Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
+7
away
Normal
Hakaan
Jean-Claude Inconvenant
RonaldMcDonald
Sandy
Jerome62
11 participants
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Caractéristiques liées à la douance
Page 1 sur 1
Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Une question me taraude un peu. Peut-on affirmer que les gens ayant un Q.I supérieur ont nécessairement des centres d'intérêt qui divergent d'autres personnes adultes ou de leur âge pour les adolescents et les enfants ?
A titre d'exemple : Est-ce qu'un jeune de 15-16 ans HPI aura des centres d'intérêt différents de ceux ayant un qi moyen ?
Autre exemple : Est-ce qu'un adulte de 20-110 ans aura des centres d'intérêt différents en fonction de son Q.I ?
Je sais que l'éducation doit probablement jouer un rôle là-dedans, la curiosité également, l'entourage, les rencontres aussi.
Je précise que je ne suis pas HPI, mais je suis curieux de savoir s'il y a une réelle corrélation.
A mon avis, oui, il y a un lien, un haut qi est plus à même de comprendre des choses plus complexes tels que la philosophie, la politique, l'économie, et est également plus à même de faire des choses plus intellectuelles.
A titre d'exemple : Est-ce qu'un jeune de 15-16 ans HPI aura des centres d'intérêt différents de ceux ayant un qi moyen ?
Autre exemple : Est-ce qu'un adulte de 20-110 ans aura des centres d'intérêt différents en fonction de son Q.I ?
Je sais que l'éducation doit probablement jouer un rôle là-dedans, la curiosité également, l'entourage, les rencontres aussi.
Je précise que je ne suis pas HPI, mais je suis curieux de savoir s'il y a une réelle corrélation.
A mon avis, oui, il y a un lien, un haut qi est plus à même de comprendre des choses plus complexes tels que la philosophie, la politique, l'économie, et est également plus à même de faire des choses plus intellectuelles.
Jerome62- Messages : 42
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
pour moi, non. Mais je ne suis qu'une surreficiente, peut-être pas une HPI.
Perso, mes centres d’intérêts sont normaux pour la plupart , la différence réside, je pense, dans le fait que j'en ai beaucoup plus que la moyenne des gens (et encore, j'essaie de me raisonner...). J'envie les gens qui n'ont qu'une seule passion et qui l'explore à fond. Moi, j'ai l'impression de tout survoler, même si on me trouve "pointue" dans ce que je fais (et que personnellement, j'ai l'impression d'être un imposteur...). Et en même temps, je me dis qu'ils doivent bien s'ennuyer avec une seule passion, lol !
Perso, mes centres d’intérêts sont normaux pour la plupart , la différence réside, je pense, dans le fait que j'en ai beaucoup plus que la moyenne des gens (et encore, j'essaie de me raisonner...). J'envie les gens qui n'ont qu'une seule passion et qui l'explore à fond. Moi, j'ai l'impression de tout survoler, même si on me trouve "pointue" dans ce que je fais (et que personnellement, j'ai l'impression d'être un imposteur...). Et en même temps, je me dis qu'ils doivent bien s'ennuyer avec une seule passion, lol !
Sandy- Messages : 5
Date d'inscription : 12/04/2024
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Carlos Tinoco parlait de la dichotomie "prodige" "surdoué". (après, il a sa définition bien à lui de surdoué, mais je pense que ce qui va suivre va te parler)
Le prodige va investir (généralement de manière inconsciente) émotionnellement un domaine précis, ou il va devenir très efficace parce qu'il adore ça et fait, sans effort, attention à tous les détails. Et surpasser tout le monde.
Le surdoué, lui, va avoir des facilités d'apprentissage dans un peu tous les domaines. Et il va avoir tendance à papillonner, progresser vite puis sauter du coq à l'âne.
Il y a quelques années, j'avais vu passer en ces lieux une étude qui montrait que les neurochirurgiens et les concepteurs de fusées n'avaient pas un QI plus important que les autres. Ou presque. Pourtant, ces gens là font des trucs jugés inaccessibles par le commun des mortels. Ce sont donc des prodiges, des gens qui adorent tellement ce qu'ils font que leur apprentissage est fortement facilité.
