l'inconnu, va à l'encontre de tes jugements et laisse-toi surprendre.
Moi aussi ça me fait chier d'aller bosser, me lever et de voir chaque jour comme une mécanique routinière bien huilée. C'est pas la nature du travail qui me dérange, j'suis pas quelqu'un de difficile quand il s'agit d'accomplir n'importe quelle tâche, je suis plutôt une bonne poire même. C'est d'être dans une dimension parallèle, ne rien ressentir comme la majorité des gens, ne pas avoir la même conception du monde et d'avancer seul, pour au final rentrer le soir et ne pas avoir tellement plus de compagnie.
Mais je le fais, parce qu'il faut bien faire quelque chose, il faut survivre, suivre le mouvement, brasser du vent comme tout le monde. J'ai compris que je n'étais pas une exception. C'est pas l'extase, je n'attends rien, je n'exige plus, je vois mes idées comme des fantasmes, des utopies, et pourtant… Certains jours j'arrive à être surpris de la bonne tournure de ma journée, d'accomplir quelque chose qui ait du sens, de glisser un peu de mes envies dans de brefs moments et c'est ce qui m'aide à tenir. La jouissance c'est à petites doses. Je ne garantis pas que je serai encore dans cet état d'esprit dans 3 mois, mais j'en profite car ça me ressource, ça me redonne de la vitalité. Et j'en ai besoin pour le prochain acte.
Sinon dans te passe-temps, t'as pensé aux sensations fortes ? C'est un truc qui coûte mais même occasionnellement ça change les idées.
Jo'- Messages : 170
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Perso j'ai jamais joué sur ordinateur/console, because ai bossé dans l'informatique ( je l'ai même vu naitre en fait), mais il est probable que les jeux video on bien évolué depuis 7 ans ; 3D, immersion, réalité augmentée ou autre, doit y avoir des truc tops quand même
La programation peut-être intellectuellement tres prenante et même une jouissance intellectuelle, c'est en fait un défi permanent si l'on aime exceller, c'est de l'art au fond, parfois du grand art pour les génies...
Pour le couple , j'ai dis 'meufs' mais je parlais bien sur du principe ;-)
Si tu est en couple, tu n'y trouve pas de bonheur ou de plaisir ? puisque tu a dis un truc genre 'si je travail cela serais toute ma vie pusique je n'ai plas de plaisir à coté'
Je savais pas le problème sportif/gay, je n'ai jamais été ni l'un ni l'autre du coup je suis plutôt ignorant.
Perso je suis très récent sportif et je me fait des défis perso, pour me confronter à ce que je vaut, je ne dis pas que cela me deonne du plaisir en soit, seulementà la fin , quand je constate ma réussite.
Le tir ( sportif de précision), je te donne une réponse ; c'est un sport de lacher prise mentale, à un instant, fugace, il n'existe plus que la mouche ( le mille), le monde entier disparait, plus aucune pensée parasite ou autre, meme le tir ce n'est pas toi qui le commande, cela se fait malgrés toi
Le drone c'est un peu pareil, contrairement à un avion ( qui à une capacité à planer), sur un appareil sans automatismes, tu ne peu le lacher une fraction de seconde, l'erreur en vol fini toujour en crach... du coup tu doit rester 100% concentré sur ce que tu fait mais, je t'accorde qu'une fois certaines étapes passées, tu t'habitue et tu revien à une fonctionnement 'normal' ( pour moi pensées secondaires en background et autre)
Si j'ai bien lu les dépendances tu a déja essayé, peut-être pas la peine d'y retourner...
La programation peut-être intellectuellement tres prenante et même une jouissance intellectuelle, c'est en fait un défi permanent si l'on aime exceller, c'est de l'art au fond, parfois du grand art pour les génies...
