A quel âge avez-vous eu vos premiers centres d'intérêt dits "intellectuels" ?

Yop !

Je me suis toujours demandé si c'était vrai pour tous le monde ou si cela était un mythe pour la grande majorité quand on entend parler de gamin qui dès l'âge de 10 ans ont lu platon, descartes ou se sont passionnés pour la structure du cerveau de manière très complexe du genre vouloir savoir placer le cortex pré-frontal ou les lobes temporaux etc...

Je voulais donc savoir vous vers quel âge vous êtes vous passionné pour des sujets dit "complexes" ?

Pour ma part, j'adorais lire l'encyclopédie junior vers l'âge de 6/8 ans, appris à jouer aux échecs à 7 ans, je me suis lu tous les Tintin à 9 ans au point de rechercher les versions en noir et blanc --" Et j'ai eu une passion pour tout ce qui est catastrophes naturelles. Ce n'est que que vers 12 ans que je me suis énormément intéressé d'un côté à la psychologie et de l'autre à la prog informatique, j'ai du commencer à coder en XHTLM et ptyhon à 14/15 ans. Et la philo seulement à l'âge de 17 ans puisque que je n'avais pour ainsi dire même pas connaissance de cette matière même si à mon avis si j'avais eu l'occasion j'aurais été passionné bien plus tôt.

Enfin bon pour dire que y'a rien d'extraordinaire en gros.

Donc je voulais savoir ce qu'il en était de vous ?

J'ai commence a me passionner de science des l'age de 5 ans. J'aimais lire un livre qui expliquait, semaines apres semaines le developement d'un bebe alors que ma mere etait enceinte de ma petite soeur. Par la suite j'ai developee un amour tel pour la lecture que je me cachais sous mon lit pour pouvoir continuer de lire et eviter de faire ma chambre...
A 12 ans j'avais reussi a reproduire les calculs necessaire pour trouver le temps que mets la lumiere du soleil a nous parvenir (un calcul tres simple lorsque l'on connait la formule- ne l'a connaissant pas j'ai fait les seuls truc que je connaissais: les proportions). Je faisais aussi des experiences de chimie (mon bureau a bruler apres une tentative infructueuse de faire decoller une fusee faite de permaganates de potassium, de soufre, de carbone fourre dans un tube d'aspirine..) et j'ai commence a m'interesser a la psycho (a l'age de 16 ans j'avais lus Pavlov, Freud, Lacan, etc..).
Mon gros probleme c'est que toutes ces activitees me prenaient un temps fou, un temps que je ne consacrais evidement pas a l'ecole...

pareil autour de ces ages. Mais pas vraiment de trucs poussés à fond à fond éfrénément. quand je m'embetais c'était le dico que j'ouvrais. Vers 12 ans je dirais et jusqu'à la seconde je pense je me suis passionné pour l'astronomie par contre. Ça, ça me prenais. Pratiquer les observations la nuit, et aussi se documenter sur l'univers, les origines, les télescopes, l'actualité spatiale. 2 3 bouquins de mon père genre carl sagan.

Vers 4 ans, mes premiers montages électriques, sans trop de dégâts, j'avais compris comment ça fonctionnait. En parallèle je démontais tout ce qui me tombait sous la main pour en comprendre le fonctionnement, ce qui était loin de plaire à mes parents Le tourne-vis était ma clé d'accès à ce monde à découvrir.
Ensuite, le dictionnaire et les encyclopédies, mécanique, astronomie, chimie.
Le plus génial c'était les débuts de l'informatique personnelle (ZX81, C64 et autres..)
Programmation effrénée (en assembleur), psychologie, géographie, météorologie,
Aujourd'hui c'est la MQ, relativité, psychanalyse, systémique, philosophie, écologie... et aussi l'autre simplement.
La vie est déjà trop courte !

J'ai commencé à m'intéresser aux livres et aux échecs au collège, en 4ème il me semble, vers mes 13 ans donc.
En fait j'ai eu très peu de centres d'intérêt j'ai l'impression, je passais le plus clair de mon temps libre à buller devant les dessins animés quand j'étais enfant.

J'suis d'une inculture crasse ^^'

Je regardais des cassettes d'astronomies et lisais des bouquins d'astrophysique à 6-7 ans.
Je ne comprenais pas le sens des formules, mais je me souviens avoir été très frustré par le fait de ne pas savoir si les grandeurs comme la vitesse de la lumière devaient être en km/h, en m/s ou quoi, ça m'empêchait de faire ce que j'appellerais aujourd'hui des applications numériques pour les formules un peu complexes.

Je n'ai jamais, comme Thaïti Bob, eu de centres d'intérêts intellectuels poussés à fond, disons que je me posais des questions.

Entre des questions existentielles sur la mort, un peu d'intérêt pour la psychologie, pour l'astronomie, après il y a aussi eu la programmation, l'informatique en général, même si c'était pas très poussé non plus.

Par contre ce que Zébu a dit me parle beaucoup, le fait de démonter pour comprendre, chose qui ne plaisait pas aux parents qui disaient que je savais tout démonter mais jamais remonter, et c'était bien la réalité x)

J'ai toujours adoré les dictionnaires étant gamin, mais pas pour l'orthographe, juste pour les définitions ; apprendre des mots que les gens ne connaissait pas ; et les utiliser ; m'a toujours amusé.

A 5/6 ans j'avais mon premier Oscar et petit chimiste.
A 6/7 ans j'ai eu mon premier PC.
Dès 7/8 ans ma carrière était décidé : je serais "Physicien chimiste" ; cela m'a tenu jusqu'à mes 15/16 ans.
J'ai mangé au collège des livres de cours de lycée en physique.
Une passion dévorante pour la physique quantique.
Un essai sur les Tachyon plus tard et je voyageais dans le temps à la recherche de paradoxes.
C'est aussi l'époque où j'ai beaucoup écrit, la poésie était un hobby, tout un recueil à présent disparu. Beaucoup dessiné aussi, ou plutôt "recopié".

Quelque chose comme ça entrecoupé de Trivial Pursuit à faire criser mes parents et leurs amis par mon impertinent savoir ; heureusement que j'ai tout perdu ensuite, comprenant bien que "trop c'est trop" ^^ et autres détails.

A 6 ans je lisais les encyclopédie "tout l'univers" de mon grand frère, j'adorais l'odeur du livre, les images avec des couleur et les explications sur plein de choses dont je connaissais même pas l'existence...
Ensuite vers 7 ans la série des "il était une fois" me passionnait, j'y ai appris plein de trucs aussi.
Et après..ben le décalage avec ma famille était déjà beaucoup trop grand, suis rentrée dans le rang pour qu'on arrête de me regarder comme une extra-terrestre.