Et leurs performances en dehors de leur domaine de prédilection risquent d'être, euh, comment dire (ah si, je sais : regarder les performances de Ben Carlson, le premier neurochirurgien à séparer de cerveau de siamois, quand il a été ministre du logement de Trump. C'est simple, il n'a rien fait)
Après, moi, j'ai des centres d'interêt pas forcément très répandus. La logistique militaire, l'histoire des technologies ou des doctrines de gestion de projet informatique, c'est sans doute u peu surprenant. Mais je ne suis pas un prodige, je saute de l'un à l'autre sans vergogne. Ce qui fait sans doute de moi un "surdoué", à minima au sens de Carlos Tinoco (je n'ai jamais passé le test de QI).
J'ai l'impression que c'est pareil pour toi (mais corriges moi si je raconte des billevesées).
Le prodige va investir (généralement de manière inconsciente) émotionnellement un domaine précis, ou il va devenir très efficace parce qu'il adore ça et fait, sans effort, attention à tous les détails. Et surpasser tout le monde.
Le surdoué, lui, va avoir des facilités d'apprentissage dans un peu tous les domaines. Et il va avoir tendance à papillonner, progresser vite puis sauter du coq à l'âne.
Il y a quelques années, j'avais vu passer en ces lieux une étude qui montrait que les neurochirurgiens et les concepteurs de fusées n'avaient pas un QI plus important que les autres. Ou presque. Pourtant, ces gens là font des trucs jugés inaccessibles par le commun des mortels. Ce sont donc des prodiges, des gens qui adorent tellement ce qu'ils font que leur apprentissage est fortement facilité.
Et leurs performances en dehors de leur domaine de prédilection risquent d'être, euh, comment dire (ah si, je sais : regarder les performances de Ben Carlson, le premier neurochirurgien à séparer de cerveau de siamois, quand il a été ministre du logement de Trump. C'est simple, il n'a rien fait)
Après, moi, j'ai des centres d'interêt pas forcément très répandus. La logistique militaire, l'histoire des technologies ou des doctrines de gestion de projet informatique, c'est sans doute u peu surprenant. Mais je ne suis pas un prodige, je saute de l'un à l'autre sans vergogne. Ce qui fait sans doute de moi un "surdoué", à minima au sens de Carlos Tinoco (je n'ai jamais passé le test de QI).
J'ai l'impression que c'est pareil pour toi (mais corriges moi si je raconte des billevesées).
RonaldMcDonald- Messages : 11676
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
J'en ai suffisamment rencontré pour donner une réponse claire : non.
La façon d'investir les sujets par contre oui, et encore ça n'est pas systématique.
À vrai dire, on finit par s'apercevoir qu'il n'y a rien de différent dans les comportements entre les surdoués et les autres, il y a de tout, du pire au meilleur. Question d'éducation effectivement.
Homo Sapiens Sapiens, juste un animal qui sait qu'il pense (du moins c'est ce qu'il pense), sauf si pour certains (dont moi très souvent) c'est plutôt "ça pionce ça pionce".
La façon d'investir les sujets par contre oui, et encore ça n'est pas systématique.
À vrai dire, on finit par s'apercevoir qu'il n'y a rien de différent dans les comportements entre les surdoués et les autres, il y a de tout, du pire au meilleur. Question d'éducation effectivement.
Homo Sapiens Sapiens, juste un animal qui sait qu'il pense (du moins c'est ce qu'il pense), sauf si pour certains (dont moi très souvent) c'est plutôt "ça pionce ça pionce".
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Jean-Claude Inconvenant a écrit:
À vrai dire, on finit par s'apercevoir qu'il n'y a rien de différent dans les comportements entre les surdoués et les autres, il y a de tout, du pire au meilleur. Question d'éducation effectivement.