Pour le couple , j'ai dis 'meufs' mais je parlais bien sur du principe ;-)
Si tu est en couple, tu n'y trouve pas de bonheur ou de plaisir ? puisque tu a dis un truc genre 'si je travail cela serais toute ma vie pusique je n'ai plas de plaisir à coté'
Je savais pas le problème sportif/gay, je n'ai jamais été ni l'un ni l'autre du coup je suis plutôt ignorant.
Perso je suis très récent sportif et je me fait des défis perso, pour me confronter à ce que je vaut, je ne dis pas que cela me deonne du plaisir en soit, seulementà la fin , quand je constate ma réussite.
Le tir ( sportif de précision), je te donne une réponse ; c'est un sport de lacher prise mentale, à un instant, fugace, il n'existe plus que la mouche ( le mille), le monde entier disparait, plus aucune pensée parasite ou autre, meme le tir ce n'est pas toi qui le commande, cela se fait malgrés toi
Le drone c'est un peu pareil, contrairement à un avion ( qui à une capacité à planer), sur un appareil sans automatismes, tu ne peu le lacher une fraction de seconde, l'erreur en vol fini toujour en crach... du coup tu doit rester 100% concentré sur ce que tu fait mais, je t'accorde qu'une fois certaines étapes passées, tu t'habitue et tu revien à une fonctionnement 'normal' ( pour moi pensées secondaires en background et autre)
Si j'ai bien lu les dépendances tu a déja essayé, peut-être pas la peine d'y retourner...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Brouillon a écrit:karkakoa a écrit:Désolé j'ai zappé les réponses de la page d'avant.
J'ai tout lu attentivement, mais je ne sais toujours pas quoi faire concrètement. Je ne suis pas neuneu, je sais bien que le problème vient de moi etc etc.. mais ça fait 7 ans que je ne fais que réfléchir à ce problème du matin jusqu'au soir, et pas sous la même focale : j'ai eu ma période rock, ma période hippie, ma période débauche, ma période virile etc etc... toutes autant de tentatives vaines. Je me suis forcé à devenir naïf, bienpensant, à ne jamais dire du mal sur les autres et j'ai réussi pendant plus d'un an mais j'étais quand même alcoolique et profondément dégoûté par le monde.
Ce ne sont pas que des problèmes éthiques, la société me pose pas de problème parce qu'elle est mal, mais parce qu'elle est ennuyeuse et contraignante. Vraiment... j'ai longtemps simulé, en pointant du doigt le capitalisme mais au fond qu'est-ce que je m'en balance ! Le bien, le mal, je veux bien évoluer n'importe où tant que je me fais plaisir, je suis libre.
Je vois le bien, le mal, avec indifférence moi ce que je cherche c'est la jouissance.
Je me reconnais tellement tu sais, je parlais aussi de périodes pour illustrer ma vie. Ma période ceci, ma période cela, et puis un jour je suis sorti de ce schéma et j'ai compris que toutes les périodes que je me définissais n'en faisaient qu'une. Que ce soit rock, hippie, débauche, virile, alcoolisme, c'est une seule et unique période. Ça a duré 7 ans pour toi, de nombreuses années aussi pour moi. Et je me demandais, ce sera quoi la prochaine ? Du coup je m'autorisais de nombreux écarts par fantaisie en me disant "en ce moment c'est ma période untel". Tout ça, c'est pour combler du vide, pour remplir une vie que tu juges inintéressante, c'est ta façon à toi de décrire ton parcours. Une succession de crises identitaires et existentielles.
Mais tout ça, tu dois le savoir, t'es assez lucide au delà de ta sévérité. C'est juste que tu ne crois en rien, tu as de la motivation pour rien, tu n'arrives à te projeter dans rien et tu n'entreprends rien. Alors c'est sûr, les gens t'agacent au même titre que tu les agaces, tu ne peux pas changer de point de vue dans ces conditions. T'as un schéma à briser. Ce que je te dis là, je le dis aussi pour moi, parce que j'en suis pas totalement sorti non plus. Mais j'ai la tête hors de l'eau, j'arrive à reprendre mon souffle désormais. C'est déjà un grand pas.