Vers 5/6 ans je lisais les livres de médecine de ma mère, et le "petit" Larousse, la comtesse de Segur, entre 7 et 12 ans j'étais passionnée par la mythologie égyptienne, grecque, amérindienne, et nordique.
Après ça a été par la culture japonaise.

Je suis toujours jeune, j'ai 14 ans ^^.

Jusqu'à 5 ans (où je ne savais pas très bien lire) je demandai à tout le monde ce que je ne pouvais pas savoir par moi-même, c'était une curiosité insatiable et mon entourage se plaisait à la satisfaire (c'est pour ça qu'on m'a appris à lire à la maison, ma grand-mère m'a appris les bases avec des allumettes etc.)

Ensuite dès que j'ai su lire, je suis tombé dans les bouquins, autant "subjectifs" (essais, romans etc.) qu'objectifs (classeur d'astronomie, magazines de vulgarisation scientifique, le fidèle allié Axys etc.) et en parallèle je continuai à poser mes questions lorsque je ne trouvai pas le bouquin y répondant. Ca continue toujours, les bouquins comme pour les questions.

Enfin, depuis que j'ai un ordinateur à moi tout seul (8 ans) j'ai commencé à profiter d'internet, une ouverture réelle sur le monde, je pouvais en un clic accéder à des tonnes d'informations, d'opinions etc. Je pouvais être en contact avec des professionnels de tous les milieux quand je le voulais et j'ai découvert que sur internet, les gens étaient moins gênés pour parler d'eux que face à face et c'est à partir de là que ma curiosité sur les ressorts humains a pu se satisfaire peu à peu.

Donc maintenant, je continue à poser des questions, les livres, et l'ordi'. En revanche, j'ai toujours trouvé la téloche très limitée et les cours de même. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir de bonnes notes ^^

Sinon, j'ai toujours eu des centres d'intérêts divergents de ceux de mon âge, ou alors, je les ai poussés hyper loin (comme pour les dinosaures...)
Après, j'ai jamais été limité à un seul domaine, j'ai du mal à ça car je mets toujours tout en relation donc si je fais un listing ça risque d'être long ^^'

Bonne journée =D

Vers 5/6 ans je lisais les livres de médecine de ma mère

Hihi, je commence pareil.
Dès que j'ai su lire je fouinais dans toutes les bibliothèques possibles, prête à tout dévorer, et dans celle de mes parents, il y avait des livres de médecine (ma mère est infirmière) que j'adorais feuilleter notamment à cause des photos de toutes ces horreurs qui me fascinaient. Vers 8 ans je me souviens qu'on m'avait confisqué le livre "Maléfices" en me disant "tu es trop jeune pour lire ça". Je lisais tout ce qui me tombait sous la main.

Vers 14 ans je me suis lancée dans la lecture d'une encyclopédie chronologique, mais je me suis arrêtée au premier tome, qui parlait du big bang et de l'évolution. Je l'ai relu je sais pas combien de fois, j'ai approfondi le sujet en faisant des recherches, et j'ai créé des diaporamas pour faire la synthèse de tout ça.
A peu près à la même période, j'ai commencé à relire les vieux Sciences et Avenir de mes parents, du coup ils m'ont abonnée en seconde. Je parcourais le web, imprimais et collectionnais tous les articles qui parlaient d'évolution, de paléontologie, d'anthropologie.

Donc lecture enfant, et vraie "intérêt geek pour la science", ado.

C'est fascinant comme à quelques détails et sujets près on a tous été pareils ! ^^

vers 6/7 ans j'ai commencé à m'intéresser à l'astrologie et aux nuages ^^, je lisais des livres sur l'astrologie et les nuages et je voulais être archéologue
Même interêt pour la sciences à l'adolescence waka, avec une petite touche de métaphysique et tout ce qui avait dans les sciences & vie qui n'était pas "environnement" ou "medecine" (comme aujourd'hui )

Vers 6 ans, je me rappelle me poser beaucoup de questions sur les planètes et la dimension "infinie" de l'espace.

vers 7 8 ans période lecture. Je lisait tout, tout le temps.

9-10 ans, la médecine, les maladies, les médicaments les bactéries, la mort, ... mais également les intéractions sociales. Ma passion pour la psycho/ sociologie a débuté vers ces âges, et ne s'est jamais vraiment terminée.

Angeal a écrit:Yop !
Je me suis toujours demandé si c'était vrai pour tous le monde ou si cela était un mythe pour la grande majorité quand on entend parler de gamin qui dès l'âge de 10 ans ont lu platon, descartes ou se sont passionnés pour la structure du cerveau de manière très complexe du genre vouloir savoir placer le cortex pré-frontal ou les lobes temporaux etc...

ça doit exister mais franchement je les envie pas...

Pour ma part je sais pas si c'est des sujets "complexes" mais vers 4/5 ans c'était (du fait de mon asthme), serais je mort dans un autre pays ou quand les médicaments n'existaient pas encore?
vers 6/7ans c'était plutôt l'existence de Dieu qui me taraudait et l'espace, le système solaire....

+++

Thaïti Bob a écrit:C'est fascinant comme à quelques détails et sujets près on a tous été pareils ! ^^

Pas vraiment non...
Dès 7 ans j'étais passionné d'astronomie, mais aussi d'histoire (hooouuu une science molle) ainsi que d'écologie... A 8 ans on m'a offert des guides sonores des chants d'oiseaux, je les ai écoutés en boucle pendant des mois et voilà, je savais les reconnaitre dans la nature, et c'est encore aujourd'hui la base de mon bagage professionnel... J'ai englouti les Tout l'Univers, les encyclopédies qui me tombaient sous la main, il me fallait ma ration de documentaires (espace, fonds sous-marins, Antiquité, Moyen Age...)
J'ai demandé un microscope pour Noel, j'y regardais des insectes, des plantes, etc.
Mais je n'ai pas cherché à calculer des distances interstellaires, plutôt des histoires d'équilibres proies-prédateurs.

Je pense avoir toujours eu plus ou moins la fibre intellectuelle dans mes jeux même enfants.