C'est vrai que quand tu vois les mecs de la Nasa bizuter les nouveaux en leur enfonçant des épingles dans la chair et en leur mettant la tête dans les chiottes on remarque vraiment aucune aucune différence avec ce qu'il peut se passer dans l'armée et autre trucs du genre ou le QI est plutôt à la discrétion de chacun tant que tu as su écrire ton nom sur le questionnaire
Hakaan- Messages : 1088
Date d'inscription : 30/06/2015
Age : 40
Localisation : Avec google map en général
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Hakaan a écrit:Jean-Claude Inconvenant a écrit:
À vrai dire, on finit par s'apercevoir qu'il n'y a rien de différent dans les comportements entre les surdoués et les autres, il y a de tout, du pire au meilleur.
Parce que vous n'aviez rien remarqué avant ?
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Il faut savoir qu'on l'est pour cela.
Jean-Claude Inconvenant- Messages : 690
Date d'inscription : 04/12/2020
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Jean-Claude Inconvenant a écrit:Il faut savoir qu'on l'est pour cela.
Comme tout me monde ?
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Pour répondre à la question :
À savoir que je ne suis pas testée, et je ne pense pas que j'excellerai au test, déjà je suis pas très logico mathématique je pense, puis bon.
Bref j'en sais rien. Toujours est-il, que, ne me pensant pas dénuée "d'intelligence" non plus, je me permets de répondre quand même.
À l'adolescence : je n'avais pas je crois, des centres d'intérêt différents. Surtout cela venait de l'effet de groupe, et d'un manque de culture etc.. familiale, car avant l'adolescence j'avais quand même des intérêts bien "curieux" et une "fibre" quelque peu artistique (musique à vouloir fabriquer des instruments maison, dessin, poésie etc..)
Quoique l'ambition de l'écriture ne m'a jamais vraiment quitté, je gardais ça plutôt "secret".
À l'âge adulte : retour en force de la poésie/ littérature, grand grand grand intérêts pour la philosophie, certaines sciences aussi (surtout dans une volonté de comprendre des choses), et encore d'autres intérêts, mais qui sont pour l'instant en latence.
Honnêtement, je ne me sens pas spécialement "surdouée", par exemple, je ne trouve pas que j'ai forcément des "affinités", ou quelconque appartenance avec d'autres dit surdoués.
Car comme le fait remarqué J.C Inconvenant, je trouve tout le monde comme tout le monde, et "l'intelligence" n'empêche en rien tout les jeux "inconscients" et pas forcément très intelligent, de la "nature" humaine.
Du coup, je me demande si ces centres d'intérêts singuliers que beaucoup d'entre nous avons, sont liés à une "intelligence" ou plus précisément à une espèce de solitude inhérente "acceptée", de "sensibilité" qui a besoin de retrait et finalement d'assumer ses particularités.
Peut-être que ces autres, ont juste continué, même après l'adolescence, à rester dans un "effet de masse", ne pouvant plus alors clairement distinguer ce qui les singularise.
À savoir que je ne suis pas testée, et je ne pense pas que j'excellerai au test, déjà je suis pas très logico mathématique je pense, puis bon.
Bref j'en sais rien. Toujours est-il, que, ne me pensant pas dénuée "d'intelligence" non plus, je me permets de répondre quand même.
À l'adolescence : je n'avais pas je crois, des centres d'intérêt différents. Surtout cela venait de l'effet de groupe, et d'un manque de culture etc.. familiale, car avant l'adolescence j'avais quand même des intérêts bien "curieux" et une "fibre" quelque peu artistique (musique à vouloir fabriquer des instruments maison, dessin, poésie etc..)
Quoique l'ambition de l'écriture ne m'a jamais vraiment quitté, je gardais ça plutôt "secret".
À l'âge adulte : retour en force de la poésie/ littérature, grand grand grand intérêts pour la philosophie, certaines sciences aussi (surtout dans une volonté de comprendre des choses), et encore d'autres intérêts, mais qui sont pour l'instant en latence.
Honnêtement, je ne me sens pas spécialement "surdouée", par exemple, je ne trouve pas que j'ai forcément des "affinités", ou quelconque appartenance avec d'autres dit surdoués.