Tu veux de la jouissance ? Si tu idéalises la jouissance, alors tu ne la ressentiras pas. Elle sera toujours mieux dans ton imagination que dans les faits réels. Renonce-y, car elle n'est là que parce que ton esprit souhaite trouver un équilibre. Tu te sens dans le vide, et la jouissance est à l'opposé. Tu es tiraillé entre deux extrêmes, mais les extrêmes n'amènent rien de bon. Et la jouissance seule n'a plus d'intérêt si elle est constante.
La société est ennuyeuse et contraignante, je suis assez d'accord avec toi. Des contraintes, de l'ennui, tu en vivras encore mais tu peux le voir sous un aspect plus nuancé. Actuellement, ces deux mots tu les ressens comme des barrières, une cage qui t'empêche d'être libre et stimulé. Sauf que, je vais me répéter, mais si ça n'existait pas personne ne verrait la valeur des bonnes choses. Renonce à tes idéaux, laisse-toi porter vers l'inconnu, va à l'encontre de tes jugements et laisse-toi surprendre.
Moi aussi ça me fait chier d'aller bosser, me lever et de voir chaque jour comme une mécanique routinière bien huilée. C'est pas la nature du travail qui me dérange, j'suis pas quelqu'un de difficile quand il s'agit d'accomplir n'importe quelle tâche, je suis plutôt une bonne poire même. C'est d'être dans une dimension parallèle, ne rien ressentir comme la majorité des gens, ne pas avoir la même conception du monde et d'avancer seul, pour au final rentrer le soir et ne pas avoir tellement plus de compagnie.
Mais je le fais, parce qu'il faut bien faire quelque chose, il faut survivre, suivre le mouvement, brasser du vent comme tout le monde. J'ai compris que je n'étais pas une exception. C'est pas l'extase, je n'attends rien, je n'exige plus, je vois mes idées comme des fantasmes, des utopies, et pourtant… Certains jours j'arrive à être surpris de la bonne tournure de ma journée, d'accomplir quelque chose qui ait du sens, de glisser un peu de mes envies dans de brefs moments et c'est ce qui m'aide à tenir. La jouissance c'est à petites doses. Je ne garantis pas que je serai encore dans cet état d'esprit dans 3 mois, mais j'en profite car ça me ressource, ça me redonne de la vitalité. Et j'en ai besoin pour le prochain acte.
Sinon dans te passe-temps, t'as pensé aux sensations fortes ? C'est un truc qui coûte mais même occasionnellement ça change les idées.
Ben je pense que tu m'as bien identifié et qu'on se ressemble effectivement, en soi ça fait déjà du bien.
Personnellement je suis aussi arrivé à terme de cette interminable crise identitaire, ça doit faire 2 ans que j'ai pas l'impression d'avoir changé, c'est déjà une source de pression en moins.
Malheureusement... je n'arrive pas à accepter comme tu le fais. Mon premier réflexe en me levant le matin c'est d'aller pleurer dans la baignoire car c'est le seul moment de la journée où je suis seul, je veux dire, j'accepte qu'il n'y ait pas que du positif et mes rêves utopistes sont morts depuis longtemps déjà, c'est juste qu'on voit tous les deux la même réalité mais je t'assure que moi je ne peux pas, je ne peux vraiment pas accepter que la vie ce soit chiant et c'est pareil pour tout le monde et faire avec, ça me met dans des états où je dois me labourer les bras pour calmer ma fureur, dans des états où je me gerbe dessus ou bien je me rue sur la première bouteille de vodka. Je peux pas faire face, ça me dépite trop, je me sens trop mal dans le quotidien quand je travaille. D'ailleurs si j'avais pas été alcoolique jamais j'aurais pu travailler pendant un an tout entier, je tenais car je savais qu'en rentrant à la maison j'allais me mettre minable. Là j'aurai rien, c'est un coup à ce qu'au bout d'un mois je mette une gifle à mon bosse en l'insultant de toutes mes forces tu vois ?