En maternelle, j'avais une folle passion pour les puzzles et les legos, il m'arrivait même de "chiper" les puzzles dans le coin des "grands" parce que je trouvais ceux de ma section trop simple (attendez 6 pièces non mais quelle arnaque ) j'ai toujours cette passion , d'ailleurs j'ai chez mes parents un 10 000 pièces que je continue dès que je peux revenir à la maison. Parce qu'un 10 000 pièces dans un 13 m² c'est juste pas possible
J'ai aussi toujours adoré la lecture, à 3 ans j'ai harcelé mes parents pour apprendre à lire et finalement ils ont cédé et dès 4 ans je lisais tout ce que je pouvais trouver. J'ai beaucoup lu les "Tout l'univers" (tout beaux, tout rouges), et les livres de vulgarisation scientifique, des livres d'histoires et des romans.
Vers 6 ans, j'ai eu deux passions : les dinosaures et la météorologie, je voulais même devenir paléontologue pour retrouver des ossements de dinos un peu partout dans le monde (oui j'ai aussi été fan du DA Denver le dernier dinosaure ) et j'adorais le jeu Pyramide, le Trivial Pursuit (même si plus personne veut jouer avec moi à moins que je ne parte avec un handicap de moins quinze points ) et le Tétris, l'astronomie, la vie animale et Crash Bandicoot (si les jeux vidéos vintage ça compte, moi de mauvaise foi ? Jamais ! )

Et à 8 ans, la rencontre, presque comme une rencontre amoureuse avec l'autre homme de ma vie, Honoré de Balzac, que j'étudie depuis avec ardeur et passion.

Je vois que la plupart d'entre vous savez tout de même faire des choses assez poussées que ce soit en lecture ou calcul, connaissance scientifique.

Est-ce que ce sont des composantes essentielles de la zébritude ?

Car personnellement j'ai appris à lire comme beaucoup d'enfants à l'âge de 6 ans, j'ai eu des intérêts pour la science, abonnement à science et vie junior, télescope etc...seulement vers 8 ans. C'est vrai qu'en dessous mes 7 ans j'ai peu de souvenirs aussi, enfin dès 5 ans j'aimais beaucoup l'informatique mais je n'aurais pas eu l'idée de lire des livres pour "adulte" ou de chercher à calculer la distance Terre-Lune. Je me contentais d'un questionnement métaphysique depuis l'âge de 3 ans par contre. Enfin bon juste que je vois que par rapport à vous tous je ne faisait rien de transcendant. Bon aussi j'avais peur du regard des autres, toute activité intellectuelle me rebutait car j'avais l'image du petit intello avec lunette ronde et genoux
cagneux....Il a tout de même fallu attendre mes 17 ans avec la philosophie pour que je me réveil et m'aperçoive que j'ai perdu 10 bonnes années de ma vie à attendre bêtement que la connaissance tombe du ciel....--"

Ne t'en fais pas Angeal, la lanterne rouge c'est moi dans les intérêts

J'ai appris à lire au CP, comme beaucoup aussi, et comme toi je ne m'intéressais pas plus que ça au monde matériel, si ce n'était les billes, la télé et les jeux au square.

Beaucoup de pensées sur les autres, sur l'existence du monde, les sens, Dieu, savoir si les pensées étaient vraiment impossibles à percer, sur les stratégies...enfin plein de choses mais plutôt metaphysiques que physiques.

Les dinosaures et les volcans étant d'excellents somnifères pour moi...
Et la véritable soif de culture m'est venue vers mes 17 ans aussi, quand je suis tombée sur les livres des philosophes et que j'ai osé me mettre face aux grands auteurs dont les noms m'impressionnaient jusque là. Mais ça se limitait beaucoup aux mathématiques et à la philosophie, ou à l'histoire des sciences. Le savoir pur et dur m'a très souvent rebutée, et encore aujourd'hui je dois faire un effort d'ouverture pour l'acquérir.

Comprendre j'adore, savoir m'intéresse peu, sauf si c'est lié au premier

Et moi j'adore ta dernière phrase Cherokee, ça résume très bien !

@Angeal & Cherokee,

On peu avoir été passionné de lecture ET de billes .

Je pense que le fait de se découvrir un intérêt passionné par un domaine en particulier est lié au hasard: si je n'étais jamais tombée sur cette encyclopédie chronologique chez mes parents (elle n'était pas rangé dans la bibliothèque grr ) je ne me serais pas découverte cette passion pour l'évolution, et si y avait pas ces vieux Sciences&Avenirs qui trainaient, je ne me serais pas abonnée.

C'est marrant, d'ailleurs, car j'étais passionnée mais pas assez à mon goût visiblement, je me souviens m'être dit vers 15-16 ans: "j'ai pas encore trouvé de domaine où j’excelle et persévère et où je vais pouvoir développer mes talents, il faut que je me bouge."

Comprendre j'adore, savoir m'intéresse peu, sauf si c'est lié au premier
Oui, très juste...

J'avais rédigé un post de 3 pages, qui s'st perdu je ne sais où... je vais tenter de le réécrire. çà va me prendre quelques minutes...

C'est bien la compréhension associée à la curiosité qui sont les clés.
Une fois le sujet compris, je m'en désintéresse assez vite pour passer à quelque chose de plus compliqué.
Conséquence, je suis toujours face à des matières ou des situations que je ne comprends pas ... ce qui doit avoir une influence certaine sur la bonne estime de soi.

Fusain a écrit:

Thaïti Bob a écrit:C'est fascinant comme à quelques détails et sujets près on a tous été pareils ! ^^

Pas vraiment non...
Dès 7 ans j'étais passionné d'astronomie, mais aussi d'histoire (hooouuu une science molle) ainsi que d'écologie... A 8 ans on m'a offert des guides sonores des chants d'oiseaux, je les ai écoutés en boucle pendant des mois et voilà, je savais les reconnaitre dans la nature, et c'est encore aujourd'hui la base de mon bagage professionnel... J'ai englouti les Tout l'Univers, les encyclopédies qui me tombaient sous la main, il me fallait ma ration de documentaires (espace, fonds sous-marins, Antiquité, Moyen Age...)
J'ai demandé un microscope pour Noel, j'y regardais des insectes, des plantes, etc.
Mais je n'ai pas cherché à calculer des distances interstellaires, plutôt des histoires d'équilibres proies-prédateurs.

?? tiens donc. Peux tu développer plus ce "pas vraiment non" stp ? En lisant tous ces posts, je trouve quand même que tout le monde semble avoir eu une enfance à déroulement à peu près similaire. Ce que tu as écris juste là sur ton enfance, j'aurais pu l'écrire aussi en changeant seulement quelques mots. "pas vraiment non" signifie-t-il alors que tu es déçu par le fait qu'on se ressemble tant ?

l'important n'est pas de savoir qui a lu telle ou telle encyclopédie le plus jeune, mais de voir que la majorité (de ceux qui ont accepté de témoigner en postant ici) des zèbres semble avoir des intérets pour des sujets avancé à un plus jeune âge

C'est drôle parce que j'ai appris à lire à 5 ans et à cette époque j'adorais bouffer des livres et pendant des années j'accumulais un peu de savoir scientifique (en gros comme tout le monde à dit avant moi) mais j'ai remarqué qu'avec le temps j'ai de moins en moins aimé lire. Aujourd'hui cette accumulation de savoir me fatigue au plus au point parce qu'avec le temps j'ai commencé à le sentir comme du bourrage de crâne qui ne me menait nulle part parce que il y aura toujours quelque chose à savoir (côté science). Celà dit je trouve toujours ces choses là très passionnantes mais j'ai vraiment du mal à ingurgiter tout ça.