Car comme le fait remarqué J.C Inconvenant, je trouve tout le monde comme tout le monde, et "l'intelligence" n'empêche en rien tout les jeux "inconscients" et pas forcément très intelligent, de la "nature" humaine.
Du coup, je me demande si ces centres d'intérêts singuliers que beaucoup d'entre nous avons, sont liés à une "intelligence" ou plus précisément à une espèce de solitude inhérente "acceptée", de "sensibilité" qui a besoin de retrait et finalement d'assumer ses particularités.
Peut-être que ces autres, ont juste continué, même après l'adolescence, à rester dans un "effet de masse", ne pouvant plus alors clairement distinguer ce qui les singularise.
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Les extrêmes en QI montreront d’office une nette différence mais l’entre-deux…?
Je n’ai jamais aimé ce que le commun aime, mais je ne pense pas que ce soit lié au QI?
Je regarde aussi des choses qui ne font pas réfléchir pour reposer le cerveau. Puis, j’ai besoin de polyvalence et qu’il y aie de l’utile et du pragmatique, que ça me demande justement de titiller les neurones, sinon quel intérêt? La répétion est quelque chose que je déteste profondément. J’aime chercher à améliorer tout système, c’est ça qui me motive le plus sans qu’il y aie un domaine très spécifique. Même si, ce qui m’attire le plus ce sont les sciences du vivant. Les interactions entres toutes les vies, la santé des écosystèmes, apprendre à se nourrir en dehors des industries, fabriquer des choses par moi-même et rendre ces choses pratiques et utiles. On en revient au début. J’ai un grand rêve, partagé par une minorité et qui demande d’être relativement doué en tout, d’être autodidacte. Les faibles QI ne peuvent pas y arriver, mais ils essaient peut-être.
Je me souviens d’une psy qui s’est moquée de mon attrait pour la reconnaissance et connaissance sur les champignons en me disant « personne ne s’intéresse à ça ! » et elle était soi-disant spécialisée en HP. J’ai rapidement vu qu’elle était à la ramasse. Elle ne pigeait pratiquement rien de mon fonctionnement.
Enfin, je ne réponds pas vraiment à la question, car j’en sais trop rien.
Bien le bonjour à la compagnie
Je n’ai jamais aimé ce que le commun aime, mais je ne pense pas que ce soit lié au QI?
Je regarde aussi des choses qui ne font pas réfléchir pour reposer le cerveau. Puis, j’ai besoin de polyvalence et qu’il y aie de l’utile et du pragmatique, que ça me demande justement de titiller les neurones, sinon quel intérêt? La répétion est quelque chose que je déteste profondément. J’aime chercher à améliorer tout système, c’est ça qui me motive le plus sans qu’il y aie un domaine très spécifique. Même si, ce qui m’attire le plus ce sont les sciences du vivant. Les interactions entres toutes les vies, la santé des écosystèmes, apprendre à se nourrir en dehors des industries, fabriquer des choses par moi-même et rendre ces choses pratiques et utiles. On en revient au début. J’ai un grand rêve, partagé par une minorité et qui demande d’être relativement doué en tout, d’être autodidacte. Les faibles QI ne peuvent pas y arriver, mais ils essaient peut-être.
Je me souviens d’une psy qui s’est moquée de mon attrait pour la reconnaissance et connaissance sur les champignons en me disant « personne ne s’intéresse à ça ! » et elle était soi-disant spécialisée en HP. J’ai rapidement vu qu’elle était à la ramasse. Elle ne pigeait pratiquement rien de mon fonctionnement.
Enfin, je ne réponds pas vraiment à la question, car j’en sais trop rien.
Bien le bonjour à la compagnie
Invité- Invité
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Oui et non, je pense.
On peut imaginer que les personnes ayant un haut QI sont particulièrement susceptibles d'avoir du goût pour des domaines où ils peuvent tirer parti de leurs facultés cognitives, comme les jeux de logique par exemple.
Par ailleurs, Carlos Tinoco dit être un grand amateur de foot, par exemple, et vu le nombre de personnes qui disent l'être, je doute fort que cela concerne spécifiquement les personnes à haut QI.