Je sais pas si toi c'était si fort, si c'est le cas je veux bien que tu me dises comment tu as fait pour accepter un quotidien ''bof''
karkakoa- Messages : 354
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Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Perso j'ai jamais joué sur ordinateur/console, because ai bossé dans l'informatique ( je l'ai même vu naitre en fait), mais il est probable que les jeux video on bien évolué depuis 7 ans ; 3D, immersion, réalité augmentée ou autre, doit y avoir des truc tops quand même
La programation peut-être intellectuellement tres prenante et même une jouissance intellectuelle, c'est en fait un défi permanent si l'on aime exceller, c'est de l'art au fond, parfois du grand art pour les génies...
Pour le couple , j'ai dis 'meufs' mais je parlais bien sur du principe ;-)
Si tu est en couple, tu n'y trouve pas de bonheur ou de plaisir ? puisque tu a dis un truc genre 'si je travail cela serais toute ma vie pusique je n'ai plas de plaisir à coté'
Je savais pas le problème sportif/gay, je n'ai jamais été ni l'un ni l'autre du coup je suis plutôt ignorant.
Perso je suis très récent sportif et je me fait des défis perso, pour me confronter à ce que je vaut, je ne dis pas que cela me deonne du plaisir en soit, seulementà la fin , quand je constate ma réussite.
Le tir ( sportif de précision), je te donne une réponse ; c'est un sport de lacher prise mentale, à un instant, fugace, il n'existe plus que la mouche ( le mille), le monde entier disparait, plus aucune pensée parasite ou autre, meme le tir ce n'est pas toi qui le commande, cela se fait malgrés toi
Le drone c'est un peu pareil, contrairement à un avion ( qui à une capacité à planer), sur un appareil sans automatismes, tu ne peu le lacher une fraction de seconde, l'erreur en vol fini toujour en crach... du coup tu doit rester 100% concentré sur ce que tu fait mais, je t'accorde qu'une fois certaines étapes passées, tu t'habitue et tu revien à une fonctionnement 'normal' ( pour moi pensées secondaires en background et autre)
Si j'ai bien lu les dépendances tu a déja essayé, peut-être pas la peine d'y retourner...
Pfff me connaissant si j'étais né dans les années 70 j'aurais direct accroché à l'informatique et ça m'aurait stimulé à mort car ça aurait été un terrain vierge (ah voilà, si y a bien une chose que j'aime c'est marcher là où personne ne l'a fait, très zébresque ceci dit).
Sinon ça fait depuis le lycée que je dis que je veux me mettre à programmer, ça fait encore partie des rares ''activités'' sur lesquelles je mets un point d'interrogation. Quelque chose qu'il faut que j'explore, c'est sûr, on verra pour le moment j'essaie laborieusement de me mettre à la musique électronique (j'avance tellement, tellement lentement, ça vaut bien la peine d'être surdoué lol). Notamment, j'aimerais faire de la modélisation 3D, mais je suis tétanisé par l'effort d'apprentissage donc je sais très bien que je ne concrétiserai jamais. Dans le sens où coder en soi me paraît juste horrible, la seule chose qui me plaît c'est pouvoir créer les images que j'ai dans ma tête avec beaucoup de fidélité, il me faudrait des mois voire des années d'acharnement et de souffrance à apprendre pour réussir à faire quelque chose de convenable, donc je sais que je le ferai jamais. Mais je continue à me le dire, je tape ''tuto programmation'', je lis pendant 10min puis sans m'en rendre compte je change de page et puis j'oublie.
Sinon pour le tir et les drones ok tu vends bien les choses, pourquoi pas ?
Mais je sais pas, je sens pas que ça peut être quelque chose qui puisse m'exciter suffisamment pour être content de vivre. Pour attendre avec impatience de rentrer après le travail. C'est ça que je cherche mais je réalise que les autres cherchent pas ça dans leurs activités mais juste à ''passer le temps''. Moi je veux une activité dévorante et passionnante qui m'arrache enfin à ma tristesse, je dois sûrement courir après quelque chose qui n'existe pas c'est pour ça que je trouve pas.
