L'impossible épanouissement professionnel.
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L'impossible épanouissement professionnel.
Bonjour
Je me demandais comment vous perceviez le travail et l'épanouissement pro en general. Je suis actuellement assistant dentaire depuis plus de 10 ans, mon employeur est parti à la retraite il y a quelques mois et toute l'équipe a changé et rien n'y fait je n'ai qu'une envie: me barrer. Après que faire après? C'est une vaste question pour quelqu'un qui a 35 ans a passé toute sa scolarité et sa vie pro à y aller à reculons.
Même si je reconnais que le chômage c'est vite emmerdant, que sans argent on ne fait rien, j'ai du mal à imaginer le boulot autrement que comme une contrainte, du stress, du temps de vie vampirise... des journées à mettre tous loisirs en stand by, à ne plus voir proches ni familles ou faire des choses qu'on aime etc... Je n'ai pas ce besoin de "challenges", de "dépassement de soi", pour moi tout travail même alléchant sur le papier finit par devenir ennuyeux et contraignant, stressant et routinier. Et là on me demande d'etre motivé et indéniablement je ne le suis pas. Alors changer de job mais changer pour
quoi ? Continuer ok, car j'ai emprunts immo et voiture à payer et que mes parents m'ont bien inculqué que le travail c'est l'indépendance et que l'expérience m'a bien démontré que hors du cadre "standart" on arrive on se rapproche de plus en plus de toutes sortes d'inadaptes sociaux. De manière générale, le travailleur rejette le non travailleur, le considère comme un bon à rien qui pompe ses impôts. Il faut bosser même si on trouve ça complément con.
Est-ce qu'on en sort un jour de ce genre de pensées ? Est-ce qu'on peut arriver à aimer ce qu'on fait un jour ou certains sont vraiment destinés à détester tout ce qu'ils font et sont tenus de continuer par le seul appat financier et social (à savoir ne pas passer pour le loser qui reste sur le carreau)?
Je me demandais comment vous perceviez le travail et l'épanouissement pro en general. Je suis actuellement assistant dentaire depuis plus de 10 ans, mon employeur est parti à la retraite il y a quelques mois et toute l'équipe a changé et rien n'y fait je n'ai qu'une envie: me barrer. Après que faire après? C'est une vaste question pour quelqu'un qui a 35 ans a passé toute sa scolarité et sa vie pro à y aller à reculons.
Même si je reconnais que le chômage c'est vite emmerdant, que sans argent on ne fait rien, j'ai du mal à imaginer le boulot autrement que comme une contrainte, du stress, du temps de vie vampirise... des journées à mettre tous loisirs en stand by, à ne plus voir proches ni familles ou faire des choses qu'on aime etc... Je n'ai pas ce besoin de "challenges", de "dépassement de soi", pour moi tout travail même alléchant sur le papier finit par devenir ennuyeux et contraignant, stressant et routinier. Et là on me demande d'etre motivé et indéniablement je ne le suis pas. Alors changer de job mais changer pour
quoi ? Continuer ok, car j'ai emprunts immo et voiture à payer et que mes parents m'ont bien inculqué que le travail c'est l'indépendance et que l'expérience m'a bien démontré que hors du cadre "standart" on arrive on se rapproche de plus en plus de toutes sortes d'inadaptes sociaux. De manière générale, le travailleur rejette le non travailleur, le considère comme un bon à rien qui pompe ses impôts. Il faut bosser même si on trouve ça complément con.
Est-ce qu'on en sort un jour de ce genre de pensées ? Est-ce qu'on peut arriver à aimer ce qu'on fait un jour ou certains sont vraiment destinés à détester tout ce qu'ils font et sont tenus de continuer par le seul appat financier et social (à savoir ne pas passer pour le loser qui reste sur le carreau)?
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
C'est une vague question que facile la moitié du salariat se pose. J'a - partiellement - réglé le problème en m'identifiant à un mercenaire. Tant qu'on me paye, je dois bosser, et tant que je bosse, on doit me payer. Point. Ne rien attendre de plus du boulot (une attitude que m'ont enseigné les potes polonais de ma femme), ça m'a vraiment aidé.