On peut imaginer que les personnes ayant un haut QI sont particulièrement susceptibles d'avoir du goût pour des domaines où ils peuvent tirer parti de leurs facultés cognitives, comme les jeux de logique par exemple.
Nicolas Gauvrit a écrit:"On retrouve plus chez les HPI l’ouverture et la curiosité, en particulier dans les domaines intellectuels et imaginaires."
Par ailleurs, Carlos Tinoco dit être un grand amateur de foot, par exemple, et vu le nombre de personnes qui disent l'être, je doute fort que cela concerne spécifiquement les personnes à haut QI.
away- Messages : 931
Date d'inscription : 15/07/2023
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
My_illusion a écrit:Les extrêmes en QI montreront d’office une nette différence mais l’entre-deux…?
Je n’ai jamais aimé ce que le commun aime, mais je ne pense pas que ce soit lié au QI?
Je regarde aussi des choses qui ne font pas réfléchir pour reposer le cerveau. Puis, j’ai besoin de polyvalence et qu’il y aie de l’utile et du pragmatique, que ça me demande justement de titiller les neurones, sinon quel intérêt? La répétion est quelque chose que je déteste profondément. J’aime chercher à améliorer tout système, c’est ça qui me motive le plus sans qu’il y aie un domaine très spécifique. Même si, ce qui m’attire le plus ce sont les sciences du vivant. Les interactions entres toutes les vies, la santé des écosystèmes, apprendre à se nourrir en dehors des industries, fabriquer des choses par moi-même et rendre ces choses pratiques et utiles. On en revient au début. J’ai un grand rêve, partagé par une minorité et qui demande d’être relativement doué en tout, d’être autodidacte. Les faibles QI ne peuvent pas y arriver, mais ils essaient peut-être.
Je me souviens d’une psy qui s’est moquée de mon attrait pour la reconnaissance et connaissance sur les champignons en me disant « personne ne s’intéresse à ça ! » et elle était soi-disant spécialisée en HP. J’ai rapidement vu qu’elle était à la ramasse. Elle ne pigeait pratiquement rien de mon fonctionnement.
Enfin, je ne réponds pas vraiment à la question, car j’en sais trop rien.
Je me retrouve dans ce que tu dis My Illusion je pontifie aussi, faisant des ponts et passant du coq à l’âne. Je me fais experte deux secondes sur un sujet que je délaisse ensuite pour un autre. J’espère apprendre bien ce qui me vient. Je n’aime pas ce que le commun porte aux nues.
Et pareillement un psy s’est moqué de mes attraits particuliers. Or rendue chez lui je ne vois aucun livre. L’habit ne fait donc pas le moine.
Quant aux QI faibles (QI < 70, autrement dit les personnes en situation de handicap mental, nées ainsi ou devenues ainsi à la suite d’un accident de parcours … ). Elles ont des passions fortes. J’en côtoie beaucoup (ESAT) et j’aime bien les questionner sur ces sujets dont elles parlent peu. c’est leur jardin qui est parfois foisonnant. Certains sont par exemple très forts en séries VT, d’autres en planètes. Un autre connaît chronologiquement tous les rois de France et peut les réciter sans erreur. Ils restent cependant approximatifs ou sur un créneau pointu (comme le nom des rois). ils réussissent à s’alimenter grâce aux vidéos. Notamment au moment des pauses. Ils sont friands d’apprendre et entrent dans une grande détresse quand ils échouent. Certains se collent une pression de fou qui les fatigue et les angoisse. Pas simple.
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Je n’aime pas ce que le commun porte aux nues.
Ces salauds de pauvre ont forcément des gouts de chiottes, c'est bien connu
Zorg- Messages : 1618
Date d'inscription : 23/04/2023
Age : 47
Localisation : Dijon
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
My_illusion a écrit:Les faibles QI ne peuvent pas y arriver, mais ils essaient peut-être.
Parce que tu fais autre chose ?
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Zorg a écrit:Je n’aime pas ce que le commun porte aux nues.