Mais alors bordel c'est quoi mon problème ?
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Ce qui m'aide, c'est mon service civique, il se termine mi-décembre et j'ai un objectif : aller jusqu'au bout, car ces 2 dernières années j'ai renoncé à beaucoup de choses et je n'ai rien terminé. J'ai envie d'écrire une lettre de démission toutes les deux semaines environ, je m'imagine péter les plombs, hurler sur mes collègues, chialer auprès de tout le monde parce que socialement, c'est la misère au travail. Parfois, j'ai envie d'écraser la tête de ma supérieure dans sa gamelle le midi, qu'elle se casse la tronche pour que je me nourrisse de ce spectacle… Mais j'suis pas un mec méchant, et une fois sur les lieux je garde la tête froide, je me dis que finalement, c'est juste une pauvre fille rongée par l'envie de dominer et que j'ai pas envie de me rabaisser à son niveau. J'évite de penser à l'heure, et même si je trouve les tâches inconsistantes, elles sont physiques et me permettent de dépenser mon énergie autrement qu'en la retournant contre moi. Y'a des jours où ça se passe plutôt bien, je me sens pas humilié, je n'ai pas de remarques tranchantes et j'arrive à avoir un peu de dialogue, et quand ça va mal je me force à penser au positif.
J'ai arrêté le cannabis aussi, j'étais sous son emprise depuis 2 ans et je n'arrivais plus à m'en dépêtrer. Les conneries de mon entourage et les flics qui tapent à la porte pour enquêter ont provoqué un déclic chez moi. Je n'y ai pas touché depuis bientôt 2 mois, le réflexe a disparu au bout de quelques jours et même si de temps en temps j'ai encore envie de m'en rouler un, j'ai des angoisses beaucoup moins fortes et je gère mieux ma frustration. L'herbe me permettait d'analyser mon entourage et de m'auto-analyser plus efficacement, plus rapidement mais elle créait un climat très anxiogène en moi, je n'en avais pas conscience tant que j'étais dedans, au contraire j'étais convaincu que ça m'aidait, que ça me rendait plus zen, mais maintenant, c'est juste flagrant.
Quand je vais mal, c'est parce que je pense à mon avenir, à ma place dans la société, à ce que je vais devenir. Pour aller mieux, je me focalise sur mon humeur et j'ai remarqué que quand je m'instruis, que j'apprends des nouvelles choses, que je créer, je vois les choses plus positivement. Et surtout, je me dis que par les temps qui courent, il vaut mieux s'armer intellectuellement, question de survie.
Tu vois, c'est pas grand chose mais ça m'aide. J'ai quelques rechutes mais ça passe assez vite. J'envisage de faire un bilan de compétence pour redémarrer sur une base saine et de me laisser guider par mon envie du moment, mon instinct. J'ai envie de découvrir des tonnes de métiers, me faire de l'expérience et ce que je compte faire. J'ai renoncé à mes idées de carrière, car finalement c'est le voyage qui m'intéresse, la destination, c'est la même pour tout le monde. J'éprouve encore une grande peur pour le monde du travail, l'idée de rejoindre des équipes qui me tirent vers le bas m'angoisse, mon habitude de toujours prévoir le pire pour ne pas tomber de haut me titille toujours, mais après tout, je peux aussi tomber dans de bonnes équipes. Relativiser, nuancer mes propres pensées, m'autoriser à voir le positif, ça m'aide.