Je dis partiellement, parce que si penser come ça (c'est beaucoup d'auto suggestion) permet de gérer les tâches de merde (il y en a dans tous les emplois, tous, même sportif professionnel), ce n'est d'aucun secours contre les toxiques. Et il y a les toxiques méchants, et les "je suis toxiques mais je me soigne" - dont on voit bien qu'ils font des efforts, contrairement aux premiers, mais ne sont quand même pas faciles à vivre.
Après, il faut se fixer des objectifs financiers. Moi, je suis coincé, ma femme dépense beaucoup en nourriture "saine", et je ne peux pas me permettre de réduction de la voilure. Et tant que je bosse, on me paye. Donc si je sors, c'est par le haut. Et je n'ai pas forcément le niveau pour ça.
De ce que je lis (corriges moi si je me trompe), ce qui t'a fait mal, c'est que toute l'équipe aie changé. Si c'est bien ça le souci, alors c'est juste une question d'endroit et de gens. Si il y a d'autres cabinets de prothèse dentaire dans ta zone de pêche, alors il est temps de prospecter. Si par contre, c'est le contenu dont tu as fait le tour (voir dont tu as marre), alors c'est plus compliqué. Une reconversion, c'est toujours beaucoup de sueur.
Je dis partiellement, parce que si penser come ça (c'est beaucoup d'auto suggestion) permet de gérer les tâches de merde (il y en a dans tous les emplois, tous, même sportif professionnel), ce n'est d'aucun secours contre les toxiques. Et il y a les toxiques méchants, et les "je suis toxiques mais je me soigne" - dont on voit bien qu'ils font des efforts, contrairement aux premiers, mais ne sont quand même pas faciles à vivre.
Après, il faut se fixer des objectifs financiers. Moi, je suis coincé, ma femme dépense beaucoup en nourriture "saine", et je ne peux pas me permettre de réduction de la voilure. Et tant que je bosse, on me paye. Donc si je sors, c'est par le haut. Et je n'ai pas forcément le niveau pour ça.
De ce que je lis (corriges moi si je me trompe), ce qui t'a fait mal, c'est que toute l'équipe aie changé. Si c'est bien ça le souci, alors c'est juste une question d'endroit et de gens. Si il y a d'autres cabinets de prothèse dentaire dans ta zone de pêche, alors il est temps de prospecter. Si par contre, c'est le contenu dont tu as fait le tour (voir dont tu as marre), alors c'est plus compliqué. Une reconversion, c'est toujours beaucoup de sueur.
RonaldMcDonald- Messages : 11665
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
Salut algernon,
Il m'arrive à moi aussi d'avoir parfois envie de tout envoyer balader. Mauvais management dans ma boîte.
Ce qui me sauve, c'est d'avoir su garder le contact avec mes amis, et on essaie d'organiser des activités chaque week-end. Cela permet de s'aérer l'esprit, de plaisanter, et le lundi je reprends le travail tout ragaillardi.
La suggestion émise par Ronald, à savoir le prospect, est sans doute à étudier.
Ronald parlait aussi de reconversion : j'ai dû me reconvertir plusieurs fois et en effet, c'est beaucoup de sueur. Ne pas hésiter non plus à dresser un bilan de compétences, c'est très ludique, et cela n'engage à rien.
Il m'arrive à moi aussi d'avoir parfois envie de tout envoyer balader. Mauvais management dans ma boîte.
Ce qui me sauve, c'est d'avoir su garder le contact avec mes amis, et on essaie d'organiser des activités chaque week-end. Cela permet de s'aérer l'esprit, de plaisanter, et le lundi je reprends le travail tout ragaillardi.
La suggestion émise par Ronald, à savoir le prospect, est sans doute à étudier.
Ronald parlait aussi de reconversion : j'ai dû me reconvertir plusieurs fois et en effet, c'est beaucoup de sueur. Ne pas hésiter non plus à dresser un bilan de compétences, c'est très ludique, et cela n'engage à rien.
ddistance- Messages : 1469
Date d'inscription : 20/02/2019
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
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Dernière édition par My_illusion le Jeu 3 Oct 2024 - 22:13, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
Disons que je suspecte un peu de depression dans mon cas.^^
J'aurais voulu partir, j'ai été heureux quand on m'a dit que j'aurais mes indemnités, je cogitais à mille et une formations que j'aurais pu reprendre...seulement la repreneuse du cabinet me dit que mes années cumulées avec mon employeur précédent donnent une indemnité de départ trop importante, qu'elle ne peut/veut pas payer....