Ces salauds de pauvre ont forcément des gouts de chiottes, c'est bien connu
Les riches aussi ont des goûts de chiottes tu sais. Grosso modo je ne suis pas au goût du jour quelque soit l’origine. Je ne méprise pas. J’apprécie pas en même temps. Je laisse le bruit de l’idolâtrie s’atténuer et après je peux apprécier. Je ne suis pas tout à fait synchronisée. C’est comme ça..lalallaaaa…
Opicino- Messages : 277
Date d'inscription : 23/01/2023
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
@Opicino : OK je comprends mieux, pardon si j'ai été un peu agressif.
Mais je reste quand même un peu dubitatif sur le mot "idolâtrie".
Le degré d'adhésion à une œuvre, un sport, une activité etc... est toujours varié, même quand ces choses semblent en apparence au sommet de la popularité.
Par exemple, tout le monde n'aime pas le foot de la même façon, et n'abandonne pas tout esprit critique... L’idolâtrie ce serait pourtant ça : une façon absolue d'aimer, une soumission totale sans aucune nuance ni distance. Et dans les faits, ça n'existe pas de façon pure, même si on peut en avoir l'impression... (et que certaines figures du capitalisme aimerait bien réaliser cette "utopie" d’adhésion aveugle à leurs saloperies - comme ce "brave" Elon Musk. Sans même parler de Jupiter ^^)
Mais je reste quand même un peu dubitatif sur le mot "idolâtrie".
Le degré d'adhésion à une œuvre, un sport, une activité etc... est toujours varié, même quand ces choses semblent en apparence au sommet de la popularité.
Par exemple, tout le monde n'aime pas le foot de la même façon, et n'abandonne pas tout esprit critique... L’idolâtrie ce serait pourtant ça : une façon absolue d'aimer, une soumission totale sans aucune nuance ni distance. Et dans les faits, ça n'existe pas de façon pure, même si on peut en avoir l'impression... (et que certaines figures du capitalisme aimerait bien réaliser cette "utopie" d’adhésion aveugle à leurs saloperies - comme ce "brave" Elon Musk. Sans même parler de Jupiter ^^)
Zorg- Messages : 1618
Date d'inscription : 23/04/2023
Age : 47
Localisation : Dijon
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Tinoco, en parlant de son attrait pour le foot, dit aussi son étonnement à entendre des 'fans' qui peuvent lui sembler ne pas avancer sur leur ‘sujet de prédilection’ (« …dire toujours les mêmes choses, et n’avoir pas réfléchi deux secondes et demie sur ce qui, soit-disant, est leur passion … ».
La question des 'intérêts' n'a sauf erreur pas de réponse claire à ce jour dans la littérature scientifique, mais elle n'a sauf erreur pas non plus été posée de manière assez 'ciblée' pour vraiment cerner quoi que ce soit à ce sujet en recherche.
Je laisse consulter le paragraphe 3.7 entier dans cet article en accès ouvert pour les références citées à ce sujet, qui ne disent pas rien, mais pas grand chose non plus. Je ne copie que ce qui indique qu'on n'a pas vraiment cherché ni trouvé quoi que ce soit de pertinent (fructueux, exploitable,…). Je n'ai pas non plus fait le tour des articles, j'ai juste ouvert un papier récent (2023) d'état des lieux (review), chez les jeunes.
- Le football, à partir de 8'50'' dans cette vidéo de Tinoco :
ou https://youtu.be/6o31bzW1pto?t=530
Les "surdoués" et la sociabilité usuelle
demonstrer.fr
La question des 'intérêts' n'a sauf erreur pas de réponse claire à ce jour dans la littérature scientifique, mais elle n'a sauf erreur pas non plus été posée de manière assez 'ciblée' pour vraiment cerner quoi que ce soit à ce sujet en recherche.