J'ai arrêté le cannabis aussi, j'étais sous son emprise depuis 2 ans et je n'arrivais plus à m'en dépêtrer. Les conneries de mon entourage et les flics qui tapent à la porte pour enquêter ont provoqué un déclic chez moi. Je n'y ai pas touché depuis bientôt 2 mois, le réflexe a disparu au bout de quelques jours et même si de temps en temps j'ai encore envie de m'en rouler un, j'ai des angoisses beaucoup moins fortes et je gère mieux ma frustration. L'herbe me permettait d'analyser mon entourage et de m'auto-analyser plus efficacement, plus rapidement mais elle créait un climat très anxiogène en moi, je n'en avais pas conscience tant que j'étais dedans, au contraire j'étais convaincu que ça m'aidait, que ça me rendait plus zen, mais maintenant, c'est juste flagrant.
Quand je vais mal, c'est parce que je pense à mon avenir, à ma place dans la société, à ce que je vais devenir. Pour aller mieux, je me focalise sur mon humeur et j'ai remarqué que quand je m'instruis, que j'apprends des nouvelles choses, que je créer, je vois les choses plus positivement. Et surtout, je me dis que par les temps qui courent, il vaut mieux s'armer intellectuellement, question de survie.
Tu vois, c'est pas grand chose mais ça m'aide. J'ai quelques rechutes mais ça passe assez vite. J'envisage de faire un bilan de compétence pour redémarrer sur une base saine et de me laisser guider par mon envie du moment, mon instinct. J'ai envie de découvrir des tonnes de métiers, me faire de l'expérience et ce que je compte faire. J'ai renoncé à mes idées de carrière, car finalement c'est le voyage qui m'intéresse, la destination, c'est la même pour tout le monde. J'éprouve encore une grande peur pour le monde du travail, l'idée de rejoindre des équipes qui me tirent vers le bas m'angoisse, mon habitude de toujours prévoir le pire pour ne pas tomber de haut me titille toujours, mais après tout, je peux aussi tomber dans de bonnes équipes. Relativiser, nuancer mes propres pensées, m'autoriser à voir le positif, ça m'aide.
Jo'- Messages : 170
Date d'inscription : 21/10/2015
Age : 31
Localisation : Nord
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
J'ai oublié la conclusion de ma réponse pour le coup : je dirais que les grandes envies, les grandes idées sont un piège dans la situation dans laquelle tu te trouves (celle que je me trouve également). Commencer par de petits actes pour acquérir un peu de dynamique, puis retrouver de la motivation, de la volonté et ensuite aviser. Se donner de petits objectifs avant de s'en fixer des grands.
Comme tu dis, tu es facilement découragé par tout le processus d'apprentissage, tu es distrait, c'est mon cas également. Le point positif, c'est que tu as des pistes, que tu as des idées avec des points d'interrogation, des choses qui ont un potentiel pour te stimuler, tu ne pars pas de rien. Ça va sûrement beaucoup évoluer dans les mois à venir, puisqu'avec la dynamique tu entreras dans une nouvelle phase de recherches
Comme tu dis, tu es facilement découragé par tout le processus d'apprentissage, tu es distrait, c'est mon cas également. Le point positif, c'est que tu as des pistes, que tu as des idées avec des points d'interrogation, des choses qui ont un potentiel pour te stimuler, tu ne pars pas de rien. Ça va sûrement beaucoup évoluer dans les mois à venir, puisqu'avec la dynamique tu entreras dans une nouvelle phase de recherches
Jo'- Messages : 170
Date d'inscription : 21/10/2015
Age : 31
Localisation : Nord
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Brouillon a écrit:Ce qui m'aide, c'est mon service civique, il se termine mi-décembre et j'ai un objectif : aller jusqu'au bout, car ces 2 dernières années j'ai renoncé à beaucoup de choses et je n'ai rien terminé. J'ai envie d'écrire une lettre de démission toutes les deux semaines environ, je m'imagine péter les plombs, hurler sur mes collègues, chialer auprès de tout le monde parce que socialement, c'est la misère au travail. Parfois, j'ai envie d'écraser la tête de ma supérieure dans sa gamelle le midi, qu'elle se casse la tronche pour que je me nourrisse de ce spectacle… Mais j'suis pas un mec méchant, et une fois sur les lieux je garde la tête froide, je me dis que finalement, c'est juste une pauvre fille rongée par l'envie de dominer et que j'ai pas envie de me rabaisser à son niveau. J'évite de penser à l'heure, et même si je trouve les tâches inconsistantes, elles sont physiques et me permettent de dépenser mon énergie autrement qu'en la retournant contre moi. Y'a des jours où ça se passe plutôt bien, je me sens pas humilié, je n'ai pas de remarques tranchantes et j'arrive à avoir un peu de dialogue, et quand ça va mal je me force à penser au positif.
J'ai arrêté le cannabis aussi, j'étais sous son emprise depuis 2 ans et je n'arrivais plus à m'en dépêtrer. Les conneries de mon entourage et les flics qui tapent à la porte pour enquêter ont provoqué un déclic chez moi. Je n'y ai pas touché depuis bientôt 2 mois, le réflexe a disparu au bout de quelques jours et même si de temps en temps j'ai encore envie de m'en rouler un, j'ai des angoisses beaucoup moins fortes et je gère mieux ma frustration. L'herbe me permettait d'analyser mon entourage et de m'auto-analyser plus efficacement, plus rapidement mais elle créait un climat très anxiogène en moi, je n'en avais pas conscience tant que j'étais dedans, au contraire j'étais convaincu que ça m'aidait, que ça me rendait plus zen, mais maintenant, c'est juste flagrant.
Quand je vais mal, c'est parce que je pense à mon avenir, à ma place dans la société, à ce que je vais devenir. Pour aller mieux, je me focalise sur mon humeur et j'ai remarqué que quand je m'instruis, que j'apprends des nouvelles choses, que je créer, je vois les choses plus positivement. Et surtout, je me dis que par les temps qui courent, il vaut mieux s'armer intellectuellement, question de survie.
Tu vois, c'est pas grand chose mais ça m'aide. J'ai quelques rechutes mais ça passe assez vite. J'envisage de faire un bilan de compétence pour redémarrer sur une base saine et de me laisser guider par mon envie du moment, mon instinct. J'ai envie de découvrir des tonnes de métiers, me faire de l'expérience et ce que je compte faire. J'ai renoncé à mes idées de carrière, car finalement c'est le voyage qui m'intéresse, la destination, c'est la même pour tout le monde. J'éprouve encore une grande peur pour le monde du travail, l'idée de rejoindre des équipes qui me tirent vers le bas m'angoisse, mon habitude de toujours prévoir le pire pour ne pas tomber de haut me titille toujours, mais après tout, je peux aussi tomber dans de bonnes équipes. Relativiser, nuancer mes propres pensées, m'autoriser à voir le positif, ça m'aide.
Les flics ont tapé à ta porte wtf ? Quelqu'un t'a balancé ? Bordel ils ont vraiment que ça à foutre, vivement que ce soit légalisé c'est du GRAND n'importe quoi. Heureusement que la morale est là pour cautionner un interdit aussi aberrant, aah la morale cette bonne vieille catin toujours là pour fourrer son nez partout et empêcher les gens de s'épanouir.
Sinon je suis totalement d'accord, la weed est très anxiogène personnellement je m'en abstiens quand je suis vraiment paniqué. Mais faut relativiser, j'évite le café pour la même raison, ça a tendance à me rendre encore plus parano que fumer. Moi je l'utilise surtout pour canaliser ma colère, c'est absolument divin comme ça marche. Quand je vais voir le médecin et qu'il me file du sédatif PC ça me donne pas du tout envie de me tourner vers le légal, cette plante met fin à toutes mes crises de nerf en 30sec chrono. Enfin, elle m'a permis de me sevrer de l'alcool et donc m'a sauvé la vie.
Sinon ok pour le reste. J'imagine que je suis trop au fond du trou pour voir le positif, j'en vois vraiment pas, aucune carrière me stimule, ça m'angoisse beaucoup les gens qui disent ''j'ai des tonnes d'idées'', ''y a des tas de métiers que je veux essayer'', je comprends pas moi en 7 ans j'ai pas trouvé une seule opportunité qui me donne pas envie de soupirer...