Le truc c'est que ca ne m'intéresse pas de bosser ici, d'autant que j'ai bossé des années avec ma nana, qu'on avait nos petites habitudes, qui faisait que même sans aimer spécialement mon boulot, j'étais pas tout à fait malheureux d'y aller. Là, ma nana ne bosse plus depuis des mois, ne semble pas pressée de chercher autre chose mais elle, elle a le droit au chomage. Je ne bosse plus que par obligation, certains jours se passent sans heurts, d'autres beaucoup moins notamment quand la veille j'ai eu besoin d'un somnifère pour dormir, ce qui me rend à la fois plus lent et irritable. Il en faut peu pour que ca explose.
Je vois pas d'echapatoire à ma situation, je me sens pris au piège. Quitter le boulot sans revenus signifie que je suis bien obligé de rester dans mon secteur, sans garantie que se passe mieux ailleurs. Ou alors me lancer dans n'importe quel emploi sous qualifié ce qui signifie que je ne serais pas forcément à mon aise non plus. J'aurais aimé un vrai break, sans contraintes, sans dépendre de personne et que personne ne dépende de moi. C'est dans ces moments là que domine l'autiste en moi qui rêve de partir avec un sac à dos vivre à la cloche
J'aurais voulu partir, j'ai été heureux quand on m'a dit que j'aurais mes indemnités, je cogitais à mille et une formations que j'aurais pu reprendre...seulement la repreneuse du cabinet me dit que mes années cumulées avec mon employeur précédent donnent une indemnité de départ trop importante, qu'elle ne peut/veut pas payer....
Le truc c'est que ca ne m'intéresse pas de bosser ici, d'autant que j'ai bossé des années avec ma nana, qu'on avait nos petites habitudes, qui faisait que même sans aimer spécialement mon boulot, j'étais pas tout à fait malheureux d'y aller. Là, ma nana ne bosse plus depuis des mois, ne semble pas pressée de chercher autre chose mais elle, elle a le droit au chomage. Je ne bosse plus que par obligation, certains jours se passent sans heurts, d'autres beaucoup moins notamment quand la veille j'ai eu besoin d'un somnifère pour dormir, ce qui me rend à la fois plus lent et irritable. Il en faut peu pour que ca explose.
Je vois pas d'echapatoire à ma situation, je me sens pris au piège. Quitter le boulot sans revenus signifie que je suis bien obligé de rester dans mon secteur, sans garantie que se passe mieux ailleurs. Ou alors me lancer dans n'importe quel emploi sous qualifié ce qui signifie que je ne serais pas forcément à mon aise non plus. J'aurais aimé un vrai break, sans contraintes, sans dépendre de personne et que personne ne dépende de moi. C'est dans ces moments là que domine l'autiste en moi qui rêve de partir avec un sac à dos vivre à la cloche
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
C'est un sentiment normal je pense, je le ressens souvent. Quitter la maison, la faire louer et vivre de pas grand chose dans un pays pauvre et peu peuplé.
J'ai juste 4 animaux qui dépendent de moi. Et personne qui s'en occuperait sur le long terme. J'attends qu'ils meurent du coup.
Se libérer de ses chaînes et puis sauter dans le vide avec un parachute. Une pause d'un an voire plus c'est pas de la folie.
J'ai juste 4 animaux qui dépendent de moi. Et personne qui s'en occuperait sur le long terme. J'attends qu'ils meurent du coup.
Se libérer de ses chaînes et puis sauter dans le vide avec un parachute. Une pause d'un an voire plus c'est pas de la folie.