Et la philo seulement à l'âge de 17 ans puisque que je n'avais pour ainsi dire même pas connaissance de cette matière même si à mon avis si j'avais eu l'occasion j'aurais été passionné bien plus tôt.

Ca fait ding dong dans ma tête ça y est. Il y a quelque chose qui me fait sourire quand j'y pense. L'année dernière et celles d'avant je me souviens que lorsqu'on me demandait quelles études ou quel métier je voulais faire plus tard je n'arrivais absolument pas à répondre. Il y avait bien des domaines qui m'intéressais, souvent en science d'ailleurs, mais j'étais dans cette optique d'accumulation dont je parlais plus haut c'est pourquoi je ne me voyais pas y consacrer tout mon temps. En plus j'arrêtais pas de me dire pourquoi cette science serai mieux qu'une autre, pourquoi je devrais l'étudier celle là plutôt que l'autre puisque toutes sont intéressantes. En cette fin d'année de terminale et surtout de philosophie j'ai pu me rendre compte de deux choses: D'abord je n'ai pas attendu cette année pour démarrer la philosophie, ça fait des années que j'ai adopté une position philosophique et la seconde c'est que c'est ça que j'aimais vraiment faire sauf qu'à l'époque je ne savais pas que ça s'appelait philosophie donc évidement quand on me demandait ce que je voulais faire je répondait je sais pas ( enfaîte je savais sans pouvoir mettre un mot dessus ). Pour la petite histoire, quelle fut ma surprise (et mon plaisir!!) lorsque j'ai fait part de tout ça à ma prof de philo quand on a discuté poursuite d'études, elle m'a dit que c'était évident que j'avais pas attendu la terminale pour faire de la philo, que j'avais déjà commencer à penser il y a un moment. Du coup Angeal j'aimerais te demander si en fouillant dans tes souvenirs tu penses pas être dans un cas similaire ? En tout cas à lire tes messages ici et là, j'ai vraiment l'impression que tu l'es, mais comme ça n'est qu'une impression ... il me faut ton avis !
Du coup voilà pour ne pas être trop sujet je dirais que la philosophie est mon premier centre d'intérêt et que ça date réellement des années primaires. A y penser a posteriori, à l'époque j'avais déjà je me souviens eu des réflexions sérieuses sur des problèmes antinomique de Kant par exemple. Alors évidemment c'était pas aussi précis qu'aujourd'hui, les mots étaient ceux de l'âge et des âges puisque ces réflexions ont évolué avec le temps jusqu'à cette année, et si à l'époque j'avais dis à voix haute ce que je pensais la forme n'aurait pas été correcte mais dans le fond j'étais carrément dans cette démarche de recherche de la vérité et tout et tout, la philo quoi. C'est pour ça que cette année j'ai très souvent eu l'impression de ne pas découvrir grand chose, c'est très bizarre à expliquer, j'ai appris beaucoup au niveau du vocabulaire ou des idées propres à tel ou tel philosophe mais au niveau du raisonnement et de la démarche associé j'ai l'impression de l'avoir pratiqué depuis aussi loin que ma mémoire me porte. Donc voilà pour ma part, à l'âge où j'ai commencé à (vraiment!) réfléchir c'est à dire dans les années primaires j'ai commencé sans le savoir la philosophie qui est aujourd'hui mon plus grand centre d'intérêt.

^^

j'ai la creve j'arrive pas vraiment à me souvenir, mais j'avais noté ça sur un autre fil

tenir des discours sur l'écologie à 3/4 ans, crises d'angoisse dus à des questionnements incessants (ça a finit chez le psy et fut vite réglé, je finissait affolé en pleurs déblatérant déductions sur questionnements, non sur la mort en tant que telle mais la continuité des choses, les cycles qui pourraient s'arrêter ou au contraire perdurer au delà du "perceptible", déclanchés par une emission sur la couche d'ozone écoutée en cachette (fin j'ai laché mon occupation et me suis planqué derrière la chaise regarder tout ça) vers 3 ans et qq, puis par le dessin animée avec le chien charlie qui embarque une montre qui continue de marcher au paradis et a une chance de revenir (ce qui a foutu un sacré boxon dans mes déductions de l'époque ^^) le psy a juste demandé à mes parents de décrire devant moi leur rencontre et tout ce qui s'était passé jusqu'à ma naissance en me laissant poser des questions tout du long))

Je me suis intéressé à "tout", très très jeune. Moi aussi, les "Tout l'Univers", entre autres.
Vers 16 ans, je me suis passionné à "c'est quoi comprendre", qu'est-ce qui fait que l'on comprend ou maitrise une chose ou pas, comment fonctionne l'homme, son cerveau, en quoi les émotions interfèrent-elles avec la logique, etc.. J'en ai écrit des pages, que j'ai toujours, et j'ai continué depuis sur ce sujet, qui est en fait le fond de la vocation - dès qu'on aborde ce sujet, je suis électrique -.
Je faisais donc de l'éthologie et de la psychologie cognitive sans le savoir. Ensuite bien sûr, mais bien plus tard, j'ai découvert et lu. Ainsi ma première période était en vase clos, une production autonome d'idées, ex nihilo. Ensuite, mes abondantes lectures sont venu alimenter et rectifier tout celà... certaines de mes propres questions et idées m'ont paru après coup naïves, mais pas toutes...

Ensuite, çà a été l'informatique (oui, le ZX81, Zébu) et les infinis de la programmation, avec laquelle on peut "modéliser" un tas de choses. Une de mes lubies était (pour joindre les deux passions) de modéliser les comportements.
L'informatique est devenue ma profession, avec quelques succès (étonnant pour un zèbre !).
Je me souviens de mon image étrange du point de vue des professionnels et des instances (y compris l'ANVAR - qui finance et chapeaute la recherche en France- ). Mes solutions étaient toujours hors norme, et même choquantes, et pourtant efficaces. On m'avait dit que mes approches - informatiques - étaient poétiques et philosophiques. Je répondais que oui, l'informatique est de la "philosophie qui bouge", dans le sens où l'on donne vie à une vision particulière d'un problème, à une approche. La recherche et l'innovation dans la majorité des cas, sont menées en réalité par des gens qui sont dans le moule. Ils cherchent méthodiquement, comme ils ont appris, travail routinier à défaut d'imagination-fantaisie. Çà marche parfois, à la longue...
Hélas, mes succès ont été relatifs, matériellement parlant. Çà ne m'étonne pas : il me manquait toutes les compétences pratiques indispensables : "bizness", finances, management, et aplomb-confiance en soi, persévérance, des compétences non-zèbre. Et les contacst et collaborations que j'ai pu quand même établir n'ont pas suffi.

Mais pour revenir à le psy cognitive, l'éthologie, la sémantique, ma passion dévorante...

J'ai découvert il y a seulement 15 jours toute ce que recouvre la zèbritude, et même le mot "zèbre" lui-même. Révélation ! Bien que...il y a dix ans environ, un neuro-psy m'avait pourtant déjà parlé de ce profil, qui pouvait bien être le mien. Mais je n'avais pas percuté, à ce moment, dommage. Je l'avais vu comme un détail annexe - je pensais que ce profil n'était caractérisé que par la passion et les aptitudes intellectuelles - , et sans rapport avec mes problèmes de tristesse et d'isolement, ceux que je cherchais à résoudre. Dommage, car j'ai, à travers moult thérapies, cherché ailleurs, en vain, les raisons et remèdes de ma tristesse et de mon isolement.

Alors, ma découverte récente de la "zébritude" me semble une porte grande ouverte, enfin.
Jusqu'ici, par manque de confiance en moi, je gardais mes écrits, mon travail issu de milliers d'heure de lecture, de cogitations (sur la psy, la cognition, le comportement) pour moi, sorte de grenier où ils s'accumulaient. Je me disais bien qu'un jour je mettrais celà en ordre".

Aujourd'hui, la "zébritude" m'intéresse à deux titres. A titre personnel, évidemment, comme explication et solution possible. A titre intellectuel : ce que je sais par ailleurs de la psy cognitive vient
se pencher sur ces cas étranges que sont les zèbres en général. Je tente de comprendre leur raison d'être, la mise en système de leurs symptômes en un réseau unique de causes et d'effets.

Leur raison d'être : j'ai trouvé il y a quelque temps, une thèse d'une chercheur d'université belge (je n'ai plus les coordonnées en tête, mais j'ai gardé le lien), en éthologie qui disait en gros ceci :
Il y a parmi tous les animaux grégaires (canidés, primates), et dans chaque clan, une proportion à peu près constante d'individus hors norme. Oui, il y a des psychopathes et des schizophrènes parrmi les singes aussi. Et ces cas ont une fonction dans le groupe. Les clans qui en sont dépourvus sont moins performants. Les psychopathes, par exemple, à l'instinct exploratoire décuplé, sans peur de l'extérieur, vont s'aventurer là où les autres n'oseraient aller, et découvrent ainsi de nouveaux territoires, de nouvelles ressources. Ils sont dépourvus de la peur qui est la sauvegarde des autres individus. Cela leur est préjudiciable, individuellement (ils meurent souvent jeunes), mais profitable au groupe. En outre le groupe les tient en marge, car ils sont dificiles à gérer et intégrer.
Il y a dans tout système (système ; clan, société, tribu, famille) des "générateurs de variété", qui créent des approches nouvelles. Des vilains petits canards. Sans eux, le "système", qui par nature est homéostatique, c'est à dire programmé pour se conserver tel quel (mêmes comportements, même équilibre), stagnerait, ne trouveraient pas les stratégies dadaptation ou de progression.
Le système est conservateur. Les "hors norme" apportent contestation, nouveauté, ils choquent. Et la plupart du temps subissent pour celà le rejet. Ceux - rares - qui apportent effectivement du nouveau au clan sont ceux qui sont arrivés à forcer les réticences du groupe, malgré lui.
Les "zèbres", me semble-t-il, répondent tout à fait à cette fonction, à leur grand dommage.
Le sentiment d'exclusion et d'isolement qu'ils ressentent est logique dans ce contexte. Le groupe les repousse bel et bien, et les zèbres s'isolent aussi d'eux mêmes pour ne pas subir la pression-répprobation du groupe.

Je bosse dans l'écologie... Je suis d'accord dans les grandes lignes, cependant...
L'animal survit parce qu'il est adapté à un environnement; mais à l'échelle des populations, cet équilibre est dynamique, et si l'environnement change, s'y adapter nécessite de mettre en oeuvre des comportements qui autrefois étaient "déviants", inadaptés, peu favorables. Mais vu à quoi de nombreuses espèces sont capables de s'adapter vaille que vaille et en combien de temps, il ne faut pas sous-estimer la capacité de changement chez les "normaux". Sinon, on verrait des chutes verticales de populations avant de très lentes recolonisations à partir de la poignée de déviants.
Disons plutôt que les porteurs de la capacité à mettre en oeuvre un comportement nouveau sont beaucoup plus nombreux que les Z ou les schizophrènes.

Quant au passage à l'homme... N'oublions pas que déjà, à la base, dans cette théorie, les "déviants" sont ceux qui sont porteurs de solutions qui seront peut-être utiles un jour mais qui à l'instant t sont inadaptées. La stratégie des "normaux" est celle qui, tant que l'environnement ne subit pas des bouleversements considérables, permet la survie, par définition. Donc, leur réaction est "cohérente". Ils n'ont de fonction qu'au cas où, en quelque sorte. Et rien ne dit que leur attitude, à eux, soit cohérente.

Il y a d'autre part une telle dimension culturelle à l'attitude conservatrice chez l'homme qu'il ne me paraît pas très prudent de trop extrapoler de l'éthologie à la sociologie. Nous ne sommes pas tous des génies visionnaires. Et ceux qui sont dépourvus de peur et amoureux de la prise de risque ne sont pas forcément des déviants, souvent juste des assoiffés de pouvoir... Et puis, cette histoire d'innovation, déviance, conservatisme et tout, me fait toujours penser à la Rome antique... il n'y a pas de civilisation qui ait montré plus de capacité d'adaptation, alors que consciemment, elle n'a jamais été autre chose que tantôt conservatrice, tantôt réactionnaire.

azul a écrit: En cette fin d'année de terminale et surtout de philosophie j'ai pu me rendre compte de deux choses: D'abord je n'ai pas attendu cette année pour démarrer la philosophie, ça fait des années que j'ai adopté une position philosophique et la seconde c'est que c'est ça que j'aimais vraiment faire sauf qu'à l'époque je ne savais pas que ça s'appelait philosophie donc évidement quand on me demandait ce que je voulais faire je répondait je sais pas ( enfaîte je savais sans pouvoir mettre un mot dessus ). Pour la petite histoire, quelle fut ma surprise (et mon plaisir!!) lorsque j'ai fait part de tout ça à ma prof de philo quand on a discuté poursuite d'études, elle m'a dit que c'était évident que j'avais pas attendu la terminale pour faire de la philo, que j'avais déjà commencer à penser il y a un moment. Du coup Angeal j'aimerais te demander si en fouillant dans tes souvenirs tu penses pas être dans un cas similaire ? En tout cas à lire tes messages ici et là, j'ai vraiment l'impression que tu l'es, mais comme ça n'est qu'une impression ... il me faut ton avis !
Du coup voilà pour ne pas être trop sujet je dirais que la philosophie est mon premier centre d'intérêt et que ça date réellement des années primaires.

Oui, il est vrai que j'avais aussi remarquer cela. A vrai dire en fin de première j'étais très pressée de découvrir cette matière mais sans trop savoir pourquoi, je savais qu'on aller se questionner sur le monde c'est en partie pour ça, je savais d'avance que ça me plairait, j avais juste eu l'occasion de lire ''le monde de sophie'' l'année précédente Grace a ma grand- mère. Les premiers cours j'etais aux anges je participais tous le temps alors qu'habituellement je suis réservée mais la j'etais disons heureuse de pouvoir poser des questions en lien avec mes propres interrogations, mais l'ennui a vite fait son grand retour car en effet j'avais déjà réfléchis a beaucoup de sujet dans mon enfance sans prendre conscience que c'etait de la philosophie. Par exemple le solipsisme, cette idée me prenait la tête et m'empêcher de dormir a l âge de 7 ans a peu prêt mais je ne savais pas que d autres y avait pensé avant puisque en posant la question a mes parents ils ne semblaient pas comprendre ce que je voulais leur dire. Les questions métaphysiques en effet me hante depuis l'âge de 3 ou 4 ans je crois que c'est la seule chose qui me fait sentir différente a vrai dire. Je me souviens il y'a un mois le prof de philo a sorti qu'il étais impossible de penser tous les jours a la relativité ou se poser des questions sur la vitesse de la lumière et autre....mais moi si, ça me hante chaque jour mais ce n'est pas désagréable pour autant. Quand je lui ai fait part de mon voeux d'entrer en fac de philo il n'a pas sembler surpris, il m'a dit qu'il était clair que je possédais la capacité de raisonnement depuis le début.

Je me posais énormément de questions métaphysiques (et j'écrivais des pages entières) avant de découvrir la philo en terminale... mais malgré tout j'avais découvert (grâce à un excellent prof) que la philo se plaçait encore sur un autre plan, au-delà, plus profondément. Et c'était le pied de découvrir cette profondeur nouvelle qui jusque-là m'était, forcément, inaccessible. Il y avait un programme bien délimité, certes, mais ce prof n'avait pas son pareil pour nous le transmettre non pas comme un pavé en vue d'un examen mais comme un trousseau de clés nouvelles ou une caisse d'outils insoupçonnés, ouvrant sur l'infini de la pensée des portes d'une grandeur, avec une circulation d'air dont nous n'osions pas rêver. En début d'année il nous avait provoqués : "vous ne pensez pas !"
On a rapidement compris quel était son but.
Le genre de prof pour lequel on conserve son admiration intacte toute une vie.
Malheureusement, je n'ai rien pu poursuivre dans cette matière.

Pourquoi n'as tu rien pu poursuivre ?

J'étais tout aussi fortement attiré par des études en sciences de la vie, je suis donc parti en prépa bio. Le problème d'études de philo, ou d'histoire, autre option que j'envisageais, était que ça ne débouchait pas sur grand-chose d'autre que l'enseignement, ce dont je ne voulais pas. En revanche, je fais actuellement, et depuis plus de 10 ans, le métier que je désirais.
La philo reste un truc qui manque à ma culture et je n'ai toujours pas trouvé le temps de m'y remettre. Trop de lièvres à courir : même si on a paraît-il les capacités d'en courser un certain nombre à la fois, il y a des limites.
C'est déjà bien de devoir arbitrer entre plusieurs choix de coeur et non entre un choix de coeur et un dépit de raison.

Nos parcours se ressemblent vachement, en fait Fusain...

Tant mieux, souvent je me sens décalé même ici...

De mon cote , le premier centre d'interet remonte vers 5 ans .C'est lors de ma derniere annee que j'ai commence a m'interesser a l'astronomie , aux distances Terre Lune , la planete Mars ...Cette passion m'occupera grandement durant 7 ans de ma vie .Vers 7 ans , je devorais le dictionnaire , connaissant du coup la plupart des capitales de ce monde (j'adorais la geographie ,et je passsais egalement de longues heures devant de grands planispheres , m'imginant de grands voyages dans des pays lointains ).Vers 8 ans la politique occupait aussi une place tres importante pour moi , je ne loupais aucune emission politique et aucun journal televise .Sinon vers 10 ans je decouvris les joies de l'ecritures et plus precisement de la poesie, j'ai eu notamment le 1er prix d'un grand concours de poesie , les redactions rendues en devoir maisons etaient pour moi un veritable plaisir .Mon professeur de Francais les lisait devant toute la classe et ce fut le seule moment de fierte que je pouvais eprouver dans cette periode triste .Puis vers 15 ans je me suis progressivement interesse aux questions economiques et sociales .Keynes , Adam Smith , Schumpeter n'avaient plus de secrets pour moi ... vers 17 la philosophie fut pour moi egalementune veritable decouverte , et l'une des matieres les plus passionnantes pour moi .C'etait un des rares cours qui ne m'ennuyait pas , ce questionnement permanent apporte par la philo 'ce debat d'idees, tout ce que j'aimais au lycee ...Et puis depuis 2 annees maintenant 'cest le droit qui occupe une place non negligeable dans mes activtees intellectuelles

* ma derniere annee de maternelle

Moi aussi j'ai appris à lire à l'école au CP, normalement quoi. Par contre en novembre je lisais couramment (pas d'annonage comme on le rencontre pratiquement toujours chez les enfants qui apprennent à lire), je me suis tapé toute la collection des ouioui en 3 mois puis je suis passée au club des 5.
A 6 ans j'essayais de me représenter l'espace et j'en ressens toujours une frustration profonde étant donné que s'il est un concept que mon cerveau ne veut pas comprendre c'est bien celui d'infini.
A 7 ans je lisais des bouquins sur les animaux préhistoriques.
A 11 ans, je connaissais toute la mythologie greco-romaine et égyptienne (c'est marrant j'ai presque tout oublié).
A 12 ans je m'étais farci toute la bibliothèque de ma mère, dont" le complexe du homard" de Dolto ou " les noces barbares" (c'est pas un roman que je conseillerai à mon grumeau).
Depuis je passe d'un truc à un autre, j'arrête, j'y reviens après un certain temps.