Je laisse consulter le paragraphe 3.7 entier dans cet article en accès ouvert pour les références citées à ce sujet, qui ne disent pas rien, mais pas grand chose non plus. Je ne copie que ce qui indique qu'on n'a pas vraiment cherché ni trouvé quoi que ce soit de pertinent (fructueux, exploitable,…). Je n'ai pas non plus fait le tour des articles, j'ai juste ouvert un papier récent (2023) d'état des lieux (review), chez les jeunes.
Spécificités non cognitives des enfants et adolescents surdoués : une revue systématique de la littérature
Résumé
Depuis plusieurs années, on observe un intérêt croissant pour les surdoués intellectuels et en particulier pour les spécificités non cognitives des individus surdoués. Ce sujet a suscité une grande attention du public et a parfois donné lieu à des contradictions avec la littérature scientifique. La présente revue synthétise un large ensemble de résultats liés aux spécificités non cognitives des surdoués intellectuels chez les enfants et les adolescents. Cette synthèse de la recherche scientifique sur la douance et ses caractéristiques non cognitives associées ne soutient pas la conclusion selon laquelle il existe un profil stable parmi les individus surdoués qui les séparerait systématiquement des individus non surdoués. Quelques spécificités dans certains domaines sont relevées, mais elles ne sont pas nécessairement systématiques. Ces spécificités s’avèrent souvent en faveur des jeunes surdoués, contrairement à l’idée parfois défendue dans le grand public selon laquelle les individus surdoués souffrent de difficultés majeures au quotidien. Enfin, les questions méthodologiques sont répertoriées concernant la conception des études existantes, avec des recommandations pour de futures recherches dans le domaine.
...
3. Revue intégrative de la littérature
...
3.7. Intérêts
Nombre total d'études : N = 2 études, sans méta-analyse, sélectionnées parmi 16 articles.
...
En résumé, la question des intérêts des jeunes intellectuellement doués mériterait une enquête beaucoup plus approfondie pour parvenir à une conclusion définitive. Bien qu’il n’existe aucune preuve, autre que l’expérience personnelle, que les jeunes intellectuellement doués diffèrent de leurs pairs non doués en termes d’intérêts ou de passe-temps en raison de leur surdoué intellectuel, cela reste une hypothèse plausible et logique à considérer.
...
Tourreix E, Besançon M, Gonthier C.
Non-Cognitive Specificities of Intellectually Gifted Children and Adolescents: A Systematic Review of the Literature.
J Intell. 2023 Jul 15;11(7):141.
https://doi.org/10.3390/jintelligence11070141
Topsy Turvy- Messages : 8367
Date d'inscription : 10/01/2020
Re: Les centres d'intérêts dépendent-ils de l'intelligence ou du Q.I ?
Je pense comme beaucoup ici que les types d'intérêt ne sont pas en rapport avec une surdouance.
Il existe un panel important de HQI et presque autant de centres d'intérêt.
Parfois effectivement, on peut avoir des centres d'intérêt très spécifiques et quasi exclusifs mais dans ce cas cela peut être lié à de l'autisme.
Dans mon cas, jeune je n'avais pas du tout les mêmes centres d'intérêts que les autres ado de mon age puisque je passais mes journées libres à dessiner des cartes topographiques de villes imaginaires. Mon père m'avait initié très tôt à ce loisir et je l'ai gardé jusqu'a l'age adulte.
Arrivé au bac, je voulais devenir cartographe et l'appetit venant en mangeant, j'ai voulu aller plus loin en me lançant dans une carrière universitaire de géographe.
C'est a partir de mon doctorat qu'est venue ma seconde passion (en plus de la cartographie) ; la modélisation en géographie urbaine passant par les mathématiques et l'économétrie.
Même si par la suite, pour de multiples raisons, je n'ai pas pu devenir Maitre de conferences, j'ai conservé cette passion pour la géographie quantitative. J'ai donc réussi à allier à la fois le côté cartographie (avec les Systèmes d'informations géographiques) et la modélisation. Mon intérêt et ma motivation étaient tels que je passais tout mon temps libre sur ces sujets à tenter de découvrir des choses nouvelles. Cela a payé puisque aujourd'hui, je sais déformer les cartes à partir des déformations de coordonnées et j'ai même developpé toute une théorie sur la dynamique urbaine dans un espace non euclidien de type hyperbolique (une sorte de disque de Poincaré à n centres avec n déformations pour ceux qui connaissent un peu le sujet).