Invité- Invité
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
J'adorerais faire ça. Me poser sans stress du lendemain, trouver ce que je veux faire de ma vie à long terme et voyager rencontrer des gens en attendant de trouver un sens à ma vie.Faire de l'humanitaire ? Je sais que c'est con mais je peux pas m'empêcher de rêver à ce que ferais si je gagnais au loto. J'aimerais tellement m'affranchir du fait que "la vie" c'est forcément des suites de contraintes
Le monde du boulot, c'est le pur prolongement des études, je suis fréquemment parcouru de vagues d'ennui et de deprime de gacher mon temps de vie. A chaque fois, il me semble entendre les memes reproches "pas assez motivé, dans sa bulle, trop ceci pas assez cela"... Alors les vagues de déprime plus quelques critiques habituelles ont vite fait de s'associer. Là en plus c'est pas ma meilleure année, que des nouvelles à la con.
Le monde du boulot, c'est le pur prolongement des études, je suis fréquemment parcouru de vagues d'ennui et de deprime de gacher mon temps de vie. A chaque fois, il me semble entendre les memes reproches "pas assez motivé, dans sa bulle, trop ceci pas assez cela"... Alors les vagues de déprime plus quelques critiques habituelles ont vite fait de s'associer. Là en plus c'est pas ma meilleure année, que des nouvelles à la con.
algernon- Messages : 128
Date d'inscription : 13/05/2017
Age : 35
Localisation : france
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
C’est une quête que je partage aussi, vivre modestement et sainement. On a pas besoin de tant de choses pour vivre correctement. Je me sens bien quand je fais pousser des légumes et fruits à partir de graines échangées, récoltées sans qu’il y ait de l’argent en jeu. J’achète juste du terreau et cette année une petite serre. Je suis presque autonome en légumes grâce au congel. Chaque année je tente de m’améliorer, toutes ces connaissances qui s’accumulent sont d’office utile pour le futur. L’eau est de l’or transparent… les déchets verts de l’or vert (pour être compostés)…
Le tout est de trouver comment avoir besoin de peu d’argent pour ne plus devoir avoir l’obligation de travailler toute l’année.
Faire des chantiers participatifs pourrait peut-être te convenir. Tu peux prendre une pause carrière?
Le tout est de trouver comment avoir besoin de peu d’argent pour ne plus devoir avoir l’obligation de travailler toute l’année.
Faire des chantiers participatifs pourrait peut-être te convenir. Tu peux prendre une pause carrière?
Invité- Invité
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
ayant exercé divers metiers dans divers types de structures je voudrais dire que la reussite dans un metier n'est pas garantie de reussite dans un autre metier , idem type de structure
l'ideal c'est de faire un boulot que tu aimes, bien payé avec des collegues sympas, avec horaires normaux et stress raisonnable et sans risques de santé (certains metiers sont reellement dangereux)
mais actuellement le milieu pro est de plus en plus toxique , les salaires suivent pas le cout de la vie,
globalement je trouve que le milieu du travail etait bien plus supportable et agreable dans les années 90 quand j'ai commencé a travailler (les jeunes ne se rendent pas compte de ca et on leur raconte des salades)
en general le monde corporate est dysfonctionnel et valorise pas du tout les compences de zebres a mes yeux (polymathe/polyvalent, competence, creativité, autonome etc). j'ai géré des pmes et crée des entreprises avec succes
la recherche de talents c'est une farce en grande partie, ils veulent des executants, et comme des potes me l'ont dit ils valorisent l'obeissance et conformisme plus que competence
le probleme fondamental est la . certains types de strctures ou environnement valorisent parfois certains traits de caractere que d'autres ne font pas
j'ai un pote qui fait du recrutement. on l'a obligé a engager des femmes meme si elle conviennent pas
il y a aussi trop de politiquement correct concernant la grande entreprise
il faut donc essayer de trouver ce qui nous convient le mieux. c'est pas facile actuellement a cause de la difficulté de mobilité professionnelle (sauf a faire des jobs sous qualifiés ou bullshit)
je suis tres critique aussi de l'orientation professionnelle a la fin des etudes, la faiblesse des conseils
je me rappelle d'un gars qui est venu qqs heures, et je lui avait demandé si on pouvait faire plusieurs etudes en meme temps , le type m'a dit categoriquement non. je l'ai fait et certaines connaissances l'ont fait. j'ai meme connu un gars qui a fait medecine et inge en meme temps
de plus concernant les specialistes de la douance (valable sans doute pour psy) comme on me l'a dit beaucoup ont jamais travaillé en grande entreprise ou entreprise tout court. j'ai vu des conseils debile de psys sur le net (pr exemple se confier a la DRH en cas de probleme personnels, surtout pas faire ca)
l'ideal c'est de faire un boulot que tu aimes, bien payé avec des collegues sympas, avec horaires normaux et stress raisonnable et sans risques de santé (certains metiers sont reellement dangereux)
mais actuellement le milieu pro est de plus en plus toxique , les salaires suivent pas le cout de la vie,
globalement je trouve que le milieu du travail etait bien plus supportable et agreable dans les années 90 quand j'ai commencé a travailler (les jeunes ne se rendent pas compte de ca et on leur raconte des salades)
en general le monde corporate est dysfonctionnel et valorise pas du tout les compences de zebres a mes yeux (polymathe/polyvalent, competence, creativité, autonome etc). j'ai géré des pmes et crée des entreprises avec succes
la recherche de talents c'est une farce en grande partie, ils veulent des executants, et comme des potes me l'ont dit ils valorisent l'obeissance et conformisme plus que competence
le probleme fondamental est la . certains types de strctures ou environnement valorisent parfois certains traits de caractere que d'autres ne font pas
j'ai un pote qui fait du recrutement. on l'a obligé a engager des femmes meme si elle conviennent pas
il y a aussi trop de politiquement correct concernant la grande entreprise
il faut donc essayer de trouver ce qui nous convient le mieux. c'est pas facile actuellement a cause de la difficulté de mobilité professionnelle (sauf a faire des jobs sous qualifiés ou bullshit)
je suis tres critique aussi de l'orientation professionnelle a la fin des etudes, la faiblesse des conseils
je me rappelle d'un gars qui est venu qqs heures, et je lui avait demandé si on pouvait faire plusieurs etudes en meme temps , le type m'a dit categoriquement non. je l'ai fait et certaines connaissances l'ont fait. j'ai meme connu un gars qui a fait medecine et inge en meme temps
de plus concernant les specialistes de la douance (valable sans doute pour psy) comme on me l'a dit beaucoup ont jamais travaillé en grande entreprise ou entreprise tout court. j'ai vu des conseils debile de psys sur le net (pr exemple se confier a la DRH en cas de probleme personnels, surtout pas faire ca)
zebrepat- Messages : 619
Date d'inscription : 26/03/2016
Re: L'impossible épanouissement professionnel.
zebrepat a écrit:(.../...)j'ai un pote qui fait du recrutement. on l'a obligé a engager des femmes même si elle conviennent pas
Juste sur ce point là, il me semble qu'on ne peut pas demander au monde de l'entreprise (corporate ou pas) de corriger toutes les inepties de la société autour. Je vais parler de mon petit microcosme - le développement logiciel - et de deux fonctions clef. Le développement et le support. Le développement, ce sont les gens qui créent le produit. Le support, ce sont les gens qui se font insulter quand le produit ne fait pas ce qu'ils veulent. Nous avons un développement très masculin et un support très féminin, et la tendance ne fait que s'accroitre dans la jeune génération. Pourtant, on a quelques jeunes femmes du support (une en particulier) qui ont toutes les qualités pour passer au développement.
Toutes, sauf l'envie. Dans une société genrée à l'extrême, et où toute femme qui ose un métier d'hommes se prend une pluie incessante de remarques, pour la plupart pas méchantes, mais qui à la fin, marquent la psyché. Et finissent par convaincre ces dames qu'elles seraient malheureuses en développement, alors qu'en tant que créatures sociale, elles s'épanouissent à se faire engueuler huit heures par jour par des utilisateurs qui ne savent pas distinguer un épisode d'hospitalisation d'une urgence simple.
Et donc, dans ton exemple, je suis sur que les dames recrutées et qui ne font pas l'affaire sont un mélange de (1) dames qui effectivement n'ont pas, et n'auront jamais, le profil, et (2) dames qui auraient tout pour réussir, mais qui sont plombées par la certitude (induite par un récit collectif toxique) que la technique, ce n'est pas pour elles.
RonaldMcDonald- Messages : 11665
Date d'inscription : 15/01/2019
Age : 48
Localisation : loin de chez moi, dans un petit coin de paradis
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