En primaire, je me suis lu toute la bibliothèque de l'école (école de village donc bibliothèque pas très grande à vrai dire). Je posais tellement de question que mes parents achtaient des livres du genre: comment s'est fait, qu'est-ce que s'est, comment on fait les bébés et autres.
Avoir un intérêt particulier pour quelque chose peut être pas, je n'en ai pas de souvenir précis, tout ce que je voulais, c'était apprendre et comprendre. Et mes parents ne m'aide pas à me souvenir, ils bottent en touche quand je leurs pose trop de questions. J'aime tout en fait mais maintenant que je suis adulte, j'ai une passion pour l'écriture. Je l'avais déjà adolescente mais je l'avais mise de côté voire même plutôt enfui je ne sais pas pourquoi. Je crois que j'ai tellement essayé de me fondre dans la masse que j'ai tout fait pour étouffer mes instincts de découvertes.

je me rappelle m'être posé des questions sur ce que je fais sur terre mon but et comment me rendre utile (sinon pourquoi rester; avec tout le monde qu'il y a déjà) depuis toujours
je faisais de grosses crises vers 6ans en maudissant mes parents d'avoir osé procréer avec la surpopulation, la pollution, les enfants abandonnés malheureux, etc et je pleurais beaucoup en me demandant pourquoi les autres arrivaient à s'entendre entre-eux mais qu'ils me mettaient de côté(d'ailleurs j'étais beaucoup trop gentille du fait d'essayer de m'en rapprocher ce qui n'a pas été bon par la suite)
je lisais des livres sur la création de l'univers, la préhistoire, l'antiquité, le moyen-âge, des romans style la mare au diable, je vouais un culte aux fables de la fontaine et aux contes de perrault et du monde entier et à leur interprétation , j'adulais la comtesse de ségur( je me cachais sous ma couette pour lire vers 7ans avec ma lampe de poche ce qui fait que je ne dormais pas et que j étais totalement amorphe en classe après avoir lu mon livre entier par nuit) sinon astronomie, hubble, les nébuleuses, les galaxies, la vie "extra-terrestre", l'art, les maladies anciennes style charbon (larousse médical), les mystères irrésolus et les symboles j'analysais ce que les gens me disaient et pourquoi, j'aime toujours la psychologie...je détestais mon institutrice qui m'avait mis un contrôle en échec parce que cette cruche ne savait pas ce qu'était un araucaria et m'avait écrit magnolia à la place :/ d'un banal...

Ai commencé à me poser des questions métaphysiques à l'âge de 6 ans, toute seule, car parents à l'époque athés/incroyants.
Ai écrit mon premier poème à l'âge de 7 ans, genre humoristique, et je l'ai fait lire à mon institutrice qui a bien ri.
Me suis inscrite toute seule à la bibliothèque de mon école primaire à 8 ans, et y ai lu tout ce que j'ai eu le temps de lire en 2 ans avant d'aller au collège.
Ai lu la Bible en entier, sans rien sauter, à l'âge de 10 ans. Ai voulu enchainer aussitôt avec le Coran mais hélas, j'étais devenue myope à force de tant lire les petits caractères.
Fascinée par les étoiles et le reste, ai décidé d'être astronaute à ce moment-là.
Me suis inscrite à la bibliothèque du collège à l'âge de 11 ans et y ai lu tout ce que j'ai eu le temps d'y lire (et je lis assez vite).
Me suis passionnée pour les différentes mythologies.
A 13 ans, me suis rendue compte que les adultes (parents, oncles) avaient des bouquins plein les cartons et j'ai lu tout ce que je pouvais lire, même non recommandés pour cet âge (ex : la série des romans "L'Exécuteur", ou encore "S.A.S."). Ai enchaîné avec les Harlequins, Barbara Cartland, roman éditions "J'ai lu", etc.
A partir de 14 ans et jusqu'à l'âge adule, ai acheté et lu beaucoup de livres sur les différentes religions et croyances.

Tout ça c'est pour la lecture, pour le reste je regardais tout ce qu'il était possible de regarder à la télé depuis toute petite, analysant chaque film ou émission pour essayer d'en tirer une "morale", développant des théories sur le comportemnt humain à un très jeune âge, au point d'indisposer mon père qui me demandait fréquemment de la boucler car on ne m'avait rien demandé (les grandes personnes n'aiment pas être contredites ou que les enfants se montrent plus savants qu'eux, et mon père était prof d'université).
Ai découvert les B.D. à l'université, à l'âge de 18 ans, en cherchant des bouquins pour me relaxer des études difficiles. Ai cmmencé à dévorer les Tintin, Gaston Lagaffe, etc... ; me suis abonnée aux revues de B.D. Strange, Captain Marvel etc. (une partie de ma bourse estudiantine était réservée à ce genre d'achats).

Bon, j'oublie surement des choses car j'ai jamais pensé à faire un tel inventaire ...

Juste un clin d'oeil à ceux qui apprécient aussi Harry Potter : courez lire (si ce n'est pas déjà fait ?!) la fanfiction de Less Wrong (notamment sur fanfiction.net), "Harry Potter et les Méthodes de la Rationalité".
Attention, c'est en anglais et, si on apprécie en général les V.O., mieux vaut avoir un bon niveau "anglais scientifique" pour tout comprendre.
Sinon, faites comme moi, AdrienH en a fait une traduction.
Je ne l'ai lu que jusqu'au chapitre 32, mais je vous assure que vous allez vivre des "moments "vous vous êtes transformé en chat"".

Et bizarrement, je pense que la plupart de ceux qui ont lu cette série, parmi ceux qui se trouvent ici, se sont posé la plupart des questions abordées...

Enfin, laissez-moi vous prévenir que remettre mon ingénuité en doute est une dangereuse sorte de projet, et pourrait rendre votre vie beaucoup plus surréaliste.

PS : Pour les Initiés uniquement !

Spoiler:

PS2 : sinon, pour ne pas être complètement à côté de la plaque dans ce topic, presque tout comme vous
Sauf que, à ne pas trouver d'autres élèves pour échanger sur ce qui m'intéressait vraiment (j'en ai passé des récréations à écouter les "débats" sur Buffy puis Loft Story !), j'en ai eu ras le bol et me suis réfugiée dans la lecture des mondes imaginaires des autres.
Jusqu'à ce que je croise Harry Potter-Evans-Verres. Qui m'a libéré et redonné envie de fouiner sur tout ce qui m'intrigue.
Damned ! Du coup, mon détour par le rayon psycho de la F***C n'a finalement pas dû être un hasard.

Merlin mais c'est bien sûr ! Monique de Kermadec est un avatar d'Albus Dumbledore !

Pour répondre a la question.

je faisais
vers 6 ans des pyramides de bille (ca compte ? je voulais savoir commen ça tenait debout alors que ca doit rouler)
vers 7 ans des robot avec des lego tout simple (j'en avais pas d'autre)
vers 8 ans je voulais faire le meme metier que papa. (aujourd'hui je fais de l'informatique pour les ressources humaines exactement comme lui et ca ne plait pas mais je sais pas si quelque chose peut me rendre épanoui alors à défaut de mieu je fais ca... en plus c'est drole c'est de l'informatique et c'est pour géré des humain c'est comme une sorte de SIMS en vrai)
Au meme age j'ai appris a jouer aux échecs et je jouais avec mon frere (un normal qui a 5 ans de plus)
vers 9 ans des lego technique (je me souviens que le petit copain de ma soeur qui était a central paris voulait m'aider sans y arriver)
vers 12 ou 13 ans j'ai lu la bible (premier testament)
vers 14 ans l'odyssé en vers format pièce de thèatre
vers 16 ans j'allais démonter les premiers pc de mes copains et remonté pour voir comment ca marche
vers 18 ans quand j'ai eu mon premier job etudiant (un truc a la con pour avoir des sous) j'ai acheté mon premier pc...

mes sorties préférées avec mes parents, écoles... était la serre du jardin des plantes, la cité des sciences de la villette, et le musée d'orsay le concepte d'un musée dans une gare génial et en plus j'aime enormément monet et manet

j'ai toujours aimé l'antiquité et l'histoire des mondes grec et romain

Je ne pense pas m'etre un jour réellement interressé a un sujet dit intellectuels ou alors jamais de manière intentionnelle et réfléchi

Quand j'avais 2 mois. Mais personne ne parlant le bébé, personne ne comprenait.

Quand j'ai eu l'âge de comprendre les paroles de mes pairs, leurs idées débiles sont venues me polluer et mon QI chuta de 190 points.... Maintenant je suis seulement TTHQI. Bouh.



Plus sérieusement à 5 ans, je recopiais des programmes sur TRS-80 et dans ces eaux là, je m'amusais beaucoup avec mes legos..

Et à dire vrai, je trouve la question un peu "con-con", parce qu'il y a un clivage clair dans la question entre des centres d'intérêts "intellectuels" et "non intellectuels".
Et j'ai jamais aimé le foot.

En fait, j'ai plutôt commencé à m'intéresser aux sujets non-intellectuels, la danse, tout ça, assez tard.

Pour moi :

- A 3 ans en moyenne section je dessine une centrale nucléaire et explique le cycle de l'eau -> saut de classe
- Je savais lire et écrire (sur l'ordinateur pour lancer mes jeux sur l'ordi) à 4 ans
- J'ai fais me première depression existentielle à 4 ans comme Fata car je pensai trop à la mort... D'où mon test de QI jeune.
- A 7 ans je tente de cryogéniser d'une grenouille qui a fini explosé dans le micro-onde comme bon nombre d'animaux...
- A 8 ans je me suis mit à chercher les maths qui se cache derrière l'astronomie, j'ai donc calculé la distance de la terre au soleil comme bon nombre ici xD J'ai calculé la vitesse de toutes les planètes du système solaire...
- Ensuite plus rien d'intéressant suite à de nombreuses dépression existentielle...
- 14 ans première publication scientifique en algo !

Je sais que dès que la série Urgences a commencé à être diffusée sur la chaîne suisse, je simulais des nausées pour pouvoir en profiter le jeudi soir et je n'avais que 5 ans. A partir de là, dès mes 7-8 ans. j'ai cumulé les livres types encyclopédie pour enfants sur le corps humain, la mythologie etc... En y repensant, à cette époque, ça me faisait encore plaisir de lire.

Premiers centres intellectuels à l'âge de 2 ans... l'institutrice ne comprenais pas pourquoi je ne voulais participer aux jeux de petite section de maternel.

3.5 ans... sur la tombe d'une enfant en cherchant de quoi il était mort et en réponse à ma mère qui parlait d'un accident je dis: "Il a du se casser une aile... " en voyant un ange représenté sur la stèle"

A 3.5 ans toujours... en écoutant les news à la radio le matin je dis tonitruant que c'est tout pareil au TJ le soir...

Sinon bah mes centres d’intérêts ont été multiples...mais toujours bcp adoré les sciences humaines assez tôt (divers stages chez un cousins veto dès 10 ans pour assister les op.)

Dès que j'ai su lire, 5 ans, j'ai dévoré tout ce qui me tombait sous les yeux, des étiquettes de boites de conserves, aux mode-d'emploi des appareils ménagers, sans oublier tous les livres de cuisines de ma mère, l'encyclopédie "Tout l'univers" , le vieux "Larousse" de maman avec tout les costumes en fin de dico , les "Sciences et vie" de papa et les "Hara-kiri" aussi, les magazines "Enfants magazine", "Bonne soirée" "Marie Claire"... J'aimais les pages courrier du coeur ou autre avec des réponses de psy, les reportages sur des pays lointains ou des personnages exceptionels.

Spoiler:

J'ai commencé à penser à la mort également à cette époque avec des désirs morbides que j'ai tu la plupart du temps, je m'interrogeais sur le d'où venons nous où allons nous?

Dès bébé ma mère a posé près de mon berceau un transistor, j'ai écouté Europe 1 toute ma prime enfance, et parfois je suis étonnée de connaitre des paroles de chansons, ça doit venir de là. C'est pas "intello" je sais mais bon :p je trouve l’anecdote marante. Sinon dès mes 6 ans j"écoutais en boucle les vinyles de mes parents, Ferré, Ferrat, Boby La Pointe, Brassens, Marie Laforêt, Black Sabbath, les Beattles...

A la TV je me passionnait pour Il était une fois l'homme, Temps X, les vieux films, téléfilms historiques et les documentaires de toutes sortes. Et Candy !!!

Mon arrivée au collège , 11 ans, fut si destructrice et traumatisante que je fuyais cet endroit et allais à la bibliothèque de la ville et alors là : LE PARADIS pour un scanner ^^ (donc difficile de faire une liste mais entre autre, le système solaire, les civilisations perdues, l'Egypte ancienne, les mythologies, les romans de Zola, Colette, Agatha Christie... ). Je crois que ça m'a sauvé la vie.

J'adorais le Master mind, les puzzles, le cluedo.

En primaire il m'arrivait aussi fréquemment de reproduire des tableaux vu dans des magazines ou livres empruntés à l'école ou bien prêtés par mes instits (j'étais très aimée par mes maîtresses ) dans des boites de chaussures je les faisais passer de la 2D à la 3D avec les moyens du bord (me servant dans les placards et les armoires de ma mère, les poubelles... ) bon c'est pas "intello" mais c'est assez atypique parait il... Ma fille à l'age de 6 ans m'a refait la même avec la chambre de Van Gogh.