Admettons que j'ai un problème ok, comment on fait pour arrêter de pas aimer ? Comment on fait pour avoir envie de faire quelque chose qu'on aime pas ? J'aimerais enfin qu'on me dise concrètement ce que je dois faire, entendu que les psys pour le moment m'ont servi à rien, je sais pas vers quoi me tourner. Me shooter aux médocs' peut-être, après tout je méprise tellement tout et je m'ennuie tellement tout le temps que j'ai peut-être un problème de chimie du cerveau ? Si le problème était rationnel il se serait dénoué au moins pendant une période de ma vie étant donné que j'ai changé de paradigme d'année en année, cette lassitude généralisée c'est ma seule constante..
Je peux pas relativiser, on relativise un mal, on relativise pas une absence de bien
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Brouillon a écrit:J'ai oublié la conclusion de ma réponse pour le coup : je dirais que les grandes envies, les grandes idées sont un piège dans la situation dans laquelle tu te trouves (celle que je me trouve également). Commencer par de petits actes pour acquérir un peu de dynamique, puis retrouver de la motivation, de la volonté et ensuite aviser. Se donner de petits objectifs avant de s'en fixer des grands.
Comme tu dis, tu es facilement découragé par tout le processus d'apprentissage, tu es distrait, c'est mon cas également. Le point positif, c'est que tu as des pistes, que tu as des idées avec des points d'interrogation, des choses qui ont un potentiel pour te stimuler, tu ne pars pas de rien. Ça va sûrement beaucoup évoluer dans les mois à venir, puisqu'avec la dynamique tu entreras dans une nouvelle phase de recherches
Je me dis ça depuis tellement de temps...
Faire une machine c'est déjà une victoire, l'aboutissement d'une semaine de lutte et quand j'ai vraiment que des fringues dégueulasses enfin je réussis à soulever le couvercle et mettre de la lessive. À 22 ans j'en suis encore là, fin ça stagne, mes petites victoires servent à rien je passe jamais à plus gros.
1 an que j'essaie de maîtriser la musique électronique, c'était mon petit objectif, je suis totalement tétanisé je commence à apprendre et je pars en crise de nerf dès que je comprends pas un truc et ça peut me saloper toute ma journée voire ma semaine. J'essaie d'avoir de l’inertie mais j'y arrive pas, la dynamique ne s'enclenche jamais, on me dit que le déclic arrivera bientôt depuis que j'ai 15 ans et à l'époque je savais déjà qu'il n'arriverait jamais.
C'est vrai qu'au final ma seule solution c'est de mourir, j'en suis à espérer que mes parents disparaissent vite pour pouvoir m'en aller sans regret
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Ne reste pas seul alors dans ce que entreprend, fait le au sein d'un groupe, ça aide, ça évite aussi de bloquer sur de trucs que d'autres peuvent avoir compris, savoir, te le transmettre, te débloquer des impasses...
Fab. Fabrice- Messages : 1328
Date d'inscription : 13/06/2015
Age : 55
Localisation : Entre Moules-Frites et Huitres-Melon
Re: Préfèrer la mort au travail : une solution ?
Fab. Fabrice a écrit:Ne reste pas seul alors dans ce que entreprend, fait le au sein d'un groupe, ça aide, ça évite aussi de bloquer sur de trucs que d'autres peuvent avoir compris, savoir, te le transmettre, te débloquer des impasses...
Ben je sais pas comment m'y prendre ? Un groupe de gens qui veulent apprendre la musique électronique par exemple ?
Je suis pas contre en soi, mais je trouve ça où ? Puis tu sais hein les groupes de personnes que je choisis pas ça se passe souvent mal, zèbres machin etc en plus j'ai une personnalité super forte je m'intègre très mal sauf quand je suis hypocrite
karkakoa- Messages : 354
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 31
Localisation : Lyon
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