Ainsi, au dela de mon travail de tous les jours et de ma vie privée, le sens de ma vie est dans ces publications. Il y a en moi comme un sentiment quasi messianique de produire de nouvelles idées dans ce domaine.
je ne vis que pour ca en dehors de mon couple. Rien d'autres n'a d'importance à mes yeux et je suis prêt à faire de la recherche gratuitement pour un labo pour assouvir ma passion. J'avoue avoir beaucoup de mal avec la critique de mes idées sur lesquelles j'ai beaucoup trop de certitude. En fait, la remise en question ne peut être que personnelle et cela est courant chez moi.
A côté de tout cela, je suis une bille dans mon travail de tous les jours et mon habilité sociale est assez limitée même si je me débrouille.
Il existe un panel important de HQI et presque autant de centres d'intérêt.
Parfois effectivement, on peut avoir des centres d'intérêt très spécifiques et quasi exclusifs mais dans ce cas cela peut être lié à de l'autisme.
Dans mon cas, jeune je n'avais pas du tout les mêmes centres d'intérêts que les autres ado de mon age puisque je passais mes journées libres à dessiner des cartes topographiques de villes imaginaires. Mon père m'avait initié très tôt à ce loisir et je l'ai gardé jusqu'a l'age adulte.
Arrivé au bac, je voulais devenir cartographe et l'appetit venant en mangeant, j'ai voulu aller plus loin en me lançant dans une carrière universitaire de géographe.
C'est a partir de mon doctorat qu'est venue ma seconde passion (en plus de la cartographie) ; la modélisation en géographie urbaine passant par les mathématiques et l'économétrie.
Même si par la suite, pour de multiples raisons, je n'ai pas pu devenir Maitre de conferences, j'ai conservé cette passion pour la géographie quantitative. J'ai donc réussi à allier à la fois le côté cartographie (avec les Systèmes d'informations géographiques) et la modélisation. Mon intérêt et ma motivation étaient tels que je passais tout mon temps libre sur ces sujets à tenter de découvrir des choses nouvelles. Cela a payé puisque aujourd'hui, je sais déformer les cartes à partir des déformations de coordonnées et j'ai même developpé toute une théorie sur la dynamique urbaine dans un espace non euclidien de type hyperbolique (une sorte de disque de Poincaré à n centres avec n déformations pour ceux qui connaissent un peu le sujet).
Ainsi, au dela de mon travail de tous les jours et de ma vie privée, le sens de ma vie est dans ces publications. Il y a en moi comme un sentiment quasi messianique de produire de nouvelles idées dans ce domaine.
je ne vis que pour ca en dehors de mon couple. Rien d'autres n'a d'importance à mes yeux et je suis prêt à faire de la recherche gratuitement pour un labo pour assouvir ma passion. J'avoue avoir beaucoup de mal avec la critique de mes idées sur lesquelles j'ai beaucoup trop de certitude. En fait, la remise en question ne peut être que personnelle et cela est courant chez moi.
A côté de tout cela, je suis une bille dans mon travail de tous les jours et mon habilité sociale est assez limitée même si je me débrouille.
cylt21- Messages : 179
Date d'inscription : 04/08/2014
Age : 50
Localisation : Ile de France
Sujets similaires
» Listez vos centres d'intérêt
» Lubies, passions, centres d'intérêt encombrants.
» Étude statistique des centres d'intérêt chez les HP
» A quel âge avez-vous eu vos premiers centres d'intérêt dits "intellectuels" ?
» Lubies, passions, centres d'intérêt encombrants.
» Étude statistique des centres d'intérêt chez les HP
» A quel âge avez-vous eu vos premiers centres d'intérêt dits "intellectuels" ?
Forum ZEBRAS CROSSING :: La zébritude :: Discussions générales relatives à la zébritude :: Caractéristiques liées à la douance
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum